Le nouvel univers (Apoc 21.1-8) – 1ère partie

Le nouvel univers (Apoc 21.1-8) – 1ère partie
Introduction
Pas envie ?!
J’ai lu l’histoire d’une dame âgée qui était sur le point de mourir. Cette femme était née de nouveau, et
avait vécu près dans la joie du Seigneur la plus grande partie de sa vie. Mais voilà que la fin
approchait, et elle manifestait une grande frayeur. Elle ne voulait pas mourir. Du moins c’est ce qu’elle
disait à son pasteur.
Lors d'une visite de ce dernier, il lui a demandé si elle savait qu’elle allait auprès du Christ, au paradis.
Elle lui répondit par l’affirmative et se mit à pleurer… Surpris, le pasteur lui demanda comment elle se
représentait le paradis… Elle décrivit une grande salle avec des bancs, où elle devrait chanter toute la
journée ! Effectivement, sauf si on s’appelle Pavarotti, qui voudrait passer l’éternité ainsi ?
Sans se rendre compte, beaucoup de chrétiens ont été influencés par la philosophie grecque, où la
vie matérielle est inférieure à la vie spirituelle. La matière est encombrante, négative. La pensée est
pure et positive. Plusieurs théologiens chrétiens s’en sont imprégnés, notamment Augustin, puis le
Catholique Thomas d’Aquin, et ont évoqué le paradis en des termes plutôt éthérés : « le paradis lui
non plus n’est pas un lieu corporel, mais spirituel » (Somme Théologique Vol 1 ; question 102). Et les
descriptions qu’il donne dépeignent un endroit de réflexion philosophique et théologique, où la vie se
résume à de nobles pensées.
Pourquoi parlerions-nous du paradis ? Les chrétiens ont différentes approches :
 Celle de l’investigation. Il y a des chrétiens qui s'appuient sur des livres tels que La vie après la
vie (Raymond Moody) pour se faire une idée de ce qui s’y passera. Ces ouvrages sont
malheureusement erronés dans leurs conclusions – cf. F. Varak, La réincarnation (en ligne sur
« Un poisson dans le net » à http://www.unpoissondansle.net/reincarn)
 Celle de la confiance. On n’en sait rien, mais on sait que ce sera bien. Et c’est certainement
juste de le croire. Dieu est bon, et l’avenir qu’il nous propose sera bon.
 Celle de la méfiance. Comme on ne sait pas ce qui se passe, autant vivre pleinement aujourd’hui
dans ce monde que l'on connait.
La Bible nous demande de considérer les trésors du paradis. Dieu nous prépare une cité (Héb 11.16) ;
Paul nous rappelle que « notre cité est dans les cieux ; de là nous attendons comme Sauveur le
Seigneur Jésus–Christ,” (Philippiens 3:20) et il nous invite à « chercher les choses d’en haut, où le
Christ est assis à la droite de Dieu. 2 [Penser] à ce qui est en haut, et non à ce qui est sur la terre. »
(Colossiens 3:1-2).
Non seulement il nous faut nous imprégner de ce ciel, mais aussi écouter ce que Jésus dit :
 «... amassez des trésors dans le ciel, où ni les vers ni la rouille ne détruisent, et où les voleurs ne
percent ni ne dérobent » (Matthieu 6:20). Aucun de nos investissements terrestres ne subsistera
dans le ciel. Aucune maison, voiture, projet ne s’y retrouvera. Il en sera très différent de tout
sacrifice sur terre pour Christ.
 « 29 Jésus répondit : En vérité, je vous le dis, il n’est personne qui ait quitté, à cause de moi et de
l’Évangile, maison, frères, sœurs, mère, père, enfants ou terres, 30 et qui ne reçoive au centuple,
présentement dans ce temps–ci, des maisons, des frères, des sœurs, des mères, des enfants et
des terres, avec des persécutions et, dans le siècle à venir, la vie éternelle. 31 Plusieurs des
premiers seront les derniers, et les derniers seront les premiers.” (Marc 10:29-31)
Jésus nous propose de considérer que par notre fidélité et notre engagement pour Christ, nous
investissons dans le monde à venir et dans un monde éternel. A quoi ressemble-t-il ?
Le nouvel univers – Partie 1
Apocalypse 21.1-8
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Lecture : Apoc 21.1-8
La description (Apoc 21.1)
« 1 Je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre ; car le premier ciel et la première terre avaient
disparu, et la mer n’était plus. »
L’expression « et je vis » est souvent répétée tout au long de l’Apocalypse pour évoquer une
progression chronologique. Nous sommes là après le Millénium, après la déconstruction complète de
l’univers actuel, la terre et le ciel, et après la condamnation devant le grand trône blanc, après
l’exécution de la sentence et le début du lac de feu.
