Jacques Offenbach La Grande

Transcription

Jacques Offenbach La Grande
Jacques Offenbach
La Grande-Duchesse
d’après La Grande-Duchesse de Gerolstein
opéra-bouffe sur un livret d'Henri Meilhac et Ludovic Halévy
dont la première eut lieu le 12 avril 1867 au théâtre des Variétés à Paris
Nouvelle production 2013
Création le 5 novembre 2013 à La Coursive Scène nationale La Rochelle
Adaptation pour neuf chanteurs et un ensemble de neuf instrumentistes
Durée : 1h50 sans entracte
Christophe Grapperon
Thibault Perrine
Philippe Béziat
Victoria Duhamel
Elisabeth de Sauverzac
Thibaut Fack
Jean-Marc Hoolbecq
Catherine Nicolas
Direction musicale
Orchestration
Mise en scène
Assistante mise en scène
Costumes
Scénographie & lumière
Chorégraphie
Maquillage
Production : Compagnie Les Brigands / Loïc Boissier & Céline Ferré.
Coproduction : La Coursive, Scène nationale La Rochelle & Le Centre des Bords de Marne, Le Perreux.
Avec l’aide de l’ADAMI, de la SPEDIDAM, de la DRAC Ile-de-France et de la Ville de Paris.
Coréalisation : Athénée – Théâtre Louis-Jouvet. Remerciements à l’ARCAL.
Isabelle Druet
David Ghilardi
Emmanuelle Goizé
Olivier Hernandez
Olivier Naveau
Flannan Obé
Guillaume Paire ou Geoffroy Buffière
Antoine Philippot
François Rougier
La Grande-Duchesse
Krak, un soldat
Le baron Grog
Le prince Paul
Schwartz, un soldat
Le baron Puck
Schumacher, un soldat
Le général Boum
Fritz, un soldat
piano et chef de chant
violon
alto
violoncelle
contrebasse
flûte
clarinette
cor
percussions
Nicolas Ducloux
Pablo Schatzman ou Samuel Nemtanu
Laurent Camatte
Annabelle Brey ou Grégoire Korniluk
Simon Drappier ou Benjamin Hébert
Boris Grelier
François Miquel
Pierre Rémondière ou Takénori Némoto
Eriko Minami ou Guillaume Le Picard
Décor réalisé par l’atelier du CDN de Besançon, avec la contribution de la Scène nationale de Besançon.
Costumes réalisés par Elisabeth de Sauverzac, assistée de Angèle Levallois, Pauline Zurini, Mariane Delayre.
LES BRIGANDS
En 2000, Loïc Boissier ouvre avec le pianiste Nicolas Ducloux la partition de Barbe-Bleue d’Offenbach et
propose à quinze de ses collègues du Chœur des Musiciens du Louvre d’en monter une version légère sur la
Scène Nationale de Montbéliard. Benjamin Lévy dirige et Stephan Druet met en scène. L’équipe s’organise en
2001 pour faire tourner ce spectacle en France notamment sur les Scènes Nationales de Saint- Quentin-enYvelines, La Rochelle et Martigues. Elle s’intitule Les Brigands du nom d’un ouvrage
d’Offenbach.
S’affirme dès lors le goût pour des pièces méconnues du compositeur : ce sera en 2002, avec le soutien de la
fondation France Télécom, Geneviève de Brabant et une première série de représentations à Paris à l’Athénée
Théâtre Louis-Jouvet, puis en 2003, Le Docteur Ox et une première captation audiovisuelle (une heure de
programme pour ARTE et un DVD récompensé d’un Diapason d’or).
En 2004, le choix se porte sur une partition au titre insolite : Ta Bouche. Cet ouvrage de 1922 offre un format
idéal pour le Théâtre de l’Athénée où il est donné pendant un mois entier avec grand succès. Au printemps
2005, ce spectacle jouit d’une nomination aux Molières, reçoit le prix SPEDIDAM du meilleur spectacle
musical, il est repris durant dix semaines au Théâtre de la Madeleine à Paris puis en tournée. Il fait l’objet d’une
captation pour le DVD et France 2.
