Annexe 2016 07 V0 projet site

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Annexe 2016 07 V0 projet site
Projet de site
V0 – 13/10/2016
Soumis à délibération du Conseil d’Administration
du 24 octobre 2016
Université Bretagne Loire
2017 – 2021
Un collectif mobilisé,
une ambition confirmée
SOMMAIRE
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Introduction
Evolution du contexte : ajustements stratégiques
Les six axes du projet
3.1 La recherche et le doctorat
3.2 La formation, la vie étudiante et la transformation pédagogique
3.3 L’Europe et l’international
3.4 L’innovation et le développement économique
3.5 Le numérique
3.6 La communauté de destin
Allocation dynamique des moyens de l’UBL au service du projet
Déploiement du projet : les jalons
Annexe 1 : Schéma d’amélioration de la Vie Etudiante
Annexe 2 : DOS UBL de 2014
1 - Introduction
En mars 2014, puis au printemps 2015 par les votes de leurs instances, les établissements d’Enseignement
Supérieur et de Recherche des Régions Bretagne et Pays de la Loire ont décidé de se regrouper pour créer une
Communauté d’Universités et Etablissements « Université Bretagne Loire » (UBL). Dans le respect de l’identité et
de l’autonomie des établissements, l’UBL a été conçue selon un modèle fédéral organisé en réseau pour porter un
projet ambitieux, celui de « faire de l’UBL une université de rang mondial pour l’excellence de sa formation et de
sa recherche » (cf le DOS - Document d’Orientation Stratégique de juillet 2014 rappelé en annexe à ce document).
Le DOS a constitué la feuille de route de construction de l’UBL qui a été créée par décret le 6 janvier 2016.
A l’issue de la période d’administration provisoire, le Président a été élu le 25 avril. Le Conseil Académique a été
installé, son Président et le Vice-président Etudiant ont été élus. Au total, d’avril à septembre 2016, le Conseil des
Membres se sera réuni 6 fois, le CA et le CAC 2 fois, les Conseils Territoriaux et le Comité Doctoral une fois. Par
ailleurs, les départements de recherche, clé de voute de l’UBL, conçus comme des espaces de coordination des
stratégies de Recherche et de mise en synergie des chercheurs et enseignants-chercheurs du périmètre de l’UBL
ont été installés et ont organisé chacun leur conférence inaugurale. Les commissions Recherche et Formation du
Conseil Académique seront quant à elles installées fin 2016. En parallèle, les actions notamment liées à
l’entrepreneuriat étudiant, l’ingénierie dd projets européens ou encore le numérique se sont poursuivies tout au
long de cette première année d’existence de l’UBL.
Enfin, pour chaque grande mission de l’UBL, la Recherche, la Formation, l’International, le Numérique et le
Développement Economique, un Comité d’Orientation Stratégique (COS) a été constitué selon une méthodologie
partagée par les chefs des établissements membres. Ces COS, composés des Vice-présidents des Universités,
de référents des Ecoles et Organismes, sont des espaces politiques de co-construction du projet collectif. Les COS
ont été mobilisés pour finaliser le présent projet, affiner les objectifs et arrêter les plans d’actions.
L’Etablissement lui-même, fruit de l’ambition collective, de l’histoire des ex PRES UEB et UNAM et de leurs
expertises respectives, s’est doté d’une organisation administrative efficiente, économe en moyens, au service du
collectif et du projet. L’organisation détaillée de soutien aux missions de l’UBL sera arrêtée en mars 2017.
En résumé, forte de ses 27 membres, l’UBL est en ordre de marche, dans son organisation, ses instances et ses
espaces de co-construction de la destinée commune. L’ambition collective visant à promouvoir l’ESR du Grand
Ouest et ses spécificités au niveau national et international est intact, au service des territoires, de la population
qui les constituent et des milieux socio-économiques.
Toutefois, nous ne pouvons passer sous silence les évolutions contextuelles. Il nous faut en effet prendre en
compte la politique nationale de différenciation qui se confirme et le fait que les attendus de l’appel à projet IDEX
n’étaient pas adaptés au modèle fédéral, organisé en réseau, tel que proposé par l’UBL. L’échec au projet UBL+
a quelque peu déstabilisé une partie des acteurs et a aussi suscité quelques craintes, sans toutefois remettre
durablement en cause la dynamique collective. C’est pourquoi il nous faut aujourd’hui tirer parti des options (I-site)
qui ont été prises en rebond sur les plaques métropolitaines de Brest/Lorient, Nantes et Rennes et s’appuyer sur
ces initiatives, porteuses de reconnaissance académique, de visibilité internationale et de rayonnement territorial.
2 – Evolution du contexte : ajustements stratégiques
La démarche évoquée ci-dessus, voulue et portée par les acteurs eux-mêmes, a mis en lumière des thématiques
qui pourraient constituer un premier faisceau de caractérisation de l’UBL. Ainsi, nous pourrions poser sur une carte
quelques thématiques qui ne se veulent pas exhaustives, exclusives ou figées à ce stade, telles que
l’environnement, le numérique, la santé, l’industrie ou encore la mer.
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A l’heure où nous écrivons ces lignes les projets d'I-Site de Nantes et de Rennes sont encore en lice. De leur
succès et au-delà des effets structurants imaginés par et pour les établissements qui les portent, nous attendons
qu’ils créent de l’attractivité et du rayonnement qui profiteront indéniablement à l’ensemble des établissements de
l’UBL et des territoires qui la composent. Compte tenu des choix thématiques qu’ils portent, les projets d’I-Site sont
le point de départ d’une forme de territorialisation thématique. L’UBL doit en tenir compte et s’impose une double
responsabilité. La première est de mettre en œuvre les effets d’entrainements nécessaires pour que l’ensemble
des établissements et des acteurs des autres sites concernés par ces thématiques soient « embarqués » dans le
sillage de ceux qui portent les I-Site. La deuxième est d’accompagner la mise en visibilité des autres sites du
territoire de l’UBL. Se distinguer à l’échelle nationale ou internationale est devenu un impératif et les moyens ou
indicateurs à considérer pour y parvenir sont multiples si l’on s’extrait de la vision imposée par les classements
internationaux. Il peut s’agir de l’excellence scientifique, de l’accompagnement vers la réussite, du lien au territoire
et au développement économique ou du positionnement européen, de la qualité de l’accueil d’étudiants et
chercheurs étranger ou du niveau de la transformation pédagogique, … Il ne s’agit pas de mettre les établissements
de L’UBL ou leurs organisations territoriales en concurrence, mais de coopérer pour affronter ensemble, sur des
champs parfois différents, la concurrence nationale et internationale. L’UBL doit aider par son organisation et les
valeurs qu’elle porte, à faire progresser le collectif sur des objets à forte visibilité face une concurrence
internationale croissante.
Cette stratégie conforte donc l’UBL dans ses missions et lui impose d’être au rendez-vous de ses obligations. Ainsi
l’UBL sera :
-
une réponse aux besoins de la société et de ses transitions d’aujourd’hui et de demain ;
un espace d’accompagnement du citoyen vers la réussite et l’emploi ;
garante de la mise en œuvre de l’effet d’entrainement, pour le développement harmonieux des territoires
et des établissements ;
garante, par la coordination, du lien formation-recherche ;
un facilitateur et un soutien à la caractérisation des sites du territoire, pour une meilleure visibilité
internationale ;
garante des valeurs du service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche ;
un espace porteur des valeurs démocratiques, respectant et défendant la liberté académique, l’autonomie
et l’identité des établissements.
Les six axes présentés ci-après contribuent à cette double entrée stratégique de caractérisation à visée
internationale et d’élévation collective au service du plus grand nombre. A la lumière de la nature des marges
financières dont dispose l’UBL, la partie 4 explicite comment, par une allocation dynamique et efficiente des
moyens, nous entendons porter et mettre en œuvre cette double stratégie.
3 – Les six axes du projet
3.1 La recherche et le doctorat
« La recherche et le doctorat, clés de voute de l’attractivité et de la visibilité du territoire »
3.1.1 Éléments constitutifs et ambitions de la stratégie du volet Recherche
Les établissements de l’Université Bretagne Loire souhaitent mettre en synergie leurs stratégies de
recherche afin de faire de l’UBL une communauté universitaire de rang mondial par l’excellence et la
visibilité de sa recherche. Pour ce faire, il est essentiel de s’appuyer sur les nombreuses expériences
accumulées entre les partenaires de l’UBL et les dynamiques actuellement mises en place. Les entités
communes, dont notamment les unités de recherche aux tutelles partagées (universités, organismes
nationaux de recherche, grandes écoles) et les succès du PIA sur des outils communs ou
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complémentaires ont démontré que les communautés scientifiques savent se comprendre, s’organiser et
construire ensemble. Il existe des collaborations scientifiques nombreuses mais celles-ci ne relèvent pas
encore d’une stratégie commune sur l’ensemble du territoire de l’UBL. L’objet de la stratégie Recherche
déclinée dans ce 1er contrat de site UBL est donc d’initialiser et de conforter ensuite cette dynamique
globale en se dotant d’outils de structuration et d’actions adaptés.
Ses membres, au travers de leur structuration et stratégie propre de recherche, disposent d’un potentiel
de recherche conséquent et partenarial. Ces stratégies de recherche déclinées dans leurs propres
conventions ou plans stratégiques d’établissement viennent, dans une approche ascendante et
participative de construction du projet UBL, irriguer et nourrir les objectifs et actions que se propose d’avoir
l’UBL.
Les principales ambitions de la stratégie Recherche de l’UBL se déclinent alors selon les items suivants :
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

