conseil international des cereales

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conseil international des cereales
CONSEIL INTERNATIONAL DES CEREALES
RAPPORT SUR L’EXERCICE 2013/14
Publié par le
CONSEIL INTERNATIONAL DES CEREALES
1 CANADA SQUARE
CANARY WHARF
LONDON E14 5AE
ANGLETERRE
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Janvier 2015
AVANT-PROPOS
Le Conseil international des céréales (CIC) est une organisation intergouvernementale spécialisée
dans les échanges de céréales et d’oléagineux. Il administre la Convention sur le commerce des céréales
de 1995. Ce rapport couvre les travaux du Conseil et de ses comités durant l’exercice clos en juin 2014.
Le Conseil a approuvé le texte du rapport à des fins de publication lors de sa 40e session en
décembre 2014.
Pour de plus amples informations sur le CIC, veuillez consulter www.igc.int.
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TABLE DES MATIERES
page
POINTS SAILLANTS DES TRAVAUX DU CIC EN 2013/14...................................... 6
CONSEIL INTERNATIONAL DES CEREALES ....................................................... 7
Réunions et conférences......................................................................................... 7
Examen de l’évolution du marché des céréales et programme de travail.......... 8
Situation du marché en 2013/14.................................................................... 8
Perspectives pour 2014/15........................................................................... 13
Programme de travail économique ordinaire............................................... 14
Système d’information sur les marchés agricoles (AMIS)............................ 14
Programme de travail pour 2014/15............................................................. 14
Questions administratives et autres.................................................................... 15
Inclusion formelle des oléagineux dans la Convention sur le commerce
des céréales de 1995................................................................................... 15
Composition................................................................................................. 15
Efforts en vue d’élargir la participation à la CCC ........................................ 15
Comptes certifiés......................................................................................... 15
Examen de la situation financière en 2013/14 et budget
pour l’exercice 2014/15................................................................................ 15
Paiement des contributions.......................................................................... 16
Elections pour 2014/15................................................................................ 17
ANNEXES
1. Composition du CIC et de ses comités ................................................. 18
2. Voix des membres du CIC en 2013/14................................................... 19
3. Participation du Secrétariat du CIC à des réunions et visites................. 21
4. Résumé des services d’information du CIC en 2013/14........................ 23
5. Comptes certifiés pour 2013/14 – Résumé............................................ 24
----Notes
Tous les chiffres en tonnes font référence à des tonnes métriques.
« m. » veut dire « million ».
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Rapport sur l’exercice 2013/14
POINTS SAILLANTS DES TRAVAUX DU CIC EN 2013/14
• A compter du 1er juillet 2013, les oléagineux ont été officiellement inclus dans la définition
des céréales aux termes de la Convention sur le commerce des céréales de 1995.
• Le Conseil a accueilli l’Iraq en qualité de 27e membre du Conseil international des
céréales à partir du 1er janvier 2014. En décembre 2013, la Croatie a participé à la
session du Conseil pour la première fois, suite à son accession à l’UE en juillet 2013.
• La session de décembre a été suivie d’une Table ronde sur « les perspectives des
importateurs et des exportateurs concernant les échanges de fèves et de tourteaux de soja ».
• La Conférence 2014 sur les céréales du CIC s’est déroulée à Londres le 11 juin 2014 sur
le thème « Des horizons changeants pour les échanges mondiaux ». Elle a également
comporté un atelier sur les limites maximales de résidus (LMR) de pesticides et l’impact
des différentes normes et politiques sur les échanges internationaux de céréales.
• Le programme de travail du Secrétariat est resté axé sur ses activités économiques et
statistiques phares. Parmi les principales évolutions du marché, on peut citer :
-- Suite à des conditions météorologiques globalement favorables dans les principales
régions productrices, les récoltes mondiales de blé, maïs, soja et riz ont toutes atteint
de nouveaux records en 2013/14.
-- Malgré des gains de consommation supérieurs à la moyenne, surtout dans l’alimentation
animale, les stocks de report mondiaux se sont redressés à des niveaux plus confortables.
-- Impulsés par le blé et le maïs, les échanges mondiaux de céréales ont atteint un
pic absolu, les échanges de riz et de soja établissant aussi de nouveaux records.
-- L’ampleur des disponibilités du marché a contribué à un repli global des cotations à
l’exportation ; l’Indice des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) a fait en moyenne
13 % de moins durant l’exercice 2013/14.
-- Les prix à l’exportation du riz ont affiché des tendances mixtes chez les principaux
fournisseurs. Les cotations ont nettement faibli en Thaïlande, sous l’effet des pressions
exercées par les grosses réserves en intervention et une demande internationale limitée
mais elles se sont consolidées au Viet Nam du fait d’un regain de l’intérêt acheteur et
d’une contraction de l’offre. Des disponibilités généralement abondantes ont pesé sur
les cours en Asie du Sud.
-- Les projections à moyen terme pour le blé et les céréales secondaires font
ressortir une production accrue, une consommation en hausse et une croissance
des stocks, même si l’on s’attend à une légère baisse du ratio stocks/utilisation.
-- Si les stocks mondiaux de riz sont jugés se replier légèrement, les disponibilités devraient
rester confortables à moyen terme.
-- Dans le cas du soja et du colza/canola, la production devrait croître à de nouveaux
pics au cours des cinq prochaines années, pour traduire une demande croissante de
la part des transformateurs d’oléagineux. Un essor des échanges sera étayé par un
intérêt acheteur solide de la part des importateurs asiatiques.
Rapport sur l’exercice 2013/14
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CONSEIL INTERNATIONAL DES CEREALES
Réunions et conférences
Le Conseil international des céréales (CIC), dont la composition est reprise à l’Annexe
1, a tenu deux sessions à Londres en 2013/14, le 6 décembre 2013 et le 9 juin 2014.
M. Eugene Philhower, Conseiller agricole à l’Ambassade des Etats-Unis à Londres a
présidé les deux sessions.
Le Conseil a considéré la situation et les perspectives à moyen terme des marchés des
céréales, du riz et des oléagineux, y compris des présentations détaillées du Secrétariat
et des informations fournies par les membres, qui ont aussi fait référence aux tout derniers
développements concernant leurs politiques céréalières. Il a passé en revue les progrès
accomplis avec le programme de travail 2013/14 du Secrétariat et il a examiné et approuvé
le programme pour 2014/15. Parmi diverses questions administratives et financières, il a
adopté son budget au titre de l’exercice 2014/15.
Une Table ronde a fait suite à la 38e session du Conseil en décembre 2013, pour examiner
les perspectives d’échanges mondiaux de fèves et de tourteaux de soja du point de vue
des importateurs et des exportateurs. Le panel d’experts invités s’est concentré sur les
principaux défis auxquels sont confrontés les exportateurs sud-américains, les perspectives
de la demande chinoise et les conséquences pour les échanges mondiaux de l’agrément
décalé de nouveaux types de fèves de soja transgénique. Le débat a été animé par le
Président du Conseil.
Le 11 juin 2014, les membres du Conseil ont été rejoints par des représentants de l’industrie
et d’autres organisations pour prendre part à la 23e Conférence sur les céréales du CIC,
organisée autour du thème : « Des horizons changeants pour les échanges mondiaux ».
