Bilan neuropsychologique_EF_10_08
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Bilan neuropsychologique_EF_10_08
Le bilan neuropsychologique dans les troubles des apprentissages De la méthodologie à l’interprétation E. PEIFFER D. LASSUSLASSUS-SANGOSSE Neuropsychologue Centre de Diagnostic des Troubles du Langage et des Apprentissage CHU Grenoble Formation 2008 La Neuropsychologie de l’enfant : C’est l’étude de la relation entre les diverses structures du cerveau et les fonctions cognitives chez l’individu en cours de développement Formation 2008 Notion de pathologies acquises vs. développementales Pathologies acquises : qui font suites à une lésion cérébrale (Épilepsie, TC, Tumeurs cérébrales, Hydrocéphalies, AVC) Étiologie connue Souvent atteinte élective (Aphasie) Pathologies développementales : « surviennent chez des enfants sans aucun antécédent neurologique, sans aucune atteinte neurologique patente, ni à l’examen clinique, ni lors des examens complémentaires » Mazeau, (2003) Atteinte élective ou non Formation 2008 Les pathologies développementales Pathologies développementales • • • • Troubles spécifiques du développement (dysphasie – dyspraxie) Troubles des apprentissages (dyslexies, dyscalculie) Retards mentaux Trouble de l’attention avec ou non hyperactivité • (Précocités intellectuelles) • Troubles envahissants du développement Difficultés d’apprentissage vs troubles d’apprentissage (= notion de permanence et de séquelles) Formation 2008 L’hypothèse psychopsycho-affective dans les troubles cognitifs de l’enfant Pour le neuropsychologue, sauf trouble grave de la personnalité, le développement psychique de l’enfant n’est pas à l’origine des troubles Troubles psychopsycho-affectifs et troubles cognitifs peuvent se manifester chez un même enfant et entretenir des relations étroites Formation 2008 L'évaluation neuropsychologique Anamnèse Épreuves psychométriques et neuropsychologiques Observation de l'enfant : données comportementales, informations cliniques Dégager les fonctions cognitives atteintes diagnostic différentiel (rarement de 1ere intention) Dégager les fonctions préservées des moyens de compensations, méthodes palliatives, conséquences dans la vie quotidienne Formation 2008 Le choix des tests Plaintes Parentsenfants Plaintes enseignants, thérapeutes Développement de l'enfant et Historique des troubles Profil du WISC IV Hypothèses Choix des tests Formation 2008 Bilans précédents Le WISC IV Approche neuropsychologique de l’évaluation de l’intelligence de l’enfant Formation 2008 L’intelligence ? Selon Wechsler (1944) « l’intelligence est la capacité complexe ou globale d’un individu d’agir en fonction d’un but, de penser rationnellement et d’avoir des rapports efficaces avec ceuxceux-ci » « C’est la configuration harmonieuse des aptitudes permettant une relation efficace du sujet avec son milieu » (cité par Grégoire, 2000) Formation 2008 Une vs Plusieurs intelligences Intelligence unique générale qui s’appliquerait à tous les domaines de la cognition dépendent d’un facteur général «g » Spearman (1904) Intelligences multiples : chacune ne s’appliquerait qu’à un domaine limité. Thursone (1935) Gardner (2004) Sternberg (1985(1985-1997) Cattell (1963) Formation 2008 Une intelligence Selon Spearman (1904) : « l’intelligence est une caractéristique globale de la conduite susceptible de se manifester dans des situations diverses » Épreuves cognitives diverses : coefficient de corrélation permet de déterminer un FACTEUR COMMUN de réussite : le facteur « g » Formation 2008 Intelligences multiples ? Thurstone (1935) : « l’intelligence n’est pas une mais plurielle » caractérisée par différents