la stratégie des maquis
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la stratégie des maquis
TANT QU’IL Y AURA DES HOMMES JUSTES LA BARBARIE SERA CONTENUE Lire en page 15 l’analyse du Pr Chems Eddine Chitour Le Quotidien Jeudi 21 Août 2014 n°4208 - Prix : Algérie 15 DA — http://www.lexpressiondz.com — ISSN 1112-3397 — Directeur Fondateur : AHMED FATTANI LE MESSAGE DE BOUTEFLIKA À L’OCCASION DU 20 AOÛT 1955 ET 1956 IL Y A 58 ANS SE TENAIT LE CONGRÈS DE LA SOUMMAM «L’Algérie favorise le dialogue et le bon voisinage» LA STRATÉGIE DES MAQUIS Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message très fort sur la situation régionale à l’occasion de la Journée nationale du moudjahid marquant le double anniversaire des événements du 20 Août 1955 et du Congrès de la Soummam en 1956. Il fallait parer au plus urgent, internationaliser la question algérienne, faire la démonstration de l´existence d´une diplomatie capable de rivaliser avec les plus grandes puissances et jeter les bases du futur Etat algérien. Lire en page 7 la synthèse de Salim Aggar Lire en page 6 l’article de Mohamed Touati D S S O R E I EN ALGÉRIE LES DÉPENSES SE CHIFFRENT EN MILLIONS DE CENTIMES COMBIEN COÛTE UN MARIAGE ? Lire nos articles en pages 3 et 4 Le mariage est devenu une histoire d’amour, mais surtout… d’argent ! Selon les témoignages recueillis, la moyenne des dépenses avant de convoler en justes noces se situe entre 500 000 et 800 000 DA. Elle peut atteindre les millions de dinars pour le mariage dit «royal». LES MESURES DE SAÂDANI SOULÈVENT UN TOLLÉ La protesta monte au siège national La tentative de la direction actuelle du FLN de faire un congrès «maison» est qualifiée de fuite en avant. Lire en page 2 l’article de Mohamed Boufatah UNE COMMISSION INTERMINISTÉRIELLE A ÉTÉ INSTALLÉE HIER ON CONDUIRA AVEC LE PERMIS À PUCE CAMPAGNE DE DÉNIGREMENT D’AIR ALGÉRIE ET CRASH DU VOL AH 5017 LES VÉRITÉS DE AMAR GHOUL Le ministre des Transports qui a réitéré sa confiance au P-DG d’Air Algérie est revenu sur les secrets du lynchage mené contre la compagnie nationale au profit des étrangers qui rêvent d’accaparer le très juteux marché algérien… Lire en page 8 l’article de Walid Aït Saïd Lire en page 24 l’article de Walid Aït Saïd L’Actualité JEUDI 21 AOÛT 2014 FLN : LES MESURES DE SAÂDANI SOULÈVENT UN TOLLÉ La protesta monte au siège national LA TENTATIVE de la direction actuelle du FLN de faire un congrès «maison» est qualifiée de fuite en avant. I MOHAMED BOUFATAH n tollé général est soulevé au niveau des structu res de base du vieux parti. La tentative de la direction actuelle du FLN de faire un congrès « maison » est qualifiée de fuite en avant aux conséquences néfastes sur l’avenir du parti. Face à ce « hold-up » des structures et instances du parti, aussi bien au niveau central, que régional et local, les détracteurs de Saâdani comptent organiser une action de protestation au niveau du siège du parti dans les prochains jours. La date de cette action de protestation « sera définie prochainement », a affirmé, hier, Kassa Aïssi. Pour ce frondeur du FLN, qui se réclame toujours coordinateur du bureau politique, la dernière menace consistant à enclencher une action judiciaire contre Belayat est «un coup d’épée dans l’eau». Cette stratégie, soupçonne-ton devrait être couronnée par un nouveau plébiscite en faveur de Saâdani. Le patron du FLN, Amar Saâdani, n’est pas prêt à renoncer pour autant à mettre en exécution ses menaces ? La mise à l’écart des mouhafedhs récalcitrants, la création de nouvelles mouhafadhas, la réduction du nombre des membres du comité central et l’isolement de Belkhadem à travers l’action Ph : R. Boudina U La paix n’est pas pour demain judiciaire envisagée contre Abderahmane Belayat, sont autant de desseins dans le plan de bataille en prévision du 10e congrès du parti majoritaire prévu le premier trimestre 2015. Pour Kassa Aïssi, la détermination de la majorité des cadres, membres du comité central et des militants de base du FLN à remettre le parti sur les rails reste intacte. Des réunions informelles, des contacts incessants, la mobilisation de la base n’ont jamais cessé d’être menés « pour régler le problème de la légitimité de la direction du parti », a-t-il soutenu. Selon Kassa Aïssi, le retour à la légitimité statuaire n’est qu’une question de temps. «Nous sommes toujours sereins et mobilisés. Et notre démarche, poursuit-il, vise la tenue d’une session extraordinaire du comité central pour élire à bulletin 2 secret un nouveau secrétaire général du parti .» En tout cas, les opposants de Saâdani se disent engagés à reprendre leur combat pour destituer Saâdani et doter leur parti d’une instance dirigeante légitime pour préparer dans de meilleures conditions le Xe congrès. D’autre part, même si le chef de file des redresseurs, M. Abada qui est fortement soupçonné d’avoir passé un accord avec Amar Saâdani pour barrer la route à Abdelaziz Belkhadem, n’a pas manqué de s’inscrire en faux contre certaines actions du SG. Pour M.Abada, «le prochain congrès doit être rassembleur et permettre la participation de toutes les parties, y compris le groupe de Belayat». Sur un autre plan, il a dénoncé, notamment l’opération de création de nouvelles mouhafadhas. Pour Abdelkrim Abada, «seul le congrès est habilité à envisager de telles opérations organiques d’envergure». Cette large opération «doit émaner des assises du parti, conformément aux statuts et règlements du FLN », indiquet-il encore. Le coordinateur des redresseurs se réfère aux engagements du secrétaire général du FLN, Amar Saâdani et autres membres du bureau politique quant à leur volonté d’organiser un congrès ouvert aux militants authentiques. Pour rappel, une opération de «changement des mouhafedhs», qualifiée de «purge», par les proches de Belkhadem et le groupe de Abderrahmane Belayat cible plus d’une vingtaine de mouhafedhs. Enfin, selon Saïd Bouhadja, le chargé de communication du FLN, « cette opération reprise par l’actuelle direction est prévue de longue date et la création de nouvelles mouhafadhas n’est qu’une action de réhabilitation de ses structures ». M. B. Dossier JEUDI 21 AOÛT 2014 EN ALGÉRIE LES DÉPENSES SE CHIFFRENT EN MILLIONS DE CENTIMES Combien coûte un mariage ? LE MARIAGE EN ALGÉRIE est devenu une histoire d’amour mais surtout…d’argent ! Selon les témoignages recueillis, la moyenne des dépenses avant de convoler en justes noces se situe entre 500 000 et 800 000 DA. Elle peut atteindre les millions de dinars pour le mariage dit «royal». liste pour les proches et les amis. Au lieu de m’acheter des cadeaux inutiles et se retrouver avec une centaine de services à café, j’ai fait cette liste de cadeaux éventuels et chacun offre celui qui correspond à ses moyens », fait-il savoir. « L’orchestre par exemple, c’est mon frère qui me l’offre. L’électroménager, mon père et mon autre frère. Une partie des gâteaux orientaux, ma tante, la I WALID AIT SAID essdira, tebek», salle des fêtes, dîner, gâteaux, la dot, aménagements de la maison…C’est une partie de la liste des dépenses auxquelles doivent faire face les jeunes Algériens avant de convoler en justes noces ! En effet, le mariage en Algérie est devenu une histoire d’amour mais surtout…d’argent ! C’est ce que confirme Mourad, un jeune avocat de 30 ans qui prépare son mariage prévu au mois de novembre. « Ça coûte les yeux de la tête ! Je ne suis encore qu’à l’aménagement de la maison en meubles et électroménagers et j’en suis déjà à 50 millions de centimes », affirme-t-il en soulignant que cela était sans les 35 millions de centimes/ l’année, de l’avance du loyer de l’appartement qu’il a loué. « C’est une moyenne car, j’ai réussi à trouver un appartement à 30 000 DA par mois avec une année d’avance et sans caution, un miracle avec les prix qu’affiche l’immobilier ! Pour acheter, c’est pratiquement impossible » , témoigne ce jeune qui gagne relativement bien sa vie. Même si le couple choisit d’habiter chez les parents du marié, qui mettent à sa disposition une chambre « hata y’faredj rabi ou… l’Aadl », il reste toujours l’achat de la chambre à coucher, dont le prix varie en moyenne entre 80 000 et 250 000 DA. La maison reste donc le « big » problème auquel sont confrontés les futurs mariés. Samia confirme que le coût du mariage est élevé. Néanmoins, elle précise qu’il diffère d’une région à une autre. « Il y a des régions où la dote se chiffre en dizaine de millions de centimes, dans d’autres régions, on exige la même valeur mais en bijoux… », rapporte-t-elle. « Toutefois, il existe des régions dans le pays où on ne te demande pratiquement rien. Par exemple, chez les Kabyles, c’est une honte si le père de la fille exige une somme précise pour la dot », assuret-elle. Malik affirme qu’il y a des personnes qui peuvent « claquer » jusqu’à 500 millions de centimes dans un mariage « royal ». Limousine, grand hôtel, plats fait par de grands chefs… «T Se ruiner avant de commencer la vie à deux… Zahia est, elle, catégorique un mariage en Algérie coûte au minimum 800 000 DA. « Et cela, si la famille de l’épouse n’est pas trop exigeante! », souligne-t-elle avant d’énumérer les coûts d’un mariage… presque parfait ! « D’abord, la dot et surtout la parure en or, son prix n’est pas à moins de 200 000DA. Les alliances aussi. Ensuite, les vêtements de la « tessdira» qui sont une pure folie. La tenue coûte au minimum 15 000 DA. Elle peut coûter jusqu’à 150.000 DA. Et certaines mariées font faire une dizaine de tenues. L’homme remet à sa future épouse pour le « djhaze » un minimum de pièce montée, ma sœur. La décoration de la voiture, mon cousin… », donne-t-il comme exemple. Entre traditions et nouveautés, les jeunes Algériens doivent sortir le gros chéquier pour espérer se marier. Heureusement que l’esprit de solidarité est toujours ancré dans la société pour permettre aux jeunes tourtereaux de survoler ces dépenses et convoler en W. A. S. justes noces… E L’ DITORIAL Guerres par procuration ! I KARIM MOHSEN ui se rappelle du sulfureux lieutenant français, Bob Denard, mort en 2007, qui, dans les années 1970, avait sévi en Afrique et a été le premier à donner au mercenariat une aspect militaire - certes rudimentaire – par la création d’une armée de 500 mercenaires qui allaient défrayer la chronique. Ce mercenariat, quoique ringard, annonçait les futures « Sociétés militaires privées » (SMP, ou Private Military Company, PMC en anglais. Elles ont d’autres noms, Sociétés de sécurité privées, SSP, ou combinant les deux SMSP) qui se sont mises au service du plus offrant, allant jusqu’à sous-traiter les guerres pour les Etats. Ce sont les Etats-Unis - d’où le concept est parti – qui vont encourager l’émergence de ces armées privées dont les offres sont variées allant du soutien logistique aux armées à la formation militaire ou assurer la sécurité des multinationales ou des ONG. L’aperçu de leurs offres de services est très large. L’ancien président US, George W. Bush évoqua publiquement la possibilité de leur faire appel. Ce qu’il fit au lendemain de l’invasion de l’Irak où elles se signalèrent par les massacres de civils (Blackwater) et tortures de prisonniers (Titan Corp et le scandale de la prison d’Abou Ghreib à Baghdad). La plus médiatisée de ces SMSP est sans conteste la société Blackwater qui sema la terreur en Irak en 2007. On a évalué à quelque 50 000 le nombre de personnes qui travaillaient pour ces sociétés en Irak. Mais pas seulement. Ces sociétés militaires privées opèrent également en Syrie épaulant l’«internationale djihadiste » composée de dizaines de milliers de combattants venus des cinq continents. Ce sont là des armées sans Etat, échappant à tout contrôle et à toute juridiction civile ou militaire. Blackwater (actuelle Academie depuis ses scandales en Irak) active aussi en Ukraine où plus de 400 de ses membres sont déployés, combattant aux côtés de l’armée de Kiev, les séparatistes russophones. Qui sont-elles ? La plupart de ces sociétés qui semblent disposer de moyens financiers et infrastructurels illimités sont dirigées par d’anciens militaires américains qui ont gardé d’excellents rapports avec la hiérarchie militaire US. De fait, la plupart de ces sociétés sont immatriculées aux Etats-Unis. Si ce nouveau type d’intervention militaire « privé » fait la Une des médias et est l’objet de thèses universitaires ce « marché » qui connaît un essor fulgurant est évalué à plus de 100 milliards de dollars – c’est que désormais leur notoriété a dépassé le cercle des initiés devenant un motif de préoccupation. Selon les analystes, ces sociétés «militaires et de sécurité privées» - au nombre de plusieurs centaines - opèrent dans une cinquantaine de pays. Ainsi, la mondialisation touche désormais les armées quand ces «SMSP» prennent la relève des Etats, sous-traitent leur guerre. Des guerres par procuration ! La fiction rattrapée par la réalité. Est-il étonnant que les EtatsUnis soient l’un des principaux clients de ces sociétés ? En fait, les Etats-Unis dont les effectifs militaires ont baissé de moitié (de 2,1 millions de soldats en 1990 à 1,4 million actuellement) au lendemain de l’effondrement de l’Union soviétique, ont été ou sont engagés sur plusieurs fronts militaires hors de leurs frontières. En fait, le noyau dur de ces sociétés militaires privées est formé de ces soldats et officiers « victimes » du dégraissage des armées, notamment américaines, après la fin de la Guerre froide. Aussi, c’est la guerre en Irak qui a mis en exergue ces « sociétés militaires privées » dont le rôle est grandissant, allant jusqu’à remplacer des armées. Cela a été notamment le cas dans la bataille de Fallouja, en Irak, en 2004, où la firme Blackwater s’illustre par ses exactions contre les civils irakiens, s’impliquant aux combats aux côtés des GI et des marines. Des zones d’ombre persistent au sujet de l’intrusion de ces « Sociétés militaires et de sécurité privées » dans des secteurs de compétence des Etats et du rôle de plus en plus important qu’elles assument dans les services de renseignement, la formation et l’entraînement des forces de sécurité, le soutien logistique, se substituant même aux juges dans l’interrogatoire des détenus, à la police dans la sécurisation de lieux stratégiques, la protection rapprochée, et, last but not least, leur contribution directe aux combats. D’ailleurs, la délégation de ces fonctions essentielles, relevant de la souveraineté de l’Etat, commence à inquiéter sérieusement, outre de soulever des questionnements d’ordre juridique et humanitaire. Après les prisons sous-traitées par des sociétés privées, voici la sécurité et l’armée qui délaissent au profit du privé partie ou tout de leurs prérogatives. Allons-nous vers la disparition graduelle de l’Etat régalien, tel que connu jusqu’ici ? Ce questionnement est loin d’être superfétatoire ! K. M. Q La zorna fait souvent partie de la fête 100 000 dinars. Le prix du costume pour le marié s’élève aux environs de 20 000 DA. Il y a aussi les dépenses qui concernent l’aspect esthétique de la femme où il est question de 20 000 à 30 000 DA », énumère-t-elle. « Ajoutez à cela les moutons, au minimum deux à 35 000 DA chacun, voire dans certains cas un veau à 150 000 DA. Les boissons. La salle des fêtes dont le prix de location le moins élevé est à 100 000 dinars, mais peut atteindre le 1 million de DA », poursuitelle. « Pour les gâteaux à préparer, il faut compter entre 10 à 20 DA le gâteau si on les prépare nous-mêmes. Et entre 30 à 200 DA la pièce si on les fait faire. Sachant que les mariés préparent généralement 300 boîtes contenant 3 à 4 gâteaux, je vous laisse faire les comptes… », soutient-elle. « Je précise que je n’ai pas compté la nuit de noces dans un hôtel qui varie entre 5000 et 20 000 DA. Le voyage de noces est au minimum à 50 000 dinars et peut facilement atteindre les 300 000 dinars », préciset-elle. « La décoration de la voiture entre 5000 et 10 000 DA. Le photographe et le caméraman entre 20 et 40 000 DA. Quand l’orchestre si c’est un DJ, ça varie entre 40 et 80 000 dinars. Si c’est des chanteurs, ça va de 100 000 jusqu’à 500 000 DA, tout dépend de la «star» qui animera votre mariage », rétorque-t-elle. « En somme, c’est une véritable ruine! mais on ne se marie qu’une fois …! », justifie-t-elle. Ce qui n’est pas du tout de l’avis de Nawel. « De nos temps, le mieux est de faire avec les moyens du bord et ne pas faire des folies, s’endetter jusqu’au cou...le bonheur se fait à deux et progressivement, le parcours est long et les faux départs sont très mauvais », estime-t-elle. « Pour moi, c’est absurde d’exiger des dépenses extravagantes, car ce ne sont ni la famille, ni les voisins, ni les mauvaises langues qui vont partager la vie du couple ! » conseille-t-elle. Pour un mariage «low-cost» Pour Sid Ali par contre, le mariage coûtera le prix que l’on veut. « Si tu suis la stricte religion, il ne te coûtera rien, car on est marié si l’imam lit la ‘‘Fatiha’’ et après signature de l’acte de mariage à la mairie », assure-t-il. « Après, la tradition qui veut qu’on fasse la fête pour annoncer son mariage c’est autre chose, et là, c’est à vous deux de fixer le prix sans plus et les parents doivent comprendre ça! »,recommande-t-il. Avis que partage Khaled. « Sérieusement, le vrai islam ce n’est pas de se ruiner pour se marier. La ‘‘Fatiha’’ d’abord, la mairie et le reste c’est du superflu… », juge-t-il. « La nouvelle tradition fait croire que le mariage c’est laisser un bras. Cest pour cela que nos jeunes tardent à se marier ! », peste cet homme de 26 ans, marié il y a quatre ans sans faire des folies ! Samy, lui, a trouvé une solution pour faire un grand mariage à moindres frais. Il fait une fête participative... « On a fait une 200 millions pour... deux mois de mariage C’est l’histoire tragique de Laïd. Commerçant de son Etat, c’est en grande pompe qu’il s’est marié l’année dernière avec sa dulcinée, avec laquelle il vivait depuis plus de huit ans. Il a mis les grands moyens pour sceller cette union. Laïd a dépensé prés de 200 millions de centimes pour son mariage. Un véritable conte de fées qui n’aura duré que deux mois! Le couple qui a pris son temps avant de se marier, a vite divorcé, ne laissant à Laïd que les yeux pour pleurer. Ce n’est malheureusement pas le seul mariage qui prend fin aussi vite et qui coûte aussi cher. L’argent n’est donc absolument pas garant du bonheur d’un couple...A bon entendeur ! 3 Dossier JEUDI 21 AOÛT 2014 LA FÊTE EST CÉLÉBRÉE DE DIFFÉRENTES FAÇONS DANS CHAQUE RÉGION DU PAYS MARIAGES D’ALGÉRIE LES RITUELS et événements festifs sont indissociables des pratiques sociales. Le mariage, élément-clé des pratiques sociales, est marqué par des rites qui ponctuent chaque cérémonie. région de l’ouest du pays, la tradition veut que la mariée porte plusieurs tenues dont, le , « kakakou », la « blouza » et la « foiya », comme « elleffa » pour Alger. Enfin, elle portera une robe du soir, genre robe princesse et repart au bras de son mari à son nid de cocon. Toutes les cérémonies finissent par atterrir dans un nid conçu pour des tourtereaux, qu’ils soient du Nord ou du Sud, la règle est la même, les traditions passent avant tout. Tel est le cas du mariage sahraoui qui, contrairement aux usages du Nord, la fête de mariage est prise en charge par, l’ensemble de la tribu. I WAHIDA BAHRI panage de plusieurs siècles, les traditions du mariage, transmises d’une génération à l’autre, connaissent une très grande diversité. Ces coutumes se démarquent d’une région à une autre, mais toutes ont des rituels qui datent de la nuit des temps. Tour d’horizon de ces pratiques à l’est, au centre, à l’ouest et au sud du pays. Le repas est l’élément phare de la cérémonie de mariage. Les repas devrions-nous dire, car le mariage dure le temps de sa préparation et des différents usages qui s’y rapportent. La cuisine algérienne est ancienne. Ses racines plongent dans l’histoire de la Numidie. C’est ce qui lui donne un fonds culturel immense. Il ne fait aucun doute qu’elle a été influencée par toutes les civilisations qui, à un moment ou un autre de son histoire, ont laissé des marques indélébiles sur ses populations. Ces influences, phéniciennes, romaines, arabes, ottomanes, espagnoles et françaises, en font un riche mélange de saveurs et de senteurs. Elle se caractérise avant tout par l’usage de la semoule, des herbes et des épices qui viennent à la fois parfumer et relever le goût de la soupe, de la sauce ou de la viande. Elles permettent d’offrir une belle table haute en couleur et en goûts. Les tables de fête, en sont le reflet le plus généreux. A Le mariage annabi A Annaba ou l’antique Bouna, le mariage dure environ une semaine. Les youyous commencent à se faire entendre dès la préparation des gâteaux. Une journée qui réunit proches parents et voisins. La confection des gâteaux signifie que le compte à rebours a commencé et chaque jour est dévolu à une tâche. Le nombre de gâteaux préparés est important, c’est un signe de la grandeur que l’on veut donner à la fête. Si la plupart sont préparés à base de fruits secs (amandes et noix), le traditionnel makroud, fait de pâte de dattes , est incontournable, tout autant que la baklawa, reine des tables des mariages à Annaba. Les gâteaux sont servis par étape. Il y a ceux qui sont préparés pour le café et ceux que l’on met dans des boîtes et que les convives emportent avec eux. La mise en boîte des gâteaux est une autre occasion pour se réunir en famille et de faire la fête avant le grand jour. L’étape suivante est la préparation du frech. Une cérémonie qui se tient un jour ou deux avant le départ de la mariée, et qui consiste pour les parents de l’époux de venir chercher le trousseau de la future épouse. Tout un cortège est organisé pour l’occasion. Les effets de la mariée sont transférés de la maison paternelle à celle de sa bellefamille, sous les chants d’une troupe de Issawa. Et c’est là aussi une occasion pour la famille et les amis proches de se réunir autour d’un repas, fait principalement d’abats de mouton et de haricots