Préparer - Unité SGP Police FO

Transcription

Préparer - Unité SGP Police FO
actuADS
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g
a
m
le
numéro 24
Un réseau
national
Quel avenir
pour les ADS ?
Préparer
le concours
Gardien
de la Paix
de
Formation :
vos droits
Rejoignez
la communauté
ADS
sur notre forum :
http://www.forumadscadets.com/
SOMMAIRE
ÉDITO
4 Action syndicale
Daniel Darnis
« Un réseau syndical national au
service des ADS»
Secrétaire
national ADS
& Cadets de la
République
6 Dossier spécial
préparer le concours de
gardien de la paix
16 la colonne
20 Action syndicale
Un passeport vers la catégorie B
21 action syndicale
Conseillers Mobilité Carrière
22 Vos droits
Formation
24 Témoignages
Directeur de Publication : Henri Martini
Directeur de campagne : Nicolas Comte
Secrétaire national communication : Paul Le Guennic
Rédacteur en chef : Daniel Darnis, Stéphane Liévin
Conception et réalisation : Timothé Artale, Stéphane Battaglia
Crédit photo : Paul Le Guennic, Timothé Artale
Imprimerie : Easy-Print, 56 avenue des Martyrs de la Résistance, 33520 Bruges
UNITé sgp police, 161-163, avenue Galliéni, 93177 Bagnolet
ISSN : 2115-774X CPPAP : 0616 S 08347 Tirage : 12.000 exemplaires
“
Une réputation
syndicale !
Les deux choses les plus importantes, disait Henri Ford,
n’apparaissent pas au bilan d’une entreprise : sa réputation et ses hommes. C’est la raison pour laquelle, par
ce numéro spécial ActuADS le mag’, le secteur national
ADS & Cadets de la République a choisi de donner la
parole à celles et ceux qui, tous les jours, sont au contact
des adjoints de sécurité. Ce sont donc ces hommes et
ces femmes à votre service au quotidien qui s’adressent
ici directement à vous.
Il s’agit, pour plusieurs d’entre eux, de collègues passés
par le dispositif ADS. Ils connaissent donc les difficultés
que vous rencontrez puisqu’ils les ont vécues. Depuis
2010 et le dernier scrutin professionnel au cours duquel
vous nous avez accordé votre confiance, les correspondants régionaux ADS d’UNITE SGP POLICE - FO n’ont
pas ménagé leur peine pour défendre au quotidien vos
intérêts collectifs et individuels.
Vos délégués ont choisi d’aborder ici les sujets les plus
divers qui relèvent du secteur dont j’ai la responsabilité.
Il ne s’agit pas d’un catalogue exhaustif de nos revendications. Celui-ci viendra en son temps. Un précédent
document traitant des heures de nuit, dimanches et jours
fériés a été diffusé il y a quelques semaines, nous ne
reviendrons donc pas ici sur ce sujet. Il s’agit, par ces
quelques articles de fond, d’une mise en perspective des
dossiers que nous abordons régulièrement à tous les
niveaux de l’administration.
Nous avons également choisi de donner dans ces colonnes la parole aux ADS et aux anciens ADS qui nous
ont fait confiance au travers d’une rubrique « témoignages ». Il ne s’agit pas de s’adresser un auto-satisfecit,
mais de permettre à chacune et chacun d’entre vous de
constater le travail qui peut être réalisé pour la défense
des Adjoints de Sécurité.
Il vous appartient désormais de faire vivre ce journal
au travers d’échanges avec les nombreux délégués
d’UNITE SGP POLICE - FO que vous avez l’occasion
de rencontrer. Il est important que vous soyez nombreux
à poser des questions, à apporter des idées, à débattre,
voire à contester notre vision des choses. Les militants
se tiennent à votre disposition pour cela. Ce sont ces
femmes et ces hommes de conviction qui font la réputation de notre syndicalisme historique.
ACTUADS le mag’
3
Action SYNDICALE
Un réseau syndical
national
au service des ADS !
Dans un souci permanent
d’être à votre écoute, de répondre à vos sollicitations,
de vous diffuser l’information
en temps réel, UNITÉ SGP
POLICE - FO a mis en place,
depuis quelques temps maintenant, des correspondants
régionaux ADS.
Nous avons voulu, par ce
dispositif, être encore plus
proches et réactifs en déconcentrant notre action natio-
nale, car seul un syndicalisme
de proximité est de nature à
répondre efficacement à vos
attentes.
Vos correspondants régionaux
assurent un maillage territorial
basé sur les régions.
Ils ont pour missions de vous
défendre efficacement. Ils participent également à décentraliser l’information et la diffuser
aux sections syndicales en
assurant ainsi une remontée
en temps réel d’informations
en direction du secteur national ADS !
Un nouveau forum est également à votre disposition sur
notre site internet, qui a été
lui-même totalement rénové.
Dans le respect des usages
et des autres intervenants,
chaque collègue peut participer aux débats, poser des
questions, apporter des idées
ou des informations nouvelles.
Il s’agit d’un espace participatif
moderne et complémentaire
de l’action syndicale locale.
Une question ?
Un problème ?
contactez-nous !
N’hésitez surtout pas à vous
inscrire !
Depuis novembre 1997, les
militants d’UNITÉ SGP POLICE - FO se mobilisent pour
la défense des adjoints de sécurité. Depuis cette date, notre
dispositif n’a cessé d’évoluer
et il évoluera encore pour
rendre plus efficace la défense
de vos intérêts.
4
ACTUADS le mag’
ACTUADS le mag’
5
Un séminaire de travail
au service des ADS
Préparer
le
6
ACTUADS le mag’
des difficultés rencontrées d’une
région à l’autre. Cet échange enrichissant et constructif a contribué à l’élaboration d’un projet
revendicatif ambitieux mais
responsable. Il ne s’agit pas de
faire rêver à des lendemains
qui chantent, de faire miroiter
d’improbables (impossibles ou
vaines) promesses comme nos
concurrents, mais de construire
un projet cohérent composé de
propositions concrètes et réalistes en faveur des ADS.
breuses pistes de réflexion dans
un souci permanent de contribuer
à l’amélioration de votre devenir,
que ce soit dans le domaine des
conditions de travail, du recrutement ou de reconversion.
Nos travaux nous ont permis
de dresser un bilan de nos victoires mais aussi de nos échecs
passés. Les échanges ont également permis d’élaborer nos
revendications à venir. Vos remarques quotidiennes et les problématiques que vous exposez
auprès de vos délégués nous ont
permis d’approfondir de nom-
sera en charge de porter ces travaux aux plus hauts sommets de
l’administration. Henri Martini a
réaffirmé, à cette occasion, toute
l’attention qu’il porte au secteur
ADS de notre organisation syndicale. Les ADS représentent
l’avenir de notre institution et aucune institution sérieuse ne peut
négliger son avenir.
Le Secrétaire Général Henri
Martini et le Secrétaire National
Paul Le Guennic ont procédé à
la clôture de nos travaux. Les
pistes de travail dégagées par
ce séminaire ont été présentées
à l’équipe du bureau national qui
concours
DE
Gardien
de la
L’attachement d’UNITÉ SGP
POLICE - FO aux perspectives
d’avenir des ADS n’est plus à
démontrer. Nous savons qu’ils
sont exposés comme les fonctionnaires du Corps d’Encadrement et d’Application, qu’ils sont
indispensables au bon fonctionnement des services dans l’exécution des missions de police et
qu’ils sont plus vulnérables que
les gradés et gardiens de la paix.
