DE BERLIN À BROADWAY
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DIMANCHE 19 AVRIL 2015 DE BERLIN À BROADWAY UTE LEMPER VANA GIERIG VICTOR VILLENA PROGRAMME DIMANCHE 19 AVRIL 2015 ................................................19H SALLE DES CONCERTS DE BERLIN À BROADWAY AUTOUR DE LA MUSIQUE DE KURT WEILL Ute Lemper interprétera lors de ce concert un choix de songs parmi les titres suivants : Friedrich Hollaender (1896-1976) Ich bin von Kopf bis Fuss auf Liebe eingestellt Lola Ich hab noch einen Koffer in Berlin Kurt Weill (1900-1950) / Bertolt Brecht (1898-1956) Salomon Song Tango Ballade Bilbao Song Nannas Lied Pirate Jenny Max Colpet (1905-1998) Allein in einer grossen Stadt Ilse Weber (1903-1944, tuée à Auschwitz) Ich wandre durch Theresienstadt John Kander (1927) / Fred Ebb (1933-2004) / Bertolt Brecht / Kurt Weill Die Moritat von Machie Messer Anonyme Yiddishe Lieder Der Auschwitz Tango, écrit au camp d’Auschwitz par un prisonnier juif polonais Avec une pensée spéciale pour le 70ème anniversaire de la libération des camps de concentration. UTE LEMPER, CHANT VANA GIERIG, PIANO Astor Piazzolla (1921-1992) Yo soy Maria VICTOR VILLENA, BANDONÉON Hans Leip (1893-1983) / Norbert Schultze (1911-2002) Lili Marleen Coproduction Orchestre de Paris, Philharmonie de Paris Hanns Eisler (1898-1962) Die Ballade vom Wasserrad FIN DU CONCERT VERS 20H45. 2 3 Grandeur et décadence de la ville de Berlin Longtemps provinciale, la ville de Berlin connut durant la République de Weimar un épanouissement sans précédent, une sorte d’âge d’or culturel qui devait cependant s’évanouir plus rapidement encore qu’il s’était développé. Il fut étroitement lié aux soubresauts de la politique allemande, l’avènement de la démocratie – pour la première fois outre-Rhin – à la suite de la traumatisante Grande Guerre rendant possible les expérimentations théâtrales et musicales auxquelles l’arrivée au pouvoir du parti nazi en 1933 mit un terme définitif. En l’espace de quelques années se dessina un nouveau style, en prise avec les préoccupations de son temps, porté vers la satire, qui fermait la porte aux souvenirs de la tradition romantique et se dissociait avec fracas du « principe aristocrate bourgeois de l’art pour l’art » (Hans Heinz Stuckenschmidt à propos de Schönberg en 1927). Le cabaret devint le lieu de la protestation, où s’exprimait le malaise social ; pauvres, voleurs et prostituées s’invitèrent dans les pièces de théâtre, les opéras, les films, reflétant un Berlin frénétique où maisons de plaisir et misère voisinaient alors que les crises touchaient durement l’Allemagne – au début des années 1920, avec une inflation littéralement galopante, puis à la suite du krach boursier de 1929. De cette tendance, Kurt Weill fut particulièrement conscient : « L’Opéra de quat’sous s’inscrit dans un mouvement qui intéresse aujourd’hui presque tous les jeunes musiciens. Le renoncement à la position de l’art pour l’art, l’abandon du principe individualiste, l’idée du film musical, le rattachement au mouvement musical pour la jeunesse, la simplification des moyens d’expression musicaux liée à toutes ces tendances nous font progresser dans la même direction », écrit-il ainsi dans sa correspondance en janvier 1929. Rejeton le plus connu de la collaboration de Weill avec Bertolt Brecht, L’Opéra de quat’sous dessine un entre-deux dont le parfum enivra durablement son époque 4 (il connut à la suite de sa création en 1928 quelque 10 000 représentations en l’espace de cinq ans) : à cheval entre théâtre et opéra, piochant au genre sérieux – y compris au choral, expression populaire de la foi germanique – comme au genre léger. On y