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BULLETIN N° 2776 DU 12 MAI 2005 DÎNER SERVIR D’ABORD La célèbre formule de Bruno Dupré est devenue la devise du club, mais il faut la lancer d’un air triomphant car le mouvement c’est la vie. A peine avions-nous clôturé High Tech Troc, que nous enchaînions la Conférence de District et la visite à nos amis italiens à Arezzo, dont vous trouverez dans ce bulletin le récit par Wydouw comme ont dit Stendhal, voire Goethe, autres voyageurs inspirés. Bob ouvre la séance en nous faisant admirer le magnifique cadeau du club d’Orbetello représentant Saint-François en bronze d’après une peinture de Giotto, visible dans la cathédrale d’Assise dans une scène de la guerre des Guelfes contre les Gibelins. Mais sur quel mur l’accrocher ? Le mouvement ne s’arrêtant pas, Bob a dans sa ligne de mire : Président International : GLENN E. ESTESS. SR. « CÉLÉBREZ LE ROTARY » — DISTRICT 1730 — Gouverneur : JACQUES POLITI « SERVIR AVEC AMOUR… POUR MIEUX SERVIR » — COMITÉ 2004/2005 — Président Vice-Président Secrétaire Trésorier Protocole Bulletin Action intérieure Action internationale Animation-Programme Action centenaire Pour la jeunesse Environnement Action profession. BOB CARLES J-CLAUDE WYDOUW HENRI LENAIN PATRICK PEROCESCHI ANTOINE CARVALHO PHILIPPE GOIRAN JACQUES ASSOULY HENRI LENAIN J-CLAUDE WYDOUW J-CLAUDE WYDOUW STÉPHANE CHAFCOULOFF J-CLAUDE WYDOUW JEAN-LOUIS JORRO JACKY GUÉTAT JACQUES ASSOULY ALAIN PASCAL • RC HYÈRES-LES-PALMIERS : CHEZ JC WYDOUW 50 AV DE LA MÉDITERRANÉE - 83400 HYÈRES ❑ Les Puces, dimanche,organisées par nos spécialistes Gilles et Jackie, ❑ Et IéroMobile les 4 et 5 Juin à l’Espace 3000. Yves Lahoute nous relate la participation du club au salon d’Avignon, en compagnie de Gilles, Jackie et Bruno, avec l’aide de la Mairie (merci Guy) où de nombreux contacts ont été noués. Ieromobile sera organisé en huit ilots protégés et quatre stands dont un du club sur scène. L’animation sera assurée par JCW, la vidéo par Jeff. Samedi aprèsmidi : conférence d’Eric Deschamp sur la croisière jaune ou noire ? Avec les célèbres chenillettes Citroën. Dimanche à 16 h défilé de mode d’été, 17 h tirage de la tombola avec le gros lot : une voiture Ford XR3 de 1988. Les repas seront servis sur place par Denis, ainsi que la soirée de gala de samedi soir au milieu des voitures (moteurs arrêtés) avec le groupe Viracoccha. Prix d’entrée : 5 euros, avec un ticket de tombola (tombola : 1 euro le ticket). Destination des fonds : Aurore, jeune fille de 13 ans, pupille des Pompiers Hyèrois. A l’occasion de cette manifestation, la Mairie inaugurera la Rue Panhard, nouvelle rue allant de la Vilette à Costebelle. Comme disait Galileo, Galilei « Eppur, si mueve » Jacques Assouly 2776.2 — Retour d’Italie — ❑ It’s a long, long way to Arezzo, Mais le jeu en valait… le déplacement ! Trois soirées et deux jours d’une grande intensité. ❑ Jeudi de l’Ascension, descente à Subbiano, Auberge La Gravenna. Vieille bâtisse posée au bord de la route, pénétrante, extrêmement passante, plongeant au cœur de la Toscane. Retrouvailles Hyèroises, installation, attente de nos amis étrusques, puis passage à table : alors commence la longue série de ces repas gigognes, qui, de petit plat en petit plat, mis bout à bout à bout, constituent de véritables banquets, et qui vous conduisent pantelants et bouffants au terme de la soirée. Merci, amis italiens, d’avoir ainsi mis la main à la pâte, et d’avoir inventé ces mille et une préparations qui la “dénouillent”, cette pâte, et qui d’un macaroni font une œuvre d’art ! ❑ Vendredi 6 mai : la conquête d’Arezzo, ou plutôt, la conquête par Arezzo. « Vive, alerte, bien articulée, sur sa colline ronde, ni vieille, ni jeune, Arezzo a l’air ancien, toute