Que voit Jean ? Rien de moins qu’un nouveau ciel et une nouvelle terre ! Dieu promet un nouvel
environnement. Un nouvel univers :
 Le terme « terre » est facile à comprendre. C’est le monde que nous habitons par contraste au
ciel et à l’étendue céleste.
 Le terme « ciel » est utilisé de trois manières différentes dans la Bible. Pour décrire l’atmosphère
où se trouvent les oiseaux (Mat 6.26). Pour décrire l’espace où se trouvent les étoiles (Mat 5.18).
Pour décrire le ciel où se trouve le Seigneur (2 Cor 12.2, 4). Avec Apocalypse 21.1, c’est une
nouvelle création qui a lieu.
 Lorsque Jean voit un nouveau ciel et une nouvelle terre, c’est donc un nouvel environnement
physique, avec une terre différente, avec un ciel différent, et avec un monde spirituel différent.
Comment peut-on se représenter ce nouvel univers ? Il est difficile de se représenter l’étendue
céleste. Peu de passages de l'Écriture en parlent précisément. Il est dit que la ville n’aura pas besoin
de l’éclat du soleil ni de reflet de la lune (21.23). Est-ce à dire qu’il y aura de nouveaux astres dans le
ciel, mais que ceux-ci ne dépasseront pas l’intensité lumineuse de la Nouvelle Jérusalem ? Une
promesse ayant trait au Millénium affirme que le soleil et la lune seront beaucoup plus brillants (Esaïe
30.26). Devons-nous penser que cela anticipe une gloire future de ces astres ? Y aura-t-il d’autres
étoiles ?
Comment imaginer la nouvelle terre ?
On sait qu’il y a au moins une haute montagne. Lisons Apoc 21.10… S’il y en a une, en existe-t-il
d’autres ? C’est probable ! Sinon, pourquoi préciser que celle-ci est grande et haute ? Quand je
m’imagine le paradis, je m’imagine donc un monde avec des milliers de paysages différents. Et
évidemment la capacité de jouir de cette création, et cela, pour la gloire de Dieu. D’ailleurs le mot
« paradis » veut dire jardin. Le paradis, c’est le jardin du début, de Genèse 1 & 2, parfaitement rétabli.
Il y a d’ailleurs un arbre mentionné dans ce paradis, l’arbre de vie (Apoc 22.2), qui nous renvoie à
celui de Gen 1 & 2. C’est bien l’explosion de la perfection du début que nous trouverons alors. Il y
aura une abondance de plantes et d’arbres.
Que peut-on glaner d’autres sur l’univers qui nous est présenté ? Deux passages d’Esaïe contiennent
une prophétie sur cette nouvelle terre (cf. Esaïe 66:22-24 pour la seconde) :
 Esaïe 65:17-25 : “17 Car je crée de nouveaux cieux Et une nouvelle terre ; On ne se rappellera
plus les événements du début Ils ne remonteront plus à la pensée. 18 Réjouissez–vous plutôt Et
soyez à toujours dans l’allégresse, A cause de ce que je crée ; Car je crée Jérusalem pour
l’allégresse Et son peuple pour la joie. 19 Je ferai de Jérusalem mon allégresse Et de mon peuple
ma joie ; On n’y entendra plus Le bruit des pleurs et le bruit des cris. 20 Il n’y aura plus là De
nourrisson vivant quelques jours seulement, Ni de vieillard qui n’accomplisse pas ses jours ; Car
le plus jeune mourra à cent ans, Et le pécheur âgé de cent ans sera (considéré comme) maudit.
21 Ils bâtiront des maisons Et les habiteront ; Ils planteront des vergers Et en mangeront le fruit.
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
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22 Ils ne bâtiront pas des maisons Pour qu’un autre (les) habite, Ils ne planteront pas Pour la
nourriture d’un autre ; Car les jours de mon peuple seront comme les jours des arbres, Et mes
élus jouiront de l’œuvre de leurs mains. 23 Ils ne peineront pas en vain Et n’auront pas des
enfants pour l’épouvante. Car ils formeront la descendance des bénis de l’Éternel, Et leur
progéniture sera avec eux. 24 Et alors, avant qu’ils m’invoquent, Moi je répondrai ; Ils parleront
encore, Que moi j’exaucerai. 25 Le loup et l’agneau auront un même pâturage, Le lion, comme le
bœuf, mangera de la paille, Et le serpent aura la poussière pour nourriture. Il ne se fera ni tort ni
dommage Sur toute ma montagne sainte, Dit l’Éternel.”
