AILLEURS ICI - Le Quartier

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AILLEURS ICI - Le Quartier
AILLEURS ICI
MICHELLE DIZON, FA
RENÉE GREEN, THIE NCH DODEUR ET BARTHÉLEMY PÉRON
COMMISSAIRE : ELVARRY LEFÉBURE, TRINH T. MINH-HA, CA ANDREAS MARIA FOHR,
ECILIA TRIPP
N ZABUNYAN
DU 14 NOVEMBRE 2
AU 14 FÉVRIER 2016015
10, ESPLANADE FRA
NÇOIS MITTERRAND
29000 QUIMPER
T : +33 (0)2 98 55 55
77
WWW.LE-QUARTIER.
NET
AILLEURS ICI
UNE PROPOSITION D’ELVAN ZABUNYAN
ARTISTES : MICHELLE DIZON, FANCH DODEUR ET BARTHÉLEMY PÉRON, ANDREAS MARIA
FOHR, RENÉE GREEN, THIERRY LEFÉBURE, TRINH T. MINH-HA, CAECILIA TRIPP
DU 14 NOVEMBRE 2015 AU 14 FÉVRIER 2016
PROJECT
ROOM
FLORA MOSCOVICI « DES CIELS ET DES SOLS »
DU 14 NOVEMBRE 2015 AU 3 JANVIER 2016
25
ANS
DU
QUARTIER
SAVE THE DATE
28 NOVEMBRE 2015
VERNISSAGE
VENDREDI
13 NOVEMBRE
À 18 H 30
SOMMAIRE
– L’EXPOSITION
- LES ARTISTES / LA COMMISSAIRE
– LES VISUELS DISPONIBLES POUR LA PRESSE
– LE PROJECT ROOM
– INFOS PRATIQUES
- À VOIR EN BRETAGNE
Pour organiser votre voyage de presse ou recevoir des informations,
merci de contacter : Morgan Danveau
[email protected] ou [email protected]
LE QUARTIER
DOSSIER DE PRESSE NOVEMBRE 2015 / FÉVRIER 2016
L’EXPOSITION
AILLEURS ICI
UNE PROPOSITION D’ELVAN ZABUNYAN
ARTISTES : MICHELLE DIZON, ANDREAS MARIA FOHR, RENÉE GREEN,
THIERRY LEFÉBURE, TRINH T. MINH-HA, CAECILIA TRIPP
En partenariat avec le Musée des beaux-arts de Quimper
Collective, cette exposition est une expérience subjective qui s’appuie sur la mise en
relation d’œuvres d’art s’intégrant simultanément dans un cadre de recherche et dans
un espace amical. Ce dernier point permet de saisir l’importance de la rencontre comme
origine d’une réflexion sur un travail artistique et accorde à l’échange par la parole une
place prépondérante.
