Jeunesse NEWS vie associative égalité des chances

Transcription

Jeunesse NEWS vie associative égalité des chances
NEWS
NEWS N°2 - Mars 2012 - DRJSCS Bretagne
Sandy-Ann, Maxime et Hana,
animateurs au Cercle Paul BERT Cleunay,
Jeunesse
vie associative
égalité des chances
Politique de la ville :
44 quartiers prioritaires
en Bretagne.
Interview d'un délégué
du Préfet d'Ille -et-Vilaine
Le FDVA remplace le CDVA
Illettrisme :
Le plan d’action 2012
Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale
de Bretagne (DRJSCS) site web : www.bretagne.drjscs.gouv.fr
Editorial
Lors de la parution du premier numéro d’information sur
les activités du pôle jeunesse, vie associative, éducation
populaire et égalité des chances, nous vous avions annoncé
un deuxième numéro abordant les actions que nous
développons dans le domaine de l’égalité des chances et du
soutien à la vie associative.
Notre objectif est de rendre lisible les programmes soutenus
par notre service sur ces thématiques essentielles de l’action
publique en région qui contribuent à la cohésion sociale.
"Les politiques
publiques pour la
cohésion sociale
sont menées en
complète coopération
entre Les partenaires
publics et privés de
l’Etat, les collectivités
territoriales et les
associations."
Les partenaires publics et privés de l’Etat, notamment les
collectivités territoriales et les associations, sont aussi très
engagés dans le développement de ces politiques sur
le territoire breton. Nous soutenons conjointement de
nombreux programmes .
Dans ce numéro, nous avons fait le choix d’aborder :
- la politique de la ville. Son but est de réduire les écarts
socio-économiques entre les habitants des quartiers
prioritaires de la politique de la ville et ceux des zones
urbaines de la région ;
- la formation des bénévoles associatifs. Nous présentons
dans ce numéro la réforme des modalités du soutien
financier. Cette politique est articulée avec celle menée par
le conseil régional de Bretagne ;
- l’illettrisme. Le phénomène touche aussi notre région. Il
est une source d’inégalités entre les citoyens. Notre objectif
consiste à mobiliser les ressources et les multiples acteurs
pour conduire ensemble un programme régional adapté aux
besoins ;
- la promotion de la diversité et la prévention des
discriminations. Ces actions ont pour but de réduire les
fragilités et prévenir les déséquilibres. Notre service doit
montrer l’exemple et accompagner le développement des
initiatives locales.
Je souhaite que ce news permette de mieux appréhender
les enjeux et de préciser les actions conduites par la DRJSCS
en lien avec ses partenaires et le réseau des Directions
Départementales interministérielles de la Cohésion Sociale.
Pascale Petit-Sénéchal
Responsable du pôle JEPVA-EC de la DRJSCS
Déléguée régionale adjointe de l’ACSE
www.bretagne.drjscs.gouv.fr
Politique de la ville 44 quartiers prioritaires en Bretagne
La politique de la ville repose notamment
sur un contrat appelé Contrat Urbain de
Cohésion Sociale (CUCS), passé entre
l’Etat et les collectivités territoriales
associant également un certain nombre
de partenaires tels que le conseil
général, la CAF, (le conseil régional)…
Ayant succédé aux « contrats de
ville » en 2007, les CUCS permettent
l’allocation de crédits spécifiques aux
quartiers en difficulté. Ils engagent
chacun des partenaires à mettre en
œuvre des actions concertées, dans les
champs de l’éducation, de l’emploi, de
la prévention des discriminations ou
encore de la santé, pour améliorer la
vie quotidienne des habitants dans les
quartiers identifiés comme prioritaires.
La politique de la ville comporte
deux volets : l’un centré sur
l’humain, l’autre sur le bâti.
La DRJSCS et les DDCS agissent, dans
le cadre du programme d’intervention
de l’agence nationale pour la cohésion
sociale et l’égalité des chances
(ACSé), sur le volet social en veillant à
l’articulation avec le volet urbain qui
relève lui de l’agence nationale pour
la rénovation urbaine (ANRU). Les
deux agences disposent au niveau
départemental des mêmes délégués
territoriaux en la personne des préfets.
L’Acsé est chargée de mettre en œuvre
les politiques publiques visant à
renforcer la cohésion sociale sur les
territoires prioritaires de la politique
de la ville, à promouvoir l’égalité des
chances, à contribuer à la prévention
de la délinquance et à prévenir les
discriminations liées à l’origine.