La compagnie s’entiche dès lors du parolier Albert Willemetz et propose en novembre 2005 à La Rochelle Toi
c’est Moi, une comédie musicale de Moïses Simons (nomination en 2006 aux Molières). Toi c’est Moi est donnée
en tournée jusqu’en décembre 2006 et fait l’objet d’un enregistrement discographique (label tourbillon). La
S.A.D.M.P. de Louis Beydts et Chonchette de Claude Terrasse sont données en août 2006 à Montreuil-sur-Mer
et repris à Paris en décembre. En 2007, la compagnie adapte Les Brigands d’Offenbach pour quinze chanteurs et
quinze musiciens puis monte Arsène Lupin banquier, une opérette policière de 1930 avec le soutien
d’ARCADI. La mise en scène est confiée à Philippe Labonne et la direction musicale à Christophe Grapperon.
De 2008 à 2011, la compagnie collabore pour quatre productions avec le Théâtre musical de Besançon. La
Cour du roi Pétaud de Léo Delibes est donnée à l’issue d’une résidence à La Rochelle en octobre 2008. Au
Temps des Croisades de Claude Terrasse est montée avec les 26000 couverts, compagnie de théâtre de rue
basée à Dijon. La mise en scène de Phi-Phi de Henri Christiné est confiée à Johanny Bert, désormais directeur
du C.D.N. de Montluçon. Enfin, Pierre Guillois, rencontré à Bussang dont il dirige alors le Théâtre du Peuple,
met en scène La Botte secrète de Claude Terrasse ainsi qu’une revue anniversaire en 2011.
Pour la saison 2012-2013, Les Brigands montent un diptyque d’opéras bouffe en un acte d’Offenbach
(Croquefer & Tulipatan) ; ils reprennent La Botte secrète dans trois maisons d’opéra (Toulon, Massy & Reims)
et en Ile-de-France avec le soutien d’ARCADI.
Depuis 2012, Les Brigands sont associés au Centre des Bords de Marne au Perreux.
On pourrait s’amuser longtemps à noter les correspondances entre les affaires militaires et les servitudes
d’un spectacle. Tout d’abord, si à la scène les engagements n’ont pas la même potentielle fatalité que sur le
théâtre des opérations, il n’y a pas là non plus moyen de se dérober à l’appel, pour partir en troupe (que
l’on soit ou pas convaincu de sa cause) avec une solide volonté de conquête. Redoutant chaque moment
d’essuyer une défaite, on ira, vaille que vaille, arracher la victoire pour asseoir sa domination par des saluts
pas moins hiérarchiques et codifiés à l’opéra que dans les armées.
Comme l’enseignent les meilleurs traités, le bon général est celui qui gagné la bataille avant de l’engager, et,
en termes guerriers, La Grande-Duchesse de Gérolstein part bien mieux préparée que son contemporain
Napoléon III, qui continue de minimiser les tiraillements autoritaires de la Prusse voisine pendant qu’à l’autre
bout du monde s’achève la désastreuse expédition menée par la France au Mexique. Lancée en avril 1867
suivant le succès énorme de La Vie Parisienne, la percée de l’héroïne d’Offenbach s’est assurée d’un terrain
de choix : le Paris d’une Exposition universelle qui sera celle de tous les records : des boulevards en
effervescence, un fourmillement de choses à voir et de nouveautés, une surenchère de productions
théâtrales plus flamboyantes les unes que les autres… de quoi attirer entre 11 et 15 millions de visiteurs,
dont un nombre impressionnant d’importances et de têtes couronnées qui vont faire un triomphe à cette
satire charmante des cercles du pouvoir.