Ailleurs ici est né du désir de précisément réunir ici, au Quartier, des propositions visuelles
qui racontent l’histoire du déplacement culturel. Ce déplacement est d’abord physique —
l’artiste se trouve dans un lieu et y enregistre des images — ; mais il est aussi politique et
poétique — l’artiste pense le présent de la culture qu’il interroge et en fait une forme filmique,
photographique, sculpturale, littéraire. Ce sont les œuvres qui sont le point de départ du
dialogue qu’initie l’exposition. Les Music for (prepared) Bicycles (d’après John Cage et
Marcel Duchamp) de Caecilia Tripp, dont les deux étapes se déroulent respectivement à
Bombay (2012) et à New York (2013), intègrent la déambulation urbaine dans deux villes
aux sonorités complexes qui font écho à celles des bicyclettes créées par l’artiste. Old Land
New Waters (2007) de Trinh T. Minh-ha convoque, sous la forme d’un diptyque, la réalité
contemporaine d’un Vietnam originel, spirituel et historique où le travail des femmes sur
l’eau transforme la grâce fluide en majestueuse résistance politique. La double projection
proposée par l’artiste est un essai engagé où le médium numérique se dissout comme
d’infinies particules d’eau. C’est par l’eau que commence la vidéo Perpetual Peace réalisée
par Michelle Dizon aux Philippines en 2013, l’artiste se déplace en glissant sur la surface
aquatique pour observer avec radicalité le mouvement d’un pays, pour saisir la densité
d’une histoire contrariée. Le Space Poem #2 (créé par Renée Green en 2009 pour son
exposition au Maritime Museum de Greenwich-Londres) est composé des « mots de Laura
». Fidèle à sa méthode de recherche minutieuse, Renée Green reprend ici le poème « There
Is No Land Yet » de Laura Riding (1901-1991) dont chaque vers se pose sur les bannières
en formant un récit fragmenté qui renvoie à l’eau et à l’imaginaire le plus profond porté
par la mer. Images mentales abstraites, interrogations tranchantes, ces mots constituent
le socle d’une pensée qui navigue ; les bannières dans l’espace sont autant de voiles qui
appellent le vent. Le déplacement dans l’installation d’Andreas Maria Fohr existe par les
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points de contact conceptuels qu’il crée dans l’espace qu’occupent ses travaux. Objets,
images, sculptures, peintures murales, vidéos, textes, la corrélation entre les médiums agit
comme un frottement nucléaire, moléculaire, cellulaire qui provoque au final une étrange
explosion/implosion qu’il faut saisir à l’instant où la lumière se produit. La lumière est aussi
ce qui meut Thierry Lefébure dans ses déplacements photographiques. En parcourant les
paysages les plus divers en Europe occidentale et orientale, aux Amériques, en Asie, en
Afrique, il regarde comment le lieu traversé peut s’imprimer sur la surface rayonnante
de sa pellicule argentique. Ce qui est saisi avant et après la prise de vue est associée à la
lumière qui devient très souvent le déclencheur de l’image à naître. Présentées pour la
première fois sous la forme d’affiches de grand format, quinze images des dix dernières
années ouvrent Ailleurs ici accompagnées du portrait d’un arbre intemporel de JeanBaptiste Camille Corot (Paysage de Bretagne,1860-1865, prêté par le Musée des beauxarts de Quimper) et d’une maquette de bateau en résonance avec les ex-votos marins.
L’idée du déplacement qui structure l’exposition se fonde sur la possibilité de penser
« l’ailleurs » ici, maintenant, mais aussi de renverser la perspective et les points de jonction.
« Ici », « Ailleurs», deux adverbes dont l’étymologie latine désigne respectivement un
endroit précis (hic) et un autre lieu (aliore). Sans hiérarchiser les espaces, l’exposition
propose de privilégier une rencontre en créant une simultanéité de temporalités.
C’est au cœur d’une oscillation, « comment effectuer le déplacement entre le « ici » et
l’« ailleurs » ? et vice versa ? », que l’on cherche à saisir ce qui se joue dans la distance
qui sépare géographiquement, politiquement, culturellement, métaphoriquement les deux
lieux à appréhender selon la position que l’on occupe dans le monde. Car il ne s’agit pas de
déterminer ce qu’est le « ici » ou l’ « ailleurs » (ils sont partout là à chaque instant) mais
bien l’espace qui les lie ou les éloigne. Puisque le déplacement d’un point à un autre peut
être multiple et évoquer à la fois le voyage, la migration, l’exploration, l’exode, ce qui fait le
lien de toutes ces conditions est le mouvement nécessaire qui s’y rattache.
L’exposition souhaite solliciter plusieurs « ailleurs » pour les faire naviguer vers le « ici »
que représente le Quartier et la ville de Quimper, en convoquant à travers les lignes et la
mémoire, la longue histoire de la Bretagne dans le commerce maritime à l’époque coloniale.