facteurs : « aptitudes mentales primaires » Isole 5 facteurs principaux Fluidité verbale Raisonnement Facteur verbal Facteur numérique Facteur spatial Formation 2008 Intelligences Multiples Gardner (2004) : 8 formes d’intelligences indépendantes (non hiérarchisé sans facteur g) VERBALE LOGICOMATHEMATIQUE MUSICALE SPATIALE SOCIALE NATURALISTE Formation 2008 KINESTHESIQUE EMOTIONNELLE Intelligences Multiples STERNBERG 19851985-1997: Théorie Triarchique : Théorie qui distingue 3 grands aspects de l’intelligence COMPOSANTES chargées des performances (encodage ; récupération..) METACOMPOSANTES Fonctions exécutives (planification, inhibition) COMPOSANTES chargées De l’acquisition des connaissances Formation 2008 Cattell (1963) Facteur g scindé en deux entités : Intelligence fluide : compétence innée – résolution de problèmes nouveaux pour lesquels nous ne possédons pas de réponse apprise. abstraction, formation de concepts L’intelligence cristallisée :est une compétence dérivée de l’exercice de Gf au cours du développement et de l’apprentissage. Progressivement, le sujet assimile les connaissances (expériences) pour résoudre une vaste gamme de problèmes (compréhension sociale) Formation 2008 Évolution de Gf et Gc selon Cattell G Cristallisée G Fluide 15ans 35 ans Formation 2008 50 ans 70 ans Réconciliation avec Carroll (1993) Modèle hiérarchique et multifactoriel (origine de la construction des échelles psychométriques) Intègre : le facteur g au sommet de la hiérarchie Puis des facteurs secondaires : Intelligence fluide, cristallisée et les facteurs spécifiques… Facteurs Primaires Formation 2008 Modèle de Carroll Facteur « g » Intelligence fluide Intelligence cristallisée Apprentissage Mémoire Perception visuelle Perception auditive Flexibilité mentale Rapidité de traitement Vitesse de précision Formation 2008 Modèle de Gustafson (1984) modèle hiérarchique de l’Intelligence Facteur g Intelligence cristallisée Gc Vocabulaire Connaissances Verbales Connaissances mathématiques Intelligence fluide Gf Visualisation générale Gv Visualisation Compréhension des relations figurales Orientation spatiale Raisonnement inductif Souplesse de structuration perceptive Empan mnésique Vitesse de structuration perceptive Formation 2008 Estimation de l’intelligence « La meilleure façon d’évaluer l’intelligence globale et d’utiliser une grande variété d’épreuves qui chacune mesure une diversité d’aptitudes et de processus impliqués dans l’activité intellectuelle » Grégoire, 2006 Formation 2008 Le QI Pour Grégoire (2006) : le QI n’est qu’une des expressions possibles de l’intelligence : il quantifie le degré d’efficience d’un individu dans un ensemble d’épreuves comparativement à l’efficience d’un échantillon d’individus représentatif de la population de référence. Formation 2008 Les échelles de Wechsler actuelles WPPSI III WISC IV 2 ans 6 à 7 ans 3 mois 6 ans à 16 ans 11 mois Eds 2004 Eds 2005 WAIS III 16 ans à 89 ans Eds 2000 Formation 2008 Du WISC III au WISC IV : Des Échelles aux Indices WISC III WISC IV ICV QIT QIV QIP IVT ICV QIT IOP IVT IMT Figure 3 : Représentation du QIT et des indices du WISC III Formation et IV 2008 IRP Les épreuves du WISC III Échelle verbale Information Similitudes Arithmétique Vocabulaire Compréhension Mémoire des chiffres Échelle de Performance Complètement d’images Codes Arrangement d’images Cubes Assemblage d’objets Symboles Labyrinthes Formation 2008 Les épreuves du WISC IV ICV IRP Similitudes Vocabulaire Compréhension Information Raisonnement verbal Cubes Identification de concepts Matrices Complètement d’images IVT IMT Mémoire des Chiffres Séquences lettres chiffres Arithmétique Formation 2008 Code