secs, appelé par les Annabis «chkanba». Pour les familles bônoises, le trousseau se prépare depuis le plus jeune âge de la fille et jusqu’au moment où elle quittera la maison familiale. Il est compsé d’habits traditionnels, gandouras faites de fil d’or la fétla, de paillettes et de strass et autres ornements de décoration, qui font la fierté de la gandoura annabia. On compte aussi parmi les effets de Partout, des fêtes hautes en couleur la mariée une literie luxueuse faite de dentelle et de broderie, entre autres ; sans pour autant oublier le fameux coffre à bijoux composé de la ceinture « mhazma », les bracelets «mkaïs» de différents modèles et calibres, chacun selon ses moyens et son rang social et bien sûr des vêtements, des produits de maquillage et autres objets. Cérémonie de la d’biha C’est le jour où l’on égorge le mouton ou le veau, selon le rang social des membres du couple et du marié. Un autre prétexte à un repas préparé cette fois avec les abats de la bête, la «chkanba». Quant à la fête, les pattes et les poumons servent à préparer d’autres plats spécifiques à la ville de Lalla Bouna. Le menu du jour de la fête est prédéfini bien avant. Il se compose généralement de chorba, couscous ou «chakhchoukha», salade variée, tadjine lahlou et les fruits de saison. Tard dans la soirée, les convives sont invités à une collation. Un encas fait de rfis et de petit-lait. Une saveur qui revient par excellence aux régions est du pays. Qu’il s’agisse de cérémonie de mariage avec lecture de la Fatiha, de circoncision ou autres cérémonies, la présence du rfis sur les tables des invités est primordiale, voire obligatoire. Préparées à base de semoule et de beurre, ces galettes cuites sur le tadjine , sont passées au tamis pour être réduites en grains, que l’on arrose d’eau de fleurs d’oranger, de beurre fondu et de miel, que l’on dresse dans des plats décorés aux noix. Si le rfis est une spécialité typique et spécifique à l’est du pays, elle a su trouver sa place au sein d’autres régions comme la Kabylie. Le féerique mariage kabyle En Kabylie, c’est une autre tradition du mariage. En effet, quelques jours avant la fête, la mère du futur marié regroupe quelques femmes pour trier le blé, qui sera envoyé à la maison de la mariée, cela commencera plusieurs jours avant le cérémonial de la fête du mariage. Le Taâmmamet est le premier repas de cette fête qui se déroule chez les parents de la mariée. Les frais « tucc’it » de ce repas sont pris symboliquement en charge par la famille du marié. Les parents de ce dernier, offriront ensuite le « curut ». Il s’agit d’un quintal de semoule, une cuisse de bœuf , du blé, de l’huile d’olive et du beurre. A l’approche de la date du mariage, les deux familles réuniront, chacune de son côté, les femmes de leur village, pour rouler le couscous « yaftlou », qui servira de repas aux invités et aux gens du village, le jour de la grande féte. Pendant les préparatifs, la mariée, quant à elle, est dispensée de tous les travaux ménagers pendant les sept jours, avant son départ à la maison de son futur époux. La tradition dans la région kabyle, veut que le septième jour, la mariée se fait enrouler une ceinture en laine « asaru », autour de la taille, synonyme de la femme forte et capable de tout faire. C’est pourquoi, ce jour-là, elle prépare le pain et les beignets. Comme à l’est du pays, les fêtes durent dans le temps, le centre de l’Algérie perpètue aussi cette tradition où les mariages algérois amorcent les festivités du mariage une semaine à dix jours, avant le jour de la grande fête. Le mariage algérois Dans l’Algérois, la fête commence en début de semaine et dure dans le temps. En cette période, les femmes de la famille s’attèllent à préparer les boissons fraîches et les gâteaux, (el halwa), des petits fours, des gâteaux à base d’amandes et de noix, la spécialité par excellence de la région de l’Algérois. Ces préparations traditionnelles sont servies avec du thé tout le long de la cérémonie. Des dragées sont distribuées à tour de bras à l’ intention des convives. La cérémonie du henné, est aussi l’occasion d’un repas familial. Ce repas, placé sous les auspices du père. comporte divers mets, tels la chorba, « el rechta, « chtetha l’ham » ou encore « l’ham lahlou », les salades et les corbeilles de fruits. Au lendemain de la fête, comme à travers toutes les wilayas du pays, la tradition fait en sorte que le déjeuner de la mariée « sbah Laâroussa », soit bien préparé à l’intention des parents de la mariée. Cette dernière s’installera, autour de la maïda avec les membres de sa famille, sa mère, ses sœurs, ses tantes, cousines. C’est une cérémonie en signe de reconnaissance de la part des parents de l’époux, envers ceux de la mariée pour les avoir honorés par ce lien du mariage, mais surtout de les avoir honorés lors de la fête y afférente. De l’est du pays au sud, en passant par le centre et l’ouest, le commun de la tradition des mariages 4 algériens est le prolongement dans le temps des cérémonies, comme c’est le cas dans la wilaya de Tlemcen. Le mariage tlémcénien A Tlemcen, le mariage dure trois jours, le premier jour, c’est celui de louchi, le mari et la mariée fêtent leur dernier jour de célibataires avec la famille et les proches. En général, cette fête est célébrée à la maison où un repas est offert aux invités ainsi que des gâteaux et du thé. Traditionnellement, les amis du mari constituent un cortège de voitures pour aller chercher la mariée de chez-elle. Cette dernière, les attend habillée de la « chedda », enveloppée d’un haïk, avec les femmes de la famille du futur époux. Lorsque la mariée entre en soirée, les femmes de la belle-famille l’attendent toutes vêtues d’une « chedda », l’accueillent ; une dame âgée de la famille vient lui mettre du rouge à lèvres, sur les deux joues avec des points blancs (signe de virginité), et cela à l’abri des regards, sous un haïk que les femmes tiendront de part et d’autre. Le mari, quant à lui, mettra un burnous sur son costume et montera sur un cheval blanc. Il se rendra ainsi jusqu’au lieu du mariage entouré de ses amis et « shab el baroud », qui tirent des coups de feu ». Au son des tambours, le cortège avance pour la circonstance, une fois arrivé, le bruit des tambours et des coups de feu se fait de plus en plus sentir, signe de l’arrivée du cortège. Les femmes sortent l’accueillir et disposent une chaise à côté du cheval pour que celles habillées de la « chedda » puissent saluer le marié (sa mère, ses sœurs et bellessœurs), en montant sur la chaise. Aussi, lorsque le marié entre dans la salle, il se dirige vers son épouse, lui enlève son voile, lui efface tous les points blancs marqués sur ses joues et l’ambrasse. Dans cette Le mariage touareg et l’esprit communautaire En effet, il est même fréquent de célébrer plusieurs mariages le même jour pour limiter les dépenses et les frais, tout en donnant plus de faste à la fête. Les rituels du mariage touareg dans l’Ahaggar, comportent des chants : les àlèwen. Ces chants accompagnent chaque phase des préparatifs de la fête : cortège de la mariée, préparation collective du repas, montage de la tente nuptiale et du lit de sable. Le cérémonial débute quinze jours avant le mariage pour permettre à la famille de la future mariée de distribuer des parts de semoule aux voisins censés s’occuper de la préparation du couscous. Traditionnellement, le mariage débute un premier jour du weekend, le jeudi, pour s’étaler une semaine durant. Les hommes sacrifient un chameau et préparent « talebdjat ». Un plat composé de viande de chameau, coupée en morceaux, mélangée et cuite avec du smen. C’est dans cette ambiance de joie et de liesse que sont sacrifiés également de nombreux caprins que l’on propose en divers plats aux familles et tribus de la communauté, durant les jours de la fête. Les femmes, de leur côté, préparent du jus de dattes mélangé au lait pour éviter, toute indigestion aux invités. La mariée ou les mariées quant à elles, s’ornent de bijoux en argent et n’ont pour maquillage que du « khol » et « swak ». Le henné est toujours ce principal ornement naturel des mariages, fiançailles et circoncisions. C’est dire que tous ces rituels ancestraux, même s’ils sont désormais remis au goût du jour, ont tout de même une grande charge émotive et sont encore et toujours largement pratiqués. Le rituel d’adieu à la vie de célibataire constitue la séquence préliminaire du rituel de mariage. Autant de festivités qui s’accompagnent de festins autour desquels l’on se réunit. W. B. De Quoi j’me Mêle JEUDI 21 AOÛT 2014 L’Association Avicenne dénonce l’imam Birbach Rachid DANS UN COMMUNIQUÉ envoyé à la rédaction, l’Association Avicenne de la Mosquée Khadija à Auxerre, a dénoncé les prises de position de l’imam marocain Birbach Rachid se prévalant de la mosquée d’Auxerre et qui s’est illustré en défendant Israël dans sa guerre contre Ghaza. L’Association tient à préciser à l’ensemble de la communauté nationale, qu’elle n’a aucun lien organique avec ce personnage. L’Association n’entretient aucun contact avec le sus-nommé sous quelque forme que ce soit. Le registre des adhérents et des bienfaiteurs de l’association, mis à jour périodiquement faisant foi. L’Association Avicenne (loi 1901) de droit français, de par ses statuts et l’objet de sa création, n’est pas apte à prendre position dans les débats politiques, d’autant plus, s’agissant de conflits étrangers dont la gestion appartient aux autorités compétentes en la matière. Les membres du conseil d’administration, réunis en séance extraordinaire, se réservent le droit de prendre les mesures adéquates pour faire cesser toute voix discordante, par toutes les voies de droit, envers toute personne qui se hasarderait à parler et à usurper son nom. Du poisson et de la paella pour accueillir Gourcuff à Oran LE NOUVEAU sélectionneur national Gourcuff en visite à Oran en compagnie du président de la LFP, Mahfoud Kerbadj, et l’ex-star algérienne, Lakhdar Belloumi, a goûté à une majestueuse paella maison qui a été préparée en l’honneur de l’ancien entraîneur du FC Lorient. Celui-ci a fortement apprécié l’accueil de cet établissement, après une journée éprouvante où il a visité quelques installations à Oran avant de suivre le match MCO-JSK. Les avions Swiftair de la RAM contestés HUIT PASSAGERS du vol Royal Air Maroc reliant Casablanca-Bruxelles ont refusé d’embarquer dans l’appareil devant assurer ce vol. Et pour cause, l’avion en question a été affrété auprès de la compagnie espagnole Swiftair, devenue célèbre après le crash au nord du Mali, début août, d’un de ses appareils affrété par Air Algérie. « Il s’agit quasiment du même genre d’appareil. Il est immatriculé MD-81/82/83 et piloté par un commandant espagnol », nous assure un témoin. Une dizaine de passagers n’ont pas accepté de prendre place dans l’avion, protestant avec véhémence sur le tarmac, au point qu’il a fallu l’intervention des gendarmes. Les 10 villes les plus agréables à vivre sont en Australie et au Canada COMME CHAQUE ANNÉE, The Economist Intelligence Unit (EIU) a rendu son verdict. Cette société de conseil et d’analyse, rattachée au groupe The Economist, a publié sa liste des 10 villes les plus agréables à vivre dans le monde. Pour réaliser ce classement, l’EIU établit des scores basés sur cinq critères: la stabilité de la ville d’une année sur l’autre, le système de santé, la culture et l’environnement, l’éducation, les infrastructures. « Ces six derniers mois, seulement 13 des 140 villes étudiées ont vu leur score changer, tandis que 28 villes (soit 20% des villes étudiées) ont connu des changements depuis l’an dernier », ont constaté les analystes pour expliquer la relative stabilité de ce classement. On aurait pu imaginer que les villes scandinaves ou suisses trustent ce classement, mais ce sont des pays plus lointains qui se partagent les places d’honneur: l’Australie place quatre de ses métropoles, contre trois pour le Canada. Israël interdit à Amnesty International de se rendre à Ghaza DEPUIS LE début de l’opération militaire israélienne à Ghaza le 8 juillet 2014, les autorités israéliennes ont rejeté plusieurs requêtes présentées par Amnesty International afin de pouvoir se rendre à Ghaza par le postefrontière d’Erez, contrôlé par Israël. L’organisation a également demandé aux autorités égyptiennes de la laisser accéder à Ghaza, sans succès pour l’instant. L’HISTOIRE DES VACANCES DE L’ALGÉRIEN I ZOUHIR MEBARKI ’est quoi les vacances ? » C’était la réponse de l’Algérien si d’aventure la question lui était posée avant l’indépendance. Insensée, donc impensable. Tous les jours que Dieu faisait, il était en « vacance ». Il trimait dur mais sans la relation de travail que nous connaissons aujourd’hui. A l’intérieur du pays, il grattait la terre la plus ingrate que lui laissait la colonisation. Juste de quoi nourrir les siens. Autour des villes, dans les logis de fortune c’était encore plus dur. Que des travaux pénibles quand il y en avait. Juste pour gagner « el khobza » (le pain). L’expression était à elle seule une définition de la grande précarité dans laquelle se trouvait l’Algérien. Un palier au dessus, il pouvait être « journalier ». C’était une forme de CDD mais en bien plus court. Non pas en semaines, en mois ou en années. Un « CDD » à la journée. Quelque part cela l’arrangeait car la paie aussi était « journalière ». A la fin de la journée, il pouvait donc passer chez le boulanger acheter le pain pour toutes les bouches qui l’attendaient chez lui. Demain sera un autre jour. D’où l’expression « Ahyiny El Youm ou Ktalni ghoudoua ! ». La vie au jour le jour. Ainsi s’égrenait la vie de DU DÉCOR «C L’ENVERS Le 20 Août c’est l’offensive de Skikda en 1955, le 20 Août c’est aussi le Congrès de la Soummam en 1956. Deux dates de notre histoire de libération. L’histoire qui tarde à s’écrire. Reste la culture qui s’entretient. La culture c’est dire à un jeune qu’il est en vacances grâce au sacrifice de nos chouhada et lui expliquer pourquoi… l’Algérien avant l’indépendance. Alors lui parler, dans de telles conditions, de vacances était considéré à la limite de l’insulte. Il faut que nos jeunes sachent cela. Il faut que cette mémoire leur soit transmise. Afin qu’ils apprécient mieux la chance qu’ils ont. Surtout aussi pour préserver ce bien inestimable qui est l’indépendance et que les martyrs nous ont légué. Hier c’était le 20 Août, une date historique dans la guerre de Libération nationale. L’occasion justement de faire ce travail de mémoire. Certains n’acceptent pas l’idée de dire que les Algériens ont pris les armes contre le colonialisme uniquement parce qu’ils avaient faim et froid. Ils mettent en avant comme cause principale l’atteinte à leur dignité d’hommes et de femmes. Ce qui est totalement vrai. Mais quand on a faim dans son propre pays alors que nos richesses vont aux seuls étrangers, n’est-ce pas la plus grande atteinte à la dignité humaine ? Il est vrai aussi qu’il n’y avait pas que le ventre qui criait famine. La culture, cette nourriture de l’esprit, notre culture nous avait été interdite. La langue arabe était considérée comme langue étrangère dans le système éducatif colonialiste. Il faut le dire à tous nos jeunes 5 qui sont en vacances après une année scolaire bien remplie. Il faut leur dire que nous devons nos écoles, nos lycées, nos universités à nos chouhada dont c’est le jour du souvenir. Il faut leur dire que l’indépendance a été arrachée à des occupants qui n’ont jamais digéré la défaite. A ce jour et plus d’un demisiècle après, ils ruminent toujours. Ils nous font toujours la guerre sous d’autres formes. S’adressant aux jeunes dans son mémorable discours de Sétif, le président Bouteflika avait dit : « Balakou Igharou bikoum. » Qui veut dire « faites attention qu’ils ne vous jouent de sales tours ». Il pensait aux ennemis de l’Algérie. Il l’a exprimé en guise de mise en garde aux jeunes. Pour les besoins de la propagande, les mauvais esprits n’en ont gardé que le fameux « tab Djnanna » en vidant le message de son vrai contenu. Oui il faut dire aux jeunes qu’ils ont un trésor de pays qui est très convoité. Le 20 Août de chaque année est la journée du chahid. Du million et demi de ces hommes et de ces femmes qui ont donné leur vie pour que nous soyons ce que nous sommes. Nous leur devons notre liberté. Notre dignité retrouvée. Didouche Mourad, en prenant les armes le 1er Novembre 1954, a fait une demande aux Algériens : « Si nous venons à mourir défendez nos mémoires ! ». La meilleure façon de défendre leurs mémoires est de dire la guerre de Libération nationale sans attendre l’écriture de l’Histoire. Sa prise en charge culturelle est plus indiquée. Chaque génération est tenue par le devoir de transmettre. Le 20 Août c’est l’offensive de Skikda en 1955, le 20 Août c’est aussi le Congrès de la Soummam en 1956. Ce sont autant de jalons qui ont été déterminants dans la victoire en 1962. C’est une partie de notre histoire de libération qui commence le 1er Novembre 1954 et s’achève en apothéose le 5 Juillet 1962. L’histoire s’enseigne. La culture s’entretient. C’est de cette culture que nous parlons aujourd’hui. Parce qu’elle touche la masse. Parce qu’elle peut se comprendre facilement. Nos institutions devraient faire l’effort pour être la « locomotive ». Une puissante et très performante locomotive. Pour plusieurs raisons. Sans le sacrifice suprême de nos chouhada nous ne serions ni ministres ni journalistes. Et nous n’aurions jamais eu, aujourd’hui, de vraies vacances ! Z.M. ([email protected]) L’Actualité JEUDI 21 AOÛT 2014 IL Y A 58 ANS SE TENAIT LE CONGRÈS DE LA SOUMMAM LA STRATÉGIE DES MAQUIS IL FALLAIT parer au plus urgent, internationaliser la question algérienne, faire la démonstration de l’existence d’une diplomatie capable de rivaliser avec les plus grandes puissances et jeter les bases du futur Etat algérien. I MOHAMED TOUATI Août 1956. Ifri Ouzellaguen. Larbi Ben M´hidi préside la réunion. Abane Ramdane, «architecte» de la plate-forme de la Soummam qui a dessiné les contours du futur Etat algérien fait fonction de secrétaire. Deux clauses sont incontournables. L´indépendance totale du territoire algérien, d´une part, et doter le futur Etat algérien d´institutions fortes, démocratiques et souveraines dans tous les domaines, d´autre part. Démontrer tout simplement ses capacités à gouverner. Et pour l´heure, il fallait parer au plus urgent. Internationaliser la question algérienne. Faire la démonstration de l´existence d´une diplomatie capable de rivaliser avec les plus grandes puissances. Ce qui revenait à soulever des montagnes. L´avenir de l´Etat algérien se jouait sur le terrain mais aussi au niveau international (ONU, Conseil de sécurité, Conférence des non-alignés, afro-asiatique...). Les appuis seront précieux et à défaut d´obtenir des soutiens, neutraliser les pays non convaincus de la cause algérienne. Et même sur ce plan-là, la France avait sous-estimé l´offensive algérienne. «La date humiliante du 5 juillet 1830 sera effacée avec la disparition de l´odieux régime colonial.» C´est ainsi que se termine la rédaction de la plate-forme de la Soummam. L´odieux régime colonial a donné naissance à la guerre de Libération en Algérie. Paradoxe? Union des contraires ? Chaque phénomène produit son contraire, vous diront les théoriciens marxistes. Matérialisme dialectique. On était certainement loin des théories philosophiques, lorsque le 1er Novembre 1954 frappa aux portes de la lutte armée pour en subir par la suite son empreinte. L´Algérie vient de fêter hier le 58e anni- 20 Abane Ramdane et Larbi Ben M’hidi ont jeté les jalons du futur Etat algérien versaire du Congrès de la Soummam qui a accouché de sa plate-forme éponyme. Un âge de raison. L´âge de la maturité. Cela devrait suffire pour écrire l´Histoire sereinement. Faire taire les animosités. Les positions revanchardes. Le Congrès et la plate-forme de la Soummam ont jeté les jalons du futur Etat algérien. Un des défis les plus passionnants qui se sont posés à l´histoire des pays colonisés. A une génération d´hommes et de femmes exceptionnels. Ben M´hidi, Abane, Zighoud, Hassiba Ben Bouali, Didouche,... morts au combat. Une patrie à conquérir.Un Etat à construire. Il a eu ses théoriciens, ceux qui l´ont pensé et rendu effectif. Boudiaf, Krim, Aït Ahmed, Abane, Didouche, Ouamrane... les noms reviennent. Des femmes et des hommes à la personnalité attachante, au courage exemplaire, hors du commun. Affronter l´ennemi et la mort le sourire aux lèvres. Est-ce possible? Et les bourreaux ont-ils eu peur de leurs victimes? Ils ont été impressionnés par leur bravoure. Il est quasiment impossible d´aborder la Révolution algérienne sans évoquer ce trait de caractère qui animait les révolutionnaires algériens. 