La franc-maconnerie-1er

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La franc-maconnerie-1er
SOMMAIRE
Dédicace
Introduction
1. La meilleure chose qui me soit arrivée !
PARTIE 1
La « religion » de la franc-maçonnerie
2. La franc-maçonnerie peut-elle être une religion ?
3. Un franc-maçon peut-il servir deux maîtres ?
4. La copie franc-maçon de Dieu
5. Le véritable nom du dieu de la franc-maçonnerie
6. Qui est Jésus pour la Loge ?
7. Garder les commandements de Dieu
8. Vœux dangereux et interdits
9. L’Ordre de l’Étoile d’Orient
10. Les jardins d’enfants pour le satanisme ?
11. Babioles signes et confusions franc-maçons !
12. Sauvé par la peau de l’Agneau
PARTIE 2
L’histoire de la franc-maçonnerie
13. Un arbre maléfique peut-il à la longue donner de bons fruits ?
14. Aucune aide pour le Fils d’une veuve ?
15. Les enfants de Baphomet
16. La confrérie de la Rose-Croix
17. La mère de la Loge et les Illuminatis
18. Albert Pike et le congrès des démons
19. La connexion avec la sorcellerie
20. Le piège de la franc-maçonnerie est fermé !
21. La malédiction et l’espoir
22. Comment protéger votre famille
23. Mener la bataille contre l’ennemi
Appendice I
Appendice II
Fascicule : guide pour purifier sa vie du péché
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Ce livre a été très difficile à rédiger, je remercie toutes les personnes qui ont prié pour son
achèvement. Satan n’aime pas les livres qui abordent ce sujet difficile et controversé. Le
combat spirituel fut intense.
Je suis reconnaissant envers les prières des personnes (trop nombreuses pour être énumérées)
qui ont porté cet ouvrage. Et je prie pour que ce livre apporte gloire et honneur au nom de
mon « honorable Maître », Jésus-Christ.
Certaines personnes extraordinaires furent indispensables à la réalisation de ce livre. Je
souhaite remercier en particulier ma femme, Sharon, pour sa patience et son amour envers son
« mari écrivain », ainsi que pour ses remarques, la rédaction sur ordinateur et l’édition.
Je remercie également Ed Decker, qui fut d’une aide importante par ses critiques et conseils à
chaque étape de ce projet. Sans oublier Mick Oxley, Aron Rush et Jim Zilonka pour leur
sagesse et leurs nombreuses recherches.
Le but de ce livre est de parler de la vérité dans la charité (Éphésiens 4:15) afin que beaucoup
soient transportés des ténèbres à la lumière !
William J. Schnoebelen
L’esprit m’enleva entre la terre et le ciel, et me transporta, dans des visions divines, à
Jérusalem, à l’entrée de la porte intérieure, du côté du septentrion, où était l’idole de la
jalousie, qui excite la jalousie de l’Éternel.
Et voici, la gloire du Dieu d’Israël était là, telle que je l’avais vue en vision dans la
vallée.
Il me dit : Fils de l'homme, lève les yeux du côté du septentrion ! Je levai les yeux du
côté du septentrion ; et voici, cette idole de la jalousie était au septentrion de la porte
de l’autel, à l’entrée.
Et il me dit : Fils de l’homme, vois-tu ce qu’ils font, les grandes abominations que
commet ici la maison d’Israël, pour que je m’éloigne de mon sanctuaire ? Mais tu
verras encore d’autres grandes abominations. Ézéchiel 8:3-6
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INTRODUCTION
L’Agneau ou la peau de l’agneau ?
Le soleil chaud de midi brillait de mille feux tandis que je sortais de ma voiture. Bien que ce
fût un éclatant jour d’été en Iowa, la lumière dans mon cœur était plus étincelante. Tandis que
je m’avançais en direction de la Loge maçonnique de ma ville, il y avait une gaieté dans mes
pas, que seul Jésus-Christ pouvait susciter !
Dieu était dans Son paradis et tout semblait aller bien dans le monde. Cela ne faisait que
quelques jours que j’avais donné ma vie à Jésus, mais je sentais une légèreté en moi qui était à
la fois revigorante et euphorisante. C’était comme si je marchais pieds nus sur le béton chaud.
Entrer dans le temple maçonnique ténébreux m’apporta un certain soulagement par rapport à
la chaleur. L’immense structure de pierre me procura un abri contre le soleil. J’étais au temple
parce que j’avais été invité à un déjeuner. Ce n’était pas encore ma Loge : étant franc-maçon
dans le Wisconsin, cela ne faisait que quelques mois que je m’étais installé dans l’Iowa.
Les juridictions maçonniques sont faites de telle manière que chaque État des États-Unis a sa
propre Grande Loge et sa propre autonomie. Bien que la Grande Loge de l’Iowa reconnaisse
la légitimité de ma Grande Loge du Wisconsin, j’avais quelques formalités à accomplir pour
rejoindre cette Loge. Pour le moment, je n’étais qu’un invité.
Un soir, je m’étais rendu à l’une des réunions quotidiennes de la Loge ; là, le responsable
avait vérifié la validité de ma carte de membre et mes connaissances maçonniques sur les
rituels. Une fois cela réglé, je fus autorisé à participer à la réunion et, par la suite, je fus
convié à ce déjeuner, lequel était une occasion de communier avec mes frères. J’acceptai,
ravi, pensant que ce serait une excellente opportunité de nouer des contacts.