Afin de toujours défendre au
mieux vos intérêts, vos correspondants régionaux UNITÉ
SGP POLICE - FO se sont réunis au centre du Courbat, géré
par l’ANAS en Touraine (37). Ce
séminaire de travail organisé par
UNITÉ SGP POLICE - FO, et
animé par Daniel Darnis et Stéphane Liévin, avait pour but de
participer à la construction de
l’avenir des ADS au sein de notre
institution. Si la réflexion sur le
dossier ADS est constante au
sein de notre organisation syndicale, il est quelquefois nécessaire de prendre de la hauteur
pour une analyse plus globale.
C’était l’objet de ce séminaire
d’une semaine.
Les échanges entre les correspondants régionaux ont contribué à mettre en commun les
connaissances de chacun, ainsi
que les problématiques et les
pratiques locales qui peuvent
varier en fonction de spécificités
particulières ou de la hiérarchie.
Nos correspondants ont globalement constaté une similitude
Paix
ACTUADS le mag’
7
Les épreuves du
concours
L’épreuve
gestion du stress
de
Concours interne
Concours externe
Epreuves d’admissibilité
Epreuves d’admissibilité
Etude d’un texte (2h30, coef. 3)
Etude d’un texte (2h30, coef. 3)
Tests psychotechniques (2h30, non notés)
Tests psychotechniques (2h30, non notés)
QCM (1h30, coef. 1)
Portant sur les connaissances scolaires (orthographe,
grammaire, vocabulaire, calculs arithmétiques et algébriques, exercices de logique...
Destiné à vérifier les connaissances professionnelles
du candidat. Les questions portent sur le programme
commun de la formation des ADS et des cadets de la
République, option police nationale
QCM (1h30, coef. 1)
Portant sur les connaissances scolaires (orthographe,
grammaire, vocabulaire, calculs arithmétiques et algébriques, exercices de logique...
Le candidat peut choisir au préalable s’il préfère des
questions portant sur les connaissances générales (actualité, cadre institutionnel et politique français et européen...) soit sur le programme du baccalauréat professionnel spécialité «sécurité - prévention».
Epreuves d’admission
Epreuves d’admission
Test questions / réponses (20mn, coef. 3)
Ce test peut comporter des mises en situation à caractère pratique et déontologique
Test questions / réponses (20mn, coef. 3)
Ce test peut comporter des mises en situation à caractère pratique et déontologique
Epreuve de gestion du stress (10mn, coef. 2)
Epreuve de gestion du stress (10mn, coef. 2)
Il s’agit d’un parcours permettant d’évaluer la gestion du
stress et d’analyser le comportement du candidat
Il s’agit d’un parcours permettant d’évaluer la gestion du
stress et d’analyser le comportement du candidat
Epreuves sportives (coef. 3)
Ces épreuves sont divisées en deux ateliers : un parcours d’habilité motrice et un test d’endurance cardiorespiratoire
Epreuves sportives (coef. 3)
Ces épreuves sont divisées en deux ateliers : un parcours d’habilité motrice et un test d’endurance cardiorespiratoire
Epreuves orales
Epreuves orales
Ces épreuves comprennent une conversation libre avec
le jury (20 mn, coef. 4) sur la base du dossier déposé
par le candidat.
Facultatif : le candidat peut aussi s’inscrire à une
épreuve de conversation en langue étrangère. Dans ce
cas, sur cette épreuve, seules les notes supérieures à
10 sont prises en compte.
Ces épreuves comprennent un entretien de recrutement avec le jury permettant d’évaluer l’aptitude et la
motivation du candidat (25mn, coef. 4), ainsi qu’une
conversation obligatoire en langue étrangère (10 mn,
coef. 1)
Permet de vérifier la capacité d’un candidat à repérer et
analyser les informations contenues dans le texte
Destinés à évaluer le profil psychologique et les qualités requises pour exercer le métier de policier
Permet de vérifier la capacité d’un candidat à repérer et
analyser les informations contenues dans le texte
Une épreuve
inadmissible !
Destinés à évaluer le profil psychologique et les qualités requises pour exercer le métier de policier
UNITE SGP POLICE - FO
demande l’annulation
pure et simple de cette
épreuve !
Un concours est déjà une épreuve stressante. Or,
la Direction générale de la police nationale a souhaité intégrer dans les épreuves d’admission du
concours de gardien de la paix un parcours d’évaluation du stress.
Malgré nos multiples interventions pour affirmer
notre désaccord sur ce sujet, le texte a été publié
au Journal officiel. Il sera donc, hélas, mis en application pour les prochaines sessions de recrutement.
Il n’a jamais été question pour notre organisation
syndicale de nier l’importance de la gestion du
stress chez les policiers, bien au contraire ! Nous
avons souvent proposé que ce sujet soit abordé
au cours de la scolarité de gardien de la paix. Nous
avons tous connus, en tant qu’élève gardien, des
collègues mal à l’aise avec une arme à feu ou lors
d’une première intervention en stage pratique. Pour
autant, le travail entrepris au cours de la scolarité
permet à chaque policier de disposer d’un bagage
de départ dans ce domaine. Celui-ci peut sans
aucun doute être renforcé par des simulations plus
nombreuses, tant à l’occasion de la formation initiale que continue.
Cela dit, quel est l’intérêt d’évaluer la capacité
d’un candidat à absorber le stress au moment
du concours ? Un échec ne signifiera nullement
que la personne en question ne dispose pas de
marges de progression. À l’inverse, le succès à
cette épreuve ne garantira en rien la réussite du
candidat au cours de la scolarité de gardien de la
paix. Dès lors, l’intérêt se trouverait-il dans un nouveau parapluie que l’administration chercherait à
déployer pour se protéger d’éventuelles critiques ?
Alors que nos collègues servant au sein des structures de formations initiale et continue réclament
des moyens pour développer les méthodes pédagogiques les plus efficaces dans ce domaine,
l’administration va engager des frais considérables
pour la mise en place d’une épreuve quasiment
inutile. Cette épreuve de stress nécessitera, en
effet, la mise en place d’une importante logistique:
locaux adaptés, disponibilité d’examinateurs dont
un psychologue... Quel coût pour quel avantage ?
Pour toutes ces raisons, notre organisation syndicale exige l’annulation du parcours d’évaluation du
stress et son intégration au cours de la scolarité des
gardiens de la paix avec des moyens adaptés à la
pratique de nombreuses simulations individuelles.
Enfin, puisque notre administration semble si soucieuse du stress vécu par les policiers, pourquoi ne
s’interrogerait-elle pas sur le stress généré par une
hiérarchie jamais avare dans ce domaine ?
ACTUADS le mag’
9
Préparation à
l’oral
La position du corps
Il faut attendre que l’on vous invite à vous assoir, après être
rentré dans la pièce. Lorsqu’on s’assoit, on se tient droit sur
la chaise, on pose les mains sur la table.
Pour la position des mains : on évite de mettre les mains à
plat sur la table, comme sur la photo 1, car ce n’est pas une
position normale. Donc on n’est pas à l’aise pour parler et ça
ne renvoie pas une image naturelle au jury.
On peut mettre les mains comme sur la photo 2, c’est une
position plus naturelle.