la ville a la mine intelligente de la renaissance sur sa fin. Arezzo est spirituelle… ». Il est resté sans doute du génie de Mécène dans celui d’Arezzo. A la suite de Pétrarque né à Arezzo de parents florentins, et comme si cette vocation lui avait été insufflée par Mécène, la ville est restée un des berceaux de la poésie italienne ; l’amant de Laure, immortel auteur du Canzoniere (Le Chansonnier), y a donc exercé son art, mais aussi Guittone d’Arezzo, et bien d’autres dont on trouve encore les quatorzains exemplaires au fond des échoppes des antiquaires. Arezzo fut aussi une des patries de la dynastie des Médicis, famille issue du Mugello au nord de Florence. Arezzo vit naître encore Guy d’Arezzo un des pères de la notation musicale moderne. Arezzo où il nous a été offert de visiter, outre une vieille maison possiblement habitée par Pétrarque, la magnifique Cathédrale qui recèle le tombeau du Pape Grégoire x, d’imposantes fresques et de très beaux vitraux, l’église Pieve di Santa Maria, chef-d’œuvre de l’art roman en Toscane. Et puis, nous avons découvert San Francesco, c’est une vieille église, mal remise à neuf mais qui ménage une des plus nobles rencontres que l’Italie puisse réserver à l’amoureux de peinture. Bien qu’altérées par le temps, les fresques de Piero della Francesca nous mettent en présence d’un des plus grands artistes d’Italie. Nous sommes là face à une œuvre qui promeut la théologie au rang de la poésie… Visites de boutiques, d’un musée d’art étrusque, promenade dans les ruelles d’Arezzo où bat le cœur de la Toscane. Impossible d’imaginer dans ce calme que la ville d’Arezzo compte environ 90 000 habitants et qu’il s’agit d’une cité industrielle de pointe. Puis, retour à Subbiano… pour dîner à rallonge. ❑ Samedi 7 mai : en route pour le Casentino. Il s’agit d’une région ancienne de Toscane dont Poppi est la capitale ; vaste vallée ovale parcourue par l’Arno et entourée de montagnes. Le Casentino a été le domaine privé, 500 ans durant, de la famille Guidi. En 1440, il fut annexé par Florence. A cause de sa position géographique, le Casentino est toujours resté une île au cœur de l’Italie centrale. Encore aujourd’hui, peu de gens le connaissent – même parmi les Italiens. Il n’est traversé par aucune voie importante. On n’y passe pas “par hasard” : il faut vouloir y aller, mais il vaut le “détour”. Même la langue parlée dans la région – un parler toscan très pur – conserve quelque chose d’archaïque qui rappelle celle dans laquelle Dante adora Béatrice. 2776.3 ❑ Première étape, Monastère franciscain de la Verna : ici bat le coeur du culte franciscain, il s’agit du lieu de pèlerinage le plus important du Casentino. Il s’élève à pic au-dessus la vallée, trônant sur une butte rocheuse. Entouré de forêts séculaires, ce site a été préféré par Saint-François pour la beauté et la tranquillité de son paysage et pour le profond mysticisme que l’on y respire. Aujourd’hui, La Verna, malgré les bâtiments qui ont été ajoutés depuis l’époque de François, demeure un endroit sauvage et retiré du monde : l’immense fissure dans le rocher (formée, selon la légende, par le tremblement de terre au moment de la mort du Christ) est vraiment impressionnante. Ici le Saint vécut longtemps et, dans la solitude de ses lieux, il réussit à s’approcher de Jésus Christ. Notre guide, un moine franciscain qui paraît tout droit sorti d’un polar médiéval, n’entend pas laisser notre visite se trouver réduite au pur plaisir ou à l’exclusive recherche culturelle ; il tente de nous introduire par degrés en ce qui est le message de Saint-François stigmatisé et de nous faire percevoir la beauté et le mysticisme de ces lieux qui ont été si importants pour lui. Il ne parvient toutefois pas à nous détourner