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Développer les coopérations disciplinaires et mettre en synergie les compétences
complémentaires de recherche afin de créer une masse critique de recherche reconnue sur le plan
international et capable d’aborder des défis sociétaux d’envergure ;
Favoriser les interfaces entre départements de recherche pour faire émerger des recherches
originales et innovantes en renforçant et nourrissant leur dimension pluri/inter/transdisciplinaire ;
S’appuyer sur les spécificités des stratégies régionales Bretagne et Pays de la Loire (SRDEII
et S3) afin de cultiver, sur le plan international, la différenciation des réponses de l’UBL face aux
défis scientifiques et enjeux sociétaux, et de renforcer le lien avec l’innovation sur le territoire birégional ;
Promouvoir les niches et domaines d’excellence, par des modalités d’accompagnement ciblé,
dans le cadre de réponses à appel à projets (PIA, programmes européens (ERC, KIC, H2020,..),
coopérations internationales) ;
Faire du doctorat l’un des leviers majeurs de la promotion, de l’attractivité et de la visibilité
internationale des acteurs de l’ESR du territoire ;
Conforter et valoriser les actions d’animation culturelle, scientifique et technique, pour
lesquelles les acteurs du territoire ont fortement investi et ont une reconnaissance et visibilité
indéniables ;
Mener une réflexion collective et coordonnée sur la politique d’Information Scientifique et
Technique (IST) offerte sur le territoire, sur les outils de bibliométrie, valoriser les atouts
différenciants présents sur le territoire en la matière (Presses Universitaires de Rennes, CFCB, etc..)
et développer un portail « chapeau » d’archives ouvertes intégrant les portails spécifiques conçus
par les établissements membres de l’UBL.
3.1.2 Les lignes d’action de la stratégie Recherche
Dotée d’un conseil d’orientations stratégiques (COS Recherche), la stratégie Recherche de l’UBL se
structure autour de trois lignes principales d’actions :
 La coordination de l’offre de recherche et son animation thématique par ses départements de
recherche ;
 L’impulsion et la mise en œuvre de dynamiques scientifiques transverses ;
 La coordination, la structuration et la valorisation de la formation doctorale par l’Ecole des Docteurs
de l’UBL.
a.
Les départements de recherche de l’UBL
La mise en synergie des compétences en matière de recherche à l’échelle de l’UBL offre l’opportunité
d’explorer des objets de recherche qu’aucun des établissements n’est en mesure d’approfondir seul.
Pour cela, la structure scientifique repose sur des départements, clés de voûte de la recherche du
territoire de l’UBL. Chaque département se spécialise dans l’étude de questions scientifiques liées à
un objet de recherche répondant à des défis sociétaux et faisant appel à des recherches
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disciplinaires ou pluri/inter/transdisciplinaires. Le département regroupe l’ensemble des
unités/structures de recherche impliquées et représente donc le siège de la plus-value collective
apportée par l’UBL.
Les départements, en tant que « creusets d’idées » scientifiques, ont ainsi pour mission de structurer
les activités de recherche communes, l’innovation et le lien recherche-formation de la communauté
d’UBL, de contribuer à la mutualisation de moyens et de favoriser les recherches aux interfaces. Ces
départements joueront un effet d’entrainement vis-à-vis des projets conçus dans le cadre des PIAs
(projets Isite, Labex, Equipex, …etc) et contriburont au développement d’autres projets d’envergure
(H2020, CPER, etc.) en mobilisant à la fois excellence et masse critique. Ils sont également en
charge de la prospective pour ce qui concerne leurs domaines scientifiques propres et interdépartements et, sur cette base, jouent un rôle d’entrainement de l’ensemble de la communauté
scientifique concernée. Ils sont sollicités pour donner des avis et expertises sur les priorités d’actions
et de financement.
L’ambition et la stratégie scientifiques de l’UBL s’appuient donc sur les départements pour :
 accompagner les recherches au plus haut niveau en promouvant des initiatives communes dans
le cadre de programmes internationaux ;
 identifier et promouvoir les niches et domaines d’excellence dans le cadre de réponses à appel
à projets nationaux (dont les projets du PIA) et européens, favorisant ainsi des effets
d’entraînements ;
 développer les interfaces interdisciplinaires entre départements pour faire émerger des
recherches originales et innovantes (e.g. continuum terre-mer, cultures numériques,
technologies pour la santé, santé publique, …) ;
 porter une attention particulière au « coup d’après » par le soutien à la recherche fondamentale
et au ressourcement scientifique, en s’appuyant sur des réflexions prospectives développées en
intra et inter-départements ;
 irriguer les cursus de formation des champs et résultats de recherche les plus récents, en
promouvant les compétences développées dans le cadre de la conduite de ces travaux de
recherche ;
 veiller à irriguer les territoires par un développement cohérent et concerté de l’innovation
économique et sociale, de la valorisation et du transfert ;
 créer l’adhésion de l’ensemble des acteurs de la communauté à sa feuille de route stratégique.
Dix départements de recherche à l’UBL sont aujourd’hui créés. Il est essentiel d’indiquer que la
construction de ces départements reste dynamique, et que, sur la base des travaux de prospective
menés, ils pourront donc naturellement évoluer en cours ou en fin du présent contrat de site.
b.
Les dynamiques transverses de recherche
L’UBL souhaite développer les dynamiques transverses inter-départements et/ou interétablissements développés en mode projets. Pour ce faire, elle s’appuiera en particulier sur les
exemples qui sont aujourd’hui des atouts de rayonnement et d’attractivité scientifique et économique.
A titre d’exemple, Biogenouest, qui intégrera l’UBL selon des modalités spécifiques, est un réseau
inter-régional de plateformes de référence en sciences du vivant et de l’environnement, et joue ce
rôle au service du développement scientifique et économique du territoire.
De manière plus générale, concernant la coordination de l’offre des plateformes scientifiques et leur
valorisation au sein du tissu socio-économique bi-régional, il est essentiel que l’UBL soit un élément
catalyseur pour faire en sorte que ces plateformes, une fois coordonnées, contribuent à l’accès, à la
dynamique et aux feuilles de route scientifiques et technologiques des Très Grandes Infrastructures
de Recherche (TGIR) nationales et européennes.
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La transversalité thématique sera aussi recherchée ; ainsi, dans le domaine des SHS, il s’agira
d’articuler les deux Maisons des Sciences de l’Homme pour constituer une plateforme inter-régionale
à même de promouvoir une interdisciplinarité entre les SHS et les autres champs scientifiques pour
répondre aux défis sociétaux actuels. Tout département ou regroupement de départements pourra
proposer l’instruction et la construction d’autres dynamiques transverses qui viendraient favoriser les
synergies scientifiques, la mutualisation de moyens et la collaboration interdisciplinaire sur un objet
ou secteur(s) de recherche dédié(s).
c.
L’École des Docteurs de l’UBL
L’UBL et ses établissements membres co-accrédités font du Doctorat l’un des leviers majeurs de
promotion et de visibilité internationale de l’ESR dans le Grand Ouest. Ils visent ainsi à attirer les
meilleurs étudiants pour la préparation d’un doctorat du plus haut niveau scientifique au sein des
unités de recherche des établissements membres en leur proposant un environnement riche de
talents (3000 HDR), interdisciplinaire et structuré, et connecté au monde socio-économique (projets
d’innovation, statut docteur-entrepreneur,…). L’UBL, soucieuse de la pleine réussite de leur insertion
professionnelle, leur offrira ainsi les outils pour construire un projet professionnel attractif.
L’École des Docteurs de l’UBL coordonne ainsi l’ensemble des 11 écoles doctorales (ED)
interrégionales qui totalisent à ce jour plus de 5 200 doctorants. Elle est le lieu de visibilité et de
pilotage global de la formation doctorale, et notamment des formations transversales, de l’insertion
des docteurs et de la promotion de la formation doctorale de l’UBL à l’international. L’École des
Docteurs promeut également sa volonté d’équité dans la conduite du doctorat et de partage de
bonnes pratiques autour d’une charte du doctorat commune, de procédures homogènes et
transparentes pour le recrutement des doctorants, et d’un observatoire bi-régional de l’insertion
professionnelle des docteurs.
Pour assurer la proximité nécessaire des doctorants avec les unités/équipes de recherche et leurs
établissements d’inscription, une coordination des ED présentes sur chacun des grands sites
universitaires est organisée au sein de collèges doctoraux. Les inscriptions des doctorants
s’effectuent dans les établissements habilités à délivrer le grade de Docteur. Le diplôme de Doctorat
est délivré par l’établissement d’inscription dans le cadre de la convention de co-accréditation.
3.2 La formation, la vie étudiante et la transformation pédagogique
« Des apprentissages qui façonnent une réussite émancipatrice et préparent un avenir »
3.2.1 Une ambition dans un contexte multi-échelle et face à des défis multivariés
L’UBL, à laquelle a été confiée la coordination de l’offre de formation, porte l’ambition de devenir un réseau
d'intelligence collective reconnu pour l’excellence de ses formations et un espace de vie étudiante
cohérent et dynamique. Cette double ambition s’inscrit pleinement dans un contexte politique de
construction d’un espace européen de l’enseignement supérieur, avec un accent mis sur l’apprentissage
des étudiants plutôt que la transmission de savoirs, le temps de travail total des étudiants plutôt que le
temps d’enseignement « ex-cathedra », l’acquisition de compétences allant au-delà des simples contenus
disciplinaires et la mobilité. Elle vise à faire face aux nombreux défis auxquels elle est confrontée, à savoir
une massification de l’accès aux études supérieures, néanmoins très hétérogène sur ses territoires, une
plus grande diversité des profils d’étudiants (parcours antérieur, intérêts, motivation, situation personnelle
et professionnelle…) et une prise en considération de la préparation à l’insertion professionnelle.
L’ambition portée par l’UBL intègre une transformation pédagogique, en lien avec une évolution récente
des recherches qui met en exergue différents leviers pour favoriser l’apprentissage des étudiants :
améliorer l’alignement pédagogique ; rendre l’étudiant plus actif, avec plus de contrôle sur les tâches
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proposées, plus d’autonomie ; augmenter la valeur des activités proposées – par exemple en les
rapprochant de réalités professionnelles – et le sentiment de maîtrise ; et enfin introduire l’usage du
numérique.
3.2.2 La coordination de l’offre de formation
La coordination de l’offre de formation, initiale et continue, s’appuie sur une cartographie précise et
exhaustive. Le développement de cette cartographie des formations existantes permettra aux étudiants
d’accéder aux informations nécessaires à leur orientation, favorisant ainsi la construction de parcours de
réussite sécurisés et une évolution vers une insertion professionnelle. Elle permettra aux établissements
de prendre en compte l’offre de proximité et l’offre interrégionale lors de l’évolution de sa propre offre de
formation, pour aboutir à une offre globale lisible et cohérente, capable de répondre aux besoins du
territoire, des jeunes et de la société de demain. Enfin, elle permettra au monde socio-économique
d’identifier les formations (initiales et continues) correspondant à leurs besoins, d’entrer en interaction
avec les établissements et/ou l’UBL pour faire valoir les besoins et les attentes.
L’UBL impulsera une synergie entre les établissements pour in fine conduire à des formations permettant
l’établissement de passerelles entre les formations universitaires, celles relevant des Grandes Ecoles,
mais aussi l’ensemble des formations post-bac (CPGE et STS). L’ensemble des formations sera alors
basé sur des acquis d’apprentissage et des compétences, une capacité à comprendre des systèmes
complexes par des approches pluri et interdisciplinaires, une capacité à gérer ses ressources
individuelles, communiquer, administrer des personnes et faire face à des tâches, renforcer une
inclinaison à l’innovation et au changement.
Les formations proposées dans le périmètre de l’UBL devront permettre à chacun d’acquérir des
connaissances fondamentales et des compétences transversales, favorisant les changements de
profession tout au long de leur vie. Elles donneront l’occasion aux étudiants de suivre des formations plus
spécialisées leur permettant de s’investir dans les nouveaux métiers, répondant en particulier à des enjeux
sociétaux. Elles privilégieront, lorsque cela est possible, l’intégration de compétences par le biais
d’expériences faites dans le milieu universitaire et le milieu de travail, via « l’apprentissage intégré au
travail » (apprentissage axé sur la pratique, formation clinique, éducation sur le terrain, alternance…).
Enfin, elles permettront d’agir en citoyen entreprenant et responsable.
Ces formations comprendront des modules et/ou des parcours élaborés pour des personnes en formation
tout au long de la vie (reprise d’études & VAE).
Ces formations seront en lien étroit avec la recherche afin de transmettre des connaissances issues des
découvertes les plus récentes, de développer des compétences acquises à travers la recherche (capacité
à formuler une problématique, à travailler en interdisciplinarité, à collaborer en équipe, à développer un
réseau…).
L’UBL soutiendra l’internationalisation des formations, tant « à l’étranger » (mobilité sortante) qu’ « à
domicile » (intégration de dimensions internationales et interculturelles pour tous les étudiants). Il s’agit
de mieux intégrer les étudiants dans un contexte international et ainsi les préparer pour un engagement
plus profond sur des enjeux mondiaux. L’internationalisation est un facteur d’amélioration de la qualité de
l’enseignement et des apprentissages.
Leviers d’actions :
 Elaboration d’une cartographie lisible (objectifs, passerelles, orientation bac -3/+3), pertinente
(compétences, insertion), dynamique (flux) et concertée.
 Mise en place de collèges de mentions de master, en lien avec les départements recherche,
pour concevoir l’offre de demain (co-accréditation, interdisciplinarité), respectueuse des
établissements et en prise avec les territoires.
 Soutien à l’internationalisation « à l’étranger » et « à domicile » des formations.
3.2.3 La transformation pédagogique
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Les membres de l’UBL sont résolument engagés dans une transformation pédagogique profonde, pour
de nouvelles attentes et de nouveaux publics. En appui sur les services de pédagogie existants, par
émulation et partage d’expériences entre les établissements, par mobilisation des forces et des
compétences, l’UBL va se structurer en réseau pour être en mesure de proposer des dispositifs
pédagogiques qui favorisent la mobilisation de ressources personnelles, l'autonomie, l’interaction avec les
autres, l’expression écrite et orale, le développement d’un sens critique, l’abstraction comme le sens
pratique. Les étudiants seront alors acteurs d’une pédagogie participative, différentiée et active, clef d’une
meilleure réussite. Un des leviers de cette transformation passera par la capacité de l’UBL et des
établissements à accompagner les personnels pour déployer leur action et à valoriser leur implication.
Dans cette transformation pédagogique, l’UBL mettra le numérique au service de la formation et de
l’évaluation et permettra une diversité des modes d’apprentissage en fonction du profil des étudiants et
des situations professionnelles. L’usage du numérique permettra ainsi une pédagogie hybride (« blended
learning »…), active (« digital learning »…), réactive (qui s’adapte en temps réel aux besoins), et
interactive entre étudiants et entre étudiants et équipes pédagogiques.
Pour permettre la réussite de tous, le numérique sera utilisé comme un levier rendant possible la
diversification des modes d’accès aux études, au service des étudiants en formation initiale « classique »,
des étudiants avec des contraintes particulières (situation de handicap, sportifs, salariés, étrangers,
situation de reprise d’études, etc.), des étudiants en alternance (contrat de professionnalisation ou
apprentissage), ainsi que des salariés en formation continue ou dans une démarche de validation des
acquis de l’expérience (VAE). Cette approche systémique de la formation tout au long de la vie, en appui
sur le numérique, constituera la signature de l’enseignement à l’UBL.
Leviers d’actions :
 Mise en place d’une communauté des services d’appui à la pédagogie de l’UBL (ComSAP-UBL),
en s’appuyant sur un état des lieux des pratiques existantes, le développement de l'information,
la formation et l'accompagnement, le soutien des innovations et la promotion de la recherche
et/ou de la recherche-action.
 Développement d’une ingénierie de formation intégrant pleinement et dès sa conception l’outil
numérique, adaptée aux différents profils des apprenants et dans une optique affirmée de
convergence formation initiale / formation continue vers une formation tout au long de la vie
(alternance, modularisation, RE, VAE). Fusion des initiatives UTICE & PIXa en une nouvelle
entité, au service des usagers de l'ensemble de l’UBL par la mise à disposition de ressources et
de moyens.
3.2.4 Une démarche qualité au service de la réussite
L’ambition de l’UBL de devenir un réseau d'intelligence collective reconnu pour l’excellence de ses
formations ne peut se concevoir sans une évolution continue desdites formations dans une démarche
qualité au service de la réussite des étudiants. L’UBL mettra ainsi en œuvre des dispositifs d’amélioration
de l’offre de formation et d’évaluation des enseignements et des formations qui favorisent la cohérence
au niveau formation entre les acquis d’apprentissage visés et les choix effectués lors de l’élaboration des
formations (approche programme…) ; l’alignement pédagogique ; le dialogue entre les équipes
pédagogiques, les étudiants et les représentants du monde socio-économique (collèges de mentions,
conseils de perfectionnement) ; et le développement professionnel des enseignants (formations, EEE,
accompagnement, SoTL, SoCP…). La méthodologie ainsi définie et sa mise en œuvre, au service du
développement de l’étudiant, de sa réussite et de son insertion, constitueront une seconde signature pour
l’UBL. Une réflexion sera engagée sur la constitution de « départements formation », traits d’union entre
les composantes des établissements, les départements recherche de l’UBL, le monde socioéconomique
et les collectivités territoriales.
Levier d’actions :
 Mise en place d’une méthodologie commune, intra- et inter-établissement, d’amélioration
continue de la qualité des formations, des enseignements et des apprentissages.
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 Structuration en collèges de mentions de master.
3.2.5 Un plan d’amélioration de la qualité de vie étudiante et de promotion sociale
« Faire mieux ensemble, au service de l’amélioration de la vie étudiante ».
L’UBL élaborera en 2016-2017 et coordonnera ensuite sur la période du contrat le Schéma d’amélioration
de la qualité de vie étudiante et de promotion sociale (cf. annexe 1). L’objectif du schéma vise à
l’amélioration de la vie des étudiant(e)s dans la cité, en proposant des actions concrètes, en s’appuyant
sur des initiatives déjà existantes, mais également en étant à la pointe de l’innovation. Par le
développement d’un environnement favorable à la réussite étudiante, l’UBL développera une stratégie
visant à promouvoir l’accès à l’autonomie et l’émancipation des jeunes, en permettant dans un cadre
sécurisé la prise d’initiative, la créativité et le sentiment d’appartenance. Les lignes directrices majeures
du schéma directeur concerneront la santé et la prévention ; le logement, la restauration et la mobilité ; la
vie quotidienne (culture, sport, vie associative, lutte contre l’isolement) et la promotion sociale (réussite
étudiante, lutte contre les inégalités, insertion professionnelle, handicap). Pour cela, l’UBL s’appuiera sur
la commission Vie de l’étudiant qu’elle a mis en place.
De façon spécifique, dans le domaine de la mobilité l’UBL apportera un soutien aux étudiants qui
souhaiteraient avoir un parcours de formation intra-UBL. Afin de promouvoir notre territoire dans sa
globalité, le Grand Ouest devra devenir un espace où se déplacer est facile et peu onéreux.
Leviers d’actions :
 Mise en place d’un comité de pilotage, d’une commission Vie de l’étudiant et de groupes de
travail thématiques.
 Elaboration en 2016-2017, avec les CROUS et les collectivités territoriales, du schéma
d’amélioration de la vie étudiante et de promotion sociale.
 Instauration, dans la limite des moyens qui pourront être mobilisés, d’une bourse d’aide à la
mobilité en lien notamment avec les CROUS et autres partenaires.
3.3 L’Europe et l’international
« Une politique à l’International incitative et résolument collective »
Pour l’UBL, le défi est de se doter d’un cap stratégique ambitieux en vue de garantir une visibilité de l’ESR du
Grand Ouest en Europe et dans le reste du monde. Il s’agit de mener des actions volontaristes pour aider les
établissements de l’UBL à accéder à des financements extérieurs. En outre, l’UBL entend enclencher une
dynamique collective d’ouverture vers le monde en amenant ses membres à coopérer sur des ambitions à la fois
d’attractivité et de valorisation de ses forces académiques sur la scène internationale. Les enjeux prioritaires dans
le champ de la mission Europe et internationale sont à la fois financiers, politiques et scientifiques. Ils sont
évidemment partagés entre les membres de l’UBL. Pour autant, la politique internationale de la communauté ne
doit pas se substituer à celle des établissements qui restent libres de se démarquer par leurs propres initiatives.
Un impératif pour l’UBL en matière d’international est donc de bien inscrire ses actions en termes de plus-value.
3.3.1 Répondre à des enjeux scientifiques et financiers en dotant l’UBL d’un pôle d’ingénierie de projets
Tous les potentiels humains sur l’ingénierie de projets sont mobilisés pour aider les établissements à émarger dans
les programmes internationaux, avec une priorité pour les programmes européens Horizon 2020 et Erasmus+
dotés chacun de près de 80 et 14 milliards d’euros respectivement sur la période 2014-2020. Pour être lauréats de
ces financements européens, il faut se montrer compétitif et se faire accompagner. L’UBL a hérité des deux ex-
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PRES (i.e. Université Européenne de Bretagne et Université Nantes Angers le Mans) de deux plateformes Europe
structurées qui ont déjà su démocratiser avec succès l’accès aux programmes européens. L’UBL a une
responsabilité à ce niveau et s’engage à pérenniser l’expertise métier car ces plateformes, co-financées par les
conseils régionaux et le FEDER, résultent d’une première phase de mutualisation opérée à l’échelle régionale avec
la création des PRES. L’UBL a décidé de poursuivre la mutualisation en regroupant ces deux structures pour créer
un nouveau pôle statutairement baptisé « pôle interrégional d’ingénierie de projets européens et
internationaux » et en faire une force de frappe bi-régionale. Le nouveau pôle totalise actuellement 20 ETP sur la
base de l’existant et il inscrit son action en transversalité avec les autres missions de l’UBL de sorte à répondre
aux besoins d’internationalisation en formation, recherche, développement économique ou numérique. L’activité
du pôle d’ingénierie de projets doit s’articuler avec la feuille de route des dix départements de recherche de l’UBL
car il y a, à leurs niveaux, des opportunités d’une mobilisation accrue et d’un renforcement ciblé en lien notamment
avec la stratégie Horizon 2020. Pour mieux intégrer les étudiants dans un contexte international, le pôle aura un
rôle à jouer auprès des établissements pour faciliter l’accès au programme Erasmus+. Il a donc vocation à inciter
et accompagner le dépôt des projets Erasmus+ en privilégiant, sur l’action Clé 1, un appui sur ceux qui impliquent
plusieurs membres de l’UBL.
En créant ce pôle interrégional d’ingénierie de projets, l’UBL s’engage à conserver et respecter les besoins d’un
service de proximité puisque les agents restent hébergés dans les établissements membres de l’UBL. Ils sont donc
répartis entre Angers, Brest, Nantes, Le Mans et Rennes. Une réflexion est à mener sur une présence plus
soutenue sur le site de Lorient/Vannes. Les organismes sont invités à participer à cette dynamique de
regroupement et de mutualisation.
Plus globalement, il sera important de préserver le positionnement du pôle dans son écosystème et maintenir ses
liens au niveau national avec l’organisation des Points de Contact Nationaux d’Horizon 2020 et Erasmus+. Il garde
au niveau interrégional la coordination du réseau Europe du Groupement interrégional de recherche clinique et
d’innovation. Son ancrage territorial au travers des interfaces avec le monde socio-économique sera repensé.
Dans cette course aux financements et labels européens ou internationaux, l’UBL en tant que telle n’est pas
exempte d’ambition. En accord avec la feuille de route tracée par le COS Europe & International, et en lien si
besoin avec les COS recherche et formation, elle doit être en mesure de s’inscrire sur des appels à projets
rémunérateurs comme par exemple les programmes CO-FUND d’Horizon 2020 ou des projets de l’action Clé 2
d’Erasmus+, en embarquant dans son sillage des partenaires académiques et collectivités issus des deux régions.
L’UBL a postulé en mars 2016 pour une accréditation à la Charte Erasmus pour l'enseignement supérieur.
3.3.2 construire autour d’une alliance politique inter-établissement
L’UBL a créé un conseil d’orientations stratégiques (COS) qui réunit les vice-Présidents ou directeurs en charges
des affaires internationales de ses établissements membres. Ce COS Europe et international est conçu comme un
espace de coordination inter-régional prolifique. Il se réunira de façon bimestrielle. La stratégie internationale de
l’UBL sera développée à ce niveau, en privilégiant les approches ascendantes et selon des modalités qui
garantiront transversalité et convergence avec les actions des autres COS Formation, Recherche, Innovation ou
Numérique
Si les pistes de développement international sont nombreuses, elles doivent faire consensus et s’aligner avec les
priorités des schémas régionaux et métropolitains de l’ESR et les stratégies de spécialisation intelligente des deux
régions. L’UBL s’appuiera donc sur la réciprocité d’intérêt pour être force de proposition. Un dialogue régulier sera
nécessaire au sein des conseils territoriaux de l’UBL. Parmi les pistes envisagées, figurent des actions :
 Pour accompagner le déploiement des dispositifs régionaux d’internationalisation de la recherche,
comme ceux qui privilégient les mesures en faveur de l’excellence scientifique (e.g. financement de
chaires internationales, et de l’attractivité (e.g. aides aux colloques internationaux). Les départements de
recherche sont proposés pour assurer cet accompagnement.
 Pour créer des leviers d’action ou de transformation en vue d’encourager les mobilités et les
interactions avec des partenaires étrangers. L’UBL s’inspirera d’appels à projets déjà existants (e.g. «
10
Stratégie internationale » actuellement porté par le Conseil régional des Pays de la Loire ou l’initiative
FADEX « French-American Doctorates Exchange » crée par l’Ambassade de France aux Etats-Unis). Ces
dispositifs financiers favorisent la mobilité internationale sur le principe d’ambitions collectives et visent
les chercheurs, les enseignants, les doctorants, voire des étudiants en master. En cela, ils pourraient
contribuer à faire rayonner les forces académiques de l’UBL sur la scène internationale et à renforcer les
partenariats existants ou initier de nouvelles coopérations pour les établissements membres. Reste à en
préciser dès maintenant les contours et les modalités de mise en oeuvre.
 Pour favoriser l’internationalisation des parcours de formation en proposant par exemple des
mesures d’amorçage sur des projets Erasmus, des aides au recrutement des meilleurs étudiants ou des
soutiens à l’élaboration de parcours de formation en langue étrangère.
Au-delà de l’élément crucial de la mobilité, le COS Europe et international aura à réfléchir à d’autres sujets
communs (i.e. mise en œuvre d’écoles d’été, participation aux salons internationaux (e.g. European Association
for International Education ou EAIE), conditions d’accueil des étudiants réfugiés et enseignants et/ou chercheurs
réfugiés, création d’un environnement international ou internationalisation « at home », réponse aux besoins
croissants des établissements en matière de traduction). Le COS aura à débattre sur des actions de représentation
à mener à l’étranger et à la pertinence d’un positionnement vis-à-vis des institutions européennes à Bruxelles.
C’est au sein de cette instance que l’UBL décidera de préparer, négocier et mettre en œuvre de nouvelles initiatives
pour placer l’UBL dans la perspective d’engager ses membres au travers d’accords cadre de coopération avec
d’autres régions du monde. Internationaliser l’UBL en tant que telle est un objectif à plus long terme. Se créer un
réseau d’alliés à l’étranger prend du temps mais c’est une étape essentielle pour légitimer son image sur la scène
internationale et prétendre jouer de son influence.
3.3.3 Satisfaire des ambitions d’attractivité en agrégeant des exigences communes en matière d’accueil et
de communication
La mise en lumière des sites universitaires en matière d’accueil des étudiants et des chercheurs relève d’initiatives
propres à chaque établissement, dans un contexte d’autonomie et selon des modalités d’adaptation locale. Chaque
site universitaire de l’UBL dispose d’un centre dédié, labellisé pour la majorité d’entre eux « Euraxess Local Point
» par la Commission européenne. Tous offrent une série de prestations pour accompagner et préparer le séjour
des étudiants et chercheurs étrangers.
L’UBL propose de favoriser la mise en réseau des personnes ressources sur l’offre de service en matière
d’accueil des étudiants et chercheurs étrangers. La coordination des acteurs à ce niveau figure en effet comme
une compétence propre de l’UBL. Partant du constat que la coordination accélère l’acquisition de nouvelles
compétences, il y a une réelle volonté de faire progresser les centres d’accueil et de préparation à la mobilité
internationale en les amenant au niveau des meilleurs standards internationaux. Les gains viendront de la formation
des personnels, d’échanges sur des procédures qualité et du partage de support de communication. La
coordination et la promotion des centres dédiés à la mobilité s’imposent comme une évidence suivant un principe
de subsidiarité et selon une logique de renforcement d’une signature UBL.
3.4. Innovation, Développement économique
3.4.1 Éléments constitutifs de la stratégie du volet IDE
Les établissements membres portent l’ambition de faire de l’UBL un acteur majeur de l’innovation, du
développement économique du territoire et un levier du transfert de la recherche vers le tissu
socioéconomique. L’UBL entend ainsi faciliter et renforcer le lien et les relations avec les entreprises en
particulier celles présentes sur le territoire. Plusieurs dispositifs qui concourent à cet objectif existent déjà
: SATT Ouest Valorisation et structures de valorisation propres à certains établissements, PEPITE (Pôle
11
Etudiants Pour l’Innovation, le Transfert et l’Entrepreneuriat) sur chacune des deux régions et incubateurs
« Allègre », réseau des French Tech de l’Ouest, pôles de compétitivité bi-régionaux, IRT, Instituts Carnot,
plateformes, halles technologiques, fablabs, incubateurs d’établissement…
Dans ce paysage figurent également les collectivités territoriales (en particulier les régions et les
métropoles) à qui la loi NOTRe confie des compétences en matière de développement économique : la
déclinaison de la stratégie IDE de l’UBL s’appuiera donc également sur les dynamiques territoriales interrégionales, régionales et infrarégionales.
L’UBL n’a pas vocation à devenir un nouvel opérateur d’innovation. Il s’agit au contraire de diffuser les
meilleures pratiques déjà existantes dans les territoires pour favoriser les synergies et les mutualisations
d’une part et d’autre part pour viser à coordonner l’ensemble de ces activités. Car s’il existe des
collaborations diverses entre les acteurs, celles-ci ne relèvent pas encore d’une stratégie commune à
l’ensemble du territoire de l’UBL. Enfin, les 3 projets d’i-sites, dont deux sont encore en lice dans le cadre
des AAP du PIA2, ancrés sur le territoire et en lien avec l’environnement socio-économique sont des
atouts sur lesquels l’UBL pourra s’appuiera.
Les actions de l’UBL au titre de la mission Innovation, Développement Economique (IDE) sont définies en
associant l’ensemble des établissements membres de l’UBL ; leur mise en œuvre s’effectuera dans un
principe de subsidiarité.
3.4.2 Les principales ambitions de la stratégie IDE de l’UBL