La Conférence a comporté trois sessions axées sur les perspectives du marché, l’avenir
des échanges et les perspectives des fournisseurs d’Amérique latine, avec la contribution
de conférenciers issus de l’Argentine, du Brésil, de la Chine, des EAU, des Etats-Unis, de
la Libye et de la Russie. Le Dr Joseph Glauber, Economiste en chef au département de
l’Agriculture des Etats-Unis (USDA), a prononcé un discours liminaire sur les perspectives
des céréales et des oléagineux et le Dr Mark Rosegrant, Directeur de la Division des
technologies de production et de l’environnement à l’Institut international de recherches sur
les politiques alimentaires (IFPRI), a fait une présentation spéciale sur les changements
climatiques et la sécurité alimentaire mondiale. La Conférence a également comporté un
atelier sur les limites maximales de résidus (LMR) de pesticides et l’impact des différentes
normes et politiques sur les échanges internationaux de céréales.
Le Comité administratif (dont la composition est reprise à l’Annexe 1) s’est réuni à Londres
le 15 octobre 2013 et le 7 mai 2014. Les réunions ont été présidées par M. Philhower. Le
Comité a approuvé l’ordre du jour des sessions du Conseil et examiné les propositions
budgétaires pour 2014/15 ainsi que d’autres questions administratives et financières. Il a
passé en revue les progrès du Secrétariat concernant le programme de travail pour 2013/14
et a débattu des propositions pour 2014/15. A chaque réunion, le Directeur exécutif a informé
le Comité de ses contacts avec de nouveaux pays membres potentiels.
Le Comité du budget (composé de l’Arabie saoudite, de l’Argentine, de l’Australie, du
Canada, de Cuba, de l’Egypte, des Etats-Unis, de la Fédération de Russie, du Japon et
de l’Union européenne) s’est réuni le 8 avril 2014 sous la présidence de M. Philhower. Le
Comité a débattu des propositions budgétaires du Directeur exécutif pour 2014/15 avant
leur examen par le Comité administratif et leur adoption par le Conseil.
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Rapport sur l’exercice 2013/14
Présidé par le Directeur exécutif et ouvert à tous les membres du Conseil, le Comité de la
situation du marché (CSM) s’est réuni deux fois en 2013/14 : le 13 septembre 2013 et le 11
mars 2014. Le CSM a été informé des progrès accomplis avec le programme de travail du
Secrétariat, y compris la fourniture de statistiques actualisées sur les usages industriels de
céréales, l’utilisation de céréales et autre ingrédients clés dans l’alimentation animale ainsi
que les superficies plantées sous céréales et oléagineux transgéniques. Le Secrétariat a
également annoncé des perfectionnements apportés à l’Indice des céréales et des oléagineux
du CIC (GOI) et ses sous-indices, y compris l’introduction d’un sous-indice pour l’orge. Le
Secrétariat a rapporté au CSM les nouvelles améliorations qu’il a apportées à ces activités
d’informations journalières, y compris la fourniture d’un nouvelle Fiche de prix quotidienne,
couvrant une gamme détaillée de cotations à l’exportation et d’autres données du marché.
Le Secrétariat a aussi fait le point sur l’avancement de la refonte du site web du Conseil.
Chaque réunion du CSM comprend au moins une présentation d’expert. Par ailleurs,
les gouvernements membres sont tour à tour priés de faire le point de la situation et des
politiques de leur pays respectif en matière de céréales. En septembre 2013, M. Karavaytsev,
Conseiller économique senior de la Délégation commerciale russe au Royaume-Uni, a fait
une présentation sur le marché russe des céréales. En mars 2014, Mme Mona Nedberg Østby,
Conseillère, Autorité agricole norvégienne (SLF), Division du commerce et de l’industrie, a
fait le point avec le Comité sur la situation de la Norvège en matière de céréales. A la même
réunion, M. Randy Strychar, Président d’Ag Commodity Research, une société indépendante
d’études de marché basée à Vancouver au Canada, a fait une présentation par webcast sur
les perspectives du marché mondial de l’avoine.
Un panel des experts du fret tient des réunions périodiques, auxquelles tous les membres
du Conseil peuvent participer, afin de passer en revue l’évolution des taux de fret maritime.
Les délibérations du groupe d’experts ont été rapportées à chaque réunion du CSM et
session du Conseil en 2013/14.
Les observateurs de sept pays et territoires non membres (Bolivie, Brésil, Ethiopie,
Guatemala, Tanzanie, Territoire douanier séparé du Taipei (chinois) et Viet Nam) ont assisté
aux sessions du Conseil et/ou aux réunions du Comité de la situation du marché en 2013/14.
Des observateurs de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture
(FAO), l’Organisation de la coopération et du développement économiques (OCDE) et
l’Organisation mondiale du commerce (OMC) ont prononcé des déclarations au Conseil
concernant leurs travaux récents.
L’Annexe 3 dresse la liste des rencontres internationales et des manifestations liées aux
céréales auxquelles ont participé le Directeur exécutif ou des membres du Secrétariat en
2013/14.
Examen de l’évolution du marché des céréales et programme de travail
Situation du marché en 2013/14
Ce qui suit résume l’évolution mondiale des céréales, du riz et des oléagineux qui a
servi de toile de fond aux discussions des membres sur la situation du marché et ses
perspectives en 2013/14. Si le commentaire s’arrête à la fin de l’exercice, les statistiques
ont été actualisées pour tenir compte des dernières données disponibles.
Suite à des conditions météorologiques globalement favorables dans les principales régions
productrices, les disponibilités mondiales de céréales, de riz et d’oléagineux ont affiché un net
redressement durant 2013/14 – les productions de blé, de maïs, de soja et de riz ont toutes
Rapport sur l’exercice 2013/14
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atteint un nouveau record. Malgré des gains de consommation supérieurs à la moyenne, on
observe une certaine reconstitution des stocks de report. Impulsés par le blé et le maïs, les
échanges mondiaux de céréales ont atteint un pic absolu, tandis que les échanges de riz et
de soja ont aussi affiché une forte hausse, à de nouveaux records. Même si la fermeté de
la demande a apporté un certain soutien, l’ampleur générale des disponibilités du marché
a contribué à un repli global des cotations à l’exportation ; d’une année sur l’autre, le GOI
a fait en moyenne 13 % de moins durant l’exercice 2013/14.
Le total mondial de la production de céréales (blé et céréales secondaires) a grimpé de
11 % en 2013/14, à un record de 1.994 millions de tonnes, avec des récoltes de blé, de
maïs et d’orge sensiblement plus élevées. A l’exception notable de l’Amérique du Sud, de
meilleures moissons ont été signalées dans presque toutes les régions. Les récoltes des
huit principaux exportateurs ont affiché une hausse d’environ un cinquième, dépassant pour
la première fois la barre des 1,0 milliard de tonnes.
La production mondiale de blé a augmenté de 9 % en 2013/14, pour atteindre 713 millions
de tonnes, un record absolu. Des résultats records ont été atteints au Canada, en Chine,
en Egypte et au Maroc, alors qu’après la récolte sapée par la sécheresse de l’an dernier, la
production affichait un net redressement dans la CEI. De plus grosses moissons ont aussi
été rentrées en Argentine, en Australie et dans l’UE et bien que la récolte de l’Inde ait été
plus faible que l’année précédente, elle n’a que légèrement baissé et reste la deuxième
plus grosse récolte jamais enregistrée.
