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BULLETIN N° 2776
DU 12 MAI 2005
DÎNER
SERVIR D’ABORD
La célèbre formule de Bruno Dupré est devenue la devise
du club, mais il faut la lancer d’un air triomphant car le
mouvement c’est la vie. A peine avions-nous clôturé High
Tech Troc, que nous enchaînions la Conférence de District
et la visite à nos amis italiens à Arezzo, dont vous trouverez dans ce bulletin le récit par Wydouw comme ont dit
Stendhal, voire Goethe, autres voyageurs inspirés.
Bob ouvre la séance en nous faisant admirer le magnifique
cadeau du club d’Orbetello représentant Saint-François
en bronze d’après une peinture de Giotto, visible dans la
cathédrale d’Assise dans une scène de la guerre des
Guelfes contre les Gibelins. Mais sur quel mur l’accrocher ?
Le mouvement ne s’arrêtant pas, Bob a dans sa ligne de
mire :
Président International : GLENN E. ESTESS. SR.
« CÉLÉBREZ LE ROTARY »
— DISTRICT 1730 —
Gouverneur : JACQUES POLITI
« SERVIR AVEC AMOUR… POUR MIEUX SERVIR »
— COMITÉ 2004/2005 —
Président
Vice-Président
Secrétaire
Trésorier
Protocole
Bulletin
Action intérieure
Action internationale
Animation-Programme
Action centenaire
Pour la jeunesse
Environnement
Action profession.
BOB CARLES
J-CLAUDE WYDOUW
HENRI LENAIN
PATRICK PEROCESCHI
ANTOINE CARVALHO
PHILIPPE GOIRAN
JACQUES ASSOULY
HENRI LENAIN
J-CLAUDE WYDOUW
J-CLAUDE WYDOUW
STÉPHANE CHAFCOULOFF
J-CLAUDE WYDOUW
JEAN-LOUIS JORRO
JACKY GUÉTAT
JACQUES ASSOULY
ALAIN PASCAL
•
RC HYÈRES-LES-PALMIERS : CHEZ JC WYDOUW
50 AV DE LA MÉDITERRANÉE - 83400 HYÈRES
❑ Les Puces, dimanche,organisées par nos spécialistes
Gilles et Jackie,
❑ Et IéroMobile les 4 et 5 Juin à l’Espace 3000. Yves
Lahoute nous relate la participation du club au salon
d’Avignon, en compagnie de Gilles, Jackie et Bruno, avec
l’aide de la Mairie (merci Guy) où de nombreux contacts
ont été noués. Ieromobile sera organisé en huit ilots protégés et quatre stands dont un du club sur scène. L’animation
sera assurée par JCW, la vidéo par Jeff. Samedi aprèsmidi : conférence d’Eric Deschamp sur la croisière jaune
ou noire ? Avec les célèbres chenillettes Citroën. Dimanche
à 16 h défilé de mode d’été, 17 h tirage de la tombola
avec le gros lot : une voiture Ford XR3 de 1988. Les repas
seront servis sur place par Denis, ainsi que la soirée de
gala de samedi soir au milieu des voitures (moteurs arrêtés) avec le groupe Viracoccha. Prix d’entrée : 5 euros,
avec un ticket de tombola (tombola : 1 euro le ticket).
Destination des fonds : Aurore, jeune fille de 13 ans,
pupille des Pompiers Hyèrois. A l’occasion de cette manifestation, la Mairie inaugurera la Rue Panhard, nouvelle
rue allant de la Vilette à Costebelle.
Comme disait Galileo, Galilei « Eppur, si mueve »
Jacques Assouly
2776.2
— Retour d’Italie —
❑ It’s a long, long way to Arezzo,
Mais le jeu en valait… le déplacement ! Trois
soirées et deux jours d’une grande intensité.
❑ Jeudi de l’Ascension, descente à
Subbiano, Auberge La Gravenna. Vieille
bâtisse posée au bord de la route, pénétrante,
extrêmement passante, plongeant au cœur de
la Toscane.
Retrouvailles Hyèroises, installation, attente de
nos amis étrusques, puis passage à table :
alors commence la longue série de ces repas
gigognes, qui, de petit plat en petit plat, mis
bout à bout à bout, constituent de véritables
banquets, et qui vous conduisent pantelants et
bouffants au terme de la soirée. Merci, amis italiens, d’avoir ainsi mis la main à la pâte, et
d’avoir inventé ces mille et une préparations
qui la “dénouillent”, cette pâte, et qui d’un
macaroni font une œuvre d’art !