Cependant, entre la réunion et mon arrivée au déjeuner, j’étais passé d’un royaume à l’autre.
Dieu s’était manifesté dans ma vie de façon extraordinaire. À la suite d’une série
d’événements, je m’étais agenouillé devant mon lit, tenant d’une main tremblante un tract
froissé de Chick Publications. Ce tract m’apprit que tout ce que je devais faire pour être
accepté de Jésus, c’était de Lui demander pardon pour mes péchés et de L’accepter comme
mon Seigneur et Sauveur.
Après avoir passé une vie métaphysique faite de hauts et de bas, je fus au premier abord
dégoûté par ces dires. J’avais passé presque trente-quatre ans à sauter d’un cercle religieux à
l’autre, pensant à chaque fois rencontrer Dieu, alors là, cela me paraissait beaucoup trop
simple. Même lorsque je m’agenouillai, je me demandai pour la énième fois : « C’est si facile
que ça ? » Un murmure effleura mon cœur, disant « Oui ».
Je décidai finalement de prendre ma Bible et Dieu au mot, et je soumis ma vie à Jésus. Je ne
savais pas à quel point j’étais vide jusqu’au moment où Jésus me remplit de son Saint-Esprit.
Ce fut un modèle nouveau et amélioré de Bill Schnoebelen, « né de nouveau », qui entra ce
jour-là dans ce temple maçonnique.
En montant les escaliers du temple qui menaient à la salle de réception, j’étais rempli
d’attentes. J’étais excité à l’idée de me faire de nouveaux amis dans cette ville. Par contre, je
n’étais pas du tout préparé à ce qui allait se passer.
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Lorsque je m’assis à la longue table parée richement de son service de chine et de nourriture,
je sentis l’intensité de la joie qui éclairait mon âme baisser. Je regardai autour de moi,
essayant de comprendre ce qui m’arrivait. Étais-je le seul à avoir ressenti cela ? Il y avait au
moins une centaine d’hommes assis autour de moi, immergés dans une convivialité
fraternelle, se serrant les mains et racontant des anecdotes au milieu des cliquetis de
l’argenterie et des rires : mes « frères » semblaient peu affectés.
Quand les grâces furent dites, mon esprit parut s’obscurcir davantage. À la fin de la prière non
conventionnelle, nous répondîmes tous, selon la coutume maçonnique : « Ainsi soit-il ! » Ces
mots furent comme de la terre sur ma langue !
Je n’arrivais pas à manger quoi que ce soit à ce déjeuner. Mon estomac était comme du
plomb, ainsi que mon âme. Je ne pus réprimer cette sensation désagréable que je ressentais.
Cela n’était jamais arrivé auparavant, lors de ce type de rassemblements fraternels. Mon
camarade de droite, de quelques années mon ainé, essaya d’engager la conversation. J’essayai
de tenir jusqu’à la fin de sa discussion, qui portait sur un club spécial de l’Ordre arabe ancien
des nobles du sanctuaire mystique dont il était membre et dont il me parla après qu’il eut
appris que je l’étais aussi. Mais mon cœur n’était pas dans la conversation.
Je touchai à peine au dessert, je commençai cependant à réaliser ce qui me gênait. Tel, selon
l’expression bien connue du Middle West, « un éclair » dans l’horizon de ma conscience, le
Saint-Esprit m’envoya un message clignotant à travers le brouillard du rassemblement
fraternel : « VA-T’EN DE CE LIEU, MON FILS ! »
J’étais dérouté par ce que je ressentais, je continuai cependant à observer les alentours pour
voir si d’autres hommes présentaient des signes d’inquiétude. Au contraire, la gaieté était à
son summum ! Pour la première fois depuis mes neuves années en tant que franc-maçon, je
me sentais comme un microbe attaqué par des anticorps ! Ce sentiment, aussi perturbant qu’il
soit, avait une origine plus profonde et familière : LA CULPABILITÉ ! Sans aucune raison
apparente, je me sentais coupable d’être dans ce lieu !
J’arrivai peu à peu à mettre de côté cette culpabilité. J’avais ressenti la même chose étant
enfant, lorsque ma mère m’avait surpris à faire quelque chose de méchant : une réprimande
douce, patiente, mais sans équivoque ! VA-T’EN DE CE LIEU, MON FILS !
N’en pouvant plus, à la première occasion je m’excusai et quittai le déjeuner. Dès que je mis
le pied dehors, dans la lumière claire du soleil de l’après-midi, j’eus l’impression d’être sorti
d’une tombe humide et froide. Je traversai la rue aussi vite que possible et m’arrêtai devant
ma voiture, essayant de me débarrasser de la sensation d’humidité qui m’envahissait. Je me
tournai et fixai l’immense temple, me sentant comme la femme de Lot dans le livre de la
Genèse.
Peut-être était-ce l’œuvre de mon imagination exacerbée mais lorsque je regardai la structure
de pierre blanche, étincelant dans la lumière accueillante du soleil, j’eus l’impression qu’elle
s’enfonçait légèrement dans la terre. J’eus l’impression de la voir se recroqueviller et être
mise dans un bocal. J’entendais presque les rires et les plaisanteries des hommes diminuer au
fur et à mesure qu’ils réalisaient que le piège se rétrécissait.
