Module 8 – Résumé

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Module 8 – Résumé
Module 8 – Résumé
Cycle des ventes et des encaissements, et cycle des achats et
des décaissements
Comment l’audit du bilan permet de vérifier indirectement le résultat net
•
Sachant que les capitaux propres correspondent à la différence entre l’actif et le
passif, le fait d’établir la validité des montants de l’actif et du passif permet de
valider du même coup le solde des capitaux propres. Exception faite du résultat net,
les opérations qui influent sur les capitaux propres peuvent être vérifiées assez
facilement. L’audit des actifs et des passifs associée à l’audit de ces opérations
(autres que le résultat net) qui influent sur les capitaux propres permet d’établir
(quoique indirectement) la validité du bénéfice net ou de la perte de l’exercice.
•
De plus, le travail d’audit auquel sont soumis les comptes du bilan fournit à l’auditeur
une assurance à l’égard des comptes de résultats connexes.
Détermination des principaux comptes et des principales fonctions,
sources d’éléments probants et responsabilités fonctionnelles du cycle des
ventes et des encaissements, et explication de la séparation des tâches
incompatibles
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Les principales fonctions du cycle des ventes et des encaissements sont les
suivantes :
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Les principaux comptes sont les suivants :
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le traitement des commandes des clients;
l’autorisation du crédit;
l’expédition des marchandises ou la prestation des services;
la facturation aux clients et l’enregistrement des ventes;
le traitement et l’enregistrement des encaissements;
le traitement et l’enregistrement des rendus et rabais sur ventes;
la radiation des créances irrécouvrables;
l’établissement de la provision pour créances douteuses;
le rapprochement des comptes bancaires et du grand livre des créances clients.
Ventes;
Créances clients;
Provision pour créances douteuses;
Charge de créances douteuses;
Retours et rabais sur ventes;
Trésorerie.
Les sources d’éléments probants sont les suivantes :
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les commandes des clients;
les bons de commande;
les bordereaux d’expédition;
les factures de vente;
le journal des ventes et les rapports sommaires des ventes;
les notes de crédit;
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les avis de paiement;
les barèmes de prix;
le journal des encaissements;
les formulaires d’autorisation de radiation des créances irrécouvrables;
le fichier maître des créances clients;
la balance chronologique des créances clients;
les relevés mensuels;
les rapprochements des créances clients;
les rapprochements bancaires;
les fichiers des commandes en attente.
Les principales responsabilités à confier à des employés ou groupes d’employés
distincts dans le cycle des ventes et des encaissements sont les suivantes :
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L’approbation du crédit ne doit pas être confiée au personnel de vente.
Le traitement des encaissements ne doit pas être assuré par le personnel chargé
du report des ventes et des encaissements dans les grands livres clients.
La comptabilisation des ventes ne doit pas être confiée au personnel chargé de la
comptabilisation des encaissements.
La comptabilisation des crédits hors trésorerie ne doit pas être confiée au
personnel ayant la garde des fonds.
La garde et la comptabilisation des fonds doivent être distinctes de la fonction de
rapprochement.
Explication des objectifs de contrôle et des tests des contrôles liés au cycle
des ventes et des encaissements
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Les principaux objectifs de contrôle liés au cycle des ventes et des encaissements
sont les suivants :
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Les ventes comptabilisées sont valides et documentées.
Toutes les ventes et tous les encaissements valides sont comptabilisés.
Les ventes et les radiations sont autorisées.
Les factures de ventes sont établies correctement.
Les opérations de vente sont classées adéquatement.
Les ventes sont correctement comptabilisées.
Les ventes et les encaissements sont comptabilisés dans la période appropriée.
Tests des contrôles :
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L’auditeur doit identifier les procédures de contrôle clés établies par la direction
pour veiller à ce que les objectifs de contrôle du cycle des ventes et des
encaissements soient réalisés.
Si les procédures de contrôle mises en œuvre fonctionnaient efficacement,
l’auditeur doit évaluer dans quelle mesure il peut se fier à ces procédures pour
ramener le risque d’anomalies significatives au niveau des assertions à un niveau
suffisamment faible.
L’auditeur doit élaborer des tests des contrôles afin d’évaluer l’efficacité du
fonctionnement de ces contrôles clés, élément sur lequel il compte se fier pour
évaluer le risque d’anomalies significatives au niveau des assertions.
Relevé des assertions importantes pertinentes et des aspects de la
connaissance des activités de l’entité dans l’audit des soldes de trésorerie,
et description des procédures analytiques et des procédures de
corroboration utilisées pour étayer ces assertions
•
L’auditeur doit tenter de s’assurer de la somme d’argent que garde l’entité dans ses
locaux, des comptes bancaires utilisés, des noms des personnes autorisées à signer
les chèques et ainsi de suite.
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Cette information permettra à l’auditeur d’évaluer le risque relatif lié aux soldes de
trésorerie figurant au bilan et d’évaluer les contrôles appliqués à la manipulation de
fonds et aux décaissements.
