Vrais et faux problèmes alimentaires, quelles

Transcription

VRAIS ET FAUX PROBLÈMES ALIMENTAIRES
QUELLES SOLUTIONS
Dr Jean Michel LECERF
Service de Nutrition – Institut Pasteur de Lille
Ateliers de Nutrition – 8 décembre 2016
LES MALADIES CHRONIQUES
CELLES
QUI
NE
GUÉRISSENT
PAS
NOUVELLES
ET
DE
CIVILISATION
OUI
?
PLURI
FACTORIELLES
OUI
63% des dépenses de santé
LIÉES
AU
MODE
DE
VIE
?
NOS CONDITIONS DE VIE ONT CHANGÉ
SÉCURITÉ
ALIMENTAIRE
LONGÉVITÉ
ALLONGEMENT
ESPÉRANCE
DE VIE
ET LONGÉVITÉ
MOINS
FATIGUE
ABONDANCE
ALIMENTAIRE
ALIMENTS (TROP)
PALATABLES
RÉDUCTION
DÉPENSES LIÉES
À L’ACTIVITÉ
PHYSIQUE
SURALIMENTATION
LONGUE DURÉE
D’EXPOSITION AUX
STRESS ET
AGRESSIONS
SURPOIDS
MALADIES DÉGÉNÉRATIVES
RESTRICTIONS
INAPROPRIÉES
DES MALADIES NUTRITIONNELLES ?
OUI
LES MALADIES CARENTIELLES
NON
LES AUTRES PATHOLOGIES
Métaboliques – Obésité – Diabète
Cardiovasculaire – Infarctus – Hypertension
Dégénératives
Inflammatoires
MAIS DES MALADIES MULTIFACTORIELLES DANS
LESQUELLES LA NUTRITION JOUE UN RÔLE
NOUS SOMMES DIFFERENTS ET DONC INEGAUX
IL Y A DES DIFFERENCES INNÉES
GÉNÉTIQUES
DÉS LA CONCEPTION
ÉPIGÉNÉTIQUES
DÉS LA GESTATION
SOCIO CULTURELLES
DÉS LA NAISSANCE
LES DEUX PREMIERES RENDENT COMPTE D’UNE SUSCEPTIBILITE
DIFFERENTE A DES FACTEURS D’ENVIRONNEMENT
LES DERNIÈRES RENDENT COMPTE DE L’EXPOSITION
DIFFÉRENTE A DES FACTEURS DE RISQUE
L’ÉPIDÉMIOLOGIE EST BASÉE SUR UN RISQUE
UNE PROBABILITÉ
ET DONC DES INCERTITUDES
VRAIES EN GÉNÉRAL
FAUSSES EN PARTICULIER
LA PRÉVENTION DOIT DONC ÊTRE PRUDENTE
NUTRITION ET ALIMENTATION
QUI EST EN CAUSE ?
RESPONSABLE ?
LES NUTRIMENTS
ET LES MICROCONSTITUANTS
MARQUEUR ?
LES BONS ET LES
MAUVAIS ALIMENTS
LES ALIMENTS
SOMMES DE NUTRIMENTS
LES INTERACTIONS
L’EFFET MATRICE
OU LES EXCÈS
PAR DÉFAUT
OU PAR EXCÈS
LES FACTEURS
ASSOCIÉS
LES STYLES
ALIMENTAIRES
STYLE DE VIE
L’ASSIETTE
POURQUOI JE MANGE CE QUE JE MANGE
LIEUX DE VIE
ENVIRONNEMENT
ALIMENTS
DISPONIBLES
SOMMEIL
ACTIVITÉ
PHYSIQUE
RYTHMES
STRESS
ÉDUCATION
COMPORTEMENT
CHOIX
FACTEURS
CULTURELS
HABITUDES
FACTEURS
PSYCHOLOGIQUES
REVENUS
CONDITIONS
SOCIOÉCONOMIQUES
MANGER NE SERT PAS À INGÉRER DES
NUTRIMENTS DANS UN TUBE DIGESTIF
CELA SERT
CAR L’HOMME EST UN MANGEUR
À NOURRIR
OMNIVORE
À RÉJOUIR
GOURMAND, QUI CUISINE
À RÉUNIR
SOCIAL ET INTERMITTENT
L’OMNIVORE
Doit manger de tout
Peut manger de tout
Inconnu
Appétit
RASSASIEMENT
Désir
SENSORIEL
Plaisir
SPECIFIQUE
NEOPHOBIE
ALIMENTAIRE
Danger
Apprentissage
familial
VARIETE
social
culturel
SECURITE
+ Exemple (FAMILIARISATION)
+ Goûter (essayer) EVEIL SENSORIEL
Curiosité
Découverte
IL N’Y A PAS
- DE MAUVAIS ALIMENT
SEULS LES EXCÈS SONT MAUVAIS
DONC MODÉRATION
- D’ALIMENT PARFAIT
EXCEPTÉ LE LAIT MATERNEL
DONC VARIÉTÉ
- D’ALIMENT INDISPENSABLE
SEULS LES NUTRIMENTS LE SONT
MAIS TOUS SONT UTILES
MANGER FAIT D’ABORD DU BIEN
NOUS NE SOMMES PAS INTOXIQUÉS MAIS L’ON PEUT ENCORE
