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presentation de m. jean claude de l`estrac secretaire general de la
PRESENTATION DE M. JEAN CLAUDE DE L’ESTRAC
SECRETAIRE GENERAL DE LA COMMISSION DE L’OCEAN INDIEN
Né en 1948, ayant grandi à Mahébourg, premier chef-lieu de
l’ancienne Ile de France, Jean Claude de l’Estrac est un
homme public mauricien, à la fois journaliste, homme
politique, diplomate, et écrivain.
1.
L’homme politique et le diplomate
Elu député en 1976 à 28 ans au titre du Mouvement Militant
Mauricien (parti de centre gauche), Jean Claude de l’Estrac
conservera ce mandat jusqu’en 1994. Il devient rapidement
une figure de proue de la vie parlementaire. Il est également
élu à trois reprises maire de de Beau Bassin/Rose Hill,
impulsant un nouveau style à la gestion municipale et
transformant en profondeur le visage de sa ville.
En 1982, il est nommé ministre des Affaires étrangères, du
Tourisme et de l’Emigration. A la tête de la diplomatie mauricienne, Jean Claude de l’Estrac
jette les bases de la Commission de l’océan Indien (COI), créée en décembre de cette même
année à Port-Louis. Il préside la Commission parlementaire sur l’excision des Chagos et
obtient en mars 1983, à la Conférence des Non-alignés de New Delhi, l’adoption par 101 pays
d’une résolution reconnaissant la souveraineté de Maurice sur cet archipel.
A nouveau chef de la diplomatie mauricienne en 1990, il préside également des Commissions
parlementaires paritaires sur la libéralisation des ondes et sur les écoles confessionnelles. Sa
participation personnelle dans la résolution d’un conflit entre l’Eglise catholique et l’Etat
mauricien sur le rôle des écoles catholiques lui vaut la reconnaissance de toutes les parties
prenantes.
Ministre du Développement économique de 1991 à 1992, puis ministre de l’Industrie et de la
Technologie industrielle de 1992 à 1994, Jean Claude de l’Estrac marque son passage par
l’adoption de plusieurs textes fondateurs qui lui vaudront la reconnaissance des milieux
économiques.
De 2006 à 2009, parallèlement à son activité professionnelle, il préside la National
Empowerment Foundation, organisme public chargé de la lutte contre la pauvreté à Maurice.
En juillet 2012, il devient le 7ème Secrétaire général de la Commission de l’océan Indien. JeanPaul Adam, ministre des Affaires étrangères des Seychelles, président du conseil des ministres
de la COI le décrit alors comme « un homme fort de ses convictions et d'une ambition pour les
Etats insulaires ; un engagement pour la cause des Petits Etats Insulaires qui ne s’est jamais
démenti ; une expérience amplement démontrée tout au long de (sa) riche carrière et une
personnalité marquée du sceau de la simplicité et de la chaleur humaine».
Depuis 2011, Jean Claude de l’Estrac s’est beaucoup investi dans la résolution de la crise
politique malgache, formulant plusieurs propositions clé au long du processus de sortie de
crise en étroite consultation avec les membres du Groupe de contact international sur
Madagascar.
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2. Le journaliste
A 17 ans, Jean Claude de l’Estrac lance « Le Flamboyant », pour faire connaitre écrivains et
poètes mauriciens. Il est aussi dans sa jeunesse lauréat de plusieurs concours littéraires.
Engagé le 1er mai 1968, à vingt ans, comme journaliste-reporter par L’Express, journal
mauricien, il en est cinq ans plus tard le rédacteur en chef adjoint. Il est également le
correspondant de l’agence britannique Reuters, collaborateur du magazine Jeune Afrique,
membre fondateur, premier Président puis Secrétaire général de l’Association des journalistes
de l’île Maurice (AJIM) qui a joué un rôle crucial pour la préservation de la liberté de la presse
et de la démocratie. Défenseur de la liberté de la presse, il s’engage en particulier dans une
bataille juridique contre le boycott publicitaire.
Absorbé par la politique et la diplomatie à partir de 1976, il revient au journalisme en 1995
comme directeur général du groupe de presse La Sentinelle qui publie l’Express. Il signera
alors, chaque dimanche jusqu’en 2010, l’éditorial de l’Express. L’ancien ambassadeur de
France à Maurice, Jean-François Dobelle écrira « […] par son autorité intellectuelle et morale,
comme d’ailleurs par ses idées, Jean Claude de l’Estrac est un peu à Maurice ce qu’ont été, ou
sont encore de grand journalistes français comme Hubert Beuve-Méry, Jean-François Revel ou
Jean Daniel. »
Jean Claude de l’Estrac diversifie aussi les activités du groupe, créant plusieurs filiales y
compris à Madagascar, tout en lançant la première radio privée mauricienne « Radio One ». Il
est membre du conseil d’administration de la société qui diffuse à Maurice les chaines de
Canal Satellite. En 2007, le prix « d’Entrepreneur de l’année » lui est décerné par le magazine
régional l’Eco-Austral.
3. L’écrivain
En 2004 Jean Claude de l’Estrac publie le premier volume d’une trilogie historique
« Mauriciens, Enfants de mille races », « Au temps de l’île de France », « Passions politiques ».
Cette trilogie constitue l’ouvrage le plus reconnu jusqu’à aujourd’hui sur l’histoire de Maurice
et ses interactions avec la région et le reste du monde.
La romancière Shenaz Patel, dira « Ce sont sans doute ses deux qualités, celle de l’homme
ayant une vision d’Etat et celle de l’homme de plume, qui se conjugueront pour le décider à
pallier cette lacune en écrivant, lui-même, ce livre manquant ».
Son dernier ouvrage parait en 2011 « L’an prochain à Diego Garcia ». Il retrace l’histoire des
Chagos et des chagossiens. Saga politico-diplomatique, cet ouvrage d’investigation a été
réalisé grâce à l’analyse de documents déclassifiés des archives britanniques et de la librairie
du Congrès américain.
Jean Claude de l’Estrac est également l’auteur et le concepteur d’une bande dessinée,
« L’histoire racontée à mon petit fils », parue en 1999.
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Officier de la Légion d’honneur de la République française et chevalier de l’ordre du mérite de
Madagascar, Citoyen d’honneur de la ville de Saint Denis de la Réunion, Jean Claude de l’Estrac
se voit également décerné le Prix Nicolas Lambert, décerné par l’Association de la presse
mauricienne.
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