La Der des Ders - les Planches Courbes

Transcription

La Der des Ders - les Planches Courbes
La Der des Ders
Correspondances du front et de l'arrière
Création Cie Les Planches courbes
DOSSIER DE PRESSE
Informations générales
La Der des Ders
Correspondances du front et de l'arrière
Création collective de la Compagnie Les Planches courbes
Textes de
Marcelin Joseph Cailleau, Charles Capitant, Marie Coche, René Coussirou,
Estelle Delmotte, Claire Derrache, Antoine Xavier Escudier,
René Férembach, André Guillot, Charles Guillot, Henri Hym,
Joséphine Laurançon, Gilbert Charles Maitrat, Jean Kioès,
Marie-Louise Maurette, Léopold Marcel Navarre,
Pierre Marie Joseph Navarre, Armande Pierront, André Cyrille Tétart,
Nicolas Theureau, Un poilu de l'Argonne
Mise en scène
Marvin Vendeville
Assistanat à la mise en scène des autres comédiens
Interprètes
Joëlle Beli Titi
Anca Bene
Etienne Maouloud Diallo
Stéphane Perrichon
Marvin Vendeville
Lumières et Sons
Maxime Boiteux
Création musicale
Hélène Duhesme
Stéphane Perrichon
Photographie
Christophe Jacquand
Durée :
Forme tout public : 1h40 / Forme scolaire : 60 mns
Note d'intention
Donner vie. Rendre voix. À tous, partout.
À l'arrière, au front. Sur tous les fronts.
Permettre ici à tous de raconter, se raconter, de témoigner de la vie de tous les
jours, dans les champs de semailles, sur les champs de bataille. Leur donner voix au
chapitre, à chacun.
À des femmes, mères, pères, enfants, soldats, de tous milieux sociaux, avec ou sans
fautes d'orthographe, de syntaxe. Respecter chacun de leurs mots, chacune de leurs
pensées, les transmettre, les perpétrer, sans rien modifier.
À des personnes qui ont vécues la même guerre, chacun à leur manière. Sentiments de
peur, de fatalité, de crainte, de tristesse, de mort, de combativité, d'amour, d'envie, de joie aussi,
d'espoir. La fleur entre les dents, au fusil. La blessure idéale, la captivité tant espérées.
Des sentiments humains, surhumains. Un conflit inhumain.
Qui a fait de ces hommes, de ces femmes, jetés dans les méandres de l'histoire, à la
fois de la chair à canon et des monstres sanguinaires.
Donner corps. Réveiller la mémoire. Pour tous, par tous.
Auprès des jeunes générations, perpétrer, raviver la mémoire collective, mémoire de
leurs ancêtres. Tenter de les sensibiliser, de les toucher. Apporter un projet pédagogique élaboré
pour les questionner et permettre à leurs professeurs de rebondir, de débattre avec eux. Utiliser
certaines lettres détaillant certaines batailles, certaines habitudes, pratiques, sans aucun détour.
Donner aux jeunes à travers ces correspondances de guerre les bases pour comprendre,
questionner, analyser et échanger sur le monde qui les entoure, leur histoire, dans une volonté
de mémoire, de partage avec leurs camarades, leurs familles, leurs proches.
Auprès des parents, rappeler, toujours, pour redonner les clés de la mémoire, du
partage avec « les jeunes », « les anciens ». Ne rien oublier. Se rappeler, toujours, et perpétrer
pour les générations futures.
Donner à travers ces correspondances de guerre les bases pour se souvenir, ne pas oublier,
transmettre et perpétrer la mémoire dans cette même volonté de partage.
Auprès des personnes âgées, des « anciens », au plus près de leur histoire,
de leurs lieux de vie pour raviver la mémoire, redire, rappeler là aussi, et les encourager à
transmettre, à dire, à s'ouvrir en grand. Être à leur côté, avec eux, dans un partage riche, beau,
fort, touchant, émouvant.
Donner à travers ces correspondances de guerre les bases pour transmettre, offrir, exorciser
parfois, dire l’indicible, ne pas garder pour soi mais donner, toujours, dans cette même volonté
de partage intergénérationnel.
Donner voix. Faire toute la lumière. Pour toujours, partout.
La Première Guerre. Der des Ders. Renvoyons les boches chez eux et rentrons à la
maison ! Pour toujours. La Der des Ders. C'est terminé. Plus jamais ça.
Rendre à l'histoire ce qui est à l'histoire.