AMÉLIORER NOS ALIMENTS ET NOTRE ALIMENTATION
DU BIEN
POUR LE CORPS
POUR L’ESPRIT
POUR LE MORAL
POUR LE PARTAGE
LES ALIMENTS NE DONNENT PAS DE MALADIE
SAUF S’ILS SONT POURRIS
CONTAMINÉS
EMPOISONNÉS
LES ALIMENTS GRAS
ET SUCRÉS
NE SONT PAS
RESPONSABLES
DES MALADIES
MAIS LEUR TROP GRANDE DISPONIBILITÉ
PEUT CONDUIRE À EN MANGER TROP
LES BOISSONS SUCRÉES REPRÉSENTENT UN RISQUE
(DANGER X EXPOSITION)
LE POSITIF AUJOURD’HUI
La variété est considérable (offre alimentaire)
La sécurité alimentaire est assurée (disponibilité)
Notre alimentation n’a jamais été aussi sûre
Le nombre de français attentifs à leur alimentation est croissant
Il n’existe pas de carences caractérisées (sauf pathologies et grande
pauvreté)
La consommation d’alcool ne fait que décroître depuis 50 ans
La consommation de poisson reste élevée, celle de viande diminue
La prise de petit déjeuner est majoritaire
Les apports en acides gras oméga 3 augmentent
La prévalence de l’allaitement maternel augmente
Les français continuent à prendre les 2 principaux repas à table
Ils aiment la table partagée, la gastronomie et sont sensibles au terroir
APPRENDRE À MANGER
ÇA NE SE DÉCRÈTE PAS
ÇA SE VIT
ÇA S’EXPÉRIMENTE
L’ÉDUCATION NUTRITIONNELLE
AUJOURD’HUI
- EST UNE NÉCESSITÉ
- PASSE PAR L’ÉDUCATION ALIMENTAIRE
PAR LES SENS
LA TABLE
LA CUISINE
LA FAMILLE
- MAIS N’EST PAS SUFFISANTE
LE CONSEIL ALIMENTAIRE
UN PERTURBATEUR ?
OUI Si source de cacophonie
d’inquiétude - angoisse
de frustration / culpabilité
de stigmatisation
- les mauvais aliments
- les mauvais comportements
- les mauvais mangeurs
- les mauvais malades (obèses…)
LES CODES COULEUR
POURQUOI JE SUIS CONTRE
- BASÉ SUR DES DONNÉES DÉPASSÉES (EX AG SATURÉS…)
- LA CLASSIFICATION EST FAUSSE
- UN ALIMENT NE PEUT ÊTRE MAUVAIS EN SOI
- EFFETS PERVERS POUR LES MOINS AISÉS
- DEVRAIT STIMULER L’INDUSTRIE ??
- DU MAUVAIS ALIMENT AU MAUVAIS COMPORTEMENT
AU MAUVAIS MANGEUR AU MAUVAIS CITOYEN
LA MOYENNE NE VEUT RIEN DIRE !
QUELLE RÉPARTITION CHEZ LES MANGEURS ?
QUELS SONT CEUX À RISQUE ?
PORTER NOS EFFORTS SUR CEUX LÀ
PLUTÔT QUE D’AVOIR UN DISCOURS UNIQUE
DES POPULATIONS CIBLES
DES GROUPES A RISQUE
DES ACTIONS SPECIFIQUES
VIS A VIS DES POPULATIONS DEFAVORISEES
DISCOURS
POSITIF
VALORISANT
SIMPLE
ACCESSIBLE
MAIS IDENTIQUE AUX AUTRES
LES VRAIS PROBLÈMES
Il existe des gens qui mangent « très mal » (« cumulars »)
La sédentarité est considérable
L’épidémie d’obésité continue à progresser (sauf enfants)
Les inégalités sociales et économiques s’expriment très fortement dans
l’alimentation
Les angoisses et peurs alimentaires sont croissantes
L’idéal minceur perturbe le comportement et induit des restrictions
Trop de régimes inappropriés sont proposés et pratiqués
Les repas se déstructurent et disparaissent chez les jeunes des milieux
défavorisés
Le temps de sommeil se réduit
L’enfant-roi s’épanouit