La moisson mondiale de maïs a grimpé à un nouveau pic de 984 millions de tonnes en 2013/14,
en hausse de 14 % d’une année sur l’autre. On a observé une hausse particulièrement
marquée aux Etats-Unis, où la production a grimpé de 29 %, à un record de 354 millions
de tonnes, suite à un redressement des rendements par rapport aux piètres résultats de la
campagne précédente. On a également constaté un gain élevé dans l’UE et des récoltes
records en Russie, en Ukraine et en Chine. En Argentine et au Brésil, la production est
arrivée en deuxième position derrière les records absolus de l’année précédente.
Bien que les semis mondiaux d’orge aient été légèrement moindres d’une année sur l’autre,
des rendements records moyens ont dopé la production à son plus haut en quatre ans de
145 millions de tonnes, un gain de 12 % par rapport à l’année précédente. De plus grosses
récoltes ont été moissonnées dans l’UE, en Russie, en Ukraine, au Canada, en Turquie, au
Maroc et en Australie, mais des superficies réduites et un temps défavorable ont entraîné
une production moindre en Argentine. La production mondiale de sorgho a affiché une
hausse de 5 % en 2013/14, à 59,5 millions de tonnes, la plus grosse en trois ans suite à
de meilleurs résultats rentrés aux Etats-Unis, au Mexique et en Chine. Toutefois, un temps
excessivement sec a bridé les rendements en Australie. La moisson mondiale d’avoine a été
la plus grosse en cinq ans, avec 24,1 millions de tonnes, en hausse de 13 % d’une année
sur l’autre. Les récoltes ont été plus volumineuses dans l’UE, au Canada, en Russie et en
Australie. Suite à des accroissements dans l’UE et en Russie, la production mondiale de
seigle a grimpé de 16 %, à 17,4 millions de tonnes.
Après avoir diminué pour la première fois en 14 ans durant la campagne précédente, le
total de la consommation mondiale de céréales a grimpé de 6 % en 2013/14, à un record de
1.926 millions de tonnes. La forte hausse de la production de céréales et les prix attractifs
qui en découlent ont contribué à attiser un gain de 8 % de l’utilisation mondiale dans
l’alimentation animale, qui se hisse à 839 millions de tonnes. L’affouragement en maïs a
affiché une hausse particulièrement forte mais on a aussi constaté des hausses notables
pour l’orge, le sorgho, l’avoine et le seigle. Toutefois, une utilisation plus élevée de céréales
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Rapport sur l’exercice 2013/14
secondaires a diminué l’intérêt que présente le blé pour l’alimentation animale. Une réduction
du coût des matières premières a contribué à l’essor de la demande industrielle, qui est
estimé avoir augmenté de 6 %, à 314 millions de tonnes. A 649 millions de tonnes, le total
de la consommation mondiale de céréales fait 2 % de plus que l’an dernier.
La consommation mondiale de blé a augmenté de 3 % en 2013/14, à 695 millions de tonnes.
Des prix attrayants ont permis de stimuler de 11 millions la demande pour l’alimentation
humaine, qui grimpe à 476 millions de tonnes, mais la concurrence exercée par les autres
céréales a entraîné un repli de 3 millions de l’utilisation dans l’alimentation animale, à
132 millions. Concernant le maïs, un bond de 59 millions de tonnes de l’utilisation dans
l’affouragement, à 544 millions, a contribué à un gain de 10 % de la consommation totale,
à 940 millions de tonnes. L’utilisation de maïs dans l’industrie a augmenté de 17 millions de
tonnes, à 257 millions, y compris un bond de l’industrie américaine de fabrication d’éthanol,
en vertu des prix moindres des intrants. Le total de l’utilisation d’orge marque une hausse
de 8 millions de tonnes, à 141 millions, y compris 7 millions de plus pour l’affouragement, à
94 millions. L’utilisation d’orge dans l’industrie a augmenté d’un taux estimatif de 2 %, à 30
millions de tonnes, essentiellement du fait de l’accroissement de la demande pour l’industrie
brassicole dans certains pays, notamment la Chine et le Brésil.
Les stocks de report mondiaux de céréales ont affiché leur première hausse en quatre
ans à la fin de 2013/14 (cumul des campagnes locales respectives de commercialisation),
grimpant de 68 millions de tonnes, à 403 millions. Suite à des moissons records, l’essentiel
du gain concernait le blé et le maïs qui affichent une hausse respective de 18 millions et 44
millions de tonnes. Le ratio mondial stocks/utilisation de céréales a gagné deux points de
pourcentage, pour se hisser à 21 %, le plus élevé en quatre ans.
Les échanges mondiaux de céréales en 2013/14 (juillet-juin) ont grimpé en flèche, gagnant
38 millions de tonnes d’une année sur l’autre, pour établir un record de 307 millions de
tonnes, ceux de blé et de maïs se hissant à des niveaux jamais atteints auparavant. Les
échanges de blé ont gagné 14 millions de tonnes, à 155 millions, y compris une demande
accrue pour le blé de meunerie en Chine, aux Etats-Unis, en Egypte et en Arabie saoudite.
Les importations de la Chine ont doublé après une moisson locale de qualité décevante, pour
atteindre près de 7 millions de tonnes, leur plus haut niveau en neuf ans. L’UE a enregistré
une hausse particulièrement forte de la demande à l’exportation, avec des expéditions
atteignant un record de 31 millions de tonnes. Ceci malgré une vive concurrence de la part
de la CEI, avec des ventes par le Kazakhstan, la Russie et l’Ukraine qui ont toutes vivement
progressé. Des problèmes logistiques ont entravé les expéditions nord-américaines, mais
les exportations par les Etats-Unis et le Canada ont tout de même été plus élevées que
l’an dernier.
Les échanges mondiaux de maïs ont grimpé de 21 % en 2013/14, à un record de 120 millions
de tonnes. Des prix attractifs ont entraîné une augmentation générale de la demande mais
on a constaté des achats particulièrement vigoureux par l’UE, qui ont même dépassé ceux
du Japon, normalement le plus gros importateur au monde. Dans le contexte d’une demande
robuste, les exportations des Etats-Unis ont plus que doublé par rapport à leur faible niveau
de l’an dernier, à 42,8 millions de tonnes. Ce chiffre a été obtenu grâce à une concurrence
réduite de l’Amérique du Sud. Mais, après une bonne moisson, les exportations de l’Ukraine
ont atteint un nouveau pic de l’ordre de 20 millions de tonnes.
Sous l’effet de hausses pour l’Arabie saoudite et la Chine, les échanges mondiaux d’orge
ont grimpé de 18 % en 2013/14, à 22,9 millions de tonnes. Dopées par des prix attractifs,
les importations saoudiennes ont atteint 9,0 millions de tonnes, en hausse de 10 % d’une
Rapport sur l’exercice 2013/14
11
année sur l’autre. En Chine, les achats (essentiellement destinés à la fabrication de malt),
ont augmenté de 95 %, à 4,1 millions de tonnes, dopés par une moisson intérieure réduite
et de qualité médiocre. Les exportations australiennes en juillet-juin se sont accélérées
suite à une plus grosse récolte, grimpant de 45 % d’une année sur l’autre, à 6,4 millions
de tonnes, alors que les expéditions par l’UE, à 5,7 millions, gagnaient 14 % pour atteindre
leur plus haut niveau depuis 2000/01.