❑ Vendredi 6 mai : la conquête d’Arezzo,
ou plutôt, la conquête par Arezzo.
« Vive, alerte, bien articulée, sur sa colline
ronde, ni vieille, ni jeune, Arezzo a l’air
ancien, toute la ville a la mine intelligente de la
renaissance sur sa fin. Arezzo est spirituelle… ». Il est resté sans doute du génie de
Mécène dans celui d’Arezzo. A la suite de
Pétrarque né à Arezzo de parents florentins, et
comme si cette vocation lui avait été insufflée
par Mécène, la ville est restée un des berceaux
de la poésie italienne ; l’amant de Laure,
immortel
auteur
du
Canzoniere
(Le
Chansonnier), y a donc exercé son art, mais
aussi Guittone d’Arezzo, et bien d’autres dont
on trouve encore les quatorzains exemplaires
au fond des échoppes des antiquaires. Arezzo
fut aussi une des patries de la dynastie des
Médicis, famille issue du Mugello au nord de
Florence. Arezzo vit naître encore Guy
d’Arezzo un des pères de la notation musicale
moderne. Arezzo où il nous a été offert de visiter, outre une vieille maison possiblement habitée par Pétrarque, la magnifique Cathédrale
qui recèle le tombeau du Pape Grégoire x,
d’imposantes fresques et de très beaux vitraux,
l’église Pieve di Santa Maria, chef-d’œuvre de
l’art roman en Toscane. Et puis, nous avons
découvert San Francesco, c’est une vieille église, mal remise à neuf mais qui ménage une des
plus nobles rencontres que l’Italie puisse réserver à l’amoureux de peinture. Bien qu’altérées
par le temps, les fresques de Piero della
Francesca nous mettent en présence d’un des
plus grands artistes d’Italie. Nous sommes là
face à une œuvre qui promeut la théologie au
rang de la poésie…
Visites de boutiques, d’un musée d’art étrusque,
promenade dans les ruelles d’Arezzo où bat le
cœur de la Toscane. Impossible d’imaginer
dans ce calme que la ville d’Arezzo compte
environ 90 000 habitants et qu’il s’agit d’une
cité industrielle de pointe.
Puis, retour à Subbiano… pour dîner à
rallonge.
❑ Samedi 7 mai : en route pour le
Casentino.
Il s’agit d’une région ancienne de Toscane dont
Poppi est la capitale ; vaste vallée ovale parcourue par l’Arno et entourée de montagnes. Le
Casentino a été le domaine privé, 500 ans
durant, de la famille Guidi. En 1440, il fut
annexé par Florence. A cause de sa position
géographique, le Casentino est toujours resté
une île au cœur de l’Italie centrale.
Encore aujourd’hui, peu de gens le connaissent
– même parmi les Italiens. Il n’est traversé par
aucune voie importante. On n’y passe pas “par
hasard” : il faut vouloir y aller, mais il vaut le
“détour”.
Même la langue parlée dans la région – un
parler toscan très pur – conserve quelque chose
d’archaïque qui rappelle celle dans laquelle
Dante adora Béatrice.
2776.3
❑ Première étape, Monastère franciscain
de la Verna : ici bat le coeur du culte franciscain, il s’agit du lieu de pèlerinage le plus
important du Casentino. Il s’élève à pic au-dessus la vallée, trônant sur une butte rocheuse.
Entouré de forêts séculaires, ce site a été préféré par Saint-François pour la beauté et la tranquillité de son paysage et pour le profond mysticisme que l’on y respire. Aujourd’hui, La
Verna, malgré les bâtiments qui ont été ajoutés
depuis l’époque de François, demeure un
endroit sauvage et retiré du monde : l’immense
fissure dans le rocher (formée, selon la légende, par le tremblement de terre au moment de
la mort du Christ) est vraiment impressionnante.
Ici le Saint vécut longtemps et, dans la solitude
de ses lieux, il réussit à s’approcher de Jésus
Christ. Notre guide, un moine franciscain qui
paraît tout droit sorti d’un polar médiéval, n’entend pas laisser notre visite se trouver réduite
au pur plaisir ou à l’exclusive recherche culturelle ; il tente de nous introduire par degrés en
ce qui est le message de Saint-François stigmatisé et de nous faire percevoir la beauté et le
mysticisme de ces lieux qui ont été si importants
pour lui. Il ne parvient toutefois pas à nous
détourner de l’esthétique des œuvres d’Andrea
della Robbia.