Les travaux des artistes précédemment présentés viennent physiquement d’ailleurs et,
s’ancrant dans l’espace d’exposition, proposent une conversation. Travailler cette notion de
lieu dans sa translation permet de réfléchir à la façon dont l’idée allégorique du « voyage »
est aussi une façon de découvrir, d’explorer mais aussi d’observer, d’étudier ce qui se joue
dans les ondes par l’expérience du déplacement et dans les sillons d’une pensée critique
qui s’adosse plus que jamais à l’extrême violence de l’actualité en s’inscrivant dans les
interstices d’une Histoire tourmentée.
À la manière d’une vague marine, l’exposition portera l’idée contrastée de force et de
fluidité, de décentrement et d’aller retour, de turbulence et de persévérance pour poser
un regard aiguisé sur la réalité contemporaine du monde aujourd’hui, « ailleurs » et « ici »,
« ailleurs ici ».
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EN LIEN AVEC L’EXPOSITION
CONFÉRENCES :
Sonorités africaines et afro-américaines : origines, évolutions et relations des
musiques déplacées, deux conférences musicales de Kemi Bassène, musicologue.
Le 10 décembre 2015 et le 15 janvier 2016 au Quartier
Les Amériques sont la scène pivot où les musiques qui ont accompagné les populations
déplacées (qu’elles soient africaines ou autres) ont trouvé une intelligence recréatrice
pour remodeler des identités à travers une résistance par la résidence ou l’imitation de
l’oppresseur. L’esclavage des Noirs, et les colonisations qui lui ont succédé, ont permis
une nouvelle définition de rituels sonores qui, à leurs débuts, n’avaient pour nom que les
instruments qui les jouaient. Les musiques qui ont « voyagé » avec les corps déportés
vivaient toutes en dehors de leur propre vocabulaire. Les Caraïbes et les trois Amériques
ont cependant permis, grâce à la danse et la musique, un regroupement naturel de rythmes
côtiers, religieux, initiatiques et même d’activités commerciales. Ces conférences ne
chercheront pas à redéfinir ces musiques mais elles interrogeront les entraves de
résistance et de survivance de ces sonorités déplacées une fois adaptées à leur nouvel
environnement.
CINÉMA :
Le Bouton de nacre de Patricio Guzmán
Production : France/Chili – 2015 – 1h22 / Ours d’argent – meilleur scénario Berlinale 2015
Projections à partir du 11 novembre au cinéma Quai Dupleix
En partenariat avec l’association Gros Plan
Le Bouton de nacre raconte une histoire sur l’eau, le Cosmos et nous. Il puise son inspiration
dans deux mystérieux boutons découverts au fond de l’océan Pacifique, au large des côtes
chiliennes.
« Patricio Guzmán aime interroger les secrets de l’univers, moins en croyant qu’en
mémorialiste de l’espèce humaine. Après le désert d’Atacama et ses télescopes braqués
vers le ciel dans Nostalgie de la lumière, Le Bouton de nacre s’intéresse à la Patagonie, aux
Indiens décimés jadis par le colon blanc. À l’endroit même où Pinochet, un siècle plus tard,
élimina ses opposants ».
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LES ARTISTES
ANDREAS MARIA FOHR
Est né en Allemagne, il vit à Paris et à Champlay.
Après des études à Strasbourg, Düsseldorf et à Paris, il a mené de nombreux projets et
a copublié en 2011 (avec Catherine Chevalier) Une anthologie de la revue d’art allemande
Texte zur Kunst 1990-1998 (les Presses du Réel). Ses recherches, souvent filmiques,
articulent aussi d’autres formes, des objets, des textes, la photographie ou la performance.
Depuis 2012 il enseigne film et image en mouvement à l’Ensa Bourges.
CAECILIA TRIPP
Vit à Paris.