trouve aussi bien les situations classiques de la scène lyrique que les codes de la revue ou du cabaret, dans un langage musical à la fois simplifié et raffiné au niveau harmonique ou instrumental. Créé l’année suivante, Happy End poursuit dans la même voie, quoique sans rencontrer le succès cette fois, avant que Grandeur et décadence de la ville de Mahagonny, donné en 1930, n’achève de mettre au jour les divergences entre Weill et Brecht sur les rôles respectifs de la musique et du texte. C’est à la même époque que s’ouvrent pour les compositeurs de nouvelles perspectives liées à l’avènement du cinéma sonore. Les débuts timides du genre en 1929 se transforment rapidement en une véritable déferlante, et les films muets font en 1931 figure d’exception. L’Ange bleu (1930) représente l’une des plus grandes réussites dans le style. Réalisé par Josef von Sternberg, d’après un scénario tiré du Professeur Unrat de Heinrich Mann, il impose aux yeux de l’Allemagne d’abord et du monde bientôt le talent de Marlene Dietrich, nouvelle incarnation de ces femmes fatales qui fascinent l’époque. La sensuelle Ich bin von Kopf bis Fuss auf eingestellt (traduite en anglais sous le titre Falling in Love Again), interprétée lors d’une scène mythique, lui ouvre une carrière d’actrice et de chanteuse qui se déroulera entièrement hors des frontières allemandes. Ses convictions antinazies l’empêcheront en effet de remettre les pieds dans son pays natal dès l’arrivée de Hitler au pouvoir. Nombre de ses collègues et collaborateurs seront quant à eux directement menacés par le régime en tant que juifs ou communistes, et on observe dès l’année 1933 une véritable hémorragie dans les milieux culturels 5 berlinois. Les avant-gardes mises en difficulté depuis la radicalisation amorcée en 1929 achevèrent de se dissoudre dans l’exil, l’extermination pure et simple ou la collaboration. Paris offre un temps l’hospitalité à Dietrich, Weill ou encore Max Colpet et Franz Wachsmann (orchestrateur de L’Ange bleu, qui compose alors pour Dietrich Allein in einer grossen Stadt), tous sur la route des Amériques ; le Danemark accueille un moment Hanns Eisler et Brecht, qui y créent Têtes rondes et têtes pointues ; Hollywood est un refuge pour nombre de talents, tel le compositeur Hollaender, qui collaborera encore avec Dietrich six fois après Der blaue Engel. Certains s’adapteront remarquablement bien au Nouveau Monde, poursuivant là-bas une carrière entamée ici ; mais les années trente et quarante sont pour ces émigrés malgré eux marquées par un sentiment de solitude et la nostalgie d’un monde disparu. Pour d’autres, restés en Allemagne, ce sera l’anéantissement dans l’immense machinerie des camps : Theresienstadt, où sont déportés nombre d’artistes (Ilse Weber, Viktor Ullmann, Hans Krása, Pavel Haas, Rafaël Schächter, Karel Ančerl, Karel Bermann, Gideon Klein, Karel Reiner…), Treblinka ou Auschwitz en destination finale. Une page d’une incroyable richesse s’achevait dans la fuite ou l’horreur, tandis que résonnait chez les Alliés comme chez leurs ennemis la chanson Lili Marleen. ANGÈLE LEROY 6 Nord (Paris), le Palao de la Musica (Barcelone), l’Opéra de Sydney (Australie), le Berliner Ensemble (Allemagne), le Barbican, le Royal Festival Hall, le Queen Elizabeth Hall et l’Almeida Theatre (Londres), l’Alice Tully Hall, le Lincoln Center (New York), le Tanglewood (Massachussetts), le Kennedy Center (Washington), l’Herbst Theater (San Francisco) et le Westwood Playhouse (Los Angeles). Ses concerts symphoniques comprennent notamment Les Sept Péchés capitaux, Songs de Kurt Weill, Songbook (Michael Nyman), et Songs from Piaf & Dietrich avec l’Orchestre