Créer une relation pérenne avec les acteurs du monde socio-économique, particulièrement les PME,
dans un esprit d’anticipation et de co-construction en articulation avec les enjeux économiques,
sociaux et environnementaux des territoires.
Renforcer le transfert de technologies par une stratégie mutualisée et globale de valorisation à
l’échelle du territoire ; développer la mise en relation entre plateformes technologiques, plateaux
techniques, halles technologiques, fablabs, incubateurs d’établissement… et les besoins des
entreprises, notamment les TPE-PME-PMI.
Valoriser les savoir-faire académiques et les diffuser dans la société par une cartographie dynamique
des compétences des laboratoires à l’échelle des territoires.
Favoriser la culture de l’innovation et la culture d’entreprendre dans la société en dynamisant la
création d’entreprise ; construire une offre de formation à disposition des créateurs d’entreprises en
particulier par un diplôme d’établissement UBL ; promouvoir le statut « d’étudiant/doctorantentrepreneur ».
3.4.3 La structuration des missions IDE
La mission IDE recouvre les activités de l’UBL liées à l’innovation, au développement économique, à la
valorisation, au transfert et à l’entrepreneuriat. Elle s’est dotée d’un conseil d’orientations stratégiques
(COS IDE) qui réunit les vice-présidents, directeurs en charge de l’innovation, de la valorisation, du
développement économique et de l’entrepreneuriat au sein des universités, des grandes écoles et des
organismes. Le COS IDE sera force de propositions et aura pour objet de valider les actions proposées
par les groupes de travail qui animeront les de quatre lignes d’actions suivantes :
 La création d’un « club des partenaires socio-économiques » de l’UBL
 Le conseil stratégique de valorisation (CSV) de l’UBL
 Le comité opérationnel « PEPITE » de l’UBL
 La promotion des compétences scientifiques de l’UBL : Plug in labs Ouest
a. Le club des partenaires de l’UBL
« Etablir une relation durable avec les milieux socio-économiques »
12
Afin de créer une proximité forte avec les entreprises et les acteurs du monde socio-économique du
territoire, l’UBL se dote d’un club des partenaires de l’UBL. Ce club, composé de décideurs
représentant le monde économique, sera constitué en lien avec les 2 CESER régionaux (secondes
assemblées régionales représentant la « société civile organisée »). Il agira en tant que « think tank »
pour le compte de l’UBL, lieu d’échanges et d’expression des attentes des acteurs socioéconomiques vis-à-vis de l’enseignement supérieur et de la recherche.
Pour donner du corps à ce club des partenaires de l’UBL, plusieurs sujets seront abordés. A titre
d’exemples figurent :
 la mise en place un dispositif incitatif pour des séjours croisés académique – entreprise ;
 l’ouverture des fablabs aux entreprises, notamment PME-PMI et la définition d’un mode d’accès
commun aux plateformes de l’UBL ;
 les usages en entreprise de la plateforme de promotion des compétences scientifiques Plug in
labs Ouest;
 la mise en place d’un cycle de conférences par des chefs d’entreprises ou des représentants du
monde socio-économique, diffusé à l’échelle de l’UBL ;
 l’identification des besoins de formation et des modes pédagogiques adaptés aux entreprises ;
 les démarches de progrès favorisant la valorisation de la recherche.
b. Le conseil stratégique de valorisation de l’UBL
« Vers un UBL Tech, constituant d’une stratégie de valorisation commune au territoire »
Constituant le 3ème rang national en termes de dépôt de brevets, l’UBL veut porter une stratégie
ambitieuse à l’échelle nationale et internationale.
Actionnaire majoritaire de la SATT Ouest Valorisation pour le compte de ses membres, l’UBL a pour
mission de définir la stratégie de valorisation et de transfert de la SATT (5 représentants de ses
membres siègent au conseil d’administration de la SATT Ouest Valorisation).
L’actionnariat de la SATT Ouest Valorisation est par ailleurs en évolution avec notamment la volonté
des régions Bretagne et Pays de le Loire de rentrer à son capital : l’UBL est chargé de préciser les
attendus de ce nouvel actionnariat et d’en définir les modalités avec un travail conjoint avec les 2
régions.
Au-delà de la SATT Ouest valorisation existent d’autres structures ou organisations rattachées à des
établissements membres ou non membres de l’UBL (plateformes, IRT et filiales de valorisation
notamment). L’ambition de l’UBL est de partager avec ses membres une stratégie commune de
valorisation par la mise en réseau des divers opérateurs et une mise en commun des meilleures
pratiques : c’est le projet « UBL Tech ».
c. Le comité opérationnel PEPITE UBL
« L’entrepreneuriat étudiant pour la création d’entreprises et l’emploi durable »
L’entrepreneuriat issu de l’enseignement supérieur est un axe stratégique de la politique économique
de l’Etat avec près de 1500 étudiants entrepreneurs en France. Dans cette optique, en relation avec
les deux régions, les trois métropoles et les agglomérations, l‘UBL s’engage pleinement pour faire
de son territoire une « terre d’entrepreneurs ».
13
Parmi les mesures citées, l’UBL jouera pleinement son rôle dans la généralisation des formations à
l’entrepreneuriat et l’innovation niveau L, M, D, avec un recensement des actions des établissements
d’enseignement supérieur et la création du statut d’étudiant.e / docteur.e entrepreneur.e .
Les dispositifs bretons et ligériens seront regroupés en une seule entité : PEPITE UBL. L’année à
venir va permettre de décliner une approche unifiée sur le territoire afin bénéficier des meilleures
pratiques existantes, de les mutualiser et d’organiser le fonctionnement du PEPITE UBL en vue d’un
projet commun mis en œuvre à la fin du 1er semestre 2017. Les équipes opérationnelles se
connaissent et des réunions communes ont déjà eu lieu.
Les actions de l’UBL se synthétisent donc dans les actions suivantes :
 développer et généraliser le statut d’étudiant.e entrepreneur.e, de docteur.e-entrepreneur.e (en
lien avec la formation doctorale) et créer une communauté UBL des entrepreneurs ;.
 harmoniser l’offre de formation pour les étudiants-entrepreneurs avec la création notamment
d’un diplôme d'établissement UBL.
Enfin, le projet UBL se construit avec ses partenaires ; au-delà de l’entrepreneuriat étudiant, diverses
structures d’accompagnements rattachés ou non à des établissements membres de l’UBL
(dispositifs « Allègre », incubateurs d’établissements, accélérateurs post-incubation, FrenchTech de
l’Ouest, technopôles…) gagneront à travailler en réseau, l’UBL agissant comme facilitateur.
d. Les compétences scientifiques de l’UBL : Plug in labs Ouest
« Service interactif unique de diffusion et de promotion des expertises
et des technologies de l’Ouest »
Plug in labs Ouest est un outil de promotion des compétences scientifiques et technologiques de
l’Ouest via un service intuitif d’interrogation et offre la possibilité de mise en relation directe entre ses
usagers ayant pour objectif de favoriser les collaborations.
Recouvrant les Smart Specialisation Strategies (S3) des 2 régions, la plateforme Plug in labs Ouest
sera généralisée à l’ensemble du territoire de l’UBL : les équipes de l’UBL animent un réseau de
référents dans les divers établissements membres de l ‘UBL permettant d’alimenter et de mettre à
jour la base de données des compétences. Une interaction avec le moteur de la Recherche et de
l’Innovation ScanR du Ministère sera bien entendu recherchée.
Des outils de formation à l’usage de Plug in labs Ouest ont été initiés et seront développés tant pour
les laboratoires qu’à destination des entreprises.
Plug in labs Ouest peut être le support d’offres partenariales entre laboratoires (transversalité), et
également entre des laboratoires académiques et des entreprises à l’échelle territoriale des 2
régions. Le développement de ces usages auprès des entreprises fera l’objet d’actions de promotion
et de formation réalisées par l’UBL.
3.5 Le numérique
« Voyons plus loin, soyons plus proches »
Le numérique, concept qui dépasse la technologie qui le supporte, ouvre de nouvelles perspectives pour
14
répondre aux défis de l’enseignement supérieur. Mise au service des établissements membres de la
communauté, la stratégie numérique est un levier incontournable pour favoriser le partage des contenus et
des services pour l’ensemble des acteurs au sein de l’UBL (enseignants-chercheurs et chercheurs, étudiants,
personnels administratifs) ainsi que la valorisation et la promotion de la culture scientifique, culturelle et
technique auprès de larges publics. Des infrastructures de communication collaborative et des services
numériques aux meilleurs standards internationaux sont des éléments essentiels dans la transformation des
pratiques au service d’une pédagogie hybride, active, réactive et interactive, ainsi que pour favoriser les
collaborations scientifiques au sein de l’UBL avec d’autres acteurs académiques en France et à l’international.
Cette stratégie collaborative constitue un moyen de surmonter la dispersion géographique des établissements
et de garantir l’efficacité et la réactivité de l’UBL.
Le Schéma Directeur Numérique
La stratégie numérique de l’UBL sera portée par un Schéma directeur numérique (SDN). Finalisé en juin
2017, ce Schéma directeur s’appuiera sur les orientations définies dans le schéma directeur numérique de
l’UEB et la feuille de route numérique de l’UNAM. Le pilotage de ce schéma directeur sera assuré par un
Comité d’Orientation Stratégique Numérique (COS Num).
Ce SDN se veut être une démarche fédérative et participative pour :
 Identifier via des consultations des établissement membres les axes stratégiques offrant une réponse
efficiente et pragmatique aux enjeux mutualisés.
 Organiser une consultation en ligne auprès des étudiants afin qu’ils s’approprient les enjeux du
numérique dans la vie étudiante.
 Décliner les projets retenus en priorités, en tenant compte des ressources humaines mobilisables au
sein de la mission numérique UBL et/ou des DSI des établissements membres.
La politique numérique est structurée autour de 5 axes principaux : les infrastructures de communications
collaboratives, l’accompagnement aux usages numériques dans la formation, les services numériques
mutualisés favorisant le travail collaboratif, la cohérence territoriale des infrastructures de données, les
plateformes numériques de diffusion de la culture scientifique.
3.5.1 L’infrastructure de communication collaborative (ICC)
Pour l’UBL, il est essentiel de penser la communauté universitaire interrégionale comme un Campus d’@vnir.
Le C@mpus numérique de Bretagne, labellisé campus prometteur, constitue une référence nationale dans la
démarche d’intégration du numérique dans les constructions et les rénovations du patrimoine immobilier de
l’enseignement supérieur et de la recherche.
Afin de démultiplier les collaborations entre les différents sites d’enseignement supérieur et de recherche de
son périmètre, l’UBL a vocation à coordonner une démarche permettant de déployer une infrastructure de
communication collaborative de qualité homogène sur l’ensemble du site.
Cette infrastructure interrégionale aura vocation :
 à faciliter le développement de projets de recherche collaboratifs, en effaçant les contraintes de
l’éloignement physique,
 à offrir des espaces interconnectés permettant une gouvernance collégiale, favorisant réactivité et
efficacité dans l’accomplissement des missions de l’UBL,
 à permettre des approches pédagogiques novatrices adossées aux recherches dans les domaines
des environnements technologiques pour les apprentissages humains
 à participer au rayonnement international de l’UBL grâce à une connectivité compatible avec
l’ensemble des standards internationaux de visioconférence.
Le volet numérique du CPER Pays de la Loire prévoit un projet global d’infrastructures et de services pour
construire les bases de ce C@mpus d’avenir sur le territoire ligérien. L’enveloppe de 5,8 M€ permettra la
constitution d’un socle de salles mutualisées et d’un portail de réservation interopérable avec le portail existant
actuellement : https://numerique.ueb.eu.
15
Les évolutions du contrat de partenariat public privé liant l’UBL à la société de projet BreizhConnect (20132025) tiendra compte du nouveau périmètre afin de favoriser l’émergence de nouveaux services mutualisés.
3.5.2 Le numérique au service de la formation et de la pédagogie
Cet axe est intégré dans le volet formation du contrat de site. Toutefois, il est important de rappeler dans le
volet numérique, que pour accompagner l’impact des outils numériques dans la transformation pédagogique,
L’UBL s’appuiera sur deux initiatives existantes qui seront fusionnées : L’UTICE créée dans le cadre du projet
C@mpus numérique de Bretagne et PIXA initiée en Pays de la Loire.
Ces deux projets recouvrent actuellement trois dispositifs : formation aux outils numériques, soutien et
accompagnement à la création de ressources pédagogiques en ligne et portail de l’innovation numérique. Ce
portail dédié à l’accompagnement aux usages numériques (outils et services) dans la formation est accessible
à l’adresse : https://utice.u-bretagneloire.fr. Il s’agit à la fois d’un espace physique et d’un espace connecté
via l’infrastructure de communication collaborative destiné, à favoriser l’adaptation aux nouveaux
environnements technologiques et à adosser ces activités sur les travaux de recherches liés aux usages du
numérique dans la formation.
3.5.3 Réseaux très haut débit, stockage, archivage
Sur l’ensemble du territoire interrégional, l’émergence du bigdata, le très fort accroissement des besoins en
ressources de calcul, en stockage de volumes de données et en accès à l’information performants, rend
indispensable pour l’UBL de garantir la cohérence territoriale pour l’enseignement supérieur en ce qui
concerne les projets datacenters et réseaux très haut débit (RTHD). Dans cette perspective des représentants
de la mission numérique de l’UBL participent activement aux études préalables engagées dans les deux
régions.
Ces études visent notamment à :
 Analyser les besoins des acteurs publics et leur capacité à mutualiser leurs infrastructures ;
 Réaliser une cartographie des ressources existantes en termes d’infrastructures et de services
« cloud » permettant de répondre à ces besoins ;
 Effectuer une analyse contradictoire des potentialités de mutualisation et proposer des scénarii de
mutualisation.
Pour la communauté enseignement supérieur et recherche, il s’agit :
 D’offrir aux établissements de l’UBL un réseau d’infrastructures d’hébergement de données cohérent
 De proposer les premiers éléments d’une démarche de « cloud communautaire universitaire » ;
 D’accueillir des plates-formes mutualisées de stockage et de traitement des données massives pour
la recherche ;
 De proposer un service de soutien à la recherche et à la formation dans le domaine de l’IT sous
forme de conseil, d’assistance ou d’expertise.
3.5.4 Interopérabilité des systèmes d’information
Il est important pour l’UBL de poursuivre les échanges sur les projets mutualisés émergeant dans les
différentes missions (Formation, Recherche, International, IDE) afin de faciliter leur diffusion et leur
appropriation collective via une interopérabilité adaptée de leurs systèmes d’information. Le groupe de travail
composé des DSI ou des responsables informatiques des établissements membres qui a travaillé durant la
phase préparatoire de la l’UBL sera pérennisé.
S’agissant d’une compétence partagée les offres de services mutualisés feront l’objet de conventionnements
définissant clairement les niveaux d’engagement de chacun des partenaires.
16
Les premiers projets identifiés sont :
 Accompagnement de la mise en œuvre de la fédération d’identité pour les établissements qui ne
bénéficient pas de ce service
 Mise à disposition d’une plateforme de travail collaboratif.
 Prise en compte des formations multi sites ou multi organisations (type ESPE) afin de proposer des
systèmes d’information interopérable, une référentiel commun et des outils de communication
transversaux.
 Mise en place d’un environnement virtuel de recherche. Cette initiative vise à la mise en place
d’infrastructures et d’outils nécessaires au développement d’une démarche E-Science dans le Grand
Ouest. L’élément clé d’une telle approche est l’environnement virtuel de recherche qui permet de
gérer l’ensemble de plus en plus complexe des tâches requises pour mener à bien un projet de
recherche
3.5.5 Animation des plateformes de diffusion de ressources numériques
L’UBL a repris les engagements de l’UEB sur les plateformes de diffusion de ressources numériques en
ligne :
 FUN (https://www.fun-mooc.fr/) portail de l'excellence de l'enseignement supérieur pour des cours
en ligne, gratuits et ouverts à tous. L’UBL est membre du groupement d’intérêt public (niveau 2 :
cotisation/an = 20K€). 27 MOOC d’établissements membres de l’UBL sont présents actuellement
sur la plateforme.
 France Culture conférences : une bibliothèque numérique nourrie par les institutions culturelles, les
universités et les grandes écoles partenaires de notre chaîne. L’UBL est établissement partenaire,
la
page
d’accueil
est
accessible
à
l’adresse
suivante
:
http://www.franceculture.fr/conferences/universite-bretagne-loire
 WIKIRADIO UBL (http://wikiradio.ueb.eu/live/1-ubl), une web radio participative et collaborative au
service de la communauté universitaire.
Ces initiatives participent de la culture numérique La numérisation accélérée de toutes les activités humaines
en général et de la science en particulier, a des effets culturels et des conséquences dans les imaginaires,
tant individuels (être toujours connecté) que collectifs (un rêve de communautés). De ce point de vue, elle
engage la responsabilité des acteurs de l’enseignement supérieur au cœur d’une société qui évolue et crée
de la valeur par le partage des savoirs.
3.6 La communauté de destin
« Seul on va plus vite, ensemble on va plus haut et plus loin »
Le document d’orientation stratégique (DOS) rédigé en juillet 2014 mettait en exergue que « développer
les espaces d’appropriation de l’UBL et de construction du sentiment d’appartenance est la 2 ème clé de
réussite de l’UBL ». Ce document précurseur à la création de l’établissement, a posé les fondations de
cette maison commune avec les ambitions d’en faire :
 Un espace de promotion sociale par les études et un outil pour l’insertion des étudiants et
l’accompagnement des citoyens tout au long de la vie,
 Une communauté où il fera bon vivre, étudier et travailler.
Au cours du contrat, il s’agira de créer une communauté qui saura s’identifier, s’engager dans une
construction partenariale permanente, et parallèlement fédérer l’ensemble de ses acteurs (étudiants,
personnels enseignants et chercheurs et personnels BIATSS).
3.6.1 La communauté de destin par la promotion sociale
L’ambition de faire de l’UBL un lieu d’élévation collective requiert la création de réseaux par thématique
« métiers », dont l’objectif sera de favoriser l’échange d’expériences, de pratiques améliorées et/ou
17
innovantes et d’assurer la connaissance mutuelle. Tous les métiers, de ceux liés au pilotage, aux fonctions
supports et aux services à l’étudiant seront sollicités pour construire des espaces où l’on pourra bien et
mieux travailler ensemble
Parmi les nombreux champs d’action, il s’agit notamment de promouvoir la lutte contre toutes les formes
de discriminations, de renforcer la politique d’accueil et d’insertion des personnels en situation de
handicap, et de partager les pratiques en matière de prévention des risques psycho-sociaux. Il conviendra
d’assurer la coordination territoriale de la responsabilité sociale des établissements (RSE) et de
l’environnement social au travail (EST), en particulier sur les domaines de l’hygiène-sécurité, la santé,
la vie personnelle, le handicap, le bien-être au travail, les déplacements, le développement durable, le
sport, la culture et les synergies étudiants-personnels. S’il conviendra de définir les actions à mener en
concertation avec les établissements, les propositions suivantes sont des dores et déjà envisagées :
 Structurer un réseau égalité femme/homme en s’appuyant sur les initiatives existantes dans les
établissements et les régions,
 Mettre en place une charte et un plan d‘actions pour l’accompagnement des personnels en
situation de handicap en partenariat avec le CNRS et en s’appuyant sur les schémas directeurs
handicap des établissements,
 Accompagner les établissements pour l’obtention de la labellisation HRS4R (Human Resources
Strategy for Researchers),
La réussite de ce travail collaboratif doit placer tous les personnels au cœur du projet partagé. La
coopération et la collaboration doivent faire émerger des complémentarités où chacun tirera sa force des
projets communs à la faveur d’une ambition commune.
Le large périmètre géographique de l’UBL doit être perçu comme une chance pour les personnels qui
envisageraient une mobilité. Le projet vise à détecter, proposer les opportunités de mobilité, en faciliter
la mise en œuvre par la mise en place de dispositifs d’aide à la mobilité via notamment une plateforme de
« bourse » à l’emploi. Alimentée par tous les établissements membres, partenaires ou associés qui en
feront le choix, cette plateforme s’enrichira de toute la pluralité de ceux qui y contribueront, comme de
ceux qui pourront en bénéficier.
3.6.2 La communauté de destin par le développement d’un sentiment d’appartenance
La mise en place d’une politique de communication qui se prolonge dans les établissements sera l’un
des premiers vecteurs de l’appropriation de l’UBL par tous les acteurs. Différents médias seront proposés
en coordination avec les établissements tels que des listes de diffusion, une lettre d’actualités, la création
d’un réseau social d’entreprise, un lien des actualités de l’UBL sur les pages d’accueil des sites des
établissements et inversement pour se faire le relai des actualités des membres. L’ensemble de ces outils
sera co-construit en fonction de l’attente des établissements, l’objectif étant de se positionner
exclusivement en tant que valeur ajoutée pour la communauté et ses membres.
Les activités de l’UBL se doivent d’être diffusées et partagées au plus près de la communauté, ne
pas rester à la seule connaissance de quelques personnes impliquées dans la gouvernance et/ou les
missions de l’UBL. Essaimer l’actualité, les orientations et les actions de l’ensemble des missions de l’UBL
vers les établissements doit participer à l’essor d’un sentiment d’appartenance.
La formation continue des personnels, l’accompagnement des parcours professionnels constitue
l’un des enjeux de la co-construction de notre maison commune. À ce jour, chaque établissement propose
un plan de formation à ses salariés, auquel s’ajoute pour certains des membres le plan de formations des
Universités du Grand Ouest, montrant déjà l’amorce d’une coordination à l’échelle interrégionale. En
accord avec les établissements, un catalogue de formations sur le périmètre de l’UBL sera élaboré,
regroupant les formations de chaque membre, ouvertes à tous les autres, ainsi que des actions nouvelles,
à son initiative, sur des problématiques communes. L’UBL a pour cela la volonté de répertorier les
formations, et de faire appel au vivier de compétences des formateurs existants dans tous les
18
établissements au profit de la communauté. La professionnalisation et le développement de la formation
continue prendront tout leur sens s’ils s’inscrivent dans un espace de mobilités volontaires assez large
afin de proposer des parcours professionnels permettant de mieux valoriser les carrières.
Bâtir une communauté vivante, engagée dans une construction partenariale permanente et fédérant
l’ensemble des acteurs, impose d’avoir des rencontres régulières avec les personnels des
établissements membres afin d’être à l’écoute des préoccupations de chacun, et d’être en capacité de
rendre compte des orientations et des décisions retenues.
Si la création d’espaces de collaboration, de mise en synergie, de coordination et d’élaboration des
stratégies scientifiques et pédagogiques constitue la première clé du succès de l’UBL, le sentiment
d’appartenance naîtra de la création d’espaces de rencontres sur les différents sites et de l’organisation
d’évènements à destination de tous. A titre d’exemples, des manifestations sportives, artistiques et un
événement de grande ampleur contribueront à emporter l’adhésion de tous autour de l’UBL.
4 – Allocation dynamique des moyens de l’UBL au service du projet
« Choix et efficience, au service du projet »
Les moyens dont dispose l’UBL sont essentiellement composés des 108 emplois octroyés par l’Etat dans
le cadre de la politique de site et des cotisations des membres, associés et partenaires. A ce stade, ce
sont les seuls leviers qui permettront de soutenir le projet collectif. En effet, les autres moyens (financiers
ou RH) sont liés à des projets et donc fléchés. Ils ne sont pas pris en compte dans la suite de ce
paragraphe même s’il faut noter que l’UBL se donne également pour objectif d’être une « machine à
projets » et d’aller chercher des financements dans le cadre d’appels à projets.
Les moyens cités ci-dessus étant limités et majoritairement constitués de masse salariale, leur utilisation
se fera essentiellement en emplois et devra répondre aux exigences d’efficacité et d’efficience, servir
exclusivement le projet collectif ou ce qui permet de le déployer, promouvoir toutes les formes de
mutualisation possible, s’appuyer sur des procédures simplifiées et faire jouer, autant que faire se peut,
les effets de leviers. Le montage de projets et l’appel à des financements extérieurs concourant au projet
seront ainsi systématiquement recherchés
Par ailleurs, il conviendra de ne pas rigidifier la structure des emplois afin de se laisser la possibilité de
réorienter les fonds au gré des auto-évaluations qui seront produites ou des inflexions stratégiques qui
seront souhaitées par les membres. En d’autres termes, il conviendra d’ouvrir des postes de titulaires sur
des fonctions supports (services) et des fonctions de soutien (mission) en nombre limité, mais qui
permettront de stabiliser la structure et de conforter la capacité à déployer le projet dans la durée (enjeu
du maintien des compétences, de la mémoire collective, de l’expertise…).
Les moyens seront, selon les principes rappelés ci-dessus, répartis en 3 grands champs :
1.
Contribution de l’UBL à la mise en visibilité des sites.
En prenant en compte les collaborations existantes, les intentions affichées de rapprochement
stratégiques entre établissements, et si les acteurs en sont d’accord, ces sites pourraient être au
nombre de 4, 5 ou 6 et définis comme suit : Angers et/ou Le Mans, Brest et/ou Lorient/Vannes,
Nantes et Rennes.
Processus d’accompagnement par l’UBL :
19
 Au printemps 2017, les établissements présents sur les différents sites détermineront en
quoi ils souhaitent être soutenus par l’UBL.
 En juillet 2017, une convention (objectifs/moyens/indicateurs) sera signée entre l’UBL et
les établissements de chaque site.
 Les moyens seront délégués en gestion à un établissement porteur pour chaque site.
 Evaluation à 2 ans (septembre 2019) : comparaison résultats/objectifs – ajustements.
2.
Appui aux outils et objectifs transversaux de l’UBL, déploiement des outils
d’accompagnement de proximité par l’UBL (accompagnement à de nouvelles pratiques,
expertise, montage de projets, animation de proximité) - moyens placés au plus proche du
terrain ;
 Départements de Recherche :
- effets d’entrainement et visées internationales : financement par l’UBL de programme
de post-doctorants, promouvoir les effets leviers (CEE/collectivités/établissements)
 Ingénierie de projets Européens et internationaux :
- renforts RH ;
 Appui à la transformation pédagogie :
- renforts en ingénierie d’accompagnement (approche programme, processus qualité);
 Appui à l’entrepreneuriat étudiant.
3.
Structuration et pérennisation de l’établissement UBL au service du projet stratégique :
 postes sur les fonctions supports :
- RH, Finances, logistique, observation, SI, à la fois dans une optique de pilotage de
l’établissement et dans celle d’assurer un accompagnement efficient des projets de
l’UBL
 postes sur les fonctions de soutien aux missions :
- Recherche, Formation, International, IDE, Numérique : coordination, animation, appui
aux Directeurs des départements et Ecoles doctorales…
5 – Déploiement du projet : les jalons pour la période 2017-2022
STRATEGIE GLOBALE :
 Jalon 1 : arbitrage sur l’utilisation des moyens UBL pour la période 2017-2021 par grandes masses
selon les 3 axes présentés au titre 4 de ce document (avril 2017) ;
 Jalon 2 : conventions UBL / Etablissements par site signées (juillet 2017) ;
 Jalon 3 : évaluation de l’ensemble des dispositifs ayant bénéficié des moyens UBL (septembre 2019) ;
 Jalon 4 : ajustement du plan d’action issu des évaluations (décembre 2019).
RECHERCHE :
Départements de recherche et dynamiques transverses :
 Jalon 1 : Fiches d’identité et Feuilles de route des départements validées (Mars 2017) ;
 Jalon 2 : Lancement de projets scientifiques d’amorçage (2017 & 2018)
 Jalon 3 : Intégration de Biogenouest (Juillet 2017)
 Jalon 4 : Coordination renforcée MSHs et départements SHS (Décembre 2017)
 Jalon 5 : Déploiement de projets de recherche interdisciplinaires/inter-départements/inter-régionaux et
chaires internationales (2018-2021)
 Jalon 6 : Bilan d’activités des départements scientifiques (Mars 2021)
20

