guide apprentissage 2007
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12 Etape 1 LA RUPTURE DU CONTRAT Comment résilier un contrat d'apprentissage ? Pendant les 2 premiers mois du contrat (de date à date), ce dernier peut être résilié par l'une ou l'autre des parties. La partie qui veut résilier le contrat demande le formulaire de constatation de rupture du contrat d'apprentissage au CFA et le lui renvoie dûment complété et signé. Le service d’enregistrement enregistre la rupture. Etablissement Public Après les 2 mois, le contrat ne peut être résilié que : par accord exprès et bilatéral des parties : cette résiliation amiable doit être notifiée dans les mêmes conditions que ci-dessus à l'aide de l'imprimé spécifique. par décision du Conseil des Prud'hommes en cas de faute grave ou de manquements répétés de l'une des parties. Un changement de chef d'entreprise est-il une cause de fin de contrat ? NON Un apprenti qui a réussi son examen peut-il mettre fin au contrat avant le terme prévu ? OUI Quels sont les documents que l'employeur doit remettre à l'apprenti lors de la rupture de contrat ? L'attestation d'ASSEDIC, le certificat de travail et le dernier bulletin de paie valant solde de tout compte. Un apprenti a-t-il droit aux ASSEDIC après une rupture de contrat ? Tout dépend des motifs de la rupture. L'apprenti doit se rendre aux ASSEDIC pour s'inscrire comme demandeur d'emploi et faire examiner sa demande d'allocation de chômage. L'IMPOSITION Les salaires versés aux apprentis bénéficient d'une exonération d'imposition pour une fraction révisable chaque année (soit 7250 €uros en 2001). Seul le montant des rémunérations au-delà de ce montant est à déclarer. C'est la Direction Générale des Impôts qui peut vous renseigner. Les apprentis majeurs peuvent demander le rattachement au foyer fiscal de leurs parents (jusqu'à 25 ans). Crédit d'impôt de 1600,00 € par an et par apprenti pour les entreprises privées au réel. Ce crédit est majoré à 2200,00 € par an et par apprenti handicapé (se renseigner aux impôts). Centre de Formation d'Apprentis LOUIS GIRAUD Hameau de Serres - BP 274 – 84208 CARPENTRAS CEDEX 04.90.60.80.96 - 04.90.60.80.97 Site Internet : http://campus.louisgiraud.online.fr Adresse Internet : [email protected] Inspection de l'Apprentissage Agricole en région PACA M. BEC - S.R.F.D – Les Bureaux de Marveyre 10 Bd Ralli - 13008 MARSEILLE 04.91.23.08.65 – Télécopie : 04.91.23.08.89 Mise à jour 28 Mars 2007 2 L'APPRENTISSAGE Comment ça marche ? Les acteurs et leurs missions L'APPRENTI Il doit être âgé au minimum de 16 ans (ou 15 ans à l'issue d'une 3ème) et de moins de 26 ans*. Dérogation à la limite d'âge (pour les 26-30 ans) : - Si le contrat fait suite à un contrat d'apprentissage et conduit à un niveau de diplôme supérieur. Le délai maximum du contrat est de 12 mois après expiration du précédent contrat. - Si il y a rupture du contrat pour cause indépendante de la volonté de l'apprenti. Le délai maximum du contrat est de 12 mois après expiration du précédent contrat. - Si l'apprenti est adulte handicapé. - Si l'apprenti adulte à un projet d'installation. L'apprenti doit avoir passé une visite médicale d'embauche auprès de la médecine du travail et avoir été déclaré médicalement apte pour le métier. Les jeunes handicapés peuvent conclure des contrats aménagés. Par le biais de l'apprentissage, il accède à un métier par une formation en alternance : en entreprise et au CFA. Durant cette période, il est salarié de l'entreprise, dans laquelle il se forme tout en travaillant sous la responsabilité de son maître d'apprentissage. Ce dernier l'envoie, dans le cadre de son travail, compléter sa formation au CFA. ses missions : - réaliser le travail confié en entreprise, - s'intégrer dans l'entreprise au même titre que tout salarié, - suivre assidûment sa formation, - respecter les règles de vie au CFA et en entreprise, - remplir les documents de liaison et les présenter au maître d'apprentissage et aux formateurs, - se présenter à l'examen. Il fait part des difficultés rencontrées, à son maître d'apprentissage et au CFA. LA FORMATION EST GRATUITE POUR L'APPRENTI ET L'ENTREPRISE DU SECTEUR PRIVE. LA FORMATION EST PRISE EN CHARGE PAR LE SECTEUR PUBLIC. 