Symboles Barrage L’ICV Indice de Compréhension verbale Épreuves mettant en jeu les capacités verbales Entrée : auditivoauditivo-verbale Sortie : verbale ICV est corrélé à la réussite scolaire Peut être affaibli chez les enfants dyslexiques et altéré chez les enfants dysphasiques Formation 2008 Similitudes 23 items constitués de 2 mots, l’enfant doit trouver la ressemblance : En quoi une pomme et une banane se ressemblent ? En quoi montagne et lac se ressemblent ? capacités d’abstraction verbale, de conceptualisation, et de catégorisation Très bonne mesure du facteur « g » et de l’intelligence cristallisée Stratégies utilisées visuelles vs verbales Troubles du langage oral, langue maternelle non française, manque d ’opportunité d’apprentissages Formation 2008 Vocabulaire 36 mots de difficulté croissante à définir Qu’est qu’un nénuphar ? Que veut dire prolixe ? évalue les connaissances concernant les concepts verbaux, les capacités d’élaboration du langage oral, en lien avec la maîtrise et le degré d’élaboration des concepts Bonne mesure du facteur « g » et de l’intelligence cristallisée Troubles du langage oral, langue maternelle non française, manque d ’opportunité d’apprentissages Formation 2008 Compréhension 21 questions sur des problèmes de la vie quotidienne, sociale et interpersonnelle Que doisdois-tu faire si tu vois de la fumée sortir de la fenêtre de la maison de ton voisin ? Que veut dire « quand le chat n’est pas là, les souris dansent » ? Mesure de jugement des connaissances sociales et générales d’un individu Mesure du facteur « g » correcte et de l’intelligence cristallisée Ce n’est pas une mesure de l’intelligence sociale; trouble du langage oral, langue maternelle, manque d’opportunité d’apprentissages Formation 2008 Information 33 questions rangées par ordre de difficulté Qu’est ce qu’un fossile ? Qui était Darwin ? A été supprimée du calcul de l’ICV et QIT du fait de sa validité apparente Étendue des connaissances à propos du monde qu’un individu a récolté et représenté verbalement en mémoire à long terme Bonne mesure du facteur « g » et de l’intelligence cristallisée trouble du langage oral, langue maternelle, manque d’opportunité d’apprentissages Formation 2008 Raisonnement verbal 24 items sous forme de devinettes C’est un bâtiment ou l’on fait du sport… C’est haut dans le ciel…et on les voit seulement la nuit… Mesure des connaissances verbales, des capacités de synthèse et d’intégration, de flexibilité mentale Mesure moyenne du facteur « g »; bonne mesure de l’intelligence cristallisée trouble du langage oral, langue maternelle, manque d’opportunité d’apprentissages, trouble des FE Formation 2008 L’IOP Indice d’Organisation Perceptive Entrées visuelles et motrices Sorties visuovisuo-motrices ou verbales Saturations moins importantes sur facteur « g » Influence importante des facteurs spécifiques (facteur visuo--spatial) visuo Corrélations fortes avec QIT et ICV dispersion qui à tendance à être plus forte sur cet indice, trouble perceptif visuel, trouble praxique, trouble visuovisuospatial Formation 2008 Cubes 14 items rangés par difficulté Reproduire figures bidimensionnelles à l’aide d’objets tridimensionnels Bonne mesure du facteur « g » et du raisonnement perceptif; mesure de Gv (intelligence visuo--spatiale) visuo Mesure analyse visuovisuo-spatiale et raisonnement, habiletés de coordination visuovisuo-motrice, pression du temps Déficit de perception et trouble moteur, anxiété, (dyspraxie, trouble de l’acquisition de la coordination motrice) Formation 2008 Identification de concepts 28 items Mesure moyenne de « g » et du raisonnement Mobilise raisonnement inductif, capacités