Une parole qui s’applique au Millénium (puisque la mort ne fait pas partie de l’éternité), mais qui
montre la continuité qui existe entre le monde du Millénium et celui de l’éternité. On peut dire que
le Millénium sera l’apéritif du nouveau monde, comme le salut est pour nous l’apéritif de la gloire à
venir !
Une autre remarque, c’est que cette nouvelle terre n’aura pas de mer. La mer est le fruit du déluge.
Voici comment Genèse 7:10-11 en décrit le début : « 10 Sept jours après, les eaux du déluge vinrent
sur la terre. 11 L’an 600 de la vie de Noé, le deuxième mois, le 17e jour du mois, en ce jour–là toutes
les sources du grand abîme jaillirent, et les écluses du ciel s’ouvrirent » :
 Les eaux ont surgi du sol, et du ciel. L’eau de mer était modérément salée par ce mélange terre /
eau, et de plus en plus par la lente érosion qui draine ces matériaux depuis lors.
 La mer est le symbole de l’indomptabilité, de la force fougueuse difficilement maîtrisable. La mer
ne sera plus, nous dit le texte. La mer fait partie des 7 fléaux qui n’existeront plus dans le monde
à venir : la mort, le deuil, les cris, la douleur (Apoc 21.4), la malédiction (22.3), et la nuit (21.25)
 Mais il y aura des rivières, puisqu’Apoc 22.1 évoque « le fleuve de l’eau de la vie », qui aliment
notamment l’arbre de vie. On peut se représenter des rivières qui coulent des montagnes, des
lacs dans leurs creux…
Il ne faut pas s’imaginer que la vie dans le paradis ressemblera à une salle d’église où nous resterons
assis à chanter chaque moment de toute l’éternité ! Ce n’est pas non plus une sorte de méditation
intellectuelle sur la grandeur et la perfection de Dieu, comme se le représentait Thomas d’Aquin,
influencé par le platonisme grec.
Le paradis est un monde. Un monde qui s’inspire du premier, et qui se manifeste en partie pendant le
Millénium, et qui dépasse notre imagination dans l’éternité. Mais c’est un monde. Et nous avons raison
de nous réjouir du monde présent comme du monde à venir. En appréciant les cadeaux de Dieu,
l’homme honore Dieu. Nous avons raison de rendre grâce pour un bon repas. Nous avons raison de
remercier Dieu pour un lever de soleil, ou pour l’affection d’un chien ou d’un chat. Nous avons raison
de remercier Dieu pour de l’eau fraîche qui désaltère. Nous avons raison aussi de reconnaître que si
la vie nous prive de jouir de certains aspects de la création, par un handicap, par un manque de
moyen, par des relations impossibles ou inaccessibles, le moment vient pour un monde réel, tangible,
concret, d’une jouissance et d’une félicité parfaites.
En observant sa création, ce nouvel univers, notre cœur va-t-il bondir de découvrir une autre Loi
mathématique, physique, biologique, ou une autre recette de cuisine ?
La capitale (Apoc 21.2)
« 2 Et je vis descendre du ciel, d’auprès de Dieu, la ville sainte, la nouvelle Jérusalem, prête comme
une épouse qui s’est parée pour son époux. »
Dans ce monde, se trouve une ville, la ‘capitale’.
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Elle descend du ciel. Lorsque Jean écrit ces lignes, Jérusalem est en ruine depuis 25 ans. C’est une
ville que nul ne connaît.
 Quelque part elle existe déjà :
Hébr 12.22 « Mais au contraire vous vous êtes approchés de la montagne de Sion et de la cité du Dieu vivant, la
Jérusalem céleste, des myriades d’anges ; 23 de la réunion et de l’assemblée des premiers–nés inscrits dans les
cieux ; de Dieu, juge de tous ; des esprits des justes parvenus à la perfection »

Quelque part, c’est comme si elle était en cours d’aménagement. Jésus dit d’ailleurs en Jean 14 :
1
Que votre cœur ne se trouble pas. Croyez en Dieu, croyez aussi en moi. 2 Il y a beaucoup de demeures dans la
maison de mon Père. Sinon, je vous l’aurais dit ; car je vais vous préparer une place. 3 Donc, si je m’en vais et vous
prépare une place, je reviendrai et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis, vous y soyez aussi.
