entrée de Poitiers, il y a 100 ans

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entrée de Poitiers, il y a 100 ans
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Centre Presse
Jeudi 4 octobre 2012
la vienne en mémoire
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L’entrée de Poitiers, il y a 100 ans
Gérard Simmat a déniché des photos anciennes de la Porte de la Tranchée à Poitiers il y a cent ans. Il s’agissait
de l’entrée de ville. Comme de nos jours depuis l’inversion du sens de circulation rue de la Tranchée.
D
epuis peu, les véhicules à moteurs des
Poitevins ont repris le
sens inverse de la rue de la
Tranchée pour gagner la rue
Carnot. On retrouvait ainsi la
grande route royale de Paris à
Bordeaux, créée en 1522 depuis
les Trois-Piliers, lieu d’installation des Messageries, d’où
l’ancien nom de rue des Messageries donné à cette rue Carnot.
La route royale passait
par la rue Sainte-Triaise
celle-ci. Elle fut transportée à
sa place actuelle par Monsieur
de Blossac en 1778. C’est à la
Porte de la Tranchée qu’eut
lieu un des événements les
plus populaires de notre histoire poitevine avec le très célèbre « Miracle des Clefs ».
On retrouva longtemps une
toute petite chapelle au n° 110
de la rue de la Tranchée, à
l’angle du boulevard PontAchard : on accédait par cinq
marches à un autel surmonté
d’une niche, protégeant la statue de la Vierge dite des Clefs.
Ne la cherchez plus de nos
jours : la statue de la Vierge fut
brisée à coups de pierre en
1848 et la maison fut reconstruite en 1855. Pendant plus de
Voilà à quoi ressemblait l’arrivée par la Porte de la Tranchée au
début du XXe siècle. Les rails du tramway Place d’Armes - Les
Trois-Bourdons datent de 1899.
A la fin du XVe siècle, la circulation passait en effet par la
rue Sainte-Triaise (aujourd’hui
Jules-Ferry) et la porte de ville
se trouvait alors en face de
Voyez l’étroitesse du haut du boulevard de Pont-Achard, avec ce
bâtiment détruit peu après et qui va libérer le croisement actuel.
Sur la gauche, c’est le petit atelier d’un cordonnier.
On voit bien avec cette vue prise depuis le centre-ville, le
croisement fort étroit avec le boulevard Pont-Achard, d’où vient
cette charrette hippomobile.
sept siècles, chaque lundi de
Pâques, des milliers de fidèles
venaient en procession depuis
Notre-Dame-la-Grande pour
célébrer ce miracle des clefs,
qui raconte comment, en 1202,
la Vierge, sainte Radegonde, et
saint Hilaire ont évité la prise
de la ville par les Anglais.
Gérard Simmat
Cette carte-photo de 1906, un peu plus ancienne que les trois vues précédentes, montre le même lieu fréquenté par les écoliers et fort rempli par les affiches publicitaires
bien placées à la vue de tous.

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