En France, la fiscalité punitive détruit des emplois et fragilise les

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En France, la fiscalité punitive détruit des emplois et fragilise les
En France, la fiscalité punitive détruit des emplois
et fragilise les plus faibles
L’impôt de solidarité sur la fortune va rapporter à l’Etat cette année un montant record. Ses
recettes vont s’élever à 5,3 milliards d’euros, soit 640 millions de plus qu’attendu, ont commenté
avec beaucoup de satisfaction la plupart des médias.
Rebondissant sur cette nouvelle, on a assisté à une campagne de « cagnoting » lancée par des
irresponsables. Elle signifie que quand l’Etat se retrouve avec des recettes fiscales supérieures à
ce qui était escompté, il faut inventer immédiatement une nouvelle idée pour dépenser l’argent
récolté !
C’est pourquoi la soit disant cagnotte va être utilisée, dans le cadre du projet de Loi de Finance
rectificative, pour réduire l’impôt sur le revenu de 3,7M ménages et faire échapper 1,9M de
ménage du paiement de tout impôt sur le revenu. Le gouvernement s’est bien évidemment
félicité de cette mesure au nom de « la justice ». Il devient donc « juste » pour certains de ne pas
payer un centime d’impôts. Cela signifie que ceux qui en payent sont sanctionnés. Tout cela
relève d’une idéologie dépassée et d’une méconnaissance terrible du fonctionnement de
l’économie. Tous les ménages devraient au contraire acquitter une contribution même très
modeste à l’impôt sur le revenu.
Tout cela ne serait pas très grave, si l’ISF n’était pas devenu aujourd’hui, le principal obstacle
au développement économique de la France. Nous sommes le seul pays en Europe à utiliser cet
impôt. Il fait fuir depuis de nombreuses années des décideurs et des investisseurs qui eux savent
prendre des risques pour créer des emplois. Les élites de notre pays veulent ignorer que l’ISF
participe largement à la création du chômage et détériore le niveau de vie de ceux qui sont les
plus vulnérables. On ne pourra pas « inverser la courbe du chômage » si l’exil des talents qui
n’est plus contestée par personne, s’accélère encore.
En Californie, on dénombre maintenant 75 000 français dont certains font des réussites
exceptionnelles qui auraient été impossibles en France. Parmi eux on peut citer Jean Baptiste
Rudellefondateur de Criteo qui est maintenant côté en bourse , Renaud Laplanche fondateur de
Lending Club une des premières sociétés de « peer to peer lending » . Frédéric Laluyaux
fondateur de Anaplan un des grands du « Big Data » aux Etats Unis etc …
En Suisse, 2000 familles françaises sont devenues résidentes. Selon les études citées par Michel
Rousseau président de la Fondation Concorde, elles détiendraient 60Md€. Or la Suisse ne
représenterait que 16% des français résidant à l’étranger. On peut donc estimer à environ
360Md€ le montant des capitaux qui se sont exportés en dehors de France au cours des vingt
dernières années. C’est un incroyable gâchis dont le monde politique gauche et droite confondue
ne semble pas avoir vraiment conscience.
En Belgique, le maire d’Uccle, ville très proche de Bruxelles se félicite tous les jours de l’arrivée
de nombreux français. Pour lui c’est merveilleux, ils achètent des maisons, font travailler
beaucoup de monde et investissent … !
L’ISF est donc devenu un impôt totalement stupide reposant sur une idéologie répandue au
terme de laquelle « faire payer les riches permet d’améliorer le sort des plus pauvres ». En fait
c’est un impôt qui exonère les collectionneurs de tableaux anciens et frappe désormais le cadre
moyen qui à force de travail et d’épargne ayant déjà supporté l’impôt a réussi à acheter un
appartement de 4 pièces à Paris pour lui et ses enfants.
