V-V 2011 livret 17 - VICE.VERSA.Animation

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V-V 2011 livret 17 - VICE.VERSA.Animation
SAISON 2011
Rue Solleveld 176
B-1200 Bruxelles - Woluwe Saint Lambert
Association de fait - Animation & culture.
White-Star — Union-St-Gilloise
A la rencontre de « Bossemans & Coppenolle »
Le match retour au Stade Fallon
Le dimanche 27 février
Livret N° 17
En 1963, le football bruxellois est en train de changer. Anderlecht domine le football belge de la tête et
des épaules et seuls le Daring et l’Union se maintiennent parmi l’élite, en ne jouant toutefois plus les premiers rôles. La Forestoise, Uccle Sports et le Léopold ont sombré dans les bas-fonds. Le Crossing, qui n’est pas encore de Schaerbeek, n’est que le
deuxième club de Molenbeek et évolue en D2 au Sippelberg. Quant au White Star et, surtout, au Racing, ils sont au bord du
.gouffre. Un riche homme d’affaires bruxellois, Emile Michiels, va entrer dans le monde du football. Sans lien particulier avec
un club, il entretient le rêve de monter une grande équipe. Membre du conseil d’administration du Racing de Bruxelles et de La
Rhodienne, il devient pourtant propriétaire du White Star, dont il a racheté la majorité des parts. Déçu de sa préférence pour
le White Star, Henri Mabille (administrateur du Racing à cette époque) lança néanmoins l’idée d’une fusion. Après d’âpres discussions, les dirigeants des deux clubs trouvèrent un accord. A la suite d’un tour de passe-passe avec La Rhodienne, ce club
récupéra le matricule 6 du Racing qui fut ainsi sauvé.
Le choix du stade se porta sur le Stade Fallon, le White Star ayant un
bail avec la commune de Woluwe-St-Lambert, malgré l insistance de Lucien
Halbart (président du Racing) et d Henri Mabille pour retourner aux TroisTilleuls. Le choix du stade se porta sur le Stade Fallon, le White Star ayant un
bail avec la commune de Woluwe-St-Lambert, malgré l’insistance de Lucien
Halbart (président du Racing) et d Henri Mabille pour retourner aux TroisTilleuls. Pour la première saison de son histoire, le Racing White (qui venait
d’engager un certain Robert Waseige) termina 9ème en D2. Des débuts honorables. Mais l’objectif, c’était la D1. Sous la direction du Roumain Norberto
Höfling, le Racing White, avec deux futurs internationaux belges, Alfons Haagdoren et André Stassart, remporta le championnat de D2 la saison suivante, en 1964-1965. Coïncidence, dix ans avant le sacre
du RWDM, c’est contre l’AS Ostende que le titre fut acquis. Les débuts en D1 se terminèrent à la 12ème place (ex-aequo avec
le Daring !). Une saison sans histoires. En 1966-1967, Jean Dockx débarque au Stade Fallon en provenance du FC Malines. Le
Racing White échappe à la descente de justesse et Emile Michiels quitte le club à la suite d’un conflit avec Höfling. Ce dernier
part au FC Bruges en fin de saison et c’est Jef Vliers qui le remplace. Avec Pierre Crombez (venu du RC Tournai), le RW termine 11ème, puis 12ème la saison suivante (la dernière du Daring en D1, 1968-1969). C’est aussi l’année de la seule finale de
coupe du club, perdue 2-0 contre le Lierse.
En 1969-1970, Jean Gooris, l’avocat d’Henri Mabille, arrive au club. Felix Week aussi, au poste d’entraîneur. Week venait de l’Union, qu’il avait fait remonter en D1. L’objectif
était de terminer pour la première fois dans les dix premiers. Malgré une défaite 9-0 au
Standard, ce but fut atteint avec une huitième place. Les ambitions revues à la hausse, le
club engagea Pummy Bergholtz, un attaquant hollandais d’Anderlecht, et surtout Kresten
Bjerre, solide défenseur danois du PSV Eindhoven et futur pilier de l’équipe championne en
1975. L’équipe termina à la cinquième place. Mais le Racing White voulait plus. Ses dirigeants réalisèrent une excellente opération en cédant Jean Dockx à Anderlecht. Sa vente
permit l’engagement de Maurice Martens, Gérard De Sanghere et Henri Depireux. Eddy Koens arriva de Saint-Trond suite à un
échange avec Haagdoren. L’équipe réalisa une saison meilleure encore, terminant à la quatrième place, qualificative pour la
coupe de l’UEFA. Lors de la dernière journée, elle avait même donné le titre à Anderlecht (qui avait promis une prime substantielle) en tenant le FC Bruges en échec. Le Racing White figurait parmi les favoris à l’aube de la saison 1972-1973, qui allait
être la dernière au Stade Fallon, avec deux nouvelles arrivées, celles de Nico De Bree et de Wietze Veenstra. Cette fois, l’équipe termina troisième, grâce à un nul arraché au FC Bruges, qui remporta assez largement le titre cette saison-là. Par la
même occasion, le Racing White devenait la première équipe bruxelloise ! En coupe d’Europe, cela n’avait pas été bien brillant
puisque le club fut éliminé dès le premier tour face aux modestes Portugais du CUF
Barreiro, club de la banlieue de Lisbonne aujourd’hui en divisions inférieures. Le RW
perdit 0-1 le seul match européen de l’histoire du Stade Fallon. Il s’était ensuite incliné devant quelques centaines de spectateurs à peine et sous une chaleur accablante au
Portugal par 2-0. Malgré ces succès sportifs et une excellente équipe, les gradins du
Stade Fallon restaient désespérément vides ou presque. A part face aux ténors du
championnat, il accueillait des affluences indignes du niveau du football pratiqué. C’est
dans ces conditions que naquit le rapprochement avec le Daring. Dans la corbeille de
mariage, le Racing White apportait l’ossature de la future équipe championne et une
qualification en coupe de l’UEFA .