11 LES JOURS FERIES Voir ANNEXE page centrale LES ABSENCES INJUSTIFIEES La présence en entreprise et aux cours dispensés au CFA étant obligatoire, l'apprenti doit être en mesure de justifier par un document officiel toutes ses absences. En cas d'absence non justifiée au CFA ou en entreprise, l'employeur peut prendre toutes les mesures nécessaires pour obliger son apprenti à respecter ses engagements (avertissements, sanctions disciplinaires…). Il procède à une retenue sur salaire proportionnelle à l'absence. Le non respect des engagements pris par l'apprenti lors de la signature du contrat peut également contraindre l'employeur à demander la rupture de ce contrat. Les absences non justifiées au CFA, peuvent amener le Conseil Régional à refuser le versement des aides à l'apprentissage à l'employeur. LA PROLONGATION DU CONTRAT La prorogation ou prolongation du contrat est prévue : en cas d'échec à l'examen (prorogation d'un an avec accord des deux parties). en cas de suspension du contrat pour une raison indépendante de la volonté de l'apprenti (en cas de maladie, prolongation avec autorisation du CFA, si la préparation de l'apprenti s'avère insuffisante). LA SUCCESSION DE CONTRAT Tout jeune travailleur peut souscrire des contrats d'apprentissage successifs pour préparer des diplômes ou des titres sanctionnant des qualifications différentes. Cependant, lorsqu'un apprenti a déjà conclu deux contrats successifs de même niveau, il doit obtenir l'autorisation du dernier CFA pour conclure un 3ème contrat de même niveau. Aucune condition de délai n'est exigée entre 2 contrats. 10 3 LA DUREE DU TRAVAIL L'ENTREPRISE Voir ANNEXE page centrale Elle doit être déclarée en vue de la formation d'apprentis. LES PERIODES DE REPOS QUOTIDIEN Voir ANNEXE page centrale LE REPOS DOMINICAL Un apprenti peut-il travailler le dimanche ? NON, sauf s'il est au soin animaux. Voir ANNEXE page centrale ses missions : - Compléter la déclaration en vue de la formation d'apprenti, - inscrire le jeune au CFA (si ce n'est pas déjà fait), - désigner un maître d'apprentissage, - conclure le contrat d'apprentissage avec le jeune, - établir une déclaration unique d'embauche auprès de la MSA, - faire passer à l'apprenti la visite médicale d'embauche à la MSA avant le démarrage du contrat, - verser un salaire mensuel en fonction du SMIC et selon l'âge du jeune (même pendant les semaines de cours). - veiller au respect des clauses du contrat, - présenter l'apprenti à l'examen. Le maître d'apprentissage doit être âgé au minimum de 24 ans, employé à temps plein et à durée indéterminée, il a au minimum une ancienneté de 6 mois dans l'entreprise. Il répond à des critères de compétences*, et d'ancienneté professionnelle qui sont fonction de la spécialité et du niveau de diplôme préparé par l'apprenti. Il assure la formation professionnelle de l'apprenti et suit son évolution au CFA. Le maître d'apprentissage peut encadrer 2 apprentis à la fois, qu'il soit salarié ou chef d'entreprise. (article 5 de l'article R.117-1 du code du travail – Parution JO du 10/11/2005). ses missions : - initier le jeune à la vie en entreprise et aux règles de fonctionnement et de sécurité, - transmettre son savoir-faire, - enseigner les techniques employées, - jouer un rôle d'accompagnateur et de tuteur, - être le relais du CFA en entreprise, participer aux réunions organisées par le CFA, - évaluer la progression de l'apprenti, - avertir les parents et le CFA de tout problème. Il contribue à une insertion professionnelle réussie. 4 LA PROTECTION SOCIALE L'employeur qui souhaite prendre des apprentis doit présenter des garanties de moralité et de compétence professionnelle en fonction du niveau du diplôme préparé par le jeune. * CRITERES DE COMPETENCE Niveau de formation préparé par l'apprenti Niveau V CAPA-BEPA-BPA Niveau IV BTA-BP-BP en UCBac Pro Diplôme du maître d'apprentissage (1) au moins équivalent au diplôme préparé par l'apprenti Expérience professionnel du maître d'apprentissage(1) 5 ans (2) au moins équivalent au diplôme préparé par l'apprenti et diplôme de niveau V (CAPA-BEPA-BPA) et sans Niveau III BTSA 3 ans (2) et sans 3 ans 5 ans (2) 6 ans en tant que chef d'exploitation au moins équivalent au diplôme préparé par l'apprenti et 3 ans (3) diplôme de niveau IV (BTA-BP-BPREA-Bac Pro) et 5 ans (3) diplôme de niveau V (CAPA-BEPA-BPA) et sans 7 ans (3) 8 ans (3) en tant que chef d'exploitation (1) Dans le domaine d'activité correspondant à celui de la formation préparée. (2) Pour le BEPA Activités Hippiques Soigneur Aide Animateur, le maître d'apprentissage doit être titulaire du BEES 1° ou d'une licence d'entraîneur (trop et galop). 