perceptives visuelles, connaissances objets, inhibition flexibilité mentale Déficit de la perception, trouble des FE Formation 2008 Matrices 35 items TB mesure du facteur « g » et intelligence fluide et visuovisuo-spatiale Mobilise mémoire de travail, raisonnement déductif Déficit de la perception visuelle, notamment daltonisme Formation 2008 Complètement d’images 38 items; 20sec Mesure moyenne de « g » et du raisonnement perceptif Mobilise capacités de discrimination, reconnaissance visuelle et identification; représentations visuelles en mémoire à long terme, flexibilité mentale Trouble de la perception visuelle et sensible culture non occidentale Formation 2008 L’IMT Indice Mémoire de Travail Entrée auditive - sortie verbale Mesure de la mémoire de travail et de la mémoire à court terme sur sa forme verbale Retrouve une faiblesse sur cet indice dans certains troubles des apprentissages (dyslexies) et pathologies développementales (THADA) Formation 2008 Mémoire des chiffres Peu saturée en facteur « g » Mesure des capacités en mémoire à court terme phonologique et des capacités en mémoire de travail Empan endroit 2 5 3 7 4 -> 2 5 3 7 4 Empan envers 3 9 1 5 7 -> 7 5 1 9 3 Déficit auditif, déficit verbal (dysphasie), trouble attentionnel Formation 2008 Séquences lettreslettres-chiffres Bonne mesure du facteur « g » 7BPM4 Mesure les capacités en mémoire de travail (boucle phonologique et administrateur central) 47BMP Trouble auditif, trouble de la parole, trouble attentionnel, mauvaise maîtrise de la langue (alphabet notamment) Formation 2008 Arithmétique Bonne mesure du facteur « g » Mesure mémoire à court terme et mémoire de travail Compréhension, raisonnement calcul mental 3 vaches sont dans un champ. 4 autres vaches entrent dans ce champ et 2 autres s’en vont. Combien de vaches reste--t-il ? reste Mauvaise maîtrise de la langue française, trouble attentionnel, anxiété Formation 2008 L’IVT Indice Vitesse de Traitement Mesure de la rapidité cognitive de « bas niveau » Mesure faible du facteur g Trouble de la coordination motrice, déficit de la discrimination visuelle fine Formation 2008 Code Mesure de l’apprentissage Influencé par la mémoire à court terme visuelle Trouble de l’attention, de la perception visuelle et coordination motrice Formation 2008 Symboles Mesure faible de « g » Mise en jeu des capacités de traitement perceptif visuel, discrimination visuelle, rapidité cognitive sur tâche simple, composante motrice Trouble attentionnel, perception visuelle, trouble de la coordination motrice, trouble oculooculomoteur Formation 2008 Barrage Mauvaise mesure de «g» Mesure de l’attention sélective visuelle Trouble attentionnel, trouble oculooculo-moteur, trouble perceptif visuel Formation 2008 Rappel IMT Mémoire des Chiffres Séquences lettres chiffres Arithmétique ICV Similitudes Vocabulaire Compréhension Information Raisonnement verbal QIT IVT Code Symboles Barrage Formation 2008 IRP Cubes Identification de concepts Matrices Complètement d’images Vers une forme abrégée du WISC IV Grégoire (2006) Similitudes Matrices Séquences Lettres-chiffres Symboles Durée 30 minutes environ Corrélation entre les deux QI (QIT et QIFA) est de .92 (p<.001) Tableau de conversion de la forme abrégée (Grégoire, 2006) Les dérives de la forme QIfa Des différences parfois importantes peuvent être observées entre le QIT et le QIFA d’une même personne Dans 8% des cas la différence est supérieure à 10 points : risque de basculer dans une catégorie différente Cette version ne peut être utilisée pour une décision administrative! Formation 2008 Méthodologie de l’interprétation du WISV IV Formation 2008 Qualités métriques des Tests La fidélité : Stabilité des scores au travers des situations La sensibilité : Distinguer les sujets par rapport aux autres La validité : Conceptuelle ; diagnostique ; prédictive L’homogénéité : Tous les items d’une même épreuve mesure la même chose Formation 2008 Préalable : distribution Formation 2008 Analyse du profil Échelles globales Normes subtests : Moyenne 100 Ecart--type 15 Ecart Norme entre 70 et 130 Formation 2008 Moyenne = 10 Ecart--type = 3 Ecart Norme entre 4 et 16 Seuil : 6/19 Classification QIT QI % de la population Classification [131--145] [131 2.2% très supérieur [121--130] [121 6.7% Supérieur [111--120] [111 16.2% Normal fort [90--110] [90 50% Moyen [80--89] [80 16.2% Normal faible [70--79] [70 6.7% Limite [55--69] [55 2.2% Retard mental Formation 2008 L’effet Flynn : l’intérêt d’un nouvel étalonnage Effet flynn Progression du niveau moyen de la population dans certaines tâches intellectuelles (I. Fluide; Matrices..) Vieillissement des normes = surévaluation des résultats En moyenne : le gain sur le QIT est de 0.25 point par an -> 1 point tous les 4 ans E. Wechsler : étalonnage tous les 1010-15 ans Formation 2008 Les Étapes de l’interprétation 1. 2. 3. 4. La validité du protocole Interprétation du QIT Interprétation des Indices Interprétation des notes standard Formation 2008 1 - La validité du protocole Identifier les facteurs susceptibles d’affecter la validité des résultats Relation psy/enfant Intérêt porté à l’évaluation Concentration / fatigabilité Troubles des apprentissages Effet testtest-retest…(intervalle de 1an conseillé entre 2 passations) Formation 2008 2 - Interprétation du QIT Le QIT ne prend sa valeur et son sens qu’au travers d’une INTERPRETATION par un praticien compétent (Grégoire, 2006) Le QIT est un score composite Il nous informe sur les capacités intellectuelles actuelles d’un sujet Formation 2008 2 - Interprétation du QIT Déterminer un intervalle de confiance autour du score observé (.15 ; .05) Etude de Cas : JD 15 ans 4 mois QIT : 119 Int de conf : [108 [108--122] 122]°° Situer le score observé au sein de la distribution des QI (Moy 100 +/+/-15 - percentile) QIT : 119 (+1.26 écartécart-type) Percentile : 86° 86° Degré d’homogénéité de l’échelle totale QIT Calculer la moyenne des indices et la différence entre chaque indice à cette moyenne On relativisera le QIT à partir de 2 indices s’écartant significativement de la moyenne Comparaison à une valeur seuil (Grégoire, 2006) plus l’écart est grand moins l’indice est pris en compte Formation 2008 Etude de cas : Homogénéité du QIT QIT 119 Etude des Indices Note standard Ecart à la moyenne Seuil de signif. à p=.05 (p.197, Grégoire, 2006) ICV 124 p : 95 95°° (113 (113--130) 13.75 11.07 IRP 114 p: 82° 82° (103 (103--121) 3.75 11.44 IMT 100 p: 50 50°° (91 (91--109) -10.25 11.34 IVT 103 p: 58 58°° (93 (93--112) -7.25 12.56 Moy 110.25 QIT Normal fort Un Indice point fort ICV (en Intra et Inter) Formation 2008 3 - Interprétation des Indices Analyse interinter-individuelle des indices (par rapport aux normes de références / groupe d’âge) Analyse intraintra-individuelle des indices (par rapport à la moyenne des indices du sujet) Déterminer un intervalle de confiance Situer les indices au sein de la classification des QI Déterminer les points forts et faibles du sujet Analyse des dissociations entre les indices Homogénéité des indices dépend de la dispersion des notes standard Pour chaque indice (ICV, IRP, IMT, IVT) on calcule l’étendue (note la plus forte – note la plus faible) Hétérogénéité : • score Etendue > ou = à 4 points Formation 2008 Note standard Etendue Seuil 5% Ecart à la moyenne Ecart à la moyenne (p.250; Grégoire, 2006) Sim 