Les échanges mondiaux de sorgho se sont repliés de 9 % par rapport à leur niveau élevé de
l’an dernier, à 6,3 millions de tonnes. Toutefois, la Chine a été un acheteur particulièrement
important, s’emparant d’un volume record de 3,4 millions de tonnes, essentiellement auprès
des Etats-Unis ; ce chiffre est supérieur au volume de 0,3 million enregistré l’année précédente
et est à comparer aux quantités négligeables importées auparavant. Un intérêt accru à l’égard
du sorgho par les fabricants chinois d’aliments pour animaux traduisait les coûts attractifs
par rapport au maïs local et importé, ainsi que les craintes de la présence de souches GM
dans certaines expéditions de maïs et de drêches de distillerie. La recrudescence des achats
chinois a contribué à raffermir les prix à l’exportation et certains importateurs traditionnels
se sont tournés vers du maïs meilleur marché, y compris le Mexique, le Japon, la Colombie
et le Chili. Les échanges mondiaux d’avoine se sont redressés à 2,1 millions de tonnes,
contre 1,9 million l’année précédente lorsqu’ils étaient bridés par les disponibilités précaires
du Canada. Les échanges mondiaux de seigle ont légèrement augmenté, principalement
du fait d’un accroissement des importations par les Etats-Unis.
La production mondiale de riz en 2013/14 a augmenté de 1 % d’une année sur l’autre à un
nouveau pic absolu de 476 millions de tonnes, car une production réduite en Chine, le plus
gros producteur au monde, a été plus que compensée par des hausses ailleurs en Asie,
notamment au Bangladesh, en Inde et en Indonésie. De plus grosses récoltes ont aussi
été rentrées en Amérique du Sud et en Afrique subsaharienne. La production étant plus
ou moins égalée par la consommation, les stocks mondiaux de clôture n’ont guère changé
d’une année sur l’autre, à 108 millions. Sur ce total, les inventaires des cinq principaux
exportateurs faisaient 3 % de moins que l’an dernier mais étaient tout de même supérieurs
à la moyenne, à 38,2 millions.
Les échanges mondiaux de riz devraient croître de 5 % durant l’année civile 2014, à un record
de 40,4 millions de tonnes. Comme les expéditions à l’Afrique subsaharienne devraient rester
stables, l’essentiel de la hausse s’explique par un vif accroissement aux pays asiatiques,
notamment l’Indonésie et les Philippines, à la faveur des efforts consentis pour constituer des
réserves publiques. A 3,2 millions de tonnes, les importations de la Chine, essentiellement
du riz blanc de qualité inférieure, sont estimées ne guère changer d’une année sur l’autre
mais le pays devrait être le plus gros acheteur au monde. L’Inde devrait être le plus gros
exportateur pour la troisième année consécutive, suivie de près par la Thaïlande, dont les
expéditions ont explosé suite à la suppression permanente du régime d’achat de paddy à
l’intervention en février 2014.
Après une année durant laquelle la production a augmenté de plus de 30 millions de tonnes
d’une année sur l’autre, la production mondiale de soja en 2013/14 a progressé de 5 %
supplémentaires, à un pic absolu de 284 millions, avec des moissons exceptionnelles ou
records rentrées chez les trois principaux exportateurs. Ceci fait plus que compenser les
récoltes moindres observées en Asie, notamment en Chine et en Inde. L’utilisation mondiale
de fèves de soja a augmenté d’environ 6 % pour atteindre un record de 283 millions de
tonnes, avec une trituration en hausse par les transformateurs d’oléagineux en Chine et
en Amérique du Sud qui fait plus que compenser la consommation réduite aux Etats-Unis.
Comme la production dépasse la consommation, les stocks cumulés de fin de campagne
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Rapport sur l’exercice 2013/14
ont augmenté, toutefois modestement, à 29,3 millions de tonnes. Ce chiffre comprenait un
accroissement de 15 % d’une année sur l’autre des stocks des principaux exportateurs,
entièrement imputable à une hausse notable en Argentine en raison des ventes timides des
producteurs, tandis que les inventaires aux Etats-Unis restent inchangés et ceux du Brésil
sont estimés à la baisse. Les échanges mondiaux en 2013/14 (Octobre-septembre) sont
jugés croître de 11 % environ, à un record de 110,7 millions de tonnes. Bien que l’utilisation
intérieure ait parfois ralenti en raison d’épizooties de grippe aviaire dans les provinces
du sud et d’une période de marges de trituration à la baisse, les importations chinoises
devraient atteindre un total de 70,5 millions de tonnes, quelque 9,2 millions de plus d’une
année sur l’autre.
Dopée par des récoltes records au Canada et dans l’UE, la production mondiale de colza/
canola en 2013/14 est estimée à un record absolu de 71,5 millions de tonnes, en hausse
de 12 % d’une année sur l’autre. Si la consommation a elle aussi fortement augmenté, elle
a été dépassée par une plus grosse récolte mondiale, de sorte que les stocks de clôture
cumulés ont grimpé de plus de 50 %, à 6,0 millions de tonnes. En plus de stimuler l’offre
pour l’utilisation intérieure et les exportations, la grosse récolte canadienne a permis une
hausse prononcée des stocks de fin de campagne. C’est ainsi que les stocks des principaux
exportateurs ont plus que doublé, à 2,6 millions de tonnes. Les échanges mondiaux (octobreseptembre) sont estimés en hausse de 25 % d’une année sur l’autre, à un pic absolu de
16,3 millions de tonnes, étayés par des livraisons plus grosses à la Chine et à des marchés
nord et centraméricains.
Les disponibilités ont été reconstituées par des moissons records dans un certain nombre
de pays et les prix à l’exportation des céréales et des oléagineux ont été plus faibles
durant les 12 mois qui ont mené à juin 2014, les cotations du maïs affichant une baisse
particulièrement prononcée. Principalement comprimé par les replis des cultures en ligne,
le GOI du CIC a reculé à son niveau le plus bas en 20 mois début août. Malgré un léger
redressement ultérieur, notamment en février et début mars, les prix ont ensuite fait l’objet
d’un regain de pression du fait des perspectives de l’offre et la demande de plus en plus
baissières. A la fin de juin 2014, le GOI affichait un repli de 9 % d’une année sur l’autre,
sous l’effet d’un effondrement de 27 % des valeurs du maïs. Les sous-indices soja et riz
ont perdu 7 % par rapport à l’an dernier, et celui du blé a reculé de 2 %.
Les prix du blé à l’exportation ont d’abord reculé face à l’ampleur des disponibilités mondiales
et, du fait d’un effet boule de neige des valeurs plus faibles du maïs, les marchés sont restés
globalement orientés à la baisse jusqu’à la fin janvier. Les prix se sont redressés quelque peu
début 2014 du fait de l’incertitude liée au conflit en Ukraine, d’un temps excessivement sec
pour la prochaine récolte aux Etats-Unis et des difficultés logistiques au Canada. Toutefois,
du fait des perspectives de récolte de plus en plus favorables ailleurs pour 2014/15, les
prix se sont repliés en mai et juin. Les valeurs du maïs à l’exportation ont accusé un net
repli entre juillet et novembre, car les marchés se sont ajustés à la faveur de perspectives
de l’offre beaucoup plus confortables dans l’hémisphère Nord. Toutefois, les cotations ont
ensuite été étayées par un redressement de la demande à l’exportation et, du fait des
inquiétudes soulevées par les tensions politiques dans la région Mer Noire, les prix sont
restés généralement plus fermes depuis la fin avril. En raison du temps favorable ayant
régné chez la plupart des plus grands producteurs et exportateurs au monde, le marché
s’est orienté à la baisse jusqu’à la fin de juin. Bien que les prix du soja aient affiché plus
de volatilité au jour le jour que le maïs ou le blé, les cotations ont été comprimées par des
récoltes de bonne taille en Amérique du Sud et aux Etats-Unis. La fermeté de la demande
mondiale a permis d’étayer les valeurs, tout comme des vagues de mauvais temps pour
les cultures dans certaines régions. Les prix se sont raffermis entre mars et mai, tandis
Rapport sur l’exercice 2013/14
13
que les disponibilités ancienne récolte aux Etats-Unis commençaient à se raréfier, mais
en préparation d’une moisson potentiellement record en 2014/15, les cotations se sont
orientées à la baisse en juin.