La Der des Ders n'a pas eu lieu, pas encore. Corée, Algérie, Viêt Nam, Indochine,
Rwanda, Chili, Croatie, Tchétchénie, Israël, Burkina Faso, Serbie, Irak, Bosnie, Afghanistan,
Congo, Birmanie, Géorgie, Sierra Leone, et plus récemment Tunisie, Égypte, Mali,
Centrafrique, Ukraine. Autant de conflits qui mettent à mal la formule centenaire pleine
d'espérance, qui la foule aux pieds, nous oblige à voir la vérité en face : les conflits armés se
poursuivent encore aujourd'hui, tendant de plus en plus à redevenir mondiaux.
Cinq français de diverses origines pour vous le conter, vous le rappeler et ne pas
oublier que cela continue ailleurs, quelque part sur la planète que nous occupons.
Quelques auteurs
Marcelin Joseph Cailleau, né le 16 avril 1894 à Faye-l'Abbesse
(Deux-Sèvres)
En 1914, il est agriculteur à Taizé (Deux-Sèvres) lorsqu'il est
mobilisé, alors âgé de 20 ans. Il fera la guerre dans les tranchées
et en réchappera. Il décédera à Taizé en 1968.
→ Lettre du 25 février 1918
Dans cette lettre, Marcelin explique à ses parents la vie au front
avec les américains. Il s'y plaint des différences entre les soldes
des soldats américains et les leurs.
Avec l'aimable autorisation de petite-fille Valérie Blanchet et sa
famille, http://blanchetbr.cc-parthenay.fr/
Marie Coche, femme de Joseph Coche né le 7 mars 1887 à La Chapelle-Geneste (Haute-Loire)
Marié en juin 1912 avec Marie Carmier, il travaille à la ferme et dans une scierie à Charlette,
commune de La Chapelle-Geneste. Il a un fils né le 22 mars 1913 prénommé Jean. Après son
service militaire effectué à Langres au 21e RI, il est mobilisé dès la déclaration de guerre au 339e
RI à Aurillac. Le régiment est dirigé vers Gap le 8 août 1914, puis à destination de Bayon
(Meurthe-et-Moselle). Le régiment est engagé dans les combats entre le 22 et le 23 août 1914. Fin
septembre 1914, son régiment prend part aux combats de Seicheprey-Richecourt-Mandres. Le 27
septembre, le régiment perd de nombreux hommes, tués (37) ou disparus (95) selon le journal de
marche, dont Joseph Coche fait partie.
→ Lettre du 18 octobre 1914 1. Sans nouvelles de son mari, Marie lui écrit cette lettre lui
expliquant la douleur dans laquelle elle se trouve. Celle-ci lui reviendra sans réponse.
Déposée sur le portail Europeana par Josette Coche,
http://www.europeana19141918.eu/en/contributions/8053
Claire Derrache, femme Racine
Jeune bourgeoise mariée à un homme de la bonne société,
Claire écrit régulièrement à sa mère Adèle Delory afin de lui
raconter son quotidien. Mère de trois enfants : Albert, Denise
et Jean Racine, dont il est fait allusion dans la lettre.
→ Lettre du 14 septembre 19171
Claire écrit à sa mère, qu'elle vouvoie, et lui décrit l'intérieur de
la nouvelle maison qu'elle vient d'acquérir au 192 rue Riolan à
Amiens après avoir quitté Lens, maison qu'elle devra quitter
pour le Cantal suite à l'avancée des Allemands. Elle y parle
également de son état de santé, de celui de son fils Jean et du
coût exorbitant du mobilier.
Déposée sur le portail Europeana par son arrière-petit-fils
Benoît
Javelaud,
http://www.europeana19141918.eu/en/contributions/7318
1 Ces lettres, cartes, poèmes, menus et photos sont publiés sous licence Creative Commons Attribution ShareAlike 3.0.
Antoine Xavier Escudier, né le 22 avril 1880 à SaintÉtienne-de-Lugdarès (Ardèche)
Mobilisé le 1er août 1914, il est inclus sergent au 255ème RI en
casernement à Pont-Saint-Esprit (Gard), d'où il écrit cette lettre.
D'août à décembre 1914, il participe au sein de la 75 ème Divion
d'Infanterie aux batailles de la Meuse et notamment à la bataille
de la Marne. En juin 1915, son régiment, incorporé à la 126 ème
Division d'Infanterie participe aux combats au Bois de la Gruerie
(Marne) où il trouve la mort le 20 juin.
→ Lettre du 28 octobre 1914 preuve, s'il en est besoin, de
l'endoctrinement dont les soldats faisaient l'objet, de cet élan
patriotique et de cette « mission » dont il se sentait investit.