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Je me sentais comme un rescapé indemne. Tremblant en dépit de la chaleur du soleil, je
montai dans ma voiture et remerciai Dieu à voix haute de m’avoir protégé contre ce qui se
passait. J’eus tout de même un « frisson » spirituel en arrivant à la maison.
J’étais dans une phase de recherches spirituelles. J’avais été sauvé par Jésus alors que j’étais
mormon et membre de l’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours. J’étais jeune dans
le Royaume de Dieu et je me demandais si je devais rester mormon. Tout cela me poussa à
étudier la Bible en profondeur ; le fait d’avoir un emploi à mi-temps me facilita la tâche.
Je cherchais désespérément Dieu pour savoir si je pouvais rester à l’église des mormons tout
en restant fidèle à la merveilleuse et nouvelle relation que j’avais avec Jésus-Christ. Je fus
quelque peu perturbé de ne pas avoir été aussi troublé spirituellement en assistant aux
réunions de l’Église mormone que lors de ma visite au temple local maçonnique. Je n’avais
pas pris en compte le paramètre franc-maçon dans mon « équation » religieuse, étant donné
que mes frères de la Loge du Wisconsin m’avaient constamment répété que la francmaçonnerie n’est pas une religion. Étant de nature confiante, je les avais crus.
Cependant, mes études bibliques ainsi que les conversations que j’eus avec mes dirigeants
mormons m’avaient fait réaliser que la vérité devait être faite à l’aide de la Bible et du
discernement. Je sentis un malaise chez mes dirigeants mormons quand j’abordai avec eux
mes interrogations bibliques. J’eus l’impression étrange, à cet instant, qu’un esprit de
mensonge avait fait son entrée, et qu’ils éludaient délicatement les questions plutôt que d’y
répondre. Je réalisai que mes dirigeants n’étaient pas francs avec moi. Par conséquent, mon
scepticisme déteignit sur l’opinion que j’avais de ce que l’on m’avait dit à la Loge.
Je finis pas trouver des choses dans la Bible qui révèlent de façon absolue le péché de la Loge
maçonnique. Le précieux Saint-Esprit illuminait mon esprit tandis que je priais, jeûnais et
cherchais sa direction. Des versets bibliques que j’avais lus de nombreuses fois s’embrasaient
soudainement comme des feux d’artifice dans ma nuit obscure.
Je commençai à comprendre pourquoi j’avais eu l’esprit troublé au déjeuner à la Loge. Je
continuai à tomber sur des versets qui dénonçaient une à une les pratiques qui avaient cours
dans les rituels de la Loge. Au fur et à mesure que j’étais convaincu des péchés de la francmaçonnerie, je me demandais quoi faire, en dehors de l’évidente décision de ne plus jamais
retourner au temple maçonnique.
L’aide vint d’une source inespérée. Étant mormon, j’avais entendu parler d’un livre, qui était
soi-disant une attaque vicieuse contre notre Église, écrit par un mormon excommunié de
l’Église pour adultère. Je réussis à avoir le courage de l’acheter, il s’appelait The God Makers.
Ce livre finit par me démontrer que les craintes que j’avais au sujet du mormonisme étaient
fondées, et que c’était une secte antichrétienne.
Au fil du temps, je compris que les accusations des dirigeants mormons contre les auteurs, Ed
Decker et Dave Hunt, en particulier l’ex-confrère Decker, étaient des mensonges visant à
saboter son témoignage chrétien. Le fait qu’ils répandaient en plus de fausses rumeurs sans
ciller n’améliora en rien mon opinion vis-à-vis des dirigeants de mon église mormone.
À ma grande surprise, le livre rassembla également plusieurs pièces du puzzle au sujet de la
Loge. Dans le chapitre sur le temple mormon, l’auteur fit de brillants parallèles entre les rites
du temple et la franc-maçonnerie. Et, plus important à mes yeux, l’analyse démontrait très
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clairement les racines occultes et lucifériennes de la franc-maçonnerie. Je réalisai ainsi que
même la franc-maçonnerie américaine baignait dans la sorcellerie et la damnation, car je
pensais auparavant que seuls les divers courants franc-maçonniques d’Europe étaient occultes.
The God makers fit d’une pierre deux coups : je fus convaincu de la fausseté du culte mormon
et du danger de la franc-maçonnerie. Le livre me donna une base pour commencer mes
recherches sur les dangers de la Loge. Mon expérience dans l’occultisme, dans la sorcellerie
et même dans le satanisme, que j’avais acquise avant de rejoindre les mormons, me permit de
comprendre parfaitement la dimension occulte et ésotérique, puissante et dissimulée, de la
franc-maçonnerie et des cérémonies.
De plus, ça faisait plus de neuf ans que j’étais profondément impliqué dans la francmaçonnerie américaine, et je faisais également partie du Rite écossais, du Rite d’York, de
l’Ordre arabe ancien des nobles du sanctuaire mystique et de l’Ordre de l’étoile d’Orient.
J’occupais des fonctions dans une demi-douzaine d’organisations, dont celle de surveillant
junior dans ma « Loge bleue* », dans le Kilbourne n°3 de Milwaukee dans le Wisconsin, et
celle de protecteur associé dans l’Étoile d’Orient. Chacune de ces organisations exigeait un
haut degré d’engagement zélé, d’étude et de travail. J’étais un franc-maçon fanatique.