❑ Seconde étape (après un repas aussi peu frugal que les précédents) : Le Château des
Comtes Guidi à Poppi : perché à 1 150
mètres, il est un des monuments toscans les
mieux conservés et un pur exemple d’art médiéval. Tel un symbole du paysage moyenâgeux,
le château domine cette plaine de Campaldino
qui fut le théâtre de la bataille historique entre
Guelfi et Ghibellini en 1289 et à laquelle
Dante a participé à l’âge de 24 ans. De ce belvédère, surplombant les environs, notre guide,
à la vélocité verbale surprenante, retrace les
horreurs d’une guerre extrêmement meurtrière.
Les os humains qui, il y a 80 ans encore,
remontaient de la terre au moment des labours,
nourrissaient régulièrement l’imaginaire populaire de peur et de crainte mêlées de respect.
De là proviennent, paraît-il, de nombreuses
légendes régionales effrayantes. A l’intérieur
du château un grand panneau retrace le déroulement de la bataille et nous invite à rappeler
ces grands moments chevaleresques.
En explorant les pièces du château, nous nous
immergeons dans les scènes d’un monde où
demeure la trace des habitants. Nous y ressentons aussi la présence de Dante qui, hôte des
Guidi pendant les années de son exil, y a écrit
certains des cantos les plus célèbres de La
Divina Commedia. Il nous faut aussi remercier
Paulo Brama pour la fidélité de sa traduction,
j’allais écrire “translation”.
Nous finissons l’excursion par une visite dans
un magasin d’usine ; visite qui donne l’occasion à certains d’entre nous de rapporter à
Hyères le témoignage de leur attachement.
❑ Soirée de gala
Sur notre trente et un, nous descendons, à l’entrée du resto nous rejoignons…
Place au menu et aux discours : après la présentation des visiteurs et invités, dont un général et le PDG du district 2070 d’Arezzo,
Gabriele Oppo, Gianfranco parle d’abord, traduit à la diable par Paolo ; puis Bob, en italien
s’il vous plaît, grâce à la complicité de Frank.
Enfin les duettistes Stéphane et Frank, à quatre
mains et en vo nous livrent la clef de l’énigme,
le terme du teasing. Leur simili plongée constitue l’alibi de l’offrande à nos hôtes, de ces coupelles, reproductions d’objets étrusques, soidisant repêchées au large de nos côtes, mais
assurément réalisées avec gentillesse et talent
par Danielle Chafcouloff. Nos jumeaux italiens,
quant à eux, offrent à chacun une magnifique
paire de boutons de manchettes, étrusques !
Les présidents se congratulent et échangent des
cadeaux (encore !) puis laissent place à un très
très long et très très bon repas. Peut-être la
France est-elle reine de la gastronomie, mais
l’Italie en est une dauphine extrêmement
proche et prometteuse. Il s’ensuit une soirée
musicale assistée par ordinateur qui en fait valser quelques-uns.
2776.4
Les couloirs et les chambres de La Gravenna
sont-ils hantés ? Possible, car un certain
nombre d’entre nous ont trouvé d’étranges
choses dans leur lit en montant se coucher ;
pour ma part j’ai reçu la visite d’une jeune personne fort accorte et court vêtue et qui ressemblait à Denis… comme un frère.
Merci aux artisans de cette balade. Merci à
tous nos amis italiens qui ont su nous recevoir
avec tellement de gentillesse, et particulièrement à Paulo Brama, qui tel l’Arlequin de la
Commedia dell’arte, farceur et sautillant, traducteur et facétieux, escamoteur et virevoltant…, contribua si largement à l’animation du
séjour.
« Qu’est-ce qui fait voler Brama ? »
Merci aussi à Stéphane et Frank pour l’organisation côté français ; merci enfin à Bob qui
était parvenu à nous mobiliser, afin que nous
fussions plus nombreux que jamais.
Jean-Claude Wydouw
Information d’Arezzo… aux soins de Frank Pitta
Gianfranco Casalini, président du RC Orbetello, reçoit, après notre rencontre, un message du président du RC Arezzo qui a assisté à notre soirée du samedi 7 mai.
