Colis journal de decembre 2010
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Colis journal de decembre 2010
L incorruptible du colis Décembre 2010 La direction du colis menace les syndicats. La réforme des retraites, a déclenché au niveau national des mouvements de grève et de manifestations très importants, qui ont engendré des blocages « comme devant les raffineries » les lycéens et étudiants ont eux aussi mené des actions de blocage « le magasin Saturne à Rennes ou devant la PFC du Rheu». Ce que l’on appelle, des blocages de l’économie. Depuis, la direction du colis annonce aux syndicats en déclaration préalable d’une commission de dialogue social postal : au prochain blocage qui générera des perturbations pour le trafic des colis et que ce soit le blocage d’un établissement ou d’un rond-point, la direction fera intervenir un huissier pour dresser un constat, des photos seront prises pour identifier les agents et si le signe distinctif d’un syndicat est présent sur le lieu du blocage « banderole, drapeau, autocollant, la direction considérera que le ou les syndicats ont commandité le blocage et une plainte sera déposé contre les représentants syndicaux de l’établissement. C’est ça le dialogue social à la poste, parler de menaces et de sanctions... Les deux représentants ont quitté la réunion immédiatement. Pour La direction de la Poste est bien mal placée pour donner des leçons de droit, elle qui enfreint tous les jours le Code du travail, le droit administratif. La poste est l’entreprise la plus condamnée par les tribunaux « administratifs ou prudhommaux » et nous prouve une fois de plus qu’elle ne connait pas les lois qui tiennent du domaine public. Le baratin de la direction !! Tous les colis-postiers ont entendu en, ETC ou lu dans les magasines de propagande de la direction "le même message de merde" qui nous dit : il faut lutter ensemble contre la concurrence, pour cela, les agents doivent travailler plus, être plus performant et bien sûr plus flexible… Pour il nous semble important de vous informer de l'attitude de la Poste. a dénoncé à maintes reprises l'attitude de la Poste pendant les journées de grèves. Mais, non contente d'embaucher des intérimaires pour remplacer les facteurs grévistes la direction a fait distribuer les colis des grévistes par.......ADREXO COLIS, une boîte soi-disant concurrente de la Poste. (Nous avons des avis de passage). Alors que la Poste n'arrête pas d'expliquer qu'il faut s'adapter et lutter contre nos concurrents, les faire bosser à la place des facteurs en grève est déjà une vaste crapulerie, mais en plus c'est permettre à cette fameuse concurrence de récupérer tous les éléments (codes, gardien.....,) qui permettent une future distribution dans d'excellentes conditions. L'inspection du travail qui a été saisie a déjà récupéré les contrats des intérimaires et les rajoute à sa saisine du procureur de la République, puisqu'il avait déjà dressé un PV à La DOTC pour le même motif suite à notre première saisie. Preuve en est faite, pour les dirigeants de la Poste comme pour ceux d'ADREXO et autres, la concurrence sert surtout à expliquer de grosses conneries au personnel, pour exiger toujours plus du personnel, sans compensation financière, les dirigeants de la poste et de la concurrence savent se donner des coups de mains "nous savions déjà que la Poste trie du courrier pour ADREXO" maintenant on peut se poser une question "ADREXO ne serait-elle pas une filière de la Poste maquillée pour mieux nous manipuler ?" PFC la sous-traitance au HN et au Vrac Le jour du passage du chargement vrac automatique en chargement vrac rangé manuellement Les agents ont bien senti la différence, les promesses d’amélioration des conditions de travail ont disparu le jour même, depuis les TMS se sont multiplié sur la PFC, les conditions de travail se sont détériorés, les agents travaillent dans le froid l’hiver venu et subis la canicule l’été, les agents sont isolés pendant des heures et depuis le début des accidents se sont produits : «mains pincer dans les tapis, mur de colis tombant sur les agents et camions quittant le quai avec des agents dedans» Pour , la direction n’a jamais réellement voulu résoudre les problèmes signalés : La chaleur : la direction