9 - La maladie L'ouverture des droits :Les droits des apprentis du régime agricole sont identiques à ceux du régime général. Le remboursement des dépenses de santé : - pour la maladie, dès qu'ils auront atteint 60 heures de travail (en deçà les apprentis de moins de 18 ans sont encore couverts par leurs parents et les plus de 18 ans par la protection sociale dont ils bénéficiaient auparavant). - pour les accidents, dès la 1ère heure de travail. En cas d'accident, même léger, la victime doit être vue sans délai par un médecin ou un service hospitalier qui établira un certificat initial. A défaut de constatation médicale le jour même, la prise en charge des assurances sociales pourrait être refusée. ACCIDENT DU TRAVAIL CHEZ L'EMPLOYEUR Même procédure que pour tout salarié. L'employeur doit déclarer tout accident du travail (ou de trajet) dont il a eu connaissance à la Caisse d'Assurances Sociales dont il relève, dans 48 heures (non compris dimanche et jour fériés) par lettre recommandée avec accusé de réception. A cette occasion, l'employeur doit remettre une feuille d'accident du travail à la victime. ACCIDENT DU TRAVAIL AU C.F.A. Les périodes passées au C.F.A. sont considérées comme périodes de travail. En cas d'accident durant une période normalement passées au C.F.A., le directeur du Centre déclare l'accident au nom de l'employeur par lettre recommandée avec accusé de réception à la MSA, et adresse le volet n°4 de la déclaration à l'employeur. Les entreprises du secteur hippique devront employer au moins un salarié à temps plein. (3) Pour les formations BTSA, le maître d'apprentissage doit être assujetti à la TVA et tenir une comptabilité de gestion. NB : les années d'apprentissage des tuteurs ne sont pas prises en compte au titre de l'expérience professionnelle. * REMARQUE L'employeur doit se munir d'imprimé déclaration d'accident modèle CERFA 100 ATA 88 et de feuille d'accident modèle 103 ATA 89 auprès de sa caisse d'assurance. - Les prestations familiales L'apprenti reste à la charge de ses parents tant que la rémunération ne dépasse pas 55% du SMIC jusqu'à 20 ans pour l'ouverture du droit aux allocations familiales et jusqu'à 21 ans pour le complément familial et les aides au logement. Si l'apprenti à moins de 18 ans et si les conditions de ressources des parents sont remplies, tant que la rémunération de l'apprenti est inférieure à 55 % du SMIC, ceux-ci peuvent bénéficier de l'Allocation de Rentrée Scolaire versée par la CAF ou la MSA (si les parents en sont adhérents). L'apprenti qui paye un loyer peut bénéficier, sous conditions de ressources, d'une aide au logement mais dans ce cas perd la qualité d'enfant à charge auprès de ses parents. Par contre, les apprentis n'ont pas droit aux bourses scolaires. 8 LE CFA LE SALAIRE Quel est le salaire de l'apprenti ? Le salaire minimum est fixé selon un pourcentage du SMIC. Ce pourcentage change en fonction de l'âge de l'apprenti et de l'année de l'apprentissage. La convention collective applicable peut fixer un pourcentage du SMIC supérieur à celui prévu légalement. SMIC au 01/07/2006 = 8,27 €uros - Soit une base de 1254,28 € brut pour 151,67 heures (35h) Salaire minimal mensuel Moins de 18 ans De 18 à 20 ans De 21 ans et plus Année 1 25% du SMIC : 313,57 € 41% du SMIC : 514,25 € 53% (1) du SMIC : 664,77 € Année 2 37% du SMIC : 464,08 € 49% du SMIC : 614,60 € 61% (1) du SMIC : 765,11 € (1) ou du minimum conventionnel correspondant à l'emploi occupé s'il est plus favorable. La paie doit être versée à périodicité régulière et le bulletin de paie avec le relevé d'heures doit être remis chaque mois au salarié. Congés payés légaux : 2 jours et demi ouvrables de repos par mois de travail effectif accompli. LES COTISATIONS SOCIALES Exonération totale des cotisations salariales et patronales et de CSG CRDS sauf : - cotisation d'assurance maladie locale, - médecine du travail, - cotisations de prévoyance prévues pour les accords collectifs. Auxquelles s'ajoutent pour les entreprises de plus de 10 salariés : - FNAL (Fonds National d'Aide au Logement), - cotisation transport, - la