One World Futbol au Maroc Autonews consacre Laïla Mamou dans
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One World Futbol au Maroc Autonews consacre Laïla Mamou dans
Premier hebdomadaire de l’information financière Du 6 mars 2014 AUTOMOBILE 21 Personnalité féminine de l’année 2014 Autonews consacre Laïla Mamou dans le secteur de l’automobile A l’occasion de la Journée mondiale de la femme, notre confrère Autonews rend hommage à Leïla Mamou en la consacrant «Personnalité féminine de l’année 2014 dans le secteur de l’automobile». g V isionnaire, la présidente du Directoire de Wafasalaf a contribué à la modernisation du secteur du financement au Maroc en réalisant des projets de grande envergure avec les importateurs automobiles. A titre d’exemple, dès le lancement de la voiture économique au Maroc, en 1996, Laïla Mamou a mis en œuvre un accord de financement avec le constructeur Fiat, ce qui a permis à des milliers de ménages marocains d’acquérir une voiture à des conditions très favorables. En affaire, Laïla Mamou ne manque pas d’audace et sait prendre des risques. Aujourd’hui, son groupe occupe la première place du podium en matière de financement automobile. Pas moins d’un véhicule sur deux financé au Maroc passe par Wafasalaf ! Du «Club Entreprendre» pour la promotion de l’entreprenariat au Maroc, dont elle est membre fondateur et VicePrésidente, au «Club des Femmes Administrateurs», pour la sensibilisation des dirigeants à promouvoir la diversité dans les organes de gouvernance, Laïla Mamou fait des relations publiques son cheval de bataille pour contribuer à l’amélioration du climat des affaires au Maroc. Sur le registre caritatif, on ne dira jamais assez combien la présidente du Directoire de Wafasalaf s’est engagée en faveur des associations citoyennes, en particulier celles qui œuvrent auprès de la jeunesse marocaine. En dehors de ses activités professionnelles, elle trouve la force et le temps d’administrer deux incubateurs de talents en herbe : Al Jisr et Injaz Al Maghrib. A son implication sur le plan de l’intégration s’ajoute aussi l’effort de la formation et de la sensibilisation, à travers l’association EFE qui agit pour l’amé- Hicham Atabi, Directeur de la rédaction d'Autonews, remettant la distinction à Laïla Mamou. lioration de l’employabilité des jeunes et dont elle est secrétaire générale... Pour conclure, Laïla Mamou est une vraie self-made woman. Il est donc temps de rendre grâce à cette femme débordante d’énergie, de sagacité, d’intelligence et, de surcroît, pétrie d’humanisme. � CFAO Maroc-Chevrolet One World Futbol au Maroc En partenariat avec l’association l’Heure joyeuse, CFAO Motors Maroc, Chevrolet et One World Futbol Projet distribuent 6.000 ballons au Maroc. g L’ opération devrait bénéficier à 72.000 enfants émanant d’une centaine d’associations, centres sportifs, centres d’accueil, écoles, orphelinats et autres structures situées dans toutes les régions du pays. «General Motors est connue dans le monde pour ses engagements en matière de responsabilité sociale de l’entreprise. A travers le football, Chevrolet veut lutter contre l’exclusion, la pauvreté, l’abandon scolaire, le handicap ou la maladie», souligne Wael Farghali, Directeur de General Motors de l’Afrique du Nord et de l’Irak. Ces ballons qui portent le nom de One World Futbol ont une qualité particulière : ils sont quasi indestructibles. En 2012, Chevrolet a conclu un partenariat de trois ans avec One World Futbol pour distribuer 1,5 million de ballons à travers le monde au profit des jeunes et des populations défavorisées «CFAO au Maroc, entreprise citoyenne, socialement responsable, a la volonté de participer, en toute humilité, aux côtés de partenaires majeurs, nationaux et internationaux à des actions caritatives de grande envergure. En qualité de distributeur exclusif de la marque Chevrolet au Maroc et partenaire de General Motors, nous sommes ravis de relayer cette noble action au sein du Royaume», souligne Nabil Zniber, DG de CFAO Maroc. Pour sa part, Leila Benhima Cherif, présidente de l’association l’Heure Joyeuse, souligne que «cette opération qui se déroulera entre mars et avril a pour objectif d’encourager le football national tout en aidant les jeunes à mieux www.financenews.press.ma L'action de One World Futbol devrait profiter à 72.000 enfants. s’insérer. Le sport est en effet un excellent moyen pour lutter contre l’exclusion». Il est à rappeler que One World Futbol Project a été créé en 2010 par Tim Jahnigen, parolier et ami du célèbre chanteur Sting. C’est en regardant un reportage télévisé sur des enfants réfugiés du Darfour (Soudan) qu’il a imaginé un ballon résistant aux conditions les plus extrêmes. � C. Jaidani SPÉCIAL 8 MARS Premier hebdomadaire de l’information financière Du 6 mars 2014 37 Laila Mamou La culture de la méritocratie Le nouveau siège de Wafasalaf, sur le même boulevard Abdelmoumen, n’a pas dérogé à la culture et à la philosophie de la maison : il y règne une sobriété qui n’exclut pas l’élégance, voire un goût d’esthétisme recherché. D es bureaux dessinés avec le souci de fonctionnalité, de l’espace, d’une transparence imposée comme une règle absolue et d’une communication ouverte. A l’image d’une femme qui est au cœur de tout ce qui s’active et se réalise dans cette