septembre 2008 - Centre Hospitalier Le Quesnoy
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septembre 2008 - Centre Hospitalier Le Quesnoy
REGARDS Le journal d’information des personnels du CH du Quesnoy-Caudry et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies SOMMAIRE En bref .................................p. 2 Flash info : Levée de la décision de suivi ..p. 3 Dossier : Les accueils de jour des EHPAD .....................p. 4 et 5 Gros plan sur l’accueil familial ....................p. 6 Rencontre avec le groupe gestion des risques ..p. 7 Infos du personnel .................p. 8 Journal d’information des personnels du CH du Quesnoy-Caudry et des EHPAD de Solesmes et de Landrecies - n°5 - juin-septembre 2008 - 700 exemplaires Directeur de publication : Guy DUSAUTOIR Rédacteur en chef : Olivier CRETEL Comité de rédaction : Catherine BRICOUT, Geneviève CARLIER, Christelle CAUCHIES, Joachim DELPLANCQ, Delphine GILLOT, Marc LECOEUVRE, Patrick MARTEL, Alain PAMART, Patrick VERELST, Isabelle WACRENIER Ont également participé à ce numéro : Erika CONSTANCY, Martine FREHAUT, Carole PETIT, Christine SAINT-LOT, Brigitte SEBBAH Mise en page et photographies : Olivier CRETEL Impression : Imprimerie Gantier Dépôt légal : septembre 2008 CH Le Quesnoy, service communication, 90 rue du 8 mai 1945, BP 20061, 59530 Le Quesnoy - Tél : 03-27-14-86-30 NUMERO 5 EDITO : AU SERVICE DU MAINTIEN A DOMICILE Plus de 1 million de Français ont aujourd’hui plus de 85 ans. Ils seront près de 2.5 millions en 2015… Ces chiffres suscitent de nombreuses questions de solidarité intergénérationnelle et posent le problème de l’organisation d’une société face à la liberté pour une personne âgée en perte d’autonomie de choisir de continuer à vivre au domicile. Favoriser le maintien à domicile est un élément de politique nationale que le Centre Hospitalier du Quesnoy a déjà intégré de manière complète et efficace, accompagnant, et devançant pour certaines d’entre elles, les directives gouvernementales et la politique départementale. Les évaluations gériatriques, les consultations mémoire, l’aide apportée aux aidants lors d’hospitalisation de très courte durée, en sont des manifestations significatives. Le CLIC du Plateau de Mormal propose des conseils et oriente la personne âgée et sa famille dans ses démarches pour rester chez elle. Le SPASAD assure les soins infirmiers et l’aide pour les actes de la vie courante qui sont indispensables au domicile. Enfin, l’accueil familial permet une alternative à l’hébergement en structure. Derniers nés de cette volonté de maintien à domicile, les accueils de jour ouvrent le 7 octobre à la Résidence Vauban et à l’EHPAD Léonce Bajart. Destinés à recevoir les personnes âgées atteintes de troubles cognitifs, ces deux unités apporteront du répit aux aidants et n’en doutons pas une amélioration du confort de vie des accueillis et des familles. Ce sera notre dernière contribution au maintien à domicile de la population âgée de nos secteurs. Démonstration sera faite, s’il en était besoin, qu’il n’y a pas incompatibilité de nature entre centre hospitalier et services à domicile. N’oublions jamais que, bien souvent, le domicile est le dernier lien avec la société. . Guy DUSAUTOIR Votre journal interne est imprimé par une société reconnue par la marque imprim’vert EN BREF Formation informatique Depuis début juillet, une salle de formation informatique a été installée à côté de la salle de repos du rez-dechaussée des Chênes (en face du service communication). La pièce, aménagée par les services techniques de l'établissement, recevra ses premières formations sous peu . Local isolement Un local isolement, sécurisé par un digicode, vient d’être mis en place au sous-sol du CH, au croisement des circulations des Chênes et de l’Hôpital, à proximité de la Clinique gériatrique. Ce local a été aménagé dans le but de centraliser le matériel nécessaire à la maîtrise de la diffusion des bactéries