20 Août 1956. La Révolution a 22 mois et des années de clandestinité pour certains. L´Armée de libération nationale, l´ALN, tient tête à l´une des armées les plus puissantes de la planète. Le miracle est en train de se produire. De plus en plus de jeunes Algériens rejoignent les maquis. Etudiants, lycéens, ouvriers, paysans... constituent l´ossature de la future armée algé- rienne. Dans un sursaut patriotique, des officiers, des sous-officiers, des soldats de carrière désertent l´armée française. Ils se ruent vers les montagnes du Djurdjura et des Aurès. La guérilla urbaine s´organise. Le colonialisme français est frappé en plein cœur. La diplomatie algérienne s´active, se déchaîne et les maquis s´embrasent. Les fellaghas, les hors-la-loi forment un mouvement de lutte contre l´oppression. Il n´y a plus qu´un seul mot sur toutes les lèvres algériennes «Houria» : liberté. L´armement s´épuise. Les consignes en provenance des maquis redoublent d´intensité. Multiplier les actions de sabotage, intensifier la guérilla. Faire tache d´huile. Embraser tout le territoire national. Transformer en déroute, la répression aveugle des forces coloniales. Toute une stratégie d´action psychologique est mise en place. La participation massive du mouvement paysan, fellahs, ouvriers agricoles, à la lutte armée donne un caractère particulier à la Résistance algérienne. Elle constitue les principales réserves de l´ALN. Le mouvement ouvrier apporte sa contribution. L´Ugta créée en février 1956 s’affranchit des principales organisations ouvrières françaises. CGT, FO et Cftc. Elle inquiète le gouvernement socialiste de l´époque. Elle joue un rôle politique au niveau international que nul ne peut ignorer. C´est sur ce plan et celui de la diplomatie qu´il fallait battre le colonialisme français. Détruire le mythe de «l´Algérie française». Construire un Etat algérien revenait à se réapproprier sa mémoire, son histoire et son identité. Dix années après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le mouvement de Libération nationale algérien a pris naissance dans une forteresse de l´impérialisme français déjà bien ébranlée. Les peuples de Syrie, du Liban, du Vietnam venaient de retrouver leur liberté. La Révolution algérienne leur a emboîté le pas pour rompre les chaînes du colonialisme... M. T. TIZI OUZOU L’âme de Abane est toujours présente LE 20 AOÛT, JOURNÉE NATIONALE du moudjahid, a été célébré, hier mercredi, dans différents lieux de la wilaya de Tizi Ouzou. I KAMEL BOUDJADI es cérémonies de recueillement, des concours et autres conférences animées par des historiens et moudjahidine se sont tenues dans la matinée, mais également dans l’après-midi. Ainsi, dans la matinée d’hier, le secrétaire général de la wilaya, ainsi qu’une délégation composée d’élus et autres responsables se sont recueillis aux cimetières des martyrs de M’douha où une gerbe de fleurs a également été déposée. Cette date éminemment symbolique, a été également célébrée dans plusieurs communes de la wilaya à l’instar de Aït Mendès à Boghni. Des cérémonies de D recueillement et le dépôt de gerbes de fleurs ont eu lieu à travers les cimetières des martyrs de la région, en présence des organisations des moudjahidine et des fils de chouhadas. Dans cette commune, la Journée du moudjahid a également été marquée par la présentation d’une conférence de presse animée par le moudjahid Salah Mekacher. Des cadeaux ont, par ailleurs, été remis aux élèves qui ont obtenu les meilleurs résultats aux différents examens scolaires. En fin de journée d’hier, un grand gala était prévu avec la participation de grandes vedettes de la chanson kabyle comme Chérif Hamani. A Tizi Rached, la journée a été marquée par le dépôt d’une gerbe de fleurs au cimetière des martyrs de la com- mune, en présence de l’ONM et des organisations des fils de chahids. La même ambiance a régné à Bouzeguène où des cérémonies de recueillement sur les tombes des martyrs ont eu lieu dans différents sites. Pour l’occasion, il a été également procédé au baptême du CHPA de la commune du nom du chahid Rachedi Mohand Oulounis. Par ailleurs, la Maison de la culture a abrité des expositions et des conférences depuis avant-hier mardi et qui se sont poursuivies jusqu’à hier. Dans l’après-midi, une conférence a été donnée au niveau de la petite salle par le journaliste et historien Mountaser Mustapha ainsi que le moudjahid et non moins chercheur en histoire, Arad Mohamed. Ils ont abordé le rôle du Congrès de la Soummam dans la révolution armée. Pour Mountaser Mustapha qui a d’emblée reconnu qu’étant natif d’El Kala, il a appris la langue kabyle grâce aux gifles de son grand-père, la plate-forme de la Soummam est un véritable projet de société. Le Congrès, ajoute-t-il, intervenait, contrairement à une idée reçue, à un moment de profonde crise du Mouvement national. Le mérite du Congrès était également d’avoir pu donner une réponse à la question d’organiser la Révolution avant de la déclencher ou l’inverse en insufflant à la Révolution ses structures et ses instances ainsi que les grandes orientations qui ramèneront, non sans traverser des tempêtes, les moudjahidine à l’Indépendance. Pour Arad Mohamed il évoquera longuement le rôle pivot de Abane Ramdane dans la conduite du navire, Algérie. Le chercheur insistera surtout sur le caractère de la personne qui fera de lui un véritable meneur, mais qui se fera, précise-t-il, des ennemis à l’intérieur comme à l’extérieur. Certaines lettres écrites par celuici éclairent sans ambages sur son caractère et sa droiture qui ont beaucoup dérangé. Abane menait déjà une guerre contre la corruption. Il écrivait déjà à ses frères de l’extérieur qu’il était inadmissible de dépenser de l’argent inutilement comme louer des taxis pour des déplacements, alors que les frères moudjahidine à Ténès mangeaient K. B. de l’herbe. IFRI OUZELLAGUEN La plate-forme de la Soummam fait le consensus I BOUALEM CHOUALI ans des prises de parole improvisées sur place les différents responsables politique ont appelé et interpellé le pouvoir central sur la nécessité de la réhabilitation de la date historique du Congrès de la Soummam. Si le FFS veut faire de cette date symbole la date de l’entame du véritable consensus national, pour le RCD il ne s’agit pas du consensus à sens unique sans l’implication réelle et effective des acteurs politiques, intellectuels et culturels du pays. Le Front des forces socialistes (FFS), le Rassemblement pour la culture et la démocratie et le forum socialiste des dissidents du D FFS à côté d’autres anonymes étaient hier sur le même «terrain de la commémoration» à l’occasion de la commémoration du 58e anniversaire de la tenue du plus important rendez-vous structurant de la guerre de Libération nationale. Les trois entités se sont recueillies à Ifri Ouzellaguen. Elles ont procédé au «dépôt de gerbes de fleurs aux carrés des martyrs de la Révolution et du Printemps noir», avant leur montée au lieu de la tenue du Congrès de la Soummam où elles ont entamé, chacune de son côté, leur recueillement par le dépôt d’une gerbe de fleurs au mémorial du Congrès de la Soummam, suivie de la visite du musée. Les deux partis rivaux de la Kabylie se sont rendus en force. Si Mohcen Belabbès a guidé la délégation du RCD composée de militants nationaux et locaux rehaussée par leurs invités de marque à l’instar du Dr Sadi, Karim Younès et autre Sid Ahmed Ghozali qui devront intervenir, à partir d’aujourd’hui dans un colloque international sur le Congrès de la Soummam, la délégation du FFS composée aussi de militants de base aussi bien locaux que nationaux en plus des élus locaux et nationaux, a été guidée par le nouveau premier secrétaire, M. Mohamed Nebbou. Du côté du RCD, l’activité liée à la commémoration de cette date anniversaire de la tenue du Congrès de la Soummam ne se limite pas uniquement au recueillement sur le lieu du déroulement du Congrès puisqu’il a programmé un colloque de deux jours au 6 Théâtre régional de Béjaïa (TRB) pour donner des conférences autour de l’événement. Plusieurs personnalités politiques et historiques à l’instar du Dr Sadi, Nordine Aït Hamouda, Si Ahmed Ghozali et autres Karim Younès se relayeront pour porter des témoignages et débattre du Congrès de la Soummam. Ainsi, après tant d’années d’existence sur le terrain politique, depuis notamment l’ouverture démocratique, la rivalité qui existe toujours entre le RCD et le FFS, même si les deux leaders charismatiques de ces deux formations, Saïd Sadi d’abord, puis Hocine Aït Ahmed, ensuite, ont préféré se retirer de la présidence de leurs partis respectifs «pour placer leur confiance dans le B. C. camp des jeunes». L’Actualité JEUDI 21 AOÛT 2014 LE MESSAGE DE BOUTEFLIKA À L’OCCASION DU 20 AOÛT 1955 ET 1956 «L’Algérie favorise le dialogue et le bon voisinage» LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, Abdelaziz Bouteflika, a adressé un message très fort sur la situation régionale à l’occasion de la Journée nationale du moudjahid marquant le double anniversaire des événements du 20 Août 1955 et du Congrès de la Soummam en 1956. corde et de fanatisme, constitue, en vérité, le ciment de l’édification des sociétés en ce sens qu’il se veut une religion de l’unité, de l’amour, de l’action et de la coexistence ». I SALIM AGGAR ans son message, lu en son nom par le conseiller à la présidence de la République, Mohamed Ali Boughazi, le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a parlé d’histoire à travers l’apport historique du 20 Août 1955, mais surtout de la stabilité de l’Algérie comme tributaire de celle du voisinage. Le président n’a pas manqué de saisir l’occasion pour réaffirmer son soutien à la cause palestinienne et à Ghaza qui reprend avec la répression israélienne. Ainsi, dans son message pour commémorer la Journée nationale du moudjahid marquant le double anniversaire des événements du 20 Août 1955 et du Congrès de la Soummam en 1956, le président a rappelé l’impact « profond » des opérations d’envergure menées par le martyr Zighoud Youcef dans le Nord Constantinois à l’intérieur et à l’extérieur du pays « en brisant l’étau imposé par les forces coloniales aux régions des Aurès et de la Kabylie, laissant apparaître les prémices d’une solution politique entre le gouvernement français et le Royaume du Maroc, mettant fin à l’exil du roi du Maroc et sa famille à Madagascar ». « La date du 20 Août, gage de fraternité et de solidarité entre les peuples marocain et algérien et date commune aux deux peuples, illustre la communauté de destins en toutes circonstances et nous appelle à ne pas faire cas des futilités des jours ordinaires, qui tentent de nous faire oublier cet idéal et nous amènent à confondre entre les constantes et les variables », a ajouté le chef de l’Etat. « L’expérience en matière de militantisme acquise par les pionniers du Mouvement national et la solidarité des Algériens avec les L’Algérie dénonce « haut » et « fort » l’agression barbare contre Ghaza D La maison où s’est tenu le Congrès de la Soummam résistants en Tunisie et au Maroc, a généré inévitablement une prise de conscience quant à une impérieuse libération qui a englobé, de par sa profondeur et sa dimension, l’ensemble de la région maghrébine », a souligné le Président Bouteflika Le chef de l’Etat a en outre, indiqué que « le choix de la date de l’offensive du 20 Août 1955, portait en lui une expression de solidarité particulièrement avec le peuple marocain frère à l’occasion du 2e anniversaire de l’exil du Roi Moudjahid Mohammed V, puisse Dieu lui accorder Sa Miséricorde ». « Ainsi, le 20 Août 1955, les unités de l’Armée de Libération nationale (ALN) lanceront une offensive dans la région du Nord Constantinois qui allait démentir, de manière irréfutable, toutes les allégations qui semaient le doute autour des capacités de la Révolution et de l’indépendance de ses décisions », a ajouté le Président Bouteflika. « De par les acquis réalisés en faveur de la Révolution au double plan national et international, l’offensive a répercuté le sentiment de doute et de suspicion dans les rangs de l’ennemi, dont la confiance a été vivement ébranlée. Il s’en est alors allé renforcer sa machine de répression en mobilisant toutes ses capacités militaires, politiques et de propagande, en intensifiant sa présence sur le terrain, feignant une victoire imminente sur ceux qu’il qualifiait de hors-la-loi », a rappelé le chef de l’Etat. La sécurité de notre pays est tributaire de la stabilité du voisinage A cette occasion et au vu de la situation géopolitique que vit actuellement la région, notamment en Libye, en Tunisie et en Syrie, le président Bouteflika a indiqué dans son message que « l’Algérie continuera ses démarches pour arrêter l’hégémonie, l’effusion de sang et le démantèlement des régimes car la stabilité et la sécurité de notre pays sont tributaires de la stabilité du voisinage, du développement et de la prospérité ». Le chef de l’Etat a ajouté dans son message : « Nous avons aussi opté pour le dialogue et la politique de bon voisinage avec tout le monde sans l’immixtion dans les affaires internes des Etats », a-t-il souligné, mettant l’accent sur la stabilité interne et le bon voisinage. Le président de la République a rappelé l’importance de « la stabilité dont jouit l’Algérie aujourd’hui sur fond d’agitation régionale et géostratégique qui a malheureusement affaibli de nombreux pays, en raison notamment d’un manque d’attachement aux valeurs d’unité, de souveraineté et de sécurité et une mauvaise appréciation des embûches posées par les semeurs de discorde pour diviser les sociétés en vue de les dominer». Il a dans, ce sens, souligné que « l’Islam que certains laboratoires et malveillants veulent en faire une religion de violence, de dis- Le président Bouteflika a considéré également que l « ‘attachement à la citoyenneté, relève d’un défi qui résiste aux tempêtes fabriquées visant à anéantir ce qui a été édifié par les sacrifices et souffrances des peuples ». « Il ne saurait y avoir de liberté, ni dignité, ni égalité sans un pays libre, uni et souverain où tous les complots seront déjoués », a-t-il mentionné. « Nous avons oeuvré durant les dernières années et nous continuons à le faire au service de ce pays qui a souffert des affres du terrorisme et subit des pertes humaines et matérielles considérables », a rappelé le président Bouteflika, ajoutant que « nous avons réussi grâce à la volonté et la détermination de notre peuple à rétablir la paix et la sérénité et déployé des efforts soutenus en faveur d’une refonte des institutions constitutionnelles et des réalisations économiques et sociales à même de répondre aux besoins et aspirations des citoyens notamment les jeunes ». Enfin, le chef de l’Etat a rappelé le soutien indéfectible de l’Algérie pour le peuple palestinien, affirmant que l’Algérie a de tout temps dénoncé « haut » et « fort » l’agression barbare contre la population de Ghaza et traduit sa position par des « actes » et des « faits ». Nous avons traduit la position traditionnelle de notre pays dans les faits à travers les démarches entreprises avec les pays frères et amis pour arrêter l’effusion du sang des innocents ou à travers le soutien matériel et financier en faveur de nos frères en Palestine meurtrie », a conclu le président Bouteflika dans son message. S. A. DOUBLE COMMÉMORATION DU 20 AOÛT 1955 - 956 Il est temps de décoloniser l’Histoire «NOUS N’AVONS rien à dire sur l’Histoire. Il y a du vrai et du faux dans tout ce qui a été dit sur la Révolution», nous ont répondu certains membres de la famille du Gpra. I AMAR CHEKAR a double commémoration, des deux événements historiques, relative à la Révolution algérienne 1954-1962, enregistre un nombre important d’interrogations, aussi bien pour les moudjahidine, que les citoyens de manière générale. Célébrant cet événement comme chaque année, la wilaya d’Alger n’a pas manqué d’organiser des sorties, hier, dans plusieurs cimetières des martyrs, à commencer par les Eucalyptus, Ouled Chbel, Sidi M’hamed, afin de rendre un hommage aux martyrs de la Révolution. « Très peu de gens connaissent l’importance et l’histoire du Congrès de la Soummam, le 20 Août 1956, qui a pris plusieurs jours, avant d’aboutir à l’élaboration de la plate-forme du Congrès de la Soummam, », déclare M. Mermouri, un des anciens moudjahidine de l’ONM, qui a pris part aux préparatifs du Congrès de la Soummam à Ifri, dans la vallée de la Soummam à Béjaïa. Considéré comme un tournant décisif dans l’organisa- L tion de la Révolution algérienne qui a atteint l’objectif de l’Indépendance nationale, l’histoire du Congrès de la Soummam, reste très peu connue dans le système éducatif qui devra servir comme une base pour la connaissance et la réhabilitation de l’histoire du pays pour les générations post-indépendance, a-t-on indiqué, hier au siège de la Fédération de France (FLN) à Alger. Du côté du siège de la Fédération de France, un semblant de polémique n’a jamais cessé avec l’Organisation nationale des moudjahidine (ONM), qui n’ont pas encore amorcé le pas vers l’organisation d’une véritable force qui devra réunir tous les moudjahidine qui portent l’Algérie dans leur cœur avant tout, au lieu de garder cette distance qui n’est pas du tout dans l’intérêt du pays. « Le problème entre nous a commencé depuis 1962. C’est depuis que le groupe de Oujda a pris le pouvoir par l’usage de la force, au lieu de rester sur la table du dialogue pour l’intérêt du pays qui doit être placé au-dessus des clans de l’époque », a déploré un des anciens moudjahidine qui n’a pas manqué de souligner que tous les Algériens ont lutté ensemble pour la même cause nationale, à l’exception de ceux qui ont trahi la patrie, dit-il. La Fédération de France a assuré 80% du budget de la Révolution algérienne, en plus des sacrifices qui ont été consentis, en allant jusqu’à déclarer la guerre sur le territoire du colon français lui-même. Bien qu’il y eut une légère amélioration dans le sens du rapprochement mutuel, mais beaucoup de choses restent à faire, afin d’unir les rangs des moudjahidine et respecter le serment fait aux martyrs, nous dit-on. Les veuves et autres enfants de chouhada ne manquent pas, de leur côté, de souligner le mépris des autorités concernées, qui a été affiché à leur égard, à commencer par la pension minable qui a été accordée aux veuves, dont les époux sont tombés au champ d’honneur durant la guerre de Libération nationale. A ce sujet, M. Smaïl, chef de bureau des enfants de chouhada de Sidi M’hamed, revient sur la suspension de l’article 25 qui 7 accorde différents droits aux enfants de chouhada. « Contrairement à d’autres qui ont bénéficié de toutes les largesses, nous sommes lésés dans nos droits élémentaires », tout en ajoutant que cette politique ne peut pas tenir longtemps tant que le pays continue d’ignorer le sacrifice des martyrs qui ont donné leur vie pour l’Indépendance nationale et la justice sociale. Revenant sur le massacre du 20 août 1955 qui s’est soldé par des milliers de martyrs dans le NordConstantinois, les moudjahidine ont souligné leur attachement permanent à tous ceux qui ont sacrifié leur vie pour la cause nationale sans céder d’un iota à l’oubli et à la tergiversation de l’Histoire. Des anciens membres du Gpra que nous avons contactés par téléphone, pour un simple témoignage sur le 20 Août 1955 et le Congrès de la Soummam, le 20 Août 1956, ont évité tout commentaire. « Nous n’avons rien à dire. Il y a du vrai et du faux dans tout ce qui a été dit et écrit sur la Révolution algériennes», nous dit-on, en évitant toute déclaration.» A. C. L’Actualité JEUDI 21 AOÛT 2014 CAMPAGNE DE DÉNIGREMENT D’AIR ALGÉRIE ET CRASH DU VOL AH5017 COMMÉMORATION DU 21e ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE KASDI MERBAH La famille Khalef demande l’ouverture d’une enquête Les vérités de Amar Ghoul LE MINISTRE des Transports qui a réitéré sa confiance au P-DG d’Air Algérie est revenu sur les secrets du lynchage mené contre la compagnie nationale au profit des étrangers qui rêvent d’accaparer le très juteux marché algérien… I WALID AÏT SAÏD mar Ghoul met les point sur les «i» ! Lors de l’installation de la commission interministérielle chargée de l’élaboration du permis de conduire biométrique, le ministre des Transports est sorti de sa réserve pour éclairer l’opinion publique sur les tenants et aboutissants de la campagne de dénigrement qui est menée contre Air Algérie. Il commence par rappeler le contexte de concurrence acharnée qui règne dans le marché mondial de l’aviation et les grands intérêts qui sont en jeu. Ensuite, il souligne que cet « acharnement » vient de l’étranger pour déstabiliser un grand acquis national qu’est cette société publique. « Des loobys et des multinationales ont profité du crash d’un appareil d’une compagnie espagnole affrété par Air Algérie pour salir l’image de la compagnie nationale. Il veulent détruire notre joyau pour récupérer le marché algérien très juteux. Je me désole que cette machination soit relayée par certains partis à l’intérieur du pays », affirme-t-il sur un air serein, en soulignant l’un des principaux enjeux de ces attaques qui est l’open sky (l’ouverture du ciel). « Je le dis et je le répète. Cela ne sert à rien. L’ouverture du ciel n’est pas à l’ordre du jour », assure-t-il. « Il est vrai qu’un jour on sera obligé d’aller vers l’open sky, mais dans les conditions actuelles, cela n’est pas avantageux pour nous, mais arrange les grandes compagnies mondiales », ajoute-t-il. « Lors des assisses des transports que nous avons menées au mois de décembre dernier, la question de l’ouverture du ciel a été débattue avec des experts nationaux et internationaux. La conclusion a été sans équivoque : Cela sonnerait la mise à mort d’Air Algérie et Tassili Airlines », explique-t-il. « Air Algérie est notre bien, celui de tous les Algériens, on ne laissera personne la détruire », rétorque-t-il avec détermination, non sans réaffirmer son soutien au P-DG Salah Boultif, présent dans la A A l’occasion de la commémoration du 21 anniversaire de l’assassinat, le 21 août 1993, de Khalef Abdallah dit Kasdi Merbah, ancien chef de gouvernement, son frère Khalef Abdelaziz, médecin, son fils Khalef Hakim, ainsi que leurs deux compagnons Nasri Abdelaziz et Aït Mekidèche Lhachemi, la famille Khalef demande l’ouverture d’une enquête judiciaire pour faire la lumière sur cette affaire. Une cérémonie de recueillement aura lieu aujourd’hui 21 août à 10 h au cimetière El Alia. OUM EL BOUAGHI 370 bovins contaminés par la fièvre aphteuse Les services de l’inspection vétérinaire de la wilaya d’Oum el Bouaghi ont enregistré 370 cas de bovins contaminés par la fièvre aphteuse dans 12 foyers à travers cette wilaya, a-t-on appris hier auprès du directeur des services agricoles, Brahim Gridi. 