La tenue appropriée
Le costume-cravate pour les hommes et le tailleur jupe ou
pantalon pour les femmes sont fortement recommandés.
Le port de ces vêtements est un signe de respect envers
les membres du jury.
Il faut garder en tête que ce n’est pas un défilé de mode,
donc il est inutile d’acheter des vêtements de marque pour
un oral. De nombreux magasins vendent des costumes
ou des tailleurs à de petits prix. Il faut néanmoins éviter les
vêtements neufs jamais portés car on peut s’y sentir mal
à l’aise. Attention à ne pas trop serrer sa cravate : le sang
doit irriguer le cerveau normalement.
Pour les hommes et les femmes, on évite les piercings sur
le visage et la langue ainsi que les tatouages trop visibles.
La nécessaire sobriété des gestes ne doit pas empêcher d’en
faire. Le geste vient à l’appui du langage, c’est la baguette du
chef d’orchestre. Il faut éviter les gestes contradictoires.
Une tenue soignée reflète une image sérieuse
auprès du jury.
Les bonnes formulations
Il faut éviter de répondre à des
questions simplement par «OUI»
ou par «NON».
On argumente ou on justifie toujours ses réponses, ce qui traduit
un raisonnement structuré.
Il est important de laisser des
silences courts (2 à 5 secondes)
dans sa prise de parole. Les
silences sont à l’oral ce que la
ponctuation est à l’écrit.
On effectue un balayage visuel de tous les membres du
10
ACTUADS le mag’
Position non naturelle, à éviter
jury, c’est-à-dire que lorsqu’un
membre du jury pose une question, on répond en regardant un
à un les autres membres du jury.
Bien entendu, on évite les expressions familières ; le fait de
rajouter «si vous me passez l’expression...» n’y change rien : un
langage vulgaire ou trop familier
discrédite aux yeux du jury.
De la même manière, il est important de ne pas couper un
membre du jury lorsqu’il parle !
Pour la position des pieds : il est recommandé de coincer les
pieds comme sur la photo 3 dès que l’on s’assoit afin d’éviter
tout tremblement frénétique lorsque le stress monte. Bouger
les jambes risque de perturber l’attention du jury. Avec cette
position, c’est un problème qui ne se pose pas.
On veillera malgré tout à ne pas cogner les pieds de la chaise
en bougeant les talons.
Cette position des mains est plus pratique
pour se sentir à l’aise
Pour éviter de remuer les jambes, mieux
vaut les coincer
Gérer son stress
Pressé de répondre à une question, on pourrait facilement parler
alors que le membre du jury n’a
pas terminé. C’est terriblement
malpoli, et cela démontre un
manque de maîtrise de soi.
On est rarement conscient de
ses propres défauts. Il est donc
recommandé, dans la mesure du
possible, de faire un oral blanc
avec quelqu’un qui a déjà réussi
son concours, et qui pourra faire
remarquer les points à travailler.
Certains, lors d’un oral, ont l’impression de perdre tous leurs
moyens en raison du stress. Il y
a le « bon stress » qui dope notre
organisme sous l’effet de l’adrénaline. Mais lorsque l’effet de
l’adrénaline s’estompe par une
surexposition au phénomène, on
passe au « mauvais stress ».
Malheureusement, il n’existe pas
de recette miracle pour le gérer.
Les spécialistes disent qu’il faut
apprendre à contrôler sa respiration en se concentrant sur une
respiration dite « diaphragmatique » (qui part du diaphragme)
et éviter la respiration « claviculaire » (respiration sportive).
D’autres utilisent des médicaments à base de plantes pour
essayer de se détendre et les
sportifs de haut niveau utilisent
la sophrologie, une technique de
développement personnel.
ACTUADS le mag’
11
Préparation à
Préparation AU
l’écrit
SPORT
Un mot d’ordre : lire !
On ne passe pas un concours
sans se préparer en travaillant
sur le programme du concours et
en insistant particulièrement sur
ses points faibles.
L’interlocuteur privilégié pour les
ADS reste le Centre Départemental de Stage et de Formation
(CDSF) qui doit exister au sein
de tous les départements. Outre
le tuteur direct, c’est ce service
qui doit renseigner les adjoints de
sécurité qui souhaitent se prépa-
rer au passage du concours de
gardien de la paix notamment.
C’est également de ce service
dont dépendent les moniteurs de
tir et de sport, qui peuvent vous
conseiller dans les domaines des
épreuves sportives et de stress.
Une préparation aux écrits est
proposée par l’Institut National à
la Formation (INF) de ClermontFerrand. Les ADS qui le souhaitent peuvent s’y inscrire.
Outre cette préparation insti-
tutionnelle, des ouvrages sont
également disponibles afin de
compléter le socle de connaissances nécessaires au passage
du concours dans de bonnes
conditions.
Des livres
spécialement dédiés
sont disponibles en
librairie
Les épreuves sportives se préparent au moins
un an à l’avance. Il ne faut surtout pas attendre
d’avoir validé les épreuves d’admissibilité pour
commencer à s’entrainer physiquement. Ne négligez aucune des épreuves qui vous sera imposée;
il serait dommage de découvrir, lors de l’épreuve,
que vous avez des difficultés avec l’échelle horizontale ou le passage d’obstacles...
Les moniteurs de sport du CDSF sont à la disposition des ADS afin de les conseiller et de leur proposer un programme d’entraînement adapté. Par
ailleurs, des éducateurs sportifs sont présents au
sein des mairies et des clubs d’athlétisme notamment. Ils peuvent être consultés.
Il est recommandé de privilégier une préparation
collective afin de développer sa motivation dans
les moments plus difficiles.
Enfin, pour le test «Luc Léger», des vidéos très
complètes sont disponibles sur YouTube. N’hésitez pas à les consulter !
Le parcours sportif lors du concours.
Source : intranet
La règle d’or, pour compléter sa
préparation, c’est de lire. Lire régulièrement la presse nationale
et locale, pour être en mesure de
parler de sujets d’actualité. Lire
des livres -peu importe le genrepour enrichir son vocabulaire et
son orthographe.
Des livres spécialement dédiés
à la préparation aux tests psychotechniques et aux QCM sont
disponibles en librairie. Souvent,
le plus dur dans ces épreuves,
c’est de répondre aux questions dans le temps imparti. Une
bonne préparation vous rendra
plus performant.
Lire beaucoup est primordial, mais n’oubliez pas de faire des pauses !
12
ACTUADS le mag’
ACTUADS le mag’
13
c’est du
le mot de
vécu
Il y a quelques mois à peine,
Thibault était ADS.
A présent élève-gardien, à notre
demande, il livre son analyse sur le
concours passé en interne...
à une heure avant la fin, c’est que
vous avez probablement négligé
quelque chose. Dans l’idéal, vous
terminerez l’épreuve globale en
ayant encore dix à vingt minutes.
Profitez de ce temps, relisez-vous à
plusieurs reprises. Attendez la toute
fin pour quitter les lieux.
« J’ai passé le concours de gardien de la paix en mars 2013, et j’ai
eu les résultats en mai 2013, pour
intégration le 1er avril 2014 à l’ENP
Montbéliard. Voici mon analyse sur
le concours, ainsi que mes conseils
de préparation.