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Les assertions les plus importantes en ce qui a trait aux soldes de trésorerie sont
l’existence et les informations à fournir.
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L’analyse se limite habituellement à comparer les soldes de trésorerie avec les soldes
de l’exercice précédent et à parcourir les relevés et les rapprochements bancaires
afin de repérer les éléments inhabituels.
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L’assertion la plus importante pour l’auditeur est l’assertion relative à l’existence des
soldes de trésorerie, qui se vérifie habituellement au moyen de confirmations
bancaires. À la date de clôture, l’auditeur peut lui-même compter l’argent en main.
Le fait que l’entité ait certaines sommes en sa possession permet habituellement de
supposer que les sommes lui appartiennent. L’évaluation ne soulève de problèmes
que lorsque les soldes de trésorerie sont en devises.
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L’auditeur doit également s’assurer que les informations fournies sont appropriées,
en particulier si la trésorerie de l’entité est assujettie à des restrictions quelconques.
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La principale procédure de corroboration des soldes de trésorerie est la confirmation
des soldes bancaires auprès de la banque de l’entité. L’auditeur contrôle également
les éléments de rapprochement de l’état de rapprochement bancaire à la clôture de
l’exercice.
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Lorsque le montant de l’argent en main est appréciable (dans une banque ou un
casino, par exemple), l’auditeur peut procéder à un comptage de caisse à la clôture
de l’exercice ou à des dates intermédiaires.
Explication des aspects de la connaissance des activités de l’entité qui sont
pertinents pour l’audit des créances clients, et description des procédures
analytiques utilisées pour auditer les créances clients
•
L’auditeur doit prendre connaissance des rendus sur les ventes et des réclamations
passées au titre des garanties, des problèmes de recouvrement antérieurs, de la
conjoncture économique du marché sur lequel l’entité vend ses produits, et ainsi de
suite. Cette connaissance devrait l’aider à déterminer la valeur des créances clients.
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La connaissance des activités de l’entité aide également l’auditeur à déterminer qui
sont les parties liées afin de s’assurer que les informations fournies sont appropriées.
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L’examen analytique de l’auditeur doit inclure les éléments suivants :
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l’examen des variations du volume des ventes et des pourcentages de marge
bénéficiaire;
l’examen de la balance chronologique des créances clients;
l’examen de la provision pour créances irrécouvrables.
Cet examen peut comprendre le calcul de ratios et la comparaison avec les exercices
antérieurs.
Détermination des assertions les plus importantes en ce qui a trait aux
créances clients, et description des procédures de corroboration utilisées
pour étayer ces assertions
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L’existence des créances clients est établie grâce aux demandes de confirmation.
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La possibilité de recouvrement (valeur) exige
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la confirmation et l’audit de la balance chronologique des créances clients;
l’examen des paiements reçus après la clôture de l’exercice;
l’examen du caractère adéquat des charges relatives aux rendus, aux rabais et
aux garanties;
l’examen de la provision pour créances irrécouvrables.
Les procédures de corroboration propres aux créances clients incluent
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les tests visant la balance chronologique des créances clients;
la confirmation des soldes auprès des clients;
l’examen des encaissements postérieurs à la date de clôture.
Nature et forme des demandes de confirmation relatives aux créances
clients et fiabilité à titre d’élément probant
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Les demandes de confirmation expresse exigent une réponse du client, peu importe
qu’il soit en accord ou en désaccord avec le solde indiqué. Ce type de confirmation
est considéré comme un élément probant solide de l’existence de la créance et du
fait qu’elle appartient à l’entité (bien que la confirmation ne garantisse pas que la
créance sera réglée).
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Les demandes de confirmation tacite n’exigent une réponse que si le client est en
désaccord avec le solde. Ce type de confirmation est généralement considéré comme
un élément probant moins fiable que les demandes de confirmation expresse.
Détermination des principales fonctions et des principaux comptes, des
sources d’éléments probants et des responsabilités fonctionnelles du cycle
des achats et des décaissements, et explication de la séparation des tâches
incompatibles
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Les principales fonctions du cycle des achats et des décaissements sont les
suivantes :
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l’établissement des demandes d’approvisionnement;
l’autorisation des achats;
l’établissement des bons de commande;
la réception des biens ou services;
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Les principaux comptes du cycle des achats et des décaissements sont les suivants :
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Divers comptes d’actif (stocks) et de charges;
Les dettes fournisseurs;
Les comptes bancaires.
Les sources d’éléments probants sont les suivantes :
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la réception et l’approbation des factures des fournisseurs;
la comptabilisation des dettes fournisseurs;
l’approbation des paiements;
l’émission des chèques;
le rapprochement des comptes bancaires et du grand livre des dettes
fournisseurs.
les ordres permanents;
les bordereaux de réception non appariés;
les factures de fournisseurs non appariées;
la balance des dettes fournisseurs;
la balance des stocks;
les journaux des achats;
les relevés des immobilisations;
les relevés des décaissements;
les relevés bancaires;
les factures des fournisseurs;
les relevés de compte des fournisseurs;
les chèques émis;
les rapprochements bancaires.