2000 têtes de bovins ont été vaccinées, a affirmé le responsable en marge des « portes ouvertes » sur la fièvre aphteuse, organisées à la Maison de la culture en présence des éleveurs, maquignons, représentant des associations professionnelles, une représentante de l’Institut national de la santé animale, les représentants de la Gendarmerie nationale et de la douane. ALGÉRIE TÉLÉCOM Carte Fimaktabati avec un accès ADSL de 4 à 8 Mbps ! Poursuivant sa politique de rapprochement et de fidélisation, Algérie Télécom a le plaisir d’inviter son aimable clientèle résidentielle, ayant un accès IDOOM ADSL d’un débit de 4 à 8 Mega à se rapprocher de leur agence commerciale afin de bénéficier GRATUITEMENT d’une carte de licence FIMAKTABATI d’une valeur de 2 400,00 DA. Valable 12 mois, la carte de licence FIMAKTABATI permet d’accéder à des milliers d’ouvrages couvrant un large éventail de connaissances (sciences, éducation, culture générale, santé, vie pratique …etc). Cette nouvelle offre entre en vigueur à partir du 20 août 2014. Le personnel des agences commerciales d’Algérie Télécom demeure à la disposition de ses clients pour plus de détails. Le siège d’Air Algérie salle. « Le P-DG et les employés sont en train d’accomplir leur devoir. Je rends aussi hommage aux syndicats qui ont défendu leur compagnie », réplique le ministre des Transports. Il atteste d’ailleurs que les pilotes algériens font partie des meilleurs au monde. « La preuve, ils sont très demandés par les grandes compagnies du Golfe » , certifie-t-il avant de rappeler le processus de modernisation qui est enclenché, notamment avec l’acquisition de 16 nouveaux appareils d’ici 2016. « Avec ces nouveaux appareils, 200 jeunes pilotes ont été choisis pour être formés dans la prestigieuse université d’Oxford. Avec ça, on a lancé le défi de construire un hub aérien à Alger. Cette dynamique de développement inquiète beaucoup de compagnies concurrentes », a-t-il confié en rappelant que la flotte d’Air Algérie a 10 ans de moyenne d’âge et qu’elle passera à 6 ans avec ces nouveaux avions. Néanmoins, avec sa fran- chise habituelle, il reconnaît que tout n’est pas rose ! « Il y a certaines défaillances qui ont été étudiées et analysées lors des assises des transports de décembre 2013, notamment en ce qui concerne les retards et la rentabilité de l’entreprise. Nous avons aussi eu une réunion avec les cadres, au mois de juin dernier. Il a ainsi été déterminé les points positifs et négatifs pour développer la compagnie. » , témoigne-t-il. « Nous avons dégagé une feuille de route qui est en train d’être mise en place pour solutionner tous les problèmes d’Air Algérie », rapporte-t-il. « Nous allons cibler les responsabilités et une réorganisation devrait avoir lieu », avoue-t-il. Amar Ghoul qui est un homme qui n’aime pas trop polémiquer, est quand même revenu sur le crash de l’appareil de la compagnie espagnole Swiftair, affrété par Air Algérie. « Je vais animer prochainement une conférence de presse pour informer l’opinion publique sur les avancées de l’enquête du crash, mais je profite de l’occasion pour donner quelques petites précisions » , a-t-il lancé sur un air agacé. M. Ghoul rappelle tout simplement les lois de l’aviation civile internationale pour faire taire les mauvaises langues. « Les lois de l’aviation civile internationale sont claires. Le responsable de l’enquête en cas de crash d’un appareil, est le pays où le crash a eu lieu. Dans le cas du vol AH5017, c’est le Mali », certifie-t-il « Il est aussi mentionné dans ces lois que le fabricant de l’avion participe à l’enquête, le constructeur de l’appareil, le propriétaire et dans le cas d’un affrètement, la compagnie qui l’a affrété », poursuit-il. « Pour consolider l’enquête, les ministres des Affaires étrangères algérien, malien et français ont signé un protocole d’accord », a-t-il conclu de façon claire et nette… W. A. S. LE CHÔMAGE VU PAR L’ONS Tendance à la baisse parmi les universitaires LE TAUX DE CHÔMAGE des diplômés de l’enseignement supérieur est passé de 14,3% en septembre 2013 à 13,0% en avril 2014 I IDIR TAZEROUT ’Office national des statistiques (ONS) ne chôme jamais en ce qui concerne certains sondages qui redorent le blason du pays. C’est le cas du taux de chômage en Algérie qui s’est établi en avril 2014 à 9,8%. L’ONS apporte une confirmation de la tendance à la baisse du taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur qui est passé de 14,3% en septembre 2013 à 13,0% en avril 2014. Selon cette institution de sondage très connue dans le milieu, « l’effectif des chômeurs en avril 2014, a atteint 1 151 000 personnes, soit un taux de chômage de 9,8 % au niveau national. Ce taux est similaire à celui enregistré en septembre 2013 ». Des disparités significatives selon l’âge, le sexe et le niveau d’instruction ont été constatées selon les catégories de chômeurs, en avril 2014, a indiqué l’ONS qui a précisé que le taux de chômage s’établit à 8,8% chez les hommes enregistrant une hausse de 0,5 point par rapport à septembre 2013, selon une enquête par sondage sur l’emploi auprès des ménages réalisée en avril 2014 (période de référence). En revanche, le taux de chômage féminin enregistre une franche accélération puisqu’il chute de 16,3% à 14,2% durant cette période, a-ton ajouté de même source. L’enquête fait ressortir et « confirmer la ten- L dance à la baisse du taux de chômage des diplômés de l’enseignement supérieur qui est passé de 21,4% à 14,3% entre septembre 2010 et septembre 2013, pour atteindre 13,0% en avril 2014 ». Le niveau du taux de chômage des jeunes (1624) connaît, par contre, une stagnation entre septembre 2013 et avril 2014, atteignant 24,8% et touchant ainsi un jeune actif sur quatre, relève l’enquête. « Près de deux chômeurs sur trois sont en quête d’emploi depuis une année ou plus », note l’enquête, relevant une « dominance du chômage de longue durée. Le chômage de longue durée semble affecter davantage les personnes sans diplôme (67,8%) comparativement aux diplômés universitaires (58,6%) ». Par ailleurs, les chômeurs ayant déjà travaillé dans le passé sont estimés à 478 000 personnes, soit 41,5% de la population en chômage. Il s’agit d’une population qui est constituée essentiellement de salariés non permanents (75,6%) qui exerçait principalement dans le secteur privé (70,0%). Selon l’enquête, en avril 2014, la population active du moment, selon les critères du Bureau international du travail (BIT), a atteint 11 716 000 personnes.Selon l’ONS, le taux de participation à la force de travail de la population âgée de 15 ans et plus (ou taux d’activité économique) est passé à 41,5%. Pour ce qui est de la situation du marché du travail, en avril 2014, il se caractérise par une baisse du volume de la population active masculine par rapport à septembre 2013, et par un 8 croissement du volume de la population active féminine. Par contre, la population occupée du moment, est estimée pour sa part, à 10 566 000 personnes, durant la même période, soit un taux d’occupation de 27,1%. Dans ce contexte, les femmes constituent un volume de 1 962 000, atteignant ainsi 18,6% de la population occupée totale, soit une progression d’un point par rapport à septembre 2013. Cette enquête a démontré également que le taux d’emploi, défini comme étant le rapport de la population occupée à la population âgée de 15 ans et plus est de 37,5% au niveau national (60,5% chez les hommes et 14,0 % chez les femmes). La structure de l’emploi, selon le secteur d’activité, fait ressortir un secteur tertiaire (commerce et services), en progression continue, ce dernier absorbe 61,4% de la main-d’œuvre totale, suivi par le BTP (16,5%), l’industrie (12,6%) et enfin l’agriculture (9,5%). Par secteur juridique, l’enquête fait ressortir la dominance du secteur privé ou mixte, soit une part relative de 58,9% de l’emploi total. D’importantes disparités sont observées selon le sexe. A ce titre, l’emploi féminin se caractérise par une plus grande présence dans le secteur public (61,9% de l’emploi féminin total, concentré essentiellement dans le secteur public non marchand). Enfin, l’ONS réalise depuis l’année 2014, deux enquêtes par sondage sur l’emploi auprès des ménages, l’un en avril et l’autre en I. T. septembre. Tribunaux «Bad cow-boy» puni Il y a des « cowboyeurs » de fourgons destinés au transport public qui se comportent comme au rodéo. Celui-là est un mauvais cowboy, one bad cow-boy. Certains jeunes, exdésœuvrés ont eu la chance d’avoir vu l’Etat leur tendre la perche pour un meilleur lendemain. Certains veulent à tout prix un lendemain meilleur, rapide. Et pour ce faire, ils usent et utilisent le gain facile lequel entraîne des baves qui font éclater des ires et des bavures. De jeunes convoyeurs se comportent comme au rodéo des années 1858-1900 au Far West. A l’ouest de Rouiba, précisément, un jeune convoyeur est face à M. pour une histoire de coups et blessures volontaires ayant entraîné une incapacité de cinq jours. Le prévenu reconnaît les faits illico-presto pour une raison très simple : la victime (frisant la quarantaine) est debout, l’arcade sourcilière blessée est recouverte d’un frais morceau de sparadrap. Le comble, au sang-froid... glaciel de l’inculpé, on remarque le bouillonnement de la victime. « Il m’a barré le passage. Mon véhicule a donc heurté le sien, j’ai perdu le contrôle de mes nerfs et je... - Et vous lui avez balancé un violent coup de tête terrible », termine le président qui est lui-même interrompu par la victime : «Je n’ai jamais su ce qui m’était arrivé », dit-il comme pour profiter de l’attention du juge et du procureur. Ce dernier se lèvera et entamera une série de questions relatives à l’excès de vitesse desdits fourgons, aux courses folles et aux folles courses remarquées par tout le monde qui circule. « On en arrive aux mains juste pour une histoire de gain, de ramassage d’usagers, d’arrivées rapides pour refaire le plein et redémarrer dans les mêmes conditions » dit M. le représentant du ministère public qui fera aussi une remarque sur l’état des véhicules acquis neufs il n’y a de cela qu’un semestre, alors qu’ils sont garantis pour certains pour plusieurs semestres. La victime demande 20 000 DA à titre de dommages et intérêts provisoires en attendant l’expertise sur son oeil gauche. Le président attend autre chose du prévenu que de répéter l’histoire de la provocation. « Monsieur le juge, je suis désolé, je n’aurais pas dû perdre mon sang-froid. Je regrette mon geste. Nous sommes tous les deux perdants », articule le Bad cow-boy. Ce mea-culpa est salvateur car le magistrat lui inflige une peine de prison de un an assorti du sursis alors que le représentant du parquet en avait demandé plus et du ferme. Maître Nora Ould El HocineChelli qui attendait son tour grimaça : « La direction des transports devrait se pencher un peu plus sur cette nouvelle corporation en lui rappelant ses droits certes, mais aussi ses devoirs. » Bien dit Maître. Le droit c’est aussi les conseils qui vont droit avec la raison et le droit. A. T. LA CHRONIQUE JUDICIAIRE JEUDI 21 AOÛT 2014 Les malheurs du même sang Le proverbe berbère répandu qui signifie que « le mal provient du proche et mes malheurs de mon sang », est toujours d’actualité ! I ABDELLATIF TOUALBIA l y a un adage berbère des Aurès, Lememcha, qui dit exactement que « le mal provient du proche et le malheur, du même sang ». Les dossiers relatifs aux violences faites entre familles, alliés, proches, voisins, associés, etc… sont légion. Et comme la majorité de nos juges en 2014 sont quasi jeunes, il y a un risque pour ces magistrats de ne pas savoir écouter les bobards et balivernes. Rarement, il nous arrive d’assister à des audiences publiques consacrées au « référé ». Eh bien, samedi, de passage à Koléa, nous avions assisté à un procès mettant aux prises deux frères âgés. L’un d’eux évoque les us et coutumes. Les deux frères s’avancent à l’appel de leurs noms et prénoms. Le premier entre dans la soixantaine, le second en sort. Ils ont les cheveux gris et une mine défaite. Le juge jovial, frais et dispos invite le plaignant à cracher le morceau. « M. le président, je suis en train d’installer les conduites de gaz. Mon frère aîné, qu’Allah lui pardonne, m’empêche de procéder aux travaux. Je ne comprends pas », dit Ahmed que le magistrat interrompt presque en ire : « A vous, Hamid, quel est votre argument, car le lien du sang doit être nul pour que vous empêchiez vos neveux de dormir au I chaud, votre belle-sœur de manger chaud et votre frère d’avoir chaud au cœur par le stress continu qu’il vit », gronde le juge qui aurait tant voulu que les deux frères adversaires se jettent dans les bras l’un de l’autre… Le prévenu, si l’on peut dire en « référé », marque un temps avant d’éclater : « M. le président, vous n’êtes pas sans savoir que notre L’ŒIL Adjoint de qui et de quoi ? Durant toutes les civilisations, dans n’importe quel pays, les chefs, directeurs, patrons, entraîneurs sportifs et procureurs sont assistés et trop souvent. Normalement, le n°2 est essentiel dans n’importe quel organigramme. Dans la magistrature, l’adjoint du procureur (de la République ou général) doit être un modèle, impeccable, net, droit et disponible. Dans certaines juridictions, il n’y a pas un mais des adjoints : c’est rassurant et vu de loin, on envie le n°1, le titulaire du poste spécifique. Un président d’un tribunal peut très bien dormir s’il a un second exemplaire dévoué, entre autres. Or, et depuis quelque temps, certaines juridictions sont très mal épaulées. Il n’y a qu’à voir dans les couloirs, le comportement (répressif et excessif de certains adjoints). Certains procureurs généraux s’organisent de telle manière à ce que les justiciables s’en retournent chez eux satisfaits. Et lorsqu’on écrit satisfaits, cela ne veut pas dire qu’ils ont eu gain de cause juridiquement. L’accueil aura été bon. Les explications données, suffisantes. L’accueil ! Voilà un des sujets favoris de Tayeb Louh, le ministre que des « étourdis » trouvent qu’il bouge trop et parle beaucoup. Oui ! Louh bouge, bosse, court, réunit, dirige, remarque, car il a la confiance du premier magistrat du pays. Remarquez ses sourires lorsqu’il entreprend des démarches pour le bon fonctionnement de la réforme. Il fut un temps où un autre ministre de la Justice annonçait une « nouveauté » dans le secteur. Il le faisait, la mine catastrophée. Pas un sourire, mais des grimaces ! Des grimaces telles que celles « pondues » par certains adjoints de magistrats qui croient tenir le ciel afin qu’il ne chute pas ou encore qu’ils sont euxmêmes tous les codes, les lois, leurs articles, le destin de la justice. Non messieurs-dames, un adjoint est un n°2 . Et un n°2 se doit d’être loyal, plus fidèle que le n°1 pour monter normalement en grade. En attendant, bonnes vacances à tous les adjoints, fils de famille et patriotes qui ne rechigent jamais. Allégresse dans la grisaille Quelques jours après la remise des diplômes aux détenus répartis à travers nos prisons et pénitenciers, l’allégresse continue de régner malgré la grisaille des dures conditions de détention. Sur les 4 746 candidats dont 2 249 au bac 2014, 2 774 au BEM, ont été admis 822 bacheliers soit 36,55% qui ont vu les familles venues aux « Quatre-Hectares » partager la joie société araboislamique ne supporte pas certains comportements », récite le vieux avant d’ajouter que son frère est venu avec des ouvriers alors que lui était absent du domicile. Et ici, le magistrat d’éclater à son tour : « Eh ben, la charia si elle devait être appliquée. Les us et coutumes ? Si on devait les respecter on commencerait d’abord par rester chez soi lorsqu’un de nos frères nous informe de son probable passage ». Les deux frangins évitent de se regarder. L’aîné est gêné, le président de l’audience en profite pour enfoncer le clou : « Je vous somme de laisser votre frère procéder à l’installation des coudes de gaz. Vous avez jusqu’au 16 de ce mois pour respecter cette décision de justice. » L’aîné a dépassé la gêne, c’est la honte d’être maltraité au nom de la loi. Confus AU PALAIS des leurs. Tayeb Louh, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, flanqué de Nouria Benghebrit, la ministre de l’Education nationale et Mounia Meslem, la ministre de la Solidarité, de la Famille et de la Condition de la femme, était heureux devant un spectacle haut en couleur, surtout que l’administration chère à Mokhtar Filioune a mis le paquet pour ce qui est de l’organisation à laquelle s’étaient associés outre Kilani Zerouala, le directeur de la formation, le directeur du pénitencier des « Quatre-Ha » sous l’œil vif de Filioune qui avait la forte conviction que son ministre allait être ébloui. Louh qui a été très surpris de rencontrer nez à nez, un cadre des institutions pénitentiaires qui a été congédié par « décret présidentiel » mais qui est revenu par le « vasistas » sous l’ère de l’autre Tayeb... Passons. Depuis que Si Tayeb Louh se heurte à des « trucs » pas possibles, il a pris l’habitude de s’y faire, surtout que ce ministre possède un sang-froid de lézard vert au mois d’août ! Durant la cérémonie, Benghebrit a longtemps débattu des droits de l’...enfant et de l’...enseignant avec M.F. Ksentini, le boss des droits de l’homme, heureux comme un enfant tenant une sucette de...pomme ! L’ambiance était réellement bonne même si les gardiens manquent un peu de loisirs car il n’est pas évident pour des « matons » de vivre enfermés au même titre que les condamnés purgeant leurs peines. Une mention spéciale au service d’ordre du ministère dont le tact, la souplesse et la compréhension feraient plaisir au Dr Ahmed Chafaï, le directeur du centre de recherche de Chéraga, retenu, par ailleurs, en ces grandes chaleurs doublées d’un taux d’humidité exaspérant. Bonnes vacances à tous. Sous le ciel étoilé Tout comme son voisin de Boumerdès, le bâtonnat de Bouira n’a pas connu de répit. Et comme son confrère de Boumerdès, le bâtonnier Ahmed Beantar, la bâtonnière de Bouira, Ouafya Sidhoum a pour simple adage : « Qui n’informe pas, est noyé par l’intox. » Et ce bel adage fait que l’unique bâtonnière du Monde arabe, demeure cette enfant des monts du Djurdjura dont les Sidhoum, une honorable famille aisée par la grâce d’Allah, le dur labeur, les escapades sur les contre-monts, les chevauchées des rudes oueds, rivières et cours d’eau de la fière Kabylie millénaire. Cette enfant, mère de deux très belles filles qui sont en train de 9 et désarmé, l’inculpé veut placer un mot en ce beau samedi. Avec le regard, le juge laisse faire. « D’accord, M. le président, qu’il vienne exécuter les travaux mais qu’il fasse attention aux us de la famille. » Le juge regarde bien les deux frères et leur assure que cette histoire est précédée d’autres plus graves. Il les rassure cependant en les informant que ce n’est pas le rôle de la section « référé ». La victime, le frangin cadet, remercie le président qui laisse échapper en guise d’avertissement : « Attention, c’est facile d’envoyer son frère en taule mais on le regrettera par la suite car l’action publique est un mécanisme terrifiant et une fois lancée, plus rien ne l’arrête sauf un sain et juste verdict qui n’est pas sûr d’être indulgent. » Le 16 du mois, le gaz a brûlé. Le juge a pardonné mais les deux frères n’ont pas oublié... Et ils ont intérêt à ne pas l’oublier car la justice a le bras long, plus long que les plus malins justiciables ne le croient. Et dans ce dossier, le président a fait jouer la « carotte » en laissant « le bâton » montrer le bout du nez. Et puis, ces histoires de famille commencent à bien faire. Il faut que l’on sache une bonne fois pour toutes que Dame Justice a autre chose à faire, notamment suivre le ministre, garde des Sceaux, chargé de la Réforme de la justice, initiée ouvertement par Bouteflika qui attend beaucoup des magistrats tels le courage, la volonté d’agir, le souci précieux de se former, le suivi des dossiers sérieux… Tout pour un juge indépendant, intègre et surtout courageux ! A. T. percer comme la maman, avocate depuis 1988 (notez la jolie date de naissance de la démocratie) militante de tout ce qui touche à l’Algérienne en particulier. Une fois élue, en mars 2014, la bâtonnière s’est de suite mise au boulot en faveur des 608 avocats du jeune bâtonnat. La formation, l’intérêt soutenu et la disponibilité envers les robes noires locales et le tissage avec sérieux d’excellentes relations avec Dame justice personnifiée ici par le formidable duo de chefs de la cour : la présidente Ouardia Naït Kaci et le procureur général Leghrissi Kebir. Avec un conseil de l’Ordre où la paix, la fraternité, la confraternité, le dialogue permanent et la concertation règnent en maître des lieux. Demandez donc à Maître Benamrouche, Maître Becheur Naïma, Maître Souhila Ikhlef, Maître Hadjila Khendriche et Maître Hadj Rabah Nora, le visage ravi le jour de l’élection de leur aînée. Il fallait la voir à Tlemcen face à un aussi ravi Tayeb Louh, le ministre de la Justice et à Sétif où il l’avait honorée, heureux et enchanté que le destin l’ait marqué au moment où, lui, le frais ministre de la Justice venait d’apprendre que c’est sous son « règne » que la première femme algérienne et…arabe venait d’être élue bâtonnière de Bouira en compagnie de cinq femmes…membres du conseil de l’Ordre ! Du jamais-vu dans tamourth !!! Même à Tizi Ouzou, du temps de la lutte acharnée contre le « Code de la famille nommé Code de l’…infamie », ou n’avait jamais assisté à une telle montée au créneau dans une aussi importante institution. Bravo ! Oui, mille bravos à toutes les femmes de Bouira et par ricochet à toutes les Algériennes dans tous les domaines vivants de la nation. La bâtonnière Ouafya, Sidhoum, en une légitime « Lalahoum » s’est jurée au plus profond de ses tripes de faire avancer la cause de l’avocat et surtout de l’avocate en travaillant, en refusant de chercher autre chose que la gloire de l’avocat, car en matière de besoin, Ouafya est loin d’être une démunie ni encore moins une assoiffée de fric. Ce n’est pas son dada et encore loin son vice. Les « Sidhoum » ont toujours vécu à l’aise grâce au quotidien où le travail est roi. Et comme ses aïeuls, la bâtonnière se contente des rentrées de son modeste cabinet qu’elle n’a pas mis dans ses priorités pour ce qui est des « travaux d’Hercule » du frais et jeune bâtonnat de Bouira dont nous suivrons pas à pas l’avancée vers le bonheur de tous. Les complots, les histoires de peaux de bananes, rixes et autres échauffourées