Avec l'aimable autorisation de sa petite-nièce Janine Biel
André Guillot, né le 23 janvier 1881 à Marcilly-le-Châtel (Loire)
Marié en 1910 à Euphroisie Malécot, sœur de la femme de son frère François, il est mobilisé dès
le 1er août 1914 et est envoyé à Lyon où il est affecté au 158 ème RI d'où il part pour « destination
inconnue » début septembre. En octobre, on le retrouve dans les Vosges. Le 5 mai 1915, il est
dans le Pas-de-Calais « dans les tranchées aux environs d'Aix-Noulette » puis à la fin du mois,
toujours dans le Pas-de-Calais, aux environs de Notre-Dame-de-Lorette. En décembre, il est
conducteur de mitrailleuses, « moins exposé ». Les nouvelles se font ensuite plus rares : il est à
Bauvoir dans l'Oise en décembre 1916, à la frontière suisse en février et mars 1917. Le 16 juillet,
son beau-frère Jean-Marie Malécot à qui il envoie cette lettre meurt et aucune lettre postérieure ne
sera conservée. On sait néanmoins qu'il va survivre et s'éteindre de sa belle mort dans son village
natal le 4 octobre 1949, seul de la famille, son frère et ses deux beaux-frères laissant leur vie sur
les champs de bataille. Louise Robert, sa petite-nièce, explique que, selon ce qu'on lui a rapporté,
lorsque, à la veillée, on lui demandait de raconter sa guerre, il devenait « tout fou et il ne dormait
pas de la nuit ».
→ Lettre d'André Guillot du 27 mai 1915 - « De petit à petit, nous y passerons tous »
Adressée à son beau-frère Jean-Marie Malécot, cette lettre dépeint l'extrême difficulté des
combats, dans tout ce qui consiste à repousser les allemands et à avancer. Elle est empreinte
d'une grande lassitude, d'un immense découragement devant les morts qui s'amoncellent
notamment parmi ses amis.
Avec l'aimable autorisation de sa nièce Louise Robert
Charles Guillot
Marié à Juliette et installé dans sa ferme douze jours avant la
déclaration de guerre, il est mobilisé aussitôt, dès le 10 août 1914,
dans l'infanterie de réserve au vu de ses 32 ans. Il fera toute la
guerre, envoyant à sa femme de nombreuses lettres afin de l'aider
dans les travaux de la ferme. Il ne sera démobilisé qu'en mars
1919, se trouvant alors en Allemagne où il avait été envoyé.
→ Lettre du 20 avril 1916 dans laquelle Charles évoque avec un
humour certain les péripéties de sa correspondance et les
désastreux combats qu'il mène avec leurs trois ennemis
principaux : les boches, les puces et les rats.
→ Poème « Le Poilu » daté du 17 août 1916 , ode d'amour à
son épouse décrivant sa condition de poilu.
Avec l'aimable autorisation de son neveu Yves Guillot et de sa
famille.
Marie-Louise Maurette, née le 20 mai 1891 à Massat (Ariège)
Âgée de 23 ans quand la guerre éclate, Marie-Louise, née d'un père boucher, est engagée au
service de la famille d'Édouard Andrieu, député puis sénateur du Tarn de 1898 à 1936, expliquant
l'extrême variété des lieux d'envois de ses lettres, certaines partant d'Albi, d'autres de Toulouse,
d'Oust ou encore de Paris. Elle y raconte sa vie de tous les jours, la vie de ses patrons, entre
déplacements et événements, demandant sans cesse des nouvelles de ses proches. Après la guerre,
elle donnera naissance à un fils, Jean, et décédera à Mâcon (Saône-et-Loire) à l'aube de ses 80 ans.
→ Lettre du 21 mars 1915 relatant depuis Vincennes (Val-de-Marne) l'un des premiers
bombardements de Paris survenu la veille au soir.
Avec l'aimable autorisation de son petit-neveu Pierre Maurette
Léopold Marcel Navarre, né le 6 février 1874 à Tartas
(Landes)
Âgé de 40 ans en 1914, il est enrôlé en tant que médecin major
dans divers régiments d'infanterie coloniales puis à l'Armée
d'Orient. Après le naufrage du Provence II, il recevra deux
citations à l'Ordre de l'Armée et continuera son métier au service
de l'armée jusqu'à la guerre de Madagascar du 24 avril 1919 au 3
juillet 1920. Après une vie bien mouvementée, il se retira dans sa
propriété de Catalon où il mourut à l'âge de 92 ans.