Jalon 7 : Elaboration du volet Recherche contrat de site 2022-2026 (mars 2021 – septembre 2021)
Formation doctorale :
 Jalon 1 : Installation des directions et conseils des 11 écoles doctorales (Janvier 2017)
 Jalon 2 : Elaboration de l’offre de formations mutualisées (Janvier-Septembre 2017)
 Jalon 3 : Bilan de la 1ere campagne d’inscriptions (Dec 2017)
 Jalon 4 : Bilan et auto-évaluation des Ecoles doctorales à mi-parcours (Dec 2019)
 Jalon 5 : Elaboration de l’offre de formation doctorale pour le contrat de site 2022-2026 (mars 2021 –
septembre 2021)
Déploiement d’outils d’attractivité et valorisation de la Recherche :
 Amethis :
 Jalon 1 : Bascule sur les nouvelles EDs (Septembre 2017)
 Jalon annuel : Bilan annuel des inscriptions en thèse.
 ThesebretagneLoire :
 Jalon 1 : Création d’un portail d’offres bi-régionales des sujets de thèse (2017)
 Jalon annuel : Bilan annuel de l’attractivité de la formation doctorale
 Observatoire d’insertion professionnelle des docteurs
 Jalon 1 : Constitution de la base bi-régionale de doctorants sur les 11 nouvelles EDs (Dec 2017)
 Jalon annuel : Réalisation d’enquêtes d’insertion professionnelle (1 an et 3 ans) sur l’ensemble des
docteurs des 11 Ecoles Doctorales de l’UBL
 PlugInLabs (plateforme de valorisation des compétences scientifiques du territoire bi-régional)
 Jalon 1 : Réactualisation des plateformes actuelles sur la base de la contractualisation 2017-2021
(Juillet 2017)
 Jalon 2 : Interopérabilité des outils pour constitution d’une plateforme unique bi-régionale (Déc 2017)
 Jalon annuel : Adaptation des bases aux évolutions des unités de recherche et des plateformes
FORMATION & VIE ETUDIANTE :
Formation
 Jalon 1 : Bilan de la structuration et cartographie de l’offre de formation 2017-2021 (décembre 2016)
 Jalon 2 : Réseau des services d’appui à la pédagogie structuré (mars 2017)
 Jalon 3 : Feuille de route UTICE/PIXA validée (mars 2017)
 Jalon 4 : Préparation de l’offre de formation 2022-2026 (janvier 2017 – septembre 2021)
 Jalon 5 : Portail « offre de formation 2017-2021 » opérationnel (juin 2017)
 Jalon 6 : Structuration en collèges de mentions de master validée (juin 2017)
 Jalon 7 : Bilan des effets du portail « offre de formation 2017-2021 » octobre 2018
 Jalon 8 : Bilan des travaux des collèges de mentions de master (juillet 2020)
 Jalon 9 : Bilan du déploiement de la démarche qualité (juillet 2020)
 Jalon 10 : Bilan du déploiement de l’approche programme (juillet 2020)
 Jalon 11 : Bilan de la promotion du lien formation – recherche (juillet 2020)
 Jalon 12 : Bilan de la promotion de l’internationalisation des formations (juillet 2020)
 Jalon 13 : Bilan de l’activité du réseau des services d’appui à la pédagogie (juillet 2020)
 Jalon 14 : Bilan des actions d’accompagnement au développement pédagogique (juillet 2020)
 Jalon 15 : Elaboration du contrat de site 2022-2026 (mars 2021 – septembre 2021)
Vie Etudiante
 Jalon 1 : Schéma d’amélioration de la vie étudiante et de promotion sociale validé (décembre 2017)
 Jalon 2 : Bilan du processus d’élaboration du schéma d’amélioration de la vie étudiante et de
promotion sociale validé (mars 2018)
 Jalon 3 : Bilan des premières actions du schéma d’amélioration de la vie étudiante et de promotion
sociale (juillet 2019)
 Jalon 4 : Bilan des actions du schéma d’amélioration de la vie étudiante et de promotion sociale (juillet
2020)
21