de l’esthétique des œuvres d’Andrea della Robbia. ❑ Seconde étape (après un repas aussi peu frugal que les précédents) : Le Château des Comtes Guidi à Poppi : perché à 1 150 mètres, il est un des monuments toscans les mieux conservés et un pur exemple d’art médiéval. Tel un symbole du paysage moyenâgeux, le château domine cette plaine de Campaldino qui fut le théâtre de la bataille historique entre Guelfi et Ghibellini en 1289 et à laquelle Dante a participé à l’âge de 24 ans. De ce belvédère, surplombant les environs, notre guide, à la vélocité verbale surprenante, retrace les horreurs d’une guerre extrêmement meurtrière. Les os humains qui, il y a 80 ans encore, remontaient de la terre au moment des labours, nourrissaient régulièrement l’imaginaire populaire de peur et de crainte mêlées de respect. De là proviennent, paraît-il, de nombreuses légendes régionales effrayantes. A l’intérieur du château un grand panneau retrace le déroulement de la bataille et nous invite à rappeler ces grands moments chevaleresques. En explorant les pièces du château, nous nous immergeons dans les scènes d’un monde où demeure la trace des habitants. Nous y ressentons aussi la présence de Dante qui, hôte des Guidi pendant les années de son exil, y a écrit certains des cantos les plus célèbres de La Divina Commedia. Il nous faut aussi remercier Paulo Brama pour la fidélité de sa traduction, j’allais écrire “translation”. Nous finissons l’excursion par une visite dans un magasin d’usine ; visite qui donne l’occasion à certains d’entre nous de rapporter à Hyères le témoignage de leur attachement. ❑ Soirée de gala Sur notre trente et un, nous descendons, à l’entrée du resto nous rejoignons… Place au menu et aux discours : après la présentation des visiteurs et invités, dont un général et le PDG du district 2070 d’Arezzo, Gabriele Oppo, Gianfranco parle d’abord, traduit à la diable par Paolo ; puis Bob, en italien s’il vous plaît, grâce à la complicité de Frank. Enfin les duettistes Stéphane et Frank, à quatre mains et en vo nous livrent la clef de l’énigme, le terme du teasing. Leur simili plongée constitue l’alibi de l’offrande à nos hôtes, de ces coupelles, reproductions d’objets étrusques, soidisant repêchées au large de nos côtes, mais assurément réalisées avec gentillesse et talent par Danielle Chafcouloff. Nos jumeaux italiens, quant à eux, offrent à chacun une magnifique paire de boutons de manchettes, étrusques ! Les présidents se congratulent et échangent des cadeaux (encore !) puis laissent place à un très très long et très très bon repas. Peut-être la France est-elle reine de la gastronomie, mais l’Italie en est une dauphine extrêmement proche et prometteuse. Il s’ensuit une soirée musicale assistée par ordinateur qui en fait valser quelques-uns. 2776.4 Les couloirs et les chambres de La Gravenna sont-ils hantés ? Possible, car un certain nombre d’entre nous ont trouvé d’étranges choses dans leur lit en montant se coucher ; pour ma part j’ai reçu la visite d’une jeune personne fort accorte et court vêtue et qui ressemblait à Denis… comme un frère. Merci aux artisans de cette balade. Merci à tous nos amis italiens qui ont su nous recevoir avec tellement de gentillesse, et particulièrement à Paulo Brama, qui tel l’Arlequin de la Commedia dell’arte, farceur et sautillant, traducteur et facétieux, escamoteur et virevoltant…, contribua si largement à l’animation du séjour. « Qu’est-ce qui fait voler Brama ? » Merci aussi à Stéphane et Frank pour l’organisation côté français ; merci enfin à Bob qui était parvenu à nous mobiliser, afin que nous fussions plus nombreux que jamais. Jean-Claude Wydouw Information d’Arezzo… aux soins de Frank Pitta Gianfranco Casalini, président du RC Orbetello, reçoit, après