Le marché du riz a été caractérisé par une forte chute des cotations en Thaïlande pour
des variétés de riz blanc et précuit et une concurrence accrue par rapport à d’autres
origines asiatiques, notamment l’Inde et le Viet Nam. Les valeurs ont été comprimées
par les pressions exercées par d’énormes réserves en intervention, accumulées
depuis la fin 2011, et par une demande internationale timorée tandis que les principaux
importateurs cherchaient à s’approvisionner auprès d’autres origines. En outre, début
2014, l’abandon par le gouvernement de sa politique d’achat à l’intervention a exercé
une nouvelle influence notable à la baisse, de sorte que les prix pour des qualités clés
se sont établis à des niveaux bien inférieurs à ceux des autres fournisseurs de la région.
Les taux de fret maritime dans le secteur du transport des céréales (Panamax,
Supramax et Handysize) sont restés volatils durant 2013/14. Les valeurs ont été faibles
dans la période de juin à août, en raison d’un excès de tonnage qui est d’ailleurs
caractéristique des mois d’été. Toutefois, par la suite, les taux se sont raffermis du fait
de la recrudescence de la demande en céréales et en soja, notamment depuis le Golfe
des Etats-Unis, l’Amérique du Sud et la région Mer Noire. A partir de janvier, toutefois,
on a observé un nouveau repli des taux au fil du ralentissement des affrètements, de
sorte qu’on a vu apparaître un nouvel excédent de tonnage. Le secteur Panamax a
enregistré quelques gains éphémères durant mai, dopé par des volumes d’échanges
accrus sur les axes transatlantiques et au départ de l’Amérique du Sud. Globalement,
à la fin de juin 2014, la moyenne des indices de la Baltique pour les trois secteurs de
transport des céréales avait perdu 40 % sur l’an dernier.
Perspectives pour 2014/15
Lors de sa session de juin 2014, le Conseil a passé en revue les perspectives des
marchés mondiaux des céréales et des oléagineux en 2014/15. Le total de la production
mondiale de céréales devrait régresser légèrement d’une année sur l’autre mais il
restera le deuxième plus gros volume jamais enregistré. Malgré les moissons moindres
attendues, les stocks élevés au début de la campagne devraient tout de même faire
en sorte que l’offre totale de céréales atteigne un pic absolu. Une hausse du total de
la consommation de céréales devrait être essentiellement imputable à une utilisation
accrue pour l’alimentation humaine et animale. Malgré la croissance anticipée de la
demande, le total des stocks de report mondiaux de céréales à la fin de 2014/15 est
projeté en légère hausse, y compris un nouveau redressement chez les principaux
exportateurs. Le total des échanges mondiaux de céréales devrait rester robuste, mais
toutefois en repli par rapport au record de la campagne précédente.
Dans le cas du soja, compte tenu des prix relatifs, les semis aux Etats-Unis devraient
être à leur plus haut niveau et la production devrait atteindre un nouveau record. Même si
les stocks américains ancienne récolte sont extrêmement tendus, on espère que la plus
grosse moisson leur permettra de se reconstituer sensiblement d’ici la fin de 2014/15,
tout en veillant à garantir des disponibilités abondantes à l’exportation.
En supposant de plus grosses récoltes chez les principaux producteurs mondiaux, la
production mondiale de riz est hypothétiquement placée en hausse, à un nouveau pic en
2014/15, une utilisation accrue dans l’alimentation humaine étayant, quoique modestement,
un nouvel essor de la consommation. Les stocks mondiaux de clôture sont estimés en léger
14
Rapport sur l’exercice 2013/14
repli, principalement du fait des réductions attendues chez les principaux exportateurs, pour
la quasi-totalité en Inde et en Thaïlande, les plus gros fournisseurs du marché mondial.
Programme de travail économique ordinaire
Comme convenu par le Conseil, le Secrétariat a continué de concentrer ses ressources
limitées en personnel sur ses activités économiques et statistiques phares durant
2013/14. Les activités ordinaires d’information de marché ont porté sur la préparation
de rapports journaliers, hebdomadaires et mensuels à l’intention des membres et des
abonnés ainsi que la maintenance de bases de données exhaustives sur les céréales
et les oléagineux. Les estimations d’usages industriels de céréales et d’oléagineux,
y compris pour la fabrication de biocarburants, ont été actualisées, tout comme les
chiffres concernant l’utilisation dans l’alimentation animale et les semis de cultures
transgéniques. Avec l’aide d’un panel d’experts sur les taux de fret, le Secrétariat a
continué de rendre compte périodiquement des tendances des taux de fret maritime.
Le site web du Conseil a continué d’être étoffé en guise de point focal de l’information
de marché, en s’appuyant sur sa réputation de source neutre et indépendante.
Lors de la session de décembre du Conseil, le Secrétariat a présenté des projections à
moyen terme révisées sur cinq ans pour les céréales, le riz et les oléagineux à l’horizon
2018/19. Le total mondial de la production de céréales devrait grimper à raison de 1,6 %
par an en moyenne sur la période considérée, dépassant les 2 milliards de tonnes en
2016/17. On mise aussi sur une solide croissance de la demande et, si le niveau absolu
des stocks va sans doute augmenter, le rapport stocks/utilisation devrait afficher un
léger repli. Les projections indiquent une hausse marquée des volumes d’échanges
de céréales, car une demande plus forte a été couverte par un essor de la production
chez les principaux exportateurs, tout particulièrement en Amérique du Sud et dans la
région Mer Noire. La production de riz et la croissance de la demande devraient plus
ou moins correspondre et les stocks mondiaux ont des chances de rester confortables.
On mise sur une croissance robuste de la production de soja et de colza/canola, sur
une toile de fonds de forte demande de la part des triturateurs. Les échanges mondiaux
d’oléagineux sont jugés croître à de nouveaux plus hauts, étayés notamment par des
expéditions croissantes vers l’Asie.
Système d’information sur les marchés agricoles (AMIS)
Le CIC a continué de travailler aux côtés d’autres membres du Secrétariat de l’AMIS
afin de poursuivre le développement de l’initiative. Le Conseil a communiqué l’Indice
journalier des céréales et des oléagineux du CIC (GOI) et des statistiques mensuelles
triées sur le volet concernant les pays et produits de base concernés par l’AMIS pour
inclusion sur le site web de l’AMIS parallèlement aux données fournies par l’USDA
et la FAO/AMIS. Il a également contribué au commentaire sur les prix figurant dans
l’Observateur mensuel du marché de l’AMIS.