part patronale cotisations chômage et retraite complémentaire. Attention : pour les contrats conclu à compter du 01/01/2007 l’employeur sera désormais redevable des cotisations d’accident du travail dues au titre des salaires versés aux apprentis. LES MACHINES ET PRODUITS DANGEREUX Un employeur ne peut faire travailler un Apprenti mineur sur des machines dangereuses ou lui faire manipuler des produits dangereux sans obtenir l'autorisation de l'Inspection du Travail (ITEPSA). A défaut, il engage sa responsabilité pénale. Les machines doivent être aux normes. La détention d'une autorisation de conduite des engins de levage est obligatoire. La dérogation ne concerne pas seulement le matériel de l'exploitation, mais également celui utilisé en location, prêt, entraide, etc…Demander au CFA la dérogation qu'il faudra présenter au médecin lors la visite médicale d'embauche. Conduite de tracteur : pour un apprenti mineur une dérogation est à demander à l'Inspection du travail (ITEPSA) après avis favorable du médecin du travail. 5 Le CFA (Centre de Formation d'Apprentis) est un centre conventionné par le Conseil Régional et habilité par le Ministère de l'Agriculture. ses missions : - dispenser la formation théorique et pratique complémentaire, - assurer la coordination avec l'entreprise et le suivi de l'apprenti par le biais de documents de liaison, de fiches d'observations et de visites, - informer les maîtres d'apprentissage, leur communiquer le programme de formation et le niveau attendu, - établir le calendrier de déroulement de l'alternance, - organiser le contrôle continu, - informer les parents et les maîtres d'apprentissage de l'évolution du jeune, - préparer le jeune à l'examen. Maître d'apprentissage et CFA collaborent pour atteindre ensemble les objectifs de la formation. LES PARENTS OU RESPONSABLES LEGAUX leurs rôles : - suivre le jeune dans son apprentissage et faire part des difficultés rencontrées, - rester en liaison avec le CFA et l'entreprise, - veiller au bon déroulement du contrat, - s'intéresser à la formation reçue en entreprise et au CFA. Lorsque l'apprenti est mineur, les parents ou responsables légaux sont légalement responsables des actes et engagements du jeune. Les partenaires institutionnels LE SERVICE D’ENREGISTREMENT DU CONTRAT Ce sont les Chambres consulaires du département de l’entreprise qui enregistrent les contrats. Ces services de l'Etat sont chargés de : - contrôler : ✎ l'application de la législation et de la réglementation du travail, ✎ la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, ✎la mise en œuvre de règles d'hygiène et de sécurité, ✎ l'amélioration des conditions de travail… - enregistrer et suivre les contrats d'apprentissage, dérogations, ruptures… - renseigner et accueillir le public dans le cadre de la protection sociale. 6 L'INSPECTION D'APPRENTISSAGE L'inspection d'apprentissage, service d'Etat, relève de la Direction Régionale de l'Agriculture et de la Forêt (DRAF) et intervient pour : - émettre des avis relatifs aux compétences des maîtres d'apprentissage, à l'adaptation des contrats, - effectuer le contrôle de la formation en entreprise et au CFA, - apporter un appui au dispositif de formation par apprentissage. Qui finance l'apprentissage ? L'ETAT - par des exonérations de charges sociales pour l'employeur et l'apprenti, - par des aides à l'embauche et à la formation pour l'employeur. Aide à l'embauche : 914,69 € sauf si apprenti déjà titulaire d'un bac ou niveau supérieur Pour les entreprises privées de moins de 20 salariés. Cette aide est versée à l'employeur à la fin des 2 mois d'essai si poursuite du contrat. Si l'apprenti est âgé de moins de 18 ans à la signature du contrat : 1 525 € par année d'apprentissage + 7,62 € par heure de formation en CFA au delà de 600 heures et dans la limite de 200 heures. Versée à l'employeur à la fin de l'année de formation si présence régulière de l'apprenti au CFA. Si l'apprenti est âgé de plus de 18 ans à la signature du contrat : 1 830 € par année d'apprentissage + 7,62 € par heure de formation en CFA au delà de 600 heures et dans la limite de 200 heures. Versée à l'employeur à la fin de l'année de formation si présence régulière de l'apprenti au CFA. Le Conseil Régional envoie les formulaires d'aides à l'employeur. Celui-ci les signe et les envoie au