Le White Star actuel...
En avril 1999, Michel Farin reprend le club qui se sauve in extremis de la descente en 4ème division provinciale.reprend le club qui se sauve in extremis de la descente en 4ème division provinciale.
1999-2000: Un an plus tard, le White Star est sacré champion en 3ème division provinciale et monte en 2ème provinciale. Tout semble alors réussir aux Woluwéens qui s’adjugent également la coupe du Brabant grâce à leur victoire 3-1 conte Uccle (club de 1ère provinciale).
2000-2001: Le « Doc », nommé T1 à l’intersaison, conduit ses joueurs au titre de champion en 2ème division provinciale, synonyme de deuxième montée en autant de saisons. Le White Star accède à la 1ère division provinciale.
2001-2002: Battu au tour final des 1ères provinciales, le White Star échoue aux portes de la Promotion (équivalent de la division 4 nationale belge).
2002-2003: Nouveau titre pour le White Star (1ère division provinciale) et montée en Promotion.
2003-2004: Engagé en Promotion D, le White Star poursuit son ascension via le tour final. L’aventure continue en division 3
nationale.
2004-2005: Pour sa première saison à son plus haut niveau, le White Star parvient à se maintenir.
2005-2006: Les hommes du « Doc » se classe 9e de la division 3A avec 42 points.
2006-2007: Au terme d’une saison éprouvante, le White Star termine 4e de division 3B avec 47 points et accroche une place
au tour final duquel il sera éliminé de justesse au premier tour par Cappellen (1-1 ; 1-2). Sur le plan extra sportif,
le club signe un accord de coopération avec le club anglais de Sheffield United.
2007-2008: Après avoir longtemps lutté pour le titre, le White Star, 3e de la division 3B avec 57 points et vainqueur de la 2e
tranche, doit finalement se contenter d’une place au tour final. Plus proche que jamais d’une accession en division
2, le White est éliminé prématurément par Alost (0-1 ; 0-4) dès l’entame.
2008-2009: Le club vient sans doute de vivre la saison la plus difficile de sa jeune histoire. Sauvé au terme d’une lutte acharnée pour son maintien, le White Star continuera l’aventure en D3 la saison prochaine avec, intacte, cette envie de
vaincre.
2009-2010: Orphelin du « Doc », parti tenter l’aventure grecque à Panionios aux côtés d’Emilio Ferreira, les Etoilés, sous la
direction de Philippe Droeven, offraient à leur supporters un début de saison en boulet de canon. Fleuretant avec
la tête du classement jusqu’à la trêve hivernale, le White Star allaient rapidement s’éteindre au deuxième tour
et, avec lui, une nouvelle fois, tous les espoirs de montée en D2. On retiendra néanmoins le joli parcours de l’équipe en Cofidis Cup, sortie par la grande porte en 16e de finale (3-1) par La Gantoise de Michel Preud’homme
(D1), futur vainqueur de la compétition. La révélation de la saison est incontestablement Patrick Amoah, meilleur
buteur (15 buts) malgré une longue indisponibilité pour blessure.À noter, les adieux au club du capitaine et clubman, Mathieu Biot, après 10 saisons passées au stade Fallon.
2010-2011: Revenu de Grèce, le « Doc » reprend du service sur le banc du White Star comme entraîneur-principal (T1). Il combine ce poste avec la fonction de directeur technique qu’il occupait
depuis le printemps dernier. Le White Star entame sa 7e saison en
D3, avec plus que jamais l’envie d’évoluer à l’échelon supérieur.
A visiter sur le net:
http://www.whitestar.be
pour le White Star actuel… (Surtout la page « LE CLUB—Histoire »)
http://www.rwdm.be
pour l’ancien Racing-White-Daring-Molembeek, F.C. Brussels
http://www.rusg.be pour l’Union (Visitez la page « Historique »)
Le stade communal Fallon…
Il faut retrouver son origine dans la création des célèbres « Cités-Jardins » en Belgique, largement inspirées des réalisations d’outre-manche. Nous avons déjà eu l’occasion, en mai 2008, de visiter à pied et à vélo les cités « Le Floréal » et « Le
Logis » à Watermael-Boitsfort. À Bruxelles, des exemples de cités-jardins ont vu le jour dans plusieurs communes durant les
premières décennies du XXe siècle et plus particulièrement dans les années qui ont suivi la fin de la Première Guerre mondiale.