Lors des épreuves écrites, pour la
compréhension d’un texte, je pense
qu’aucune préparation n’est réellement nécessaire. Si vous êtes
arrivé à devenir adjoint de sécurité,
votre niveau suffira largement. En
tous cas, c’est comme ça que j’ai
fait.
En ce qui concerne les questionsréponses, je vous recommande
vivement de ne pas vous précipiter. Lisez tout avant de répondre.
J’ai constaté dans ma préparation
que, parfois, les questions qui se
succèdent donnent des indices sur
la réponse des questions précédentes. Une fois les questions terminées, vient la rédaction. Tout repose sur un plan avec l’introduction,
le développement et la conclusion.
Très souvent, on est tenté de faire
des phrases trop longues et trop
compliquées, mais cela sonne faux.
Essayez de rédigez des phrases
claires et simples.
Si vous terminez trente minutes
14
ACTUADS le mag’
la fin
Pour les épreuves sportives, sans
forcément être un athlète, vous
devez quand même vous présenter
avec un niveau correct. La partie
sportive ne peut pas être réussie
par une personne qui ne s’est pas
entrainée du tout.
Les exercices de musculation ne
vous aideront pas beaucoup ici,
exception faite pour l’échelle horizontale. Ce qui vous aidera plus,
c’est le fond et le fractionné. C’est
là-dessus que j’ai basé mon entraînement, en axant sur la régularité
des entraînement, et surtout pas
l’intensité ! L’intensité demande un
effort énorme à chaque séance et
augmente les risques de blessure
et de découragement.
Que vous choisissiez de courir deux
fois par semaine ou plus, allez-y
toujours progressivement.
La partie orale est la dernière
épreuve. Le plus gros coefficient
se joue ici. L’épreuve dure vingt minutes durant lesquelles vous serez
face à un jury.
Deux parties dans l’entretien : la
première, c’est votre présentation.
Cette partie ne s’improvise pas !
Elle est facile à préparer et doit durer environ 8 minutes. Expliquez qui
vous êtes : votre situation de famille,
ce que vous faites actuellement, no-
tamment dans votre poste d’adjoint
de sécurité. Dites comment se sont
déroulées vos études, quel postes
vous avez occupé avant de devenir ADS. Ne restez pas vague, allez
dans le détail, surtout quand il s’agit
de parler de vos fonctions actuelles.
Mettez en valeur ce que vous avez
appris comme compétences policières. Enfin, terminez sur vos motivations et vos projets de faire carrière dans la police.
Deuxième partie : le jury va vous
interroger. Pour cela, il va beaucoup
se sevir de ce que vous avez dit.
Par exemple, si vous avez mentionné que vous êtes féru de littérature, les questions peuvent aller
dans cette direction. Si vous avez
mentionné que vous pratiquez des
sports de combat, attendez-vous
à être interrogé dessus. Alors, ne
vous inventez pas une fausse vie
pour impressionner !
Soyez prêt à encaisser des arguments qui déstabilisent. Le jury ne
s’intéresse pas que à ce que vous
dites, il analyse aussi vos réactions.
Même si vous avez l’impression que
l’entretien se déroule mal, ne vous
fermez pas, ne vous fâchez pas.
Expliquez-vous calmement. Parlez
sans orgueil ni agressivité. Restez
courtois avec le jury. Au besoin, prenez du temps avant de répondre.
En ce qui me concerne, pour l’oral,
cette devise s’est vérifiée : «Entraînement dur, guerre facile». Je
me suis beaucoup entraîné avec
d’autres collègues. J’ai fait des erreurs, je me suis embrouillé durant
ces entraînements, mais j’ai persévéré. Du coup, le jour de l’examen,
ça m’a paru stressant, mais facile. »
Egalité des chances ? Vraiment ?
Si vous préparez le concours de
gardien de la paix, nous vous souhaitons bon courage, et espérons
que ce dossier vous a apporté des
conseils qui vous aideront à le réussir. L’idéal serait en effet que chacun
soit sur un pied d’égalité dans ce
genre de concours. Malheureusement, ce n’est pas le cas.
Il existe une inégalité sur les
chances de réussite. Alors que la
formation des cadets de la république comprend une préparation
complète au concours de gardien
de la paix, dans la deuxième partie
de la scolarité, les adjoints de sécurité ne peuvent quant à eux bénéficier de cette possibilité. Ils peuvent
s’inscrire à la préparation assurée
par l’Institut National à la Formation
de Clermont-Ferrand. Mais celle-ci
devra être suivie en plus de la vacation quotidienne au sein du service
actif, là où les cadets peuvent se
consacrer uniquement à cette préparation.
Cette distorsion a amené, depuis
quelques temps déjà, notre organisation syndicale à s’interroger sur
les modifications à apporter au dispositif. Plusieurs pistes de réflexion
s’ouvrent à nous dans ce domaine.
Tout d’abord, nous pouvons imaginer la fusion des dispositifs adjoints
de sécurité et cadets de la république dans une seule et même entité. Ainsi, tous ces jeunes bénéficieraient du même socle de formation,
donc des mêmes chances d’obtenir
le concours de gardien de la paix.
Pour autant, l’âge des candidats à
des postes d’ADS et leurs parcours
scolaires sont très différents. On
peut donc s’interroger sur l’opportunité d’assurer une préparation au
concours pour tous les candidats.
Une autre solution – sans doute
plus souple que la première – serait
d’allonger la scolarité des adjoints
de sécurité. Outre l’amélioration de
la formation technique que pourrait apporter cet allongement de la
durée de formation initiale, celleci permettrait en outre aux futurs
ADS de disposer, pour ceux qui le
souhaitent, d’une préparation aux
concours en général et à celui de
gardien de la paix en particulier.
Nous préconisons, par conséquent,
un allongement de la durée de formation initiale de quatre à douze
semaines.
En attendant qu’une de ces mesures voit le jour, comment parer au
problème ? A UNITE SGP POLICE
- FO, nombreux sont les délégués
qui aident des ADS à préparer leur
concours. C’est le cas, par exemple,
de Pascal Cuadrado, délégué syndical du Var. Depuis maintenant
plus de 3 ans le bureau syndical du
Var a mis en place une préparation
à l’oral de gardien de la paix pour
les ADS ayant réussi l’écrit de cet
examen. Il explique : « Notre préparation consiste en un jury posant
des questions avec une caméra qui
enregistre le candidat, ou plus exactement, qui révèle les problèmes
de gestuelle, tics de langage mais
surtout qui confronte le candidat à
l’image qu’il renvoie lors d’un oral.
L’oral blanc dure beaucoup plus
que 20 mn afin que le candidat ait
connaissance du large éventail de
questions qui peuvent lui être posées mais aussi pour qu’il apprenne
à lutter contre un stress souvent
grandissant au fil de l’oral. A la suite
de l’épreuve, nous effectuons un débriefing avec la vidéo comme base
de travail. » Pour quel résultat ?