À travers l’installation filmique, la photographie, le son et la performance, sa pratique
artistique s’immerge dans l’espace migratoire de l’imaginaire social et collectif des
identités fluides. Résultat d’un processus participatif, sa démarche se construit à partir
d’un vocabulaire cinématographique en intégrant le « reenactment » et la répétition,
mais également le détournement comme formes de transgression des géographies en
mouvement. Sa recherche d’espaces de liberté, d’utopie et de désobéissance civile est
marquée par l’imaginaire social, un espace imprévisible et transformateur. Son travail est
montré dans les institutions internationales, telles que PS1, MOMA New York, 7th Gwangju
Biennale 2008, Musée d’Art Moderne, Paris, Clark House Initiative, Bombay (Indes),
Zacheta Gallery, Warsaw (Pologne), Center Of Contemporary Arts, New Orleans, Brooklyn
Museum, New York et Bronx Museum New York.
MICHELLE DIZON
Est artiste, cinéaste et écrivain. Elle est née et a grandi à Los Angeles dans le milieu
de la diaspora philippine. Diplômée d’un doctorat en rhétorique (Cinéma et femmes,
théories du genre) à l’Université de Berkeley, son travail se construit à partir des
théories postcoloniales, de l’histoire des mouvements sociaux, des droits de l’homme et
de la mémoire collective. Dans ses installations vidéo, films, photographies et écrits, la
subjectivité est confrontée à l’histoire du colonialisme, de la diaspora, du féminisme ou
de la mondialisation. En structurant les images de ses vidéos dans une boucle immersive,
suivant un scénario et une bande son, Michelle Dizon invite le spectateur à prendre part
dans une expérience cinématographique active en reconstituant les éléments d’image, de
son ou de texte. Ses œuvres aux croisements des langues, des histoires, des géographies
et des générations sont régulièrement exposées dans des musées, centres d’art et dans
des festivals de cinéma.
RENÉE GREEN
Est née à Cleveland (Ohio). Elle vit et travaille à New York et à Cambridge, Massachusetts.
Artiste, écrivaine et cinéaste, Renée Green questionne dans ses vidéos et films l’histoire
reléguée du discours dominant présenté comme vérité historique. Son travail prend
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souvent la forme d’installations complexes où les références géographiques, historiques
ou architecturales se mêlent à des documents d’archives personnels. Ses œuvres se
nourrissent de ses lectures, de ses entretiens, de ses voyages et de son activité théorique
en s’inscrivant dans l’héritage de l’art conceptuel et post-minimal et dans le discours
critique du post-colonialisme. En réalisant ses projets dans divers pays en lien avec le
contexte historique et l’actualité du lieu, l’artiste invite le public à relier les références
jusqu’ici déconnectées entre passé et présent, histoire personnelle et histoire collective.
THIERRY LEFÉBURE
Nourri de littérature anglo-américaine (Jack Kerouac, Malcolm Lowry, Jim Harris on)
et de cinéma néo-réaliste italien (notamment Accatone de Pier Paolo Pasolini, 1961),
depuis ses débuts, il se déplace en France et à l’étranger pour exprimer ses influences
et aller intuitivement à la rencontre d’une image à photographier dans un espace-temps
unique. Ces premières images sont réunies dans le livre La Nuit, le Jour (1990) puis dans
Photo-Journal à 30 ans (1993) qui relate l’année de ses trente ans par des photographies
quotidiennes prises du 8 Mai 1991 au 8 Mai 1992.
En 1998, il emménage à l’Hôtel Moderne à Paris et s’engage à aider les Sans-Papiers à
traverser la mer Rouge comme une métaphore pour revendiquer le droit à la circulation
pour tous. En 2002, il auto-édite un livre sur l’entreprise familiale pour rendre hommage
au monde du travail et présente des portraits des salariés photographiés en 1998 et en
1999. En 2003, il rencontre les Rroms roumains aux portes de Paris (Montreuil, Saint
-Denis, Aubervilliers) et s’engage avec d’autres soutiens pour obtenir leur régularisation
sur le territoire français. En 2004 et en 2005, il se rend à Brindiago en Casamance
au Sénégal en tant que chef de projet (porté par l’association ARBRE) pour travailler
à la reconstruction de l’école primaire de Brindiago qui accueille 205 élèves en 2008.
Jusqu’à aujourd’hui, il photographie là où il est, là où il se déplace.