L’Anru est chargée de la mise en œuvre
du programme de rénovation urbaine
(PNRU).
L’articulation entre le volet urbain et
le volet social est l’un des enjeux des
CUCS. Lorsque le quartier est rénové,
on constate systématiquement une
amélioration des conditions de vie.
A terme, la politique de la ville vise
à :
- Réduire les écarts socioéconomiques entre les populations
vivant dans des quartiers en
difficultés et celles vivant dans des
quartiers non prioritaires
- Concentrer les moyens sur les
zones les plus prioritaires et les
actions les plus efficientes
- Remobiliser les moyens habituels
de l’Etat et des collectivités (crédits
dits de droit commun)
C’est dans cette perspective et en vue
d’optimiser les CUCS qu’il a été décidé en
avril 2011 d’expérimenter sur un nombre
limité de quartiers et de thématiques,
de nouveaux modes d’organisation. Ces
modes d’organisation sont destinés à
mobiliser, suivre et évaluer les moyens de
droit commun des différents partenaires
dans le cadre des CUCS. En Bretagne,
c’est le quartier du Blosne à Rennes, qui
fait l’objet de cette expérimentation.
Aujourd’hui en Bretagne, on constate
un certain déplacement des problèmes
urbains vers les zones rurales. Ce
déplacement
des
problématiques
nécessite qu’une réflexion soit lancée
avec l’ensemble des services de l’Etat
et les collectivités locales, pour que les
interventions de la politique de la ville
et celles du droit commun soient bien
articulées en vue d’une prise en compte
de l’ensemble des territoires fragilisés de
la région. C’est l’une des préoccupations
de la DRJSCS et un enjeu pour l’avenir.
Politique de la ville "
Chiffres clés en Bretagne
5 millions le budget consacré aux actions "politique de la ville" en Bretagne
(volet social)
14 CUCS (Contrats urbains de cohésion sociale)
44 quartiers identifiés comme prioritaires
dont 16 quartiers en priorité 1* (*NB : il existe 3 niveaux de
quartiers prioritaires, le niveau 1 étant le plus prioritaire)
20 ZUS (Zones urbaines sensibles)
Ma priorité pour 2012 :
entretenir et renforcer les
liens partenariaux avec les
institutions signataires du
CUCS, dans un souci de
cohérence de nos interventions
et pour une meilleure lisibilité
pour le monde associatif.
Erwan CALVÉ
Délégué du Préfet
Quelles missions exercezvous ?
Pour rappel, la fonction de délégué du
Préfet a été créée en 2009 dans le cadre
de la Dynamique Espoir Banlieues pour
réaffirmer la présence de l’État dans
les zones urbaines sensibles. Toutefois,
je n’ai pas le sentiment que l’État ait
déserté les quartiers, mais par une
présence plus marquée sur le terrain, le
Délégué du Préfet apporte un regard au
plus proche de la réalité.
>> Le rôle de la DRJSCS :
Au titre des missions de l’Acsé et pour le compte du préfet de région, délégué territorial de l’Acsé :
- l'animation régionale, mise en réseau
(Tous les deux mois, réunion des directions départementales de la cohésion sociale / protection des populations (DDCS /
PP) + Directions départementales des territoires et de la mer (DDTM) + Délégué du Préfet + intervenants extérieurs)
- le financement d’actions à l’échelle régionale
(Domaines d’intervention prioritaires de l’Etat : l’éducation, l’emploi, la prévention des discriminations, la santé… )
- la conception du plan régional d’audit et de contrôle
(Contrôle des structures financées dans le cadre des CUCS, vérification de la bonne utilisation des fonds…).
J’ai principalement un rôle de
coordination de l’action des services
déconcentrés de l’État pour les quartiers
de Maurepas, Villejean et Cleunay. Mon
cadre de travail est le Contrat Urbain
de Cohésion Social (CUCS) de Rennes
Métropole. Je suis chargé du suivi
des actions financées au titre de la
politique de la ville et mises en œuvre
dans les quartiers prioritaires, afin
d’évaluer leur pertinence et de vérifier
qu'elles répondent à un réel besoin.