Laissons répondre Anaïs, une ADS
qui, parmi d’autres, ont bénéficié de
cet entraînement : « J’ai trouvé que
c’était un bon complément à la préparation proposée par l’administration, notamment grâce à la présence
d’une caméra. Cela m’a permis de
pouvoir visionner cet oral blanc à
plusieurs reprises et d’en corriger
les erreurs, de pouvoir travailler sur
des questions-type​s​qu’un jury serait susceptible de me poser. Se retrouver face à un groupe d’inconnus
permet de se positionner dans un
état de stress similaire à celui vécu
lors d’un vrai oral de concours. Je
le conseille à tout ADS qui souhaiterait réussir son concours. Cette aide
m’a été précieuse pour décrocher le
concours »
ACTUADS le mag’
15
La Colonne
Statut
conditions de travail
Une nécessaire refonte du cadre réglementaire
Depuis 1997, le contrat ADS a évolué, que ce soit par la mise en place
des revendications UNITE SGP
POLICE - FO ou à travers une réforme comme la LOPSSI II.
sur le SGAP de Paris pour le syndicat UNITE SGP POLICE - FO,
j’ai eu à me tourner vers de (trop ?)
nombreux interlocuteurs. Ces derniers ne sont pas toujours au vent
de la règlementation concernant les
ADS.
Un cadre juridique mal
maîtrisé
Que ce soit en terme de reconversion, de formation, mais également
dans le domaine médical, du CET,
des heures non sécable et j’en
passe, les personnels qui gèrent les
ADS ont bien du mal à s’y retrouver
dans le maquis des textes administratifs. Le constat devient encore
plus alarmant, quand on observe
que certains tuteurs des ADS ne
sont pas informés de la moitié des
possibilités qui leur sont disponibles.
Non pas que ces tuteurs négligent
l’importance de leur fonction, mais
ils ne disposent bien souvent pas du
temps et de la formation nécessaire
à une telle responsabilité.
Le projet d’origine
Les ADS, qui étaient à la base des
«emplois jeunes» recrutés pour
assister les policiers titulaires dans
leurs missions quotidiennes, sont
aujourd’hui considérés comme du
personnel à part entière disposant
de tout un panel de droits et surtout
de devoirs.
A travers mon expérience, aussi
bien en qualité de référant ADS sur
le département de la Seine-SaintDenis que de représentant des ADS
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ACTUADS le mag’
Combien de fois sommes-nous baladés d’un interlocuteur à un autre,
chacun se renvoyant la responsabilité d’une situation ubuesque,
avant de pouvoir faire rétablir un
jeune collègue dans ses droits ?
Combien de textes est-il besoin de
consulter – certains se contredisant
quelquefois entre eux – pour trouver un cadre règlementaire exact à
appliquer à une situation donnée ?
Certains chefs de service, certaines
directions – volontairement ou non –
y vont de leur propre interprétation,
ou de leur manière de concevoir les
choses sans pour autant se baser
sur des textes officiels.
la formation par exemple, c’est potentiellement devoir se priver de la
présence d’un ou plusieurs personnels. Certains hiérarques trouvent
donc leur compte – celui du confortable «intérêt du service» – à priver
les ADS de l’information la plus essentielle pour leur avenir. D’autres
jouent le jeu et se font taper sur les
doigts si les chiffres ne sont pas à la
hauteur… Dilemme !
Une proposition
incontournable
Pour toutes ces raisons, le secteur
ADS & Cadets de la République
UNITE SGP POLICE - FO préconise la mise en place d’un registre
unique compilant l’ensemble des
droits et obligations des ADS.
Celui-ci pourrait prendre la forme
d’un règlement général d’emploi
propre aux Adjoints de Sécurité.
Cette codification éviterait la dispersion actuellement constatée en
matière règlementaire. L’ensemble
des notes de service et autres instruction particulières devront, dans
le cadre de cette proposition, être
incorporées dans le RGEPN ADS
que nous préconisons. Aucun ADS
ne pourrait alors sortir d’une école
de police sans avoir été destinataire
de ce document fondamental explicité lors de la formation initiale.
Il est souvent opposé à toute réforme
que celles-ci ont un coût, difficile à
supporter pour l’administration. Le
coût du projet que nous proposons
ici n’est pas prohibitif. Nous ne pourrions donc pas comprendre qu’il ne
soit pas pris en compte par notre
administration.
Conflit d’intérêts
Pour un chef de service, informer
des ADS de leurs droits en matière
d’absence pour passer un concours
ou en matière de droit individuel à
Par Gael Trichet
Et si, un jour, les ADS faisaient grève ?
Même si l’administration a omis de le
préciser dans le Règlement Général
d’Emploi de la Police Nationale, les
adjoints de sécurité peuvent se prévaloir, de par leur statut de contractuel, du droit de grève !
Déterminé à obtenir une véritable
politique d’insertion pour les ADS,
dorénavant indispensables au fonctionnement des services, UNITÉ
SGP POLICE - FO n’exclue pas
d’appeler nos jeunes collègues à
un mouvement de grève pour faire
valoir leurs droits.
Cette possibilité doit nous permettre
d’obtenir de l’administration de
réelles actions en vue d’améliorer
les conditions de travail et d’avenir
des ADS. Il s’agit de les sortir de leur
statut précaire, pouvant être résumé
par des obligations toujours plus
fortes et des droits toujours plus
restreints.
Bien entendu, ce n’est pas une
décision à prendre à la légère !
l’institution police dans sa globalité
et impacterait, par voie de conséquence, l’ensemble des services
publics et plus particulièrement celui
de la justice.
Force de proposition, UNITÉ SGP
POLICE - FO attend donc de l’administration la réouverture de négociations permettant de garantir aux
adjoints de sécurité de réelles perspectives d’avenir professionnel au
sein de notre corps d’équivalence
catégorie B.
Une grève des ADS aurait l’effet d’une
bombe dans la police nationale
Cette solution ultime, cette cessation totale et concertée d’activité de
nos contractuels, l’usage de ce droit
constitutionnel, aurait pour conséquence principale de paralyser
Notre organisation syndicale n’omet
jamais une étape du dialogue social
mais ne négligera aucun moyen
pour faire aboutir ses légitimes revendications.
La grève, un droit… et demain une
réalité ?
Par Sébastien Thillet,
Stéphane Maurice et
Jean-Michel Aparicio
Santé
ADS face à la maladie et aux blessures en service
La protection médico-sociale des
adjoints de sécurité relève du régime général de la CPAM et dépend
de l’ancienneté de service. Lors
d’un congé de maladie ordinaire,
la prise en charge par le SGAP du
plein traitement peut ainsi varier de
1 à 3 mois. Toutefois, attention si
voux continuez à toucher un plein
traitement après cette période !
L’administration vous réclamera de
l’argent. De nombreux «trop perçu»
pénalisent gravement la situation
financière lors des régularisations.
Nous attendons bien entendu de
l’administration une transmission
plus rapide, aux ADS concernés,
du décompte correspondant aux indemnités journalières afin que nos
jeunes collègues puissent le transmettre rapidement à leurs CPAM.
Ce n’est hélas pas toujours le cas.
En outre, il n’est pas acceptable
que, lors d’une blessure en service,
l’imputabilité fonctionnelle s’apprécie en fonction de l’ancienneté du
contrat de l’adjoint de sécurité.
Les représentants UNITE SGP
POLICE - FO sollicitent systématiquement de l’administration, en
fonction des éléments caractérisant
la blessure en service, une prise
en charge des frais médicaux ainsi
qu’une garantie du salaire jusqu’à
complet rétablissement. (Décret
n°97-1007 du 30/10/1997 de la Loi
d’orientation).
Notre organisation syndicale n’acceptera pas que l’administration
puisse opposer un historique médical, et donc faire obstacle à la reconduction du contrat mais aussi
au recrutement en tant que gardien
de la paix, à un ADS ayant eu une
pathologie alors consolidée.