TRINH T. MINH-HA
Est née à Hanoi, a grandi à Saigon et vit aux États-Unis.
Initialement formée en tant que compositeur de musique et écrivain, Trinh T. Minh-ha est
une cinéaste indépendante, féministe et théoricienne américano-vietnamienne. Elle est
professeur d’études des femmes et du cinéma à l’Université de Californie, Berkeley. Son
enseignement se focalise sur le travail des femmes en lien avec la politique culturelle, les
théories postcoloniales, la théorie critique contemporaine et les arts. Trinh T. Minh-ha a
publié plusieurs livres et a donné de nombreuses conférences sur le film, l’art, le féminisme
et la politique culturelle. Son travail comprend également quatre installations multimédias
et huit longs-métrages présentés dans 52 rétrospectives à travers le monde (pays d’Asie,
de l’Europe de l’Ouest et d’Est, d’ Australie et de Nouvelle Zélande, aussi bien qu’aux USA
et en Amérique Latine) : Reassemblage (1982), Naked Spaces (1985), Surname Viet Given
Name Nam (1989), Shoot for the Contents (1991), A Tale of Love (1996), The Fourth Dimension
(2001), Night Passage (2004) et Forgetting Vietnam (2015).
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FANCH DODEUR ET BARTHÉLEMY PÉRON
Fanch Dodeur et Barthélemy Péron sont nés respectivement à Lorient et Rambouillet.
Ils vivent et travaillent à Quimper.
Fanch Dodeur et Barthélemy Péron travaillent ensemble depuis 2010 sur le projet Geocyclab,
lieu d’observation, de recherche et de création en permanente mutation, qui se fait et se défait,
se déplace, apparaît, disparaît puis réapparaît ailleurs suivant le modèle de la «T.A.Z.» (Zone
Autonome Temporaire) d’Hakim Bey. De 2012 à 2015, le duo arpentait en vélo les routes du monde,
expérimentant les réalités de cet atelier mobile et autonome.
Avec Haïkus, les deux artistes transfèrent la tradition littéraire du haïku japonais dans le domaine
du son et de l’image en mouvement pour traduire l’évanescence d’un instant vécu. Respectant
une certaine spontanéité, le haïku devient un lieu d’expression où deux interprétations (sonore
et visuelle) d’un même espace-temps s’opposent, se confrontent ou s’associent, remettant en
question notre lecture du réel. Cet ensemble de 83 micro-métrages d’une minute propose un
éventail de paysages fragiles qui en se succédant revisitent de manière sensible le concept de
carnet de bord.
LA COMMISSAIRE
ELVAN ZABUNYAN
Elvan Zabunyan, historienne de l’art contemporain,
est professeure à l’Université Rennes 2 et critique
d’art. Ses recherches portent sur l’art nordaméricain depuis les années 1960 et notamment
le tournant 1970 autour des questions raciales et
féministes. Elle travaille depuis le début des années
1990 sur les problématiques issues des cultural
studies, des théories postcoloniales et des études Portrait d’Elvan Zabunyan
de genre en cherchant à construire, grâce à ces © Thierry Lefébure
pensées critiques, une méthodologie de l’histoire de
l’art contemporain articulée autour d’une histoire culturelle, sociale et politique. Ses travaux
actuels interrogent l’héritage et la mémoire de l’esclavage ainsi que de la colonisation en
repensant l’idée de déplacements culturels à la lumière de l’actualité mondiale, tant artistique
que géopolitique. Elle a publié Black is a color, une histoire de l’art africain américain (Dis
Voir, 2004 et 2005 pour la version anglaise), Theresa Hak Kyung Cha – Berkeley – 1968
(Presses du réel, 2013), co-dirigé plusieurs livres et écrit de nombreux articles dans des
ouvrages collectifs, des catalogues d’exposition et des périodiques (notamment sur les
artistes Louise Bourgeois, Martha Rosler, Adrian Piper, Lorna Simpson, Trinh T.Minh-ha,
Renée Green, Rosemarie Trockel, Hannah Wilke, Martha Wilson…).