Le cas échéant, je peux proposer des
réajustements voire des orientations
nouvelles. Ce travail se fait en lien
avec les services de l’État compétents
mais également avec les collectivités
locales, la politique de la ville étant
contractualisée et menée en partenariat.
Le CUCS comporte neuf thématiques,
chaque année, l’État, via l'Agence pour la
Cohésion Sociale et l' Egalité des Chances
(Acsé), fixe des priorités qui doivent
concentrer 60% de son enveloppe
budgétaire. En 2012, les priorités sont
l’emploi, l’éducation, la prévention de
la délinquance et la santé. Dans le cadre
de la programmation annuelle, je dois
veiller à ce que les priorités de l’État
se traduisent bien par des actions et
détecter les problématiques nouvelles
qui apparaissent.
Enfin, je suis un interlocuteur de
proximité, à l’écoute et à l’interface entre
l’État et ses partenaires, en assurant
la représentation du Préfet dans les
différents dispositifs d’animation locale
mis en place . Je participe par exemple
à différentes réunions ou groupes de
travail organisés par les directions
de quartiers de la ville de Rennes,
les partenaires locaux ainsi que les
associations de quartiers.
Vous êtes en lien direct avec
les partenaires institutionnels
et associatifs du CUCS, vous
Par ailleurs, je souhaite réaliser
une monographie de chacun
des quartiers sur lesquels
j’interviens, en mettant en
avant différents indicateurs
sociaux, afin de mieux cibler
l’intervention de l’État, pour
apporter des réponses au plus
près des besoins repérés.»
"
rencontrez les bénéficiaires des
actions.
Quels sont vos constats
quant aux impacts des
programmes dans les
quartiers prioritaires ?
La politique de la ville vise à réduire les
inégalités sociales entre les territoires
et à modifier de façon durable, dans
un objectif de mixité sociale et de
désenclavement, l’aspect urbain des
Zones Urbaines Sensibles, par un
programme national de rénovation
urbaine.
Les crédits de la politique de la ville
sont chaque année très attendus par les
partenaires associatifs et donc par les
habitants des quartiers qui sont la cible
des programmes et actions conduites.
Pour illustrer l’impact que peut avoir
cette politique spécifique, je cite deux
exemple concrets:
> Le quartier de Maurepas est
actuellement en pleine rénovation
urbaine. En effet, le secteur du Gast,
qui souffre d’une image assez négative
de la part des rennais, alors même qu’il
constitue un territoire très apprécié
de ses habitants, subit de profondes
modifications.
Les habitants peuvent mesurer
chaque jour l’avancée des travaux qui
donnera lieu à la création d’un pôle de
centralité autour de la future station de
métro prévue en 2018 et d’un centre
commercial restructuré.
Ce programme se fait en lien et en
cohérence avec le Programme Local de
l’Habitat de la ville. Outre l’observation
in situ que peuvent en faire les habitants,
des réunions d’informations sont
organisées par la ville. La commission
« Cadre de Vie » du conseil de quartier
de Maurepas fait également des points
réguliers.
> En matière d’emploi, le contexte
actuel de progression du chômage
à l’échelle nationale n’épargne pas le
bassin d’emploi de Rennes et à fortiori
les habitants des quartiers prioritaires.
D’une part, les acteurs emploi/insertion
des quartiers sont très sollicités et
les délais d’attentes pour obtenir un
rendez-vous s’allongent. D’autre part,
il devient difficile de rendre visible les
opportunités d’emplois qui existent.
Par ailleurs, un nombre certain de
personnes en recherche d’emploi s’est
éloigné des structures de droit commun
(Pôle Emploi, CCAS, Mission locale).
Fort de ce constat, nous avons travaillé
avec les acteurs de terrain et la Maison de
l’Emploi de l’Insertion et de la Formation
(MEIF) à la création d’espaces d’accueils
et de ressources, ouverts au public et
facilement accessibles. Le but étant
d'offrir un accueil et une information
individualisée aux
demandeurs
d’emploi sur les possibilités en matière
d’insertion sociale et professionnelle.
Ainsi, une information sur les techniques
de recherche d’emploi (CV, lettre de
motivation, télé candidature...), un
accompagnement dans les démarches
administratives ou une orientation
vers les institutions de droit commun
correspondants à leurs besoins, peuvent
y être délivrés.
Les quartiers de Villejean et Cleunay
bénéficient de ces espaces. Ils sont situés
au sein des Espaces Sociaux communs.