notre rencontre, un message du président du RC Arezzo qui a assisté à notre soirée du samedi 7 mai. « Je ne puis t’exprimer à quel point j’ai été heureux d’être parmi vous, le soir de votre réunion de rencontre, et voir à quel point, entre ton club et celui d’Hyères, l’entente est parfaite et j’espère qu’en quelques années nous rejoindrons, avec nos jumeaux, pareils sommets. Je dois te complimenter en outre pour l’esprit particulièrement rotarien qui planait sur nous tous. Maria a été conquise (sa femme, je suppose) sommes toutes. Merci, merci, merci de la plus qu’agréable soirée et de votre plus particulière hospitalité. Mon plus grand regret a été de ne pas vous avoir procuré un élément supplémentaire pour votre programme… Ce sera pour une prochaine fois. Espérant te revoir à nouveau je t’embrasse. » – Marco Benini 2776.5 Discours de Bob Chers amies(ies) et chers amis rotariens, C’est du fond du cœur que je remercie nos anciens d’avoir choisi, il y a maintenant 27 ans, de se jumeler avec vous. Totalement imprégné de culture latine, j’ai beaucoup de plaisir à lire… mal… les quelques lignes que Franck Pittaluga à bien voulu me traduire. Je mesure dans cet exercice la chance que nous ne nous soyons pas jumelés avec un club japonais ! Ces moments que nous passons avec vous sont toujours très détendus, très conviviaux et je vous demande pardon de n’être venu vous rencontrer que deux fois depuis mon entrée au club. Par réserve, par crainte de ne pouvoir m’exprimer correctement, je me suis privé de votre chaleureuse affection et je vous promets de tout faire à l’avenir pour, non seulement rattraper ce retard, mais aussi convaincre les récalcitrants de dépasser les barrières de la timidité et du langage, d’autant que dans notre culture latine commune, les attitudes, les expressions gestuelles et les mimiques sont déjà très communicantes ! A Hyères, seulement douze membres ayant participé au jumelage sont encore présents et, pour quelques uns d’entre eux le voyage est maintenant trop fatiguant, alors les jeunes, dont je pense faire partie encore, doivent perpétuer ce contact entre amis qui, ne l’oublions pas, est la base du Rotary. Le Rotary cultive l’amitié entre les peuples, alors, nous, cultivons l’amitié entre les Toscans et les Provençaux, entre les hommes et les femmes d’Orbetello et les hommes et les femmes de Hyères-les-Palmiers, comment pourrions-nous nous connaître et nous apprécier si nous ne nous rencontrons pas ? Et vous nous avez donné de la joie depuis deux jours ! Aussi je voulais vous remercier de votre accueil, toujours aussi chaleureux, empreint de bonne humeur et d’une convivialité réconfortante. Merci chers amis de nous recevoir avec tant de joie, Merci chers amis de toutes vos attentions envers nous, Merci chers amis de nous faire découvrir votre beau pays, Merci de nous recevoir au bercail, au point de départ de notre civilisation. 2776.6 La conférence de District : un Grand Cru ! Le 30 avril, nous avons répondu nombreux à l’appel de Jacques. C’était la moindre des choses. Nous étions noyés dans la foule des 600 participants, un record ? Philippe Bartier, que nous avions déjà vu à l’œuvre lors de l’Assemblée de District 2004, empoigne l’animation et orchestre tout cela avec son brio et sa gentillesse habituels. Il est hors de mon propos de rendre compte de tout ce qui s’y est passé par le menu, nous y étions très nombreux et les quelques absents ont, selon la formule consacrée, eu tort. Je me contenterai de citer les quelques moments par moi perçus comme forts. Philippe donc passe la parole à Hubert Falco qui, appelé ailleurs, nous quittera juste après son allocution, mais sera remplacé par son premier adjoint Philippe Sastre. Après avoir loué le Rotary et sa