Compte rendu « Club Lectures » Avril 2014 Spécial Margaret Atwood

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Compte rendu « Club Lectures » Avril 2014 Spécial Margaret Atwood
Compte rendu « Club Lectures »
Avril 2014
Spécial Margaret Atwood
Elle
est
une
romancière,
poètesse,
critique
littéraire
canadienne. Elle est l'une des
écrivaines canadiennes les plus
connues. Elle est l’épouse du
romancier Graeme Gibson.
Le prix Arthur C. Clarke lui a été
décerné en 1987 pour son
roman The Handmaid's Tale,
publié en français sous le titre
“La servante écarlate”.
Margaret Atwood, est née le 18
Nov 1939 à Ottawa, Ontario.
CR Club lectures Avril 2014
Elle a remporté le Booker Price
en 2000 pour son roman The
Blind Assassin, publié la même
année au Canada et en 2002 en
France sous le titre Le Tueur
aveugle.
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Avril 2014
Spécial Margaret Atwood
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« Alias Grace » (« Captive » en français )
En 1843, Kinnear et sa gouvernante et maîtresse, Nancy
Montgomery, sont assassinés. On soupçonne immédiatement 2
autres employés de Kinnear, Grace Marks, âgée de seize ans, et
James McDermot, qui se sont enfuis ensemble. McDermot fut pendu.
et Grace fut condamnée à la réclusion perpétuelle. Seize ans ont
passé depuis que Grace a été arrêtée. Après un séjour en asile
psychiatrique, il a été décidé qu'elle n'était ni folle ni dangereuse,
même si, après avoir donné 3 versions différentes des meurtres, elle
prétend désormais n'en avoir aucun souvenir. Le Dr Jordan est l'une
des gloires montantes dans le domaine de la santé mentale. Il écoute
attentivement Grace lui raconter l'émigration de sa famille de l'Irlande
vers le Canada pendant laquelle sa mère mourut, ainsi que la
période où elle a servi chez Mary Whitney, dont la mort honteuse fut
tue par les domestiques. L'objectif de Jordan est d'éveiller la part
amnésique de l'esprit de Grace - et qu'y trouvera-t-il ? Est-elle un
monstre en jupon, l'instigatrice du crime ? Ou une victime, contrainte
de garder le silence à cause des menaces de mort de McDermott ?
Mélissa a adoré ce livre et a fait durer la lecture pour ne pas finir trop vite.
Wendy a lu ce livre il y a une dizaine d’année et en garde un excellent souvenir.
Véronique est plus mitigée : Elle a du se forçer pour lire les 120 1ères pages. Après
c’est mieux. Très bien écrit. Grande litérature.
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« Oryx and Crake » (« Dernier homme » en français).
1er livre d’une trilogie, suivi de « The year of the flood » et « MaddAddam »
Un monde dévasté à la suite d'une catastrophe écologique sans
précédent, où se combinent des conditions climatiques aberrantes,
des manipulations génétiques délirantes et un virus foudroyant
prompt à détruire l'ensemble de l'humanité. Esseulé au coeur de cet
enfer aseptisé et visionnaire, digne de 7984 et d'Orange mécanique,
un homme, Snowman, est confronté à d'étranges créatures
génétiquement modifiées, les Crakers, une nouvelle race
d'«humains» programmés pour n'être sujets ni à la violence, ni au
désir sexuel, ni au fanatisme religieux. Tel un Robinson futuriste, il
doit lutter pour sa survie et celle de son espèce. Au risque d'y perdre
son âme...
Mélissa a lu ce livre sans grande conviction. Livre qui ne laisse pas indifferent, très
marquant. Ne le recommande pas forcément.
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Spécial Margaret Atwood
« Handmaid’s tale » (« La servante écarlate » en français)
En ces temps de dénatalité galopante, la femme doit mettre au
service de la république de Gilead, récemment fondée par des
fanatiques religieux, son attribut le plus précieux: sa matrice. Vêtue
d'écarlate, elle accomplit sa tâche comme une somnambule, et le
soir, en regagnant sa chambre à l'austérité monacale, elle songe au
temps où les femmes avaient le droit de lire, d'échanger des
confidences, de dépenser de l'argent, d'avoir un travail, un nom, des
amants... Doit-elle céder à la révolte, tenter de corrompre le
système?
Mélissa n’a pas trop aimé cette histoire qu’elle trouve un peu bizarre, proche
de la Science fiction. Par contre, elle trouve qu’il est très bien écrit.