CFA avec un RIB. Le CFA vise le volet et atteste de la présence régulière de l'apprenti pour l'année scolaire. Le CFA les transmet en vue du paiement à l'employeur. Les versements sont effectués après vérification . LE CONSEIL REGIONAL - par un financement forfaitaire des CFA pour le fonctionnement des cours, avec un taux de prise en charge variable selon les CFA, - par une subvention aux investissements pour les CFA, - par une indemnisation des frais de déplacements domicile-CFA, versée aux apprentis par l'intermédiaire du CFA. LES ENTREPRISES - par le versement de la taxe d'apprentissage, - par le versement d'un salaire à l'apprenti en fonction de son âge et de son année de formation. Le contrat d'apprentissage (Source : Code du Travail, Octobre 2002) 7 ELABORATION DU CONTRAT Quel est le statut de l'apprenti ? L'apprenti est un salarié. Comme pour tout salarié, l'entreprise doit effectuer les formalités suivantes : - faire passer une visite médicale d'embauche à l'apprenti auprès de la médecine du travail (possible à la MSA dès le mois de juin). Cette visite est obligatoire pour valider le contrat d'apprentissage. - établir un contrat de travail qui va fixer la date du début de l'apprentissage entre le 01/07 et le 31/12 de l’année en cours (ce contrat est transmis par le CFA), - établir une déclaration unique d'embauche auprès de la MSA, - inscrire l'apprenti sur le registre unique du personnel, - appliquer la convention collective du secteur d'activité de l'entreprise, - mettre en place un enregistrement des heures de travail ou un affichage des horaires de travail, - demander une dérogation au CFA pour travail dangereux si l'apprenti a entre 16 et 18 ans, - verser le salaire et établir une fiche de paie. Quel est la particularité du contrat d'apprentissage ? Le contrat d'apprentissage est un contrat de travail particulier qui doit être écrit et enregistré par le service d’enregistrement. L'employeur bénéficie des primes pour l'emploi et d'exonérations de charges sociales. Quelle est la procédure d'enregistrement ? Le contrat d'apprentissage, signé et visé par l'ensemble des parties (employeur, apprenti, parents-tuteurs de l'apprenti mineur, CFA) est transmis par le CFA au service d’enregistrement, quand il est complet. Que se passe-t-il si le contrat d'apprentissage n'est pas enregistré ? Dans ce cas, ce n'est plus un contrat d'apprentissage. C'est un contrat de droit commun. Quelle est la date d'effet du contrat d'apprentissage ? Le contrat fixe la date du début de l'apprentissage, définie par les parties (apprenti et entreprise). Cette date ne peut être antérieure de plus de 3 mois, ni postérieure de plus de 2 mois au début du cycle de formation au CFA. LA PERIODE D'ESSAI Quelle est la durée de la période d'essai ? Elle est de 2 mois. Durant cette période, le contrat peut être rompu par l'une ou l'autre des parties sans qu'elle ait à motiver sa décision. Cette période d'essai peut-elle être prolongée ? NON BULLETIN DE PAIE Exemple : apprenti âgé de moins de 18 ans en 1ère année et employé dans une entreprise viticole de moins de 10 salariés. Exonération totale de charges patronales et salariales (article L 118-6 du code du travail). SMIC au 01/07/2006 = 8,27 €uros. SALARIE EMPLOYEUR Nom : Prénom : N° Sécurité Sociale : Qualification : Coefficient : Convention Collective : Date d'embauche Salaire de base pour : Nom : Adresse : N° employeur : Variable en fonction de l'application des lois Aubry Cotisation S.S versée à la MSA Salaires et heures à voir avec ITEPSA Avantages en nature : Prime : Indemnité : congés payés (préciser le nbre de jours ouvrables pris + date) SALAIRE BRUT CHARGES BASE Cotisations sociales assises sur : (25% - 11%) du SMIC mensuel Retr. Compl. CAMARCA * Prévoyance GIT Prévoyance décès-invalidité Prévoyance CCS Taux Montant * Pour les contrats conclu à compter du 01/01/2007 l’employeur sera désormais redevable des cotisations d’accident du travail dues au titre des salaires versés aux apprentis. * Les cotisations prévoyance dépendent de la convention collective applicable dans l'entreprise (varie de 0,10 à 0,62 %) se renseigner auprès de la MSA. * * * Cotisations qui dépendent de la convention collective applicable (varie de 0 à 0,06 %) se renseigner auprès de la MSA. Chômage + AGFF plaf. * Chômage + AGFF > plaf. AGS * CSG