Les aliments sont de plus en plus diabolisés les uns après les autres
La durée et la fréquence de l’allaitement maternel restent trop faibles
LES VRAIS PROBLÈMES
La consommation aigüe d’alcool touche les jeunes
La consommation de tabac (+ drogue + alcool + pilule) concerne de plus
en plus de jeunes
Les suppléments hyperprotidiques se généralisent (salles de sport et
magasins)
Les compléments alimentaires se substituent parfois à l’équilibre
alimentaire
Les aliments continuent à être malmenés par une cuisson inappropriée
(viande grillée)
La consommation de fruits et légumes stagne dans les jeunes
générations
La consommation de produits laitiers diminue
Les aliments céréaliers sont raffinés quasiment systématiquement
La consommation de sel reste élevée
Le rapport oméga 6/oméga 3 reste élevée
La consommation de boissons
sucrées touche trop de jeunes
LES VOIES SANS ISSUES
LES RÉGIMES SANS POUR TOUS !
Sans lait
Sans gluten
Sans blé
Sans viande
Sans calories
Détox
Sans cuit…
POURRONS NOUS ENCORE MANGER ENSEMBLE DEMAIN ?
QUE FAUT-IL FAIRE ?
 Connaître les produits alimentaires
 Améliorer la relation avec la nourriture
 Comprendre notre comportement
 Modifier l’offre (disponibilité et qualité)
 Redonner aux parents leur rôle / néophobie
 Changer le discours Bons / Mauvais
 Comprendre l’équilibre alimentaire
JARDINER
FAIRE LES COURSES
CUISINER
INTEGRER LE PLAISIR
EVEIL SENSORIEL
DONNER L’EXEMPLE
FAIRE GOÛTER
MANGER A TABLE
VARIETE – DIVERSITE
FLEXIBILITE
AIMER MANGER
LES BONNES PISTES
SURVEILLEZ VOTRE POIDS
S’IL AUGMENTE
VOS DÉPENSES < VOS
APPORTS OCCUPEZ VOUS DE VOTRE POIDS DÈS
QUE LES 1ER KILOS SURVIENNENT
UTILISEZ VOS JAMBES CHAQUE FOIS QUE POSSIBLE
LIMITEZ LE TEMPS PASSÉ DEVANT LA TÉLÉVISION
(+ ÉCRANS)
LES 2 CLÉS
VARIÉTÉ
MODÉRATION
LES 2 ATOUTS
QUALITÉ
PLAISIR
LES BONNES FEUILLES
MANGEZ VARIÉ ++
MANGEZ ASSIS À TABLE 3 FOIS PAR JOUR
CUISINEZ
JARDINEZ
ASSIS
UNE POSITION
PAR OPPOSITION
AU NOMADISME ALIMENTAIRE
AU GRIGNOTAGE INCONSCIENT
QUAND EST-CE QU’ON MANGE ?
OÙ MANGE T-ON ?
SI ON MANGEAIT ?
A TABLE
UN LIEU – UN MOMENT
LE LIEU OÙ L’ON MANGE
REPÈRE
CONTEXTUALISATION
LE MOMENT
POUR ÇA
STRUCTURATION
EST-CE QU’ON MANGE ?
A TABLE
UN ENDROIT
UNE TABLE « APPAREILLÉE »
- couverts – assiette
- pain, eau, beurre, sel (?)
- des plats…
DONNE UN CADRE
UNE TAILLE DE PLATS
PAS TOUS LES ALIMENTS !
QU’EST-CE QU’ON MANGE ?
A TABLE
UN RITUEL
LA COMMENSALITÉ
LE PARTAGE : ON NE MANGE PAS TOUT
L’ORDRE DU REPAS
L’ALPHABET OU LA GRAMMAIRE
C’EST CUISINÉ OU PRÉPARÉ
LE REPAS « À LA FRANÇAISE » (DIACHRONIQUE)
ou SYNCHRONIQUE
A TABLE
UNE SEULE ACTION
SOIT L’ON MANGE
SOIT L’ON PARLE
 NI TÉLÉ, NI VIDÉO, NI TABLETTE
DISTRACTION / SENSATIONS
/ QUALITÉ REPAS
/ MAITRESSE DE MAISON
 ON « SAIT » CE QU’ON MANGE
ASSIS A TABLE
UNE DURÉE
IL Y A UN DÉBUT
IL Y A UNE FIN
ET DONC CELA S’ARRÊTE
PARCE QU’IL N’Y EN A PLUS
PARCE QUE C’EST FINI