Terrain propice certes, mais terrain miné : le trait est assez juste pour susciter des inquiétudes. D’abord
intitulée La Chambre rouge, La Grande-Duchesse se voit attribuer son patronyme et son duché par
l’impériale censure, qui ne reconnaît que trop bien dans les mœurs et les usages de sa cour ceux en vigueur
dans les environs immédiats – d’où un nombre conséquent de coupes et de modifications : “Le titre de
grande duchesse nous a paru avoir l’inconvénient, eu égard au petit nombre de personnes princières en
Europe qui portent ce titre, de pouvoir, dans les circonstances actuelles surtout, amener non pas des
allusions mais tout au moins des rapprochements de titres désagréables.” Autres préoccupations pas moins
légitimes et que les censeurs se sont mis en devoir d’atténuer : “le ridicule que les allures militaires de la
Grande Duchesse peuvent jeter sur le pouvoir souverain ; puis aussi, tout ce qu’il y a de risqué et de
scabreux dans les situations où se jette volontiers la Grande Duchesse.” Avant de conclure : “Les costumes
grotesques de ce duché imaginaire, le jeu chargé des artistes, la bouffonnerie musicale, transporteront le
public dans un monde tellement excentrique que l’on restera en dehors de toute réalité” – on croirait
entendre le Général Boum exhortant à ne pas sortir “des limites de la fantaisie” ! Cette dernière n’en
connaissant guère, le public pourra à loisir opérer des rapprochements et identifier tout et chacun sous la
parodie : l’impératrice Catherine de Russie – tout aussi jeune, puissante et dangereusement fantasque que sa
réplique, mais aussi les intrigues en cours au Luxembourg, en Prusse, et au-delà, dans tous les palais et dans
toutes les garnisons d’Europe… Le moyen de faire autrement quand tous les grands de ce petit monde se
pressent aux Variétés (et dans la loge de la diva Hortense Schneider, endroit si hautement fréquenté qu’on
le surnomme plaisamment en coulisse “le passage des princes”). L’empereur, l’impératrice, le prince de
Galles, le tsar Alexandre II et le prince Vladimir, Ismail Pacha vice-roi d'Égypte, le roi de Bavière, le roi du
Portugal, le roi de Suède, le maréchal Mac-Mahon… Jusqu’au général Bismarck, qui au sortir de la
représentation, aurait sobrement décrété : “C’est tout à fait ça.”
Reste que, comme avertit Clausewitz, “la victoire revient à celui qui tient le dernier quart d’heure” – et que
l’affaire aurait pu mal tourner. Le soir de la première, la campagne victorieuse n’est pas passée loin de la
débâcle, comme le relate Halévy dans ses Souvenirs : “Dès les premiers mots (…), le feu se mettait à la salle
et il ne s’est éteint que vers le milieu du second acte. Quel commencement ! Trop beau, c’était trop beau !
Nous le sentions bien et nous étions à la fois ravis et effrayés de ce succès. Nous avions raison d’avoir peur.
(…) La pièce, après avoir commencé un grand succès, finissait à minuit et demi, et il était difficile de dire
comment.” Plus de peur que de mal : Offenbach et ses deux librettistes se remettent illico au travail et
règlent les problèmes en deux heures de temps – suppressions d’airs, scènes coupées, aménagements – dès
la troisième représentation tout est résolu et la pièce va régner sur Paris, puis sur Vienne, puis sur le monde
entier… Cela reste l’avantage incontestable du théâtre sur la guerre : on peut toujours espérer s’y relever
d’une défaite initiale.
Lola Gruber – Pour l’Athénée – Théâtre Louis-Jouvet.
Les extraits du rapport de censure sont tirés du livre Jean-Claude Yon, Offenbach (éd. Gallimard, 2000), ceux des
Souvenirs de Ludovic Halévy d’Offenbach ou la joie de vivre de Claude Dufresne (éd. Perrin 1998), ouvrages qui ont
fourni à ce texte de précieux renseignements.