Par Bibia Dergham,
Dominique Le Dourner
et Christophe Dupays
ACTUADS le mag’
17
La Colonne
Législation
Conditions de travail
Les problèmes d’habillement sont récurrents
Audit IGPN / IGA : les textes doivent être appliqués !
« Clochardisation » ! Ce mot revient
depuis des années pour décrire
la réalité quotidienne au sein de
notre profession, celle des locaux
vétustes, voire insalubres, celle
des véhicules au kilométrage hallucinant – certains [ou beaucoup]
seraient même recalés au contrôle
technique ! – ou celle de la baisse
drastique ou la disparition pure et
simple de moyens destinés à assurer certaines missions de police.
Les adjoints de sécurité n’échappent
pas à cette triste réalité. Ainsi n’estil pas rare que des collègues ADS
sortent, par exemple, des écoles
de police à l’issue de leur formation
avec un paquetage vestimentaire
incomplet. Ils sont souvent victimes du jeu pervers, mais particulièrement bien rodé, entre le SGAP
dont dépend l’école de police où ils
suivent leur scolarité et celui dont
dépend leur service d’affectation,
chacun se renvoyant la balle. Affectés en service actif, il leur est alors
difficile de le compléter.
Les ADS sont donc également
victimes des restrictions budgétaires. Contrairement aux policiers
titulaires, ils ne disposent pas d’un
capital annuel de points ; le «système D» pallie bien trop souvent les
carences de l’administration…
Il est inadmissible que des ADS
ne soient pas dotés de blouson en
hiver et ne disposent que de deux
chemisettes en été !
La réalisation d’un audit annuel destiné à examiner l’emploi des ADS
est une obligation règlementaire
(art. 3 du décret 2000-800). Cet audit a plusieurs objectifs : examiner
le recrutement et les difficultés afférentes, la répartition géographique,
le profil, les missions exercées, les
problèmes posés par l’emploi. Mais
aussi analyser l’avenir professionnel à l’issue du contrat et l’intégration dans le corps des gardiens de
la paix et recueillir le cas échéant
l’avis des directions d’emploi sur les
nouvelles missions qui pourraient
leur être éventuellement confiées.
Pas de blouson hiver,
seulement deux
chemisettes été...
quelle dèche !
Nous rappelons, par conséquent, à
l’administration sa pleine et entière
responsabilité en la matière. Les
ADS doivent disposer d’un paquetage complet au plus tard lors de
leur affectation en service actif. En
18
ACTUADS le mag’
cas d’usure des effets d’uniforme,
ces derniers doivent pouvoir être
échangés sur simple demande
écrite de leur part (rapport administratif). Nos sections syndicales
réparties sur tout le territoire national veillent à l’application stricte
de ces principes. Que les ADS qui
constatent des manquements dans
ce domaine n’hésitent surtout pas à
contacter nos délégués !
Le cas de la Brigade des
Réseaux Ferrés, à Paris
A la Brigade des Réseaux Ferrés
(PARIS), ce « système D » tourne
à plein régime. Les ADS arrivent en
service avec leur tenue classique
de service, lorsqu’elle est complète. Or, au sein de cette unité, il
est utile d’être équipé de chemises
noires et de vestes type « maintien
de l’ordre ». La seule solution pour
eux est donc de faire de la récupération d’effets d’occasion auprès
des anciens ADS ou des collègues.
Ces collègues titulaires pallient tant
bien que mal cette situation en prêtant des effets ou en les commandant sur leur compte à point pour
des ADS qui, rappelons-le, en sont
démunis. On pourrait citer ici bien
d’autres services où les choses se
passent ainsi. Sans cette entraide,
cette cohésion et cette solidarité,
les Adjoints de Sécurité n’auraient
même pas de quoi se vêtir. Quelle
honte !
Par Stéphanie Gleizes,
David Bressan,
Philippe Julia et Gaël Trichet
Or, cette évaluation – qui doit être
réalisée tous les ans par l’IGPN (Inspection Générale de la Police Nationale) et l’IGA (Inspection Générale
de l’Administration) – n’a jamais été
appliquée telle qu’elle est prévue
dans les textes ; l’IGPN a toujours
travaillée seule sur ce sujet pourtant
important.
En outre, à quoi peut bien servir un
audit s’il ne fait pas ensuite l’objet
d’une communication aux représentants du personnel et d’un débat
quant à ses préconisations ?
Nos revendications
Nous exigeons une nouvelle fois la
réalisation commune (IGPN – IGA)
des audits à venir et la transmission
des audits IGPN déjà réalisés par
le passé. Les organisations syndicales sont en droit de connaître
les préconisations formulées par
les inspections ainsi que les éventuelles mises en œuvre de celles-ci
sur l’emploi et la reconversion des
ADS notamment.
Il serait plus que souhaitable que
notre administration incite enfin les
inspecteurs de l’IGPN et de l’IGA à
entendre les représentants syndicaux afin de prendre connaissance
des problématiques inhérentes aux
ADS telles qu’elles sont subies et
ressenties par ces jeunes collègues; nous ne connaissons que trop
les pressions exercées par certains
hiérarques zélés sur nos jeunes collègues afin qu’ils sachent se taire
lors d’une visite d’inspection. Nous
sommes non seulement en mesure
de les lister mais aussi de proposer
des solutions concrètes.
Rappelons que la possibilité de
rejoindre la police nationale par le
biais du dispositif ADS répond à
une volonté gouvernementale de
permettre à chacun d’accéder à
l’emploi dans le cadre de la l’égalité des chances et de préserver
par la même occasion la diversité
sociale en son sein. Il est primordial que l’administration se donne
les moyens d’aller jusqu’au bout de
cette démarche, en apportant les
ajustements et améliorations nécessaires sur les conditions d’emploi
des ADS.
Par Cathy Damageux,
Pascal Cuadrado et
Jérôme Georget
Carrière
Chômage : un budget qui explose
En échec professionnel et en fin
de contrat, certains ADS se voient
encore plus lésés par une carence
pouvant aller jusqu’à 90 jours dans
le paiement des indemnités chômage (ARE).
Nous exigeons donc que l’Administration mette tout en œuvre pour
que les SGAMI délivrent, dès la fin
de contrat, l’arrêté de fin de fonctions, afin d’éviter des situations
financières catastrophiques, hélas
trop souvent vécues.
Nous notons également que ces
dernières années, le budget al-
loué au paiement des indemnités de chômage a explosé ! Il est
aujourd’hui évalué entre 15 et 17
millions d’euros. Des questions se
posent inévitablement. Cet argent
ne pourrait-il pas être mieux utilisé ? Avec un accès effectif à une
formation professionnelle de qua-
lité, un ADS n’aurait-il pas plus de
chances d’obtenir un concours de
l’administration ou un poste dans le
privé ? Hélas, nous constatons trop
souvent que la formation est vécue
par les chefs de service comme un
coût et non comme un investissement. Nous pensons pourtant que
l’administration a une responsabilité
essentielle dans la construction de
l’avenir des adjoints de sécurité et
des cadets de la République.
Par Stéphanie Gleizes,
David Bressan,
Philippe Julia
ACTUADS le mag’
19
Action SYNDICALE
Cadets et adjoints de sécurité
Dispositif des
Conseillers Mobilité Carrière.
