Notes pour M. Gäetan Boucher, président
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Notes pour M. Gäetan Boucher, président
Notes pour M. Gäetan Boucher, président-directeur général de la Fédération des cégeps Annonce de la répartition du réinvestissement gouvernemental 13 décembre 2006 Monsieur le Premier ministre, Monsieur le ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, Monsieur le recteur Michel Pigeon Mesdames et messieurs, Bonjour. ¾ En août dernier, quand le gouvernement du Québec a annoncé qu’il réinvestirait 80 millions sur 3 ans dans le réseau collégial public, nous avons salué cet effort qui représente une bouffée d’oxygène pour les cégeps. ¾ Aujourd’hui, je suis heureux que le gouvernement ait accepté de répartir ces nouvelles sommes selon une proposition univoque et unanime des 48 cégeps du Québec. ¾ Cette proposition, je serais tenté de dire qu’elle s’inspire du passé pour mieux répondre aux besoins de l’avenir. 2 ¾ En effet, les cégeps ont connu des coupures budgétaires dans les années 90 qui les ont amenés à faire des choix différents d’un établissement à l’autre. Nous pensons — et le gouvernement est d’accord avec nous — que le réinvestissement doit être utilisé par chaque cégep en fonction de ses priorités. Les 4 pistes ¾ Concrètement, les cégeps vont utiliser la somme récurrente de 20 millions pour commencer à rétablir leur base de financement en fonction de quatre grandes pistes d’action. ¾ Première piste : les cégeps vont investir dans l’accessibilité, la qualité des services et le développement des compétences et de la réussite. ¾ Deuxième piste : la modernisation des technologies de l’information et la mise à jour des programmes et des ressources documentaires. 3 ¾ Troisièmement : la pérennité des bâtiments et la qualité des lieux de formation. ¾ Et, finalement, les cégeps vont être encore plus présents dans leur milieu, en soutenant l’innovation et en participant davantage au développement régional, comme le propose d’ailleurs la Stratégie gouvernementale de la recherche et de l’innovation lancée la semaine dernière. ¾ Pour ce qui est des 20 millions non récurrents, ils seront consacrés au rattrapage en matière d’infrastructures et d’équipement de haute technologie de notre réseau. La reddition de comptes ¾ Les cégeps ont l’habitude d’agir en administrateurs responsables et de rendre des comptes. C’est pourquoi ils produiront un plan qui ciblera les projets prioritaires financés avec les nouvelles sommes dégagées par le gouvernement. Ce plan sera mis à jour chaque année. 4 Le fédéral ¾ Comme je le disais plus tôt, le réinvestissement du gouvernement du Québec apporte un peu d’oxygène dans les cégeps, mais nous n’avons pas pour autant repris notre souffle. ¾ Vous le savez, le sous-financement chronique des cégeps s’élève cette année à 305 millions de dollars. ¾ De toute évidence, le gouvernement du Québec ne peut pas remédier seul à cette situation, qui touche les cégeps et les universités. ¾ C’est pourquoi tous nos espoirs sont tournés vers le gouvernement fédéral, qui doit — comme il l’a promis à plusieurs reprises — hausser ses transferts en éducation postsecondaire. ¾ C’est la solution la plus immédiate et la plus concrète à notre sous-financement. 5 ¾ Après-demain, le 15 décembre, les ministres des Finances de toutes les provinces canadiennes se réuniront pour discuter du déséquilibre fiscal, à l’invitation du gouvernement fédéral. ¾ Pour nous, cette réunion doit être en quelque sorte le « début de la fin ». Le début d’un véritable règlement du dossier des transferts fédéraux, et la fin du sousfinancement des cégeps et des universités. ¾ Dès le prochain budget fédéral, l’enseignement supérieur doit donc pouvoir compter sur des investissements substantiels, dont 40 % devront revenir aux cégeps. ¾ Je tiens à réitérer au premier ministre du Québec et au ministre de l’Éducation, du Loisir et du Sport, le plein appui de la Fédération des cégeps et du réseau collégial dans le dossier des transferts fédéraux. ¾ Merci. 6