Jalon 5 : Elaboration du schéma d’amélioration de la vie étudiante et de promotion sociale 2022-2026
(septembre 2020 – septembre 2021)
EUROPE ET INTERNATIONAL :
Pilotage
 Jalon 1 : Démarrage des travaux du COS Europe et international (octobre 2016)
 Jalon 2 : Proposition d’un schéma de structuration de la mission (janvier 2017)
 Jalon 3 : Définition d’une feuille de route 2017/2020 en matière d’international (juin 2017)
Pôle Europe
 Jalon 1 : Élaboration de la feuille de route « Europe » 2016-2020 validée (juillet 2017)
 Jalon 2 : Magazine premier numéro sous bannière UBL (Janvier 2017)
 Jalon 3 : Go/No Go sur le montage d’un projet COFUND Horizon 2020 porté par l’UBL (Février 2017)
 Jalon 4 : Mise en cohérence de l’ingénierie de projet avec les priorités des départements (Septembre
2017)
 Jalon 5 : Définition des niveaux de mutualisation et de la modalité de partage des expertises avec les
organismes (Juillet 2017)
 Jalon 6 : Bilan et recensement des projets soumis/acceptés soutenus par le pôle Europe (Décembre
2017)
 Jalon 7 : Définition d’un calendrier en vue de préparer la prochaine programmation PCRD (Janvier
2018)
Cadre de coordination
 Jalon 1 : Définition des biens communs en matière d’international (Avril 2017)
 Jalon 2 : Prospection sur les priorités de coopération de l’UBL (Juin 2017)
 Jalon 3 : Rédaction d’un cahier des charges d’un appel à projet spécifique sur l’ouverture à
l’international (Février 2017)
 Jalon 4 : Organisation d’un séminaire international (incluant un volet Europe – préparation prochaine
programmation) (Mars 2018)
Centre de mobilité internationale
 Jalon 1 : un séminaire regroupant les personnes ressources (janvier 2017)
 Jalon 2 : feuille de route « CMI » validée (avril 2017)
 Jalon 3 : programmation des formations complémentaires (septembre 2017)
 Jalon 4 : Plan de déploiement d’une démarche Qualité (janvier 2018)
INNNOVATION, DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE :
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Jalon 1 : Club des partenaires (Think Tank) composé et 1ère session tenue (décembre 2016)
Jalon 2 : Révision de l’actionnariat de la SATT Ouest Valorisation (juillet 2017)
Jalon 3 : Déclinaison du projet « UBL Tech » (janvier 2017 – septembre 2021)
Jalon 4 : Dispositif PEPITE unifié sur le territoire UBL (juin 2017)
Jalon 5 : Diplôme d’établissement UBL sur l’entrepreneuriat étudiant (septembre 2017)
Jalon 6 : Généralisation du statut étudiant/docteur entrepreneur (septembre 2017)
Jalon 7 : Généralisation de Plug in labs Ouest sur le territoire UBL (juin 2017)
Jalon 8 : Mise en œuvre des premières actions concrètes pour les entreprises (septembre 2018)
Jalon 9 : Bilan du club des partenaires de l’UBL (décembre 2020)
Jalon 10 : Bilan du projet « UBL Tech » (décembre 2020)
Jalon 11 : Bilan du dispositif PEPITE (décembre 2020)
Jalon 12 : Bilan des usages en entreprise de Plug in labs Ouest (décembre 2020)
Jalon 13 : Elaboration du contrat de site 2022-2026 (mars 2021 – septembre 2021)
22
NUMERIQUE :
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Jalon 1 : lancement de l’appel d’offre infrastructure ICC Pays de la Loire (janvier 2017)
Jalon 2 : rédaction Schéma Directeur Numérique achevée (juin 2017)
Jalon 3 : premier déploiement ICC Pays de la Loire déployée (juin 2017)
Jalon 4 : modalités de renouvellement RTHD Bretagne validées (janvier 2018)
Jalon 5 : fin déploiement ICC Pays de la Loire (juin 2018)
Jalon 6 : GER + évolutivité C@mpus numérique de Bretagne validée - engagement contractuel (juin
2018)
COMMUNAUTE DE DESTIN :
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Jalon 1 : Bilan annuel des réseaux métiers réunis et des actions réalisées dans ce cadre (juillet 2017
et juillet 2020)
Jalon 2 : Bilan annuel des visites d’établissements (juillet 2017 – juillet 2020)
Jalon 3 : En collaboration avec le CNRS et les établissements, mise en place d’une charte et d’un plan
d’actions d’accompagnement des personnels en situation de handicap. Bilan à mi-parcours (janvier
2017 – septembre 2021)
Jalon 4 : Structuration du réseau égalité femme/homme (juin 2017) et bilan des actions (juillet 2018 et
juillet 2020)
Jalon 5 : Mise en place d’une plateforme de bourse à l’emploi (juin 2017) puis déploiement et bilan
annuel de cette plateforme (juillet 2018 - juillet 2020
Jalon 6 : Mise en place d’un catalogue de formation des personnels sur le périmètre UBL (juillet 2017)
et bilan annuel des actions commune de formation à destination des personnels (juillet 2018 – juillet
2020)
Jalon 7 : Mise en place d’un plan de communication à destination de tous les personnels (juillet 2017)
et bilan du déploiement de la démarche de communication (juillet 2020 (juillet 2017) et bilan du
déploiement de la démarche de communication (juillet 2020)
Jalon 8 : Organisation d’un événement fédérateur annuel (juillet 2017 – juillet 2021)
Jalon 9 : Accompagner les établissements pour l’obtention de la labellisation HRS4R (décembre 2018)
23
ANNEXES
24
ANNEXE 1
Elaboration du Schéma d’Amélioration des Conditions de Vie Etudiante
et de Promotion Sociale (SACVEPS) de l’Université Bretagne Loire
Ambition et méthodologie
1.
Éléments de contexte
La loi du 22 juillet 2013 définissant le nouveau schéma d’organisation des établissements supérieurs et de
recherche, définit dans le même temps des modalités d’organisation et de coordination de la vie étudiante.
En effet, l’article L718-4 (Créé par LOI n°2013 - 660 du 22 juillet 2013 - art. 62) précise :
«L'établissement d'enseignement supérieur chargé d'organiser la coordination territoriale dans les conditions
fixées par l'article L. 718‐3 élabore avec le réseau des œuvres universitaires et scolaires un projet d'amélioration
de la qualité de la vie étudiante et de promotion sociale sur le territoire, en associant l'ensemble des
établissements partenaires. Ce projet présente une vision consolidée des besoins des établissements
d'enseignement supérieur implantés sur le territoire en matière de logement étudiant, de transport, de politique
sociale et de santé et d'activités culturelles, sportives, sociales et associatives. Il est transmis à l'Etat et aux
collectivités territoriales concernées, préalablement à la conclusion du contrat pluriannuel d'établissement
mentionné à l'article L. 711‐1.»
L’Université Bretagne Loire a vu le jour le 1er janvier 2016. Elle regroupe 27 membres répartis comme suit : 7
universités, 15 grandes écoles et 5 organismes de recherche, répartis sur deux régions, la Bretagne et les Pays
de Loire. L’UBL a bien d’autres particularités qui font que la construction de son Schéma d’Amélioration de la Vie
Etudiante et de Promotion Sociale (SACVEPS) sera spécifique à son territoire. En effet, nous comptons, sur ce
territoire long de 400km d’envergure, 2 CROUS, trois métropoles, 2 académies… Tous ces particularismes doivent
être pris en compte dans la construction du SACVEPS. En particulier les CROUS et les collectivités territoriales
seront étroitement associés à la construction afin que le schéma retranscrive au plus près la réalité du paysage
étudiant breton et ligérien.
Le SACVEPS, annexé au contrat de site et dont le projet fera l’objet d’une présentation au ministère fin octobre,
définira la stratégie de l’Université Bretagne Loire en matière de qualité de vie étudiante et de promotion sociale et
cela pour les 5 années à venir. Il comportera des mesures concrètes d’amélioration de la vie étudiante, ce qui se
traduira par un plan d’actions détaillé selon le référentiel défini par la DGESIP. Le SACVEPS intégrera notamment,
les mesures du plan national de vie étudiante (PNVE), paru le 1er octobre 2015 et la convention cadre signé entre
le CNOUS et la CPU en mai dernier. Ce plan, décliné en 35 mesures et issu d’une concertation, a pour principal
objectif d’améliorer les conditions de vie et d’études des étudiant.e.s.
25
Le travail de construction et d’élaboration du SACVEPS prendra du temps, car il faudra tout d’abord réaliser un
diagnostic des pratiques au sein des établissements mais aussi auprès de nos partenaires (CROUS, collectivités
territoriales…) pour ainsi obtenir une vision exhaustive des pratiques et des politiques en matière de vie étudiante.
Fort de ce constat, il sera alors possible de rédiger et élaborer le SACVEPS de l’Université Bretagne Loire.
Chiffres clefs :
 160 000 étudiants
 71 007 boursiers (35 595 en PDL en 2014-2015+ 35 412 en Bretagne)
 509 projets étudiants déposés auprès des Fonds de solidarité et de développement des initiatives
étudiantes en 2013-2014 (source : Bilan FSDIE du MENESR)
 7 universités et 15 grandes écoles
 2 régions
 2 CROUS
 3 métropoles et 34 communes accueillant des sites d’enseignement
2. La vie étudiante, une ambition pour l’UBL
La vie étudiante est une mission des établissements d’enseignement supérieur. Cette mission regroupe toutes les
actions en direction des étudiant.e.s, qui contribuent à leur réussite en favorisant leur bien-être moral et physique,
leur épanouissement personnel et intellectuel, leur prise d’initiative et leur affirmation comme citoyens tout en
renforçant leur sentiment d’appartenance à l’établissement. Elle s’envisage dans le cadre d’une politique
partenariale forte avec les acteurs du territoire (CROUS, collectivités territoriales et associations).
L’UBL aura à cœur de valoriser les innovations déjà existantes et de les diffuser au sein du grand Ouest, afin de
devenir un espace remarquable et apprécié, où l’étudiant.e ne vient pas seulement pour étudier, mais aussi pour
vivre une aventure entière dans laquelle il.elle est l’acteur principal, une aventure le préparant à son avenir
professionnel.
Améliorer la qualité de la vie étudiante induit trois grandes missions inscrites au PNVE : simplifier les démarches
des étudiant.e.s et renforcer l’accès aux droits, améliorer les conditions de vie et d’études et dynamiser la vie de
campus et l’engagement des étudiant.e.s.
Pour ce faire, il a été identifié 5 thématiques non exhaustives afin d’agir concrètement sur les conditions de vie de
l’étudiant.e.
La santé et la prévention : Chaque année des milliers de jeunes renoncent aux soins, notamment faute de
moyens et de complexités administratives. Les délais de remboursement des centres de sécurité sociale étudiante
n’aidant pas, il est primordial de travailler en amont, afin de détecter les étudiant.e.s en difficulté. Le renforcement
du dispositif « relais-santé » sera un des axes de travail. L’accessibilité des centres de soins aux différents publics
étudiants devra également faire partie d’un des axes de travail ainsi que la valorisation de la prévention par les
pairs.
Le logement et la restauration : Les problématiques liées au logement, première dépense pour un jeune, sont
nombreuses et diverses. Il serait intéressant de développer des offres « courts séjours » pour favoriser la mobilité
lors de l’année d’études de l’étudiant.e et ainsi de favoriser l’attractivité du grand Ouest. La restauration est aussi
un facteur clé du bien-être étudiant.e. Il s’agira de travailler sur les liens entre la restauration étudiante et vie de
campus, mais également de mieux adapter les offres de restauration en fonction des rythmes des étudiant.e.s tout
en garantissant équilibre alimentaire et tarification sociale.
Les transports : Améliorer la mobilité des étudiant.e.s et des personnels entre le domicile et le campus ainsi qu’en
interne sur le campus, tout en favorisant de moyen de transport écoresponsable sera un élément clé du SACVEPS.
Le Grand Ouest doit devenir un espace où se déplacer est facile, peu onéreux et écologiquement responsable afin
de promouvoir notre territoire.
La vie quotidienne : Véritable richesse des différents établissements membres de l’UBL, le dynamisme des
associations du grand Ouest est un formidable indicateur d’établissements où il est agréable d’étudier. Le
26
SACVEPS aura comme objectif de renforcer et développer les différents évènements inter-établissements
permettant de faire vivre l’UBL aussi à travers les initiatives étudiantes. Il est primordial qu’un étudiant.e puisse
être acteur et non simplement consommateur de ses études et de sa vie de campus. Favoriser le lien social entre
les étudiant.e.s est nécessaire, autant pour l’émancipation et l’épanouissement que pour la réussite académique
du jeune. Innover, représenter, proposer, tester, imaginer, défendre… sont autant d’actions menées par les
associations, véritables acteurs de l’éducation populaire, où l’UBL se place comme un facilitateur en créant les
conditions favorables à cette émulation.
Promotion sociale : Un travail sur les régimes spécifiques d’études devra être effectué, afin de lutter contre les
inégalités. L’UBL doit également devenir un exemple en matière de handicap et faire en sorte que chaque jeune
puisse s’épanouir au sein de son établissement. Enfin, le SACVEPS devra permettre à de l’UBL de mettre en avant
une population jeune, dynamique et volontaire, afin de favoriser leur insertion professionnelle, en développant les
relations avec l’environnement socio-économique.
Le SACVEPS sera au service l’Université Bretagne-Loire afin de faire rayonner le grand Ouest de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche en coordonnant les différentes actions de ses partenaires afin d’augmenter
l’attractivité de son territoire. Ainsi, c’est avec l’ambition de mieux vivre en 2020 qu’aujourd’hui que le travail
d’élaboration du SACVEPS commence, se voulant intégrer à la réflexion l’ensemble de la population étudiante, en
université, en école mais aussi en STS.
3. Elaborer un schéma d’amélioration, la méthode
Pour l’Université Bretagne Loire, aussi jeune et d’une ampleur aussi importante, l’élaboration d’un schéma
d’amélioration des conditions de vie étudiante et de promotion sociale, se fera dans une logique de co-construction
collective entre les établissements, les CROUS et les collectivités territoriales.
La gouvernance du projet :
Le comité de pilotage
Le comité de pilotage du projet intègre à la fois la gouvernance et le pilotage opérationnel, tout en restant limité à
quelques personnes pour garantir l’agilité et l’efficience de la démarche.
La commission « Vie de l’étudiant.e »
27
Emanation du Conseil Académique, la commission « Vie de l’Etudiant.e » a pour compétence de suivre et
approuver les travaux et propositions du comité de pilotage et des groupes de travail en charge de l’élaboration du
SACVEPS.
Elle est composée comme suit (vote du CAC du 19 septembre 2016) :
 de membres élu.e.s du Conseil Académique (en fonction de leur représentativité au sein de leur collège)
:
o 10 élu.e.s étudiant.e.s
o 3 élu.e.s de rang A (Professeurs et assimilés)
o 3 élu.e.s de rang B (Maîtres de conférences et assimilés)
o 2 élu.e.s « autres personnels »
 de membres invité.e.s permanent.e.s
o CROUS (2)
o VPE CROUS (2)
o Région (2)
o Métropole/ville (6)
 de membres invité.e.s en fonction des sujets
o VP étudiant.e (7) / représentant étudiant.e des écoles (5)
o VP CFVU et/ou VP « Vie étudiante » (7) / représentant Formation des écoles (5)
o SUMPPS (5) & SIMPPS (1)
o SUAPS (5) & SIAPS (1)
o Rectorat (2)
o Mutuelles étudiantes, CAF, Conseils départementaux, OVE, Associations étudiantes ou agissant
dans le champ de la vie étudiante et de la promotion sociale, élève de CPGE, étudiant en BTS…
La Commission Vie de l’Etudiant.e est animée conjointement par le VP Formation et le VP Etudiant.
Des groupes de travail par grande thématique rejoignant celles visées dans l’article L. 718-4 sont constituées afin
de formuler des propositions à la Commission. Ils sont chargés notamment d’établir des états des lieux par domaine
abordé, de recenser les besoins et d’identifier les ambitions.
Les groupes de travail arrêtés sont les suivant :




santé et prévention
logement, restauration et transports
vie quotidienne
promotion sociale
Les pilotes et les groupes de travail
Pour chacun des axes stratégiques des pilotes seront désignés pour organiser et animer les groupes de travail
visant à élaborer les plans d’action à proposer à la commission vie de l’étudiant.e. Les pilotes seront désignés par
le groupe de travail pour leur expertise et leurs qualités d’animation d’un collectif et de co-construction. Les groupes
de travail seront constitués d’acteurs divers apportant leur vision, leur expérience et leur expertise : VP thématique
d’établissements, responsable de service des établissements des collectivités ou des CROUS, représentants
étudiant.e.s des établissements ou du CROUS, responsables associatifs étudiant.e.s, experts de la thématique…
4. Les grandes étapes des travaux à mener
Etape 1 : Le diagnostic des populations étudiantes et des pratiques
28
L’élaboration d’un schéma au plus près des besoins des étudiant.e.s nécessite un diagnostic préalable. Ce travail
permettra aussi de cartographier les actions en faveur des étudiant.e.s sur le territoire.
Ce diagnostic se fera en deux étapes :
 recueil et synthèses des données disponibles sur les populations étudiantes (enquêtes, rapports, bases
de données…) ;
 synthèse des contributions des établissements, des CROUS, des collectivités, des élus étudiant.e.s et
des associations étudiantes.
 Jalon 1 : Livraison du diagnostic avant la fin 2016.
Etape 2 : Poser le cadrage et les axes stratégique
L’Université Bretagne Loire est un regroupement d’Etablissements original. Le SACVEPS ne ressemblera à aucun
autre compte tenu de la dimension et des diversités de l’établissement. Quelles sont les ambitions d’un tel
schéma ? Quels seront ses objectifs ?
La diversité de notre regroupement et de nos territoires mettra l’UBL dans une position d’innovation au service de
l’étudiant.e. Les modèles préexistants ne seront en effet pas applicables.
Le comité de pilotage soumettra à la commission « Vie de l’Etudiant.e » le cadrage stratégique du projet dont la
préfiguration se trouve au point deux de ce document.
Ce cadrage infusera toute la démarche. Il devra déterminer les axes stratégiques du schéma directeur. Il pourra
pour cela s’appuyer sur le référentiel fourni par la DGESIP, mais aussi innover et proposer des axes propres à
l’ambition de l’UBL en matière de vie étudiante.
Les axes stratégiques prévus par le référentiel :