Un passeport vers la
catégorie B
Une organisation dite « syndicale
» s’agite depuis des années maintenant en faveur de la création
d’un quatrième corps de catégorie C pour les Adjoints de Sécurité.
Comme nous l’avons toujours affirmé, il est dangereux et inéquitable
de créer un quatrième corps dans la
Police Nationale. Ce projet expose
non seulement les ADS à une pérennisation de leurs conditions précaires mais il représente, en outre,
un non-sens sur le plan historique.
Pourquoi nous serions-nous battus
depuis 1989 pour obtenir l’équivalence catégorie B si c’est pour
recréer aujourd’hui un quatrième
corps de catégorie C ? Faire plaisir
aux politiques ?
C’est également pour ces raisons
que nous affirmons l’importance
de limiter le recrutement d’Adjoints
de Sécurité à un seuil ne pouvant
excéder 10 % des effectifs du corps
d’encadrement et d’application.
C’est à ce prix qu’une solide formation et une sérieuse reconversion
pourront être assurées. C’est à ces
conditions que pourra être garantie une meilleure fluidité entre les
entrées d’ADS et leur intégration au
sein de notre institution.
20
ACTUADS le mag’
Une volonté… et des moyens ?
D’ailleurs, ne pas garantir cet équilibre permettrait à l’administration
de produire de la sécurité publique
à faible coût en créant un vivier de
Policiers « au rabais » corvéables à
merci. De surcroit, l’administration
réduirait par voie de conséquence
considérablement ses recrutements
de Gardien de la Paix.
Le dispositif des ADS n’a jamais été
conçu dans ce but et nous le rappelons systématiquement tant à l’administration qu’à nos concurrents
à chaque fois que nous en avons
l’occasion !
L’objectif premier du passage par la
fonction d’Adjoint de Sécurité est de
permettre, par le biais de ce qu’on
appelait les « emplois jeunes », de
découvrir le métier de Policier et de
suivre ainsi un apprentissage pouvant mener, à terme, à la réussite
du concours de Gardien de la Paix.
C’est donc à l’intégration pleine et
entière en équivalence catégorie
B que doivent pouvoir prétendre
les Adjoints de Sécurité qui le souhaitent. D’ailleurs, plus de 25 000
Gardiens de la Paix actuellement en
fonction sont issus du cursus d’Adjoint de Sécurité, preuve que cette
voie est une réelle passerelle [un
véritable ascenseur social] depuis
sa création en 1997. Dès lors, pourquoi vouloir saboter un dispositif qui
a démontré son efficacité ?
Là où certains – pourtant responsables de la situation – souhaiteraient camoufler leurs responsabilités derrière le « miroir aux alouettes
» d’une défunte catégorie C, UNITE
SGP POLICE FO a obtenu la fin de
la RGPP et la relance des recrutements au sein de notre institution.
C’est sur cette base que nous souhaitons que soit construit l’avenir
des ADS, sur la base de l’équivalence catégorie B !
Par Bibia Dergham,
Dominique Le Dourner
et Christophe Dupays
S’il est bien un sujet polémique
lorsqu’on évoque la reconversion
des Adjoints de Sécurité qui ne souhaitent pas obtenir le concours de
gardien de la paix ou qui n’y parviennent pas, c’est bien la différence
de traitement entre ADS et GAV
(Gendarmes Adjoints Volontaires).
Nombre d’Adjoints de Sécurité ressentent à ce sujet un véritable sentiment d’injustice.
L’impossibilité d’étendre le dispositif
des emplois réservés dont bénéficient les GAV accroît ce sentiment
d’inégalité de traitement parmi ces
personnels qui concourent à la sécurité de nos concitoyens dans des
conditions souvent bien plus difficiles que celles rencontrées par les
GAV.
Les ministres de l’Intérieur successifs ont tous évoqué, la main sur
le cœur, leur volonté de faire de la
Police nationale un véritable ascenseur social en développant des
formes plus ouvertes et diversifiées
de recrutement. Si notre institution
est devenue un modèle en matière
de diversification des recrutements
grâce au dispositif ADS, force est de
constater que les moyens destinés
à assurer l’intégration de ces jeunes
au sein de notre institution ou leur
reconversion ailleurs est loin d’être
à la hauteur des besoins.
Notre organisation syndicale est à
l’initiative, en septembre 2011, de
la mise en place des Conseillers
Mobilité Carrière (CMC) pour facili-
ter l’orientation professionnelle des
Adjoints de Sécurité qui ne parviennent pas à obtenir le concours
de Gardien de la paix ou qui ne
désirent pas intégrer la police nationale.
Si ce dispositif de reconversion
et de reclassement professionnel, communément appelé M2RP,
représente une avancée incontestable, les moyens mis à disposition demeurent très largement
insuffisants. Dans un contexte de
relance des recrutements à hauteur
de 2 500 gardiens de la paix par an
dont 50 % des postes sont ouverts
au concours interne (hors emplois
réservés), nous revendiquons la
mise en place rapide d’un dispositif solide à compter de la 3ème année de contrat. Ce dispositif devra
permettre aux ADS d’accéder à de
véritables formations qualifiantes, à
des préparations aux concours de
la Fonction Publique ainsi qu’à des
passerelles vers des métiers répondant à leurs attentes. Par ailleurs, la
reconnaissance, trop souvent marginale de la validation des acquis de
l’expérience professionnelle (VAE),
doit devenir systématique.
Ainsi, le Conseiller Mobilité Carrière doit être la pierre angulaire de
ce nouveau dispositif. Un nouveau
schéma de partenariat doit être établi. Il ne pourra l’être qu’en relation
avec une rénovation du tutorat, dispositif aujourd’hui appliqué de façon
très inégale sur le territoire.
Nous revendiquons donc une nouvelle fois l’obligation administrative
d’un entretien professionnel annuel
individualisé, en présence du tuteur
et du CMC. Au cours de cet entretien, la question de l’avenir professionnel devra être centrale et le
Passeport d’Avenir Professionnel
devra être renseigné des demandes
de l’ADS en matière de formation et
des suites qui y seront données. Ce
suivi personnalisé devra être poursuivi jusqu’au terme du contrat.
Nous exigeons aussi que les ADS
des DOM-TOM ne soient plus les
grands oubliés de la profession. Ils
doivent pouvoir bénéficier de ces
dispositions.
Tout contrat d’ADS doit inexorablement conduire à une intégration
professionnelle dans le secteur
public ou privé. Pour parvenir à cet
objectif, l’administration doit comprendre que des moyens sont indispensables. Si la gendarmerie peut
disposer de ces moyens pour les
Gendarmes Adjoints Volontaires,
les Adjoints de Sécurité doivent
être placés à égalité de traitement.
L’explosion du budget alloué aux
allocations chômage représente un
élément de réflexion de nature à dégager des moyens supplémentaires
pour la M2RP et les CMC.
Parions que si l’administration met
des moyens ad hoc dans la formation, elle garantira mieux l’avenir
de ses personnels contractuels les
plus exposés.
Par Stéphanie Gleizes,
David Bressan,
Philippe Julia
ACTUADS le mag’
21
Formation :
VOS DROITS
quels sont vos droits ?