multi-résistantes. Ainsi, le personnel retrouvera dans un même local l’ensemble des outils indispensables à une bonne application de la procédure et de la place sera libérée dans les unités (les locaux rangements ne sont jamais assez nombreux ni spacieux au regard de ce qu’il y a à entreposer dans de bonnes conditions) Comme chaque année, le CH a organisé des événements toujours très attendus par les résidents des EHPAD : les méchouis d’été. Résidents, familles et personnels se sont tous réunis pour partager des moments de fête et de convivialité . . Fiches d’information du patient Afin de pouvoir répondre à toutes les interrogations des patients sur différents thèmes (directives anticipées, personne de confiance, accès aux données personnelles, traitement des plaintes et réclamations), des fiches d’information viennent d’être créées. Ces fiches sont téléchargeables sur l’intranet et imprimables . Un groupe pour le développement durable Le Centre Hospitalier intègre désormais le concept de développement durable dans ses activités. Pour accompagner cette démarche et préparer dès maintenant le volet développement durable de la prochaine certification, un groupe de travail entame la réflexion et commence à agir sur ce sujet. NB : Vous retrouverez désormais la rubrique verte dans chaque numéro de votre journal interne REGARDS LA PHOTO DU NUMERO Le 15 septembre dernier, l’EHPAD Léonce Bajart a ouvert un Lieu de Vie réservé à ses résidents. Deux groupes de douze résidents y sont accueillis dans un cadre convivial pour participer à des travaux manuels et des jeux leur permettant de stimuler leur mémoire et leur coordination . Numéro 5 - Septembre 2008 FLASH INFO LA HAS A CONCLU : LE CH EST CERTIFIE Suite et fin du feuilleton de la certification V2. Résumé des épisodes précédents : Après que la HAS ait prononcé une certification avec suivi dans l’acte 1, l’acte 2 s’était achevé par la remise du rapport de suivi qui visait à répertorier les actions d’amélioration entreprises pour remédier aux principaux dysfonctionnements relevés (la sécurisation du circuit du médicament et le recopiage des prescriptions dans le dossier patient). Happy end Le nouvel épisode a lieu en juillet. La HAS rend ses conclusions après avoir pris connaissance du rapport et décide finalement de prononcer la certification du Centre Hospitalier du Quesnoy. Cet “happy end” récompense l’implication et les efforts consentis par les personnels médicaux et soignants, notamment dans la mise en œuvre des nouveaux supports de prescription / administration. L’ensemble des acteurs peuvent se féliciter du travail accompli. LA GRIPPE, C’EST MIEUX QUAND ON L’EVITE Dans le cadre de la prévention de la transmission nosocomiale du virus de la grippe, le Centre Hospitalier, à l’initiative du CLIN et en collaboration avec la médecine du travail, s’est engagé dans une campagne de sensibilisation du personnel pour la vaccination antigrippale. Quelques éléments de repères L’épidémie annuelle de grippe s’étend dans l’hémisphère nord d’octobre à mars. Idéalement, la vaccination se réalise de début octobre à fin novembre, mais il est toujours possible de se faire vacciner en cours de saison. Le vaccin protège pour la durée de la saison (environ 6 mois) mais il faut savoir que l’organisme a besoin de 2 semaines pour fabriquer les anticorps. L’efficacité du vaccin diminue avec l’âge mais est jugée efficace chez 70 à 90 % des sujets en bonne santé de moins de 65 ans. Numéro 5 - Septembre 2008 Une suite est déjà sur les rails Mais nous n’aurons que peu de temps pour nous réjouir de cette réussite. Une suite à ce feuilleton est déjà sur les rails. Cinq recommandations restent à lever avant la prochaine visite des experts programmée en juin 2010. Ce prochain épisode apportera son lot de nouveautés. La plus importante reposera sur la mise en place d’indicateurs de qualité : les IPAQH (Indicateurs de Performance pour l’Amélioration de la Qualité Hospitalière). Dans