longévité, et exprimé sa volonté par cette magnifique formule « le progrès n’est légitime que s’il profite à chacun », et reprenant à son compte cette fameuse citation de Rabelais « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme », le Président de TPM nous dit ses ambitions pour Toulon et pour le Var. « Rendre à Toulon son identité et sa fierté », dans un Var fort à l’ère de la mondialisation, telle est son ambition… Afin que chacun de nous soit fier d’être varois, fier d’appartenir à TPM ! Pascale Legueut puis Jackie Martin Lombard ouvrent la conférence proprement dite. Après avoir décrit la motivation rotarienne comme relevant d’un « élitisme de la bonne volonté », Jackie passe la parole à Jacques, notre gouverneur, tout sourire dehors. Et c’est parti pour une série de remerciements aux présents, aux absents, aux disparus (minute de silence). Puis vient le temps des bilans : bilan de 100 ans d’existence, bilan de « Rêve et Cinéma », bilan de la Fondation Rotary, bilan d’un centenaire, pour enchaîner avec cette évidence : « On ne devient pas centenaire par hasard » et terminer cette première intervention par une injonction : « Recrutez pour le bicentenaire ! » et une affirmation : « Nous sommes mixtes ! ». C’est le moment que choisit Jean-Michel Huertas pour nous interprèter un numéro dans lequel il excelle : « La Fondation Rotary », menant l’opérateur Power-Point au doigt et à l’œil. La parole est ensuite donnée au Vice Amiral Benoît de la Masne de Chermont, Directeur de la Fondation méditerranéenne d’études stratégiques, et qui nous entretient de l’impact des activités maritimes sur l’économie de la région. L’orateur développe un discours précis, soutenu par une argumentation passionnante, d’un ton extrêmement clair. A n’en point douter, l’avenir de l’acheminement du frêt passe par la mer ! Dommage que ce discours n’ait été étayé de quelques aides visuelles. Puis apparaît Claude Sire, gouverneur élu, qui nous présente Lucien Barth, l’écorce, et la substantifique mœlle … qui nous promet de s’efforcer de faire aussi bien que ses prédécesseurs. 2776.7 Puis Catherine Noyer-Riveau, PDG, représentante du Président International, nous rappelle, longuement, les grands thèmes rotariens. Alors surgit, tel le lapin d’Alice au Pays des merveilles, un homme en retard, qui doit prendre un avion, et n’a plus que quelques minutes à nous consacrer. Quel dommage, car quel abatage ! Ce drôle de bonhomme, c’est Philippe Bloch, qui a « fait l’ESSEC en 1982 et l’échec en 1996 ». Cet homme qui rit de ses échecs, en tire les leçons et les convertit en succès, nous bombarde de formules marrantes qui sont autant de pincées de poil à gratter : le cadre ? « Une structure rigide entourant du vide », « bienheureux les fêlés car ils laissent passer la lumière », « mon secret, connaître le succès d’échec en échec et sans perdre mon optimisme »… Il nous conte sa vie professionnelle et énonce quelques vérités telles que la nécessité de « l’esprit service », « savoir écouter », « simplifier », « montrer l’exemple », « personnaliser la relation », « sortir du cadre », « penser autrement », « dites bravo et merci », etc. Il nous raconte ses aventures professionnelles dont celle, la dernière, des Colombus Café. On lira ses deux ouvrages : « Service compris » et « Tous des fêlés » et on lui souhaitera d’encore nombreux échecs s’il continue à s’en sortir si bien, et tellement enrichi ! A sa suite, Guy Herrouin, directeur de l’Ifremer, nous fait un exposé passionnant sur « L’environnement marin en Méditerranée », photos et cartes à l’appui. La matinée s’achève sur la remise du Prix de l’Excellence Professionnelle à sept personnes de grand talent, preuve que le talent fourmille dans notre district, suivie de la