symphonique de Londres (Kent Nagano), l’Orchestre philharmonique d’Israël (Zubin Mehta), l’Orchestre philharmonique de Londres, l’Orchestre symphonique de Boston, le Hollywood Bowl Orchestra et l’Orchestre symphonique de Berlin (tous sous la direction de John Mauceri), l’Orchestre symphonique de Radio France, l’Orchestre symphonique de San Francisco, l’Orchestre Illusions (Bruno Fontaine) et le Michael Nyman Band (Michael Nyman). Pour Decca, elle enregistre Ute Lemper sings Kurt Weill (vol. 1 & 2), L’Opéra de quat’sous, Les Sept Péchés capitaux, Mahagonny Songspiel, Prospero’s Book (Michael Nyman), Songbook (Michael Nyman/ Paul Celan), Illusions (Piaf/Dietrich), City of Strangers (Prévert/Sondheim) et Berlin Cabaret Songs (versions allemande et anglaise). Le magazine Biographies UTE LEMPER Née à Münster, en Allemagne, Ute Lemper fait ses études à l’Académie de Danse de Cologne et au cours d’art dramatique Max Reinhardt de Vienne. Elle débute sur scène, dans les rôles de Grizabella et Bombaluria, de la première production de Cats à Vienne. Elle incarne ensuite Peter dans Peter Pan (Berlin) et Sally Bowles dans Cabaret de Jérôme Savary (Paris). Pour ce rôle, elle reçoit le Molière de la Meilleure actrice de spectacle musical. En 1992, elle est Lola dans L’Ange Bleu (Berlin) et Maurice Béjart crée pour elle un ballet, La Mort Subite (Paris). Ute Lemper se produit également dans la Kurt-Weill-Revue avec le Pina Bausch Tanztheater. De sa collaboration avec le metteur en scène Robert Carsen naît en 2003 Nomade, créé à Paris au Théâtre du Châtelet. Le public lyonnais a pu découvrir dès juin 2003 ce spectacle qui mêlait chant, danse et théâtre autour du thème du voyage et de l’errance. Avec ses concerts solo, notamment Kurt Weill Recital, Illusions, City of Strangers et Berlin Cabaret Evening, elle se produit dans les plus prestigieuses salles internationales : La Scala, le Piccolo Teatro (Milan), le Théâtre de la Ville, le Théâtre National de Chaillot, les Bouffes du 7 Billboard la sacre Crossover Artist de l’année 1993-1994. Elle enregistre aussi Crimes of The Heart, Life Is A Cabaret, et Ute Lemper Live pour CBS Records et, pour Polydor, Espace indécent, Nuits étranges et She has an Heart. All that Jazz/The Best of Ute Lemper qui reprend les grands moments de sa carrière sort en 1998. C’est l’époque où elle incarne Velma Kemmy dans la production londonienne de Chicago de Kander et Ebb, qui lui vaut le Prix Olivier de la meilleure actrice de comédie musicale 1998. Après neuf mois sur les planches du West End, à Londres, Ute Lemper fait ses débuts à Broadway en septembre 1998 ; elle se produit en vedette aux côtés de Chita Rivera lors de la première à Las Vegas, en mars 1999. Au cinéma, elle incarne de nombreux rôles, entre autres dans L’Autrichienne (Pierre Granier-Deferre), Prospero’s Book (Peter Greenaway), Moscow Parade (Ivan Dikhovichni), Prêt-à-Porter (Robert Altman), Bogus (Norman Jewison), et, plus récemment, Combat de Fauves (Benoît Lamy), A River Made to Drown in (James Merendino), Appetite (George Milton) et Aurélienne (Arnaud Selignac). Pour la télévision : Rage/ Outrage, L’Affaire Dreyfuss (ARTE), Tales from the Crypt (HBO), Ute Lemper sings Kurt Weill (Bravo), Illusions (Granada), Songbook (Volker Schloendorff), The Wall (Roger Waters) et The Look of Love (Gillian Lynn). Son album Punishing Kiss, auquel ont contribué Elvis Costello, Tom Waits, Neil Hannon, Nick Cave et Philip Glass (février 2000), a donné lieu à une tournée, de deux ans, aux ÉtatsUnis (40 villes), en Europe (dont le Festival de jazz de Montreux), à l’ouverture des Jeux Olympiques de Sydney et en Asie. Ute Lemper a