La famille Tenenbaum : Wes Anderson, vous connaissez ? Mais oui

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La famille Tenenbaum : Wes Anderson, vous connaissez ? Mais oui
La famille Tenenbaum :
Wes Anderson, vous connaissez ? Mais oui bien sûr c’est le réalisateur de nombreux film
très connus tels « Bottle Rocket », « Rushmore » et bien sur « la Famille Tenenbaum ».
Ce dernier, tourné à Londres contient plusieurs allusions à ce pays anglai comme les
Beatles ou encore Starcky et Hutch, à la fois émouvant et dramatique, il détient une
touche de comique burlesque. Il traite de sujets durs mais aussi compliqués comme les
conséquences des mensonges sur l’entourage, la quête de reconnaissance sociale et
paternelle, la solitude mais également la famille disloquée. Qui parmi vous, n’a jamais
menti, cherché la satisfaction ou appelé à l’aide ?
Wes Anderson insère un comique burlesque à travers Royal Tenebaum qui, depuis les
premières minutes du film, fait des coups bas à ses enfants qui sont surdoués. D’ailleurs,
l’un d’eux, Chase, fonde une entreprise, son frère Richie devient champion de Tennis et
leur sœur adoptive, Margot, qui se retrouve dramaturge. Cette dernière se retrouve
constamment rabaisser par son père qui rappelle toujours qu’elle est adoptive. Dans
cette famille, toutes les mentalités sont mélangées. Les enfants apparaissent à l’écran
seuls, puis réunifiés pour procéder au procès de leur père.
Au fur et à mesure de ce long métrage, on peut observer que les différents plans
utilisés par Wes Anderson nous donnent l’impression de tout savoir, et de voir de haut la
situation (plan en plongé, plan rapproché). De plus, tout se rapporte au livre : le film est
mis en scène comme un roman (avec des chapitres et un prologue en voix off). Durant ce
film, on observe des situations de plus en plus burlesques, enchaînant mensonges et
révélations qui ne font qu’empirer la situation.
Wes Anderson a su équilibrer son film grâce à un comique indispensable. L’humour fait
oublier la vie des personnages parfois difficile. C’est pourquoi, vous, cher lecteur, un
jour où le temps vous chagrine, dirigez vous dans une salle de cinéma pour retrouver le
sourire.
Ecrit par Fabien Varachaud, adaptation Elsa Fontaine.