ce contexte, la HAS organise des réunions d’information pour l’ensemble des établissements. Le CH du Quesnoy y participera le 29 septembre prochain. Le scénario est déjà écrit : la V2010 arrive à grands pas. Le processus de préparation à la visite demandera la participation de tous pour que, cette fois, la saga ne se déroule que sur un épisode . NB : Retrouvez les grandes lignes de la réunion du 29 septembre dans un numéro hors-série du journal qui sortira fin octobre. Vaccination altruiste Il a été prouvé que vacciner les soignants diminue le risque de transmission nosocomiale de la grippe aux patients avec une mortalité réduite de 50 %. C’est en partant de ce constat que le Centre Hospitalier a décidé de sensibiliser son personnel à la vaccination. Personnel soignant bien sûr, mais aussi administratif ou technique, puisque chacun peut être en contact à un moment ou un autre avec un patient. Car communiquer la grippe à un patient, par définition plus fragile, c’est risquer d’aggraver son état voire pire, de le tuer ! Se faire vacciner c’est donc se protéger soi-même mais surtout protéger nos patients ou résidents ! . NB : Qu’est-ce que la grippe ? Pourquoi se faire vacciner ? Qui doit se faire vacciner ? Les croyances sur l’efficacité de la vaccination …Autant de questions auxquelles le groupe de travail en charge de la campagne a essayé de répondre par le biais des outils (brochure et affiche) mis à la disposition des professionnels sur l’intranet de l’établissement. REGARDS DOSSIER LES ACCUEILS DE JOUR EN EHPAD Le 7 Octobre prochain s’ouvre, sur les EHPAD de Vauban et de Caudry, un dispositif d’Accueil de Jour de 12 places chacun, permettant d’accueillir à la journée des personnes âgées atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées, vivant habituellement à domicile. Avec ce nouvel outil, le Centre Hospitalier du Quesnoy étoffe son offre de prises en charge et apporte une réelle réponse aux attentes des aidants naturels sur le territoire. L’ACCUEIL DE JOUR : UN “PONT” ENTRE LE DOMICILE ET L’ETABLISSEMENT Le diagnostic d'une maladie d'Alzheimer ou d'une maladie apparentée chez une personne âgée pose un réel problème pour la famille qui en a la charge. Du jour au lendemain, cette dernière se retrouve en effet confrontée à de multiples difficultés, sans pour autant être informée et préparée aux conséquences lourdes induites par cette maladie. Les situations de dépendance difficiles à gérer pour l’entourage peuvent représenter un facteur de déséquilibre et de souffrance, et le fait d’assumer la fonction d’aidant représente un réel risque sur les plans somatique et psychologique. C’est pour leur venir en aide, en apportant une réponse concrète à leurs difficultés, que le Centre Hospitalier du Quesnoy met en place sur les EHPAD de Caudry et de Vauban, un centre d’accueil de jour de 12 places, permettant d’accueillir à la journée des personnes âgées de plus de 60 ans souffrant de troubles cognitifs. Ce nouvel équipement, qui a reçu un avis favorable à l’unanimité de la Commission de conformité le 29 août dernier, vient ainsi compléter le dispositif local de soutien à domicile des personnes âgées dont il constituera un maillon important . REGARDS LE CONTRAT D’ACCUEIL DE JOUR : OBJECTIFS ET PRESTATIONS Le dispositif d’accueil de jour veille à la protection des personnes accueillies, à leur sécurité, à la satisfaction des besoins sanitaires et alimentaires et leur assure des animations tout au long de la journée. Les objectifs de l’accueil de jour se déclinent en différents points : • Apporter un soutien aux familles et jouer un rôle d’information, de conseil et d’orientation, • Favoriser les liens sociaux, grâce à la mise en place d’activités favorisant les échanges, • Préserver et conserver l’autonomie de la personne accueillie en lui proposant un accompagnement et des activités axées sur la stimulation des fonctions intellectuelles et corporelles, • Respecter le choix