Les principales responsabilités à confier à des employés ou groupes d’employés
distincts dans le cycle des achats et des décaissements sont les suivantes :
1. L’autorisation des achats ne doit pas être confiée au personnel responsable des
bons de sortie de matières.
2. La signature des chèques ne doit pas être confiée au personnel chargé de
l’autorisation des paiements.
3. L’autorisation des débits hors trésorerie portés aux dettes fournisseurs ne doit
pas être confiée au personnel chargé de la signature des chèques.
4. La garde et la comptabilisation des fonds doivent être distinctes de la fonction de
rapprochement.
Explication des objectifs de contrôle et des tests des contrôles en ce qui a
trait au cycle des achats et des décaissements
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Les principes généraux de contrôle applicables au cycle des achats et des
décaissements sont les suivants :
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la séparation appropriée des tâches;
une assurance contre les détournements et les vols commis par les employés;
des mesures adéquates de sécurité matérielle sur les actifs comme les stocks;
des procédures de contrôle et de rapprochement;
des autorisations appropriées des opérations;
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des documents et des registres appropriés.
Les principaux objectifs de contrôle liés au cycle des achats et des décaissements
sont les suivants :
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Les achats comptabilisés sont valides et documentés.
Tous les achats et tous les décaissements valides sont comptabilisés.
Les achats sont autorisés.
Les bons de commande sont préparés avec exactitude.
Les opérations d’achat sont classées adéquatement.
Les achats sont correctement comptabilisés.
Les opérations d’achat sont comptabilisées dans l’exercice approprié.
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L’auditeur doit identifier les procédures de contrôle clés établies par la direction pour
veiller à ce que les objectifs de contrôle du cycle des achats et des décaissements
soient réalisés.
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Si les procédures de contrôle mises en œuvre fonctionnaient efficacement, l’auditeur
doit évaluer dans quelle mesure il peut se fier à ces procédures pour ramener le
risque d’anomalies significatives au niveau des assertions à un niveau suffisamment
faible.
•
L’auditeur doit élaborer des tests des contrôles afin d’évaluer l’efficacité du
fonctionnement de ces contrôles clés, élément sur lequel il compte se fier pour
évaluer le risque d’anomalies significatives au niveau des assertions.
Explication des aspects de la connaissance des activités de l’entité qui sont
pertinents pour l’audit des dettes fournisseurs et des charges à payer
•
La connaissance des principaux fournisseurs de l’entité cliente ainsi que des plans
d’affaires et des tendances économiques peut aider l’auditeur à repérer les achats ou
les engagements d’achat non comptabilisés.
•
La compréhension des motivations de la direction aide l’auditeur à évaluer la
probabilité de l’existence de dettes non comptabilisées (risque le plus important
auquel l’auditeur est exposé lorsqu’il vérifie les achats et les dettes fournisseurs).
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L’auditeur compare habituellement les soldes à payer aux principaux fournisseurs
avec les soldes des exercices antérieurs et vérifie la vraisemblance du ratio dettes
fournisseurs/achats ainsi que des marges bénéficiaires. La stabilité des ratios rassure
l’auditeur quant à la comptabilisation des dettes.
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L’examen des comptes de charges connexes permet de contrôler la vraisemblance
des charges à payer au titre d’éléments tels que les salaires et les coûts qui s’y
rattachent.
Détermination des assertions les plus importantes en ce qui a trait aux
dettes fournisseurs et aux charges à payer, et description des procédures
de corroboration utilisées pour étayer ces assertions
•
L’assertion la plus importante pour l’auditeur est l’assertion relative à l’exhaustivité
des dettes à court terme. Pour s’assurer de l’exhaustivité, l’auditeur cherchera les
dettes non comptabilisées. L’auditeur peut également confirmer les dettes
fournisseurs auprès des fournisseurs.
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L’évaluation des charges à payer, comme celles qui se rapportent aux garanties,
peut s’appuyer sur un examen des méthodes utilisées pour le calcul de ces charges
et sur une comparaison avec les statistiques des exercices antérieurs et du secteur.
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Habituellement, l’existence des dettes fournisseurs et des charges à payer n’est
considérée comme une assertion importante que lorsque l’auditeur croit que le client
peut avoir des motifs de surestimer les passifs.
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Les procédures de corroboration propres aux dettes fournisseurs et aux charges à
payer incluent :
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la confirmation des soldes à payer auprès des fournisseurs;
l’examen des ordres permanents, des bordereaux de réception non appariés et
des factures des fournisseurs en vue d’y repérer des passifs non comptabilisés;
l’examen des paiements effectués peu de temps après la clôture de l’exercice.
L’auditeur examine également la vraisemblance des charges à payer et compare ces
dernières avec celles des exercices antérieurs.