À présent, avec l’aide et la grâce de Dieu, j’avais les outils bibliques pour examiner toutes les
expériences et toute la connaissance qu’Il m’avait permis de rassembler durant seize ans dans
la sorcellerie et neuf ans dans la franc-maçonnerie. Ce livre est, par la grâce de Dieu, le
résultat de mon évaluation. Il va jusqu’aux racines de l’occulte et de la sorcellerie, dont se
nourrit la franc-maçonnerie, et montre qu’en dépit des protestations de ses dirigeants la francmaçonnerie n’est qu’une autre religion qui s’oppose au christianisme biblique.
Sans le réaliser, les chrétiens francs-maçons en sont venus à faire confiance aux tabliers de la
franc-maçonnerie, faits de « peau d’agneau » blanc, plutôt qu’à l’Agneau de Dieu, qui a été
immolé (Apocalypse 13:8). Ils ont perdu leur discernement biblique et ne se rendent plus
compte que lorsque devant l’autel de la Loge ils adorent leur « vénérable maître », ils servent
deux maîtres à la fois : leur véritable maître Jésus-Christ et le « maître » maçonnique, qui est
indéniablement un pécheur comme eux-mêmes. Jésus nous avertit :
« Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l’un et aimera l’autre ; ou
il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. » Luc 16:13
C’est le triste dilemme dans lequel les chrétiens francs-maçons se retrouvent, essayant
continuellement de choisir leurs priorités. Jésus est en général négligé, car le dieu de la francmaçonnerie est un tyran jaloux, alors que notre Seigneur est doux et patient envers nous.
Mais Sa patience n’est pas illimitée. Il est évident que le christianisme occidental a atteint un
point critique. Tandis que le monde devient plus ténébreux et plus horrible dans le péché et le
désespoir, beaucoup de dénominations ont délaissé la fontaine d’eau vive et se sont conçues
leurs propres citernes, citernes qui très bientôt se fissureront et seront contaminées par
l’impureté de la sagesse du monde (Jérémie 2:13).
La majeure partie de l’hérésie franc-maçonne est devenue l’hérésie du christianisme
américain. Cependant, les faibles points de repère de la franc-maçonnerie ne résisteront pas
quand les vents puissants du jugement commenceront à souffler sur le pays. Dieu ne fermera
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pas éternellement les yeux devant ce feu étranger qui est offert sur Son autel saint (Lévitique
10:1-3) ! Ces hommes chrétiens qui ont ceint leurs reins de la peau de l’agneau de la francmaçonnerie paraîtront soudainement nus, ahuris, devant le jugement du Dieu véritable.
Le cri de ce livre vient de quelqu’un qui était dans les ténèbres et qui a été emmené dans la
lumière de la Parole ! C’est un cri vers chaque franc-maçon qui confesse être un disciple de
Jésus-Christ. C’est le même cri que poussa l’apôtre Paul il y a des siècles :
« Ne vous mettez pas avec les infidèles sous un joug étranger. Car quel rapport y a-t-il
entre la justice et l’iniquité ? ou qu’y a-t-il de commun entre la lumière et les
ténèbres ? Quel accord y a-t-il entre Christ et Bélial ? ou quelle part a le fidèle avec
l’infidèle ?
Quel rapport y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? Car nous sommes le temple
du Dieu vivant, comme Dieu l’a dit : J’habiterai et je marcherai au milieu d’eux ; je
serai leur Dieu, et ils seront mon peuple.
C’est pourquoi, sortez du milieu d’eux, et séparez-vous, dit le Seigneur ; Ne touchez
pas à ce qui est impur, et je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous
serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. » 2 Corinthiens 6:1418
*La Loge bleue gère les trois premiers degrés maçonniques : apprenti, compagnon et maître.
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Chapitre 1
La meilleure chose qui me soit arrivée !
On me pose souvent des questions sur la Loge et sur mes anciennes activités. Les gens, pour
la plupart, me disent :
« C’est quoi le grand danger de la franc-maçonnerie ? C’est juste une bande de gars,
inoffensifs, qui portent de drôles de chapeaux. Pourquoi êtes-vous si alarmiste à leur sujet ? »
Cette question néglige les dommages terribles que la franc-maçonnerie peut engendrer, et
ceux qu’elle fait chez les chrétiens et dans l’Église. Ce fait doit être clarifié, bien que les
francs-maçons en eux-mêmes ne constituent pas le problème. Ce ne sont que des victimes au
sein d’une grande guerre. La franc-maçonnerie est une religion antichrétienne, et quand des
chrétiens, en particulier des dirigeants, y entrent, nous devrions être sur le qui-vive.
Nous ne pouvons pas espérer mieux de ceux qui ne sont pas sauvés. Leurs yeux sont obscurcis
par le péché. Ils sont ce que j’étais quand je suis devenu franc-maçon : des païens. S’ils
souhaitent rejoindre une religion païenne comme la franc-maçonnerie, ça, c’est leur problème.
Cependant, c’est un enjeu différent lorsque des chrétiens participent à des rituels païens. Ils
devraient le savoir, mais soit ils ne veulent pas connaître la vérité au sujet de leur Loge, soit
ils sont trop occupés pour prendre le temps de regarder sous la surface de la francmaçonnerie, pour vérifier si toutes les platitudes pieuses sont vraies.