se situent loin, très loin du Djurdjura. A. T. S ports JEUDI 21 AOÛT 2014 JEUX OLYMPIQUES DE LA JEUNESSE 2014 Toujours pas de distinction pour les Algériens La délégation algérienne est présente à Nanjing avec 33 athlètes engagés dans 13 disciplines sportives différentes. es athlètes algériens engagés, avant-hier dans les différentes disciplines, n’ont toujours pas réussi à s’illustrer lors de la 3e journée de compétition des Jeux olympiques de la jeunesse 2014 (JOJ-2014) du 16 au 28 août à Nanjing (Chine). En aviron, Mohamed Boucif Belhadj (5e) avec un temps de 3:41.68 a été éliminé en demifinale du tournoi de consolation et prendra part à la finale D pour améliorer son classement. Sa coéquipière Thiziri Douki a également été éliminée, en se classant à la 5e place de sa série (4:27.52). En cyclisme, spécialité BMX, les Algériens Zoheir Benyoub (49.77) et Megherbi Nour El Houda (1:03.91) ont terminé derniers de leurs séries respectives au stade des quarts de finale. Cette troisième journée de compétition, a vu également l’haltérophile Marya Nada Benmiloud (58kg) terminer à la 7e au concours d’haltérophilie, en réussissant à soulever un total olympique de 148kg (66kg à l’arraché et 82kg à l’épaulé jeté). Elle avait échoué sur un seul essai, à la charge de 83kg à l’épaulé jeté. L Des places très loin des podiums De son côté, la pongiste algérienne Sannah Lagsir s’est inclinée, avant-hier, devant la Hongroise Ilmre Leila 3 sets à 1, en quarts de finale du tournoi de consolation de tennis de table, pour le classement de la 17e à la 25e place, des 2es Jeux olympiques de la jeunesse de Nanjing. Face à Ilmre, l’athlète algérienne a perdu le premier set (10-12), avant de s’imposer lors du deuxième (15-13). La Hongroise s’est ensuite reprise en prenant les deux derniers sets sur le score de (14-12) et (11-8). En escrime, les Algériens engagés avant-hier aux épreuves des 2es Jeux olympiques de la jeunesse de Nanjing (JOJ-2014), se sont contentés de modestes places au classement final. Ainsi, Salim Heroui, engagé dans la spécialité du fleuret, a terminé à la 12e place, après sa défaite face à l’Italien Guillaume Bianchi (15-6). Lors du premier tour, l’Algérien s’est incliné en trois matchs pour une seule victoire, ce qui lui a permis de rencontrer ensuite son adversaire italien. De son côté, l’Algérienne Abik Bounegab s’est contentée de la 10e place sur 13, dans la spécialité de l’épée, après sa défaite aux 16es de finale face à l’Italienne Crovari Chiara (1510). « Le match a été difficile face à un adversaire appartenant à un pays qui a ses traditions dans cette discipline. Je pense que Bianchi a pu faire la différence grâce notamment à son expérience », a indiqué l’entraîneur national du fleuret, le Roumain auteur de la meilleure performance mondiale avec un temps de 9:02.85. Chez les garçons, Toufik Bouziane devait se mesurer aux meilleurs athlètes de cette épreuve, dont l’Ethiopien Atomsa Yomiv Moses (8:05:22) et le Marocain Zehaf Amine (8:18:88). Pour sa part, Bouanani Amine, médaillé d’or aux Jeux africains de la jeunesse (JAJ) de Gaborone (mai 2014), ambitionne de réaliser le meilleur temps possible pour espérer une qualification à la finale prévue samedi. De son côté, l’Algérien Bouhanoun Hichem espère tout La compétition se poursuivra jusqu’au 28 août en Chine donner pour améliorer son saut réalisé Codreanu Mugur. Heroui Salim me (FAE), Abderaouf Bernaoui, aux JAJ de Gaborone (2,10m), pourra se consoler en ayant pris entraîneur de Bounegab (16 ans) mais face à lui se trouvent les part hier aux épreuves par équi- dans ses jeux, elle qui sort avec deux meilleurs sauteurs au pes, où il figurait parmi les six un bilan de deux victoires et monde, en l’occurrence le Russe athlètes représentant le conti- autant de défaites. Leechinko et l’Ukrainien nent africain. « Salim, qui n’a Braranikov. Au concours de la Début des épreuves que 15 ans intégrera bientôt l’éperche, Mezioud Mi Mssika, en athlétisme quipe senior, et ne va pas rester médaillée d’or aux JAJ de uniquement avec les juniors, ce Cinq athlètes algériens sur les Gaborone avec un saut de 2,90m, qui va lui permettre d’acquérir 13 engagés ont fait leur entrée en aura toutes les peines du monde encore plus d’expérience », a lice, hier, pour le compte de la pour rivaliser avec la ajouté le technicien roumain, qui première journée des épreuves Vénézuélienne Pinado Robilis souligne qu’il y a « des éléments d’athlétisme des Jeux olym- (4,40m) et la Suissesse Angelika algériens évoluant en France (4,32m). capables de composter leur billet piques de la jeunesse 2014 du 16 La délégation algérienne est pour les Jeux olympiques JO- au 28 août à Nanjing (Chine). Il présente à Nanjing avec 33 athlès’agit de Bouhanoun Hichem 2016 de Rio de Janeiro ». tes dont 16 filles, engagés dans 13 « Bounegab recèle de grands (saut en hauteur), Mezioud Mi disciplines sportives différentes : moyens, seulement l’arbitrage Mssika (saut à la perche), athlétisme, escrime, judo, boxe, Bouanani Amine (110m haies), asiatique est différent de celui en aviron, voile, gymnastique artisEurope, où on pourra attribuer Toufik Bouziane et Noura tique, natation, tennis, tennis de des points en revenant au vision- Kherroubi (3000m). La mission de Noura table, haltérophilie, cyclisme et nage par vidéo. Elle aurait pu lutte. La compétition, réservée faire mieux ici à Nanjing, mais Kherroubi s’annonçait délicate aux 15-18 ans, rassemble, quant malheureusement ça n’a pas été pour atteindre le podium final, en à elle, quelque 3700 athlètes de le cas », a affirmé le président de présence notamment de la 205 pays. la Fédération algérienne d’escri- Japonaise Takamatsu Nozomi, AHMED BOUBRIT, DTN DE LA FÉDÉRATION ALGÉRIENNE D’ATHLÉTISME «De nouvelles démarches pour améliorer les performances» Les athlètes algériens préparent d’importantes échéances à venir, notamment les Mondiaux 2015 en Chine et les Jeux panarabes de la même année au Liban. e directeur technique national (DTN), Ahmed Boubrit, a indiqué avant-hier lors d’une conférence de presse tenue à Alger que la Fédération algérienne d’athlétisme (FAA) compte mettre en place prochainement de nouvelles démarches, administratives et techniques pour améliorer les performances de ses athlètes lors des échéances à venir, notamment les Mondiaux-2015 en Chine et les Jeux panarabes de la même année au Liban. « L’élite de l’athlétisme algérien, composée de huit athlètes, va bénéficier de meilleures conditions de préparation à l’avenir. On espère pouvoir leur assurer également un meilleur encadrement avec des techniciens étrangers », a révélé le DTN lors d’une conférence de presse, tenue au siège du Comité olympique et sportif algérien (COA). Allusion faite à Larbi Bouraâda, médaillé d’or pendant les derniers championnats d’Afrique d’athlétisme au Maroc (décathlon), la jeune équipe du relais 4x100, qui a décroché le bronze pendant la même compétition et le « grand espoir » de l’athlétisme algérien, Yasser Mohamed-Tahar Triki, qui a réussi de bons résultats jusqu’ici, en saut en longueur, alors qu’il est encore cadet. « Ils vont bénéficier de stages de préparation à l’étranger pour augmenter leur potentiel sur le plan physique, au moment où l’ap- L pour attirer l’attention sur un autre reproche qui a été fait à l’athlétisme algérien et qu’il a jugé « peu objectif ». « Beaucoup ont considéré que l’athlétisme algérien a régressé au cours des dernières années. Ce qui n’est pas totalement faux, vu les résultats qui ont été obtenus dernièrement, mais pas au point de dramatiser », a-t-il estimé. Selon lui, « l’athlétisme algérien n’a jamais possédé une foule d’athlètes de haut niveau. A chaque glorieuse génération, il n’y avait que deux ou trois athlètes qui avaient l’étoffe de grands champions ». « Aujourd’hui, nous avons des gars comme Larbi Bouraâda et Taoufik Makhloufi, avec de jeunes talents qui émergent derrière, ce qui n’est pas trop mal », a-t-il encore tenu à faire savoir. Le DTN Ahmed port des entraîneurs étrangers les aidera à améliorer leur rendement sur le plan technique », a encore expliqué Ahmed Boubrit. « Contrairement aux précédentes compétitions pendant lesquelles nous avons essayé de donner une chance à un maximum d’athlètes, désormais, nous n’engagerons que les éléments susceptibles de prétendre à un podium », a-t-il annoncé. « A Marrakech, la participation n’a pas été aussi catastrophique » Le DTN est, par la suite, revenu sur la participation algérienne aux derniers championnats d’Afrique d’athlétisme, du 10 au 14 août à Marrakech (Maroc) et que beaucoup avaient qualifiée de « catastrophique ». « Tout comme nous, le Maroc, la Tunisie et l’Egypte n’ont décroché qu’une seule médaille d’or pendant ces championnats d’Afrique. A partir de là, notre participation ne peut pas être considérée catastrophique, comme l’ont prétendu certains », a tenté de se défendre le conférencier. Boubrit est allé encore plus loin, en affirmant que sans les blessures, les grippes et les différents forfaits de dernière minute, l’Algérie « aurait pu rafler beaucoup plus de médailles que les pays suscités ». C’est à ce moment que le directeur des équipes nationales d’athlétisme (DEN), Abdelkrim Sadou, a pris la parole Boubrit a repris la parole pour annoncer que « les objectifs de l’Algérie ont été atteints à 50% pendant les derniers championnats d’Afrique au Maroc » malgré la maigre récolte de médailles. « Notre objectif ne consistait pas uniquement à gagner des titres, mais aussi à jauger les capacités de certains jeunes talents, comme cela a été le cas avec l’équipe du relais 4x100m et savoir ainsi où la situer par rapport aux échéances à venir », a-t-il expliqué. Pour la FAA, cette initiative a été « fructueuse », puisqu’elle a permis de découvrir de nouveaux jeunes talents, comme l’équipe du relais 4x100m qui sera mieux prise en charge à l’avenir, tout comme Yasser Mohamed-Tahar Triki, pour les aider à réussir de meilleurs résultats à l’avenir. 3E ÉDITION TOURNOI INTERNATIONAL DE BEACH-VOLLEY La finale ce soir à la Grande-Poste L’esplanade de la Grande-Poste (Alger-Centre) sera aujourd’hui à partir de 19h30 le théâtre de la finale de la 3ème édition du Grand tournoi international de beach -volley garçons 2x2. Cette manifestation est organisée par la Ligue d’Alger de volley-ball et l’APC d’Alger-Centre en partenariat avec la direction de la jeunesse, des sports et des loisirs de la wilaya d’Alger avec le concours de Mobilis, Ital Crem, Red Bull, fresca et Vita Jus. 12 paires dont six algériennes se disputeront le trophée 2014. Ce tournoi est marqué par la présence des doublettes françaises, marocaines, libyennes, nigériennes et tunisiennes. Au final, au-delà de l’aspect sportif, des récompenses financières conformément aux règles seront octroyées aux vainqueurs de la compétition. 11 S ports JEUDI 21 AOÛT 2014 UNE RÉUNION AVEC LES DIFFÉRENTS STAFFS EST PRÉVUE CES 24H PRÉPARATION DU MATCH ETHIOPIEALGÉRIE La Fédération éthiopienne veut avoir ses internationaux tôt La Fédération éthiopienne de football (EFF) a adressé une correspondance aux clubs des joueurs éthiopiens basés à l’étranger leur demandant de les libérer à temps pour préparer la réception l’Algérie, le 6 septembre à Addis Abeba, dans le cadre de la 1ère journée (Gr B) des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations CAN 2015, a rapporté avant-hier la presse locale. Les joueurs mentionnés sont Saladin Saïd (Al Ahly, Egypte), Oumed Oukri (Al Ittihad d’Alexandrie, Egypte), Getaneh Kebede (Bidvest Wits, Afrique du Sud) et à Addis Hintsa (Al Ahly Shendi, Soudan), a précisé la même source. La Fédération attend ses joueurs pour rejoindre leurs coéquipiers au plus tard le dimanche 24 août à Addis-Abeba. Pendant ce temps là, les Walias effectuent actuellement un stage préparatoire au Brésil sous la houlette de l’entraîneur portugais, Mariano Barreto. L’Ethiopie a disputé jusque-là deux matchs amicaux, soldés par des défaites contre des clubs locaux, respectivement face au Clube do Remo et l’Association Atlética Luziania sur le même score (1-0). Les Ethiopiens ont joué leur troisième match amical mercredi dernier. Outre l’Algérie et l’Ethiopie, le groupe B est composé également du Mali et du Malawi. AL FUJAIRAH Gourcuff se contentera de Neghiz et Mansouri Cette réunion sera l’occasion pour Neghiz de faire connaissance avec sa nouvelle mission que va lui confier Gourcuff, ainsi que la préparation des éliminatoires de la CAN 2015. BACHIR BOUTEBINA e nouveau sélectionneur des Verts, en l’occur rence le Français Christian Gourcuff, souhaite finalement avoir comme seul adjoint le technicien algérien Nabil Neghiz, sur lequel la Fédération algérienne de football (FAF) a jeté son dévolu, afin de faire partie du nouveau staff technique de l’EN. Un staff qui compte désormais dans ses rangs, l’ex-capitaine des Verts, en la personne de Yazid Mansouri et depuis peu, l’ex-coach en date de l’Olympique Médéa et dont la dernière désignation a surpris plus d’un, d’autant plus que le nom de Nabil Neghiz, n’a jamais figuré auparavant dans la liste des potentiels entraîneurs locaux, plusieurs fois cités par les médias, et qui faisaient figure de possibles futurs adjoints du sélectionneur Gourcuff. D’autre part, Mohamed Raouraoua, qui avait aussi émis le vœu d’enrichir la nouvelle barre technique de l’EN, en renforçant le staff que dirige désormais l’ex-driver du FC Lorient, dans lequel il souhaitait y adjoindre un autre technicien algérois, n’est plus possible. Pour cause, Gourcuff a bel et bien l’intention de se conformer à ce qu’il avait luimême annoncé au cours de sa dernière conférence de presse, en date du 11 de ce mois, de travailler de concertation avec Yazid Mansouri et un autre entraîneur local, qui s’est avéré être Nabil Neghiz, l’homme que personne n’attendait. Pour ce faire, Christian Gourcuff, qui sera de retour aujourd’hui à Alger, tiendra juste après son arrivée, une réunion avec l’en- L Le technicien français en compagnie de ses staffs semble de son nouveau staff, notamment pour parler du prochain stage des Verts et de leurs deux importants déplacements prévus en Ethiopie, puis au Mali, les 6 et 10 septembre prochains. Cette réunion sera aussi l’occasion pour Nabil Neghiz de faire connaissance avec sa nouvelle mission d’assistant que va lui confier le sélectionneur Gourcuff et dont la feuille de retour déjà en cours, notamment après avoir communiqué la liste da la trentaine de présélectionnés, éliminatoires CAN 2015 obligent, est entrée dans sa première phase, d’avantcompétition. A ce titre, l’actuel président de la commission en charge des équipes nationales, en l’occurrence Walid Sadi, a déjà pris toutes les dispositions nécessaires, concernant le déplacement qu’effectueront les camarades de Ghoulam, au cours du mois d’octobre pro- chain au Malawi. Mais dans l’immédiat, Christian Gourcuff a décidé de reprendre son bâton de pèlerin dès ce week-end afin de superviser de près quelques joueurs locaux susceptibles d’être convoqués prochainement à leur tour. Après avoir suivi samedi dernier à Oran le match MCOJSK, et au terme duquel il a estimé que l’ensemble des joueurs des deux clubs doivent sérieusement travailler davantage, Christian Gourcuff devra logiquement charger Nabil Neghiz d’en faire de même, à l’occasion du déroulement de la deuxième journée du championnat professionnel Mobilis de Ligue 1. Il est clair que l’ancien coach et artisan de l’accession historique du CRB Aïn Fakroun, et dernier entraîneur en chef en date, avec lequel l’Olympique de Médéa, a raté sur le fil sa montée en Ligue 1, pourra en réalité étoffer sérieusement la fiche technique de plusieurs joueurs locaux, susceptible de convaincre le nouveau patron technique de l’EN. En déclarant qu’il a bien l’intention de suivre de très près le championnat algérien, il est clair que Christian Gourcuff souhaite aussi, ouvrir la porte de la sélection nationale A, et aussi celle des Olympiques, à plusieurs jeunes excellents joueurs locaux, à l’image des Ferhat, Lamri, Belaïli, Belaïmiri et bien d’autres éléments espoirs. Désormais, le staff technique de l’EN est en place et visiblement dans les temps impartis. Il faut simplement espérer que la nouvelle feuille de route que compte suivre à la lettre Christian Gourcuff sera parfaitement conforme à la très importante mission que vient de lui confier B. B. la FAF. APRÈS L’ÉCHEC DES DISCUSSIONS RAOURAOUA-SAÂDANE La FAF pas du tout pressée pour les jeunes Suite à l’échec des discussions entre la FAF et l’ex-coach des Verts pour que ce dernier s’occupe des jeunes catégories, c’est donc Taoufik Korichi qui poursuivra sa mission pour assurer la gestion et donc les objectifs tracés. Yebda rejoint Bougherra SAÏD MEKKI En fin de contrat avec le FC Grenade, au terme de six mois en prêt à l’Udinese, l’international algérien, Hassan Yebda, tient un nouveau point de chute. Le milieu de terrain de 30 ans rejoint son capitaine Madjid Bougherra à Al Fujaïrah aux Emirats arabes unis. Il s’agira de sa première expérience dans le Golfe alors que West Bromwish, Swansea ou encore Sunderland étaient en contact avec l’ancien joueur de Portsmouth. Karim Ziani a également rejoint les Emirats cet été mais, lui, a préféré s’engager avec Ajman Club. à, et pour la maîtrise du sujet, il est important de rappeler les derniè res déclarations du président de la FAF, lors du Forum de l’Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (Onjsa) au début du mois en cours sur le sujet. L’ancien sélectionneur de l’équipe algérienne de football, Rabah Saâdane, devrait être désigné à la tête de la commission technique des jeunes catégories, fraîchement créée, avait alors indiqué le 2 août dernier, le président de la FAF, Mohamed Raouraoua. Ce qui rentre bien dans le cadre du processus de réorganisation de la DTN prôné par la FAF dans sa planification à court, moyen et long terme. « Dans le cadre de la restructuration de la direction technique nationale (DTN), nous avons créé une commission technique des jeunes catégories qui sera confiée à Rabah Saâdane », avait indiqué le premier responsable de la FAF, lors du forum de l’Organisation nationale des journalistes sportifs algériens (Onjsa). Le président de L la FAF avait bien précisé à ce moment-là que « Rabah Saâdane s’est dit intéressé par ce poste, c’est quelqu’un qui aime travailler avec les jeunes. Cependant, il ne sera pas à la tête de la DTN ». Il faut aussi savoir que depuis son départ de chez les Verts en septembre 2010, Saâdane est resté inactif jusqu’à son arrivée à l’ES Sétif la saison dernière, où il n’avait pas fait long feu en tant que directeur technique sportif (DTS), avant de jeter l’éponge. Deux objectifs étaient alors proposés par la FAF pour Saâdane et les jeunes catégories des U17 et U20 pour les prochaines CAN et Mondial des deux catégories. Mais le 13 août dernier, Rabah Saâdane, avait indiqué que « les discussions avec la FAF n’ont pas abouti pour de multiples raisons que je ne voudrais pas citer. J’étais très intéressé par le challenge que présente la direction technique nationale, maintenant les choses ont changé ». Rabah Saâdane a précisé, en outre qu’il était « libre de tout engagement et ouvert à toutes les propositions. » « Maintenant je suis libre de tout engagement et ouvert à toutes les propositions après avoir quitté l’Equipe nationale en 12 septembre 2010 », a-t-il ajouté. « J’ai bien émis le vœu de prendre en main la DTN, c’est la raison pour laquelle j’ai décliné toutes les propositions que j’ai eues. Maintenant que je suis libre, je vais réfléchir et voir ce qui m’intéresse. », a également déclaré Rabah Saâdane. Donc a priori et compte tenu du fait que le président de la FAF se donne bien du temps pour mettre en place toutes les structures de la DTN, en particulier pour bien gérer les jeunes catégories, la DTN sera toujours dirigée à titre intérimaire par Taoufik Kourichi. Le président de la FAF, avait bien tenu à préciser au début du mois en cours, que « la répartition des nouveaux rôles sera faite dans les prochains mois », confortant au passage Kourichi dans son rôle. « Après le départ de Haddouche pour des raisons purement familiales, nous avons chargé Kourichi de s’occuper de la DTN, par intérim et je pense qu’il a bien fait son travail, en témoignent les 2 745 entraîneurs formés au cours de la saison dernière, entre entraîneurs, entraîneurs des gardiens de but et préparateurs physiques », avait alors S. M. conclu le président de la FAF. S ports JEUDI 21 AOÛT 2014 LIGUE 2 MOBILIS- 2e JOURNÉE CAB-CRBAF à l’affiche SANCTIONNÉ POUR SES ABSENCES À L’ENTRAÎNEMENT Belaïli pourrait rater le match JSK-USMA La nouvelle recrue de l’USM Alger Youcef Belaïli a été sanctionné par la direction du club de la capitale, suiteà ses absences aux séances d’entraînement de lundi et mardi derniers, a annoncé le champion d’Algérie sortant sur son site officiel. Qualifié par la Ligue de football professionnel (LPF) jeudi dernier, l’ex-joueur de l’ES Tunis a été incorporé en seconde période contre l’ES Sétif (1-1) samedi soir au stade Omar-Hamadi, en match comptant pour la première journée de la Ligue 1 Mobilis. D’autre part, l’attaquant Mohamed Seguer et le milieu offensif Fahem Bouaza, tous deux blessés depuis plusieurs joueurs, ont repris les entraînements avant-hier au stade Omar-Hamadi. Tenus en échec à domicile lors de la première journée, les partenaires du capitaine Nacereddine Khoualed se rendront à Tizi Ouzou pour croiser le fer avec la JS Kabylie qui reste sur un succès en déplacement contre le MC Oran (2-0). LIGUE 1 MOBILIS- 3e JOURNÉE NAHD-MCA avancé au vendredi 29 août Le match NA Hussein Dey - MC Alger comptant pour la troisième journée du championnat de Ligue 1 Mobilis est avancé au vendredi 29 août à 17h45 au stade du 20-Août 1955 (Alger), a indiqué avant-hier la Ligue de football professionnel (LFP). Les sept autres rencontres de cette même journée, dont le derby de la capitale USM Alger-CR Belouizdad auront lieu le samedi 30 août, selon le calendrier publié par la LFP. D’autre part, la