15 4.02 3.07 Voc 12 4.07 0.07 Com 15 4.58 3.07 Inf 13 3.69 1.07 RV 14 4.46 2.07 Cub 14 3.51 2.07 Idc 4.14 -0.93 Mat 11 11 3.08 -0.93 CI 12 3.69 0.07 Mdc 10 3.08 -1.93 Slc 10 3.53 -1.93 Ari 9 3.4 -2.93 Cod 8 4.36 -3.93 Sym 13 3.40 1.07 Bar 12 4.73 0.07 Moy 11.93 3 2 0 5 Formation 2008 4- Interprétation des notes standard « Les notes standard sont le fruit de processus complexes et de la combinaison d’aptitudes diverses. Par conséquent, les facteurs potentiellement responsables d’une faible performance aux subtests sont nombreux et souvent difficiles à identifier. Sur la base d’une note standard, il est impossible de déterminer la cause de ce résultat. Pour comprendre la faiblesse de certains performances, il est nécessaire de repérer les covariations entre les notes standard » Formation 2008 Dispersion des notes standard Contrairement au WISC III, dispersion se fait systématiquement par rapport à la moyenne des notes standard total Validité du QIT est remise en question à partir de 3 notes standard déviantes et plus CUB SIM VO C COM ID C CO MDCD SYM SL C MAT Formation 2008 Moyenne des Notes standard (NS) Différence entre une Note Standard et la moyenne des Notes Standard L’intérêt du compte rendu Les chiffres QI et leurs intervalles de confiance devraient toujours être accompagnés d’un compte rendu Celui--ci devrait nous informer sur la validité des chiffres obtenus Celui Donner une interprétation du profil observé C’est le compte rendu qui fournira les informations les plus justes sur l’évaluation des compétences d’un individu. Formation 2008 Dissociations possibles et hypothèses à envisager ICV<MOY Dysphasie Bilan ortho langage oral BN : mémoire MOY>IRP MOY>IMT Dyspraxie THADA Trt visuovisuo-spatial, praxies Recherche de trouble du calcul (opérations) Attention Fonctions exécutives Mémoire Formation 2008 Profil particulier : Profil ACID (arithmétique, compréhension, information, MCT) Validité du profil ACID largement remis en cause Profil qui peut être présent dans les troubles des apprentissages mais qui n’est pas systématique Formation 2008 Profil particulier : Profil hétérogène Hétérogénéité inter et intra épreuves Hypothèse de troubles attentionnels et des fonctions exécutives Bilan neuropsy : recherche de troubles attentionnels Formation 2008 Profil de déficit global Chute dans tous les subtests facteur « g » (similitudes, identification de concepts, cubes, matrices) Hypothèse de retard global, déficience intellectuelle ou comorbidité (dysphasie et dyspraxie) Bilan Neuropsychologique : autres épreuves pour confirmer ou non déficience Recherche d’altérations du fonctionnement adaptatif concernant 2 facteurs (Communication; Autonomie ;Vie domestique ; Aptitudes sociales et interpersonnelles….. Formation 2008 Références Grégoire, J. (2006). L’examen clinique de l’intelligence de l’enfant : Fondements et pratique du WISC IV. IV. Eds. Mardaga, Sprimont, Belgique. Mazeau, M. (2003). Conduite du bilan neuropsychologique chez l’enfant.. Eds. Masson, Paris. l’enfant Lussier, F. & Flessas, J. (2001). Neuropsychologie de l’enfant : Troubles développementaux et de l’apprentissage. l’apprentissage. Eds. Dunod, Paris. Braun, C.M.J. (1997). Evaluation Neuropsychologique. Neuropsychologique. Eds Décarie, Montréal. Rozencwajg, P. (2006). Quelques réflexions sur l’évaluation de l’intelligence générale : Un retour à Binet ? Pratiques psychologiques, 12, 395 395--410. Grégoire, J. & Wierzbicki. C, Analyse de la dispersion des Indices du WISC--IV en utilisant l'écart significatif par rapport à la moyenne des WISC quatre Indices., Indices., Revue Européenne de Psychologie Appliquée, 57, Formation 2008 2007, 101101-107.