Dieu dit : « Mon peuple est détruit, parce qu’il lui manque la connaissance. Puisque tu as
rejeté la connaissance, je te rejetterai, et tu seras dépouillé de mon sacerdoce. Puisque tu as
oublié la loi de ton Dieu, j’oublierai aussi tes enfants. » Osée 4:6
Ce terrible avertissement est venu hanter les familles d’innombrables francs-maçons que je
suis amené à aider dans mon ministère.
Le père, dans un foyer chrétien, est censé être un sacrificateur dans sa famille. Mais qu’arrivet-il à sa famille et à lui-même s’il entre dans le paganisme de la franc-maçonnerie ? Un
effondrement spirituel subtil commence. C’est la raison pour laquelle nous mettons en garde
ceux qui sont dans la Loge : les apparences sont trompeuses. Un événement récent illustre
mes dires.
Je reçus un appel téléphonique d’un confrère qui était quelque peu bouleversé. Il avait reçu les
informations sur les dangers de la franc-maçonnerie qu’il nous avait demandées. Il était hors
de lui, il me demanda de retirer son nom de notre fichier. Je lui dis que j’allais le faire, mais
que je souhaitais savoir quel était le problème.
— Je suis franc-maçon, dit-il fièrement, et je n’apprécie pas de lire les bêtises que vous
m’avez envoyées, c’est un tissu de mensonges !
— Je vois… réussis-je à dire.
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— Ça ne me gêne pas de vous dire que je suis un baptiste, sudiste, depuis tout petit, et la Loge
m’a fait devenir un meilleur chrétien, plus que toute autre chose à laquelle je peux penser !
— Monsieur, je suis navré de voir que vous n’êtes pas content, mais sachez que j’étais moimême franc-maçon pendant neuf ans jusqu’à ce que je sois sauvé. Et le Saint-Esprit m’a
convaincu du péché de…
— Écoutez-moi bien ! dit-il en m’interrompant, la franc-maçonnerie est la meilleure chose qui
me soit jamais arrivée dans toute ma vie et…
Je sursautai, surpris.
— Excusez-moi, monsieur ! La franc-maçonnerie est la meilleure chose qui vous soit arrivée
dans votre vie ?
— Oui, aboya-t-il.
— Meilleure que Jésus-Christ ?
Silence.
— Êtes-vous en train de me dire que la franc-maçonnerie a été la meilleure expérience que
vous ayez eue, meilleure que celle de Jésus ?
— Ce… ce n’est pas ce que je voulais dire ! finit-il par dire.
— Pensez un instant à ce que vous venez de dire ! D’après vous, qu’est-ce que ça reflète de
votre vie spirituelle en… ?
— Enlevez mon nom de votre fichier ! dit-il avant de raccrocher.
LA CONVICTION AMÈNE LA COLÈRE !
Cette réponse est malheureusement commune. Les chrétiens francs-maçons ont été
graduellement et délicatement détournés de leur « premier amour », Jésus (Apocalypse 2:4).
Ils seront les derniers à l’admettre, mais la franc-maçonnerie a pris la première place dans leur
vie, et Jésus la seconde.
Puis, soudain, quelque chose pousse leur conscience, et là, c’est comme si on retirait la croûte
d’une vieille blessure. Le chrétien franc-maçon est furieux quand quelqu’un dit quelque chose
contre sa Loge, une fureur disproportionnée par rapport à ce qui a été dit. Ils sentent la
puissance de conviction du Saint-Esprit à l’œuvre dans leur vie, peut-être pour la première
fois depuis des années, et ça les irrite. Leur conscience endurcie et flétrie (1 Timothée 4:2)
depuis tant d’années est soudainement frottée à vif par la vérité.
Le discernement spirituel, longtemps endormi, est ramené à la vie. Comme un pied engourdi,
leur sens du bien et du mal lutte péniblement pour revenir à la vie, et ça fait mal ! La colère et
une retraite vers les mensonges confortables de la Loge en sont bien souvent les résultats. Ils
écoutent le chant de la sirène du péché qui murmure sa berceuse dans leurs oreilles : « Tout va
bien, n’aie pas peur. »
À moins que ces francs-maçons ne se laissent guider patiemment, avec amour et
continuellement, par la vérité, leurs yeux s’ouvriront, mais en général ils ne permettront
jamais à la douloureuse vérité de s’enraciner. Un brouillard spirituel les enveloppe alors,
comme une couverture chaude dans laquelle ils s’enroulent et retournent dormir.
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UNE QUESTION VITALE
Pourquoi cela arrive-t-il ? Pourquoi de « saints » hommes, des chrétiens qui bien souvent
occupent le poste de diacre, d’ancien ou de pasteur, s’offusquent-ils soudainement en
entendant prêcher la vérité de la Parole ? Quel est le grand danger de la franc-maçonnerie ?
Pour répondre à cette question, nous examinerons la raison pour laquelle la franc-maçonnerie
est dangereuse spirituellement à la lumière de l’unique livre qui a de la valeur : la sainte
Bible.