rencontre de Ligue 2 Mobilis entre le CRB Aïn Fakroun et l’USMM Hadjout de la 3e journée est décalée au samedi 30 août à 17h au stade Zerdani (Oum El Bouaghi). La seconde journée des Ligues 1 et 2 aura lieu les 22 et 23 août à l’exception de la rencontre ES Sétif - USM Bel Abbès qui est décalée au mardi 26 août en raison du déplacement de l’ES Sétif à Sfax (Tunisie) pour affronter le CS Sfaxien le samedi 23 août à 18h au stade Taïeb-Mhiri pour le compte de la sixième et dernière journée de la phase de poules de la Ligue des champions d’Afrique. PARTENARIAT MC ALGER-MANGA SPORT La seconde journée sera également marquée par une confrontation entre deux anciens pensionnaires de Ligue 1: l’USM Blida et la JSM Béjaïa, deux sérieux prétendants à l’accession. es rencontres CA BatnaCRB Aïn Fekroun et Amel Boussaâda-MC Saïda constituent les affiches phares de la seconde journée du championnat professionnel de la Ligue 2 Mobilis prévue demain, tandis que l’USM Blida et la JSM Béjaïa, deux prétendants à un retour en Ligue 1, s’affrontent dans un match déjà décisif pour la suite de la compétition. Le CA Batna qui reste sur une victoire en déplacement contre la JSM Béjaïa (1-0) accueillera le CRB Aïn Fekroun, également vainqueur hors de ses bases lors de sa première sortie, avec l’objectif d’enchaîner un deuxième succès pour rester aux commandes. La mission des coéquipiers de Bouregaâ s’annonce compliquée contre le CRB Aïn Fekroun qui a impressionné contre son voisin de l’AS Khroub (4-1). De son côté, l’A Boussaâda croisera le fer avec le MC Saïda dans un match qui promet après leur première sortie réussie. Les deux équipes joueront pour la gagne pour rester sur la dynamique du succès. Le CA Bordj Bou Arréridj qui est allé s’imposer contre l’US Chaouia (1-0) ne devrait pas rencontrer trop de problèmes pour passer l’écueil du nouveau promu, l’ESM Koléa qui s’est contenté d’un nul lors de son premier match face à son voisin de l’USM Blida (1-1). La seconde journée sera également marquée par une confrontation entre deux anciens pensionnaires de Ligue 1: l’USM Blida et la JSM Béjaïa, deux sérieux prétendants à l’accession, le second demeurant cependant sur un échec. La JSM Béjaïa, qui avait été piégée à domicile par le CA Batna est en danger L Les Gabonais en stage à Alger, en janvier Le club gabonais de Manga Sport effectuera un stage préparatoire à Alger en janvier prochain, suite à l’accord conclu avec le MC Alger dans le cadre du transfert du milieu de terrain, M’bengue Samsung, a-t-on appris hier auprès de la direction du club algérois. « Manga Sport devra effectuer un stage à Alger en janvier. Le président de cette équipe, qui se trouve actuellement dans la capitale, s’est dit satisfait des installations qui seront mises à la disposition de son club », a indiqué le président du Conseil d’administration de la SSPA/MCA, Hadj Taleb. M’bengue Samsung s’est engagé cet été avec le Doyen pour un contrat de deux saisons. Dans les clauses du contrat signé avec M’bengue, il est stipulé que le club algérois prenne en charge le stage de Manga Sport à Alger. « M’bengue ne devrait pas être le seul joueur qui rejoint le MCA en provenance de Manga Sport, puisque nous sommes en train de suivre un ailier de Manga Sport qu’on va tenter d’engager en vue du mercato d’hiver ou bien pour la saison prochaine », a-t-il ajouté. Le MCA, récent vainqueur de la Supercoupe d’Algérie, a mal entamé la nouvelle saison de la Ligue 1, en concédant une défaite à El Eulma (2-1). Les Algérois accueilleront samedi prochain leurs homologues de Chlef avec l’intention de se racheter. et un nouveau revers au stade Brakni face aux Blidéens pourrait mettre une pression supplémentaire sur le coach Ali Fergani. Quant à l’USMB qui a raté de justesse la montée, la saison dernière, tentera de signer son premier succès de la saison devant ses supporters après le nul ramené de Koléa. L’O Médéa, l’autre formation de la Mitidja qui vient de perdre son entraîneur Nabil Neghiz, pressenti comme adjoint du sélectionneur national, Christian Gourcuff, se déplacera à Merouana avec l’ambition de confirmer sa première victoire contre le promu DRB Tadjenanet (2-0). Enfin, le WA Tlemcen, qui ambitionne de retrouver la Ligue 1 n’a pas droit à l’erreur à l’occasion de PROGRAMME DE LA 2e JOURNÉE Vendredi : CR Belouizdad - MC Oran (17h) (19h) (19h) (17h45) (19h) (17h) Mardi : ES Sétif - USM Bel Abbès (19h). IDRISS SAÂDI MEILLEUR BUTEUR A (17h45) Samedi : USM El-Harrach - MC El-Eulma MO Béjaïa - JS Saoura ASM Oran - NA Hussein Dey MC Alger - ASO Chlef JS Kabylie - USM Alger RC Arba - CS Constantine LIGUE 2 FRANÇAISE près un 3e but lors de la 3e journée, l’attaquant algérien, Idriss Saâdi (Clermont Foot), figure en tête du classement officiel des buteurs de Ligue 2. Bien lancé par Jordan Nkololo dans la surface, Idriss Saâdi a remporté son duel face à Landry Bonnefoi pour permettre au Clermont Foot d’ouvrir le score à Châteauroux. Il a ensuite récidivé de la tête en contre. Si la suite a été moins positive pour les Clermontois, battus 3-2, le n°9 du club, fort d’un son déplacement à Hadjout après le nul concédé sur sa pelouse face au RC Relizane (1-1). 3e doublé en Ligue 2, s’est, lui, emparé de la première place du classement officiel des buteurs de Ligue 2 avec trois réalisations. Leader grâce à une passe décisive réalisée en plus, Idriss Saâdi, qui compte dix buts avec le Clermont Foot depuis la saison dernière en Ligue 2, devance Anthony Koura (Nîmes Olympique), Jean-Michel Lesage (UCSL) et l’ancien leader, Jonathan Kodjia (Angers SCO), également à trois unités. BARRAGE DE LA CHAMPION’S LEAGUE Naples sans Ghoulam accroché par Bilbao Le FC Naples a eu chaud, très chaud même lors de son match barrage pour le compte de la Champion’s League contre l’Athletic Bilbao. En effet, l’attaquant de Bilbalo Muniain a ouvert le score (41e) avant que Gonzalo Higuain ne remette les pendules à l’heure (68’). A domicile, le Napoli s’est montré poussif, face à un club espagnol bien en place défensivement. Les hommes de Bénitez s’en sortent bien avec ce match nul (1-1), mais c’est bien le club espagnol qui prend l’avantage dans ce duel. Le match retour est prévu le 27 août, à Bilbao. Faouzi Ghoulam a manqué à son équipe et devrait probablement faire son retour pour le match en Espagne qui s’avère déjà capital. OLYMPIQUE MARSEILLE Enfin une solution pour Kadir e natif de Martigues pourrait bientôt se trou ver un nouveau club. Non conservé par Bielsa dans le groupe pro, Foued Kadir s’entraîne depuis la reprise des entraînements avec la réserve, avec trois autres anciens cadres de l’équipe, dont Rod Fanni et Benoit Cheyrou. L Bloqué par un contrat encore en vigueur, l’ancien joueur de Valenciennes n’a toujours pas trouvé de club repreneur. La situation contractuelle de l’Algérien a dissuadé beaucoup de clubs car l’OM demanderait des indemnités de transfert, ce qu’aucun club de Ligue 1 n’est enclin à faire pour un 13 joueur qui n’est pas dans le groupe pro. L’OM ( pour ne plus avoir à payer les salaires de ces joueurs) a invité Kadir, Fanni et Cheyrou à négocier leur départ. Karim Aklil, le manager du joueur algérien depuis 2 ans, s’est déplacé à Marseille pour résilier le contrat du joueur. L’international algérien aura droit à une indemnité de départ. La résiliation de son contrat devrait l’aider à trouver un club rapidement. Si le joueur donne toujours la priorité à la Ligue 1, il n’écarte pas pour autant un départ à l’étranger. Analyse JEUDI 21 AOÛT 2014 LA BARBARIE SERA CONTENUE l’instar d’autres peuples sur cette terre dans notre monde contemporain. (…) » (5) « Plus encore, poursuit Arafat, nous réalisons qu’il y a en Israël comme hors d’Israël des juifs nobles et courageux qui n’approuvent pas la politique de répression et les massacres, qui réprouvent la Politique d’expansion, de colonisation et d’expulsion du gouvernement d’Israël et qui reconnaissent à notre peuple un droit égal à la vie, à la liberté et à l’indépen-dance.(…)Notre peuple ne revendique aucun droit qui ne soit le sien, qui ne lui soit reconnu par le droit et les lois internationales.(…) Je m’adresse ici tout particulièrement aux Israéliens de toutes les catégories, de tous les courants et de tous les milieux et, avant tout, aux forces de la démocratie et de la paix, et je leur dis : venez ! Loin de la peur et de la menace, réalisons la paix, (…) la paix des braves, loin de l’arrogance de la force et des armes de la destruction, loin de l’occupation, de la tyrannie, de l’humiliation, de la tuerie et de la torture. » (5) «A force de tout voir on finit par tout supporter... A force de tout supporter on finit par tout tolérer... A force de tout tolérer on finit par tout accepter... A force de tout accepter on finit par tout approuver.» I PR CHEMS EDDINE CHITOUR * et été a été pour les Arabes, et plus largement les musulmans, la somme de toutes les peurs, de toutes les lâchetés, de toutes les compromissions, de toutes les dérives du droit international dont en principe les grandes nations en sont les gardiennes. Le massacre inédit, mais prévisible dans l’histoire contemporaine fait aux Ghazaouis, le silence assourdissant, voire complice des pays occidentaux, la neutralité immorale comme l’écrivait Foster Dulles, dans un autre contexte, des pays du tiers-monde aux premiers rangs desquels les parvenus que d’aucuns nomment les Brics ont fait que des crimes contre l’humanité ont eu lieu dans des pays en miettes comme la Syrie, l’Irak et la triste Libye où la somalisation est en cours… Dans cette contribution, je veux pointer du doigt qu’il n’en a pas toujours été ainsi. Des hommes politiques en Occident se sont élevés contre les indignités, les crimes abjects et l’injustice. Au-delà de la lettre remarquable du fondateur de Médiapart ,Edwy Plenel, à François Hollande pour lui faire toucher du doigt la réalité du drame palestinien , je vais donner la parole à plusieurs hommes d’Etat qui à leur façon ont sauvé l’honneur de la dignité humaine et dénoncé à leur façon les dérives du droit. C Dominique de Villepin : un héritier de la pensée gaulliste Devant l’indifférence des hommes politiques français tétanisés par leur peur de déplaire aux réels tenants du pouvoir en France, Dominique de Villepin, ancien Premier ministre, élève la voix face au massacre qui est perpétré à Ghaza. Il écrit dans une tribune : « C’est aujourd’hui, je l’écris en conscience, un devoir pour la France, une France qui est attachée indéfectiblement à l’existence et à la sécurité d’Israël mais qui ne saurait oublier les droits et devoirs qui sont conférés à Israël en sa qualité d’État constitué.(…) Il est temps de parler et d’agir. Il est temps de mesurer l’impasse d’une France alignée et si sûre du recours à la force. Pour lever le voile des mensonges, des omissions et des demivérités. Pour porter un espoir de changement. Par mauvaise conscience, par intérêt mal compris, par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s’est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième intifada. Comment comprendre aujourd’hui que la France appelle à la «retenue» quand on tue des enfants en connaissance de cause? (..) » (1) « Nous ne construirons pas la paix sur des mensonges poursuit de Villepin . (…) Ayons le courage de dire une première vérité: il n’y a pas en droit international de droit à la sécurité qui implique en retour un droit à l’occupation et encore moins un droit au massacre. Il y a un droit à la paix qui est le même pour tous les peuples. (…) Il y a une deuxième vérité à dire haut et fort: il ne saurait y avoir de responsabilité collective d’un peuple pour les agissements de certains. Comment oublier le profond déséquilibre de la situation, qui oppose non deux États, mais un peuple sans terre et sans espoir à un État poussé par la peur? (…) On désespère de la diplomatie du carnet de chèques de l’Europe qui se borne à payer pour reconstruire les bâtiments palestiniens qui ont été bombardés hier et le seront à nouveau demain, quand les États-Unis dépensent deux milliards de dollars par an pour financer les bombes qui détruisent ces bâtiments.(…) L’urgence aujourd’hui, c’est d’empêcher que des crimes de guerre soient commis. (..) À défaut de pouvoir négocier une solution, il faut l’imposer par la mise sous mandat de l’ONU de Ghaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, avec une administration et une force de paix internationales. (…) Nous n’avons pas le droit de nous résigner à la guerre perpétuelle. Une seule injustice tolérée suffit à remettre en cause l’idée même de la justice (….)» (1) Cette position nette et sans atermoiement ne nous étonne pas. Souvenons-nous aussi que monsieur de Villepin s’était illustré aussi par un discours mémorable aux Nations unies le 14 février 2003 concernant l’aventure américaine en Irak. Morceaux choisis : « (…) L’option de la guerre peut apparaître a priori la plus Les discours de Martin Luther King et de John Fitzgerald Kennedy Il y a un droit à la paix qui est le même pour tous les peuples rapide. Mais n’oublions pas qu’après avoir gagné la guerre, il faut construire la paix. Et ne nous voilons pas la face : cela sera long et difficile, car il faudra préserver l’unité de l’Iraq, rétablir de manière durable la stabilité dans un pays et une région durement affectés par l’intrusion de la force. (…) Car la guerre est toujours la sanction d’un échec. (…) Dans ce temple des Nations unies, nous sommes les gardiens d’un idéal, nous sommes les gardiens d’une conscience. La lourde responsabilité et l’immense honneur qui sont les nôtres doivent nous conduire à donner la priorité au désarmement dans la paix. Et c’est un vieux pays, la France, d’un vieux continent comme le mien, l’Europe, qui vous le dit aujourd’hui, qui a connu les guerres, l’occupation, la barbarie. (…) Fidèle à ses valeurs, il veut agir résolument avec tous les membres de la communauté internationale. Il croit en notre capacité à construire ensemble un monde meilleur. » (2) Ce discours constitue une réponse aux déclarations du secrétaire américain de la Défense, Donald Rumsfeld, dans lesquelles il estimait que la France et l’Allemagne relevaient désormais de « la vieille Europe ». Le discours de De Villepin donna lieu à une véritable standing ovation ce qui est exceptionnel dans l’enceinte des Nations unies. Ce discours s’est voulu « continuateur » de la politique équilibrée de la France et a été unanimement appréciée par tous les peuples épris de paix et notamment par les pays arabes qui y ont reconnu des accents gaulliens. Le discours culte du général de Gaulle On connait la position sans atermoiement de De Gaulle concernant le Moyen-Orient . Après la débâcle arabe de 1967, De Gaulle, sans épouser les thèses arabes fait part de sa « volonté d’affirmer la présence de la France dans le jeu international » et sa « volonté d’apaisement ». Cette fameuse politique arabe de la France qui eut des continuateurs en la personne de Jacques Chirac et de Dominique de Villepin . Le général de Gaulle condamnera l’agression puis l’occupation israélienne des territoires conquis par la guerre. Dans sa conférence de presse du 27 novembre 1967, trois moments forts : d’abord, ses appréhensions quant à l’établissement d’un etat juifs au cœur de la Palestine : « L’établissement, entre les deux guerres mondiales, car il faut remonter jusque-là, l’établissement d’un foyer sioniste en Palestine et puis, après la Seconde Guerre mondiale, l’établissement d’un Etat d’Israël, soulevaient, à l’époque, un certain nombre d’appréhensions.(…) . Certains même redoutaient que les juifs, jusqu’alors dispersés, qui étaient restés ce qu’ils avaient été de tout temps, un peuple d’élite, sûr de lui-même et dominateur, n’en viennent, une fois qu’ils seraient rassemblés dans le site de leur ancienne grandeur, à changer en ambition ardente et conquérante les souhaits très émouvants qu’ils formaient depuis dix-neuf siècles : l’an prochain à Jérusalem. (…) Le général de Gaulle ne se faisait pas d’illusion sur l’issue du conflit : « (…) Certes, malgré l’infériorité numérique de votre population, étant donné que vous êtes beaucoup mieux organisés, beaucoup plus rassemblés, beaucoup mieux armés que les Arabes, je ne doute pas que le cas échéant, vous remporteriez des succès militaires. (…) On sait que la voix de la France n’a pas été entendue.’ Israël, ayant attaqué, s’est emparé, en six jours de combat, des objectifs qu’il voulait atteindre. Le général en visionnaire énonce le mécanisme du cycle occupation, résistance, répression : « Maintenant, il (Israël) organise sur les territoires qu’il a pris l’occupation qui ne peut aller sans oppression, répression, expulsions, et il s’y manifeste contre 15 lui une résistance, qu’à son tour il qualifie de terrorisme… » (3) Il donne sa conviction sur l’issue du conflit, à savoir l’évacuation des territoires occupés : « (…) il ne peut y avoir de solution sauf par la voie internationale. Un règlement dans cette voie, à moins que les Nations unies ne déchirent elles-mêmes leur propre charte, doit avoir pour base l’évacuation des territoires qui ont été pris par la force, la fin de toute belligérance et la reconnaissance réciproque de chacun des Etats en cause par tous les autres. (…) Suivant la France, dans cette hypothèse, Jérusalem devrait recevoir un statut international ». (3) Le discours de De Gaulle n’a pas pris une ride, il est plus que jamais d’actualité. L’ambivalence du discours d’Obama Rien à voir avec le discours qui avait donné tant d’espoir, en définitive mielleux, du président Obama prononcé a l’université du Caire .« Un nouveau départ » (« A New Beginning »), destiné à améliorer les relations américaines avec les musulmans. : « Alors, qu’il n’y ait aucun doute : l’islam est une partie de l’Amérique. Et je crois que l’Amérique recèle la vérité qui dit que, sans égard à la race, la religion où la position sociale, nous tous partageons les mêmes aspirations : vivre en paix et en sécurité, bénéficier d’une éducation et travailler dans la dignité ; aimer notre famille, notre communauté et notre Dieu. Ce sont des choses que nous partageons. C’est l’espoir de toute l’humanité. Abordant ensuite le conflit israélo-palestinien, il déclare : « Pendant des dizaines années, il y a eu une impasse : deux peuples aux aspirations légitimes, chacun avec son histoire douloureuse qui fait fuir tout compromis.(…) Les Palestiniens doivent renoncer à la violence.(…) Dans le même temps, les Israéliens doivent reconnaître que, tout comme le droit d’Israël à exister ne peut pas être nié, celui de la Palestine ne peut pas l’être non plus. Les Etats-Unis n’acceptent pas la légitimité de la continuation de la colonisation. »(4) Nous connaissons la suite. Aux dernières nouvelles, les Etats-Unis auraient ravitaillé en armes Israël pour lui permettre de continuer à « se défendre » contre des damnés de la Terre utilisant des lance-pierres… Le courageux discours de Arafat Un autre fait marquant qui donne la dimension du courage dans des situations extrêmes est le discours de Arafat à la tribune des Nations unies en 1988. Ce discours plaidoyer pour la paix des hommes contient en creux, l’espérance du peuple palestinien. Lisons : « (….) Lors de notre première rencontre, j’avais conclu mon intervention en affirmant, en ma qualité de président de l’OLP et de commandant de la révolution palestinienne, que nous ne voulions pas que soit versée une seule goutte de sang, juif ou arabe, et que nous ne voulions pas que les combats se poursuivent, ne fut-ce qu’une minute. (…) Je m’étais adressé à vous pour que vous vous teniez aux côtés de notre peuple en lutte pour l’exercice de son droit à l’autodétermination, pour que vous lui donniez les moyens de retourner de son exil imposé par la force des baïonnettes et de l’arbitraire, pour que vous nous aidiez à mettre fin à la tyrannie imposée à tant de générations de notre peuple, depuis tant de décennies, afin qu’il puisse enfin vivre dans sa patrie, retrouver ses maisons, libre et souverain, jouissant de la Plénitude de ses droits nationaux et humains (…) Le rêve que nous caressions alors était d’établir un Etat palestinien démocratique au sein duquel vivraient musulmans, chrétiens et juifs sur un pied d’égalité, avec les mêmes droits et les mêmes devoirs, dans une seule société unifiée, à Dans le même ordre Martin Luther King s’était élevé contre l’injustice et l’apartheid. Le discours prononcé le 28 août 1963, devant le Lincoln Memorial, à Washington, D.C., est généralement considéré comme l’un des plus grands et des plus marquants du XXe siècle. Selon le député américain John Lewis : « En parlant comme il l’a fait, il a éduqué, il a inspiré, il a guidé non pas simplement les gens qui étaient là, mais les gens partout en Amérique ainsi que les générations à venir. » « Je fais le rêve qu’un jour cette nation se lèvera et vivra le vrai sens de sa foi : « Nous tenons ces vérités comme allant de soi, que les hommes naissent égaux. » « Nous ne sommes pas satisfaits et nous ne serons satisfaits que le jour où la justice se déversera comme un torrent et la droiture comme un fleuve puissant. » Avant lui, avec la même foi dans la nature humaine « Ich bin ein Berliner » (« Je suis un Berlinois ») est une célèbre phrase prononcée par John Fitzgerald Kennedy, alors président des États-Unis dans le discours qu’il fit lors de sa visite à Berlin-Ouest le 26 juin 1963, à l’occasion des quinze ans du blocus de Berlin. Au-delà de l’idéologie, le discours de Kennedy marqua l’Histoire. Les sacerdoces de Boumediene concernant la dignité humaine La participation de Boumediene, en avril 1974, à la session spéciale de l’Assemblée générale de l´ONU où il a prononcé un discours mémorable sur le Nouvel ordre économique international est un moment fort. Pour la première fois un pays du tiers-monde lève courageusement la tête. Il mit en garde, en vain, le «Nord» contre les attentes du « Sud ». Dans son fameux discours, il avertissait : «Un jour, des millions d’hommes quitteront l’hémisphère Sud pour aller dans l’hémisphère Nord. Et ils n’iront pas là-bas en tant qu’amis. Parce qu’ils iront làbas pour le conquérir. Et ils le conquerront avec leurs fils. Le ventre de nos femmes nous donnera la victoire.» Mieux encore luttant contre les faux dévots, les marchands du temple, il déclare : « (…) Les expériences humaines dans bien des régions du monde ont démontré que les liens spirituels (...) n´ont pas pu résister aux coups de boutoir de la pauvreté et de l´ignorance pour la simple raison que les hommes ne veulent pas aller au Paradis le ventre creux. (...) Les peuples qui ont faim ont besoin de pain, les peuples ignorants de savoir, les peuples malades d´hôpitaux.» (6) Cette phrase de Boumediene à la Conférence des Etats islamiques à Lahore en 1974 est profondément subversive pour les potentats arabes et les musulmans. Ces discours centrés sur la justice, rien que la justice, toute la justice devraient pour les grands de ce monde être des repères moraux qui doivent être affirmés sans détour pour qu’enfin les hommes croient en une justice transcendant en définitive les bas calculs qui n’honorent pas leurs auteurs. Saint Augustin avait raison de nous avertir des limites de la tolérance. 