remise des prix et diplômes sanctionnant les travaux d’étudiants de grandes écoles portant l’éthique professionnelle. Après le déjeuner, nous nous retrouvons sur le parvis du palais Neptune pour un intermède musical interprété, en plein soleil, par la musique de la Flotte. (à suivre…) JCW De tout, un peu… ❑ Des toiles pour un fauteuil France Ogier et Gérard Tisserand nous convient à une vente aux enchères de toiles le samedi 4 juin prochain, à 17 heures, chez eux. Le produit de cette vente sera affecté à l’achat d’un fauteuil conçu pour emmener les handicapés à la mer et leur permettre de se baigner. Essayons d’y être nombreux ❑ Durant le mois de juillet, toutes les réunions seront mixtes. ❑ Erratum : Ayant déclaré un bénéfice de 600 euros pour le Loto, j’ai déclenché l’ire de Patrick qui me prie de rectifier : ladite « petite sauterie » n’a rapporté « que » 410 euros. Comme dirait Laurent, il convient toujours de valider ses sources. ❑ Soirée exceptionnelle, vendredi 20 mai à 20 h au Palais Neptune à Toulon : Dominique Lapierre nous parlera de quarante années d’enquêtes et de rencontres bouleversantes à travers le monde. Soirée au profit de son action humanitaire en Inde. Participation : 20 euros avec buffet. La conférence est organisée par les Kiwanis, les Lions, le Rotary, les Innerwheels et les Soroptimist. Contact : Chantal Normandin, 06 22 57 11 56, [email protected] JCW 2776.8 Allo Momo… Quels sont les films à voir ? Petite rubrique cinématographique à l’usage de ceux qui fréquentent les salles obscures 7 EE ÉLECTION SÉLECTION Pas moins de 19 films sont à l’affiche cette semaine ! Heureusement, beaucoup d’entre-eux ont déjà été passés et notre choix s’en trouve réduit d’autant. Ceux, parmi nos amis qui n’ont pas encore vu certaines grandes productions, pourront en profiter. Il reste, bien entendu, des films récents et c’est parmi eux que s’effectuera notre sélection. Attention, le Festival de Cannes va bientôt nous proposer ses meilleurs crus. Alors, n’hésitons pas… 1) KINDOM OF HEAVEN. Réalisateur : Ridley Scott. Au XIIe siècle, alors qu’en Terre Sainte s’affrontent chrétiens et musulmans, Balian (Orlando Bloom), un jeune forgeron, voit son existence bouleversée par Les Croisades. Un chevalier, Godefroy (Liam Neeson) vient le trouver, lui annonce qu’il est son père et l’invite à l’accompagner à Jérusalem. Bailan va alors se révèler un combattant héroïque au service d’un certain idéal de justice et d’harmonie. Cette production grandiose nous plonge dans l’époque guerrière et sanguinaire des Croisades. Ridley Scott aurait pu mettre un bémol à certaines scènes très dures. Cependant, ce grand spectacle ne déçoit pas. A noter que cette fresque épique se termine par une remarque des producteurs qui reste, malheureusement, toujours actuelle : « La paix ne cesse de se dérober au royaume des cieux ». Film fermement conseillé. Notre Note : 14/20 2) SHALL WE DANCE ? (La nouvelle vie de monsieur Clark). Réalisateur : Peter Chelsom. John Clark (Richard Gere) est un homme gâté par la vie : bon avocat, mariage heureux, beaux enfants, etc. La crise de la cinquantaine va le déstabiliser. Chaque soir, en rentrant de son travail, il aperçoit une jeune femme à la fenêtre d’une école de danse où elle est professeur. Il décide alors d’y prendre des cours. C’est la révélation et la danse devient pour lui un défouloir. Mais Clark cache à son épouse sa nouvelle activité et cela met son mariage en péril. Richard Gere n’a rien d’un Fred Astair mais il réussit à nous captiver : il est tout en suavité. Quant à Paulina (Jennifer Lopez), sa beauté et sa façon langoureuse de se trémousser, dans de somptueux justaucorps, nous enchantent. Ce film est agréable et les chorégraphies de John O’Connell sont