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LES VISUELS DISPONIBLES
POUR LA PRESSE
Michelle Dizon Perpetual Peace, 2013
Film (42’53’’)
Caecilia Tripp Music for (prepared) Bicycles, 2012
Score One Bombay / Produced in Bombay by Clark House Initiative Bombay 2012 in
co-production with Rattapallax Films NY, French Institute Paris and the support of French
Embassy Bombay.
Space Poem #2 (Laura’s Words), 2009.
Installation view, Endless Dreams and
Water Between, Yerba Buena Center for the
Arts, San Francisco. Phocasso/J.W. White.
Courtesy of the artist and Free Agent Media
LE QUARTIER
Andreas Maria Fohr AAA, 2014
Masque (hulk) et cheveux humains (env.
40 x 20 cm)
Thierry Lefébure Bucarest, 2007
Photographie
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FLORA MOSCOVICI
DES CIELS ET DES SOLS
DU 14 NOVEMBRE 2015 AU 3 JANVIER 2016
Vernissage : vendredi 18 septembre à 18 h 30
« On ne vit pas dans un espace neutre et blanc » aime à rappeler Flora Moscovici, artiste
peintre invitée dans le Project Room du Quartier. Du sol au plafond, elle applique ses
couleurs à la bombe ou au pistolet dans de subtils dégradés. Elle masque et elle expose
simultanément l’environnement architectural et ses usages – lieu de travail, de stockage
ou de détente – brouillant les frontières entre art, aménagement et décoration.
« L’observation des espaces que je traverse et l’attention à certains détails, qui me procurent
des émotions ou stimulent mon imagination, constituent les prémices de ma recherche
artistique. La manière dont la lumière s’introduit dans un espace, les particularités de
l’architecture, les traces de l’histoire du lieu et bien sûr les couleurs, la façon dont elles
sont posées et dont elles vieillissent, sont autant de points que je tente de dévoiler tout en
cherchant à créer des espaces autres, en développant des oeuvres picturales côtoyant
la peinture en bâtiment et s’inspirant des endroits en chantiers, dans un entre-deux où
la limite est mince entre la beauté et le presque rien un peu sale et pas très bien peint. Il
s’agit d’une pratique de peintre au sens large, c’est-à-dire en pensant la peinture sous ses
multiples définitions et en utilisant les possibilités extrêmement variées de ce médium, y
compris dans ses marges. Là où il y a de la peinture, c’est pour moi de la peinture, qu’elle
soit présente dans un but utilitaire, artistique ou autre. Et parfois, là où il n’y a pas de
peinture, c’est aussi de la peinture à travers la mise en oeuvre de la couleur
par d’autres matériaux. »
Née en 1985 à Paris, Flora Moscovici vit à Pantin et travaille à Paris.
Après une formation à l’École nationale supérieure d’arts de Paris-Cergy, elle part en
résidence à Leipzig, Rotterdam, puis découvre Montréal, ou encore Belfast à travers des
projets d’exposition. Sa résidence au Château de Kerpaul, à Loctudy en 2012 la ramène en
France pour quelque temps. Entre 2013 et 2015, elle expose entre autres dans la galerie
Catalyst Arts à Belfast, Fire Station Artists’ Studios à Dublin, ainsi qu’à l’Hôtel Élysées
Mermoz et à la Galerie Eva Meyer à Paris. Elle organise une première exposition avec
d’autres artistes, Backdoors, à l’ENSAPC en 2014 puis développe un cycle de promenades,
Contes de Saison, avec la structure Artistes en résidence à Clermont-Ferrand, qui marque
un tournant dans ses recherches. En 2015 elle réalise un 1% artistique pour l’Antenne de la
bibiothèque départementale du Finistère à Plonévez-du-Faou.