également présenté son one-woman show au Joe’s Pub (The Public Theatre) de New York à guichets fermés, ainsi qu’au Queens Theatre dans le West londonien et à l’Opéra-Comique de Paris. Tout en continuant de présenter ses concerts symphoniques ou avec ses musiciens à travers le monde, Ute Lemper sortait son album But one day en 2003 produit par Robert Ziegler et le Matrix Ensemble, incluant quelques-unes de ses compositions, ainsi que des œuvres de Weill, Eisler, Brel ou encore Piazzolla. Elle crée ensuite un nouveau show, Nomade, pour le Théâtre du Chatelet. Ce spectacle traverse les pays sous le signe de l’oppression (cultures hongroise, juive, roumaine, sud-américaine et russe). Lors de sa tournée européenne de 2007, Ute Lemper donne un nouveau récital à la Salle Pleyel dans un répertoire basé sur les chansons de cabaret berlinois, des airs de comédies musicales et, pour l’occasion, de chansons françaises. Sur le plan discographique, VS Music a sorti en 2006 le CD/DVD Blood and Feathers 8 formation musicale en Allemagne. Il est arrivé adolescent aux ÉtatsUnis et s’est rendu à Boston pour se concentrer sur la pratique du jazz et l’étude de la composition. Il a reçu des mains de Quincy Jones son diplôme de bachelier Magna Cum Laude du Berklee College of Music et obtenu une bourse du New England Conservatory pour effectuer un Masters Degree en composition jazz. Il s’est ensuite établi à New York pour affiner son savoir-faire en tant que sideman et/ou directeur musical, aux côtés d’artistes américains d’une grande diversité musicale parmi lesquels Rachelle Ferrell, Najee, Lena Horne, Special EFX et Regina Carter. En 1998, Vana a été contacté par Marcus Miller pour une tournée, alors que Regina Carter lui offrait de participer comme pianiste à un nouveau projet chez Verve/Universal. Vana a accepté la proposition de cette dernière car le type de projet acoustique qu’elle lui offrait correspondait exactement à ses recherches d’alors. C’est à ce moment qu’il a commencé à laisser sa propre empreinte en renforçant son identité sonore en tant que compositeur et interprète. En 1999, il a fait paraître son premier album intitulé « Small Regrets » (chez Avenue C Records), dont quatre titres ont été réutilisés dans le film indépendant Sins of Fate, et un pour le programme (live from the Café Carlyle), témoignage d’un spectacle proposé dans l’un des cabarets club les plus prestigieux de Manhattan. VANA GIERIG Né en Allemagne, le pianiste Vana Gierig a fait ses études à Boston avant de s’établir à New York. Il utilise sa musique comme une langue – l’une des huit qu’il maîtrise – pour faire passer ce type de messages et a su créer sa propre sonorité aussi bien par son écriture que par son style de jeu et d’improvisation. Au centre de ses projets figure immanquablement son trio avec piano, dont l’origine remonte à l’un de ces « souvenirs » précoces qu’il a « fabriqués » : alors qu’il avait douze ans, ses parents l’ont emmené écouter l’Oscar Peterson Trio, point de départ d’un rêve d’enfant récurrent dans lequel lui-même était au piano sur cette scène. À partir de ce noyau, son trio s’est souvent élargi pour accueillir diverses combinaisons instrumentales, avec la percussion brésilienne, le violon, le violoncelle, le saxophone, et, récemment, la clarinette de Paquito D’Rivera, vainqueur d’un Grammy et toujours pointilleux dans le choix de ses projets. Plus connu sous le nom de Vana, Vana Gierig a débuté sa 9 City Arts de PBS couronné par l’Emmy Award. La parution, en 2003, de son CD « A New Day » chez Twinz Records (ressorti chez Challenge Records en 2008) lui a valu un succès supplémentaire et s’est hissé pour neuf