C’est une ville sainte, en ce que nul être pécheur n’y entrera : « Il n’y entrera rien de souillé, ni
personne qui se livre à l’abomination et au mensonge, mais ceux–là seuls qui sont inscrits dans le
livre de vie de l’Agneau. » (Apocalypse 21:27)
Elle est prête, littéralement, elle est arrangée — un terme qui nous a donné le mot « cosmétiques » —
comme une épouse qui s’est parée pour son époux. Il n’existe aucune épouse qui ne veuille plaire à
son mari sans se préparer à cela. L’image est très forte. La ville est comme une épouse, car elle
héberge l’épouse, l’ensemble de ceux et de celles que le Seigneur a sauvés. Un prédicateur écrit :
L’image provient des coutumes juives du mariage qui se faisait en trois parties. Tout d’abord l’engagement formel, qui
correspond à nos fiançailles. Cet engagement de l’épouse du Seigneur a eu lieu dans l’éternité passée, lorsque le
Fils a promis à son Fils un peuple racheté pour épouse. La seconde étape était la présentation, un moment de joie et
de festivité qui conduisait à la cérémonie de mariage. Cette présentation de l’épouse aura lieu après l’enlèvement de
l'Église, lorsque les croyants seront pris au ciel. La troisième étape était la cérémonie que le Seigneur a inauguré
avec les noces de l’agneau (19.7-9) et qui dureront pendant le royaume millénaire. La dernière étape était la
consommation qui correspond au début de l’éternité. Jean vit l’épouse prête pour son mari parce que c’était le
moment de la consommation. [John MacArthur, Revelation 12-22, 265]
C’est le moment que Paul prophétise en 1 Corinthiens 15:28 « Et lorsque toutes choses seront
soumises [au Christ], alors le Fils lui–même sera soumis à celui qui lui a soumis toutes choses, afin
que Dieu soit tout en tous. »
La ville est décrite en détail à partir du verset 10, et nous en parlerons davantage. Mais ses
dimensions nous donnent quelques pistes sur les dimensions de la nouvelle terre (cf. Apoc 21.15-16).
 12 000 stades, ça fait un peu plus de 2000 km. C’est donc un cube de 2000 km de côté.
 Si on devait comparer à la terre actuelle, voici la surface qu’elle occuperait : un carré allant de la
pointe de l’Italie au sommet du Danemark (ou du sud de l’Espagne au sommet de l’Irlande), ou de
l’est du Portugal jusqu’à la frontière Polonaise.
 Ces images vous donnent une idée de la taille de cette ville…
Avec une ville si grande, il faudra une terre plus grande… Mais aucune information ne nous est
donnée à ce sujet ! Nous reviendra bientôt sur la question de la taille de la ville.
Le Seigneur (Apoc 21.3)
« 3 J’entendis du trône une forte voix qui disait : Voici le tabernacle de Dieu avec les hommes ! Il
habitera avec eux, ils seront son peuple, et Dieu lui–même sera avec eux. »
Si vous avez trouvé extraordinaire l’annonce d’une nouvelle terre et de nouveaux cieux, si vous avez
été impressionné par la taille de la Nouvelle Jérusalem, le meilleur de tout ceci, c’est que Dieu sera
avec nous – ou plutôt qu’enfin nous serons avec lui !
La voix vient du trône, comme pour indiquer l’autorité absolue de ce qui est annoncé. Peut-être est-ce
celle de Christ, peut-être celle de l’un des quatre êtres vivants, peut-être d’un ange. Avec cette
déclaration, Dieu n’est plus transcendant, c’est-à-dire un Dieu distant & éloigné de sa création, visible
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uniquement de derrière (Exode 33.23), ou uniquement dans la nuée ou la colonne de feu (Exode
13.21-22), ou uniquement dans l’humble incarnation de Christ (Phil 2.1ss & Col 1.16).
En fait, c’est l’univers qui devient la tente de Dieu (c’est le sens du mot tabernacle). Apoc 22.22
affirme d’ailleurs « Je n’y vis pas de temple, car le Seigneur Dieu Tout–Puissant est son temple, ainsi
que l’Agneau ». Il n’y a plus de distance à franchir : Dieu est là, et son temple est Lui-même, et ce
nouvel univers est sa tente !