1.http://www.lefigaro.fr/vox/monde/2014/07/ 31/31002-20140731ARTFIG00381-dominiquede-villepin-lever-la-voix-face-au-massacre-perpetre-a-gaza.php 2. Discours de De Villepin au Conseil de sécurité le 14 février 2003 3. Charles de Gaulle, Discours et messages, tome 5, vers le terme, janvier 1966-avril 1969, Paris, Plon, 1970 pages 232-??235, 4. Barack Obama Discours du Caire le 4 juin 2009 5. http://www.monde-diplomatique.fr /cahier/proche-orient/arafat88-fr 6. http://www.alterinfo.net/HOUARI-BOUMEDIENE-Un-visionnaire-en-avance-sur-sontemps_a40788.html Internationale GOUVERNEMENT TURC Davutoglu prochain Premier ministre Le président sortant turc, Abdullah Gül, a affirmé mardi soir que le chef de la diplomatie Ahmet Davutoglu succèdera au Premier ministre Recep Tayyip Erdogan, élu président. « A ce que je comprends, Ahmet Davutoglu sera le prochain chef de gouvernement », a-t-il dit à la presse, cité par les chaînes de télévision, lors d’une dernière réception au palais présidentiel. « Nous devons tous l’aider à accomplir sa tâche, c’est moi qui l’avait convaincu à entrer en politique. Je vais le soutenir », a dit M. Gül. Le nom de M. Davutoglu, député de Konya (centre) qui est ministre des Affaires étrangères depuis 2009 était mentionné de plus en plus fréquemment ces derniers jours dans les coulisses politiques de la capitale turque pour prendre la relève de M. Erdogan, élu lors d’un premier scrutin au suffrage universel le 10 août dernier. M. Erdogan doit annoncer officiellement le nom de son successeur aujourd’hui. Celui-ci sera d’abord élu lors d’un congrès extraordinaire président du parti au pouvoir, le Parti de la justice et du développement (AKP, islamo-conservateur), convoqué pour le 27 août, puis formera un nouveau gouvernement après la prestation de serment du nouveau chef de l’Etat, le 28 août. Abdullah Gül a en outre laissé entendre que pour l’heure il n’entendait pas retourner en politique active mais répété qu’ « il est naturel de retourner à mon parti », l’AKP, dénonçant aussi un « manque de respect » à son égard de certains cadres de cette formation qui s’étaient clairement opposée à ce qu’il occupe une fonction dirigeante au sein du parti. Cofondateur avec M. Erdogan de l’AKP, au pouvoir depuis 2002, M. Gül avait coupé tout lien avec sa formation après avoir été élu chef de l’Etat par le Parlement en 2007, comme l’exige la Constitution. M. Erdogan, à la tête du gouvernement depuis 2003, a annoncé son intention de garder les rênes du pays en renforçant les pouvoirs du chef de l’Etat, à la faveur d’une réforme constitutionnelle. JEUDI 21 AOÛT 2014 LES FAUSSES ALERTES À L’EBOLA SE MULTIPLIENT DANS LE MONDE Le Liberia sous couvre-feu LA PROGRESSION inexorable de l’épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, provoque une psychose croissante à travers le monde, malgré l’absence de cas avérés hors du continent. e coordinateur de l’ONU pour Ebola, le Dr David Nabarro, était attendu dans la région à partir d’hier soir pour se rendre dans chacun des pays touchés: au Liberia, où il compte enrôler les 7 500 Casques bleus dans la lutte, puis en Sierra Leone, en Guinée et au Nigeria. A Monrovia, capitale du Liberia, les 75 000 habitants de la banlieue de West Point se sont réveillés encerclés par un cordon de militaires et de policiers lourdement armés, à la suite du placement en quarantaine pendant la nuit du quartier, de même que Dolo Town, plus au sud. La population de West Point a réagi par des jets de pierres et des cris de colère contre la présidente Ellen Johnson Sirleaf et des coups de feu ont été entendus dans le quartier, selon l’AFP et des témoins. « C’est inhumain, ce que fait cette dame. On ne peut pas nous enfermer subitement sans nous prévenir, comment nos enfants vont-ils manger? », a déclaré par téléphone à l’AFP un résident. Plusieurs habitants ont témoigné sur les radios locales d’un doublement des prix des marchandises dans le quartier. Dans le centre de Monrovia, la plupart des magasins étaient fermés. L’assaut par des jeunes pendant le week-end d’un centre d’isolement pour malades d’Ebola à West Point a augmenté le risque de nouvelles contaminations, en raison de la fuite de 17 patients, retrouvés depuis, et du pillage de draps et de matelas souillés. Dans un discours L responsable de l’OMS, afin de « revitaliser le secteur de la santé » dans ces pays, mis à rude épreuve par l’épidémie. Sur le continent, les mesures de précaution se multipliaient, aboutissant à un isolement croissant des pays concernés. Seules trois compagnies aériennes internationales Royal Air Maroc, Brussels Airlines et Air France desservent encore la Sierra Leone, selon le directeur général de l’Aviation civile Abubakarr Kamara. A travers le monde, une alerte chassait l’autre, aucun cas de contamination hors d’Afrique n’ayant jusqu’à présent été identifié. Aux Etats-Unis, un patient potentiellement exposé au virus a été admis et mis à l’isolement dans l’hôpital Malgré les échantillons expérimentaux envoyés au Liberia, la médecine Kaiser Permanente de reste pour le moment impuissante face à l’expansion de l’épidémie Sacramento, en Californie (ouest). En Asie, un radio-télévisé mardi soir, Mme cas (confirmés, suspects ou probaBirman de 22 ans de retour de Sirleaf a décrété à compter d’hier bles) : 466 au Liberia, 394 en Guinée et du Liberia, a été hospita« un couvre-feu de 21h à 06h du Guinée, 365 en Sierra Leone et lisé mardi à son arrivée à l’aéroport matin (locales et GMT) ». La présiquatre au Nigeria. Au Nigeria, une de la grande ville du pays, dente a aussi ordonné « la fermecinquième personne est décédée Rangoon. Au Vietnam, deux ture de tous les centres de loisirs et depuis: un médecin qui avait soigné Nigérians repérés avec de la fièvre la fermeture de tous les vidéo-clubs le premier patient atteint d’Ebola à leur arrivée lundi après-midi du à partir de 18h ». L’épidémie dans ce pays, un homme venu du Qatar, ont été placés en isolement d’Ebola, la plus grave depuis l’apLiberia. Le coordinateur de l’ONU, dans l’hôpital des maladies tropicaparition de cette fièvre hémorrale Dr Nabarro, a indiqué qu’il se les d’Ho Chi Minh Ville. En gique en 1976, a fait au moins 1 229 rendrait (hier soir) à Dakar pour Europe, deux alertes lancées mardi morts, selon le dernier bilan de rallier successivement Monrovia, se sont révélées sans rapport avec l’Organisation mondiale de la santé Freetown, Conakry et Abuja, Ebola. (OMS) arrêté au 16 août, sur 2 240 accompagné par Keiji Fukuda, un 16 Internationale SYRIE Damas défend son dernier bastion à Raqqa Des combats faisaient rage hier entre les djihadistes de l’Etat islamique (EI) et l’armée syrienne qui tente de défendre son dernier bastion dans la province septentrionale de Raqqa, rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH, basé en Grande-Bretagne). « De violents combats durent depuis la nuit (de mardi à mercredi) dans les environs de l’aéroport militaire de Tabqa », seule position encore aux mains de Damas dans la province de Raqqa, d’après l’ONG. Au moins cinq jihadistes sont morts dans ces affrontements qui ont débuté depuis une dizaine de jours mais se sont intensifiés mardi soir. Dans ces combats sont utilisées des armes lourdes et moyennes tandis que le régime a recours à son aviation pour bombarder les jihadistes. L’EI, groupe ultra radical qui sème également la terreur en Irak, contrôle de très larges secteurs du nord et de l’est de la Syrie, notamment la province de Raqqa. En juillet et début août, il a chassé l’armée de deux bases importantes, la base 93 et la division 17 après avoir tué plus d’une centaines de soldats. Ces attaques ont poussé le régime à lancer une campagne de bombardements aériens inédits contre les positions de l’EI dans la province de Raqqa et ailleurs en Syrie, alors que jusqu’à présent, les deux bords s’évitaient. Jusqu’alors, les deux principaux fronts étaient celui opposant depuis trois ans l’armée syrienne et les rebelles qui tentent de renverser Bachar al-Assad, ainsi que celui entre les rebelles et l’EI, qu’ils accusent d’avoir volé leur « révolution » en raison des atrocités qu’il commet. L’EI revendique des actes de crucifixion, de lapidation, de flagellation et des décapitations dont mardi celle du journaliste américain James Foley. Concernant la bataille de l’aéroport de Tabqa, des sympathisants de l’EI ont apporté leur soutien au groupe sur Twitter. « Les lions de l’EI ont annoncé une guerre sans merci, il est temps de décapiter les têtes des Nussairis », dénomination péjorative utilisée par des extrémistes pour désigner les Alaouites. « L’EI va purifier l’aéroport de Tabqa des restes des Nussairis », tweete un autre. L’EI avait annoncé fin juin un « califat » sur les territoires qu’il contrôle en Syrie et en Irak, où il est visé par des frappes aériennes américaines pour stopper son avancée dans la région autonome du Kurdistan. JEUDI 21 AOÛT 2014 DANS UNE RIPOSTE AUX RAIDS DE L’AVIATION US CONTRE SES POSITIONS EN IRAK L’Etat islamique décapite un journaliste américain DANS UNE VIDÉO DIFFUSÉE mardi dernier, intitulée «Message à l’Amérique», le groupe montre aussi un autre journaliste américain identifié comme Steven Sotloff, qu’il menace d’exécuter si les frappes ne cessent pas. es djihadistes ultra-radicaux de l’Etat islamique (EI) ont affirmé avoir décapité un journaliste américain enlevé en Syrie et menacé d’en tuer un autre, dans la riposte la plus directe au soutien aérien des Etats-Unis aux forces armées irakiennes et aux Kurdes en Irak. Cet assassinat a soulevé hier l’indignation des Occidentaux, Paris disant envisager une « stratégie globale contre ce quasi-Etat terroriste », et Berlin annonçant sa disposition à livrer des armes aux forces kurdes pour les aider à repousser l’offensive djihadiste dans le Nord. Les extrémistes sunnites de l’EI, qui sèment la terreur en Irak et en Syrie voisine, ont perdu ces derniers jours du terrain dans le nord irakien après une contre-offensive de l’armée et des combattants kurdes appuyée par des raids massifs de drones et d’avions de combat américains. Avant le début le 8 août de ces frappes, les djihadistes s’étaient emparés depuis le 9 juin de larges pans du territoire au nord, à l’ouest et à l’est de Baghdad, et avaient avancé vers la région autonome du Kurdistan, face à une armée irakienne impuissante et des forces kurdes dépassées. Dans une vidéo diffusée mardi sur Internet, l’EI qui s’est taillé une réputation de groupe sanguinaire, montre un homme s’exprimant en anglais avec un accent britannique, masqué et habillé de noir qui semble couper la gorge du journaliste James Foley, enlevé en novembre 2012 en Syrie. Intitulée « Message à l’Amérique » et tournée L GlobalPost, l’Agence France-Presse et d’autres médias. « Nous sommes horrifiés par la diffusion de cette vidéo - qui n’a pas été authentifiée- et par la revendication de l’assassinat de James Foley », a déclaré le P-DG de l’AFP, Emmanuel Hoog. Le Premier ministre britannique David Cameron a interrompu ses vacances pour présider une série de réunions d’urgence sur la menace posée par l’EI, qualifiant, « si c’est vrai », de « choquant et pervers » l’exécution du journaliste. Paris a évoqué une « barbarie » et un Le journaliste free-lance américain, James Foley, décapité mardi par les djihadistes de l’EI « assassinat ignoble ». Après les déclarations dans une zone désertique impossible de montrer au monde les souffrances du président Barack Obama affirà identifier, le groupe montre aussi un du peuple syrien ». « Nous implorons mant vouloir « poursuivre une stratéautre journaliste américain identifié les ravisseurs d’épargner la vie des gie à long terme » de lutte contre l’EI, comme Steven Sotloff, qu’il menace autres otages. Comme Jim, ils sont son homologue français François d’exécuter si les frappes ne cessent innocents. Ils n’ont aucun pouvoir Hollande a lui aussi annoncé qu’il pas. La Maison-Blanche a dit vérifier sur la politique du gouvernement proposerait « prochainement » une l’authenticité de cette vidéo. « Si elle américain en Irak, en Syrie ou conférence sur la sécurité en Irak et est authentique, nous sommes horriailleurs dans le monde », a ajouté la lutte contre l’EI « qui dispose de fiés par le meurtre brutal d’un jourDiane Foley. James Foley, qui à 40 ans financements importants et d’armes naliste américain innocent (...) », a était un reporter expérimenté, avait très sophistiquées ». Après les Etatsindiqué le Conseil de sécurité natiocouvert le conflit en Libye avant de se Unis et la France qui ont livré des armes aux forces kurdes, l’Allemagne nale. Sa mère, Diane Foley, dans un rendre en Syrie pour couvrir la rébelmessage sur Facebook, a dit que son lion contre le régime syrien pour le s’est dite « prête » à faire de même fils avait « donné sa vie en essayant site d’informations américain « le plus rapidement possible ». NOUVELLE AGRESSION D’ISRAËL Au moins vingt Palestiniens tués hier LA BANDE DE GHAZA A recommencé hier le décompte macabre de ses morts après la reprise de l’agression israélienne, dont le chef militaire aurait échappé à la mort mais a perdu sa femme et un fils. u moins 20 Palestiniens, dont neuf enfants, ont été tués depuis que la reprise des frappes aériennes d’Israël contre la bande de Ghaza, sans attendre l’expiration à minuit d’un cessez-le-feu de neuf jours. Plusieurs milliers de Palestiniens criant vengeance ont mis en terre quatre d’entre eux dans le camp de réfugiés de Jabaliya, dont la femme et un fils de Mohammed Deif, l’insaisissable chef des Brigades al-Qassam, la branche armée du Hamas. Widad, 27 ans, et leur fils Ali, sept mois, ont été tués mardi soir dans une frappe israélienne qui a fait au moins deux autres morts et qui est une tentative d’élimination ciblée de Mohammed Deif. Un épais mystère entoure cette opération. Mais le Hamas a assuré que son chef militaire, qui a déjà échappé à au moins cinq tentatives d’élimination israéliennes, était toujours vivant et toujours aux commandes. « Le chef des brigades alQassam, Abou Khaled (le nom de guerre de Mohammed Deif) est toujours vivant et dirige les opérations militaires », a dit, cité par l’AFP, un responsable proche du Hamas sous couvert de l’anonymat. Les Brigades al-Qassam ont promis d’ouvrir « les portes de l’enfer » pour Israël en représailles. Les hostilités ont repris mardi soir quand A des roquettes tirées de l’enclave palestinienne se sont abattues jusqu’à Tel-Aviv et Jérusalem et ont fait voler en éclats la trêve globalement respectée depuis le 11 août. Les drones israéliens ont alors recommencé à frapper en représailles le territoire palestinien déjà dévasté par un mois de guerre. Depuis lors, au moins 137 roquettes ont été tirées contre Israël, dont 94 ont effectivement atteint son territoire, tandis que 24 étaient interceptées par le système israélien de défense anti-missiles et d’autres encore retombaient dans la bande de Ghaza. Aucune victime n’a été rapportée. Israël, lui, a visé 92 cibles et le bilan humain de l’agression dite « Bordure protectrice » lancée le 8 juillet pour faire cesser les tirs de roquettes et détruire les tunnels d’attaque du Hamas a continué à s’alourdir. Plus de 2 036 Palestiniens, majoritairement des civils selon les secours et les organisations humanitaires, sont morts dans la confrontation israélopalestinienne la plus sanglante depuis la seconde Intifada et la troisième guerre en six ans dans la bande de Ghaza. Parmi eux, la femme de Mohammed Deif et son fils, enveloppés dans le drapeau vert du Hamas, ont été inhumés par une foule en colère au cri de « Allah Akbar » et dans les détonations de kalachnikovs tendues vers le ciel. Huit Palestiniens, dont trois enfants et une femme à la grossesse très avancée, ont été tués peu avant l’aube lors d’un raid israélien contre une maison de Deir el-Balah. Les médecins ont vainement tenté de sauver l’enfant qui n’était pas encore né. La rupture du cessez-le-feu, qui expirait mardi à 21h GMT, a stoppé les pourparlers de trêve menés depuis plusieurs jours entre Israéliens et Palestiniens par l’entremise des Egyptiens. Les tractations du Caire étaient censées transformer le cessez-le-feu en place en trêve prolongée. Israël a rappelé ses émissaires quand la trêve a été rompue. Rien n’indiquait cependant à ce moment-là que les deux belligérants aux exigences apparemment inconciliables pouvaient s’entendre non seulement sur une cessation des hostilités, mais sur des dispositions de fond censées garantir que les combats ne reprennent pas dans six mois. « Le cessez-le-feu est mort et Israël est responsable », a dit Azzam alAhmed, le chef de la délégation palestinienne aux pourparlers, incluant le Hamas, le Jihad islamique et l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). « Israël entrave tout type d’accord conduisant à l’apaisement » dans la bande de Ghaza, a accusé le secrétaire général de la Ligue arabe Nabil Al-Arabi au Caire. RECRUDESCENCE DE LA VIOLENCE AU YÉMEN Les rebelles chiites fortifient leurs positions autour de Sanaa es milliers de membres de la rébellion chiite armée au Yémen poursuivaient hier la fortification de leurs positions autour de Sanaa où ils ont mobilisé leurs partisans pour réclamer la démission du gouvernement, selon l’AFP. Pour prévenir une escalade, le président Abd Rabbo Mansour Hadi a appelé au dialogue avec la rébellion d’Ansarullah, qu’il a invitée à entrer au gouvernement au terme d’une réunion politique élargie qui s’est tenue hier matin à Sanaa, a indiqué son conseiller, Farès al-Saqqaf. Aux entrées nord, sud et ouest de la capitale, des rebelles s’employaient à construire des fortifications en terre autour de leurs cam- D pements, formés de dizaines de tentes. Des hommes, armés de kalachnikov, tenaient des points de contrôle autour de ces campements, survolés en matinée par des avions de l’armée de l’air yéménite, mais en l’absence d’une présence militaire ou policière dans leurs environs immédiats. Le chef rebelle Abdel Malek al-Houthi avait ordonné dimanche à ses partisans de marcher sur Sanaa et de manifester pour obtenir « la chute du gouvernement qui a échoué » et pour réclamer l’annulation d’une récente augmentation des prix du carburant. Il a fixé aux autorités un ultimatum expirant demain pour satisfaire les revendications des protestataires, faute de quoi d’autres formes d’actions « légitimes » seront menées, a-t-il prévenu, sans préciser lesquelles. « Notre action est pacifique mais si nos militants sont agressés nous couperons la main à l’agresseur », a déclaré Abou Ali al-Asdi, un porte-parole des protestataires rassemblés à l’ouest de Sanaa. « L’éviction du gouvernement est une demande populaire et nous sommes contre les corrompus de tout bord », a-t-il ajouté. La tension est aussi vive au sud de la capitale où des centaines d’hommes en armes ont aménagé un vaste campement à une centaine de mètres du principal axe routier reliant Sanaa au sud du pays. « On se donne rendezvous samedi. Le gouvernement tombera ce 17 jour-là », a déclaré un rebelle armé, en poste aux confins de ce campement en cours de fortification et où des véhicules continuaient d’acheminer des protestataires. Conscient de la gravité de la situation, le président Hadi a réuni hier des représentants des partis politiques, des corps élus, des organisations de la société civile et de l’armée, qui ont jugé « inacceptable » la nouvelle action d’Ansarullah, selon son conseiller. Une délégation issue de la réunion doit rencontrer aujourd’hui Abdel Malek alHouthi dans son fief à Saada (nord) pour « lui remettre une lettre (...) l’invitant au dialogue et l’incitant (...) à participer à un gouvernement d’unité nationale », a ajouté M. Saqqaf. Culture LANCEMENT DU CONCOURS MISS ALGÉRIE ASSOCIATION A NOUS LES ÉCRANS 5e édition du Concours national du scénario 2014 Le concours est ouvert à tous les auteurs de scénarios de court métrage et de documentaire. Les textes devront être rédigés en français ou en arabe, soigneusement saisis et envoyés uniquement par mail à : [email protected] Les scénarios doivent être originaux, jamais réalisés pour la télévision, le cinéma ou à titre privé. Un jury composé de trois professionnels du cinéma et de la littérature. Deux prix récompenseront les meilleurs scénarios : Prix du meilleur scénario de court métrage : 200 000 DA Prix du meilleur scénario de documentaire : 150 000 DA La date limite pour l’envoi des scénarios est fixée au 20 septembre 2014. La date des remises des prix est fixée pour la dernière semaine d’octobre 2014, lors des JCA (Journées cinématographiques d’Alger). Le concours national du scénario organisé par l’association A nous les écrans depuis 2009 est devenu une tradition dans le paysage cinématographique national et chaque année plus d’une centaine de scénarios entre courts métrages, documentaire et