« Je ne puis t’exprimer à quel point j’ai été heureux d’être parmi vous, le soir de votre
réunion de rencontre, et voir à quel point, entre ton club et celui d’Hyères, l’entente est
parfaite et j’espère qu’en quelques années nous rejoindrons, avec nos jumeaux, pareils
sommets. Je dois te complimenter en outre pour l’esprit particulièrement rotarien qui planait sur nous tous. Maria a été conquise (sa femme, je suppose) sommes toutes. Merci,
merci, merci de la plus qu’agréable soirée et de votre plus particulière hospitalité. Mon
plus grand regret a été de ne pas vous avoir procuré un élément supplémentaire pour
votre programme… Ce sera pour une prochaine fois. Espérant te revoir à nouveau je
t’embrasse. » – Marco Benini
2776.5
Discours de Bob
Chers amies(ies) et chers amis rotariens,
C’est du fond du cœur que je remercie nos anciens d’avoir choisi, il y a maintenant
27 ans, de se jumeler avec vous.
Totalement imprégné de culture latine, j’ai beaucoup de plaisir à lire… mal… les
quelques lignes que Franck Pittaluga à bien voulu me traduire.
Je mesure dans cet exercice la chance que nous ne nous soyons pas jumelés avec
un club japonais !
Ces moments que nous passons avec vous sont toujours très détendus, très conviviaux et je vous demande pardon de n’être venu vous rencontrer que deux fois
depuis mon entrée au club. Par réserve, par crainte de ne pouvoir m’exprimer correctement, je me suis privé de votre chaleureuse affection et je vous promets de tout
faire à l’avenir pour, non seulement rattraper ce retard, mais aussi convaincre les
récalcitrants de dépasser les barrières de la timidité et du langage, d’autant que
dans notre culture latine commune, les attitudes, les expressions gestuelles et les
mimiques sont déjà très communicantes !
A Hyères, seulement douze membres ayant participé au jumelage sont encore présents et, pour quelques uns d’entre eux le voyage est maintenant trop fatiguant,
alors les jeunes, dont je pense faire partie encore, doivent perpétuer ce contact
entre amis qui, ne l’oublions pas, est la base du Rotary.
Le Rotary cultive l’amitié entre les peuples, alors, nous, cultivons l’amitié entre les
Toscans et les Provençaux, entre les hommes et les femmes d’Orbetello et les
hommes et les femmes de Hyères-les-Palmiers, comment pourrions-nous nous
connaître et nous apprécier si nous ne nous rencontrons pas ?
Et vous nous avez donné de la joie depuis deux jours !
Aussi je voulais vous remercier de votre accueil, toujours aussi chaleureux, empreint
de bonne humeur et d’une convivialité réconfortante.
Merci chers amis de nous recevoir avec tant de joie,
Merci chers amis de toutes vos attentions envers nous,
Merci chers amis de nous faire découvrir votre beau pays,
Merci de nous recevoir au bercail, au point de départ de notre civilisation.
2776.6
La conférence de District : un Grand Cru !
Le 30 avril, nous avons répondu nombreux à l’appel de
Jacques. C’était la moindre des choses. Nous étions noyés
dans la foule des 600 participants, un record ?
Philippe Bartier, que nous avions déjà vu à l’œuvre lors de
l’Assemblée de District 2004, empoigne l’animation et
orchestre tout cela avec son brio et sa gentillesse habituels.
Il est hors de mon propos de rendre compte de tout ce qui s’y
est passé par le menu, nous y étions très nombreux et les
quelques absents ont, selon la formule consacrée, eu tort. Je
me contenterai de citer les quelques moments par moi perçus
comme forts.
Philippe donc passe la parole à Hubert Falco qui, appelé
ailleurs, nous quittera juste après son allocution, mais sera
remplacé par son premier adjoint Philippe Sastre. Après avoir
loué le Rotary et sa longévité, et exprimé sa volonté par cette
magnifique formule « le progrès n’est légitime que s’il profite à chacun », et reprenant à son
compte cette fameuse citation de Rabelais « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme
», le Président de TPM nous dit ses ambitions pour Toulon et pour le Var. « Rendre à Toulon son
identité et sa fierté », dans un Var fort à l’ère de la mondialisation, telle est son ambition… Afin
que chacun de nous soit fier d’être varois, fier d’appartenir à TPM !
