Célia Nicolas, Suissesse qui a participé à l

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Célia Nicolas, Suissesse qui a participé à l
La découverte
«J’aime mettre
du piment
Célia
Nicolas
Elle est la
Suissesse qui
Top Model 2007
participe à
l’émission «Top
Model 2007», actuellement
diffusée tous les soirs sur M6 à
19 heures. L’illustré a découvert
une fille aussi belle que sincère.
Photos: Rolf Edelmann/Schweizer Illustrierte/
RDB, Keystone, Eric Robert/M6 et DR
dans ma vie»
Célia (en vert) fait partie des douze
candidates de l’émission de M6.
Texte: Quan Ly
«E
lle croque sa passion
à belles dents. Dans
l’émission, elle reste
naturelle; c’est ce
qui plaît à beaucoup
de gens ici.» Audrey est la première
fan de sa sœur cadette, Célia Nicolas. Une fille de 23 ans bien dans sa
tête, qui adore les sushis, déteste le
racisme et s’inquiète du dérèglement de la planète. En Suisse, son
visage n’est pas tout à fait inconnu.
Elle a en effet participé aux concours
de Miss Suisse romande en 2003 et
de Miss Suisse l’année suivante.
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«J’ai un fort caractère, affirme
Célia. Alors, quand ça ne va pas, je
le dis. Mais je sais me contrôler.» Se
contrôler et rester lucide. C’est peutêtre ce que Célia retiendra de l’émission Top Model, sur M6. Car, dans la
vie, c’est une bavarde qui aime «faire
la folle». Dans son métier de coiffeuse, cela peut aider. Mais, face aux
caméras, la jeune femme apprend
à rester calme. «Participer à Top
Model est une bonne expérience,
non pas pour découvrir le milieu du
mannequinat, que je connaissais
déjà, mais pour apprendre plus sur
moi-même.»
Déjà les souvenirs s’engrangent
dans la tête. Bons et mauvais. Le
régime des trois S – soupe, sport et
sans cigarettes –, suivi durant l’émission, lui a fait perdre 2 kilos en deux
jours. «J’étais un peu énervée au
début, mais j’ai joué le jeu. Et je me
suis sentie superbien après.» Difficile aussi de ne pas pouvoir téléphoner à ses parents, surtout le jour de
son anniversaire. Mais la production
lui a rendu le sourire en lui organisant une soirée chippendales. Inoubliable. Tout comme d’avoir dansé
au prestigieux Lido devant près de
mille personnes. «C’était un hon-
neur pour moi, car mon grand-père
y était musicien», raconte Célia.
Elle compte bien garder contact
avec la plupart de ses colocataires.
Notamment la blonde Karen, avec
qui elle a beaucoup d’affinités: «Je
l’admire beaucoup; elle possède les
qualités que j’aime chez une femme:
douce, réservée et pas capricieuse.»
On saute sur l’occasion pour lui
demander ce qu’elle recherche chez
un homme. «Il doit être gentil et
avoir un caractère aussi fort que le
mien. J’adore par exemple Nicolas
Cage; il est beau et joue superbien.»
Son petit copain, Roberto, rencon-
La sirène du lac
de Neuchâtel
En médaillon, Célia
a 12 ans. Huit ans
après, l’amatrice de
ski nautique pose au
même endroit pour
le concours de Miss
Suisse 2004, exposant
toujours d’aussi
longues jambes.
tré il y a six mois lors d’une soirée,
doit avoir quelques points de ressemblance avec l’acteur américain.
Eh bien non, son jules, c’est plutôt
le genre Latin lover. «C’est un Italien, qui fait 8 centimètres de moins
que moi. J’ai toujours aimé les
hommes plus petits que moi»,
s’amuse Célia avec son mètre 78.
Ce qui lui a valu, enfant, les surnoms d’asperge et de planche à
pain. Elle en rigole aujourd’hui,
mais cela n’a pas été drôle tous les
jours.
Surtout que, jusqu’à sa participation à Top Model, elle a dissimulé
La métamorphose
La Fifi Brindacier de 2 ans est devenue, en 2004, une irrésistible belle
jeune femme.
un problème auditif décelé à l’âge
de 3 ans. «Finalement, ça m’a donné
plus envie de me battre et de donner
le meilleur de moi-même.» Pas plus
mal lorsqu’on a été attirée très tôt
par le monde de la mode. «A 4 ou
5 ans, j’ai regardé des défilés à la
télé et j’ai flashé. Depuis, j’ai toujours dit que je voulais en faire mon
métier.» Et puis son père, ancien
photographe professionnel, l’a souvent immortalisée. «Mes albums
retraçant ma vie, c’est ce que j’ai de
plus cher.» Avec le temps, Célia est
plus lucide: «J’aurais dû débuter à
14 ans, mais je n’osais pas. Maintenant, je sais que je ne vais pas faire
carrière.» Elle aimerait bien avoir
son salon de coiffure, suivre des
cours de maquillage et de soins du
corps. «Mais j’aime mettre du
piment dans ma vie. Alors, si des
occasions de défiler se présentent,
je foncerai!» Au fait, que penset-elle du parcours de mannequin
d’Alizée, la gagnante suisse de l’édition précédente? «Ce n’est pas un
exemple pour moi. Adriana Karembeu reste mon modèle.» Et toc.
Q. L. ▪
Sincère qu’on vous dit!
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