semaines au sommet du palmarès Jazz Radio Charts. Engagé en 2005 pour trois dates sur la scène de l’Iridium Jazz Club de Manhattan, Vana a été salué par le célèbre bassiste Eddie Gomez comme un « pianiste exceptionnel de la prochaine génération ». Remarqué pour la maturité et l’originalité de son langage musical de compositeurinterprète, Vana reçoit régulièrement des commandes, que ce soit de la part du Wharton Center for the Performing Arts (Michigan State University), de la série Sex and the City ou de Marian McPartland. En 2006, cette dernière l’a engagé comme pianiste de son album « Marian McPartland & Friends NPR Jazz Christmas » pour la chanson The Moon on Christmas Eve, qu’il a co-composée avec Kathryn Williams. On rappellera également le succès européen du livre audio et de photos A Day in New York (Ear Books/Edel Music) qui comporte huit de ses compositions et enregistrements. En plus de ses tournées internationales comme interprète ou comme producteur d’autres artistes, Vana a tissé durant ces dernières années une collaboration fructueuse avec la célèbre chanteuse Ute Lemper. Il a été coproducteur et co-arrangeur de son dernier album, écrivant également des arrangements pour orchestre. En 2011, Wynton Marsalis les a invités à se produire aux côtés du Lincoln Center Jazz Orchestra. Ils se sont vu confier trois soirées au Rose Hall du club Jazz at Lincoln Center. Avec « Making Memories », Vana Gierig a bouclé la boucle ; il y mêle de façon homogène des éléments espagnols, moyenorientaux, brésiliens, africains, tziganes et jazz, parfois au sein d’une même pièce. VICTOR VILLENA Né en 1979 en Argentine, Victor Villena commence l’étude du bandonéon à l’âge de 9 ans. À 17 ans, il est élu « bandonéoniste révélation » par l’Académie Nationale du Tango de Buenos Aires. En 1997, il obtient le Prix du meilleur soliste au Concours national de Cosquin, le plus grand concours de son pays. En 1999, il quitte l’Argentine pour la France. Sa carrière se poursuit dans toute l’Europe. Il se produit ainsi en tant que soliste avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France, l’Orchestre symphonique des Pays de la Loire, l’Orchestre Symphonique de Besançon, le Rotterdam Youth Philarmonic (Pays-Bas), l’Emerald Ensemble (Angleterre), le Moritzburg 10 Festival Orchestre (Allemagne), le Stockholm Jazz Orchestra, le Brussels Jazz Orchestra... Son talent lui permet de se produire sur les scènes françaises les plus renommées : Salle Pleyel, Théâtre du Châtelet, Olympia de Paris, Grand Rex, Arsenal de Metz, Auditorium de Dijon. En 2005, il fait partie de la tournée mondiale du Gotan Project, groupe mythique de musique électronique. En juillet 2007, il dirige l’opéra María de Buenos Aires, donné au Théâtre National de Lisbonne avec son Quintet El Después et les solistes de l’Orchestre Symphonique National du Portugal. Aujourd’hui, il donne des master-classes de tango et de musique argentine dans le World Music Department du Conservatoire National Supérieur de Rotterdam. Il collabore avec l’élite des compositeurs argentins de Buenos Aires, New York et Paris : Gustavo Beytelmann, Fernando Otero, Sonia Possetti, Daniel Binelli, Alejandro Schwarz, Carlos Roque Alsina, Leo Sujatovich. Il a joué avec des musiciens tels Skride (Queen Elizabeth 2001), Henri Demarquette, Jan Vogler, Mira Wang, Carrie Denis, Franck Braley (Queen Elizabeth 1991), Nemanja Radulovic, Peter Bruns et, tout récemment, avec Sarah Nemtanu. 11 Imprimeur Impro - E.S 1-1041550 - 2-1041546 -3-1041547 01 4 4 8 4 4 4 8 4 2 21 , AV E N U E J E A N - J A U R È S 7 5 019 PA R I S P O R T E D E PA N T I N P H I L H A R M O N I E D E PA R I S . F R