→ Lettre sans date. Médecin à bord du paquebot La Provence le
26 février 1916 lors de son torpillage par un sous-marin ennemi
en Méditerranée, il raconte à sa mère le drame et les heures lui
faisant suite. Il recevra une citation à l'Ordre de l'Armée pour son
courage et son appel au courage au cours de cette journée.
Avec l'aimable autorisation de son petit-neveu Patrick Navarre et sa famille
Pierre Marie Joseph Navarre, né le 8 août 1895 à Jouysur-Morin (Seine-et-Marne)
Frère jumeau de Jean Navarre, militaire dans l'aéronautique , sa
vie est indissociable de la sienne. Suite à une jeunesse difficile, il
entre à l'école d'ingénieurs Centrale de Paris, ses études étant
interrompues par la guerre. Début décembre 1915, il est engagé
volontaire et rejoint le 6ème Régiment du Génie. Il devient très vite
aspirant et conserve ce grade en tant que pilote aviateur. Son
courage lui vaut deux citations à l'Ordre de l'Armée en janvier et
mai 1915. Il quitte ensuite le Génie pour l'aviation et devient
pilote de chasse à l'escadrille N 69. Au cours d'un combat aérien
au dessus de Verdun le 8 mars 1916, il contraint un avion ennemi
à l'atterrissage, lui valant trois balles dans le bras et la Médaille
Militaire accompagnée de sa troisième citation. Le 15 novembre
1916, alors qu'il est muté à l'escadrille N67 où il allait rejoindre son frère, il se tue
accidentellement au cours d'un exercice aérien à Ermenonville (Oise).
→ Lettre du 15 mai 1915 dans laquelle il relate en détail la journée de combat de la veille qui lui
vaudra sa deuxième citation pour avoir guidé de lui-même des régiments privés de leurs chefs.
Avec l'aimable autorisation de son neveu Patrick Navarre et sa famille
André Cyrille Tétart, né le 3 janvier 1893 à Reims (Marne)
Soldat au 132ème Régiment d'Infanterie, il disparaît au combat de
Septsarges à Dannevoux (Meuse) le 1er septembre 1914.
→ Lettre du 2 août 1914 - « ces encore qu'une simple mobilisation »
Dans cette lettre, André rassure ses parents et sa femme sur son état et
leur raconte sa vie sur place depuis la veille alors qu'il vient tout juste
d'être mobilisé.
Avec l'aimable autorisation de sa petite-fille Chantal Thiéry,
http://thiery.pagesperso-orange.fr/didier/TETART/index.htm
Un poilu de l'Argonne
→ Poème « Gloire au 15ème Corps » daté du 2 octobre 1915
D'un auteur anonyme, ce poème fait réponse à l'article calomnieux paru dans Le Matin et rédigé
par le sénateur Gervais intitulé « La vérité sur l'Affaire du 15ème Corps » et sous-titré « Le recul en
Lorraine » annonçant qu'une division du 15ème Corps avait lâché pied devant l'ennemi, faisant ainsi
perdre toute l'avance acquise au-delà de la Seille fin août 1914. Les répercussions de cet article
seront telles que ce poème sera écrit en réponse par un soldat du 15 ème Corps plus d'un an après
sa parution. Pour en savoir plus sur cette affaire : « Août 1914 – Joffre accuse les provençaux de lâcheté »
par Claude Chanteloube, 2005 – http://www.provence14-18.org/polemique/
Mais aussi :
* Charles Capitant, Lettre du 24 décembre 19151 déposée sur le portail Europeana par son
arrière-petite-nièce Christiane Devys, http://www.europeana1914-1918.eu/fr/contributions/9623
* René Coussirou, Lettre du 12 novembre 1918, jouée avec l'aimable autorisation de PierreOlivier Fleckenstein
* Estelle Delmotte, Cartes du 4 septembre 19151 et du 17 janvier 19161 déposées sur le portail
Europeana par Huguette Leroy, http://www.europeana1914-1918.eu/fr/contributions/11704
* René Férembach, Lettre du 10 décembre 19141 déposée sur le portail Europeana par Jean-Claude
Foulon, petit-fils du destinataire, http://www.europeana1914-1918.eu/fr/contributions/8271
* Thomas Fouineteau, Poèmes « La boute-selle » et « La corvée de Cartier »1, déposés sur le Portail
Europeana par les Archives départementales du Loir-et-Cher, http://www.europeana19141918.eu/fr/contributions/11111
* Henri Hym, Lettre du 12 septembre 19151 déposée sur le portail Europeana par son petit-fils