admirablement réglées. Spectacle à ne pas manquer. Notre Note : 13/20 3) UN FIL À LA PATTE. Réalisateur : Michel Deville. C’est l’adaptation d’une pièce célèbre de Feydeau. Elle réunit le gratin actuel du cinéma français. Le texte est un mélange de férocité et de drôlerie. Edouard de Bois d’Enghien (Charles Berling) a pour maîtresse Lucette (Emmanuelle Béart), la diva. Malgré son amour pour celle-ci, il doit rompre sa liaison afin d’épouser Viviane Duverger, belle jeune fille et jolie dot. La mère de Viviane souhaite que Bois d’Enghien devienne son gendre. Lucette, de son côté, a les faveurs d’Irrigua, un homme riche mais excessivement jaloux. Ce vaudeville, gaillardement mené, est un amalgame de situations diverses où l’humour, le cynisme, l’ambition et le pouvoir de l’argent sont toujours présents… On suit ce film avec plaisir. La musique est de Charles Gounod. Divertissement assuré ! Notre Note : 11/20 Le Festival de Cannes a commencé : 21 films sont en compétition officielle. Les cinéphiles seront rassasiés. Hasta luego ! Maurice Asquinazi 2776.9 ASSIDUITÉ Présents : Kamel AMAMI, PP Maurice ASQUINAZI, PP Jacques ASSOULY, Henri-Pierre BÉTEILLE**, Michel BLANCO, P.P Alain CARA, Bob CARLES, Stéphane CHAFCOULOFF, JeanPierre CHAZALETTE, André CHEVALY, PP André CŒUGNIET, Gilles CORLOBÉ, PP Adolphe DESPINOY*, PP Robert DOUSTALY*, PP Bruno DUPRÉ, PP André FÉRAUD, PP Jean GARRY*, Gérard GRASSER, Jacky GUETAT, PP Jean-Paul JAYEZ, PP Roger KAÏOUN, PP Noël KENNEL*, Yves LAHOUTE, Joël LANDI, Jean-François LANTRUA, PP Guy LE FRANC, Henri LENAIN, François MARTIN, PP Bernard MICHELOT*, PP Roland MICHET*, PP Roger NINO, PP Alain PASCAL, PP Frank PITTALUGA, DG Jacques POLITI, François RAVEL, PDG Jacques VERRIER, JeanClaude WYDOUW. Excusés : PP Antoine FRANCOIS-MARSAL* (*dispensés d’assiduité) ; Philippe BARBIER**, Jean CHRETIEN** (**dispensés temporaire) ; Maurice BASSO, Antoine CARVALHO, PP Laurent CORDINA, André CRETON, Maurice GADEN, PP Philippe GOIRAN, PP Jean-Louis JORRO, PP Guy MARY, Denis MATYASI, Patrick PEROCESCHI, Jean-Marie REY, PP Francis ROUX, Roland SURMONT. Présences extérieures – Henri LENAIN, Roger NINO, Frank PITTALUGA, Roland SURMONT, Jacques VERRIER et Jean-Claude WYDOUW à la Conférence de District, samedi 30 avril. Gilles CORLOBE, Jacky GUETAT, Roger KAÏOUN, Jean-François LANTRUA, Guy LE FRANC, Roland SURMONT et Jean-Claude WYDOUW à High Tech Troc. Antoine CARVALHO au RC Sao PauloMorumbi (à suivre). Taux de Présence : 30 + 14 / 44 membres : 100 % Bon anniversaire à Patrick PEROCESCHI et à Antoine CARVALHO le 8 mai. Bon anniversaire rotarien à Philippe GOIRAN (27 ans), Jean-Louis JORRO (22 ans), Joël LANDI (20 ans) et à Laurent CORDINA (17 ans). DEMANDEZ LE PROGRAMME ! • Jeu. 19 mai Apéritif au club. • Jeu. 26 mai Dîner avec conjoints au club. Conférence sur l’Egypte par Philippe Bayol du RC Sanary-Bandol. • 4 & 5 juin IéroMobile. • 18 au 22 juin Convention Internationale à Chicago. Puces - Dernière minute Recettes : 442,40 euros Dépenses : 3 voitures à 13 euros =39 Bénéfices : 403,40 euros Merci à tous les participants : Bruno, Gilles, Bob, présents dès 5 h 30 du matin et les autres : Guy Le Franc, Michel, Yves et Josselyne, Franck et Mignon, Jean-Paul, Roger K., Anne-Marie Dupré, Claudie Carles. Merci également aux donateurs : André Chevaly et Frank. Rendez-vous aux puces d’automne. • Jeu. 23 juin Assemblée générale. Passation de pouvoirs. • Ven. 24 juin Fête du club au “Verger des Kouros” à Cuers. • Sam. 2 juillet Assemblée de District. • Jeu. 7 juillet Apéritif chez les Chevaly, célébration du mariage de Christophe. • Jeu. 14 juillet Apéritif dînatoire chez les Wydouw, célébration de la fête natio- Site Internet du RI : www.rotary.org — du District 1730 : www.rotary1730.org