de vie des personnes. Les personnes accueillies arrivent et repartent du dispositif par un transport adapté et spécifique, assuré par le personnel de l’établissement. Tout au long de la journée, les personnes accueillies seront prises en charge par un personnel qualifié, rompu aux techniques d’animation : mise en place d’ateliers chant, dextérité, mémoire… . Numéro 5 - Septembre 2008 UNE PRISE EN CHARGE DANS DES LOCAUX ENTIEREMENT EQUIPES ET SECURISES La prise en charge est assurée par une équipe pluridisciplinaire (personnel soignant, psychologue, aides-soignantes…) dans des locaux conçus pour stimuler les facultés des personnes accueillies, leur permettre de déambuler en toute sécurité, et sans risque. • La salle à manger et la cuisine Des lieux où seront organisées de nombreuses activités en rapport avec la vie domestique, et notamment un atelier cuisine au cours duquel la participation des personnes accueillies sera sollicitée, en particulier pour le déjeuner et le goûter. • Un coin détente Il est équipé d’une télévision et de fauteuils de salon. • Des sanitaires aux normes handicapées Ils sont situés à l’intérieur du lieu de vie, afin de faciliter les déplacements. Les locaux disposent de : • Un jardin thérapeutique et un patio On retrouve un jardin thérapeutique sur Caudry et un patio sur Vauban. Ils ont vocation à favoriser la promenade et les moments de détente des personnes accueillies. Des activités autour du jardinage pourront y être proposées. • Un salon de repos Il permet d’accueillir les personnes souhaitant temporairement s’isoler ou permettra de constituer un lieu privilégié d’accueil et de discussion avec les familles . SUR CAUDRY SUR LE QUESNOY • La localisation : L’accueil de jour se situe au rez-de-chaussée de la Résidence Léonce Bajart. Il bénéficie d’un accès extérieur privilégié au sein d’un espace clos et ombragé. • La localisation : L’accueil de jour se situe au rez-de-chaussée de la Résidence Vauban. Il bénéficie d’un accès extérieur direct par la rue Juhel. • Les horaires d’ouverture : Du mardi au samedi, de 9h à 17h ; sauf jours fériés. • Les horaires d’ouverture : Du mardi au samedi, de 9h à 17h ; sauf jours fériés. • Le coût journalier : Le prix de journée est fixé à 12 euros par jour. • Le coût journalier : Le prix de journée est fixé à 12 euros par jour. • Le personnel : 4 AS sont présentes au sein de l’accueil de jour : Régine BELVERGE, Isabelle GRATTEPANCHE, Marie-José HENNEQUET, Katia LEDUCQ. La psychologue, Mme Laurence HILAIRE, et la cadre de santé, Mme Audrey DOLLEZ, interviendront également au sein du dispositif. • Le personnel : 4 AS sont présentes au sein de l’accueil de jour : Mélanie DANIS, Dany MONVOISIN, Isabelle PIROTTE et Hélène TROCHAIN. La psychologue, Mme Fatima LEBEGUE interviendra au sein du dispositif. • La zone géographique desservie en transport : Le transport des personnes âgées de leur domicile à l’accueil de jour de Caudry sera assuré dans la limite d’une zone géographique définie (10 km autour de Caudry). Les villes desservies seront notamment : Béthencourt, Beauvois en Cambrésis, Fontaine au Pire, Ligny en Cambrésis, Inchy, Quievy, Bertry, Viesly, Troisvilles… Les familles ont toujours la possibilité d’assurer elles-mêmes le transport . Numéro 5 - Septembre 2008 • La zone géographique desservie en transport : Le transport des personnes âgées de leur domicile à l’accueil de jour de la Résidence Vauban sera assuré dans la limite d’une zone géographique définie (cantons Est et Ouest du Quesnoy). Les familles ont toujours la possibilité d’assurer ellesmêmes le transport . REGARDS GROS PLAN SUR ... L’ACCUEIL FAMILIAL : UNE FORMULE HUMAINE ET CHALEUREUSE A bord du véhicule conduit par Mme SAINTLOT, infirmière de l’accueil familial, nous partons en visite chez deux familles d’accueil. “Nous sommes tenues d’effectuer au moins une visite par mois dans chaque famille pour voir si tout se déroule dans de bonnes conditions pour les uns et les