À quelles conclusions ai-je abouti après mon étude de la Parole de Dieu, conclusions qui me
poussèrent à ne plus être franc-maçon et à suivre mon nouveau Maître et Seigneur, JésusChrist ? La source principale d’informations se trouve dans la Bible. Mais en raison de
beaucoup de confusions et d’incompréhension au sujet de la franc-maçonnerie (certaines
d’entre elles créées intentionnellement), je partirai des livres officiels de la franc-maçonnerie
et comparerai leurs points de vue à ceux de la Bible.
Que sont ces livres officiels de la franc-maçonnerie ? C’est une question délicate, car la francmaçonnerie est secrète. Cependant, en me basant sur mes neuf ans dans « le Cercle », je pense
que la hiérarchie des livres référencés ci-dessous peut être approuvée par tout franc-maçon
honnête :
1) Les rituels monitors
Ce sont des manuels de rituels imprimés avec l’autorisation de la Grande Loge de chaque
État. Ils sont la plus grande autorité reconnue, comme la Bible l’est pour les chrétiens. Je
citerai des passages de ces manuels de rituels, même si ces ouvrages sont considérés comme
« secrets » et protégés par des vœux affreux et sanglants, car le Seigneur nous ordonne
d’exposer à la lumière les choses cachées dans les ténèbres (Éphésiens 5:11).
Ces manuels sont spécifiques à chaque État, mais les différences sont minces. Ils ne sont pas
disponibles pour les cowan (les non-francs-maçons), par conséquent j’utiliserai le
DUNCAN’S RITUAL MONITOR, qui est plus ancien, disponible et substantiellement
identique (à 95 % voire plus) aux rituels modernes de la franc-maçonnerie.
2) Écrits magistraux.
Si les rituels monitors sont les « bibles » de la Loge, ces écrits magistraux seraient
l’équivalent des dogmes dans le catholicisme. Ce sont des rapports, des livres philosophiques
ou des traités d’érudits écrits par des hommes ayant une position indiscutable dans la francmaçonnerie. Ils ont, pour la plupart, atteint le 33° degré, comme Henry Wilson Coil, Albert
Mackey ou Albert Pike.
Un autre livre est appelé la « bible maçonnique », laquelle est tout simplement la Bible ornée
du symbole franc-maçon sur la couverture et contenant une centaine de pages
supplémentaires : des illustrations et des écrits montrant de quelle façon les enseignements
francs-maçonniques et ses légendes sont soutenues par la Bible.
On trouve également, faisant partie des écrits magistraux, des écrits, tels que des pamphlets,
etc., que font circuler des organisations officielles et qui portent le cachet de la Grande Loge,
du Conseil Suprême, du Rite d’York ou du Rite écossais.
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3) Écrits éducatifs ou philosophiques
Ces livres, les derniers dans la hiérarchie de l’autorité absolue, sont les travaux maçonniques
de professeurs ou d’historiens médiocres, francs-maçons, qui peuvent avoir le 33° degré, mais
qui ne font pas partie de la classe des experts, contrairement aux auteurs cités au-dessus. Ces
livres sont conçus pour inspirer, informer ou édifier le lecteur franc-maçon.
Une comparaison entre la Bible et ces livres maçonniques apportera la preuve que les francsmaçons ne sont pas aussi inoffensifs qu’ils le prétendent.
Jésus est Dieu, et les commandements qu’Il nous a donnés dans le Nouveau Testament ne
sont pas plus contraignants que ceux de l’Ancien Testament. N’oublions surtout pas que la
Bible, chacun de ses mots, est la Parole inspirée de Dieu (2 Timothée 3:16), et les écrits des
apôtres tels que Paul doivent être pris aussi sérieusement que ceux de Jésus.
La Bible est notre source, et ce n’est pas un péché. Même la franc-maçonnerie, dans ses
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rituels, enseigne que la « sainte Bible est la règle et le guide de notre foi . » Ainsi, nous
espérons que les francs-maçons sont d’accord avec nous pour dire que ce qui est considéré
comme un péché par la Bible est un péché !
Le péché est la porte d’entrée que Satan utilise pour attaquer notre famille et nous-mêmes. Si
un père franc-maçon commet un péché sans se repentir, il expose sa famille aux représailles
du royaume des ténèbres ! Mon opinion ou la vôtre sur le péché ne comptent pas. C’est
l’opinion du Seigneur qui importe, et Ses opinions peuvent être trouvées de source sûre dans
la Bible !
Heureusement, chaque chrétien, et même chaque franc-maçon, dira de tout son cœur
« Amen » sur ce point !
Ce fondement en tête, et ce travail préparatoire posé, voyons comment la franc-maçonnerie
s’intègre dans les critères de Dieu.
1. Duncan, M.C., Duncan’s Masonic Ritual and Monitor, David McKay company, p. 36.
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PARTIE 1
La « religion » de la franc-maçonnerie
Chapitre 2
La franc-maçonnerie peut-elle être une religion ?
Au fil des années, la franc-maçonnerie s’est précautionneusement créé une image publique de
« religion civile » aux États-Unis, sans avoir l’air d’être une religion.
Les institutions franc-maçonnes ont obtenu des entrées là où aucune autre dénomination
religieuse n’a jamais été admise, fait des choses là où toute autre institution aurait été accusée
de violer la loi de séparation entre l’État et l’Église. Les francs-maçons sont les pierres
angulaires des bâtiments publics. Ils sont autorisés à faire des présentations sur leurs diverses
activités dans les écoles publiques, ces dernières pensant que leurs œuvres sont merveilleuses
et vertueuses.