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Des ciels et des sols, 2015,
Vue d’exposition (© Flora Moscovici)
SAMEDI 28 NOVEMBRE 2015
« UNE PROMENADE DU QUARTIER » de Flora Moscovici,
Une traversée de la ville à la recherche d’un peu d’aventure, imaginée par Flora Moscovici
avec les artistes Amélie Lucas-Gary, Anna Principaud, Luc Avargues, Vincent Blesbois. Il
y aura des espaces, des couleurs, des mouvements, des déplacements, des interventions
qui feront appel à nos différents sens… Nous serons à Quimper et nous serons ailleurs.
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25 ANS DU QUARTIER
SAVE THE DATE
28 NOVEMBRE 2015
« 1990 - 2015 : LES 25 ANS DU QUARTIER »
Performances, rencontres et surprises artistiques.
Au Quartier et partout dans Quimper de 11 h à minuit.
SAMEDI 28 NOVEMBRE 2015
Le centre d’art contemporain sort de ses murs et vous invite à redécouvrir son histoire.
Plus de 400 artistes internationaux, 2000 œuvres exposées et des installations qui ont
marqué le paysage quimpérois. Revivez l’histoire du Quartier depuis 1990,
laissez-vous guider dans plus de 100 expositions, et participez au grand jeu-concours :
Le Quartier du futur !
Programme disponible sur www.le-quartier.net / et sur le Facebook du Quartier.
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INFOS PRATIQUES
« AILLEURS ICI », EXPOSITION OUVERTE DU 14 NOVEMBRE 2015 AU 14
FÉVRIER 2016
Du mardi au samedi 13 h-18 h / Dimanche 14 h-18 h / Fermé lundi
Réseau : Le Quartier est membre de ACB - Art Contemporain en Bretagne et de d.c.a. Association française de développement des centres d’art.
Mécènes : Appart City, Quimper ; Keolis-Qub, Quimper ; Kik photographie, Quimper.
Avec le soutien de la ville de Quimper, du ministère de la Culture et de la Communication,
du conseil général du Finistère et de la Région Bretagne.
Partenaire presse :
À VOIR EN BRETAGNE
FINISTÈRE
QUIMPER
Musée des beaux-arts
40 place Saint-Corentin – 29000 Quimper
T : 02 98 95 45 20
« Le journal des collections : acquisitions, restaurations » / 6 nov. 2015 - 2 mai 2016
Tous les jours sauf le mardi et le dimanche matin, 9 h 30-12 h et 14 h-18 h
BREST
Centre d’art Passerelle
41 rue Charles Berthelot – 29200 Brest
T : 02 98 43 34 95
Alison O’Daniel « All Component Parts (Listeners) »
Aurélien Mole « Bénin »
Joachim Hamou « UIP 27 »
26 septembre 2015 - 2 janvier 2016
Du mardi au samedi 14 h-18 h 30, le mardi jusqu’à 20 h
LE QUARTIER
DOSSIER DE PRESSE NOVEMBRE 2015 / FÉVRIER 2016
LANDERNEAU
Fonds Hélène&Édouard Leclerc pour la culture
Les Capucins - 29800 Landerneau
T : 02 29 62 47 78
Lorenzo Mattotti
Ouverture au public le 6 décembre 2015
Tous les jours de 10 h à 18 h
CÔTES D’ARMOR
TRÉDREZ-LOCQUEMEAU
Galerie du Dourven
Domaine départemental du Dourven
22300 Trédrez-Locquemeau
T : 02 23 62 25 10
Thomas Huber, Claude Rutault, Sarkis
Œuvres de la collection du Frac Bretagne
06 février 2016 - 20 mars 2016
Samedi, dimanche et jours fériés de 15 h à 19 h
Vacances scolaires : tous les jours sauf lundi
ILLE-ET-VILAINE
RENNES
La Criée Centre d’art contemporain
Halles centrales
Place Honoré-Commeurec – 35000 Rennes
T : 02 23 62 25 10
Lagomarsino Runo « They Watched Us For A Very Long Time »
25 septembre 2015 - 22 novembre 2015
Exposition collective « Épais réel, Exposition collective »
11 décembre 2015 - 14 février 2016
LE QUARTIER
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