La Grande Duchesse décoiffée
Les bulles du millésime 2013, un Offenbach « rajeuni » en cave du genre cabaret, sont parmi les plus fines
que cette compagnie d’art lyrique ait produites depuis ses débuts, en 2001. Pourtant, l’action se passe dans
une caserne et les effluves du premier chœur (des ronfleurs très réalistes) ne sont guère subtils. Le
raffinement se situe ailleurs. Dans l’adaptation pour petit effectif de La Grande-Duchesse de Gérolstein,
l’opéra-bouffe composé en 1867 par Jacques Offenbach. (…) Le travail d’orchestration évolutive réalisé par
Thibault Perrine est un modèle d’artisanat précieux : l’écrin instrumental n’a rien à envier au bijou vocal qu’il
est censé accompagner. Philippe Béziat se montre aussi méticuleux et déjanté que ses prédécesseurs dans le
cercle des Brigands. Sa mise en scène évacue les décors mais elle intègre les musiciens. Chef et
instrumentistes sont sur le plateau pour apporter une note de poésie ou d’humour à la dramaturgie. (…)
Railler sans dérailler, telle pourrait être la devise d’un spectacle où les effets comiques sont légion et la
notion de troupe, omniprésente. En tête de distribution, Isabelle Druet campe une grande-duchesse
conforme à l’ambivalence du parti d’ensemble. Elle chante comme une diva d’antan et bouge comme une
jeune femme d’aujourd’hui. Interprète d’avenir, François Rougier (Fritz « léger ») ne lui cède en rien dans la
bouffonnerie, art que Flannan Obé (baron Puck) pratique avec une virtuosité à la Jim Carey jusque dans un
fameux air donné en bis : « Le Sabre de mon père ».
Pierre Gervasoni – Le Monde – 22 déc. 2013
Les Brigands détournent avec malice « La Grande Duchesse »
La troupe des Brigands sait souligner ce fantasque et ce burlesque dont joue avec talent Philippe Béziat. Il
ouvre même son spectacle en évoquant la scène 5 de l’acte II de Wozzeck de Berg, avec le ronflement des
soldats endormis. Dans les limites du camp militaire conçu par le scénographe éclairagiste Thibaud Fack à
l’imagination féconde, il déplace les neuf musiciens et leur chef Christophe Grapperon à travers le plateau
(…). Les neuf comédiens-chanteurs répondent à une direction d’acteur frétillante et une chorégraphie au
cordeau signée Jean-Marc Hoolbecq.
Bruno Serrou – La Croix – 28 déc. 2013
La Grande Duchesse d’Offenbach dynamitée par Les Brigands
Un lifting plutôt hard mais hilarant. Le spectacle est conçu pour une poignée d’interprètes, neuf musiciens,
qui donnent de l’éclat à la réduction opérée habilement par Thibault Perrine, et neuf chanteurs. François
Rougier, solide voix de ténor, campe un Fritz aussi à l’aise dans le charme que dans l’humour. Et Isabelle
Druet est formidable, Grande Duchesse à la voix de bronze et de velours et au tempérament de feu. Ce
petit monde s’agite avec esprit, guidé par Philippe Béziat, dont la mise en scène est une explosion
perpétuelle, brassant cent idées à la minute. (…) Il fallait un culot monstre pour rester sans arrêt sur le fil du
rasoir sans basculer dans la vulgarité. Mais ainsi dynamité, ce chef-d’œuvre bouffe, qui brocarde allègrement
les politiques et les militaires, n’en est que plus corrosif.
Michel Parouty – Diapason – 16 déc. 2013
Les Brigands à la cour de la Grande Duchesse
L’interrogation demeurait : comment, avec les moyens – certes inventifs mais limités – qui sont les leurs, se
tireront-ils de cette entreprise périlleuse ? La réponse s’impose d’elle-même : avec les honneurs, dans un
spectacle vivant et drôle de deux petites heures, sobrement intitulé La Grande Duchesse, honnêteté à
l’égard de l’original qui mérite le respect.
Ici, pas de décor réel, mais des caisses de bois, des rangées de vestes, et beaucoup d’imagination,
scénographie ingénieuse colorée par des costumes simples mais diablement réussis. Précise et virevoltante,
la direction d’acteurs se mue en chorégraphies hilarantes, pour le plus grand bonheur d’une salle réjouie.