D’un autre côté, la franc-maçonnerie se vante d’être comme une organisation religieuse, une
société qui rend « meilleurs les hommes bons ». La franc-maçonnerie proclame être religieuse
sans être pour autant une religion. Cette affirmation peut se lire dans nombre de ses
littératures publiques.
La franc-maçonnerie a de très bonnes raisons de se présenter comme une organisation
bienfaisante non religieuse. Autrement, elle repousserait les personnes appartenant aux
religions les plus populaires dans le monde, ainsi que la population non chrétienne qui n’a pas
le temps pour la religion.
Par souci d’équité, nous devons nous demander si les dires de la franc-maçonnerie sont vrais.
Si la franc-maçonnerie est une religion, que dit la Bible à ce sujet ?
QU’EST-CE UNE RELIGION ?
Si la Loge est un « club », elle serait inoffensive. Mais selon ses critères et les paroles de ses
propres savants, c’est une religion. Le Webster’s Dictionary définit religion ainsi :
1. Croyance en un pouvoir divin ou surnaturel ou en des puissances, qui doivent être
obéies et adorées comme étant le(s) créateur(s) et le(s) dirigeant(s) de l’univers.
2. L’expression de cette croyance en actes ou en pratiquant des rituels.
3. Tout système spécifique de croyance et d’adoration impliquant bien souvent un
code d’éthique et une philosophie.
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La franc-maçonnerie croit-elle en un être divin ? La réponse est un grand OUI ! L’un des
critères d’admission chez les francs-maçons est la croyance en un être suprême. C’est
confirmé par le Ritual Monitor.
Dans le premier degré (apprenti), le candidat a à peine franchi la porte de la Loge pour son
initiation que cette question lui est posée : « En qui mets-tu ta confiance ? » Sa réponse doit
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être : « En Dieu », sinon il ne sera pas autorisé à poursuivre le rituel d’initiation. En tant
qu’officier de la Loge, on m’avait averti à ce sujet et je me tenais prêt à accompagner le
candidat vers la sortie si nécessaire.
Puisque la franc-maçonnerie exige de croire en un être suprême, elle a donc la première
marque distinctive d’une religion. L’éminent franc-maçon Henry Wilson Coil, qui fait
autorité, a écrit :
« La franc-maçonnerie requiert bien évidemment de croire en l’existence d’…un être
suprême auquel elle doit rendre des comptes. Qu’est-ce que l’Église peut ajouter à ça, à
part de communier avec ceux qui ont ce sentiment ? C’est exactement ce que la Loge
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fait » .
Y A-T-IL UN RITUEL MAÇONNIQUE ?
La franc-maçonnerie exprime-t-elle cette croyance en actes ou par la pratique de rituels ? La
réponse à cette question est « Oui ». La franc-maçonnerie est remplie de rituels, bien plus que
les églises chrétiennes. Les cérémonies de la Loge sont pleines de prières, de rites funéraires
et de rites initiatiques.
Un officier de la Loge doit mémoriser des heures de rituels ou de lignes de récitations, qui
doivent être parfaitement sues lors de chaque réunion de Loge. Le contenu doit être dit au mot
près, à la virgule près ; d’ailleurs des « cours d’enseignement » sont donnés et on encourage
les officiers à y assister. Des professionnels du rituel maçonnique de la Grande Loge mettent
en situation les « élèves », puis les critiquent sur la moindre infraction, sur les termes
employés ou sur la gestuelle.
J’ai assisté à ces cours, je peux témoigner de leur discipline stricte. Les francs-maçons font
des funérailles, ouvrent et ferment des réunions par des prières, célèbrent des rites initiatiques
de passage vers des degrés plus élevés.
L’auteur franc-maçon Coil a souligné ce point :
« La franc-maçonnerie a un service religieux pour remettre le corps d’un frère décédé à
la poussière à laquelle il appartient et pour accélérer le retour de l’esprit libéré vers la
grande source de lumière. Beaucoup de francs-maçons ont fait ce voyage avec pour
seule garantie, leur croyance en la religion de la franc-maçonnerie. Si c’est un faux
espoir, alors la fraternité devrait abandonner les services funéraires et porter son
attention sur des activités dans lesquelles elle est sûre d’être sur son terrain et d’avoir de
l’autorité. Ce que nous pouvons peut-être affirmer, c’est que la franc-maçonnerie n’a
jamais été perçue comme une secte ou une quelconque dénomination, bien qu’elle
puisse le devenir si ses pratiques religieuses, ses croyances, ses principes et ses dogmes
augmentent autant dans l’avenir qu’elles l’ont fait par le passé. »
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Cela remplit parfaitement le second critère d’une religion.
LES FRANCS-MAÇONS ONT-ILS UN CODE D’ÉTHIQUE ?
La franc-maçonnerie a-t-elle un système de croyances, de pratiques ou de philosophie ?
Évidemment que oui, comme le témoignent les rites, les bienfaisances de la fraternité et les
volumes d’écrits. Des normes solennelles de tenue sont imposées à chaque franc-maçon, en
particulier à celui qui a atteint le rang de maître maçon ou le troisième degré. Les francsmaçons sont menacés d’être torturés jusqu’à la mort par les mains de leurs frères au cas où ils
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violeraient l’une de leurs règles .