Michel Hym, http://www.europeana1914-1918.eu/fr/contributions/10467
* Joséphine Laurançon, Lettre du 26 juin 19151 déposée sur le portail Europeana par Françoise
Bonnet, http://www.europeana1914-1918.eu/en/contributions/11034
* Gilbert Charles Maitrat, Poème « La Cigale et la Fourmi »1 déposé sur le portail Europeana
par sa petite-fille Hélène Rouilly, http://www.europeana1914-1918.eu/en/contributions/9432
* Jean Kioès, Menus de Noël 19151 et du Réveillon 19161 déposés sur le portail Europeana par
la Bibliothèque Nationale de France, http://www.europeana1914-1918.eu/en/contributions/8787
* Armande Pierront, Lettre du 11 novembre 19171 déposée sur le portail Europeana par Pierre
Grandvoinnet, http://www.europeana1914-1918.eu/fr/contributions/9345
* Nicolas Theureau, Lettre du 2 juillet 1916, jouée avec l'aimable autorisation d'André Pierre,
http://www.chtimiste.com/carnets/theureau.htm
Pour avoir accès à toutes les biographies d'auteurs, adressez-nous une demande
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Repères biographiques
Marvin Vendeville
Metteur en scène, Comédien
Après plusieurs années de cours en amateur au Théâtre du
Vieux Givors où il est notamment dirigé par Philippe
Zarch et Marijke Bedleem, Marvin Vendeville intègre la
formation professionnelle du comédien dispensée à Arts
en Scène, école de théâtre lyonnaise où il reçoit entre autre
les enseignements de Mohamed Brikat, Éric Zobel, Olivier
Maurin, Françoise Fouquet, Marie Oury, Philippe Dusigne
et Zatije Parlaku. Durant ses années de formation, il
participe en tant que comédien aux créations de Kroum
l'Ectoplasme d'Hanokh Levin, Tokyo Notes d'Oriza
Hirata et Gênes 01 de Fausto Paravidino.
Sorti de formation en juin 2012, il entreprend de monter
l'un de ses coups de cœur du off d'Avignon 2011, J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie
vienne, sa première mise en scène. En parralèle, il poursuit son travail de comédien et participe
à plusieurs projets dont Antigone de Sophocle mis en scène par Gwenaël Morin aux Nuits de
Fourvière 2013 et Dorian Gray, un portrait, d'après Oscar Wilde mis en scène par Olivier
Mocellin au sein de la Compagnie Accès Libre, spectacle dans lequel il incarne le rôle-titre. Il
participe également à quelques films en tant que figurant, à un comité de lecture mensuel : les
Lundis en Coulisses, à une émission de théâtre radiophonique : Le Théâtre de la Gamelle (de 2012 à
2014), ainsi qu'à des stages et ateliers dont celui proposé par Sandro Palese en mars 2014
autour de son projet Fever, à la vie, à la mort, au Théâtre des Célestins. En 2015, il monte La
maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca avec la Compagnie Accès Libre, première
occasion pour lui de travailler avec un groupe de théâtre composé uniquement d'amateurs.
Joëlle Beli Titi
Comédienne
Comédienne, modèle photo, écrivain et photographe
d’origine congolaise, Joëlle vit en France depuis l’âge
de cinq ans. Son amour du théâtre naît à
l’adolescence alors qu’elle intègre la troupe théâtrale
de son lycée avant de poursuivre sa formation à la
Comédie de Valence puis à l’école Arts en Scène à
Lyon où elle travaille sur les textes de Shakespeare,
Racine, Koltès, Marivaux... Elle travaille alors dans
divers projets comme Kroum l'Ectoplasme d'Hanokh
Levin, mise en scène de Françoise Fouquet, Tokyo
Notes d'Oriza Hirata, sous la direction d'Olivier
Maurin et III de Philippe Malone, dirigé par
Anooradha Rughoonundun. Elle intègre en 2012 le collectif de l'Atre dirigé par Ilène Grange
pour lequel elle participe au projet Billie Jean, Alice, Caster / Mon sexe sportif d'après un texte d'Iris
Gamme et prépare actuellement la création d'un texte de Fabienne Kanor, Humus, pour la
saison 2014-2015, création prévue en septembre 2014 à Fort-de-France en Martinique. En
parallèle, nous avons aussi pu la voir en 2013 dans Une Saison au Congo d'Aimé Césaire, mis en
scène par Christian Schiaretti au TNP et au Théâtre des Gémeaux.