logement ;
transports ;
politique sociale ;
activités sportives ;
activités associatives ;
politique de santé ;
activités culturelles ;
restauration ;
étudiant.e.s étranger.e.s.
 Jalon 2 : Présentation du cadrage et des axes stratégique devant la commission vie de l’étudiant.e
(début 2017)
Etape 3 : Elaborer collectivement les plans d’action pour chaque axe stratégique
Chaque axe stratégique devra faire l’objet d’un plan d’action. Pour ce faire, des groupes de travail seront constitués.
Tous les acteurs de la vie étudiante du territoire de l’UBL devront être associés selon leurs compétences et leur
expertise pour contribuer à co-construire un schéma directeur qui suscite de l’adhésion et de l’engagement en
local.
Pour animer ces groupes de travail, des pilotes seront désignés par le comité de pilotage. Ils seront choisis en
fonction de leur expertise du sujet mais aussi selon leurs qualités d’animateurs et leur démarche tournée vers le
collectif.
Les actions devront avoir un impact concret sur la vie des étudiant.e.s du territoire.
Les plans d’action devront intégrer des calendriers de réalisation, des indicateurs de suivi et la structuration en
réseau de la thématique sur le territoire.
Ils seront présentés à la commission « Vie de l’Etudiant.e ».
29
 Jalon 3 : Présentation des plans d’action devant la commission vie de l’étudiant.e (juin 2017)
Etape 4 : Faire vivre le schéma
Un schéma directeur de vie étudiante doit s’envisager comme une démarche collective qui perdure dans le temps.
Chaque axe stratégique devra intégrer une dimension de structuration en réseau de la thématique. L’avancée des
travaux devra faire l’objet d’un suivi aussi bien par l’UBL que par les acteurs des groupes de travail.
Chaque année l’UBL organisera un séminaire autour du SACVEPS pour faire se rencontrer l’ensemble des acteurs,
se croiser les thématiques, faire le bilan des actions collectivement et entretenir la dynamique collective autour du
projet. Ce séminaire sera aussi l’occasion de découvrir chaque année un nouveau campus du territoire.
 Jalon 4 : 1er séminaire du schéma d’amélioration des conditions de vie étudiante (juillet 2017)
30
ANNEXE 2
31
UBL
Université Bretagne Loire
Document d’Orientation Stratégique
Communauté d’Universités et Etablissements de Bretagne et
Pays de la Loire
(24 Juillet 2014)
32
Vers la création de l’Université Bretagne Loire
Les établissements d’Enseignement Supérieur et de Recherche des Régions Bretagne et Pays de la Loire ont
décidé de se regrouper pour créer une Communautés d’Universités et Etablissements « Université BretagneLoire » (UBL). Ce document présente les orientations stratégiques pour l’UBL. Il expose en première partie le
contexte dans lequel se développe le projet. Ensuite, sur les bases d’une analyse des caractéristiques du site interacadémique il présente l’ambition et les orientations stratégiques. La dernière partie décrit quant à elle les leviers
de déploiement qui seront actionnés. Ce document est un point d’étape de la construction de la ComUEUBL UBL
et a vocation à nourrir le dialogue avec tous les acteurs.
I – Analyse du contexte :
La création et la structuration de l’espace européen de l’enseignement supérieur et de la recherche ainsi que les
classements internationaux ont eu une forte influence sur les orientations politiques françaises en la matière.
L’ambition clairement affichée est de placer la France aux premiers rangs mondiaux de l’économie de la
connaissance. En douze ans, le paysage national de la recherche et de l’enseignement supérieur a beaucoup
évolué. L’éventail législatif et réglementaire s’est enrichi de nombreux textes fondateurs : les arrêtés d’avril 2002
relatifs au LMD, la loi de programme pour la recherche d’avril 2006 (prévoyant notamment la création des PRES),
la loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU) en 2007 et enfin la loi ESR du 22 juillet 2013.
En appui à cette politique, différents dispositifs opérationnels ont été mis en place visant à promouvoir l’excellence
et la lisibilité de pôles universitaires dont la création des RTRA fin 2006, l’opération Campus en 2008 et le premier
programme des Investissements d’Avenir en 2010. Il est à noter que dans la même période (2004) étaient créés
les pôles de compétitivité, complément économique au volet enseignement/recherche.
Dans ce contexte et par une forte mobilisation de leurs acteurs, les régions Bretagne et Pays de la Loire ont su
être présentes : trois pôles à vocation mondiale (Mer Bretagne Atlantique, Images et Réseaux et Végépolys),
plusieurs pôles nationaux (EMC2, ID4CAR, Valorial, S2E2, Atlanpole Biothérapie, Elastopole), le GIS Europôle
MER (financé dans le cadre de l’appel d’offre RTRA) et les RTRA IEA et CENTAURE, la création du PRES UEB
et du PRES L’UNAM, les campus prometteurs « UEB c@mpus » et nantais. Les collectivités territoriales ont joué
pleinement l’effet levier pour le développement de nos territoires.
Par ailleurs, faisant suite à une longue période de coopération ayant conduit à la création de nombreuses entités
communes, comme par exemple des UMR, des plateformes (Biogenouest, PUR) et des établissements
(Agrocampus Ouest…), les acteurs de l’ESR de Bretagne et des Pays de la Loire ont décidé, en 2010, de faire
alliance, pariant sur leurs complémentarités pour déposer des projets innovants et fédérateurs et atteindre la
« masse critique » souhaitée dans le cadre du PIA1.
Malgré l’insuccès à l’Idex du PIA1 qui peut être lié à un manque de culture commune et de structuration initiales,
les nombreux succès obtenus (Labex, Equipex, plateformes, IHU prometteurs, cohortes, IRT, ITE, SATT, etc.) ont
montré la pertinence de la mise en commun des compétences, savoir-faire et créativité des acteurs.
La loi du 22 juillet 2013, par sa logique de regroupement, porte dans ses gènes les fondements d’une coopération
renforcée sur les territoires. Cette loi, parce qu’elle impose de penser « territoire », nous ramène à nos
fondamentaux sans pour autant amoindrir l’impératif de positionnement à l’international de l’ESR français. II s’agit
donc de « Mieux collaborer pour mieux exister dans le concert international de la connaissance ». La loi
appelle ainsi à la prise de conscience d’une communauté de destins partagée entre universités et établissements
des régions Bretagne et Pays de la Loire. L’émergence progressive, et désormais la concrétisation, du projet de
ComUEUBL Université Bretagne Loire résulte de cette prise de conscience collective.
33
II – Analyse atouts, faiblesses, opportunités, risques :
Le diagnostic territorial, notre expérience collective et les échanges permettent de convenir de l’analyse suivante
pour l’UBL :
Atouts
Faiblesses
- Un potentiel scientifique qui place l’inter-région au
4ème rang national ;
- De nombreuses collaborations scientifiques entre les
deux régions, la pratique de l’interdisciplinarité et de
très nombreuses collaborations internationales ;
- Les succès du PIA1 qui constituent le socle
collaboratif et une vraie expérience de travail en
commun ;
- Des outils communs au service du site : SATT, etc.…
- La présence de nombreuses grandes écoles,
organismes de recherche et EPIC dans le périmètre,
dont plusieurs sont d’ores et déjà inter-régionaux ;
- Des implantations ESR réparties sur l’ensemble des
territoires ;
- Les acquis de l’UEB et de L’UNAM ;
- Les acquis du Réseau Universitaire Ouest
Atlantique, 10 universités, depuis 2001 ;
- Des taux de réussite au baccalauréat au premier
rang national ;
- Une offre de formation très riche ;
- Des spécificités territoriales (mer, agroalimentaire,
STIC, etc.) qui se traduisent par des recherches du
meilleur niveau ;
- Des politiques et des outils bien identifiés d’appui au
développement de l’ESR portés par les deux
Régions ; un engagement notoire des Métropoles ;
- Qualité du dialogue entre l’ESR et son
environnement politique et socio-économique
- Dynamisme reconnu des territoires.
Opportunités
- La politique de site de la loi du 22 juillet 2013 qui
place la coopération devant la compétition ;
- Le PIA 2 qui peut donner les moyens de l’ambition
collective et assurer l’effet d’entrainement escompté
;
- H2020 et les moyens qu’il représente ;
- L’octroi d’un nombre significatif d’emplois, sur les
mille postes annuels pour la politique de site, levier
indispensable de déploiement de l’UBL ;
- L’homologie des S3 et SRDEI bretonnes et
ligériennes ;
- Une volonté forte et partagée des acteurs de faire
émerger dans le Grand-Ouest un pôle scientifique de
niveau international ;
- Le campus numérique breton et la structuration des
services universitaires de pédagogie ;
- L’originalité du modèle UBL.
- Une culture de collaboration à grande échelle à
amplifier ;
- Les distances entre certains sites ;
- Un taux de poursuite en études supérieures en
dessous de la moyenne nationale ;
- Une proportion de doctorants inférieure à la
moyenne nationale ;
- Une attractivité et une visibilité internationales
d’ensemble limitées ;
- Un lien encore insuffisant avec le monde socioéconomique ;
- La fragilité du modèle économique des
établissements ;
- Le contexte économique global ;
- Politiques de soutien ESR différenciées entre les
deux régions.
Risques
- Les inquiétudes des personnels et des étudiants ;
- La réduction du déficit public et l’incidence sur les
dotations des établissements ;
- Les coûts de fonctionnement de la structure et de la
gouvernance de l’UBL ;
- La réforme territoriale et ses incidences en matière
de compétences et la baisse de la capacité
financière
d’intervention
des
collectivités
territoriales ;
- Un insuccès éventuel au PIA 2 ;
- Originalité du modèle UBL qui pourrait être
incompris.
34
35
S’appuyer sur nos forces
Le potentiel cumulé des forces scientifiques des régions Bretagne et Pays de la Loire place le territoire au 4 ème
rang national. Pour autant ce potentiel reste à mettre en synergie pour que le tout ainsi constitué soit supérieur à
la somme des parties. Il convient donc d’organiser les espaces de collaboration, de mise en synergie, de
coordination et d’élaboration des stratégies scientifiques et pédagogiques et de mise en confiance pour relever les
défis de l’internationalisation de l’ESR. La création de ces espaces est la 1ère clé du succès de l’UBL.
Les réalisations communes, dont notamment nos UMR inter-régionales et les succès du PIA 1 ont démontré que
les communautés scientifiques savent, notamment en inter-région, se comprendre, s’organiser et construire
ensemble. La science transcende les organisations institutionnelles. Les travaux engagés depuis des mois ont
démontré les plus-values d’une connaissance mutuelle accrue. Il existe des collaborations pédagogiques et
scientifiques entre nos deux régions mais celles-ci ne relèvent pas d’une dynamique globale. Cependant, en moins
de six mois plusieurs centaines de personnes se sont réunies et ont appris à se découvrir, à se connaître, à prendre
conscience des différences et de la diversité des approches et à construire un projet commun, chacun dans son
domaine. Il est donc essentiel que l’ensemble des acteurs de l’ESR de l’inter-région (enseignants, enseignantchercheurs, chercheurs, BIATSS, étudiants) s’approprient le projet et s’impliquent dans sa mise en œuvre.
Développer les espaces d’appropriation de l’UBL et de construction du sentiment d’appartenance est la
2ème clé de réussite de l’UBL.
Dans ce périmètre Bretagne – Pays de la Loire, il n’a jamais été constaté une telle volonté des établissements de
faire émerger un pôle scientifique de niveau international, la logique des alliances et de la collaboration prenant de
toute évidence le pas sur la compétition. Il s’agit certainement d’une chance exceptionnelle à saisir pour construire
durablement une communauté de valeur et d’intérêt.
La présence importante et supérieure à la moyenne nationale de grandes écoles et l’implantation des plus grands
organismes de recherche et EPIC de renom national et international sur les deux régions constituent un atout
majeur pour l’inter-région. Le Grand Ouest est un territoire remarquable de par son originalité, les compétences
réunies, le terreau d'innovation; la structuration donnée par la ComUEUBL permettra aux organismes de mieux
affirmer leur positionnement et leur stratégie pour le site, en partenariat avec les autres établissements. Les
organismes contribuent fortement à la qualité de la recherche conduite sur le périmètre UBL notamment par leur
présence dans les unités et équipes mixtes notées A et A+ (globalement 8,5% des effectifs de France
métropolitaine, troisième région en nombre de chercheurs permanents, derrière l’Île de France et Rhône-Alpes), et
par les importantes ressources propres qu’ils mobilisent, estimées à environ 100 M€ annuellement pour les 12
organismes. En valeur absolue des effectifs ETP chercheurs, les organismes les plus présents sont le CNRS, suivi
de l’Ifremer, puis de l’Inra, Inria et l’Inserm. L’Anses et l’Ifsttar sont par ailleurs très présents en proportion de leur
implantation nationale. Il est impératif que l’ensemble de ces acteurs puissent pleinement partager le projet
scientifique UBL commun, contribuer à l’ambition territoriale portée par l’UBL et donc trouver leur juste place dans
les instances de l’UBL. Il s’agit de la 3ème clé de réussite de l’UBL.
Au service de leurs territoires d’implantation et s’appuyant sur leurs forces, les établissements ont su développer
une offre de formation riche de diversité, répondant à la fois à leur mission d’élévation sociale et culturelle, aux
attentes du public et aux besoins des milieux socio-économiques. Mais cette diversification, tout comme les
réponses apportées aux différents besoins, s’est faite parfois sans coordination, sans cohérence globale
conduisant parfois à de la concurrence (réelle ou supposée). Cette diversité est une richesse qu’il convient de
mettre au service d’une stratégie globale privilégiant les complémentarités au détriment des concurrences,
privilégiant les parcours adaptés aux filières « tubulaires ». Les étudiants, comme les usagers de la formation
continue, doivent être au centre de nos préoccupations. Proposer une carte de formations cohérente, ouverte
et pensée pour les divers publics, sur l’ensemble du territoire, constitue la 4ème clé de succès de l’UBL.
En application de la loi de 2006, les territoires de Bretagne et des Pays de la Loire ont créé les PRES UEB et
L’UNAM. A des degrés divers, ces structures ont permis de créer des espaces de collaboration, de coopération et
de connaissance mutuelle. Les acquis sont nombreux. Il est aisé de citer la structuration des Réseaux Thématiques
de Recherche, le collège doctoral international, la plateforme d’ingénierie pour les programmes européens ou
encore le numérique pour l’UEB et les dispositifs similaires pour L’UNAM, notamment en ce qui concerne le
36
Doctorat avec des écoles doctorales régionales, l’ingénierie des projets européens et le développement des
stratégie de recherches communes. Au-delà du cadre des PRES, d’autres structures, comme les GIS (Europôle
Mer, Biogenouest, Histoire maritime, Pôle Agronomique Ouest) ou des GDR CNRS, ont permis de regrouper les
acteurs de l’ESR en Bretagne et Pays de Loire pour collaborer, élaborer et développer en commun des actions
d’ampleur nationale et internationale. L’exemple du GCS Hôpitaux Universitaires du Grand Ouest (HUGO) est
également un bon exemple de collaboration dans le domaine de la médecine, en complémentarité avec les atouts
de Santé Publique du territoire. Les bonnes pratiques doivent être généralisées, les réussites doivent être
capitalisées et les échecs analysés pour les transcender. S’il ne s’agit pas là d’une des clés du succès de l’UBL,
cette analyse devrait permettre d’éviter les écueils et permettre à l’UBL de prendre vie sous les meilleurs auspices.
Les lycéens des régions Bretagne et Pays de la Loire se distinguent par leur capacité à obtenir le premier grade
universitaire, le baccalauréat, classant les deux académies au premier rang national. Mais les déterminismes
sociaux liés à l’histoire et à la sociologie de nos territoires conduisent bon nombre de ces lauréats à tout simplement
ne pas envisager la poursuite d’études ou alors des études courtes de niveau bac+2. Ce nombre de bacheliers
constitue un creuset de recrutement potentiel qu’il faut considérer en premier lieu. Si le rattrapage de l’écart à la
moyenne nationale dépend de bien d’autres facteurs et acteurs, l’UBL sera le lieu d’élaboration d’une stratégie
commune de promotion des études supérieures en général et des études supérieures longues en particulier. Il
reviendra bien entendu aux établissements, sur leurs territoires de rayonnement, de jouer leur rôle en la matière.
Enfin, les implantations des établissements de l’ESR en territoires méritent d’être signalées. Il ne doit pas exister,
sur l’espace Bretagne – Pays de la Loire, une ville ou un village qui soit à plus d’une heure par la route ou le train,
d’un établissement d’enseignement supérieur présentant une offre de formation diversifiée. Ce maillage territorial
est un atout majeur pour permettre à chaque jeune en recherche d’une formation, chaque personne en
reconversion ou chaque employé en quête d’évolution professionnelle de trouver les réponses à ses légitimes
attentes. L’UBL apportera de la lisibilité à l’offre, et sera le lieu d’élaboration d’une charte commune pour l’IOFIP
(Information, Orientation, Formation, Insertion Professionnelle).
Saisir les opportunités
La loi du 22 juillet 2013 offre l’opportunité de transformer les logiques de compétition en logiques de coopération
pour les territoires et l’international. Les acteurs sont convaincus que la compétition ne doit pas se jouer « entre
eux » mais à l’échelle de l’Europe et du monde. Cette conviction doit se cultiver et s’ancrer dans la durée. Il s’agit
là de la 5ème clé de réussite de l’UBL dans la durée.
Le PIA2 dans sa déclinaison IDEX présente une opportunité pour la communauté Bretagne-Loire, et assurera à
l’UBL les moyens supplémentaires de son ambition. La réussite aux AAP du PIA2 dépend de la capacité des
acteurs à faire des choix et à se faire confiance. Si l’UBL est lauréate de l’AAP IDEX, elle devra s’assurer que les
effets d’entraînement sur les domaines qui n’auront pas été mis en avant dans le projet sont réels afin que la
communauté tout entière puisse bénéficier des effets IDEX. La 6ème clé de réussite de l’UBL se matérialisera
dans la capacité de la communauté à faire des choix stratégiques acceptés de tous.
Le programme H2020 est l’un des leviers majeurs de la construction de l’espace européen de l’enseignement
supérieur et de la recherche, un levier en matière de collaborations transnationales mais également un levier en
matière de financements. Les communautés scientifiques et pédagogiques de l’inter-région devront trouver dans
l’UBL à la fois les espaces de réflexion et de collaboration pour se positionner collectivement et réussir. La mise
en commun et le renforcement des compétences des plateformes d’ingénierie d’aide au montage des projets
européens de l’UEB et de L’UNAM constitueront indéniablement une valeur ajoutée pour les chercheurs et
enseignants-chercheurs. Par ailleurs, l’homologie des Strategies for Smart Specialisations (S3) bretonne et
ligérienne est d’ores et déjà identifiée comme l’une des forces de l’inter-région.
Enfin, il est important que l’accompagnement de l’Etat en termes de moyens soit à la hauteur de l’ambition
collective. En effet, le projet UBL ne pourra se faire à moyens constants, les distances entre les sites limitant par
exemple la possibilité de faire des économies par mutualisation et donc de dégager des marges de manœuvre
suffisantes à sa réalisation. La question des moyens et l’accompagnement par l’Etat est la 7ème clé de réussite
de l’UBL.
37
La Bretagne et les Pays de la Loire, deux régions reconnues pour leur dynamisme, affichent un fort potentiel de
complémentarité et une très intime homologie dans des domaines fortement irrigués par la recherche et la
formation, avec un potentiel d’innovation important : Agriculture et agroalimentaire durables, Mer et énergies
renouvelables, Numérique, Technologies pour l’industrie, Santé et bien-être, Art-Cultures-Création. Sur chacun de
ces domaines, des industries sont positionnées ainsi que de nombreux acteurs du soutien à l’innovation et au
transfert. Pour être pleinement efficace, l’innovation doit s’appuyer sur la coopération entre les universités, les
écoles et les organismes de recherche, en se positionnant dans les écosystèmes en place avec les appuis des
Chambres de Commerce et d’Industrie, Collectivités, pôles de compétitivité, incubateurs, Société d’Accélération
du Transfert de Technologies, secteur social et solidaire… La 8ème clé de réussite de l’UBL sera mesurée par sa
capacité à mobiliser les différents acteurs socio-économiques du territoire pour faire de l’UBL un des éléments
majeurs de développement socio-économique du territoire au profit de tous.
L’inter-région Bretagne – Pays de la Loire est un vaste territoire (400km entre les deux points les plus éloignés),
pas toujours bien distribué par la route ou par le train. Les temps de parcours n’ont rien de comparable avec les
autres sites de l’ESR à l’échelle de la nation. Il s’agit là d’une des particularités du projet UBL.
Le campus numérique breton est un outil unique en Europe. Au delà des infrastructures de communication
collaborative aux meilleurs standards internationaux qu’il abrite, il porte en son sein une approche totalement
novatrice de la pédagogie du supérieur qui pourra s’appuyer sur les recherches dans les domaines des
environnements informatiques pour les apprentissages humains. Le numérique est l’une des approches de la
pédagogie renouvelée mais non exclusive. La structuration des services universitaires de pédagogie universitaire
(SUP) dans de nombreux établissements des deux régions est le signe d’une mobilisation de la communauté des
enseignants et enseignant-chercheurs. L’expérience déjà acquise et l’indispensable extension de l’infrastructure
aux Pays de la Loire feront de l’inter-région une terre d’innovation pédagogique majeure. Elle constituera également
une solution à la dispersion géographique des établissements. L’extension du Campus numérique breton au
Pays de la Loire, au-delà de l’innovation pédagogique qu’il représente, constitue la 9ème clé de succès de
l’UBL.
La 10ème clé du succès de l’UBL résidera dans la capacité collective à attirer les meilleurs étudiants nationaux et
internationaux dans les formations doctorales de l’UBL, et au-delà des Doctorants, les meilleurs enseignants et les
meilleurs chercheurs. Le doctorat est un des leviers majeurs de promotion de l’ESR à l’international. Il conviendra
donc de poursuivre les travaux engagés en matière de qualité des études doctorales de l’UBL et de mettre en
place, au niveau de la ComUEUBL, une organisation des écoles doctorales lisible et cohérente.
Et transformer les risques en atouts
Les inquiétudes des personnels des établissements de l’UBL sont légitimes à plus d’un titre. Les enseignants,
enseignant-chercheurs et chercheurs s’interrogent sur les incidences qu’aura cette nouvelle organisation
territoriale sur l’exercice de leurs métiers, sur les circuits de décision quant à l’offre de formation ou aux
configurations futures des laboratoires. Pour des raisons différentes, mais tout aussi légitimes, les personnels
BIATSS, titulaires et contractuels, redoutent les incidences de cette nouvelle organisation sur leur métier et
craignent les compressions d’effectifs qui pourraient être induites par des mutualisations. Ils craignent également
que des mobilités soient imposées à l’échelle de l’UBL. Les étudiants sont également inquiets, ayant peur que
certaines formations présentes sur certains sites disparaissent et que l’offre globale qui leur sera proposée soit au
final appauvrie.
Il est donc essentiel de rassurer, de faire partager l’idéal commun, de prévoir une gouvernance globale lisible,
compréhensible de tous. Il est également impératif d’affirmer dès à présent que l’UBL se construit sur la base d’un
modèle fédéral respectant l’autonomie des établissements. Ces risques peuvent trouver pour partie une réponse
adaptée dans les 1ère, 2ème et 5ième clés de réussite de l’UBL.
La crise durable que traverse la France touche toutes les strates de l’organisation républicaine et l’ESR n’y échappe
pas. Malgré notre spécificité, l’accompagnement de l’Etat pourrait se réduire à la simple allocation d’emplois au
38
titre de la politique de site. Nous devons donc construire l’UBL avec prudence tout en convaincant la tutelle de
notre spécificité et de la chance que représente l’UBL pour le développement socio-économique de l’ensemble du
territoire. Il s’agit de la convaincre que notre projet est un investissement dans l’avenir et pas seulement un coût
estimé au présent. Cette problématique rejoint celle identifiée par la 7ème clé de réussite de l’UBL évoquée plus
haut. Au delà de l’accompagnement de l’Etat, celui des collectivités territoriales, au premier rang desquelles les
Régions et les Métropoles qui seront associées au contrat de site, sera essentiel. Il convient donc qu’elles puissent
adhérer pleinement à notre vision, notre ambition et à son déploiement.
Il peut paraître surprenant d’identifier le PIA 2 à la fois comme une opportunité et comme une menace. Toutefois,
il ne faut pas perdre de vue qu’une grande majorité des acteurs a, dès le début, milité pour la création d’une
ComUEUBL inter-régionale en raison de l’annonce, quelques jours avant le vote de la loi ESR en juillet 2013, d’un
nouvel AAP IDEX, ceux-ci considérant qu’il s’agissait d’un préalable au succès. Un échec pourrait avoir des
conséquences similaires à celles constatées en 2012 conduisant au retrait de nombreux acteurs de la dynamique
collective engagée. Il est donc impératif d’anticiper ce risque et que l’ambition que nous portons pour l’UBL et donc
pour nos territoires dépasse le seul objectif IDEX. Il est tout aussi impératif de nous donner les moyens du succès
comme identifié par la 6ème clé du succès de l’UBL.
III – Ambitions et orientations stratégiques: les actions
Par l’identification des clés de succès et les solutions que nous comptons y apporter, nous voulons :
Objectifs et
enjeux
Faire de l’UBL une
université de rang
mondial
par
l’excellence de ses
formations
Actions