autres, explique Mme SEBBAH, sa collègue. Mais, si le besoin s’en fait sentir, les visites peuvent être plus fréquentes”. Le trajet est alors une bonne occasion pour comprendre ce qu’est cette formule d’accueil des personnes âgées. Une formule réglementée Confiance et vigilance L’accueil familial consiste en l’hébergement de personnes âgées par une famille autre que la sienne moyennant une rémunération. Une telle formule pourrait créer des convoitises ou des abus. Dans le cas qui nous intéresse, la loi de 1989, modifiée en 2002, a défini un seuil et a réglementé l’activité sous contrôle du Conseil Général. Une personne seule ou un couple, avec ou sans enfant, peut être famille d’accueil. Les accueillants doivent obligatoirement suivre une formation financée par le Conseil Général. Les familles d'accueil doivent obtenir l'agrément du président du Conseil Général, lequel est délivré après enquête sociale. Il reste limité dans le temps pour permettre le réexamen périodique des conditions d'accueil et peut être retiré à tout instant. De plus, La loi de 1989 oblige l'accueilli et l'accueillant à contractualiser leurs relations. Un contrat qui permet de fixer les règles et de définir le projet de vie de la personne accueillie. Mais, malgré le cadre légal, tout ne se passe pas toujours bien entre les cohabitants. “Pour éviter au maximum les mauvaises surprises, nous faisons toujours en sorte que la famille et la personne âgée passent au moins un après-midi ensemble, expliquent les deux infirmières. C’est un bon moyen pour voir si le courant passe.” Trouver cette adéquation entre l’accueillant et l’accueilli, voilà une des missions de Mmes SAINT-LOT et SEBBAH. Une mission qui rentre dans un cadre plus vaste : veiller à la bientraitance des personnes accueillies mais aussi des familles d'accueil. “Il faut travailler en confiance avec les gens mais rester vigilant, souligne Mme SAINTLOT, car les familles d’accueil, autant que les accueillis, sont le reflet de la société, imprévisibles parfois.” C’est pour cela que le Centre Hospitalier a chargé nos deux infirmières du contrôle des conditions d’accueil, de l'accompagnement et du conseil des différents intervenants, de l'élaboration et de la veille du projet de vie de la personne accueillie, de l'aide aux personnes âgées, à leur famille et aux familles d'accueil dans leurs démarches administratives. Avec 53 places permanentes et 3 temporaires disponibles et 35 familles d'accueil agréées, il y a une certaine charge de travail. “Nous travaillons beaucoup en collaboration avec les assistantes sociales, le SPASAD et le CLIC, précise Mme SEBBAH. Et, sur le terrain, nous connaissons pratiquement tous les médecins de ville, les kinés...” REGARDS La vérité du terrain Le terrain justement. Nous arrivons chez la famille d’accueil de Suzette et Raymonde. La première loue sa chambre depuis six ans, la deuxième vient d’arriver. Les deux semblent tout simplement heureuses. “Je ne suis jamais toute seule, avoue Suzette. J’ai trouvé une vie de famille et une aide indispensable à mon état actuel.” Et Raymonde de renchérir : “J’ai tout de suite été adoptée. Je n’en ai jamais eu autant dans ma vie.” Un beau témoignage pour la famille qui les héberge. “Nous avons fait un choix de vie, explique le père de famille. Cela demande de l’organisation mais, finalement, rien de bien compliqué.” Deuxième visite, à la rencontre de Christiane et sa famille d’accueil. Depuis sept ans de cohabitation, l’état de la vieille dame se dégrade ; l’ordre naturel des choses. Mais, “si elle était restée là où elle était avant, son état se serait dégradé bien plus rapidement”, affirme la propriétaire des lieux. Ses motivations ? Elle souhaitait rester à la maison pour élever ses enfants mais voulait se rendre utile. L’accueil familial a été un bon moyen de concilier les deux en y ajoutant en plus une rémunération. “On s’attache forcément, ajoutet-elle. Nous sommes son point de repère