Anca Bene
Comédienne
Après une formation en Lettres et langues étrangères en
Roumanie et un Master 2 dans le développement culturel
et la gestion de projets à Lyon, Anca mène un projet
artistique au Burkina Faso au cours duquel, durant
plusieurs mois, elle explore le théâtre à travers des
ateliers auprès d'enfants et de jeunes burkinabés. De
retour en France, elle poursuit sa formation de
comédienne à l'école Arts en Scène à Lyon et débute
alors sa carrière de comédienne professionnelle. Au
cours de ses deux années de formation, elle travaille avec
Claire Truche sur le spectacle Yakich et Poupatchée, Kroum
et autres mochetés d'après Hanock Levin, avec Baptiste
Guiton et le Théâtre Exalté sur Lysistrata(s) d'après Aristophane et avec Delphine Thouilleux
dans une adaptation du conte de Peau d'Âne d'après Charles Perrault. Aujourd'hui comédienne
au sein du collectif artistique Le Chantier Collectif issu de cette formation, elle y joue
actuellement la reprise de Peau d'Âne, mise en scène par Lodoïs Doré. En parallèle, elle participe
à Gynécée avec la compagnie Les Tournesols en Art'Monie et enseigne le théâtre pour des enfants
et adultes amateurs à l'année au sein de l'école Arts en Scène.
Étienne Maouloud Diallo
Comédien
Né d’un père conteur, Etienne se sent très concerné
par la tradition orale. Dans un premier temps, il
débute son parcours par une formation de 3 ans à
l’ARFIS, école des métiers du cinéma et de
l'audiovisuel à Lyon. Sa spécialisation dans la prise de
vue l’entraîne alors en Guinée-Bissau où il réalise un
documentaire sur les luttes rituelles avec l’ethnologue
Odile Journet, directrice de l'École pratique des
hautes études (EPHE) à Paris. Sa formation
terminée, il se consacre au métier de comédien et
intègre la formation d'Art dramatique de la Scène sur
Saône, école de théâtre lyonnaise, en septembre 2011.
Il y participe à diverses créations dont Faust de
Goethe mis en scène par Mélanie Baxter Jones, Roméo et Juliette de Shakespeare sous la direction
de Jean-Louis Robert et Ubu Roi d'Alfred Jarry dirigé par Nathalie Rachel Legros. En 2013, il
participe avec le collectif Vagabondages, au projet Le pont de pierre et la peau d'images de Daniel
Danis, pièce de théâtre entre témoignage et conte initiatique. Parallèlement, il revient à ses
premiers amours en réalisant plusieurs courts-métrages et en incarnant divers rôles dans des
films parmi lesquels l'éducateur cuisinier dans La tête haute d'Emmanuelle Bercot.
Stéphane Perrichon
Comédien
Initialement formé au Vovinam Viet-Vo-Dao, un art
traditionnel vietnamien basé sur des techniques
respiratoires et martiales, Stéphane ouvre
progressivement son travail corporel aux disciplines
artistiques, notamment en théâtre Nô et danse Butô
avec Stéphane Cheynis de la compagnie Ophrénie
Théâtre. En septembre 2009, il intègre la Scène sur
Saône au sein de la formation FRACO (burlesque et
clownesque) qu’il complète par une formation en art
dramatique et théâtre contemporain à compter de
septembre 2011. Il y travaille notamment en travaux
dirigés avec Antoine Descanvelle autour de L'Amour
de Phèdre de Sarah Kane. En parallèle, il rejoint le
collectif Acide Scénique (anciennement La Compagnie S'en Mêle), compagnie travaillant
principalement autour du jeu bouffonesque, pour laquelle il participe notamment en 2011 aux
Bouffoneries de Scapin d'après Molière et à Rumeurs de Jean-Michel Ribes sous la direction de Lucas
Fernandez. En 2013, il rejoint les laboratoires de recherche théâtrale de la compagnie InMobile
et travaille avec la Troupe du Levant sur le spectacle Allons z'enfants ! mis en scène par Benjamin
Forel. Bien que son travail s’oriente plutôt vers un langage théâtral corporel, il participe aussi à
des lectures collectives ou en radio sur Radio Pluriel et Radio Canut.