Pascale Legueut puis Jackie Martin Lombard ouvrent la conférence proprement dite. Après avoir
décrit la motivation rotarienne comme relevant d’un « élitisme de la bonne volonté », Jackie
passe la parole à Jacques, notre gouverneur, tout sourire dehors.
Et c’est parti pour une série de remerciements aux présents, aux absents, aux disparus (minute
de silence). Puis vient le temps des bilans : bilan de 100 ans d’existence, bilan de « Rêve et
Cinéma », bilan de la Fondation Rotary, bilan d’un centenaire, pour enchaîner avec cette évidence : « On ne devient pas centenaire par hasard » et terminer cette première intervention
par une injonction : « Recrutez pour le bicentenaire ! » et une affirmation : « Nous sommes
mixtes ! ».
C’est le moment que choisit Jean-Michel Huertas pour nous interprèter un numéro dans lequel il
excelle : « La Fondation Rotary », menant l’opérateur Power-Point au doigt et à l’œil.
La parole est ensuite donnée au Vice Amiral Benoît de la Masne de Chermont, Directeur de la
Fondation méditerranéenne d’études stratégiques, et qui nous entretient de l’impact des activités
maritimes sur l’économie de la région. L’orateur développe un discours précis, soutenu par une
argumentation passionnante, d’un ton extrêmement clair. A n’en point douter, l’avenir de l’acheminement du frêt passe par la mer ! Dommage que ce discours n’ait été étayé de quelques aides
visuelles.
Puis apparaît Claude Sire, gouverneur élu, qui nous présente Lucien Barth, l’écorce, et la substantifique mœlle … qui nous promet de s’efforcer de faire aussi bien que ses prédécesseurs.
2776.7
Puis Catherine Noyer-Riveau, PDG, représentante du Président International, nous rappelle, longuement, les grands thèmes rotariens.
Alors surgit, tel le lapin d’Alice au Pays des merveilles, un homme en retard, qui doit prendre
un avion, et n’a plus que quelques minutes à nous consacrer. Quel dommage, car quel abatage ! Ce drôle de bonhomme, c’est Philippe Bloch, qui a « fait l’ESSEC en 1982 et l’échec en
1996 ». Cet homme qui rit de ses échecs, en tire les leçons et les convertit en succès, nous bombarde de formules marrantes qui sont autant de pincées de poil à gratter : le cadre ? « Une
structure rigide entourant du vide », « bienheureux les fêlés car ils laissent passer la lumière »,
« mon secret, connaître le succès d’échec en échec et sans perdre mon optimisme »… Il nous
conte sa vie professionnelle et énonce quelques vérités telles que la nécessité de « l’esprit service », « savoir écouter », « simplifier », « montrer l’exemple », « personnaliser la relation
», « sortir du cadre », « penser autrement », « dites bravo et merci », etc. Il nous raconte ses
aventures professionnelles dont celle, la dernière, des Colombus Café. On lira ses deux
ouvrages : « Service compris » et « Tous des fêlés » et on lui souhaitera d’encore nombreux
échecs s’il continue à s’en sortir si bien, et tellement enrichi !
A sa suite, Guy Herrouin, directeur de l’Ifremer, nous fait un exposé passionnant sur «
L’environnement marin en Méditerranée », photos et cartes à l’appui.
La matinée s’achève sur la remise du Prix de l’Excellence Professionnelle à sept personnes de
grand talent, preuve que le talent fourmille dans notre district, suivie de la remise des prix et
diplômes sanctionnant les travaux d’étudiants de grandes écoles portant l’éthique professionnelle.
Après le déjeuner, nous nous retrouvons sur le parvis du palais Neptune pour un intermède musical interprété, en plein soleil, par la musique de la Flotte. (à suivre…)
JCW
De tout, un peu…
❑ Des toiles pour un fauteuil
France Ogier et Gérard Tisserand nous convient à une vente aux enchères de toiles le
samedi 4 juin prochain, à 17 heures, chez eux. Le produit de cette vente sera affecté à
l’achat d’un fauteuil conçu pour emmener les handicapés à la mer et leur permettre de se
baigner.
Essayons d’y être nombreux
❑ Durant le mois de juillet, toutes les réunions seront mixtes.