déductible CSG + RDS non déductible TCP Réduction bas-salaires Total des charges SALAIRE NET Montant CHARGES SALARIALES 151,67 Logement FNAL * Médecine du travail Transport * Formation FAFSEA CDI * AFNCA + ANEFA 313,57 € CHARGES PATRONALES Taux Maladie / Accidents * Vieillesse sur totalité Vieillesse plafonnée Prestations familiales Veuvage 313,57 € 0,00 0,00 0,00 0,00 151,67 heures de travail effectif à 25% du SMIC mensuel 0 heures supplémentaires à 10 % 0 heures supplémentaires à 25 % 0 heures supplémentaires à 50 % (pour les plus de 18 ans) 0 déduction d'absence (préciser motif) du (date) à (date) * * Les taux de cotisations dépendent de la taille de l'entreprise et du secteur professionnel. Vérifier auprès de la MSA. * Cotisations supplémentaires applicables aux entreprises de plus de 10 salariés TOTAL Avantages en nature (nourriture et logement) Acomptes Les sommes à ajouter indemnités diverses TOTAL Date : Signature de l'employeur : NET A PAYER 313,57 € Source Avril 2006 : Service Départementale de l'Inspection du Travail, de l'Emploi et de la Protection Sociale Agricoles des Bouches du Rhône DUREE DU TRAVAIL DES JEUNES TRAVAILLEURS, STAGIAIRES ET APPRENTIS NB : les règles présentées ici sont issues des dispositions législatives et réglementaires (code du travail et rural). Pour plus de précisions, il convient de se rapporter aux conventions at accords de chaque branche professionnelle concernée, notamment pour les majeurs. AGE DUREE HEBDOMADAIRE Travail 14 ans (1) 32h00 Repos 2 jours consécutifs dimanche obligatoire DUREE QUOTIDIENNE TRAVAIL DE NUIT Travail Repos entre 2 jours de travail Interdiction Dérogation 7h00 14h00 Interdiction entre 20h et 6h Dérogation par IT : spectacles par IT 14h00 Interdiction entre 20h et 6h Dérogation par IT : spectacles par IT 12h00 Interdiction entre 22h et 6h Pause : temps de travail ininterrompu maxi 4h30. Si temps de travail quotidien supérieur à 4h30, pause d'au minimum 30 mn consécutives 15 ans 35h00 2 jours consécutifs dimanche : - obligatoire si travail pendant vacances scolaires - obligatoire si travail dans cadre apprentissage et scolaire, possibilité par dérogation de droit (ex : centre équestre ou par IT) 16-18 ans 18 ans et + 7h00 si travail pendant vacances scolaires 8h00 si travail dans cadre apprentissage et scolaire Pause : temps de travail ininterrompu maxi 4h30. Si temps de travail quotidien supérieur à 4h30, pause d'au minimum 30 mn consécutives 35h00 (sauf dérogati on par IT – jusqu'à 40h00) 2 jours consécutifs (sauf dérogation par accord collectif étendu ou par IT jusqu'à 36h00 minimum) 8h00 (sauf dérogation par IT jusqu'à 10h00) 48h00 (sauf dérogati on par IT – jusqu'à 60h00) 36h00 consécutives 10h00 sauf circonstances exceptionnelles 12h00 Dimanche : possibilité par dérogation de droit (ex : centres équestres ou par IT) Pause : temps de travail ininterrompu maxi 4h30. Si temps de travail quotidien supérieur à 4h30, pause d'au minimum 30 mn consécutives Pause : temps de travail ininterrompu maxi 6h. Si temps de travail quotidien supérieur à 6h, pause d'au minimum 20 mn consécutives 11h00 (sauf dérogation par accord collectif étendu ou par IT jusqu'à 9h minimum) Dérogation par IT : pour secteur Interdiction agricole, absolue entre 0h et uniquement 4h du matin courses hippiques (activités liées à la monte et mène en course) : entre 22h et 24h seulement, 2 fois par semaine maxi et 30 nuits par an maxi Autorisé (1) Uniquement pendant au plus la moitié des vacances scolaires pour des travaux légers et après information préalable de l'inspecteur de Travail. Rappel : - La durée du travail des jeunes ne peut en aucun cas être supérieure à la durée quotidienne ou hebdomadaire normale des adultes employés dans l'établissement (article L212-13 du Code du Travail). - Ces dispositions s'appliquent aussi aux jeunes de moins de 18 ans accomplissant un stage d'initiation ou d'application en milieu professionnel dans le cadre d'un enseignement alterné ou du déroulement de leur scolarité (article L212-13 du Code du Travail). - Pour l'application de l'ensemble de ces règles, il est tenu compte du temps consacré à la formation dans l'établissement d'enseignement. Par exemple, un jeune en CFA du lundi au vendredi doit bénéficier de ses deux jours de repos hebdomadaire le samedi et le dimanche. Source Avril 2006 : Service Départementale de l'Inspection du Travail, de l'Emploi et de la Protection Sociale Agricoles des Bouches du Rhône CHAPITRE IX : DEPLACEMENTS ET FRAIS PROFESSIONNELS ARTICLE 27 (modifié par avenant n°1 du 24/11/1999) Indemnisation des frais de repas et de trajet Les ouvriers paysagistes exécutent un travail non sédentaire qui ne se rattache pas à un lieu de travail unique et définitif. En matière d'indemnisation des frais de repas et de trajet, 2 hypothèses doivent être distinguées, étant entendu que la valeur du minimum garanti (MG) à prendre en considération est celle qui est en vigueur au 1er janvier de l'année en cours. 