et, elle, elle fait partie de la famille.” Et quand on évoque une fin malheureusement inévitable : “Il faut intégrer l’idée de la dégradation et de la mort. Mais, les moments vécus, je ne les échangerai pour rien au monde.” Quelle meilleure conclusion pouvait-on trouver ? . L’EQUIPE C. SAINT-LOT (IDE) B. SEBBAH (IDE) LES FAMILLES 1 famille à Solesmes, 2 à St-Python, 3 à Haussy, 1 à Montrécourt, 4 à Saulzoir, 1 à St-Martin/Ecaillon, 1 à Capelle/Ecaillon, 1 à Ors, 1 au Cateau, 1 à Maurois, 1 à Englefontaine, 1 à Gommegnies, 2 à Villereau-Herbignies, 2 à Frasnoy, 1 à Bavay, 2 à Houdainlez-Bavay, 2 à La Longueville, 1 à Feignies, 2 à Maroilles, 3 à Fontaine au Bois, 1 à Bousies . Numéro 5 - Septembre 2008 RENCONTRE AVEC ... LE GROUPE GESTION DES RISQUES C’est pour répondre à l’exigence de la HAS qu’il existe depuis septembre 2007 au sein de l’établissement un groupe dit de “gestion des risques” dont la mission est de mettre au point la politique globale de gestion des risques du Centre Hospitalier du Quesnoy, y compris les EHPAD Vauban et Bajart. De nombreux travaux doivent être entrepris avant de pouvoir établir le programme complet de gestion des risques d’un hôpital. Un recensement précis des risques présents et futurs Composition du groupe • Mme Emmanuelle BLERVACQUE • Mlle Christelle CAUCHIES • Mlle Erika CONSTANCY • Mme Carole CUINGNET • Mme Martine FREHAUT • M. Jean-Luc JUMEAUX • Mlle Anne-Sophie LAIGLE • Mlle Véronique LEFEBVRE • M. Patrick MARTEL • M. Alain PAMART • Dr Annabelle SIMON • Dr Sylvie TONDEUX • Mme Nathalie VESINET • M. Daniel WILLIAME Et pour la suite ? Il faut tout d’abord recenser les risques concerIl est prévu de terminer le recensement de l’enNous sommes nant toutes les activités du Centre Hospitalier, semble des risques pour la fin 2008. tous acteurs de risques qui concernent à la fois les malades bien L’année 2009 sera, quant à elle, consacrée à la notre sécurité et de sûr mais également les personnels* et les visimise au point du programme à proprement parcelles des patients teurs sans oublier les risques liés aux bâtiments ler de gestion des risques, c’est à dire à l’idenque nous et aux équipements. tification des risques majeurs sur lesquels des accueillons C’est un travail très long car il n’est pas enviactions doivent être portées. Ces actions devront sageable de n’enregistrer que les risques qui se être évaluées en terme d’efficacité, de manière à sont déjà produits, il faut également penser à tous ne retenir que les mesures les plus pertinentes les risques qui pourraient survenir. . Classer pour mieux recenser Le groupe a élaboré une “cartographie” des grandes familles de risques : cette représentation simplifiée est la référence pour effectuer le travail de recensement. Il faut ensuite affecter une note dite “de criticité” à chaque risque afin de pouvoir les classer par ordre d’importance : si la note est élevée et que le risque n’est pas maîtrisé, il sera alors nécessaire de l’intégrer comme risque majeur dans le programme de gestion des risques. *Le recensement des risques professionnels fait l’objet d’un document particulier le “document unique” qui a été présenté et discuté à l’occasion du dernier CHSCT. Il est partie intégrante du programme de gestion des risques. Le groupe gestion des risques du Centre Hospitalier du Quesnoy comprend trois subdivisions Groupe gestion des risques Déjà un an de travail Tout le travail entrepris depuis un an maintenant deviendrait rapidement obsolète si les événements indésirables n’étaient pas déclarés systématiquement. En effet, la gestion des risques n’est efficace que lorsqu’elle est alimentée en permanence par le biais des fiches d’évènements indésirables (cf. article du journal interne n°4 sur les fiches d’incidents). La réflexion porte actuellement sur la mise au point d’un système informatisé de déclaration d’événements indésirables (plus facile à utiliser et plus fiable au niveau de la gestion des informations) Numéro 