Les Quatre Fantastiques et Le Surfeur d`Argent

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Les Quatre Fantastiques et Le Surfeur d`Argent
Les Quatre Fantastiques et le Surfeur d’Argent
(23 janvier 2011)
« Le film qui m’a donné envie d’arrêter de jouer. »
Sans améliorations notables et attendues depuis le premier volet, le volet du surfeur d’argent possède
néanmoins le mérite de nous divertir davantage que son prédécesseur. Etonnamment moins ridicule, il nous
épargne les scènes affligeantes des voyages dans l’espace ou autre découverte des pouvoirs pour laisser place
à une image léchée et visuellement très agréable. Oublions le jeu d’acteur et concentrons-nous sur le mystère
du surfeur d’argent ainsi qu’au festival de couleurs.
Pas très loin d’un « Le jour où la Terre s’arrêta », le mystère du visiteur venu d’ailleurs a le mérite de nous
maintenir en haleine. Surpuissant, énigmatique mais apparemment réfléchi, il bénéficie de cette aura du héros
intouchable. Imperturbable, indestructible, il abrite néanmoins le secret de son véhicule de transport, se
révélant être sa plus grande faille. Le questionnement autour de ce personnage est très bien réussi. Moins le
spectateur a d’informations sur quelque chose qu’il voit pourtant tout le long du film et plus il restera captivé.
Oublions donc les performances indigentes des acteurs qui ne comprennent toujours pas pourquoi ils sont
arrivés si bas et certaines séquences peuvent être moins pires. La transmutation de pouvoirs est intéressante
et aurait pu donner quelque chose, ne serait-ce que pour permettre à nouveau à la Chose de revivre une
journée en homme normal. Idée qui ne fut pas exploitée. Jessica Alba, quant à elle, continue de jouer sur sa
plastique et le public ne lui demande rien de plus. Pour une actrice qui se voit nominer presque constamment
pour la pire actrice des pires actrices que les pouvoirs cosmiques de l’univers n’aient jamais engendrés, elle ne
contredit pas vraiment ses détracteurs ici-même. Elle avouera elle-même bien des années plus tard que ce rôle
aurait pu être le dernier. Merci donc à son corps salvateur et une image très agréable.
Le retour de Fatalis n’est pas non plus totalement raté. Imposé comme le méchant d’origine, le spectateur n’a
donc plus à subir les scènes du premier pour comprendre de quoi il est capable. Julian McMahon arrive
d’ailleurs davantage à convaincre dans cette œuvre que dans la première mouture. Etonnant mais tout de
même réel. L’avantage à un film qui démarre sur un principe simple de pouvoirs acquis et non d’introductions
longuettes et d’explications scientifiques vaseuses. Même situation pour la création du détecteur. On le sait
capable de le faire, Mister Fantastique le construit, point. Simple, court, efficace, tout ce que le public demande
à un film d’une telle nature n’est autre que du divertissement pur. Non, vraiment, le 2e du nom est mieux
réussi que l’originel. Etonnante surprise.
Une note ? 8/20 car un tel film ne peut raisonnablement pas obtenir la moyenne mais le divertissement est
beaucoup plus agréable que le calamiteux « Les 4 fantastiques ».
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En bluray ? 68 du nom.