+ d’infos :
www.lacse.fr
www.anru.fr
http://sig.ville.gouv.fr
www.resovilles.com
+ Glossaire
CUCS : Contrat urbain de cohésion
sociale
ZUS : Zone urbaine sensible
ACSE : Agence pour la cohésion
sociale et l’égalité des chances
ANRU : Agence nationale pour la
rénovation urbaine
CONTACTS :
22 ▶ [email protected]
29 ▶ [email protected]
35▶ [email protected] et [email protected]
56 ▶ Vé[email protected] et Hervé[email protected]
DRJSCS ▶ jean-philippe.croissant@ drjscs.gouv.fr
Le plan d’action
pour 2012
En Bretagne, l’illettrisme
concerne 150 000 personnes,
soit l’équivalent des
populations cumulées de
Lorient, Saint-Brieuc et
Quimper, et 3,3 % de jeunes
repérés aux JAPD en 2010.
Faire prendre conscience de l’ampleur
du phénomène, lever les tabous et
relever le défi de la mobilisation et de
l’action, tels sont les enjeux aujourd’hui.
C’est pourquoi, en octobre dernier,
54 organisations nationales s’étaient
réunies au sein du collectif fédéré par
l’agence nationale de lutte contre
l’illettrisme (ANLCI) pour faire de
l’illettrisme la grande cause nationale
2012.
En Bretagne, de nombreuses actions
sont menées tout au long de l’année
sur l’ensemble des champs (éducation,
culture, formation emploi...). A titre
d’exemple, en 2011, 2000 conseillers de
Pôle Emploi ont été sensibilisés pour un
Politique de la ville en Bretagne
meilleur repérage et une orientation vers
la formation des demandeurs d’emploi.
Des interventions ont également été
menées auprès des formateurs des
CFA de la région sur la question de
l’accompagnement des apprentis en
difficulté.
Pour 2012, un plan de prévention et
de lutte contre l’illettrisme (les futurs
signataires : le préfet de région, le
conseil régional, le recteur, l’ANLCI) est
en cours d’élaboration avec l’ensemble
des acteurs régionaux, institutionnels,
collectivités,
associations,
professionnels, OPCA …
Le plan s’articule autour de 4
grandes orientations :
- Valoriser les compétences et les
modes d’expression autres que
l’écrit
- Développer l’accès aux savoirs
de base
- Mieux prendre en compte la
prévention de l’illettrisme
- Accompagner les acteurs de la
lutte contre l’illettrisme
L’organisation d’un colloque en juin 2012
est également prévu, en partenariat
avec « Livre et lecture en Bretagne »,
>> Rôle de la DRJSCS :
Lannion
Morlaix
Lutte contre l’illettrisme
Guingamp
Saint Malo
Brest
Saint Brieuc
Fougères
Rennes
Vitré
La mission régionale est assurée par Sylvie Tiercin Le
Meur nommée en mars 2010 par le préfet de région et
représentante de l’ANLCI en Bretagne. Elle est chargée
de :
- l’animation et le pilotage de la politique de lutte contre
l’illettrisme
La chargée de mission est accompagnée de 4
correspondants départementaux illettrisme dans
chacune des DDCS et DDCSPP. autour de la question de l’illettrisme et
du rôle des médiateurs du livre.
Enfin, un projet va fédérer les acteurs
régionaux de la prévention et de la
lutte contre l’illettrisme : la réalisation
d’un film en 2012 sur «l’illettrisme en
Bretagne ». Porté par la société de
production « les films de l’autre côté »
et réalisé par Marianne Bressy, financé
par la DRJSCS, ce film se veut être une
illustration des actions mises en place
par les différents acteurs associatifs, de
l’entreprise, de l’éducation, de la culture,
de la formation au niveau des territoires.
Il sera support au plan régional mais
aussi support pédagogique pour tout
acteur souhaitant travailler la question
dans son réseau.
On parle d’illettrisme pour les
personnes qui ont été scolarisées en
France et qui n’ont pas acquis une
maîtrise suffisante de la lecture, de
l’écriture, du calcul des compétences
de base pour être autonomes dans
les situations simples de la vie
courante.
Au national, 3 millions de personnes
sont concernées par l’illettrisme : (9%
des 18-65 ans ayant été scolarisés en
France), 5,1 % des jeunes repérés en
2010 aux JAPD .