RYTHME SOCIAL
RYTHME FAMILIAL
AVEC D’AUTRES
UNE POLITESSE OU UNE IMITATION
ON FAIT ATTENTION AUX AUTRES
LEUR EN LAISSER
ON MANGE COMME LES AUTRES
UN MIROIR
MAIS AUSSI UN ENTRAÎNEMENT POSITIF POUR
LA VARIÉTÉ
RÉGULATEURS (LES AUTRES)
MODULATEUR (LE REPAS PARTAGÉ)
ASSIS, À TABLE, AVEC D’AUTRES
UNE ATTITUDE
ON SE TIENT BIEN
ON MANGE CE QU’IL Y A
CE QUI EST SERVI
CE QUI EST PRÉPARÉ
ON NE FAIT PAS LE DIFFICILE
ON MANGE DES ALIMENTS « ADAPTÉS »
LES BONNES IDÉES
ACHETEZ DES LÉGUMES ET FRUITS
(MANGEZ CEUX QUE VOUS ACHETEZ)
NE FAITES PAS TROP DE RÉSERVES
NE BUVEZ PAS DE BOISSONS SUCRÉES À TABLE
ET ENTRE LES REPAS
LES BONS CONSEILS
MANGEZ AVEC PLAISIR
FAITES DES ÉCARTS AVEC PLAISIR ET MODÉRATION
SANS CULPABILITÉ
MANGEZ EN FONCTION DE VOS VRAIS BESOINS
ÉCOUTEZ VOTRE CORPS
ET VOS SENSATIONS ALIMENTAIRES (FAIM,
RASSASIEMENT, SATIÉTÉ)
NE FINISSEZ PAS VOTRE ASSIETTE SI VOUS ÊTES RASSASIÉ
NE VOUS RESSERVEZ PAS SI CE N’EST PAS NÉCESSAIRE
NE FAITES PAS DE RÉGIME RESTRICTIF INUTILE
LES BONS TRUCS
VARIEZ LES HUILES
UTILISEZ DE L’HUILE DE NOIX, DE COLZA, D’OLIVE
DE PRÉFÉRENCE VIERGES
PRIVILÉGIEZ LES CUISSONS À LA VAPEUR, À L’ÉTOUFFÉE,
À L’EAU, EN COCOTTE, EN PAPILLOTE
UTILISEZ BEAUCOUP D’ÉPICES
NE METTEZ PAS LA SALIÈRE À TABLE
LES BONS REPÈRES
FAITES DES REPAS VÉGÉTARIENS
PLUSIEURS FOIS PAR SEMAINE
MANGEZ DES ŒUFS, BUVEZ DU LAIT
NE CONSOMMEZ PAS TROP DE VIANDE ROUGE
(2 FOIS/SEMAINE)
FAITES DU POISSON (2 FOIS/SEMAINE)
LES BONNES BASES
NE DEMANDEZ PAS À VOS ENFANTS CE QU’ILS VEULENT MANGER :
DITES LEUR « À TABLE ON MANGE »
NE REGARDEZ PAS LA TÉLÉ OU VOS ÉCRANS EN MANGEANT
N’ÉCOUTEZ PAS LES PERSONNES CATÉGORIQUES, AUTORITAIRES
ET NÉGATIVES QUI VOUS GAVENT D’INTERDITS DANGEREUX
ET DE DOGMES IDIOTS ET INUTILES
NE VOUS COMPAREZ PAS À VOTRE VOISIN, NE REGARDEZ PAS
DANS SON ASSIETTE
LES ECARTS
- FLUCTUATION NATURELLE DE NOS APPORTS
PAS DE PROBLÈME SI ADAPTATION
- DONC RECTIFIER
- PLAT SUIVANT
- REPAS SUIVANT ++
- JOUR SUIVANT
- DONC ÉVITER REPAS EXCESSIFS
SUCCESSIFS
RAPPROCHÉS
RÉPÉTÉS
- LES EXTRAS
- LES FAIRE DE BON CŒUR
- AVEC MODÉRATION
- AVEC PLAISIR
- SONT NÉCESSAIRES
- ET LE "GRIGNOTAGE"?
FAITES LA PAIX AVEC VOTRE
ALIMENTATION
VARIÉTÉ
MODÉRATION
BON SENS
LA SAGESSE
PLAISIR
PARTAGE
POUR DE BONS REFLEXES ALIMENTAIRES
L’HOMME
UN MANGEUR OMNIVORE
NOURRIR
INTERMITTENT
Repas
GOURMAND
REJOUIR
SOCIAL
REUNIR
QUI TRANSFORME
ET CUISINE
Repas

Vrais et faux problèmes alimentaires, quelles

Transcription

Documents pareils

LE COMITE DE LIAISON EN ALIMENTATION NUTRITION

Le regime CHRONONUTRITION

DIRECT MARKETING EXECUTIVE

Prix de nutrition Nestlé Health Science

melina lachance, nutritionniste membre du réseau nutrition familia

Prépa Concours Paramédicaux et Sociaux

Consulter notre engagement et politique qualité

FORUM NUTRITION

CEF 7 Nutrition de la peau

Nutrition appliquée aux activités physiques et au sport