Présents sur scène et se mêlant aux solistes, les neuf excellents instrumentistes et leur chef Christophe
Grapperon font partie intégrante de l’action, à leur tour vaillants soldats, sifflant certaines parties de chœur
comme dans le Pont de la rivière Kwai. Habilement réalisée, la réorchestration effectuée par Thibault
Perrine rend parfaitement justice à Offenbach et fait à peine regretter l’absence d’un orchestre au grand
complet, tant elle est écrite avec goût et intelligence.
classiquenews.com – 14 déc. 2013
Philippe Béziat, mise en scène
Au cinéma, il réalise Pelléas et Mélisande, le chant des aveugles et NOCES, Stravinski / Ramuz,
Au cinéma, il réalise Traviata et nous, documentaire-opéra au Festival d’Aix-en-Provence (2012),
Il réalise de nombreux documentaires pour la télévision, parmi lesquels De mémoire d’orchestres,
Il collabore de façon privilégiée avec Marc Minkowski à qui il consacre cinq films,
Il collabore régulièrement avec Pierrick Sorin (Rossini, Mozart) et Antoine Gindt.
Thibaut Fack, scénographie & lumières
Étudiant à l’École Boulle à Paris, il intègre ensuite l’École du Théâtre National de Strasbourg,
Signe la scénographie et les costumes pour Clément Victor, Pierre Ascaride, Thomas Matalou…
Collabore étroitement avec Yann-Joël Collin (Violences-Reconstitution) et Olivier Py,
Met en scène en 2007 Woyzeck/Wozzeck d’après Berg et Büchner à l’Odéon (Festival Berthier),
Collabore actuellement avec Nicolas Kerszenbaum, Cécile Backès & Julia Vidit.
Élisabeth de Sauverzac, costumes
Travaille au théâtre aux côtés de Philippe Adrien, Dominique Lurcel, Christophe Thiry…
Signe les costumes de douze productions pour la compagnie Les Brigands (2001-2012),
Collabore avec Brontis Jodorowsky à Besançon (Pelléas en 2009 et Rigoletto en 2011),
Collabore au Festival d’Aix-en-Provence avec Dmitri Tcherniakov puis Vincent Boussard en 2012,
Est associée à l’activité scénique du Festival Musica Nigella (Puccini, Janacek, Schubert, Bizet).
Christophe Grapperon, direction musicale
Il est l’assistant de Marc Minkowski (Manon de Massenet à Monte-Carlo),
Baryton, il est engagé par de nombreux ensembles vocaux (Soli Tutti, Les Jeunes Solistes...),
Baryton, il chante avec Les Brigands dans Barbe-Bleue, Geneviève de Brabant, Le Dr Ox,
Il dirige Les Aventures du Roi Pausole d’Honneger à l’Opéra de Toulon,
Il dirige depuis 2007 toutes les productions de la compagnie Les Brigands.
Thibault Perrine, orchestration
Il étudie avec Jean-Claude Raynaud, Thierry Escaich, et Jean-François Zygel,
Il étudie la direction avec Nicolas Brochot et Catherine Simonpietri,
Il a dirigé plusieurs représentations de Dr Ox et Ta Bouche avec Les Brigands à Paris.
Il a réalisé l’essentiel des arrangements musicaux des Brigands depuis 2004,
Ainsi que pour le Théâtre du Châtelet (Le Chanteur de Mexico) ou l’Opéra de Lyon.
Isabelle Druet, mezzo-soprano (La Grande-Duchesse)
En 2007, elle sort diplômée du CNSM de Paris avec les félicitations à l'unanimité du jury,
Révélation lyrique des Victoires de la Musique 2010,
Elle est aux côtés du Poème Harmonique dans Cadmus et Hermione et Egisto à l’Opéra-Comique,
Elle est Carmen à l’Opéra de Nancy puis Orlovsky (Fledermaus) à l’Opéra du Rhin,
Elle est en 2013 Didon à l’Opéra de Bordeaux et Orphée (Gluck) à Limoges et Besançon.
François Rougier, ténor (Fritz)
Etudie le chant auprès de Cécile Fournier puis de Sophie Marin-Degor,
Chante le rôle de Platée en 2006 avec l’Atelier des Musiciens du Louvre – Grenoble,
Est en 2011 le Marin (Didon & Enée) et Borsa dans Rigoletto au Théâtre musical de Besançon,
Collabore régulièrement avec La Chapelle rhénane & l'Ensemble baroque de Toulouse,
Intègre la première Académie de l'Opéra-Comique en janvier 2013.