1. L'employeur oblige le salarié à se rendre les jours ouvrés au siège de l'entreprise ou dans l'un de ses dépôts : L'horaire de travail commence et se termine au siège de l'entreprise ou dans l'un de ses dépôts. Dans cette hypothèse, le temps de trajet pour se rendre du siège de l'entreprise ou du dépôt au chantier est considéré comme temps de travail. Le salarié perçoit une prime de panier d'un montant égal à la valeur de 2 minima garantis (2 MG) lorsque ce chantier est situé à plus de 5 kilomètres de son domicile, du siège ou du dépôt de l'entreprise et s'il ne regagne pas l'un de ceux-ci au moment du déjeuner. 2. L'employeur n'oblige pas le salarié à se rendre les jours ouvrés au siège de l'entreprise ou dans l'un de ses dépôts : Dans cette hypothèse, le salarié a le choix entre 2 solutions : 2.1. le salarié se rend par ses propres moyens sur le chantier assigné par son employeur. L'horaire de travail commence et se termine sur le chantier. Le salarié perçoit une prime de panier d'un montant égal à la valeur de 2 minima garantis (2 MG) lorsque ce chantier est situé à plus de 5 kilomètres de son domicile, du siège ou du dépôt de l'entreprise et s'il ne regagne pas l'un de ceux-ci au moment du déjeuner. Le salarié est en outre indemnisé de la totalité des frais de transports en commun dus dans la zone de compétence de l'autorité organisatrice de ces transports, où est situé le chantier de l'entreprise dans lequel il embauche. 2.2. Le salarié est transporté sur le chantier par des moyens de transport mis à sa disposition par l'entreprise, au siège ou dans l'un de ses dépôts. L'horaire de travail comme et se termine sur le chantier. Le salarié n'est pas considéré comme étant à la disposition de l'entreprise et sous la subordination de l'employeur : - à l'aller, avant et pendant le transport, puis avant le travail sur le chantier. - au retour, après le travail sur le chantier puis pendant et après le transport. En conséquence, pendant ces périodes, il ne peut lui être demandé d'exécuter une tâche, notamment de charger ou décharger un véhicule – à l'exception de ses outils personnels – sans que ce temps soit considéré comme temps de travail effectif. Le transport aller sur le chantier par les moyens de transport mis à disposition par l'entreprise n'entraîne pas obligatoirement le transport retour par le même moyen, et dans une telle hypothèse, le montant de l'indemnité prévue ciprès n'est pas réduit. Le salarié est indemnisé globalement de ses frais de repas - dans un rayon de 0 à 5 km : - dans un rayon de plus de 5 km jusqu'à 20 km : - dans un rayon de plus de 20 km jusqu'à 50 km : - dans un rayon de plus de 50 km jusqu'à 75 km : - dans un rayon de plus de 75 km jusqu'à 100 km : et de trajet de la manière suivante : 2,5 MG. 3,5 MG. 4,0 MG. 4,5 MG. 5,5 MG. En province, le salarié est en outre indemnisé de la totalité des frais de transport en commun dus dans la zone de compétence de l'autorité organisatrice de ces transports, où est situé le siège de l'entreprise ou l'un de ses dépôts dans lequel il se rend. En région parisienne, le salarié bénéficie de la prise en charge partielle des titres de transport, prévue par la loi n° 82684 du 4 août 1982 modifiée relative à la participation des employeurs au paiement des transports publics urbains. Les conducteurs de véhicules sont rémunérés pour le trajet, comme s'il s'agissait d'un temps de travail et perçoivent la prime de panier fixée en 2.1. ARTICLE 28 (modifié par avenant n°1 du 24/11/1999) Indemnisation pour grands déplacements a) Est réputé constituer un grands déplacement celui qui ne permet pas aux salariés de regagner leur domicile ou celui qui les éloigne de plus