Les Adjoints de Sécurité,
outre leurs formations obligatoires (initiale et continue), disposent de diverses
possibilités pour accéder à
des formations destinées à
préparer leur avenir :
Tout d’abord, des préparations aux concours sont disponibles auprès de l’Institut
National à la Formation de
Clermont-Ferrand par correspondance. Il s’agit bien
évidemment de préparation
au concours de Gardien de
la paix. Pour autant, les Adjoints de Sécurité ont la possibilité d’accéder à d’autres
concours internes de la
Fonction Publique (Gendarmerie, Douanes…).
En outre, les Adjoints de
Sécurité peuvent bénéficier
de 100 heures de formation
par an. Celles-ci peuvent
être utilisées dans le cadre
de formations internes mais
aussi en externe pour les
entreprises ayant passé un
22
ACTUADS le mag’
accord avec le ministère de
l’Intérieur. Le crédit annuel
est cumulable sur plusieurs
années.
De même, leur expérience
professionnelle permet aux
ADS de valider certaines
qualifications
professionnelles au travers de la délivrance de diplômes, de
certifications officielles ou
d’attestations d’activité détaillée.
Les stages non rémunérés et limités à une courte
période en entreprises sont
possibles. Par ailleurs, le
contrat peut être suspendu
à l’initiative de l’ADS afin
de lui permettre d’effectuer
une période d’essai relative
à une offre d’emploi en entreprise ou dans la Fonction
Publique.
La mise en place du Passeport d’Avenir Professionnel,
que seul UNITE SGP POLICE FO a obtenu, permet
désormais aux candidats à
un concours ou à un autre
emploi de justifier de leur
expérience professionnelle.
L’ensemble des sections
syndicales UNITE SGP POLICE FO se tient à la disposition des ADS afin de les
orienter dans ce domaine
particulier.
Par ailleurs, les Adjoints de
Sécurité disposent, auprès
de chaque SGAMI, d’un
Conseiller Mobilité Carrière.
Celui-ci est là pour orienter
les jeunes qui cherchent
une insertion différente de
celles qui s’offrent à lui dans
la Police Nationale.
Bien entendu, UNITE SGP
POLICE FO entend que les
textes existants soient appliqués mais également que
ceux-ci soient élargis afin
que les Adjoints de Sécurité puissent bénéficier d’un
maximum de possibilités
d’élargir leurs compétences.
ACTUADS le mag’
23
ILS TEémoignent
Avant de devenir Gardien de la Paix, j’étais Adjoint de Sécurité
en province de 2005 à 2008. A travers ce contrat j’ai donc pu
découvrir le métier de policier mais également le monde syndical en général et celui concernant les ADS en particulier. Via
mon délégué de service, j’ai pu constater les combats mené par
le secteur ADS & Cadets de la République UNITE SGP POLICE
FO dont Daniel Darnis a la charge. J’ai pu apprécier la force,
la justesse, la logique, le caractère désintéressé et démuni de
démagogie de ses combats. J’ai constaté les résultats obtenus,
résultats dont j’ai moi-même pu bénéficier (concours interne
après un an de service, reprise de 75% d’ancienneté, mise en
place du Passeport d’Avenir Professionnel…).
Une fois devenu Gardien de la Paix, c’est très naturellement
que j’ai décidé de poursuivre mon engagement syndical au sein
d’UNITE SGP POLICE FO aux cotés des nombreux délégués.
Et j’ai particulièrement choisi de m’investir au service des Adjoints de Sécurité. Je suis donc responsable de ce secteur sur le
SGAP de Paris. J’ai fait ce choix pour rendre un peu ce qui m’a
été offert lorsque j’étais moi-même ADS. J’ai choisi de le faire au
sein d’une organisation syndicale qui respecte ses adhérents,
qui porte un projet cohérent construit sur des bases saines, qui
ne cherche pas à attirer les ADS sur des effets d’annonces et qui
ne passe pas son temps à la critique de ce que font les autres.
Avant d’être Gardien de la Paix, j’ai été ADS durant
presque 4 années au commissariat de Pau (64). J’ai
pu accéder à de nombreux services (DDSP, BADR,
roulement, SD).
ADS, trois lettres qui raisonnent péjorativement dans
la tête de certains collègues comme «larbin». Mon
métier, je l’ai appris sur le tas avec de très bons collègues pédagogues mais je me suis frotté à d’autres
qui ne me considéraient pas comme tel avec à la clé,
parfois des réflexions désobligeantes. Un an après mon arrive en service, j’ai eu le cran de
devenir délégué local puis référent départemental
pour les ADS. Du gros travail mais très enrichissant
également. J’ai toujours été à l’écoute de mes collègues (même en week-end) en leur apportant une
réponse rapide, claire et précise.
J’ai adhéré à UNITE SGP POLICE FO et continue à
y adhérer car cela correspond à mes idées. Même
s’il reste encore beaucoup de choses à entreprendre
et à valider, de nombreux objectifs ont été atteints
(concours au 1 an de service, le passeport d’avenir,
50% des postes du concours réservés au ADS, etc...). Je suis, depuis le 7 avril, affecté à la CRS 5 de Massy
(91). Maintenant, même si je n’ai plus de responsabilité syndicale, j’ai toujours un œil très attentif aux
dossiers en cours et à l’avenir des ADS en particulier.
Denis, CRS 5
Gaël, Paris
Adjoint de sécurité depuis décembre 2011, j’ai été affecté
à l’UNESI. Je ne connaissais pas trop le monde syndical
mais j’étais souvent en contact avec le délégué syndical de
chez UNITE SGP POLICE FO. A chaque question que je me
suis posée, elle était là pour me répondre et toujours dans
l’immédiat. Nous avons la chance d’avoir un référent adjoint
de sécurité qui est délégué local UNITE SGP POLICE FO.
Ludovic a toujours respecté notre statut et s’est toujours investi pour notre réussite. J’ai compris que la présence d’une
organisation syndical pouvait être très importante dans un
service de police des lors que le délégué est investi et disponible. Dans l’attente de mon entrée en école de police, je
soutiens les collègues qui ont fait le choix de s’investir dans
le syndicalisme de terrain afin d’améliorer les conditions de
travail de leurs collègues.
Warren, PAF
Je me suis engagé en tant qu’ADS le 21 mars 2011 après
avoir terminé un contrat de 5 ans dans l’armée. Après une
scolarité de 3 mois à Périgueux, j’ai intégré le commissariat de Lyon 9ème en police secours. Mes collègues titulaires m’ont tout de suite mis en confiance.
Un jour un collègue m’a parlé de syndicat. J’ai intégré un
autre syndicat concurrent d’UNITE SPG POLICE. J’y suis
resté un an-et-demi. Voyant qu’il était difficile de rentrer en
contact avec les délégués de cette organisation et alors
que je n’arrivais pas à obtenir ma mutation dans un service qui me tenait à cœur, on m’a dit de contacter Sébastien d’UNITE SGP POLICE de Lyon. J’ai pris contact avec
ce collègue délégué. Je lui ai simplement expliqué mon
cas et il a fait le nécessaire pour que je puisse obtenir le
poste tant désiré.
C’est la raison pour laquelle j’ai alors pris une adhésion
auprès de ce syndicat qui reste pour moi le plus actif de
notre administration avec un esprit de solidarité et un
esprit de famille (chose qu’on trouve rarement ailleurs).
C’est un syndicat qui est toujours présent et toujours disponible pour répondre aux questions des collègues qui se
trouvent dans le doute. Pas de démagogie chez UNITE
SGP POLICE FO. Des réponses claires à nos questions.
Emilien, Lyon