CONTACTS :
22 ▶ [email protected]
35▶ [email protected]
56 ▶ [email protected]
DRJSCS ▶ Sylvie TIERCIN LE MEUR
[email protected]
Chargée de mission régionale Illettrisme
Plus d’information sur l’illettrisme :
http://www.anlci.gouv.fr/
Quimper
Lanester
Concarneau
Lorient
14
Contrats urbains de cohésion sociale
9
Conventions de rénovation urbaine
Auray
Vannes
Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale de Bretagne (DRJSCS)
Pôle sport |Site web : www.bretagne.drjscs. gouv.fr
Réunion du comité de pilotage régional illettrisme .
Le 10 janvier s’est réuni le comité de pilotage régional illettrisme. Une quarantaine de partenaires issus du monde de la
prévention de l’illettrisme (Education Nationale, DRAAF, centre du service national, PJJ, ligue de l’enseignement, associations
…) du monde du travail et de la formation (DR Pôle emploi, OPCA, fédération du bâtiment, organismes de formation, Fongecif,
Direccte, Gref, CNFPT, …), de la culture et de la cohésion sociale (Livre et lecture en Bretagne, associations, DDCS, conseils
généraux …) ont pu échanger sur les points saillants de leur actualité « illettrisme ».
Le projet de tournage d’un film sur « l’illettrisme en Bretagne » a été présenté, recueillant l’adhésion de tous. Marianne Bressy,
la réalisatrice va démarrer sa phase de pré repérage. Des rendez-vous sont d’ores et déjà pris. Un comité de suivi du projet
d’une dizaine de partenaires se réunira en mars, juin, septembre et novembre.
FDVA
Le FDVA remplace le
CDVA
Le Fonds pour le développement
de la vie associative (FDVA)
succède au Conseil de
développement de la vie
associative (CDVA) depuis la
parution du décret n° 2011-2121
du 30 décembre 2011 (publié au
JO n°1 du 1er janvier 2012).
Le décret reforme le mode d’organisation
de l’action de l’Etat en matière d’aide aux
associations qui souhaitent s’engager
dans un projet de formation de leurs
bénévoles élus et des responsables
d’activités. Le texte prévoit la disparition
du CDVA et lui substitue le Fond de
Développement de la Vie Associative.
Dans la continuité du CDVA, le FDVA a pour
objet de contribuer au développement
des associations (à l’exception de celles
qui interviennent dans le domaine des
activités physiques et sportives) en
attribuant des subventions de soutien
aux projets associatifs de formation des
Discriminations
bénévoles élus et/ou des responsables
d’activités.
Il peut s’agir de formations tournées vers
le projet associatif ou de formations
techniques liées à une activité ou au
fonctionnement de l’association.
Une circulaire, parue au mois de mars,
apporte des éléments complémentaires
la population.
La gouvernance du FDVA régional
est assurée par un comité consultatif.
Composé de chefs des services
déconcentrés de l’Etat et de
représentants du monde associatif, il est
consulté chaque année:
- sur les priorités de financements dans
le cadre de l’aide au démarrage de
nouveaux projets ou activités
- sur le document de synthèse des
propositions de financements d’actions
de formation et des projets de nouvelles
activités.
Contact : Arnaud MALET
[email protected]
sur le cadrage du dispositif et la
définition des critères d’éligibilité des
actions.
A titre complémentaire, au plan
régional, le FDVA peut attribuer, à titre
non reconductible, des aides à la mise
en œuvre, dans leur phase initiale, de
projets ou d’activités dans le cadre du
développement de nouveaux services à
Texte du décret
consulter le texte
+ d’infos :
www.bretagne.gouv.fr
www.associations.gouv.fr
legifrance.gouv.fr
Ce qui change :
Thématique
Spécifique
Technique
Public visé
Bénévoles
élus et responsables
d’activités
Bénévoles
élus et responsables
d’activités
Niveau de la
formation
Effectif
minimum
de stagiaires
Effectif
maximum
de stagiaires
Durée
minimale de
la formation
Durée
maximale
de la formation
Modalités de
calcul
de l’aide
Initiation
12 (2)
25 (3)
3 heures
(1/2 journée)
2 jours
(4 demi -journées
ou 12 heures)
700 € par jour de
formation (4)
Perfectionnement
12 (2)
25 (3)
3 heures
(1/2 journée)
5 jours
(10 demi -journées
ou 30 heures)
700 € par jour de
formation
Initiation
12
25 (3)
3 heures
(1/2 journée)
2 jours
700 € par jour de
(4 demi -journées ou formation
12 heures
Perfectionnement
12
25 (3)
3 heures
(1/2 journée)
5 jours
(10 demi -journées
ou 30 heures)
700 € par jour de
formation
(1) Décret du 31 décembre 2011 relatif au Fonds de Développement de la Vie Associative
(2) Pour les formations spécifiques, un effectif inférieur à 12 peut être admis sous réserve d’une argumentation spécifique.