Calendrier de tournée
Saison 2013/2014
Samedi 19 avril 2014 – Festival Art'Scène, Vaugneray (Rhône) – Forme de 30 minutes
Jeudi 19 juin 2014 – Billard Charlemagne, Lyon (Rhône) – Lecture déambulatoire
Du lundi 30 juin 2014 au dimanche 6 juillet 2014 – La Saillante, Saillant (Puy-de-Dôme) –
Résidence avec présentation le samedi 5 juillet 2014
Saison 2014/2015
Novembre 2014 – M.J.C. Saint-Just, Lyon (Rhône) – Résidence de création avec présentation
Du mardi 25 au dimanche 30 novembre 2014 – Espace 44, Lyon (Rhône)
Vendredi 23 janvier 2015 – Amphithéâtre des Brosses, Communay (Rhône)
Vendredi 6 mars 2015 – M.J.C. Saint-Just, Lyon (Rhône) – Festival Compagnies en Résonance
Du mardi 17 au vendredi 20 mars 2015 et du lundi 13 au mercredi 22 avril 2015 – Théâtre
Couzon, M.J.C. de Rive-de-Gier (Loire) – Résidence de création avec présentation
Jeudi 9 juillet 2015 – Festival du Volcan du Montpeloux, Saillant (Puy-de-Dôme)
Saison 2015/2016
Mercredi 11 novembre 2015 – Salle des fêtes de Limonest, Limonest (Rhône)
Jeudi 4 et Vendredi 5 février 2016 – Théâtre Couzon, M.J.C. de Rive-de-Gier (Loire)
Samedi 13 et Dimanche 14 février 2016 – Théâtre de Maison-Forte, Vourles (Rhône)
Le spectacle bénéficie du soutien de la
Mission Centenaire qui lui a décerné le
« Label centenaire » en juin 2015.
La compagnie
Née en novembre 2012, l'association et compagnie Les Planches courbes a vu le jour sous
l'impulsion de Marvin Vendeville, jeune comédien fraîchement sorti de l'école d'Arts en
Scène à Lyon. Désirant monter un projet ambitieux autour de l'oeuvre de Jean-Luc
Lagarce, J'étais dans ma maison et j'attendais que la pluie vienne, il réunit alors autour de lui
plusieurs comédiens, pour une grande partie également issus de la formation
professionnelle du comédien dispensée à Arts en Scène, un photographe ainsi que
diverses autres personnes qui décident ensemble de la création de cette toute nouvelle
structure. Après plus d'un an de travail sur ce projet et plusieurs mois de représentations,
Marvin a souhaité proposer un nouveau projet, tournant cette fois autour de la Première
Guerre Mondiale, et particulièrement autour des lettres de Poilus et lettres de l'arrière à
partir desquelles il souhaitait travailler depuis longtemps. L'occasion du centenaire c'est
donc imposé et, après plusieurs lectures en petit comité afin de partir de l'essence même
des lettres, de ce riche « terreau », l'équipe, nouvelle et diverse, a été constituée en février
2014 et la création a alors débuté. Ce projet, intitulé La Der des Ders, Correspondances du front
et de l'arrière, est donc le deuxième projet soutenu par la compagnie.
Désireux de poursuivre notre formation et notre évolution professionnelle en lien direct
avec le plateau et en confrontation frontale avec le public, cette compagnie sert d'épaule à
nos projets les plus divers, avec des acteurs, des metteurs en scène et des équipes variés,
tournant en grande partie autour du théâtre contemporain mais aussi autour d'autres
textes, performances, idées qui nous tiennent à cœur afin de nous retrouver autour de
textes qui nous touchent, d'idées qui nous transportent, de musiques qui nous habitent, de
projets qui, en définitive, nous fécondent et nous grandissent.
Actuellement, la compagnie Les Planches courbes est une association présidée par
Mademoiselle Sophie Pozzoli.
Articles de presse
Publié le 15/11/2014 à 05:00
Exposition - Lyon 5e. Cécile Bergey à la MJC
Saint-Just
Cécile Bergey (au centre) avec les comédiens de la Cie Les Planches courbes. Photo Eric Baule.
Jeudi, le « Collectif Expo en MJC » a organisé le vernissage de l’exposition de la peintre
Cécile Bergey, dans les locaux de la MJC Saint-Just. « Je peins depuis cinq ans grâce à une
rencontre avec un peintre qui m’a appris à « montrer avec ses tripes », explique l’artiste.
Je travaille sur de vieilles photos que je revisite sur une toile de lin. Ma série « Portraits de
Famille » présente 15 toiles exposées ici. Le samedi 29, je proposerai un atelier gratuit
d’initiation à la peinture à l’huile autour du thème « Je dessine ma famille ». »
MJC Saint-Just - 6, rue des Fossés de Trion. Tél. 04 72 32 16 33
Spectactif
22 novembre 2014 | Par Alain Chellous
La Der des Ders par la Compagnie Les Planches courbes.
Dans cette note brève, rédigée dans un langage accessible et respectant l'éthique
(ni rétribution ni place gratuite), notre Critique en Chef vous conseille un
spectacle théâtral à l'Espace 44 à Lyon entre le 25 et le 30 novembre 2014.
