Services de santé au travail : l`UIMM Gironde
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Services de santé au travail : l`UIMM Gironde
Services de santé au travail : l’UIMM Gironde-Landes souhaite une mise au point ! L’UIMM Gironde-Landes demande une plus grande transparence des services de santé au travail sur leurs politiques tarifaires et pratiques constatées depuis le début de l’année et la mise en œuvre d’une réelle concertation avec les employeurs. Depuis le début de l’année 2005, l’UIMM Gironde-Landes a reçu de nombreuses réactions des entreprises subissant de la part des services de santé au travail des augmentations de cotisations atteignant dans certains cas plus de 50 % de leurs montants fixés en 2004. Ces augmentations sont directement liées aux nouvelles modalités de calcul décidées par les services de santé au travail sous couvert de la mise en œuvre de la récente réforme de la santé au travail, et notamment de la pluridisciplinarité de ces services confirmant ainsi la vocation préventive des médecins du travail en matière d’hygiène et sécurité au travail. Force est de constater que ces augmentations ont été décidées par les services de santé au travail de façon unilatérale : pourtant, toutes décisions prises en matière de santé professionnelle devant nécessairement appartenir aux seuls dirigeants d’entreprises, il aurait été logique qu’ils soient directement associés aux orientations tarifaires des services de santé au travail. Il est donc difficilement envisageable, eu égard au contrat liant les services de santé au travail à leurs sociétaires que ces derniers puissent subir de telles hausses tarifaires dans des proportions dépassant parfois toute mesure sans recevoir d’explications circonstanciées à cette situation de fait qui ne leur laisse pour seule alternative que de payer ou d’être radiés de tout service de santé au travail, leur compétence géographique les plaçant finalement en position monopolistique ! Dans le même sens, les entreprises ont pu s’étonner également de la pratique actuelle de certains médecins du travail prenant l’initiative de « basculer » certains salariés en surveillance médicale renforcée. Par cet artifice, le maintien de la visite médicale annuelle (et non plus biennale conformément au principe désormais établi par la réforme de la santé au travail) est « justifié » sans réelle concertation avec les employeurs auxquels il appartient pourtant la seule responsabilité du choix d’une telle surveillance ! Devant de telles anomalies, l’UIMM Gironde-Landes a sollicité lors des récentes assemblées générales du SMIE des Landes et de la Gironde la mise en place d’une assemblée générale extraordinaire consacrée aux points suivants : - mise en place de la pluridisciplinarité et modalités des nouvelles prestations pluridisciplinaires ; politique tarifaire des services de santé au travail (point sur la situation des cotisations en 2005 et perspectives pour 2006) ; gestion des surveillances médicales renforcées ; représentation des employeurs de la Métallurgie au sein du conseil d’Administration des services de santé au travail. Affaire à suivre…