Hormis la croyance en un dieu, le système de croyances maçonnique inclus également :
1. La croyance en l’immortalité de l’âme.
2. Le jugement des francs-maçons selon les travaux qu’ils ont faits.
3. La croyance en une charité et en une bienveillance envers tous, et en particulier
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envers les frères francs-maçons et leurs familles, les veuves et les orphelins .
Les francs-maçons ont-ils un code de conduite ? La réponse est « Oui ». Ils doivent par-dessus
tout garder les secrets de leurs frères francs-maçons. Cette discrétion leur est ordonnée de
manière la plus stricte, et les vœux prononcés dans les différents degrés sont remplis de notes
détaillées sur ce qu’un franc-maçon peut ou ne peut pas faire selon son rang.
Par exemple, un maître franc-maçon ne peut pas avoir de « relations sexuelles illicites » avec
la femme, la sœur, la mère ou la fille d’un frère franc-maçon. Il ne doit ni tromper ni
escroquer un franc-maçon. Il ne doit jamais frapper de colère un frère, sauf en cas de légitime
défense, pour protéger sa famille ou sa propriété. Sa vie doit illustrer les vertus maçonniques
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de « l’amitié, de la moralité et de l’amour fraternel . »
Tout cela est l’exemple parfait d’un code d’éthique très développé, voire sélectif. Il est
évident que la franc-maçonnerie porte toutes les marques distinctives d’une religion selon le
dictionnaire !
Alors comment devons-nous répondre à la communication franc-maçonne disant que ce n’est
pas une religion ? Avant de rejeter cette affirmation d’une simple pichenette, voyons ce qui
est dit « dans la maison ». Puisque la Loge est une société secrète, il serait judicieux de voir ce
que les dirigeants francs-maçons ont écrit uniquement pour les leurs, et non pour les cowans
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(les non-francs-maçons) et les oreilles indiscrètes .
Si ça semble un peu paranoïaque, notre ministère détient plusieurs exemplaires du livre,
« Morals and Dogma » d’Albert Pike. Sur la couverture, il est écrit : LIVRE ÉSOTÉRIQUE,
UNIQUEMENT POUR LE RITE ÉCOSSAIS, DOIT ÊTRE RENVOYÉ EN CAS DE
DÉSISTEMENT OU MORT DU DESTINATAIRE.
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SORTIE DE LA BOUCHE DE LA PLUS GRANDE AUTORITÉ ?
Certaines autorités franc-maçonnes éminentes, parmi les plus estimées, ont partagé leurs
pensées sur cette question : la franc-maçonnerie est-elle oui ou non une religion ? Lisez les
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écrits d’Albert Pike, 33° degré, surnommé « le Platon de la franc-maçonnerie » . C’était
l’ancien « Grand Commandeur souverain du Suprême Conseil des grands souverains
inspecteurs général du trente-troisième degré. » :
« Chaque Loge franc-maçonne est un temple de religion, et ses enseignements sont des
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instructions en matière de religion .
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C’est la religion universelle, éternelle, immuable .
La franc-maçonnerie ne propage nulle autre croyance que la sienne, simple et sublime,
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que la religion universelle enseigne par nature et raison .
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Ce rite lève le bord du voile… car il révéle que la franc-maçonnerie est un culte . »
Probablement que l’historien et savant de référence de la franc-maçonnerie des temps
modernes fut Albert Mackey, 33°degré. Il déclara que « la religion de la franc-maçonnerie
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n’était pas du christianisme » .
Ces autorités franc-maçonnes, chacune regardée avec un grand respect par la plupart des
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Grandes Loges aux États-Unis , admettent que la franc-maçonnerie est une religion et qu’elle
ne fait pas partie du christianisme. Le dictionnaire ainsi que les paroles de ses autorités et de
ses savants le déclarent.
En plus des observations de Mackey qui disent que la franc-maçonnerie n’est pas le
christianisme, nous pouvons faire mieux que de prendre ses paroles pour acquises. Dans les
prochains chapitres, nous verrons si la religion de la franc-maçonnerie est compatible ou pas
avec les critères bibliques du christianisme.
Duncan, M.C. Duncan’s Masonic Ritual and Monitor, p. 31.
Coil, Henry Wilson, Coil’s Masonic Encyclopedia, Macoy Publishing, 1961, p. 51.
Ibid., p. 51.
Duncan, M.C. Duncan’s Masonic Ritual and Monitor, p. 95, 134.
Ibid., p. 95.
Ibid., p. 12.
Hall Manly P., The Phoenix, The Philosophical Research Society, Los Angeles, 1975,
p. 37.
8. Pike Albert, Morals and Dogma of the Ancient and Accepted Scottish Rite of
Freemasonry, Supreme Council of the Thirty-Third Degree, p.213.
9. Ibid., p. 219.
10. Pike Albert, Morals and Dogma…, p. 213.
11. Ibid., p. 718.
12. Mackey Albert, Mackey’s Revised Encyclopedia of Freemasonry, Macoy Publishing,
1966, p. 618.
13. Ankerberg John, Weldon John, The Secret Teachings of the Masonic Lodge, Moody
Press, 1990, p. 16-17.
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