Programme de travail pour 2014/15
Le Conseil a adopté le programme de travail pour 2014/15 lors de sa session de juin 2014.
Les estimations et les prévisions de l’offre, la demande et les échanges de céréales, de riz
et d’oléagineux continueront d’être l’axe principal des travaux, de même que les comptes
rendus journaliers, hebdomadaires et mensuels sur l’évolution du marché mondial. Les
projections quinquennales de référence seront actualisées, pour couvrir la période allant
jusqu’à 2019/20.
Rapport sur l’exercice 2013/14
15
Il continuera de suivre les changements au niveau des politiques nationales qui
pourraient affecter les échanges et d’optimiser la coopération avec d’autres organisations
internationales, particulièrement au travers de l’initiative AMIS. Le Secrétariat accélérera
ses efforts pour accroître la visibilité du Conseil et inviter de nouveaux membres.
Questions administratives et autres
Inclusion formelle des oléagineux dans la Convention sur le commerce des
céréales de 1995
A compter du 1er juillet 2013, les oléagineux ont été officiellement inclus dans la définition
des céréales aux termes de la Convention sur le commerce des céréales de 1995
comme convenu lors de la 35e session du Conseil le 8 juin 2012.
Composition
Le Conseil a accueilli l’Iraq en qualité de 27e membre du Conseil international des
céréales à partir du 1er janvier 2014. Suite à son accession à l’UE en juillet 2013, la
Croatie a participé à la session du Conseil pour la première fois. Les vingt-sept membres
(l’UE comptant pour un) à la fin de l’exercice clos le 30 juin 2014 sont repris à l’Annexe
1 et leurs voix sont énumérées à l’Annexe 2.
Efforts en vue d’élargir la participation à la CCC
A chaque réunion du Comité administratif, le Directeur exécutif a rendu compte de ses
contacts avec de nouveaux pays membres potentiels. Des représentants du Brésil
ont assisté à des réunions du CSM et du Conseil en qualité d’observateurs durant
2013/14 et le processus d’adhésion au Conseil est toujours en cours. Parmi les autres
gouvernements non membres avec lesquels des contacts ont été maintenus en 2013/14
en vue de leur adhésion figuraient la Bolivie, la Chine, les Emirats arabes unis (EAU), le
Guatemala, le territoire douanier séparé du Taipei (chinois), la Tanzanie et le Viet Nam.
Comptes certifiés
Les comptes certifiés du Conseil pour l’exercice 2012/13 ont été examinés par le Comité
administratif lors de sa réunion d’octobre 2013 et leur publication a été approuvée à
la session du Conseil de décembre 2013. Un résumé des comptes a été annexé au
Rapport sur l’exercice 2012/13, publié en janvier 2014.
Examen de la situation financière en 2013/14 et budget pour l’exercice 2014/15
Lors de sa session de juin 2014, le Conseil a passé en revue sa situation financière en
2013/141. Le total des dépenses était estimé à £1,703 millions, soit 3,7 % de plus que
l’année précédente, mais toujours dans les limites du budget de £1,709 millions. Les
frais salariaux étaient légèrement au-dessus du budget mais toutes les autres dépenses
étaient inférieures aux chiffres budgétés. En particulier, des économies ont été réalisées
sur les frais immobiliers, les frais de déplacement et de salles de réunions. En ce qui
concerne les recettes en 2013/14, le total des recettes du Conseil (y compris le revenu
généré par les publications, la conférence et l’intérêt sur comptes de dépôt), faisait
£1,67 million, en léger recul par rapport au chiffre budgété. Ceci était principalement
imputable à la forte diminution inattendue de l’intérêt sur compte de dépôt, pour traduire
un nouveau repli des taux d’intérêt commerciaux. Le total des dépenses dépasse donc les
1
Les comptes certifiés définitifs pour l’exercice sont annexés au présent rapport.
16
Rapport sur l’exercice 2013/14
recettes de £34.000 et le solde en caisse au 30 juin 2014 a chuté à £1,46 million, ce qui reste
légèrement au-dessus du niveau convenu de £1,4 million pour les réserves d’exploitation
et pour imprévus.
Le Conseil a approuvé son budget pour l’exercice 2014/15. On misait sur des dépenses
totales de £1,74 million, une hausse de 1,6 % par rapport au budget de l’exercice
précédent. Les frais salariaux, qui représentent 77 % du total des dépenses, devraient
augmenter de 3,1 % à £1,33 million. Les frais locatifs, qui représentent 16 % du total
des dépenses, sont estimés faire un peu plus que le budget annoncé pour 2013/14 ; de
nouvelles économies seront réalisées au poste d’entretien et services de bureau, mais
cette baisse est absorbée par des charges locatives qui augmentent progressivement.
Le budget des frais de bureau est légèrement inférieur à l’an dernier mais une économie
de 20 % est budgétée pour les dépenses du Conseil et de ses comités, car la salle des
comités du CIC sera utilisée comme lieu de rencontres pour un plus grand nombre de
réunions ordinaires. Le cumul du revenu extérieur issu des intérêts sur comptes de
dépôt, de la vente de services d’information et du surplus de la Conférence 2015 est
estimé en léger repli. Il y aura un transfert de l’excédent en espèces pour combler le
vide, ce qui permettra aux contributions nettes des membres en 2014/15 de rester
inchangées par rapport à l’année précédente, à £1,482 millions, avec une assiette par
voix de £741 pour la troisième année consécutive.
Paiement des contributions
Les contributions financières annuelles des membres du Conseil, qui sont basées sur le
nombre de voix qu’ils détiennent, sont exigibles dès leur évaluation, au début de chaque
exercice juillet-juin. Le retard que certains membres apportent au paiement de leurs
contributions est un sujet de préoccupation de longue date pour le Conseil, d’autant plus
que cela risque de se traduire par une hausse des frais pour les membres qui s’acquittent
ponctuellement de leurs contributions. A la fin de l’exercice, cinq pays présentaient des
arriérés de paiement, Cuba, l’Iran, l’Iraq, le Pakistan et l’Ukraine.
17
Rapport sur l’exercice 2013/14
Elections pour 2014/15
Les élections et nominations suivantes pour l’exercice 2014/15 ont eu lieu lors de la
session de juin 2014 du Conseil.
Président du Conseil, du Comité administratif et du Comité exécutif
S.E. M. Waleed El Khereiji
(Directeur général de l’Organisation des Moulins et des Silos à Grains, Arabie
saoudite)
Vice-Président du Conseil, du Comité administratif et du Comité exécutif
Mme Carla Seain,
Sous-Secrétaire de la Coordination politique, ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et
des Pêches, Argentine
Membres du Comité administratif
Afrique du Sud, Arabie saoudite, Argentine, Australie, Canada, Corée (Rép. de), Cuba,
Egypte (Rép. arabe d’), Etats-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, Inde, Japon, Kenya,
Suisse, Ukraine et Union européenne.
Membres du Comité exécutif
Afrique du Sud, Argentine, Australie, Canada, Corée (Rép. de), Cuba, Egypte (Rép. arabe
d’), Etats-Unis d’Amérique, Fédération de Russie, Japon, Kenya, Maroc, Suisse et Union
européenne.