La suppression de l’ISF ferait en sorte que les 800 industriels français qui quittent le pays chaque
année recommencent à espérer dans leur pays et décident d’y investir de nouveau. Cela
permettrait d’enrayer l’hémorragie de patrimoines et de cerveaux qui entraine chaque année un
manque à gagner de 7 à 8Md€ de recettes fiscales pour l’Etat. Cela donnerait enfin un signe de
confiance à tous les jeunes qui entreprennent, qui osent et qui prennent des risques…
Dans l’immobilier on commence à s’apercevoir que la politique de Cécile Duflot ex ministre du
logement a accentué la paralysie du marché et débouché sur un effondrement des mises en
chantier de logement. Les victimes désignées par la loi ALUR sont bien évidemment ceux qui
cherchent à se loger et qui ne le peuvent pas… !
Pour les emplois à domicile une aide d’urgence est maintenant prévue pour enrayer la chute
des emplois déclarés à domicile… !
Pendant de temps là, le Président de la République invite ses amis à l’Elysée à venir regarder le
premier match de l’équipe de France de football en buvant du champagne aux frais de tous les
sanctionnés qui payent des impôts…. Le Premier Ministre lui s’est déplacé en cortège officiel pour
aller écouter les Rolling Stones au Stade de France là encore à nos frais… !
Worldline est au centre du marché des paiement mobiles
Heureusement, il reste en France quelques raisons d’optimisme. L’introduction en bourse de
Wordline filiale d’Atos en est une. La société est spécialisée dans l’ensemble des services
nécessaires pour faire fonctionner les paiements électroniques. L’ensemble du secteur évolue très
rapidement au gré des alliances qui se font et se défont.
En Europe, le marché de la carte de paiement devrait connaître selon la Société Générale une
croissance 2013-2015 de 5 à 8%. Le marché du porte monnaie électronique devrait atteindre
selon le Gartner Group, dans le monde le montant de $235.4 billion en 2013, une progression de
44% par rapport aux $163.1 billion de 2012.Il est cependant difficile, d’après Morgan Stanley de
prévoir le modèle de développement qui va gagner.
Dans le monde, Apple et Google sont en train de transformer nos smartphones en terminaux
de paiement pour éliminer Visa et Mastercard du paysage.
PayPal, menace les banques classiques et les opérateurs téléphoniques qui veulent eux aussi
une part du marché. Dans ce combat de titans, il est probable que Visa’s et MasterCard’s
devraient arriver à se défendre dans tous les scénarios.
En France, le mobinaute accède à internet via 3G ou 4G et règle de plus en plus ses achats avec
des solutions de paiement dédiées. Les offres sont soit développées par des opérateurs
téléphoniques comme Buyster (Orange, SFR, Bouygues qui est toutefois en voie de dissolution,
chacun des partenaires reprenant sa liberté).
Les banques sont également actives comme Paylib dans le porte monnaie électronique (Société
Générale, BNP, La Banque Postale) ; Kwixo qui est censée être une alternative à Paypal(Crédit
Agricole, LCL) ; S Money qui est système de paiement à partir d’un téléphone (Banque Populaire
Caisse d’Epargne) ; Pay2You est une des meilleures solutions lancée dans le domaine P2P en
France (Credit Mutuel Arkema) ; Fivory(Crédit Mutuel CIC)
Les distributeurs proposent aussi à leurs clients des solutions notamment : Leclerc avec la
solution Flashiz rachetée par Fexco et BNP/Cetelem); Auchan avec Flash and Play.
Dans cet environnement très compétitif Worldline, filiale d’Atos est en mesure de proposer des
solutions à tous les acteurs de ce marché. Elle a le bon profil, la bonne taille au bon moment. Ses
concurrents sont nombreux mais ils ne proposent pas un ensemble de solutions aussi étendu.
En France les sociétés sont : TSYS, B2Bill, Ingenico; En Gtrande Bretagne : Worldplay,
Barclays card, Vocalink, Sage Payment, TSYS, Global Payment, FIS, First Data;
En Allemagne : Wirecard, B+S;Concardis, First Data, TSYS, Ingenico, Equens;
Aux Pays Bas: Equens, Fortis/First Data, Ogone; En Espagne: Global Payments, EVO, TSYS,
Ingenico; En Italie: SIA, First Data, Equens;