Véronique a adoré ce livre. Le monde décrit dans ce livre fait froid dans le
dos mais si l'on y regarde bien, il n'est malheureusement pas si éloigné de ce
que vivent encore de trop nombreuses femmes "murées" , sans aucun droit si
ce n'est celui de servir de reproductrices et de servantes.
Martina l’a bien aimé.
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« Blind Assasin » (Le tueur aveugle » en français)
Un roman à tiroirs dans lequel s’expriment trois voix principales :
Celle d’Iris Chase, qui entreprend le récit de la saga familiale ; celle
de Laura Chase, sa sœur , par l’intermédiaire d’un roman posthume
au parfum de soufre ; celle de la “ société ”, par des articles de
journaux relatifs à l’histoire de la famille. On lit chaque section le
souffle court, impatient de revenir à l’autre, de relier les nombreux fils
de ce roman. Le Tueur aveugle a été couronné par le Booker Prize
en 2000.
Mélissa est entrain de le lire mais n’a pas terminé.
Marylise l’a lu et l’a moyennement aimé.
Martina l’a beaucoup aimé et s’est sentie touchée personnellement par
certains passages.
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« l’Odyssée de Pénélope »
Selon Homère, Ulysse à son retour de Troie massacra tous les
prétendants à son trône qui, en son absence, avaient courtisé son
épouse. Mais il fit aussi pendre les douze servantes de Pénélope
qu'il accusa de l'avoir trahi. Dans cette relecture originale du mythe
grec que nous propose Margaret Atwood, Pénélope, hantée par la
mort de ses servantes, raconte depuis les Enfers sa propre version
de l'histoire, celle d'une femme, d'une épouse, d'une mère et surtout
d'une reine bien plus lucide et plus forte que ce que les hommes ont
voulu croire jusqu'à aujourd'hui..
Wendy l’a lu et l’a moyennement aimé.
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« La femme comestible »
Marian se cherche, irrésolue. Va se marier, sans passion. Et vit alors
la plus étrange des expériences : peu à peu, elle ne peut plus rien
manger. Chez elle, tout se détraque. Elle s'en sort à peu près avec
Peter, son supposé futur mari. Idem avec son travail d'opératrice en
marketing, les excentricités de sa colocataire ou les esquives de
Duncan, l'étudiant en littérature qui semble préférer les laveries
automatiques à ses avances. Mais ne plus pouvoir s'alimenter lui
pose un problème d'une tout autre ampleur. Moins elle peut avaler,
plus elle se sent elle-même dévorée : comme si, de membre
bienveillant de notre société de consommation, elle se retrouvait
dans la peau d'un de ses produits... Publiée en 1969, La Femme
comestible traite le thème de l'aliénation de la femme avant même
l'essor du féminisme, et sa place dans une société de
surconsommation qui en était, elle aussi, à ses prémices.
Annie l’a lu et a eu du mal à le finir. L’histoire traine en longueur. Le livre est
bien écrit.
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“La voleuse d’hommes”
3 amies déjeunent ensemble dans un restaurant à la mode. Elles se
sont rencontrées étudiantes, se sont croisées, consolées et
retrouvées à travers les années. Bien que très différentes, elles ont
en commun de haïr Zenia - créature mystérieuse, au passé obscur,
qui leur a volé à chacune leur homme, trahissant l'amitié et la
confiance qu'elles lui avaient offerte. Depuis qu'elles ont appris sa
mort par les journaux, les 3 femmes respirent. Mais voilà que la porte
du restaurant s'ouvre et que Zenia entre, en personne. " Basé sur
une extrapolation d'un conte de Grimm, le roman de Margaret
Atwood n'est pas un pamphlet sur la guerre des sexes, mais une
analyse des rapports humains en cette fin de XXe siècle.
Je n’ai pas du tout aimé ce livre. L’histoire démarre bien comme dans le
résumé, mais du 2eme chapitre à l’avant dernier, on est plongé dans le passé
qui raconte l’histoire individuelle de chacune des 3 amies, de leur enfance à
l’age adulte, et il faut attendre la fin du livre pour revenir au présent et savoir
ce qui va se passer entre ces 4 femmes. Ce livre ne respire pas la joie alors
que les critiques le trouvent drôle.
Je me suis vraiment forcé pour terminer le livre. J’ai sauté des pages, puis
des chapitres, pour me consacrer au dernier. Soulagée d’arriver à la dernière
ligne du roman.
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