À cette époque, le déficit d’habitations est important en raison des destructions dues à la guerre, conjugué à la croissance
démographique de la ville de par la forte attraction qu’elle exerce sur les populations de toutes les régions du pays. Des quartiers entiers sont construits. C’est aussi le début de la prise en charge par les pouvoirs publics de la construction de logements
sociaux. Le choix de cités-jardins est aussi économique, la construction de groupes de maisons selon les mêmes plans et avec
les mêmes matériaux permettant des économies d’échelle et la mise à disposition de nombreux logements en peu de temps. Les
cités-jardins belges s’écartent de l’idée d'Ebenezer Howard qui prévoyait la construction de villes entières combinant habitat
et activité professionnelle, pour se limiter à la construction de simples quartiers de logements. À partir des années 1930, la
construction de cités-jardins fut progressivement abandonnée par les sociétés d’habitations sociales, au profit de celle d’immeubles à appartements.
Des cités qui subsistent aujourd’hui, certaines ont mal vieilli, leur homogénéité a été cassée par des transformations malheureuses. Elles suscitent cependant un regain d’intérêt. Leur côté « village » correspond en effet aux aspirations d’une partie des
citadins qui souhaitent un habitat qui allie les avantages de la ville à la vie au milieu de la nature et permet d’éviter la promiscuité tout en favorisant les relations de voisinage. Aujourd’hui englobées dans la ville, elles ont passé du statut de « ville à la
campagne » à celui de « campagne dans la ville ».
Watermael-Boitsfort: Le Logis et Floréal.
Auderghem: La cité Van Lindt.
Berchem-Sainte-Agathe: La cité Moderne.
Schaerbeek: La cité Terdelt.
Anderlecht: Les cités de la Roue Bon Air et Moortebeek.
Etterbeek: La cité sociale Jouët-Rey.
Evere: Le Tuinbouw.
Molembeek-Saint-Jean: La cité Diongre.
Uccle: La cité Homborch
Et Woluwe saint Lambert: Kappeleveld !
La cité doit son nom à celui du lieu dit Kapelleveld (Chapelle aux champs) en raison de la proximité d'une chapelle gothique du XIVe siècle, la Chapelle de Marie-la-Misérable.
Elle s’étend sur tout un quartier de part et d’autre de l’avenue Vandervelde. Sa conception dans un esprit moderniste est due à
l'urbaniste Louis Van der Swaelmen, auteur également du Logis et de Floréal, et sa construction de 1923 à 1926 aux architectes avant-gardistes Huib Hoste et Antoine Pompe pour la Société coopérative de Kapelleveld.
Les maisons sont construites en blocs de cendrées (mélange de laitier granulé, de cendrées et de ciment). Outre les particularités de son architecture, la cité est caractérisée par des jardinets situés à l'avant des maisons, et de grands jardins à l’arrière. Comme dans les Cités-jardins de Watermael-Boitsfort, les constructions sont sobres, la décoration est assurée par la
végétation. Les maisons sont couvertes de crépis et, suivant les rues, de couleur uniforme allant du blanc au crème et du gris
clair au gris foncé. Comme à Watermael-Boitsfort (stade des Trois Tilleuls), on imagine en 1922 un complexe sportif gigantesque (43.700 places…)
(Voir le plan en page centrale) comprenant 1 stade, un natatorium ( bassin de natation en plein air…) 20 terrains de tennis et un court central (Un Roland-Garros Bruxellois…), des terrains de football, une plaine de
jeux… et une salle de gymnastique.
On est proche de la situation actuelle… le tennis a disparu ou presque… et le projet n’a vu le jour que dans
les années 50.
Crise économique des années 20, « Front Populaire » et seconde guerre mondiale… le stade est passé aux
oubliettes !
Adultes : 34,00 euros (non-membre: 36,00 €)
Le prix comprend un repas au restaurant « La Rotonde »
le match en tribune assise & une boisson à la mi-temps !
Pour le repas:L’apéro - L’américain ou l’escalope milanaise - boisson - Le café ou dessert
La Rotonde : 02 763 41 71 — [email protected]
L'action se passe à Bruxelles en 1938.Bossemans est tapissier et, à l'instigation de Violette, une voisine qui possède
des charmes persuasifs, il prend rang avec son fils Joseph à
l'Union saint-gilloise (célèbre club de football).
Or, Coppenolle, droguiste de son état et fidèle supporter du Daring (autre club de football), ne peut admettre cette "trahison" d'un ami
de toujours et, bien que sa fille Georgette est la promise de Joseph, il claque la
porte au nez des Bossemans, brisant du même coup les fiançailles.
Mais que peut-on contre un grand amour ? Joseph et Georgette continuent de
se voir, en cachette, avec le piment que cela comporte.
Et puis, il y aura le climat tendu qui précède le choc Union-Daring, et un trait
de génie de Madame Coppenolle qui vaudra à Joseph
d'être "capturé" peu avant le match dans la chambre de
sa belle... Et, comme on n'est pas là pour verser des larmes, il va sans dire que
le sport et l'amour triompheront dans une embrassade générale...
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