Les Opéras de Paris et de Lyon, l'Olympia, le Théâtre National de Strasbourg, le TNP de
Villeurbanne, le Teatro San Carlo de Naples, le Grand Théâtre du Liceu à Barcelone, le
Théâtre des États de Prague (Nostitz) de Prague, la Glyndebourne House, au RoyaumeUni mais aussi et surtout l'immense majorité des théâtres d'Art Dramatique de France
et de Navarre ont le regret de vous informer qu'ils ne seront pas en mesure de
programmer la semaine prochaine le spectacle de la Compagnie Les Planches courbes
"La Der des Ders". Vous devrez le voir à l'Espace 44 à Lyon, une salle paradauphinoise
modeste mais chaleureuse, préfèrant aux luxe des lustres suspendus la proximité
fragile et émouvante des acteurs.
Ce manquement incompréhensible de nos meilleures Institutions Artistiques
Européennes est un scandale qui éclabousse également la critique internationale
complétement passée à côté. Hier au soir, après la répétition générale, notre Critique
en Chef, diplômé du rarissime Master 2 d'Humilité Universitaire et connu pour sa
dureté dentaire à l'égard de l'artiste éphémère non alpin, a signé un « bon à jouer »
authentique !
Il nous a confié avec un sourire triste et béat qu'on ne lui connaissait pas: « Si les
commémorations peuvent donner lieu parfois à contestation, quand elles justifient un
militarisme déplacé, il n'en est pas de même pour un spectacle comme celui-ci. Réalisé
par cette jeune équipe solidaire, à partir de lettres inédites de poilus, elle fait entendre
une voix originale parlant à l'esprit et au coeur. Sa mise en scène sobre vise juste, ce
spectacle donne place aux acteurs. Sans l'artillerie lourde d'une grosse structure, avec
quelques caisses et un fil à linge pour tout décor, il ouvre l'esprit et le coeur aux douleurs
et errements de l'histoire. C'est la victoire de l'art théâtral ! ».
Nous sommes conscients de la difficulté pour le médiapartien de région éloignée de
tenir les délais impartis. Précisons pour les cyclistes qu'il faut conserver des forces
après la semaine de pédalage nécessaire pour rejoindre la capitale des gaules car le
théâtre se trouve dans une côte. Bon spectacle !
Note réalisée en collaboration avec notre unité de Critique Artistique à l'USDMHD.
Publié le 27/01/2015 à 05:00
Communay. Près de 300 spectateurs ont
assisté aux rencontres théâtrales
Le public a apprécié la programmation (3 jours, 3 pièces, 3 troupes) proposée par l’Etincelle de
Communay. Photo Serge Jarrand.
L’Étincelle de Communay a proposé un festival de théâtre amateur qui a enchanté
Communaysards et Ternaysards. Près de 300 personnes se sont succédé à l’Amphitrite
des Brosses pour apprécier les trois pièces au programme, de vendredi à dimanche :
La Der des Ders, création collective de la Cie les Planches courbes ; Toc toc, pièce
désopilante par Les Veaux de ville et L’inscription, de Gérald Sibleyras, par le Théâtre
des 400 coups.
Pour Denise Tarride, de l’Étincelle de Communay : « Nous avons choisi trois spectacles
de qualité et nous sommes heureux que le public ait répondu présent. »
Contacts
Compagnie Les Planches courbes
21 rue Henri Rolland
69100 VILLEURBANNE
[email protected]
www.lesplanchescourbes.fr
Direction : Mlle Sophie Pozzoli
Conception
Marvin Vendeville
06.58.59.37.82
[email protected]
Chargé de diffusion
Marvin Vendeville
Crédits Photos spectacle
Christophe Jacquand
Crédits Photos Patchwork page 1
Photos Wikimédia commons libres de droit, tombant sous le
coup de la législation en vigueur en France et pour certaines celle
du Crown Copyright du Royaume-Uni
En haut à droite : Champagne, französische Soldaten mit
Gasmaske, auteur inconnu, 1916, Archives fédéral allemandes,
Bild 146-1976-007-322
Création 2014
Forme de 60 minutes créée en novembre 2014 à la M.J.C. SaintJust, Lyon (Rhône) et refondée en mars et avril 2015 au Théâtre
Couzon, M.J.C. de Rive-de-Gier (Loire)
Forme d'1h40 créée le 5 juillet 2014 à La Saillante, Saillant
(Puy-de-Dôme)
2 Cette photo est publiée sous licence Creative Commons Attribution ShareAlike 3.0.

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