18
Rapport sur l’exercice 2013/14
ANNEXE 1
Composition du CIC et de ses Comités pour l’exercice 2013/14
(1er juillet 2013 – 30 juin 2014)
Président
M. Eugene Philhower (Etats-Unis)
Vice-Président
S.E. M. Waleed El Khereiji (Arabie saoudite)
Council membership
Administrative Committee
b)
Executive Committee
c)
Market Conditions
d)
Committee
Exporting Members
Argentina
Australia
Canada
European Union
India
Kazakhstan
Russian Federation
Turkey
Ukraine
United States of America
























Importing Members
Algeria
Côte d’Ivoire
Cuba
Egypt (Arab Rep. of)
Iran (Islamic Rep. of)














e)


a)
Iraq
Japan
Kenya
Korea (Rep.of)
Morocco
Norway
Pakistan
Saudi Arabia
South Africa
Switzerland
Tunisia
Vatican City

















a) A compter du 1er janvier 2014.
b) Lors de sa 35e session le 8 juin 2012, le Conseil a décidé qu’à compter du 1er juillet 2012, il transférerait au Comité administratif nouvellement
créé tous les pouvoirs et fonctions qu’il avait confiés au Comité exécutif aux termes du paragraphe 4 de l’article 10, si ce n’est les fonctions
expressément assignées au Comité exécutif en vertu de l’article 4 et du paragraphe 5 de l’article 7 de la Convention sur le commerce des céréales
de 1995 (CCC). Le Comité administratif se compose de 16 membres. Les membres ayant 50 voix ou plus sont automatiquement éligibles.
c) Le Comité exécutif est constitué d’au plus huit membres importateurs et six membres exportateurs.
d) Conformément à l’article 16 de la CCC, le Comité de la situation du marché est un comité plénier et tous les membres du Conseil sont libres
d’assister à ses réunions. Il est présidé par le Directeur exécutif.
e) Membre ex-officio (Vice-Président). Aux termes de l’alinéa (g) de la règle 8, le Président et le Vice-Président du Conseil peuvent assister à
toute réunion de l’un quelconque des comités du Conseil et prendre part aux débats sans droit de vote.
19
Rapport sur l’exercice 2013/14
ANNEXE 2
Voix des membres en 2013/14
(Au 30 juin 2014)
AUX TERMES DE L'ARTICLE 11a)
(Voix pour l'entrée en vigueur et le budget)
Algérie
Argentine
Australie
Canada
Côte d’Ivoire
Cuba
Egypte (Rép. arabe d’)
Union européenne
Inde
Iran (Rép. islamique)
Iraq (Rép. d') b)
Japon
Kazakhstan
Kenya
Corée (Rép. de)
Maroc
Norvège
Pakistan
Fédération de Russie
Arabie saoudite Afrique du Sud
Suisse
Tunisie
Turquie
Ukraine
Etats-Unis d’Amérique
Vatican, Cité du
TOTAL
Voix
23
117
112
232
5
5
65
388
37
18
183
27
6
42
16
10
20
72
42
15
12
8
16
49
475
5
2,000
AUX TERMES DE L'ARTICLE 12a)
(Voix utilisées en cas de scrutin)
Membres exportateurs
Voix
Argentine
77
Australie
73
Canada
152
Union européenne
254
Inde
24
Kazakhstan
18
Fédération de Russie 47
Turquie
11
Ukraine
32
Etats-Unis d’Amérique
312
TOTAL
1,000
Membres importateurs
Voix
Algérie
53
Côte d’Ivoire
11
Cuba
11
Egypte (Rép. arabe d’)
148
Iran (Rép. islamique)
41
Iraq (Rép. d') b)
Japon
333
Kenya
13
Corée (Rép. de)
97
Maroc
37
Norvège
23
Pakistan
46
Arabie saoudite
97
Afrique du Sud
34
Suisse
27
Tunisie
18
Vatican, Cité du
11
TOTAL
1,000
Voir la note explicative à la page suivante
L’Iraq a rejoint le CIC à compter du 1er janvier 2014. Les voix ont été attribuées à compter du 1er juillet 2013.
a)
b)
20
Rapport sur l’exercice 2013/14
ANNEXE 2 – suite
Voix des membres en 2013/14 – Note explicative
Les voix aux termes de l’article 11 de la Convention sur le commerce des céréales de
1995 (CCC) sont destinées à déterminer la contribution financière annuelle des membres
du Conseil. La liste ordinaire des voix est reprise dans l’Annexe à la CCC. La section A de
cette Annexe dresse la liste des pays qui étaient membres de l’ancienne Convention sur le
commerce du blé (CCB) au 30 juin 1995, date à laquelle elle a été remplacée par la CCC.
Leurs voix, telles qu’elles figurent à la Section A, sont basées sur une formule qui tient compte
de leur quote-part respective dans les échanges internationaux de céréales sur une longue
période de temps et du nombre de voix qu’ils détenaient aux termes de la CCB. La section
B de l’Annexe dresse la liste des pays et territoires considérés comme membres potentiels ;
les voix qui devraient leur être attribuées en cas d’adhésion au Conseil sont basées sur la
relation entre leurs volumes d’échanges de céréales et le total des échanges de tous les
membres. Ceci vaut également pour tout pays ou territoire ne figurant pas dans l’Annexe et
que le Conseil accepte en qualité de membre.
Le total des voix des membres aux termes de l’article 11 doit être égal à 2.000. Le nombre
minimum de voix par membre individuel est de 5 voix et le nombre maximum est de 475
voix. Il n’est pas admis de fraction de voix. Bien que le Conseil prenne normalement ses
décisions par consensus, la CCC prévoit des procédures de scrutin. En cas de scrutin, les
voix exercées par les membres sont telles que déterminées aux termes de l’article 12.
Les membres de la CCC sont divisés en un groupe d’exportateurs et un groupe d’importateurs
sur la base de la structure de leurs échanges et de leur souhait respectif. Aux termes de
l’article 12, le total des voix de chaque groupe doit toujours être de 1.000. Pour les membres
individuels, le nombre maximum de voix est de 333 et le nombre minimum est de 1. Les
voix aux termes de l’article 12 sont dérivées de celles actuellement détenues aux termes
de l’article 11.
La CCC et son Règlement intérieur détaillent comment les voix aux termes des articles
11 et 12 doivent être ajustées à chaque fois que la composition du Conseil change. Ils
prévoient également des examens et des ajustements périodiques des voix, de manière à
ce que, progressivement, elles reflètent plus fidèlement la structure actuelle des échanges
de céréales. Ces examens et ajustements ont lieu à chaque fois que la durée de la CCC
est prorogée par le Conseil. La CCC avait été conclue pour une durée initiale de trois ans,
jusqu’au 30 juin 1998. Elle a été prorogée d’un an en 1998, et de deux ans en 1999, 2001,
2003, 2005, 2007, 2009, 2011 et 2013.