a fait le choix d'investir de l’argent dans du matériel inadapté ! Le froid : le chauffage lui aussi est inadapté !! L’isolement : les agents ne travaillent plus en équipe, mais bien cloitrés dans une semi-vrac. TMS : malgré les préconisations du médecin de prévention «contre un chargement des colis au dessus des épaules» la direction ne prend pas en compte ces remarques et observations La Sécurité : des agents sont partis dans les camions aussi bien au quai « arrivé » que au quai « départ », un intérimaire a eu une fracture du bassin, d’autres ont joué les Tarzans accrochés à la sangle du haillon avant d’être projeté parterre ou encore départ d’un camion non prévu sur la PFC qui quitte le quai sans prévenir, la liste est longue et surtout trop longue. La PFC du Rheu est la seule PFC de France où le non-respect des procédures de déchargement et de chargement produise ce genre d’accident. Pour depuis l’ouverture de la PFC, la direction privilégie la productivité avant la sécurité de ses agents et ne sera jamais capable d’assurer la sécurité des agents tant que l’objectif de la rentabilité sera en tête de liste des priorités de ColiPoste et cela même si le Code du travail oblige le chef d’établissement à prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité de son personnel. La preuve est faite !! Incapable de trouver une solution qui élimine le risque TMS et d’accident, la direction préfère sortir ses agents des chantiers accidentogènes (HN et Vrac) et choisie de faire traiter ses chantiers par de la sous-traitance «du personnel payé au strict minimum, flexible à volonté, que l’on peut exploiter au maximum avant d’être jeté comme un kleenex et d'être remplacé par un nouveau sous-traitant…» On voit clairement que la direction leur prépare une vie de rêve… Déjà mise en place sur la PFC de Cavaillon, d’Erstein et en projet sur Lille Carvin courant premier semestre 2011, Charles POUTIERS fait planer l’impression que la PFC du Rheu pourrait bientôt être la prochaine sur la liste… Pour , ColiPoste ne sait pas que l’esclavage a été aboli définitivement en France, le 27 avril 1848, nous ne manquerons pas de le lui rappeler, de plus, il est inacceptable de faire travailler du produit ColiPoste par des sous-traitants. ColiPoste ne doit pas avoir recourt à la soustraitance pour une activité permanente. ColiPoste doit trouver une solution… Election CA 2010 G La Poste Évolution 05/10 Maison mère Filiales 21,9 + 0,4 22,40 12,60 CGT 32,80 - 2,3 33,30 22,80 FO 16,50 - 1,6 16,60 5,30 CFDT 18,00 + 1,5 17,70 25,30 CGC-UNSA 6,00 + 2,4 5,60 14,00 CFTC 4,70 - 0,5 4,40 10,00 obtient deux sièges au conseil d’administration de la Poste sur les 7 sièges représentants du personnel CLAN PFC Ceci est une fable, toute ressemblance avec la réalité ne serait que fortuite. Il était une fois un peuple de moutons en liberté, quelques chiens et des bergers. Tout ce petit monde vivait en harmonie jusqu’au jour où l’un des bergers décida d’élever des clôtures et autres systèmes de surveillance afin de mieux contrôler les allées et venues de ses moutons. Les chiens étaient là pour calmer les velléités des moutons récalcitrants et avaient une confiance aveugle en leurs bergers, car ceux-ci n’étaient pas contents lorsque tous ne filaient pas droit. Le temps passait. Les générations de moutons se succédaient. Leur production augmentait crescendo. Le berger agrandissait sa maison et augmentait ses stocks, mais les moutons devaient toujours faire face à la pluie et au froid. On nota également un phénomène étrange : certains moutons subissaient des transformations bizarres devenant parfois des chiens, mais pas des chiens de garde comme les autres. Plutôt de braves toutous faisant les beaux afin d’avoir droit à un susucre car le lendemain ils étaient à nouveau de braves moutons, du moins pour le moment... Trois SARKOZY(s) bonjours les dégâts Pour donner suite au dernier journal du colis où beaucoup nous ont demandé des précisions sur la famille Sarkozy. En voila une synthèse… On parle beaucoup de conflits d'intérêts dans la vie politique ces derniers temps. Des amitiés de Nicolas Sarkozy avec le milieu de la finance et des médias, de l'affaire Woerth-Bettencourt aux récentes révélations du livre de Martin Hirsch, mais