Antoine Philippot, baryton (Boum)
Formé au Théâtre National de Strasbourg (groupe 37),
A sa sortie, il travaille avec Olivier Py, Christine Berg, Jean-Pierre Garnier, Jean-Michel Ribes,
Il découvre le chant grâce à Pierre-André Weitz et Louis Bronner,
Il étudie ensuite au conservatoire de Vincennes avec Mary Saint Palais et Mathieu Pordoy,
Il fait partie de la troupe du Nouveau Théâtre Populaire depuis 2008.
Flannan Obé, baryton (Puck)
Se forme comme comédien, chanteur et danseur (classique, modern jazz et claquettes),
Membre éminent du trio de Lucienne et les Garçons, il reçoit le prix Spedidam en 2006,
Apparaît régulièrement au cinéma (Klapisch) ou à la télévision (téléfilms et séries),
Participe à trois productions de la compagnie Les Brigands (Lattès, Delibes, Terrasse),
Coécrit Elle était une fois avec Anne Baquet. Coécrit et joue dans L’Envers du décor.
Olivier Hernandez, ténor (Paul)
Etudie au C.N.S.M. de Lyon et au Royal College of Music à Londres,
Est Gastone dans La Traviata de Verdi au Festival d'Aix-en-Provence (2003),
Est Adam dans Il Primo Omicidio de Scarlatti pour l'Opéra Studio de Lyon (2006),
Est à l’Opéra de Rennes dans O Mon bel inconnu de Reynaldo Hahn (2009),
Est Léandre dans la production du Médecin malgré lui (Gounod) signée Sandrine Anglade.
Emmanuelle Goizé, soprano (Grog)
Elle participe depuis 2001 à toutes les productions de la compagnie Les Brigands,
Au cinéma, elle joue dans la comédie musicale Jeanne et le garçon formidable,
Marc Minkowski l'invite à chanter aux côtés de Jessye Norman et Papagena à Madrid,
Elle est Lulu de Belleville dans l'opéra de Germaine Tillon Le Verfügbar aux Enfers,
En 2011, elle joue dans René l'Énervé de Jean-Michel Ribes et La Zingara avec les Paladins.
David Ghilardi, ténor (Krak)
Il participe à l’Académie du Festival d’Aix sous la direction de William Christie (2008),
Il est Saphir dans Barbe-Bleue d’Offenbach, à l’Opéra de Fribourg et à Besançon (2010),
Il chante Azor dans Zémire et Azor de Grétry à l'Opéra Comique avec les Lunaisiens (2010),
Il chante les rôles de ténor dans L’Enfant et les sortilèges de Ravel Salle Pleyel (2011),
Il chante Don Ottavio (Mozart) en tournée avec Opéra-Eclaté (2013/14).
Guillaume Paire, baryton (Schumacher, un soldat)
Formé à la Haute Ecole de Musique de Genève, il entame sa carrière de soliste en Suisse,
Il chante Monteverdi à Ambronay et rejoint la troupe de l'Opéra de Rouen de 2010 à 2012,
A Rouen, il est Papageno puis chante Janacek, Donizetti et Verdi,
Récemment à l'affiche de l'Ambassadrice d'Auber à l'Alhambra à Paris,
Il est en 2013 le Gendarme dans Les Mamelles de Tiresias de Poulenc au Festival d'Aix en Provence.
Olivier Naveau, baryton (Schwartz, un soldat)
Débuts à l’opéra de Rennes dans Ariane à Naxos de Strauss et Let’s make an opera de Britten,
Il est l’instituteur dans Celui qui dit oui - Celui qui dit non de K. Weill à l’opéra de Rouen et à Paris,
Il travaille avec Sandrine Anglade : L’Amour des trois oranges à Limoges et Le médecin malgré lui,
Avec le théâtre de La Licorne il participe à plusieurs productions dont Spartacus,
Il collabore avec l’ensemble barcelonais « Le tendre amour » notamment à Bron, été 2013.
Compagnie Les Brigands
Siège social & adresse postale : 9, rue Lesage 75020 Paris
Bureau : 21, rue du Grand-Prieuré 75011 Paris
Tél./fax : 01 42 49 05 19
Administration : Céline Ferré
Délégué artistique : Loïc Boissier.