(3)Dans la limite de 20% des bénévoles déclarés par l’association.
(4) soit 350€ pour 3 heures.
La lutte contre toutes les
formes de discriminations :
au cœur du projet d’action
stratégique de l’Etat (PASE)
Conforter les atouts de la région,
réduire les fragilités et prévenir les
déséquilibres, telle est l’ambition du
projet d’action stratégique (PASE) dans
lequel l’Etat en Bretagne inscrit son
action pour 2011-2013. La « lutte contre
toutes les formes de discriminations »
est l’une des actions du PASE, elle est
notamment portée par le Pôle JEPVAEC de la DRJSCS Bretagne au titre
des missions qu’elle exerce pour le
compte de l’Acsé. L’action se décline
en cinq objectifs opérationnels : 1)
contribuer à l’obtention du Label
Diversité par les ministères 2) Former
et sensibiliser, 3) Communiquer auprès
du public, 4) Diffuser les bonnes
pratiques, 5) Mettre en œuvre de
nouvelles pratiques. Menée avec un
ensemble de partenaires associés,
cette action vise à mettre en œuvre
des projets de prévention et de lutte
contre les discriminations, initiés et/ou
accompagnés par les services en région.
Deux états des lieux/
diagnostics sont en cours :
1>" ressources éducatives
et pédagogiques dans le
domaine de la prévention
et de la lutte contre les
discriminations "
Les professionnels qui interviennent
auprès des jeunes manquent parfois de
repères pour mobiliser les ressources
adaptées lorsque la question de la
discrimination survient. C’est pourquoi
un état des lieux/diagnostic des
ressources éducatives et pédagogiques
dans le domaine de la prévention et de
la lutte contre les discriminations a été
confié aux sociologues de Jeudevi et du
collectif Topik.
La démarche s’articule autour des
étapes suivantes : 1) la réalisation d’un
état des lieux diagnostic des ressources
éducatives et pédagogiques existantes
2) la conception et la publication d’un
guide à destination des professionnels
de la jeunesse en Bretagne, 3)
l’organisation et l’animation d’une
journée de présentation du guide,
4) l’émission de préconisations, 5)
l’implication des acteurs régionaux dans
le travail de réflexion et d’analyse.
Les objectifs : faire évoluer le regard porté
sur les jeunes , outiller et sensibiliser les
professionnels du secteur.
2> " pratiques de gestion
des ressources humaines
dans les PME et TPE de
Bretagne"
Dans le cadre de la prévention des
discriminations, ALTIDEM s’est vu
confier la réalisation d’un état des
lieux des pratiques de gestion des
ressources humaines dans les PME
et TPE de Bretagne. L’Etat des lieux
intégrera quatre étapes : 1) l’évaluation
des pratiques des TPE et PME du
territoire, 2) l’élaboration de fiches
de bonnes pratiques, 3) la définition
de préconisations pour les actions
futures, 4) la restitution de l’état des
lieux au cours d’un colloque. Cette
étude s’appuiera notamment sur les 23
entreprises bretonnes signataires de la
charte diversité et permettra d’élaborer
une cartographie de la mobilisation
des entreprises bretonnes sur la
thématique discrimination. L’état des
lieux couvrira l’ensemble du processus
de recrutement avec une attention
particulière au déroulement de carrière.
L’objectif principal de l’étude est
de créer un socle de connaissances
permettant l’élaboration d’actions
adaptées aux besoins des TPE-PME.
Depuis plusieurs mois, la DRJSCS Bretagne s’est engagée dans
une démarche d’obtention du label diversité.
Le label diversité est une certification délivrée par l'AFNOR qui
atteste de la mise en place d'une politique de promotion de la
diversité et de lutte contre les discriminations.