les journalistes oublient aussi d'autres évidences. Alors que le déficit prévisionnel de la Sécurité Sociale a été annoncé cette semaine et qu'une diminution des remboursements est d'ores et déjà au programme, il est temps de se pencher sur le secteur de la santé, de comprendre son fonctionnement, et surtout d'en connaître les acteurs. Le Pôle Emploi, né de la fusion de l'ANPE et de l'ASSEDIC sur une idée de Nicolas Sarkozy, compte 50.000 employés. La Sécurité Sociale, comprenant l'Assurance Maladie, l'Assurance Vieillesse et les URSSAF compte 120.000 employés. Ces deux organismes ont été concernés par une réforme récente concernant les complémentaires santés. Ainsi, depuis le 1er janvier 2009, 170.000 employés ont été contraints de résilier leurs contrats avec leurs mutuelles pour adhérer à une "mutuelle employeur obligatoire;". Ceux qui ont des enfants ont également été obligés d'inscrire ces derniers sur le nouveau contrat (sauf s'ils étaient déjà ayant-droits sur le compte du conjoint via une mutuelle employeur obligatoire). Comme pour les contractuels de la Poste, on peut appeler ça du passage en force. C'est une conséquence de la loi Fillon de 2003. Ce qui est encore plus étonnant, c'est de constater que c'est le même organisme qui a remporté les deux marchés. ne connais pas les modalités des appels d'offre mais ne s'étonne pas de voir que c'est le groupe Malakoff-Médéric qui a raflé la mise, obtenant d'un coup, d'un seul, 170.000 adhérents supplémentaires, sans compter les ayant-droits. Ajoutez à cela les 800.000 salariés CHR (café-hôtellerie-restauration) qui rentreront dans le dispositif en janvier 2011… c'est encore Malakoff Médéric qui a remporté le marché. Mais, revenons donc sur l'histoire de cette compagnie d'assurance et de prévoyance pour comprendre un peu mieux les enjeux. Pour vous donner une idée du poids de MalakoffMédéric sur le marché français, c'est le n°1 des groupes paritaires de protection sociale, n°2 de la retraite complémentaire et n°3 en santé collective (classement Argus de l'Assurance). Le groupe est né de la fusion de Malakoff et Médéric (d'où son nom) le 30 juin 2008, soit 6 mois avant la mise en place du dispositif "mutuelle obligatoire employeur;" pour la Sécurité Sociale et le Pôle Emploi. Ainsi, dès le 1er Juillet, le président de Médéric cède sa place pour laisser seul au commande du groupe, le président de Malakoff : un certain Guillaume Sarkozy. Ce dernier est loin d'être un inconnu : au Medef de 2000 à 2006, il a aussi été le vice-président de la CNAM de 2004 à 2005. Guillaume Sarkozy, comme son nom l'indique, est le frère de Nicolas. Puisque évoque la fratrie Sarkozy, intéressons-nous maintenant au troisième larron : François Sarkozy. Pédiatre de formation, François a abandonné la pratique de la médecine pour se consacrer à l'industrie pharmaceutique (principalement orientée vers la gériatrie) depuis 2001. Ainsi, il siège au conseil de surveillance de Bio Alliance Pharma et est devenu le président d'AEC Partners dont une des missions est le conseil aux fonds d'investissement. Par ailleurs, François Sarkozy a également lancé une chaîne de télévision spécialisée dans la santé sur internet… financée par le laboratoire Sanofi. Ajoutons à cela ses relations avec le groupe Paris Biotech Santé, l'un des protagonistes de l'affaire de l'Arche de Zoë, et on l'aura compris, l'homme a tissé sa toile : il fait partie aujourd'hui des puissants lobbyistes de l'industrie pharmaceutique. D'ailleurs le grand plan Alzheimer lancé par le gouvernement est un joli cadeau de quelques centaines de millions d'euros, une aubaine pour le secteur dont il défend les intérêts. 3 frères : l'un en charge de l'exécutif, notre Président, l'un à la tête d'un des plus gros groupe d'assurance santé et le dernier qui sert les intérêts des laboratoires. Si ça ne s'appelle pas un conflit d'intérêt, se demande ce que c'est… Pourtant les médias en parlent peu et préfèrent s'étendre sur les amis milliardaires de Nicolas Sarkozy. On peut légitimement nourrir des inquiétudes sur l'avenir de notre système de santé. Les réformes engagées depuis 2004 ne font que confirmer sa détérioration et l'on peut prédire son démantèlement d'ici quelques années. Tout dépendra sans doute de 2012.