de 100 km du siège, de l'agence ou du bureau. b) Les frais exposés par les salariés à l'occasion du déplacement sont remboursés par l'employeur sur présentation des justificatifs et en fonction des indications données par celui-ci pour les dépenses de logement et de nourriture. A défaut le remboursement de ces frais est opéré sur une base forfaitaire égale par jour à la valeur de 16 fois le minimum garanti en vigueur au 1er janvier de l'année en cours. CHAPITRE X : CONGES ARTICLE 29 Jours fériés chômés Tous les jours fériés légaux (1er janvier, lundi de Pâques, 8 mai, Ascension, lundi de Pentecôte, 14 juillet, Assomption, Toussaint, 11 novembre, Noël) sont chômés et payés aux salariés dans les conditions suivantes : - le jour férié n'est rémunéré que dans la mesure où il tombe un jour habituellement travaillé; - le jour férié n'est rémunéré que si le salarié a accompli à la fois la dernière journée de travail ouvrée précédant et la première journée de travail ouvrée suivant ledit jour férié, sauf autorisation d'absence personnelle, conventionnelle ou légale; - le 1er mai est chômé et payé conformément aux dispositions légales en vigueur. ARTICLE 29 Congés payés Tout salarié a droit chaque année à un congé payé, à la charge de l'employeur, dans les conditions légales suivantes : 1. Durée des congés : La durée des congés est déterminée à raison de 2 jours et demi ouvrables par mois de travail effectif, sans que la durée totale des congés puisse excéder 30 jours ouvrables. Lorsque le nombre de jours de congés, calculé conformément à ce qui précède, n'est pas un nombre entier, la durée des congés est portée au nombre entier immédiatement supérieur. Pour la détermination des congés annuels, sont assimilés à des périodes de travail effectif : - les périodes de congés payés de l'année précédente; - les périodes de repos de femmes en congé de maternité ou de congé d'adoption; - les périodes, limitées à une durée ininterrompue de 1 an, pendant lesquelles l'exécution du contrat de travail a été suspendue pour cause de maladie professionnelle ou d'accident du travail; - les périodes de congé de formation continue, de formation cadre et animateur pour la jeunesse ou d'éducation ouvrière; - les temps nécessaires à l'accomplissement des mandats syndicaux et professionnels; - les périodes de rappel et de maintien sous les drapeaux, à l'exclusion des périodes militaires volontaires; - les périodes de repos compensateur; - les jours de congés pour évènements familiaux. 2. Période des congés : La période des congés, qui comprend obligatoirement la période du 1er mai au 31 octobre de chaque année, est fixée par l'employeur après consultation des délégués du personnel s'ils existent. Cette période de congés est portée à la connaissance du personnel au moins 2 mois avant son ouverture. 3. Ordre et date des départs en congés : A l'intérieur de la période de congés, l'ordre et la date des départs sont fixés par l'employeur après avis, le cas échéant, des délégués du personnel. L'ordre et la date des départs sont fixés en tenant compte des besoins de l'entreprise et des intérêts du personnel, plus particulièrement ceux ayant trait aux congés scolaires des enfants et aux congés payés du conjoint. 4. Congé principal et fractionnement des congés : Le congé principal est au moins de 18 jours ouvrables, sauf demande particulière et accord entre les parties. La durée des congés payés pouvant être prise en une seule fois ne peut excéder 24 jours ouvrables. Lorsque le nombre de jours de congés pris en dehors de la période du 1er mai au 31 octobre de chaque année est supérieur à 5, il est attribué 2 jours de congés supplémentaires. Lorsque le nombre de jours de congés pris en dehors de la période du 1er mai au 31 octobre de chaque année est compris entre 3 et 5, il est attribué 1 jour de congé supplémentaire. Les jours de congé principal dus en sus de 24 jours ouvrables ne sont pas pris en compte pour l'ouverture du droit à ce supplément. 5. Montant de l'indemnité de congés : L'indemnité de congés payés est légale au moment de la rémunération qui aurait été perçue pendant la période de congés si le salarié avait continué à travailler. Elle ne saurait, en tout état de cause, être inférieure au 1/10 de la rémunération totale perçue par le salarié au cours de la période de référence.