❑ Erratum : Ayant déclaré un bénéfice de 600 euros pour le Loto, j’ai déclenché l’ire de
Patrick qui me prie de rectifier : ladite « petite sauterie » n’a rapporté « que » 410 euros.
Comme dirait Laurent, il convient toujours de valider ses sources.
❑ Soirée exceptionnelle, vendredi 20 mai à 20 h au Palais Neptune à Toulon : Dominique
Lapierre nous parlera de quarante années d’enquêtes et de rencontres bouleversantes à travers le monde. Soirée au profit de son action humanitaire en Inde. Participation : 20 euros
avec buffet. La conférence est organisée par les Kiwanis, les Lions, le Rotary, les
Innerwheels et les Soroptimist.
Contact : Chantal Normandin, 06 22 57 11 56, [email protected]
JCW
2776.8
Allo Momo… Quels sont les films à voir ?
Petite rubrique cinématographique à l’usage de ceux qui fréquentent les salles obscures
7
EE
ÉLECTION
SÉLECTION
Pas moins de 19 films sont à l’affiche cette semaine ! Heureusement,
beaucoup d’entre-eux ont déjà été passés et notre choix s’en trouve
réduit d’autant. Ceux, parmi nos amis qui n’ont pas encore vu certaines grandes productions, pourront en profiter. Il reste, bien entendu,
des films récents et c’est parmi eux que s’effectuera notre sélection.
Attention, le Festival de Cannes va bientôt nous proposer ses meilleurs
crus. Alors, n’hésitons pas…
1) KINDOM OF HEAVEN. Réalisateur : Ridley Scott. Au XIIe siècle, alors qu’en Terre Sainte s’affrontent
chrétiens et musulmans, Balian (Orlando Bloom), un jeune forgeron, voit son existence bouleversée
par Les Croisades. Un chevalier, Godefroy (Liam Neeson) vient le trouver, lui annonce qu’il est son
père et l’invite à l’accompagner à Jérusalem. Bailan va alors se révèler un combattant héroïque au
service d’un certain idéal de justice et d’harmonie.
Cette production grandiose nous plonge dans l’époque guerrière et sanguinaire des Croisades.
Ridley Scott aurait pu mettre un bémol à certaines scènes très dures. Cependant, ce grand spectacle ne déçoit pas. A noter que cette fresque épique se termine par une remarque des producteurs
qui reste, malheureusement, toujours actuelle : « La paix ne cesse de se dérober au royaume des
cieux ». Film fermement conseillé. Notre Note : 14/20
2) SHALL WE DANCE ? (La nouvelle vie de monsieur Clark). Réalisateur : Peter Chelsom. John Clark
(Richard Gere) est un homme gâté par la vie : bon avocat, mariage heureux, beaux enfants, etc.
La crise de la cinquantaine va le déstabiliser. Chaque soir, en rentrant de son travail, il aperçoit
une jeune femme à la fenêtre d’une école de danse où elle est professeur. Il décide alors d’y
prendre des cours. C’est la révélation et la danse devient pour lui un défouloir. Mais Clark cache
à son épouse sa nouvelle activité et cela met son mariage en péril.
Richard Gere n’a rien d’un Fred Astair mais il réussit à nous captiver : il est tout en suavité. Quant
à Paulina (Jennifer Lopez), sa beauté et sa façon langoureuse de se trémousser, dans de somptueux
justaucorps, nous enchantent.
Ce film est agréable et les chorégraphies de John O’Connell sont admirablement réglées.
Spectacle à ne pas manquer. Notre Note : 13/20
3) UN FIL À LA PATTE. Réalisateur : Michel Deville. C’est l’adaptation d’une pièce célèbre de Feydeau.
Elle réunit le gratin actuel du cinéma français. Le texte est un mélange de férocité et de drôlerie.
Edouard de Bois d’Enghien (Charles Berling) a pour maîtresse Lucette (Emmanuelle Béart), la diva.
Malgré son amour pour celle-ci, il doit rompre sa liaison afin d’épouser Viviane Duverger, belle
jeune fille et jolie dot. La mère de Viviane souhaite que Bois d’Enghien devienne son gendre.
Lucette, de son côté, a les faveurs d’Irrigua, un homme riche mais excessivement jaloux.
