Nippon Mag 2

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Nippon Mag 2
M AG
N IP P O N
~~Visite au musée du Quai Branly ~~
Nous sommes allés au Musée du Quai Branly. Nous devions voir une
exposition sur les armures japonaises des Samouraïs, mais faute de temps,
nous sommes allés voir celle sur les zoo humains du XIXème siècle. A notre
surprise, nous avons découvert que des artistes japonais (en particulier des
jongleurs) ont été présentés dans ces cirques comme des « animaux » à la
population européenne.
Mais nous avons quand même pu admirer deux chevaux caparaçonnés,
montés par deux guerriers revêtus d'armures datant respectivement des
périodes Momoyama (1573 – 1603) et Edo (1603 – 1868).
~~ Edito ~~
Voici le second numéro de la
newsletter de l'atelier manga.
Vous y trouverez différents
articles rendant compte des
activités réalisées dans le cadre de
l'atelier, mais aussi une critique de
Drama (série télévisée japonaise),
une critique culinaire et diverses
informations
relevant
plus
généralement de la culture nippone
(kimono, origami)
Bonne lecture !
Armure japonaise
Lucas Peret
~ Info insolite ! ~
A propos du mochi...
Du fait de sa texture, les
étouffements sont fréquents. La
consommation rapide et abondante
de mochi provoque chaque année
quelques dizaines de morts au
Japon, notamment au Nouvel an.
Selon les chiffres du
département des pompiers de
Tokyo, plus de cent patients sont en
moyenne hospitalisés chaque année
pour des asphyxies dues à des
mochi. Dans la majorité des cas, les
patients ont plus de 60 ans. Entre
2006 et 2009, à Tōkyō,18 personnes
sont mortes étouffées par un mochi.
Nathalia Derny
Adapté de Wikipédia.
« Nous avons goûté pour
vous » : Des mochi.
Le mochi est une préparation à base de riz gluant qui
accompagne de nombreuses recettes au Japon.
- Avis n°1 : les mochi, c’est délicieux, la texture est très spéciale mais
j’adore ça ! Cette texture gluante et farineuse. C’est plutôt doux et à l’intérieur
on peut y mettre ce que l’on veut, en général de la pâte de haricot rouge (anko)
- Avis n°2 : je n’ai pas aimé les mochi, leur texture est désagréable au palais,
attention à le manger par petite bouchée au risque de s’étouffer !!!!!
Mochi à la pâte
de haricot rouge
Nathalia Derny
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Dossier du mois :
Le Kimono et la
cérémonie du thé.
Alors que le kimono devait être
utilisé de manière obligatoire par tous les
participants à la cérémonie du thé, ce n'est
plus le cas actuellement. Cependant,
traditionnellement, lors des occasions
formelles, la plupart des invités porteront
un kimono.
Il est essentiel d’apprendre les hakama n’est pas essentiel pour les
hommes, mais cela leur donne une
mouvements prescrits proprement.
allure plus formelle.
Nombre des mouvements et des
Les femmes portent des styles
composants de la cérémonie du thé ont
évolué avec le port du kimono. Par variés de kimonos qui dépendent de la
exemple, certains mouvements étaient saison et des événements. Les femmes
désignés avec des kimonos à longues ne portent en général pas de hakama
manches ; certains mouvements durant la cérémonie du thé. Des kimono
demandaient de déplacer les manches doublés sont portés par les hommes et
hors du chemin ou permettaient d'éviter les femmes durant les mois d’hiver et
de les salir lorsqu’on préparait le thé, des kimonos non doublés sont utilisés
lorsqu’on le servait ou lorsqu’on le pendant l’été. Pour des occasions
buvait. D’autres mouvements étaient formelles, les hommes portent des
autorisés pour redresser le kimono et le kimonos de type montsuki (kimono
hakama (pantalon large, plissé).
formel avec le blason des familles)
souvent avec un hakama rayé. Les
hommes et les femmes portent des tabi
blanches (forme traditionnelle de
chaussettes, qui sépare le gros orteil des
autres orteils).