Faire de l’UBL une
université de rang
mondial
pour
l’excellence de sa
recherche
Développement des passerelles entre établissements
Reconfiguration des écoles doctorales et transfert à l’UBL
Coordination des observatoires de l’insertion professionnelle des diplômés L et
M
Coordination des services universitaires de pédagogie
Création d’une école des docteurs de l’UBL
Mise en place d’une commission de coordination de l’offre de formation, sous
l’égide du CAc
Mise en œuvre d’un observatoire de l’insertion professionnelle des docteurs de
l’UBL

Création des départements scientifiques, structurés autour d’objets
pluridisciplinaires, clé de voûte de la recherche de l’UBL. Les départements
auront pour missions :
o La coordination de la recherche
o L’animation de la communauté, la structuration et l’élaboration de la
stratégie scientifique en lien avec les établissements et les organismes
o La prospective, l’identification et la promotion de l’originalité de la
recherche UBL ; la veille pour faire émerger de nouvelles thématiques
o La construction de programmes et de réponses communs aux AAP de
l’État, de l’Europe…
o La promotion et le soutien des recherches aux interfaces


Signature commune des publications
Coordination des plateformes
39
Faire de l’UBL un
acteur majeur de
l’innovation,
du
développement
économique
du
territoire et un
levier du transfert
de la recherche
vers le tissu socioéconomique










Faire de l’UBL un
espace de vie
étudiante cohérent
et dynamique





Faire de l’UBL un
levier de promotion
de l’ESR et de nos
territoires
à
l’international



Faire de l’UBL
université où
numérique
rapproche
hommes et
femmes et
source
d’innovations
une
le
les
les
est





Mise en place d’un dispositif incitatif pour des séjours croisés académique –
entreprise
Mise en place d’un club de partenaires entreprises au niveau de l’UBL agissant
en complémentarité avec les établissements
Mise en place d’un cycle de conférences à l’échelle de l’UBL par des chefs
d’entreprises ou des représentants du monde socio économique
Accroissement de la valorisation et du transfert de technologie vers les
entreprises, en particulier en renforçant les synergies de la SATT avec les
structures existantes et en complémentarité avec l’écosystème
Création d’un réseau d’alumni UBL dynamique et performant à l’international,
l’organiser et l’animer. Utilisation de ce réseau comme relais pour aider nos
entreprises à s’établir ou se développer à l’international
Construction d’une offre de formation à disposition des créateurs d’entreprise
Valorisation des plateaux techniques et des structures de type FabLab,
notamment pour les TPE-PME-PMI
Fusion des PEPITEs Bretagne et Pays de la Loire
Mise en œuvre du statut d’étudiant entrepreneur
Création du diplôme d’établissement UBL pour les étudiants entrepreneurs
Convergence de la scolarité : grands cadres de modalités de contrôle des
connaissances et des compétences, calendriers universitaires, dates
d’examens, régimes spéciaux d’études, modalité d’inscription communes…
Harmonisation de la politique sociale en lien avec le CROUS (tarifs des
résidences étudiantes, restauration, aides sociales et bourses sur critères
sociaux, des services (santé, sport, culture…)
ENT-UBL (Fédération d’identité favorisant le nomadisme à l’échelle de l’UBL et
accès aux ressources …)
Politique doctorale commune (contrats, modalités d’inscription, formations…)
Partage des pratiques (tutorat…), associatives (soutien aux initiatives
étudiantes…), sportives (événements à l’échelle de l’UBL), de santé (prévention
avec les CROUS), et de développement des initiatives étudiantes à l’échelle de
l’UBL
Mise en commun des plateformes d’ingénierie de projets européens et
internationaux de recherche et de formation
Pilotage d’un cadre de coordination pour la mise en œuvre d’outils et d’actions
communes en faveur de partenariats internationaux de recherche et de
formation
Coordination des centres dédiés à la mobilité internationale (i.e. renforcer l’offre
de service pour l’accueil des étudiants et chercheurs étrangers)
Extension du campus numérique à l’inter-région
Déploiement de l’université des TICE
Extension de la Direction des Usages et Services Numériques (DUSN) aux Pays
de la Loire
Politique volontariste d’Archives ouvertes
40
Faire de l’UBL un
espace
de
promotion sociale
par les études et un
outil pour l’insertion
professionnelle des
étudiants et
l’accompagnement
des citoyens tout au
long de la vie