5 - Septembre 2008 Groupe fiche d’événement indésirable Groupe risques professionnels (document unique) Groupe cartographie des risques REGARDS INFOS DU PERSONNEL MOUVEMENTS INFOS RH Arrivées: Jessica BECAR (ASHQ) Sophie CARREZ (Secrétaire médicale) Nathalie DEFER (ASHQ) Jessica DENIMAL (ASHQ) Marie-Christine GODET (AS) Valérie HIDDEN HENIC (Praticien attaché) Barbara INGARAO (ASHQ) Justine LEPEZ (ASHQ) Christian LIBIOUL (Kinésithérapeute) Colette RENARD (Auxiliaire de vie) Florine TERLYNCK (IDE) Martine WALLEZ (ASHQ) Validation de services CNRACL - Pour les fonctionnaires titularisés avant le 1er janvier 2004 : La possibilité de déposer une demande de validation de services de non titulaire expire le 31 décembre 2008. Toute demande déposée après cette date sera irrecevable. - Pour les fonctionnaires titularisés après le 1er janvier 2004 : Le délai de demande de validation de services de non titulaire reste inchangé : la demande doit être transmise dans les 2 ans à compter de la date de la notification de la titularisation. Ce délai de 2 ans est à nouveau ouvert chaque fois que le fonctionnaire est nommé stagiaire puis titularisé dans un nouveau grade ou corps. Pour tout renseignement complémentaire, se rapprocher de la DRH. Départs: Flavie BENDJELLOUL, Sandra DELHAYE, Walter DEROISY, Isabelle LECHIFFLARD, Jocelyne LESNE, Jennifer LIETARD . Bonne retraite à : Marie-Thérèse PADOWSKI, Liliane RICHOMME NOUVEAUX PROTOCOLES • Aspiration des voies aériennes supérieures (PR/HYS/057) • Entretien des DM non stérilisables (PG/HYS/012) : → Entretien et maintenance : - Des thermomètres tympaniques (FT/HYS/051) - Des thermomètres électroniques (FT/HYS/052) - Des tensiomètres standards (FT/HYS/053) - Des tensiomètres isolement FT/HYS/054) - Des oxymètres de pouls (FT/HYS/055) - Des électrocardiographes - moniteurs (FT/HYS/056) - Des SAP (FT/HYS/057) → Fiche de traçabilité retour en maintenance (EQ/HYS/042) • Pose et surveillance d’une sonde naso-gastrique (PR/HYS/056) . • Le cathétérisme veineux central (PG/HYS/011 et PR/HYS/055) REGARDS Renouvellement du Conseil d’Administration de la CNRACL Fonctionnaires stagiaires et titulaires, la CNRACL est votre régime de retraites. En tant qu’affiliés, vous êtes appelés à élire vos représentants au Conseil d’Administration avant le 2 décembre 2008 à 18h. Vous êtes électeur si vous avez été affilié à la CNRACL en tant que stagiaire ou titulaire avant le 14 juin 2008. Le vote se déroulera par correspondance. Vous recevrez le matériel de vote à votre domicile à partir de la fin du mois d’octobre. La liste des votants sera affichée sur chaque site dès le 22 septembre . HOMMAGES L’administration du Centre Hospitalier est en deuil. En l’espace de neuf mois, deux collègues, appréciées de tous pour leur professionnalisme, leur gentillesse et leur humanité, nous ont quittés. Annie HERLEM, épouse BOUCLY, décédée le 7 novembre 2007 dans sa 48ème année. Mère de trois enfants âgés de 23, 20 et 13 ans, elle avait été recrutée au CH le 17 juillet 1978 et avait rejoint les services économiques. Elle avait fait valoir ses droits à la retraite au 20 juillet 2002. Béatrice PETELOT, épouse BRICOUT, décédée le 27 juillet 2008 dans sa 47ème année. Mère de trois enfants âgés de 25, 21 et 16 ans, elle avait été recrutée au CH le 22 juin 1981 au service des ressources humaines. Deux collègues de travail, deux amies dans la vie, deux destins similaires tragiquement conclus par une lutte de plus de dix ans contre la maladie. Leurs amis et leurs familles se souviendront de leur courage et leur volonté face aux épreuves endurées. Leurs collègues garderont en mémoire les professionnelles irréprochables et les femmes de devoir et de cœur qu’elles étaient. L’ensemble du Centre Hospitalier s’associe à la douleur des familles car nous savons à quel point il est difficile de perdre un membre proche. Le Centre Hospitalier a, lui aussi, perdu des membres de sa famille . Numéro 5 - Septembre 2008