Depuis que l’étude du kimono est
une partie essentielle de l'apprentissage de
la cérémonie du thé, la plupart des
pratiquants possèdent au moins un
kimono qui leur est propre et qu’ils
portent lorsqu’ils reçoivent ou qu’ils
participent à une cérémonie du thé. Le
kimono est l'habit obligatoire pour les
étudiants de la cérémonie du thé, mais de
moins en moins de professeurs insistent
sur ce fait. Il est de plus en plus commun
Kimono (hakama) d'homme et de femme.
pour les étudiants de porter des habits
occidentaux lors de leur pratique. En effet,
Les manches des kimonos
il est difficile de posséder plus d’un ou fonctionnent comme des poches et le
deux kimonos, du fait de leur coût, et il kaishi utilisé est rangé dans celles-ci.
est important de les garder dans de bonnes
Pour la cérémonie du thé, les
conditions.
hommes portent habituellement une
Cependant, la plupart des combinaison entre un kimono et un
étudiants pratiqueront en kimono au hakama , mais certains hommes portent
moins quelques fois.
uniquement un kimono. Porter un
Kimono de femme
Tabi
Nathalia Derny
Titre en France : Byakkotai
Titre alternatif : 白虎隊 (びゃっこたい)
Genre : Historique
Première diffusion : Janvier 2007 (Chaîne de retransmission : TV Asahi)
Nombres d'épisodes : 2
Casting : Yamashita Tomohisa, Kuroki Meisa, Fujigaya Taisuke, Ishiguro Hideo, Sakimoto Hiromi,
Tanaka Koki, Tomita Sho, Watanabe Ikkei, Sakaki Hideo, Sugata Shun
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Synopsis : Le Byakkotai était une sorte d'armée qui a pris part à la guerre du Boshin aux côtés du shogunat et de ceux
qu'on appellera les derniers samouraïs pendant la guerre civile de 1868. Il avait pour particularité de n'être formé que de
jeunes samouraïs entre 16 et 17 ans. L'histoire suit en parallèle la vie d'un descendant de l'un des samouraïs du
Byakkotai de nos jours et la tragique histoire de cet aïeul et du Byakkotai pendant la guerre du Boshin.
●
Mon avis : j’ai aimé parce que ça parle de l’honneur et d’une société fermée et stricte. On voit que les rapports entre
hommes et femmes étaient particuliers : un homme n’adressait pas la parole à une femme étrangère, et les mariages
étaient arrangés par les parents. De plus, ils étaient très nationalistes et lorsqu’un clan était défait par l’adversaire, ses
membres effectuaient un rituel de suicide : le Seppuku ou hara-kiri. Ce drama est tiré d’une histoire vraie.
Mohand Nait Abderrahmane
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Culture japonaise: Origami
Origami (折り紙) est un terme japonais qui désigne un art fort répandu depuis des siècles. Celui-ci se compose du verbe de
la langue nippone "oru", qui signifie littéralement "plier", et du nom "kami", qui signifie "papier". Cette appellation tire
probablement ses racines du terme chinois "zhézhǐ" (折紙 / 折纸 : plier du papier). En effet, l'origami désigne l'art du pliage
de papier.
Origines :
Initialement originaire de la Chine du VIème siècle, cet art vraisemblablement antique
daterait de la dynastie Han et aurait été implanté sur l'archipel japonais par des moines
bouddhistes depuis le Koguryŏ (ancien empire recouvrant les actuelles Corée du Sud et du
Nord). Sa pratique se serait rapidement étendue durant l'année 1200, notamment auprès de
divers rituels bouddhistes, où il aurait rencontré un succès fort et rapide.
La grue japonaise :
Une sorte de mythe s'est emparé de la grue japonaise, oiseau au succès fort : "Quiconque plie mille grues de papier verra
son vœu exaucé". Cette légende fait directement référence à l'histoire de Sadako Sasaki, une fillette au destin funeste.
Directement exposée aux rayons des bombes atomiques d'Hiroshima, lors de l'année 1945, alors qu'elle n'avait que deux ans.
Devenue une survivante de la bombe (également appelé "hibakusha", 被爆者), l'enfant décide alors de plier mille grues de
papier afin de réaliser son vœu : guérir et pouvoir mener une vie normale. Malheureusement, elle meurt quelques années plus
tard, alors qu'elle est âgée de douze ans. Sadako avait contracté une leucémie alors qu'elle avait plié six cents quarante-quatre
grues. Ses camarades de classe décidèrent alors de plier le nombre restant et firent établir une statue de granit la représentant.
Depuis, le pliage de ces milles grue est devenu une sorte de tradition lorsqu'un proche ou un
ami est gravement malade. Au-delà de la simple superstition, cette pratique procure au malade une
véritable sensation d'entourage et de volonté. L'oiseau est quant à lui devenu un symbole de paix.
Cloé Prouveur.
Source : Nautiljon
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