Faire de l’UBL une
communauté de
destin








Partage des bonnes pratiques en matière de lutte contre toutes les formes de
discrimination
Politique d’accueil et d’insertion des personnels en situation de handicap
renforcée
Coordination des politiques de formation des personnels
Coordination territoriale de la Responsabilité Sociale des Etablissements (RSE)
et de l’Environnement Social au Travail (EST) (Hygiène-Sécurité, Santé,
Handicap, Vie personnelle, Bien-être au travail, Déplacements, Développement
Durable, Culture, Sport, Synergies étudiants-personnels)
Partage des bonnes pratiques en matière de prévention des risques psychosociaux
Mise en place d’une communication adaptée
Création d’espaces de rencontres
Organisation d’un événement annuel UBL à destination des personnels (en
utilisant le numérique)
Mise en œuvre d’un plan d’action pour de Développement Durable en accord
avec les référentiels des universités, des écoles et des organismes, pour
anticiper la métamorphose soutenable des campus de l’UBL
IV – Les leviers du développement de la stratégie de l’UBL
IV.1 - Faire de l’UBL une université de rang mondial par l’excellence de ses formations
Les leviers pour le déploiement de la stratégie de formation pour la réussite des étudiants
L’offre de formation décloisonnée de l’UBL se fera en concertation et sera adaptée à un monde en mouvement, de
plus en plus complexe, qui nécessitera des compétences sans cesse renouvelées répondant aux métiers de
demain. C’est par un objectif de remise à niveau permanent et d’élévation du niveau de qualification que l’UBL
sera capable de répondre, d’anticiper et de s’adapter aux besoins de la société.
D’une part, la cartographie de l’offre de formation, initiale et continue, doit être lisible et compréhensible à la fois
par les étudiants nationaux et internationaux et par les acteurs du monde socio-économique. Elle doit aussi
permettre aux étudiants de l’UBL d’accéder aux informations nécessaires à une bonne orientation dans l’esprit du
continuum bac -3/+3. Les étudiants devront pouvoir construire leur parcours grâce notamment aux passerelles
qui seront mises en place entre les formations universitaires (DUT, Licences et Licences professionnelles) et celles
relevant des Grandes Ecoles, mais aussi des autres formations post-bac (CPGE et STS). Ces passerelles,
organisées et lisibles, seront un facteur de réussite pour les étudiants et l’UBL.
L’UBL permettra de répondre à la demande de proximité, notamment au niveau Licence, et aux secteurs d’emploi
de bénéficier d’une offre plus adaptée et mieux concertée en ce qui concerne les formations initiales à débouchés
immédiats et la formation tout au long de la vie.
D’autre part, l’UBL entend être le creuset d’une mutation pédagogique assumée pour de nouvelles attentes et de
nouveaux publics. Cette mutation permettra notamment de prendre en compte les caractéristiques des étudiants
en leur proposant des dispositifs pédagogiques qui favorisent la mise en activité, l’interaction avec les autres
acteurs, le travail en équipe, la mémorisation et la valorisation de leurs productions et réalisations, le
développement de l'esprit critique, l'autonomie. L’usage du numérique permettra une pédagogie hybride, active,
réactive et interactive entre étudiants et entre étudiants et équipes pédagogiques. L’UBL mettra le numérique au
service de la formation et de l’évaluation et permettra la diversité des modes d’apprentissage en fonction du profil
des étudiants (déductif, inductif, etc.), des situations professionnelles, salarié-étudiant ou étudiant-salarié, limitant
ainsi l’entrave à la réussite lorsque les conditions sociales imposent la recherche de ressources complémentaires.
41
L’UBL a aussi pour objectif de concilier la reconnaissance des disciplines, avec leurs fondements épistémologiques
spécifiques, et le besoin d’offrir aux étudiants des formations associant plusieurs disciplines entre elles pour élargir
le spectre de compétences dont ils ont besoin pour affronter les défis posés à notre société. L’UBL a ainsi vocation
à générer de nouvelles formations co-accréditées, notamment de master, en lien avec les recherches
interdisciplinaires qui se développent au sein des départements. Dans les départements, des compétences et
savoirs issus des Sciences et Techniques se conjuguent avec d’autres qui sont issus des Sciences Humaines et
Sociales et des Humanités, au service des champs professionnels en émergence dans les domaines
correspondant aux différents défis de société. La logique interdisciplinaire, qui préside à la construction des
départements, concerne la recherche et l’innovation, mais aussi tout autant la formation et l’insertion
professionnelle.
L’UBL contribuera, avec les personnels concernés et les rectorats, à un positionnement harmonisé des deux Ecoles
Supérieures du Professorat et de l’Education (ESPE) sur les deux académies.
L’UBL sera aussi le lieu de rencontre entre système de formation et monde du travail, en particulier grâce au
développement de l’apprentissage et des formations en alternance, en lien étroit avec les régions dans le cadre
des responsabilités nouvelles qui leur sont confiées. Grâce à la coordination de l’offre des établissements, les
salariés des secteurs public et privé pourront accéder plus largement aux diplômes de l’enseignement supérieur,
que ce soit via la formation continue ou par le biais de la Validation des Acquis d’Expérience (VAE) qui est le
vecteur principal de la reconnaissance de compétences non académiques.
L’UBL mettra en place des dispositifs de suivi et d’évaluation des formations et des enseignements qui favorisent
le dialogue entre les équipes pédagogiques, les étudiants et les représentants du monde socioprofessionnel
(généralisation des conseils de perfectionnement) ; des dispositifs qui éclairent les objectifs de chaque formation,
contribuent à en faire évoluer les contenus ainsi que les méthodes d'enseignement afin de faciliter l'appropriation
des savoirs, des connaissances et des compétences et de permettre d'en améliorer la qualité. La coordination par
l’UBL des différents observatoires de l’insertion professionnelle existants fournira les indicateurs permettant de
mesurer la pertinence des formations proposées et leur efficacité.
IV.2 - Faire de l’UBL une université de rang mondial pour l’excellence de sa recherche
Les leviers pour le déploiement de la stratégie scientifique partagée
Les départements de l’UBL
La mise en synergie des compétences en matière de recherche à l’échelle de l’UBL offre l’opportunité d’explorer
des objets de recherche qu’aucun des établissements n’est en mesure de faire seul. Pour cela, la structure
scientifique de l’UBL reposera sur des départements, clés de voûte de la recherche du territoire de la ComUEUBL.
Un département regroupe l’ensemble des unités/structures de recherche impliquées dans l’étude de questions
scientifiques liées à un objet de recherche interdisciplinaire répondant à des défis sociétaux et faisant appel à
des recherches disciplinaires ou pluridisciplinaires. Le département sera donc le siège et le creuset de la plusvalue collective offerte par la ComUEUBL.
Les départements auront ainsi pour mission de structurer les activités de recherche commune, l’innovation et le
lien recherche-formation de la communauté d’UBL, de contribuer à la mutualisation de moyens et de favoriser les
recherches aux interfaces. Les départements contribueront au développement de projets d’envergure (H2020,
CPER, etc.) en mobilisant à la fois excellence et masse critique. Ils seront également en charge de la prospective.
En termes d’ambition et de stratégie scientifiques, l’UBL s’appuiera donc sur les départements pour :
- développer les interfaces entre départements pour faire émerger des recherches originales et
innovantes (e.g. continuum terre-mer, cultures numériques, technologies pour la santé-santé publique) ;
- promouvoir certains domaines et niches d’excellence dans le cadre de réponses à appel à projets (dont
le projet IDEX du PIA2) et favoriser ainsi des effets d’entraînements ; porter une attention particulière au
« coup d’après » par le soutien à la recherche fondamentale, au ressourcement et à l’émergence au
moyen par exemple de prospective intra et inter-départements ;
42
-
-
élever les recherches au plus haut niveau international en promouvant des recherches communes dans
le cadre de programmes internationaux et en incitant à la mobilité et au recrutement des meilleurs
chercheurs du domaine concerné ; veiller à irriguer les territoires par un développement cohérent et
concerté de l’innovation économique et sociale, de la valorisation et du transfert, en synergie avec les
partenaires présents sur nos territoires (e.g. pôle de compétitivité, IRT, entreprises…) ;
créer l’adhésion de l’ensemble des acteurs de la communauté à son projet.
Sur la base du travail collectif qui a impliqué plusieurs centaines de chercheurs et enseignants-chercheurs, huit
départements en cours de construction sont aujourd’hui identifiés (dénominations et périmètres provisoires, les
périmètres seront susceptibles d’évoluer après évaluation) : Arts, cultures, création, patrimoines – NUMERIC
(Numérique, Usages, Mathématiques, Electronique, Réseaux, Informatique, Communication) – Matières,
matériaux, ingénierie – Mer et littoral – Environnement : terre, univers, écologie – Santé – Organisations, Sociétés,
Territoires, – Agro-écosystèmes et Alimentation. Des discussions sont en cours sur l’opportunité de la création d’un
département Industries du futur.
Signature commune
L’utilisation de la signature commune «Univ Bretagne Loire » sera un des éléments de visibilité et de
développement du sentiment d’appartenance à l’UBL, cette mention ne se substituant pas à l’intitulé des
établissements et Organismes. Cette signature sera apposée sur tout ouvrage et document pédagogique ou
scientifique émanant des personnels des établissements membres, associés et partenaires, un référentiel des
intitulés des structures de recherche et de leur ordre et style d’affiliation à l’UBL devant être créé en coordination
avec les organismes et normalisé au niveau de l’UBL avant le 1er Janvier 2016.
Politique doctorale
L’UBL fait du Doctorat l’un de ses leviers majeurs de promotion et de visibilité internationale de l’ESR dans le Grand
Ouest. Elle vise ainsi à attirer les meilleurs étudiants pour la préparation d’un doctorat du plus haut niveau
scientifique au sein des unités de recherche de l’UBL en leur proposant un environnement riche de talents (3000
HDR), interdisciplinaire et structuré. L’UBL leur offrira aussi les outils pour construire un projet professionnel attractif
autant pour eux-mêmes que pour leurs futurs employeurs. Pour cela, l’offre doctorale de l’UBL sera organisée dans
le cadre de l’Ecole des Docteurs. Le diplôme de Doctorat sera délivré par l’UBL sous un label commun selon le
modèle "doctorat de UBL-Etablissement X". Les Ecoles Doctorales (ED) seront portées par l’UBL, les inscriptions
des doctorants restant dans les établissements habilités à délivrer le grade de Docteur.
L’Ecole des Docteurs de l’UBL regroupera l’ensemble des Ecoles doctorales qui totaliseront plus de 5 200
doctorants. Ce sera le lieu de visibilité et de pilotage global de la formation doctorale, de l’insertion des docteurs,
et notamment des formations transversales prévues à cet effet, et de la promotion de la formation doctorale de
l’UBL à l’international. Ce sera aussi le lieu où seront définies les procédures communes à l’ensemble des ED du
territoire. Ces ED seront interrégionales et adossées ou transversales aux départements, qu’elles soient
thématiques ou pluridisciplinaires. Compte tenu de la taille du territoire, et pour assurer la proximité nécessaire des
doctorants avec les Unités/Equipes de recherche et leurs établissements d’inscription, une coordination des ED
présentes sur chacun des grands sites universitaires sera organisée au sein de Collèges doctoraux de site comme
cela est déjà expérimenté aussi bien à l’UEB qu’à L’UNAM.
La politique propre de chacune des ED, qui rassemblera sur son périmètre scientifique et pédagogique l’ensemble
des équipes de recherche et enseignants-chercheurs et chercheurs habilités à diriger les recherche concernés,
sera définie dans le cadre des Conseils des ED tel que prévus dans le décret de Juillet 2006, en cohérence avec
les orientations générales de l’UBL.
A ce jour, dans l’état actuel du travail, dix ED sont proposées sur les thématiques et champs disciplinaires suivants
: "Mer et Littoral", "Maths STIC", "Biologie Santé", "Sciences de la Matière", "Sciences pour l’Ingénieur",
"Environnement, Agronomie, Alimentation", "Art, Lettres, Langues", "Sociétés, Temps, Territoire", "Droit et
Sciences politiques", "Economie, Gestion".
Appui sur les organisations scientifiques existantes
L’UBL s’appuiera sur les organisations qui sont aujourd’hui des atouts du rayonnement scientifique et économique
43
de l’Ouest. C’est le cas, par exemple, de Biogenouest, réseau des plates-formes de référence en sciences du
vivant et de l’environnement au service du développement, qui mobilise, au-delà des acteurs de la recherche,
l’ensemble de l’écosystème de l’innovation des deux régions et traiter des problématiques en lien avec les
entreprises régionales.
De même, dans le domaine des SHS, il s’agira d’articuler les deux Maisons des Sciences de l’Homme pour
constituer une plateforme inter-régionale à même de promouvoir une interdisciplinarité entre les SHS et les autres
champs scientifiques.
Stratégie documentaire et politique de l'Information Scientifique et Technique (IST)
L’UBL associera tous les acteurs du territoire dans une stratégie ambitieuse de développement autour de cinq axes
prioritaires :
- Une politique volontariste d'archives ouvertes proposera un mandat institutionnel et soutiendra la
création d'une interface commune connectée à HAL. Des moyens seront mutualisés pour sensibiliser et
former les chercheurs en lien avec l'URFIST et les organismes de recherche. Cette démarche, conjointe
à la mise en œuvre de la signature commune, concernera toutes les unités de recherche de l'UBL avec
un portage politique fort.
- Une politique ambitieuse de valorisation du patrimoine scientifique sera pilotée par l’UBL pour
favoriser la numérisation massive des fonds anciens et spécialisés des bibliothèques, notamment le
catalogue des Presses universitaires de Rennes (3500 titres), 1er éditeur universitaire public en France.
Les Presses de l’EHESP, dont la spécificité est reconnue, seront associées à cette démarche. Une
plateforme commune de valorisation sera créée.
- Une politique d’achat mutualisé des ressources électroniques permettra de consolider et de développer
un socle documentaire commun, avec un effort porté également aux livres électroniques et aux outils de
références (WoS, Scopus...). L’UBL sera un interlocuteur de Couperin et de l'ABES dans le cadre des
négociations nationales.
- Une évolution vers un système de gestion de bibliothèque mutualisé facilitera l'accès aux ressources
documentaires au travers d'un portail commun. L'UBL pilotera en parallèle l'étude d'une solution
mutualisée pour aboutir, à l'horizon 2020, à un système de gestion commun soit national dans le cadre
du projet ABES, soit propre à l'UBL.
- Un développement de services et d'outils communs permettra de généraliser les réussites des PRES
(UBIB, ,...) et de mutualiser les innovations au service des étudiants, des enseignants, enseignantschercheurs et chercheurs de l'UBL (méthodologie, bibliométrie, certification, gestion bibliographique...)
dans le cadre du développement des learning centers.
IV.3 - Faire de l’UBL un acteur majeur de l’innovation, du développement économique du territoire et un levier du
transfert de la recherche vers les entreprises et le monde social et solidaire
Les leviers pour le développement du territoire
L’UBL développera des actions contribuant au dynamisme économique et à l’emploi dans les deux régions
Bretagne et Pays de la Loire et a pour ambition :
- de développer une culture efficace de l’entrepreneuriat et contribuer massivement à la création d’emplois
- de développer des innovations majeures par une forte interdisciplinarité et une transversalité reconnue
de ses projets
- d’être exemplaire dans sa relation aux entreprises et avec les acteurs du monde socio-économique,
particulièrement les PME, dans un esprit d’anticipation et de co-construction
- d’être devenue une référence nationale voire mondiale pour son offre de formations numériques (elearning, Mooc, ou équivalents) notamment pour l’entreprenariat et l’innovation
- de développer des formes nouvelles d’apprentissage permettant aux PME d'y avoir accès et favorisant la
formation de cadres techniques ou managériaux à l’international
- de contribuer à une croissance significative du taux de femmes entrant dans les filières technologiques et
scientifiques
- de contribuer de façon exemplaire au plan vert de la CPU-CGE sur les chapitres ayant trait à l’impact
socio-économique des activités de l’UBL
44
Dès sa création l’UBL entend mettre en œuvre quatre projets emblématiques déclinés en actions autour de :
 un territoire de créateurs d’entreprises renforcé
o Dynamiser la création d’entreprises en faisant fonctionner les structures existantes en réseau
(incubateurs, plateformes, hôtels d’entreprises, pôles PEPITE, fonds d’investissement en « préamorçage », French Tech…)
o Construire une offre de formation à disposition des créateurs d’entreprises
o Fusionner les PEPITEs Bretagne et Pays de la Loire
o Mise en œuvre du statut d’étudiant entrepreneur
o Créer le diplôme d’établissement pour les étudiants entrepreneurs au sein de l’UBL
o Valoriser les plateaux techniques et les structures de type FabLab, notamment pour les TPEPME-PMI
 une proximité forte avec les entreprises et acteurs du monde socio-économique,
o Mettre en place un dispositif incitatif pour des séjours croisés académique – entreprise
o Mettre en place un club de partenaires entreprises au niveau de l’UBL agissant en subsidiarité
par rapport à l’existant des établissements
o Mettre en place un cycle de conférences à l’échelle de l’UBL par des chefs d’entreprises ou des
représentants du monde socio-économique
 une utilisation optimale des outils de transfert de technologie et de valorisation
o Accroître la valorisation et le transfert de technologie vers les entreprises, en particulier en
renforçant les synergies de la SATT avec les structures existantes (Instituts Carnot,
établissements, …) en complémentarité avec l’écosystème
 la création d’un réseau d’alumni (d’anciens étudiants) UBL dynamique et performant à
l’international
o organiser et animer le réseau des alumni de la ComUEUBL UBL à l’international et les utiliser
comme relais pour aider nos entreprises à s’établir ou se développer à l’international
La contribution au développement de l’entrepeneuriat étudiant sera un levier important de la stratégie de l’UBL en
termes de parcours pour l’étudiant et de développement socio-économique, l’UBL voulant faire de son site une
terre d’entrepreneurs. Dans ce cadre, la réflexion sur la convergence des projets PEPITE EP2E (UEB) et CREER
(L’UNAM) sur le site UBL va prendre cours dès 2015. Il en est de même du statut de l’étudiant-entrepreneur et du
diplôme d’établissement « Etudiant-entrepreneur ».
IV.4 - Faire de l’UBL un espace de vie étudiante cohérent et dynamique
Les leviers pour la promotion de la vie étudiante et de la vie des campus
L’UBL doit être portée par l’ensemble des communautés d’ESR, et particulièrement par les étudiants qui
doivent être acteurs du regroupement. Pour cela, l’objectif est de promouvoir l’accès à l’enseignement
supérieur tout en préservant, à partir d’une offre de formation régulièrement posée sur les territoires (sans
sur-spécialisation des sites), l’équité quant aux services et aux aides.
Tout cela sera possible parce que les conditions de vie et d’études des étudiants auront été facilitées
(grands cadres de modalités de contrôle des connaissances et des compétences avec une évaluation
comme outil pédagogique pour progresser, calendriers universitaires, dates d’examens, régimes
spéciaux d’études, modalité d’inscription communes…). Les doctorants bénéficieront de la politique
doctorale de l’UBL, avec des procédures simples, cohérentes et harmonisées (contrats, modalités
d’inscription, formations…).
La politique de vie étudiante, suivie par la commission de la vie étudiante de l’UBL, sera adaptée,
harmonisée, pour qu’un étudiant en mobilité au sein de l’UBL puisse trouver les mêmes services quel
que soit son site. La mobilité des étudiants devra être accompagnée par le CROUS (tarifs des résidences
étudiantes, restauration, aides sociales et bourses sur critères sociaux), en partenariat avec les
collectivités territoriales.
45
La vie étudiante UBL se déclinera également à partir d’une politique visant au partage des bonnes
pratiques comme par exemple en matière de suivi du projet personnel et professionnel, de lutte contre
l’échec et le décrochage, d’accès à des formations spécifiques pour les étrangers, de soutien aux activités
associatives et à l’engagement étudiant, d’activités sportives (mise en place d’événements à l’échelle de
l’UBL par exemple), de santé (prévention…) et de développement des initiatives étudiantes à l’échelle de
l’UBL.
Le numérique sera un véritable vecteur de lien au service de la formation des étudiants, avec un ENTUBL, avec mise en commun des ressources, et porteur de formations hybrides, tant individualisées que
massives en ligne.
L’UBL aura été un vecteur d’attractivité internationale, par des politiques convergentes des
établissements, au service de la mobilité des étudiants, par mutualisation des programmes et partenariats
internationaux au service des étudiants (Centre de Mobilité Internationale, Maison des Chercheurs
Etrangers, Guichet Unique…).
L’UBL encouragera le développement des formations professionnalisantes et l’insertion des diplômés
dans le monde socio-économique, social et solidaire. Afin de disposer de données fiabilisées,
nécessaires à la mesure des incidences des actions mises en œuvre, l’UBL coordonnera les
observatoires de l’insertion professionnelle des établissements pour les niveau L et M. Pour le doctorat
et les masters MEEF, l’UBL déploiera un observatoire en propre.
IV.5 - Faire de l’UBL un levier de promotion de l’ESR et de nos territoires en Europe et à l’international
Les leviers pour le déploiement de la stratégie internationale
Pour les établissements constituant l’UBL, la plus-value à l’international de l’UBL est à rechercher dans les
synergies et les complémentarités qui seront encouragées par ce nouvel établissement. Cette plus-value reposera
d’abord sur l’offre de service en matière d’accueil et sur l’ingénierie de projets européens et internationaux. L’UBL
capitalisera sur les acquis des deux PRES, ligérien et breton, héritant de deux services dédiés à l’ingénierie de
projets européens, déjà bien implantés.
La mise en commun des deux plateformes d’ingénierie permettra de décupler la capacité à lever des fonds
européens et inscrira pleinement l’UBL comme acteur de la construction de l’ESR européen. L’offre de service en
matière d’accueil des chercheurs et étudiants étrangers sera par ailleurs un fer de lance de l’UBL, la plus-value
devant s’exprimer au travers de la coordination d’actions communes destinées à promouvoir les centres de mobilité
internationale existants et les services dédiés à la mobilité dans les établissements.
Le troisième et nouveau dispositif nécessaire à la mise en œuvre de la politique internationale de l’UBL consistera
à installer un cadre de coordination d’actions d’influence et de soutien à la mobilité sortante, deux priorités à afficher
dans un contexte de compétition et en évolution.
Dans le domaine de la recherche, en respectant les stratégies différenciées d’internationalisation définies par les
départements, les actions portées par l’UBL répondront à la nécessité d’être plus lisible sur la scène internationale
et d’attirer les meilleurs doctorants et les meilleurs chercheurs. En confiant à l’UBL l’activation concertée d’une
série de leviers destinés à accroître la mobilité sortante, c’est aussi le développement de réseaux de recherche et
la participation à des projets d’infrastructures de niveau mondial qui seront attendus sur le site.
En matière de formation, l’UBL est déterminée à renforcer des parcours ouverts à l’international et à encourager
les mobilités entrantes et sortantes des étudiants et des enseignants, deux objectifs à conjuguer en synergie avec
les départements de recherche. L’UBL appuiera d’autre part les initiatives visant la promotion des ressources
pédagogiques à distance intégrant les formations internationales déjà dispensées à tous les niveaux d’études. Elle
offrira aussi un espace de concertation et de partage d’expériences pour le recrutement et l’accueil d’étudiants
étrangers.
46
L’ensemble de ces actions d’appui à l’internationalisation nécessitera une articulation avec toutes les missions de
l’UBL et une adéquation avec les besoins exprimés par la communauté. La présence du volet international dans la
gouvernance de l’UBL sera de nature à répondre à ces impératifs.
IV.6 - Faire de l’UBL une université où le numérique rapproche les hommes et les femmes et est source
d’innovations
Les leviers pour le déploiement de la stratégie numérique
De la structuration de la gouvernance à la planification d’un portefeuille de projets partagé, le Schéma Directeur
Numérique (SDN) de l’UBL proposera un cadre de référence partagé par les acteurs de l’enseignement supérieur
et de la recherche de l’UBL. Ce futur Schéma Directeur Numérique s’appuiera sur le SDN de l’UEB, livré en janvier
2014, et la Feuille de route 2014-2016 établie par la mission numérique de L’UNAM.
Le SDN de l’UBL prendra appui sur le programme numérique UEB C@mpus, labellisé « campus prometteur »,
qui constitue une référence nationale dans la démarche d’intégration du numérique dans les constructions et les
rénovations du patrimoine immobilier de l’enseignement supérieur. Afin d’ambitionner la démultiplication des
collaborations entre les différents sites d’enseignement supérieur de son périmètre, l’UBL coordonnera une
démarche territoriale permettant de déployer des infrastructures partagées de qualité et homogènes (réseau, outils
collaboratifs, services innovants, etc.).
L’UBL a vocation à développer les nouveaux usages s’appuyant sur le numérique, au cœur de la pédagogie et de
la recherche, en renforçant les effets de leviers externes (mise en place de l’accréditation, politique F/I et F/R,
expérimentations nationales) et en développant notamment des dispositifs internes incitatifs de transformation de
l’offre de formation. Afin de systématiser l’ouverture maximale de l’ensemble des contenus et services,
l’interopérabilité des systèmes d’information devra être effective dans le cadre du périmètre des missions UBL et
ce dans une approche orientée vers les services aux utilisateurs.
En Bretagne et Pays de la Loire, le très fort accroissement des besoins en ressources de calculs, en stockage de
volumes de données de plus en plus massifs et en accès à l’information performants, rend indispensable la création
de Datacenters multi sites et multi acteurs à l’échelle de la communauté interrégionale. Dans les deux régions ces
projets ont été inscrits dans les demandes CPER.
Pour coordonner les ressources humaines nécessaires à la gestion du Campus numérique, à l’accompagnement
des initiatives dans les domaines de l’ingénierie pédagogique, de l’interopérabilité des systèmes d’information et
au suivi du SDN, la Direction des Usages et Services Numériques (DUSN) de l’UEB devra être adaptée et étendue
à l’échelle de l’UBL.
IV.7 - Faire de l’UBL une communauté de destin
Les leviers pour une communauté
Afin d’assurer le rayonnement au site, l’UBL doit permettre de porter au plus haut niveau les valeurs auxquelles
est attachée la communauté universitaire des établissements, avec notamment, dans le volet social :
- les valeurs de promotion des savoirs, de démocratie, d’ouverture sur le monde et d’attractivité, d’égalité
des chances,
l’accès du plus grand nombre à une formation tout au long de la vie de haut niveau favorisant l’insertion
professionnelle et permettant la promotion sociale,
- la promotion du dialogue social,
- la résorption de la précarité,
- la prévention des risques psycho-sociaux,
- l’accueil et l’insertion des personnels en situation de handicap,
- l’égalité femmes-hommes et la lutte contre les discriminations.
L’UBL sera en outre le vecteur de partage des bonnes pratiques pour :
47
-
la politique de formation des personnels (adaptation à une nouvelle fonction ou métier, accompagnement
de la mobilité…),
une offre d’action sociale pour tous les personnels,
des conditions de vie et de travail très attractives et au standard des meilleures universités et
établissements d’enseignement supérieur sur chacun des campus
la Responsabilité Sociale des Etablissements (RSE) et de l’environnement social au travail (EST) de
l’ensemble des personnels (Hygiène-Sécurité, Santé, Handicap, Vie personnelle, Bien-être au travail,
Déplacements, Culture, Sport, Synergies étudiants-personnels),
un plan d’action pour le Développement Durable en accord avec les référentiels des universités, des
écoles et des organismes, pour anticiper la métamorphose soutenable des campus de l’UBL.
V – L’Université Bretagne Loire en 2025
En 2025 l’UBL aura dessiné un nouveau modèle universitaire, original dans l’ESR européen, démonstrateur d’un
modèle fédéral sur un périmètre large, arrimé à son territoire, dans le respect des principes de collégialité, de
subsidiarité et d’autonomie des établissements.
Ce nouveau modèle, dont la plus-value scientifique aura été construite dans un esprit ouvert, de décloisonnement,
aura permis d’être identifié parmi les leaders européens de l’interdisciplinarité en formation et en recherche.
Fonctionnant en mode ouvert à d’autres réseaux nationaux, européens et internationaux, l’UBL offrira aux étudiants
des parcours adaptés à leurs projets professionnels et à leurs talents, tout en donnant à tous, quelle que soit leur
origine géographique ou sociale, la possibilité de développer leur potentiel. L’ouverture du champ des possibles
en formation permettra à ceux qui le souhaitent de diversifier leurs parcours, de se réorienter, parce que tout n’est
pas joué à l’aune de la formation initiale, parce que les ruptures dans la vie professionnelle et personnelle
nécessitent des formations et des adaptations tout au long de la vie. L’UBL aura été un grand facteur de
développement et de promotion sociale.
Les étudiants seront acteurs d’une pédagogie contributive, active et numérique et les enseignants reconnus et
valorisés pour ces activités. L’UBL aura agi, par l’innovation pédagogique, pour que les étudiants salariés ne soient
pas entravés dans la réussite de leurs études. L’étudiant ne viendra pas à l’UBL par hasard mais par choix.
En 2025, le fait générateur de l’interdisciplinarité de la recherche, dans les gènes de l’UBL, mais aussi la dynamique
de développement, différenciante et visible à l’international, auront porté ses fruits et l’UBL contribuera à la
résolution des questions complexes et défis sociétaux qui auront pris de plus en plus d’importance : la population
de nos territoires aura vieilli, le numérique nous assistera dans tout, l’énergie, la qualité de l’environnement et
l’adaptation au climat seront des problèmes du quotidien…
En 2025, l’UBL sera reconnue pour son impact déterminant dans le développement de son territoire, par le lien
qu’elle aura créé avec le monde socio-économique, social et solidaire. Par l’Enseignement Supérieur et la
Recherche, l’UBL se sera engagée pour créer un territoire d’innovation offrant aux entreprises, petites et grandes,
une différenciation sur le marché international pour créer de l’emploi et de la richesse. Cette innovation, de rupture
ou incrémentale, technologique ou éthologique, aura été promue par l’interdisciplinarité reconnue de ses projets.
En 2025, l’UBL sera identifiée comme un espace de travail intelligent entre acteurs des politiques publiques,
complices d’une démarche originale et ambitieuse, portée par des communautés soudées et solidaires.
En 2025, l’Université Bretagne Loire sera une référence de modèle où il fait bon étudier, travailler et s’épanouir.
ANNEXE 1
48
49
ANNEXE 2 : intentions des établissements
PRES
privé/public
Membre
fondateur L' UNAM
public
X
UBO
fondateur UEB
public
X
UBS
fondateur UEB
public
X
UM
fondateur L' UNAM
public
X
UN
fondateur L' UNAM
public
X
fondateur UEB
public
X
UR 2
fondateur UEB
public
X
Agrocampus Ouest
fondateur UEB L'UNAM
public
X
Ecole Centrale de Nantes
fondateur UNAM
public
X
Ecole des Mines de Nantes
Etablissement
UA
UR 1
Associé
Partenaire
X
fondateur UNAM
public
X
Ecole Nationale Superieure de
Chimie de Rennes
fondateur UEB
public
X
EHESP
associés UEB
public
X
ENIB
associés UEB
public
X
ENS de Rennes
fondateur UEB
public
X
associé UEB
public
X
associé L'UNAM
public
X
associé UEB
public
X
fondateur UEB
public
X
fondateur L' UNAM
public
X
associé UEB
public
X
fondateur UEB
public
X
Ecole Saint-Cyr
associé UEB
public
X
EESAB
associé UEB
public
X
Supélec - Campus de Rennes
associé UEB
public/privé
X
public
en attente
ENSAI
ENSAM Campus d'Angers
ENSTA Bretagne
INSA Rennes
ONIRIS
Sciences Po Rennes
Télécom Bretagne
Cnam Bretagne
Cnam Pays de la Loire
associé L'UNAM
public
associé UEB
public
en attente
ENSAN (Architecture)
associé L'UNAM
public
en attente
ENSM
associé L'UNAM
public
en attente
ESBA-TALM
associé L'UNAM
public
en attente
associé UEB
public
discussions en cours
Ecole Navale
UPMC/station biologique de
Roscoff
X
50
privé/public
Membre
ANSES / Ploufragan-Plouzané
public
X
à confirmer
CNRS
public
X
à confirmer
associé L'UNAM
public
X
associé UEB
public
X
associé UEB; membre
CS L'UNAM
public
X
IRD
public
X
BRGM
public
X
Etablissement
Ifremer
INRA
INRIA Rennes Bretagne
Atlantique
PRES
Associé
Partenaire
à confirmer
IFSTTAR
associé L'UNAM
public
X
IRSTEA
associé UEB
public
X
Météo France
public
X
MNHN
public
X
INSERM
associé UNAM
public
en attente
CHU Angers
fondateur L'UNAM
public
X
CHRU Brest
associé UEB
public
X
CHRU de Rennes
associé UEB
public
X
fondateur L'UNAM
public
X
CHU Nantes
51
PRES
privé/public
Ecole des Métiers de
l'Environnement
associé UEB
privé
X
ESC Rennes
associé UEB
consulaire
X
ESEO Angers
associé L'UNAM
privé
X
ESSCA
associé L'UNAM
privé
X
privé
X
Etablissement
Gérontonpole Autonomie
Longévité
ICO
associé L'UNAM
Le Pont Supérieur
ESPIC
Membre
Associé
Partenaire
X
X
public
X
associé L'UNAM
privé
X
fondateur L'UNAM
privé
discussions à mener
associé UEB
public
en attente
fondateur L' UNAM
privé
en attente
ESBANM
associé L'UNAM
public
en attente
ESGT
associé L'UNAM
public
en attente
ESTACA
associé L'UNAM
privé
en attente
Groupe CESI Ouest
associé L'UNAM
privé
en attente
Groupe ESAIP
associé L'UNAM
privé
en attente
Groupe ESB
associé L'UNAM
privé
discussions à mener
ICAM
associé L'UNAM
privé
en attente
ISMANS
associé L'UNAM
privé
en attente
L'école de design de Nantes
associé L'UNAM
privé
en attente
UCO
Audencia Nantes
ENSAB
ESA Angers
52

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