21
Rapport sur l’exercice 2013/14
ANNEXE 3
Participation du Secrétariat du CIC à des réunions et visites
Date
2013
Organisation
Venue
Subject
USA Rice Millers Association
Quebec
Presentation at 2013 Convention
Brazilian Ministry of External Relations &
DATAGRO
London
2nd Sugar & Ethanol Summit
Permanent Representative of Brazil to
International Organisations
London
Membership of IGC
US Embassy
London
Seminar on Sustainability
Embassy of Iraq
London
Membership of IGC
AMIS Secretariat
Rome
AMIS Secretariat Steering Committee & 4th meeting
of the Global Food Market Information Group
FAO
Rome
Committee on World Food Security
APK Inform
Istanbul
Tanzanian Minister of Agriculture
London
Presentation at 5th International Conference Oilseeds
& Oils 2013
Explain the role of IGC
Joint Research Centre (JRC) and Institute
of Prospective Technological Studies (IPTS)
and DG AGRI
Brussels
Presentation at workshop on “Commodity Market
Development in Europe – Outlook”
Chatham House
London
China and the Resource Boom: Comparative Insights
from Latin America and Australia
Embassy of Côte d’Ivoire
London
UK- Côte d’Ivoire Trade & Investment Forum
Norwegian Agricultural Authority
Oslo
Presentation at Norwegian Grain Industry Seminar
Joint Research Centre
Ispra
Presentation at Crop Growth Monitoring System
Expert meeting
Global Grain
Geneva
Global Grain Conference
The Rice Trader
Hong
Kong
Presentation at World Rice Conference 2013
International Cooperation Platform (ICP)
Istanbul
Presentation at 4th Bosphorus Summit
US Wheat Associates
London
Crop Quality Seminar
Vice Administrator, State Administration of
Grain
Beijing
Explain the role of IGC
Deputy Director, China National Grain & Oils
Information Center
Beijing
Explain the role of IGC
June
July
August
September
October
November
December
22
Rapport sur l’exercice 2013/14
ANNEXE 3
Participation du Secrétariat du CIC à des réunions et visites (suite)
Date
2014
Organisation
Venue
Subject
Permanent Representative of Brazil to
London
Membership of IGC
Embassy of Jordan
London
Explain the role of IGC
High Commission of Mozambique
London
Explain the role of IGC
NMBU School of Economics and
IGC
Presentation to 25 students on IGC activities
Antalya
Presentation at “Wheat, flour & breads past, present &
January
International Organisations
February
March
Business, Norway
Turkish Flour Industrialists Federation
future” Conference
Bolivian Vice Minister for Trade
London
Presentation at the International Exhibition of Andean
Quinoa and discuss Bolivia’s membership of IGC
Sociedade Rural Brasileira & DATAGRO
Sao Paulo
Presentation at Global Agribusiness Forum
Brazilian Minister of Agriculture,
Sao Paulo
Discuss Brazil’s membership of IGC during Forum
London
Membership of IGC
FAO -OECD
Rome
FAO-OECD Group on Commodity Markets
UNCTAD
Geneva
6th Multi-Year Expert Meeting on commodities and
Livestock and Food Supply
Permanent Representative of Brazil to
International Organisations
April
development
Ambassador of Bolivia
IGC
Membership of IGC
Embassy of Ethiopia
London
Explain the role of IGC
Embassy of Kuwait
London
Explain the role of IGC
Embassy of Yemen
London
Explain the role of IGC
Embassy of Oman
London
Explain the role of IGC
AMIS Secretariat
Mexico City
Presentation at 5th meeting of the Global Food Market
May
Information Group
June
Rome Chamber of Commerce
Rome
Presentation at Romacereali
High Commission of Mozambique
London
Membership of IGC
GAFTA
London
Future collaboration
Rapport sur l’exercice 2013/14
23
ANNEXE 4
Résumé des services d’information du Conseil en 2013/14
Publications :
• Prévisions et informations de marché
11 Rapports (mensuels) sur le marché des céréales (GMR)
250 Observateurs journaliers (réservés aux membres)
250 brèves journalières sur le riz (réservées aux membres)
250 brèves journalières sur les oléagineux (réservées aux membres)
52 Indicateurs (hebdomadaires) sur le marché des céréales (GMI)
52 bulletins (hebdomadaires) sur le marché du riz (réservés aux membres)
52 bulletins (hebdomadaires) sur le marché des oléagineux (réservés aux membres)
51 Rapports (hebdomadaires) sur les taux de fret maritime
• Statistiques (annuelles)
Statistiques mondiales sur les céréales 2013 (en ligne uniquement)
Expéditions de céréales 2012/13 (en ligne uniquement)
• Autre
Rapport sur l’exercice 2012/13 (sur la page d’accueil du Conseil)
Mises à jour sur le site web réservé aux membres : (autres que les publications énumérées ci-dessus et les documents du Conseil et du CAA)
• Statistiques :
Echanges (mensuels/annuels), y compris ceux de riz et des principaux oléagineux
Production
L’offre et la demande
Prix, y compris pour le riz et les principaux oléagineux et produits dérivés, GOI et mesures de la volatilité
• Mises à jour (quotidiennes) sur le marché :
Prix : cotations journalières des cours à terme
• Mises à jour (hebdomadaires) sur le marché :
Calendrier des principaux événements du marché
Ventes notifiées
Ventes des exportateurs et évolution des expéditions
Prix à l’importation et l’exportation (tableau du GMR)
Taux de change
Taux de fret maritime
• Autres mises à jour :
Faits nouveaux en matière de politiques nationales liées au commerce et autres
Superficies sous cultures GM
• Réunions du CSM : Présentations du Secrétariat et des conférenciers invités
• Présentations du Secrétariat du Conseil à des rencontres internationales
• Présentations à la Conférence 2014 sur les céréales du CIC
24
Rapport sur l’exercice 2013/14
ANNEXE 5
Comptes certifies pour 2013/14 – Résumé
Un résumé de l’état des recettes et des dépenses ainsi que du bilan pour l’exercice
2013/14 est repris dans les pages suivantes. Les comptes du CIC ont été audités par les
Commissaires aux comptes indépendants Simmons Gainsford LLP.
2013/14
2012/13
£
£
RECETTES
Contributions, exercice en cours
1,413,828 1,414,956
Contributions, exercices antérieurs
41,838 60,880
Intérêt sur compte de dépôt
13,444 45,789
Services d’information
113,605 121,229
Conférence
71,638 55,464
Autre revenu 1,434 1,830
TOTAL DES RECETTES
1,655,787 1,700,148
DEPENSES
Frais salariaux
1,305,857
1,230,230
Locaux
265,945
269,541
Frais de bureau
76,166
82,159
Conseil et Comité
30,169
36,774
Services professionnels
12,922
20,750
DEPENSES D’EXPLOITATION
1,691,059
1,639,454
Eléments hors exploitation
(13,148)
2,277
TOTAL DES DEPENSES
1,677,911 1,641,731
EXCEDENTS DES RECETTES SUR LES DEPENSES
(22,124)
58,417
SOLDE D’OUVERTURE AU 1er JUILLET 2013
1,489,242 1,430,825
SOLDE DE CLOTURE AU 30 JUNE 2014
1,467,118 1,489,242
25
Rapport sur l’exercice 2013/14
ANNEXE 5 (suite)
BILAN
au 30 juin 2014
2013/14
2012/13
£
£
Soldes en banque :
Comptes courants
1,466,370 1,487,892
Caisse
748 1,350
1,467,118 1,489,242
Soldes en banque :
Compte de dépôt – Rés. frais immobiliers
173,000 259,500
1,640,118 1,748,742
Réserves
Réserve d’exploitation
700,000 700,000
Réserve pour imprévus
700,000 700,000
Excédent/déficit
67,118 89,242
1,467,118 1,489,242
Réserve pour frais immobiliers
173,000 259,500
1,640,118 1,748,742

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