On voit que c’est un retour à l’intention de Dieu en Genèse : je serai votre Dieu ; vous serez mon
peuple ; je demeurerai au milieu de vous. Car avec l’indépendance des hommes devant le Seigneur, il
y a eu rupture des relations humaines. Lisons ensemble Gen 3.20ss :
"21 L’Éternel Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, dont il les revêtit. 22 L’Éternel Dieu dit : Maintenant que
l’homme est devenu comme l’un de nous pour la connaissance du bien et du mal, évitons qu’il tende la main pour
prendre aussi de l’arbre de vie, en manger et vivre éternellement. 23 L’Éternel Dieu le renvoya du jardin d’Éden, pour
qu’il cultive le sol d’où il avait été tiré. 24 Après avoir chassé l’homme, il mit à demeure à l’est du jardin d’Éden, les
chérubins et la flamme de l’épée qui tournoie, pour garder le chemin de l’arbre de vie." (Genèse 3:21-24)
En Genèse 3,
 Christ préfigure le salut avec des habits de peau — il y a là un sacrifice, qui anticipe celui de
Christ.
 Et puis il y a l'exclusion de l’arbre de vie, le renvoi du jardin d’Eden ; avec protection des
chérubins…
Avec le Paradis, ce qui est dit en Gen 3 est accompli ou inversé. Nous avons accès à l’arbre de vie, et
à la présence de Dieu.
 Je ne sais pas m’imaginer la constance de la proximité de Dieu. Il sera sur le trône, et les millions
ou milliards d’individus sauvés ne seront pas à chaque instant tout proche de lui. Est-ce qu’on se
dira un matin : « allons auprès de Dieu » ? Pas dans la prière, pas dans l’imagination, mais en
direct, comme on dit : « allons voir telle personne » !
 Est-ce qu’on demandera une audience aux anges ? Ou est-ce qu’il sera visible lors de certaines
festivités ? Ou est-ce qu’il se promènera au milieu des hommes, comme en Gen 2 ?
Peut-être avez-vous le souvenir d'une période de jeu dans votre chambre en tant qu’enfant, pour
soudain ne plus entendre que le silence dans la maison... et d'avoir la craindre d’être tout seul. Vous
vous êtes précipités dans le salon pour être rassuré qu’il y a bien là frères, sœurs ou parents. Est-ce
que dans le paradis il nous suffira de tourner la tête, de voir le Christ dans sa gloire et de se dire…
whoa ! Je suis avec Dieu ! Je marche avec Dieu ! Je fais partie de son peuple… Je suis son enfant…
je suis sa fille… je suis son fils… je suis son ami(e)… j’ai hérité de ce royaume comme Christ…
whoa !
Et puis Dieu reste infini. Dans l’éternité, il ne sera pas limité le temps et l’espace. Allons-nous
découvrir chaque jour (on parlera du temps plus tard !) un peu plus de sa personne ? En discutant
avec lui, allons-nous être amoureux de Lui chaque jour davantage ? En regardant son trône et sa
personne, en mesurant la Nouvelle Jérusalem, serons-nous saisis d’une admiration grandissante ?
Et Dieu, que fera-t-il ? Dans quel état d’esprit est-il ?
 Je veux que vous sachiez une chose : Dieu est heureux. Dieu est souverainement satisfait et
rassasié de bonheur en Lui-même (1 Timothée 1:11 « …le glorieux Évangile du Dieu
bienheureux… » )
 Jean 17:24 « Père, je veux que là où je suis, ceux que tu m’as donnés soient aussi avec moi, afin
qu’ils contemplent ma gloire, celle que tu m’as donnée, parce que tu m’as aimé avant la fondation
du monde. » La gloire de Dieu est admirable, nous ne cesserons de nous rassasier du spectacle
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
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de sa gloire, complétée par la parfaite humilité et l'immense amour manifesté à la croix. Et cette
gloire aura un effet immédiat : 1 Jean 3:2 « Bien–aimés, nous sommes maintenant enfants de
Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que lorsqu’il sera
manifesté, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »
Une autre chose choquante sur l’état d’esprit du Seigneur. C’est incroyable ! Sophonie 3:17
« L’Éternel, ton Dieu, est au milieu de toi un héros qui sauve ; Il fera de toi sa plus grande joie ; Il
gardera le silence dans son amour pour toi ; Il aura pour toi une triomphante allégresse. » Vous
vous représentez la scène ?
Conclusion
Dieu sera la source et l’objet de notre plus grande joie. On comprend mieux comment l’apôtre Paul
s’exclame : Christ en nous, l’espérance de la gloire (Col 1.27) !
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