Ce vaudeville, gaillardement mené, est un amalgame de situations diverses où l’humour, le cynisme, l’ambition et le pouvoir de l’argent sont toujours présents… On suit ce film avec plaisir. La
musique est de Charles Gounod. Divertissement assuré ! Notre Note : 11/20
Le Festival de Cannes a commencé : 21 films sont en compétition officielle. Les cinéphiles seront
rassasiés. Hasta luego !
Maurice Asquinazi
2776.9
ASSIDUITÉ
Présents : Kamel AMAMI, PP Maurice ASQUINAZI, PP Jacques ASSOULY, Henri-Pierre
BÉTEILLE**, Michel BLANCO, P.P Alain CARA, Bob CARLES, Stéphane CHAFCOULOFF, JeanPierre CHAZALETTE, André CHEVALY, PP André CŒUGNIET, Gilles CORLOBÉ, PP Adolphe
DESPINOY*, PP Robert DOUSTALY*, PP Bruno DUPRÉ, PP André FÉRAUD, PP Jean GARRY*,
Gérard GRASSER, Jacky GUETAT, PP Jean-Paul JAYEZ, PP Roger KAÏOUN, PP Noël KENNEL*,
Yves LAHOUTE, Joël LANDI, Jean-François LANTRUA, PP Guy LE FRANC, Henri LENAIN,
François MARTIN, PP Bernard MICHELOT*, PP Roland MICHET*, PP Roger NINO, PP Alain PASCAL, PP Frank PITTALUGA, DG Jacques POLITI, François RAVEL, PDG Jacques VERRIER, JeanClaude WYDOUW.
Excusés : PP Antoine FRANCOIS-MARSAL* (*dispensés d’assiduité) ; Philippe BARBIER**, Jean
CHRETIEN** (**dispensés temporaire) ; Maurice BASSO, Antoine CARVALHO, PP Laurent CORDINA, André CRETON, Maurice GADEN, PP Philippe GOIRAN, PP Jean-Louis JORRO, PP Guy
MARY, Denis MATYASI, Patrick PEROCESCHI, Jean-Marie REY, PP Francis ROUX, Roland SURMONT.
Présences extérieures – Henri LENAIN, Roger NINO, Frank PITTALUGA, Roland SURMONT,
Jacques VERRIER et Jean-Claude WYDOUW à la Conférence de District, samedi 30 avril. Gilles
CORLOBE, Jacky GUETAT, Roger KAÏOUN, Jean-François LANTRUA, Guy LE FRANC, Roland
SURMONT et Jean-Claude WYDOUW à High Tech Troc. Antoine CARVALHO au RC Sao PauloMorumbi (à suivre).
Taux de Présence : 30 + 14 / 44 membres : 100 %
Bon anniversaire à Patrick PEROCESCHI et à Antoine CARVALHO le 8 mai.
Bon anniversaire rotarien à Philippe GOIRAN (27
ans), Jean-Louis JORRO (22 ans), Joël LANDI (20
ans) et à Laurent CORDINA (17 ans).
DEMANDEZ
LE
PROGRAMME !
• Jeu. 19 mai
Apéritif au club.
• Jeu. 26 mai
Dîner avec conjoints
au club. Conférence
sur l’Egypte par
Philippe Bayol du RC
Sanary-Bandol.
• 4 & 5 juin
IéroMobile.
• 18 au 22 juin
Convention
Internationale à
Chicago.
Puces - Dernière minute
Recettes : 442,40 euros
Dépenses : 3 voitures à 13 euros =39
Bénéfices : 403,40 euros
Merci à tous les participants : Bruno, Gilles,
Bob, présents dès 5 h 30 du matin et les
autres : Guy Le Franc, Michel, Yves et
Josselyne, Franck et Mignon, Jean-Paul,
Roger K., Anne-Marie Dupré, Claudie
Carles.
Merci également aux donateurs : André
Chevaly et Frank.
Rendez-vous aux puces d’automne.
• Jeu. 23 juin
Assemblée générale. Passation de pouvoirs.
• Ven. 24 juin
Fête du club au “Verger des Kouros” à Cuers.
• Sam. 2 juillet
Assemblée de District.
• Jeu. 7 juillet
Apéritif chez les Chevaly, célébration du mariage de
Christophe.
• Jeu. 14 juillet
Apéritif dînatoire chez les Wydouw, célébration de la fête natio-
Site Internet du RI : www.rotary.org
— du District 1730 : www.rotary1730.org