longs métrages, atterrissent au siège de l’association. Un jury de professionnels sélectionne les meilleurs textes, récompense les plus talentueux et distribue des mentions et des encouragements aux plus méritants. L’association A nous les écrans est fière d’avoir contribué à la transformation des scénarios primés en films, comme c’est le cas pour la lauréate de la première édition en 2009, Yasmine Chouikh pour son scénario Djins ou encore pour le lauréat de l’édition 2011, Anis Djaad pour son scénario le hublot, où encore le lauréat du meilleur scénario de documentaire 2012, Menad Mbarek qui était présent avec son court métrage durant la 4e édition des JCA en 2013. L’Association A nous les écrans qui œuvre pour la promotion du cinéma algérien et qui participe à l’émergence de nouveaux talents, offre la possibilité à tous les créateurs en Algérie et d’ailleurs de participer à son concours de scénario, mais aussi de donner une existence et vie à leurs films en participant aux Journées cinématographiques d’Alger (JCA) qui auront lieu en octobre prochain. L’Association A nous les écrans lance ainsi un appel à participation pour les JCA dont le règlement est disponible sur le site www.jcalger.com et la date limite d’envoi des films est fixée au 20 septembre. JEUDI 21 AOÛT 2014 Qui sera l’heureuse élue ? LA GRANDE SOIRÉE de l’élection qui passera en direct à la télé, se tiendra le 5 septembre au chapiteau du Hilton en présence de personnalités triées sur le volet et notamment la présidente du jury Mme De Fontenay. I O. HIND aycal Hamdan, président détenteur des droits de Miss Algérie, Salima Souakhri, marraine, Ryma Amari, Miss Algérie 2013, et Farah Yasmine, attachée de communication ont animé hier matin à l’hôtel Hilton un point de presse afin de donner le coup d’envoi au concours de l’élection de Miss Algérie 2014 et révéler les grandes lignes de ces préparatifs. Notons que Faycal Hamdan est celui qui a repris le flambeau de son père après 10 ans d’interruption de concours après avoir été récupéré par plusieurs boîtes auparavant. Il est à ce jour, nous dit-il, le seul habilité à organiser ce concours qui s’était arrêté à son niveau en 2003. « A la suite du décès de mon père, j’ai décidé de reprendre le concours et le faire dans les règles de l’art. C’est pourquoi, le 21 juin 2013, a eu lieu à nouveau le concours de Miss Algérie, à Oran en hommage à mon père.. » Evoquant Miss Algérie, nous apprend-on, celle-ci a depuis beaucoup voyagé, représenté l’Algérie, notamment en Bulgarie, en Tunisie et aujourd’hui elle est la marraine de l’association caritative El Ihsan qui a eu à mener beaucoup d’actions, notamment pendant l’Aïd au profit des enfants défavorisés. Evoquant son expérience en tant que Miss, Ryma Amari dira « que le challenge n’était pas facile d’autant plus qu’elle devait concilier entre sa vie d’étudiante et celle de Miss. Mais j’ai fait de mon mieux pour honorer mon pays et la femme algérienne et c’est là, la plus belle des récompenses que j’ai reçues » a-t-elle répondu suite à la question de connaître les cadeaux que recevra cette année l’heureuse élue. A ce propos, M. Faycal Hamdan refusera de répondre laissant planer le mystère , sachant qu’un conflit avait déjà opposé la famille de cette Miss Algérie aux organisateurs, litige qui s’était réglé au final l’année dernière par l’octroi d’une voiture à la Miss Algérie comme promis, mais pas le jour même de son sacre, mais bien plus tard… Ambassadrice de l’Unicef, notamment et championne en judo pour ne citer que cela là et placée comme marraine, cette année pour le concours de Miss Algérie, Salima Souakhri n’a pas caché son enthousiasme à être la marraine de cette manifestation en prenant part à « cette aventure humaine qui se F Lors du point de presse hier, au Hilton doit de rassembler beaucoup de compétences comme dans le sport et mettre en avant la femme algérienne pas seulement à travers sa beauté, mais ses composantes culturelles et intellectuelles. « C’est un projet qui servira à porter l’Algérie et hisser son image. C’est pourquoi, il faudra être nombreux le 5 septembre prochain au chapiteau du Hilton (soirée qui sera difusée en direct à la télé algérienne Ndlr). Notons que la lauréate Miss Algérie aura la chance cette année de participer, pour la première fois, au prestigieux concours de Miss Monde. S’agissant du casting duquel 20 candidates ont été sélectionnées, M. Faycal Hamdan dira que le casting avait eu lieu, outre dans différentes régions d’Algérie y compris en France, notamment à Marseille et Paris. Cette manifestation se fera cette année sous le patronage du ministère de la Jeunesse avec le concours de la télé algérienne et la Radio nationale en particulier Jil FM a-t-on rappelé. Des quotidiennes passeront à la télé pour suivre les candidates au jour le jour et permettre ainsi au public de voter pour sa Miss préférée. Les 20 filles sélectionnées devaient ce matin, partir à Sidi Bel Abbès où pendant presque 15 jours, elle devront suivre des formations intensives, en langue étrangère, mais aussi en matière de savoirvivre, civisme, communication, sport et même culture générale pour « être plus algérienne qu’algérienne ». Le mot patrimoine reviendra souvent afin de souligner aussi la nécessité d’appartenance de cette fille à son pays en se référant au mode vestimentaire et à l’histoire de son pays. Enfin, des cours de sport, natation, yoga et remise en forme feront partie également du menu. Des invités surprises et guest seront amenés à rendre visite aux demoiselles, histoire de les coacher. Le 3 septembre, le comité d’organisation de retour de Sidi Bel Abbès, retournera à Alger où les préparatifs pour le jour J vont commencer. La soirée qui se tiendra au chapiteau du Hilton promet une présence de personnalités select avec comme présidente du jury Mme Genièvre De Fontenay qui n’est plus à présenter et qui d’après les organisateurs « a tenu à être présente encore cette année après avoir été séduite par l’édition précédente. ». Revenant au but de cet événement, Fayçal Hadman dira que Miss Algérie n’a pas la prétention « d’apporter un plus à la culture, mais elle tend à montrer la culture algérienne dans toute sa richesse ». Idée partagée par la Miss qui fera remarquer, à juste titre, que susciter l’intérêt des médias autour de Miss Algérie c’est déjà faire parler de l’Algérie sur un plan international et parler du pays qui a évolué positivement .Enfin Faycal Hamdan n’a pas manqué de dénoncer le manque d’intérêt que suscite son événement auprès des sponsors, des médias nationaux contrairement aux médias internationaux. Seul bémol qu’il a tenu à soulever de par cette action qui pourtant suscite beaucoup d’engouement, selon lui, dans le reste du monde. O. H. CHÉRIF HAMANI PRÉSENTE SON NOUVEL ALBUM Ghourk ay Ul en vente chez les disquaires CHÉRIF HAMANI est de retour avec un album intitulé, Ghourk ay Ul. I KAMEL BOUDJADI est l’artiste lui-même qui a fait la présentation, mardi dernier, dans une conférence qu’il a animée à la petite salle de la Maison de la culture MouloudMammeri. D’ailleurs, le chanteur exprimera son émotion de retrouver la salle où il ne s’est pas produit dans depuis 1981 alors qu’elle était dirigée par Sid-Ahmed Agoumi. Ainsi, après huit années sans production, Chérif Hamani revient avec un album Chaâbi composé de dix chansons traitant des thématiques diverses. Comme à l’accoutumée, l’artiste use d’un verbe fin respectant scrupuleusement la traditionnelle rhétorique kabyle. Avec Chérif Hamani, les sujets délicats deviennent faciles à faire passer grâce à la délicatesse verbale. Le chanteur était accompagné de Arezki Azzouz, l’animateur vedette de la radio Tizi Ouzou comme modérateur des débats. Il rappellera d’ailleurs, brièvement les principales étapes C’ de la carrière artistique du chanteur qui a débuté dans les années 1970 comme musicien dans les orchestres de Taleb Rabah, El Hasnaoui Amechtouh, Lounès Matoub ainsi que beaucoup d’autres anciens artistes. Pour l’histoire, Chérif Hamani rappellera également qu’il a accompagné en tant que musicien Lounès Matoub lors de sa première tournée en I980. Son premier album remonte à 1979, tient-il à préciser. Questionné sur le temps assez long qu’il a pris pour sortir un nouvel album, Chérif Hamani dira que cela ne dépend pas de lui. La qualité du travail ainsi que les relations avec les producteurs en sont pour beaucoup. Les conditions de travail pour l’édition diffèrent beaucoup de celles d’avant, selon l’artiste, qui ajoutera que les producteurs comme les artistes font face au piratage d’où les difficultés. Toujours dans son ton habituel caractérisé par une grande sincérité, l’artiste exprimera sa confiance en l’actuelle génération d’artiste. Pour lui, les nouveaux chanteurs apportent beaucoup à la chanson kabyle malgré les différences dans la rhétorique. Les anciens 21 respectaient plus la rigueur du verbe kabyle, mais cela ne constitue, selon lui, pas un obstacle au travail de qualité pour les nouvelles générations de chanteurs. L’auteur de la célèbre chanson A thala exprimera toutefois certaines appréhensions quant aux reprises actuelles des anciennes chansons. Pour lui, la pratique en vogue n’est pas mauvaise si elle améliore la qualité des chansons reprises. Elle peut contribuer à tirer un chef-d’œuvre de l’oubli comme elle peut lui nuire si elle est de mauvaise qualité. Il fera référence, pour convaincre, au grand du chaâbi comme Guerrouabi et Boudjemaâ El Ankis dans leur reprise de la chanson El Harraz. Par ailleurs, l’artiste qui vit en France, et qui travaille comme comptable parallèlement à l’art, a annoncé qu’il fera une tournée dans les semaines à venir pour faire la promotion de son nouvel album. Enfin, l’album qui se trouve chez les disquaires est absolument à écouter. Les mélomanes et les fans, très nombreux d’ailleurs, retrouveront sans nul doute la voix d’or qui a K. B. bercé leur tendre jeunesse. sur internet http://www.lexpressiondz.com UNE COMMISSION INTERMINISTÉRIELLE A ÉTÉ INSTALLÉE HIER On conduira avec le permis à puce DERNIÈRE HEURE LE PRÉSIDENT BOUTEFLIKA FÉLICITE LE ROI DU MAROC AMAR GHOUL qui a annoncé la suspension de la délivrance du permis à points, a fait savoir qu’il sera relancé avec le permis électronique dans lequel il sera intégré. WALID AÏT SAÏD mar Ghoul continue sa mission de modernisation du secteur des transports. Il a installé, hier, une commission interministérielle chargée de l’élaboration du projet du permis de conduire biométrique. Une grande avancée technologique qui permettra aux Algériens de se débarrasser du grand et encombrant document rose, remplacé par une carte à puce. Le permis de conduire est effectivement une carte à puce, tout comme la carte Chifa ou la carte de retrait bancaire. La puce enregistrera en son sein des informations telles que la photo numérisée, l’identité du détenteur du permis, sa signature électronique, ses coordonnées personnelles, les infractions qu’il a commises, son crédit en points… Les fraudes ne seront plus possibles car toutes les informations étant réunies dans un fichier central accessible aux autorités, et aux forces de sécurité. D’une pierre, deux coups avec cette commission. Amar Ghoul qui a annoncé la suspension de la délivrance du permis à points, cadeau empoisonné de son prédécesseur, a fait savoir qu’il sera relancé avec le permis électronique. « Le système des points sera intégré dans le permis biométrique », assure-t-il en expliquant les raisons de la suspension du permis à points. « Les commissions locales nous ont fait part des difficultés rencontrées dans l’application de ce permis à points. Les conditions ne sont pas encore réunies », a t-il assuré. Il évoque à ce sujet les trois conditions sine qua none pour appliquer ce permis à points. « Il faut avant tout mettre en place le fichier national des cartes A Les fraudes ne seront plus possibles grises, celui des permis de conduire et enfin des infractions routières. Pour celui des cartes grises, je vous informe que le décret exécutif a été signé hier en Conseil du gouvernement » , indique le ministre des Transports. Il faut rappeler que le permis à points a été installé dans la précipitation par l’ex-ministre des Transports, Amar Tou, pour répondre aux critiques dont il était la cible. Il avait inventé le « lancement » pédagogique pour cacher le fait qu’aucune préparation n’ait été faite pour introduire ce document. Amar Ghoul a donc pris ses responsabilités en suspendant sa délivrance pour qu’une fois mis en place, il le soit de façon définitive et efficace. L’installation de la commission a été présidée par le ministre des Transports Amar Ghoul, en présence du ministre de la Communication Hamid Grine et des représentants des ministères de la 8 millions de véhicules actuellement en circulation Le ministre des Transports, Amar Ghoul, a fait savoir que le parc automobile actuel était estimé à plus de 8 millions de véhicules. Il révèle également que les prévisions de son département font état du chiffre effarant de 20 à 22 millions de véhicules à l’horizon 2020-2030. Pour parer à cette catastrophe qui menace la circulation dans le pays, il indique que le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, avait pris le taureau par les cornes en programmant la construction de 12 500 km de rail pour le transport des passagers, mais aussi de la marchandise. W. A. S. Défense nationale, de l’Intérieur et des Collectivités locales, de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication et des commandements de la Gendarmerie nationale et de la Direction générale de la Sûreté nationale. Le ministre a profité de l’occasion de cette cérémonie pour lancer officiellement l’opération de délivrance des nouveaux permis de conduire en papier, qui seront d’actualité jusqu’à ce que la commission termine son travail. Ce nouveau permis de couleur rose pour les définitifs et bleue pour les probatoires diffère de l’ancien sur la qualité mais surtout la sécurité. Il est plus solide que l’ancien, supporte 50 000 plis, et plus sécurisé c’est-à-dire très difficile à falsifier étant donné qu’un hologramme invisible à l’œil nu a été intégré. 1 400 000 nouveaux permis ont été imprimés, la moitié définitifs et l’autre probatoires. W. A. S. HAMID GRINE S’IMPLIQUE DANS LA PRÉVENTION ROUTIÈRE «Les médias doivent participer à la sensibilisation» Hamid Grine révolutionne le rôle de la communication. Il a appelé, hier, les médias à contribuer à la prévention routière à travers «des campagnes d’information et de sensibilisation permanentes». Dans une déclaration à la presse en marge d’une journée d’étude sur le permis de conduire biométrique au siège du ministère des Transports, le ministre de la Communication a indiqué que «les jour- nalistes et les différents médias sont appelés à contribuer à la prévention routière à travers des campagnes d’information et de sensibilisation permanentes et non occasionnelles liées à des dates précises, à l’instar de la Journée nationale de l’handicapé». Ces campagnes d’information «contribuent à la diffusion de la prise de conscience parmi les différentes catégories de la société et ainsi à la prévention L’ÉPIDÉMIE D’EBOLA A FAIT 1 350 MORTS routière» d’autant que, a-t-il dit, les statistiques avancées démontrent que l’élément humain est le facteur principal des accidents de la route. W. A. S. MUFTI DE LA RÉPUBLIQUE, CAMPAGNES D’ÉVANGÉLISATION, RAPPORT AMÉRICAIN SUR LES CULTES Les réponses de Mohamed Aïssa IL A RASSURÉ quant au concept de mufti de la République, tout en indiquant que l’Algérie est en proie à des campagnes d’évangélisation. KHEIREDDINE BOUKHALFA a question du mufti de la République, du dernier rapport sur la liberté du culte en Algérie ainsi que les campagnes d’évangélisation qui guettent le pays de par ses frontières, sont entre autres les trois points cruciaux que le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Mohamed Aïssa a abordé hier. Usant d’un langage « clair, net et précis » il s’est livré sur ces sujets qui font couler beaucoup d’encre ces derniers temps. En effet, M. Aïssa, qui présidait l’ouverture des travaux d’une conférence sur la commémoration de la Journée du chahid, coïncidant chaque année avec le 20 août, a déclaré en marge de cette rencontre que de nouvelles tendances idéologiques mondiales veulent faire leur entrée en Algérie, et ce, depuis le déclenchement du printemps arabe. Il s’agit principalement selon lui de campagnes d’évangélisation et d’autres qui incitent les Algériens à se convertir au judaïsme. La visée de ces campagnes, serait, selon lui, de déstabiliser et diviser le peuple algérien. Toutefois, l’Algérie, d’après le ministre, est totalement immunisée face à ces menaces. En premier lieu de par ses lois. Il a expliqué dans ce sens que l’Islam est le principal bouclier des Algériens, et il est stipulé dans la Constitution algérienne. Mais également la L loi 02/06 qui régit la pratique du culte non-musulman, et qui impose à ses pratiquants d’embrasser leur religion dans les endroits qui leur sont spécialement destinés. Mais le principal rempart reste, selon lui, la mosquée, qui fait dans la « protection des consciences ». Il a rappelé dans ce sens l’importance du discours dans les mosquées et son impact sur ses fidèles. Autre point que le ministre a abordé, est bel et bien le dernier rapport américain qui critique l’Algérie sur la situation des libertés, notamment la liberté du culte. Il s’agit pour lui d’un « non-événement ». Il considère que « l’Algérie n’a pas besoin de répondre ou de réagir par rapport à ce rapport » car « c’est le même rapport qui se publie chaque année ». En d’autres termes, c’est un remake de ceux des années passées. « Si on nous accuse d’être les défenseurs de l’islam et notre appartenance historique, eh bien qu’on nous accuse ! » a-t-il lancé. S’agissant du « mufti » de la République, M. Aïssa a tenu à indiquer que la question est « toujours d’actualité » et que leur mission était de lever le voile sur ce concept afin d’éviter les confusions. Néanmoins, il a tenu à rassurer ceux qui ont des « clichés ». Il a souligné que « nous ne voulons pas que les gens imaginent un homme, avec une barbe blanche, qui est sur un minbar et qui rend licite ceci où illicite cela » et d’affirmer « non, ce concept n’existe plus dans le monde Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a adressé ses chaleureuses félicitations au souverain marocain le roi Mohammed VI, dans un message à l’occasion du double anniversaire de sa naissance et celui de la Révolution du Roi et du Peuple. « Il m’est agréable au moment où le peuple marocain frère célèbre le double anniversaire de votre naissance et de la glorieuse Révolution du Roi et du Peuple d’exprimer à Votre Majesté au nom du peuple et du gouvernement algériens et en mon nom personnel mes chaleureuses félicitations et mes vœux les plus sincères, priant Dieu le Tout-Puissant d’accorder à Votre Majesté et à la noble famille royale, santé et bonheur et au peuple marocain frère davantage de progrès et de développement sous votre direction éclairée », écrit le président Bouteflika dans son message. « C’est avec une grande fierté que je me remémore en cette heureuse circonstance les moments de cohésion sincère, d’entraide fraternelle et de sacrifice dont ont fait preuve nos deux peuples frères lors de leur lutte héroïque commune contre le colonisateur pour le recouvrement de la souveraineté et de l’indépendance », a souligné le président Bouteflika. islamique moderne ». En fait, M. Aïssa veut opter pour une instance nationale pluridisciplinaire. « Désormais, on parle d’institutions » a-t-il fait remarquer. Dans ce sens il a expliqué que ça sera, une académie qui regroupera des représentants des conseils scientifiques des wilayas, mais qui sera également élargie aux experts des autres domaines, notamment des médecins, des sociologues, des psychologues ainsi que des astronomes. Selon M. Aïssa, cette instance s’occupera des questions auxquelles le peuple s’intéresse et devra dégager des avis religieux unifiés qui seront prononcés et annoncés par le porte-parole de cette « académie » qui sera le mufti de la République, ou comme l’a indiqué le ministre « c’est la Présidence qui devra décider de l’appellation de ce dernier, s’il sera un mufti de la République ou un directeur de l’académie ». Dans ce sens, il a appelé les imams à ne pas prendre les sites Internet et les prospectus, comme des références. Par ailleurs, interrogé sur les grands retards qu’accuse la construction de la grande mosquée d’Alger, M. Aïssa a donné rendez-vous le 1er septembre pour la visite de cette mosquée. Il indiquera également que « l’Algérie rattrape son retard et les institutions travaillent », néanmoins « certaines difficultés persistent encore, lesquelles je K. B. les expliquerai le moment venu ». L’épidémie d’Ebola a fait 1 350 morts, a indiqué hier l’Organisation mondiale de la santé (OMS), faisant état du décès de 106 malades supplémentaires en deux jours, les 17 et 18 août derniers. Lors de ces deux jours, il y a eu 221 nouveaux cas (confirmés, probables ou suspects) ainsi que 106 décès signalés dans les quatre pays d’Afrique de l’Ouest touchés, selon ce nouveau bilan, arrêté en date du 18 août, fourni par l’OMS à Genève. Au total, depuis le début de l’épidémie, l’OMS a comptabilisé 2 473 cas, dont 1 350 décès. MISE EN GARDE DU HAMAS AUX COMPAGNIES ÉTRANGÈRES ATTERRISSANT À TEL-AVIV La branche armée du Hamas a lancé hier une mise en garde aux compagnies aériennes internationales utilisant l’aéroport de Tel-Aviv à partir de ce matin. « Nous mettons en garde les compagnies aériennes internationales et les incitons à arrêter de se poser à Ben Gourion à partir de jeudi 6h (3h GMT)», a dit, dans une allocution télévisée Abou Obeida, porte-parole des Brigades al-Qassam. Il n’a pas précisé la nature de cet avertissement, mais l’aéroport a été la cible de tirs de roquettes du Hamas depuis le début de l’opération israélienne « Bordure protectrice » le 8 juillet dernier.