maison honorable : Laila Mamou, présidente du Directoire. De cette femme exceptionnelle, mélange de tradition et de modernité aigue, la plupart des gens ne retiennent ou ne connaissent que le statut de dirigeante du groupe qui, les chiffres et les résultats cumulés, caracole à la tête de l’industrie du crédit à la consommation et de l’automobile ! Et les vingt-quatre ans de loyaux services à son groupe, sa volonté à le bâtir, pierre par pierre, son engagement aussi à mettre en œuvre une culture d’entreprise, non seulement tiennent du défi, mais tournent facilement au cliché. Or, Laila Mamou n’est pas que cela ! Elégante, simple aussi. Et sa carrière professionnelle ne se résume pas seulement à ce challenge, relevé et défendu de ferme main de femme. Elle incarne également le combat d’une femme engagée, plus que consciente de la nécessité pour les femmes marocaines de «bouger», de s’investir, de secouer le joug des préjugés pour se hisser au niveau de leur dignité et du statut qui leur revient, de «jure» et de «facto» ! Son discours ne sacrifie à aucune rhétorique manichéenne. Elle n’est ni «féministe», assuret-elle d’emblée, ni opposée aux hommes, elle entrevoit et défend même la «mixité» comme une valeur suprême de cohabitation et de créativité. La journée de la Femme pour l’année 2013 avait été organisée et concoctée, à sa grande satisfaction par un comité de 8 hommes, rompus à la tâche deux mois durant, sous l’emblème de la «femme salafienne»… «C’est l’un et l’autre», affirme-telle, l’homme et la femme de Wafasalaf… Contre la «victimisation» proclamée par certaines, elle en appelle à une mobilisation, mettant à profit l’éducation familiale qui est une valeur, le travail et l’effort qui sont à ses yeux de «véritables critères» d’intégration dans la société, l’exemple même d’une éthique. «On s’est battu avec nos pères et nos frères» autour des valeurs de rigueur et de réussite. Elle porte en son cœur un idéal, celui d’un projet de société de progrès, égalitaire où la femme, au même titre que l’homme, se réalise dans la plénitude et le combat contre le chômage et l’exclusion. Au sein de Wafasalaf, là où elle a institué le quota qui pourrait faire pâmer d’envie bien d’autres entreprises, elle La femme Wafasalaf au défi Wafasalaf leader du secteur du crédit à la consommation au Maroc ? La question ne se pose plus, car il y a belle lurette que le leadership conquis de haute volée s’est imposé à force de travail et d’innovations à tous les niveaux. La femme constitue un acteur central dans le développement et la croissance du groupe. Elle est autant sinon plus impliquée que l’homme avec lequel, culture de la maison oblige, elle partage les responsabilités quelles qu’elles soient mais aussi les succès. Le groupe se caractérise par : - La gestion de 31% des encours des crédits à la consommation de la place, soit 24 milliards de dirhams. - Il compte près de 800 collaborateurs. - Son effectif est de 52% féminin dont 47% de cadres. - Le comité de Direction est représenté à hauteur de 44% par des femmes. est égale à elle-même. «Je ne suis pas femme ici, mais patronne» ! Autant dire, et sans artifice, qu’elle assume autres banques ou grandes entreprises. En bonne intelligence avec ses employés, cadres et autres, en harmonie avec elle-même, cultivant l’art de partager, Laila Mamou est «une féministe tranquille» en ce sens qu’elle n’adhère à aucun mouvement, mais qu’elle défend vigoureusement la femme en tant qu’acteur social et partenaire de l’homme. Le sens de sa mission de présidente de Directoire de la première banque de crédit à la consommation, n’éclipse jamais son autre dimension où elle est quasiment positionnée comme une militante sur le terrain du social. Par éducation, par culture et un sens de solidarité aigu, elle est engagée dans la société civile, pour les handicapés, comme présidente de l’association Injazz al-Maghrib, Al-Jissr, secrétaire générale de l’association De la communauté de travail qu’elle dirige, encadre et «booste» de jour en jour avec le même engouement, elle en a fait une «famille de travail». toute la dimension plurielle de cette appellation : institutionnelle, économique, sociale, morale et humaine… De la communauté de travail qu’elle dirige, encadre et «booste» de jour en jour avec le même engouement, elle en a fait une «famille de travail», soudée, solidaire, une sorte de «société mixte». Les femmes s’y illustrent à la fois par leur force numérique, leur poids dans les instances dirigeantes, leur intelligence et leurs missions. Au sein du groupe, assure Laila Mamou, elles représentent 52%, au comité exécutif quelque 45% et au niveau des cadres, elles ont franchi le cap des 50%... C’est proprement exemplaire, eu égard à la plupart des EFE, membre du Cercle des progrès, du think-tank CDS et partage son temps libre, arraché malgré tout, entre l’apprentissage du français aux jeunes dans les quartiers populaires, Hay Hassani notamment, et des actions porteuses de lobbying auprès des institutions en faveur de l’intégration des jeunes entrepreneurs. Comme elle a été éduquée et formée dans la rigueur, l’effort et le strict respect des valeurs, Laila Mamou applique à ses enfants les mêmes principes de vie. Elle érige le modèle de méritocratie comme une éthique incontournable. � H. Alaoui