le projet de l`année

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le projet de l`année
n°19
2013
le journal des personnels
de l’Ugecam
Centre ALPC
1er semestre
le projet de l’année
C’est un chantier d’envergure que l’Ugecam Centre
et ALPC a engagé avec l’élaboration de son projet
institutionnel inter-Ugecam (P2I). Une première
au sein du Groupe, avec à la clé, les négociations
prévues début 2014 avec la Cnamts autour du Contrat
pluriannuel de gestion. Explications.
« Le P2I doit nous permettre de nous projeter pour
les quatre années à venir de façon ordonnée, en
structurant la plupart des actions que nous avons
engagées depuis neuf ans qui ont permis de mutualiser nos efforts entre l’Ugecam Centre et l’Ugecam
ALPC, explique François Ardisson, Directeur de l’Ugecam Centre et ALPC. Nous avons appris à travailler
ensemble, à nous entraider entre établissements ;
nous avons mis en place des instances interrégionales
telles que le Comité de direction, le Covirisq ou encore
l’Instance médicale régionale. Aujourd’hui, il est temps
d’aller plus loin et de nous présenter avec des lignes
directrices interrégionales et des méthodes communes
pour négocier au mieux le contrat pluriannuel de gestion qui sera issu de la COG 2014-2017. »
Définir les priorités permettant de fédérer les établissements ; décliner les orientations nationales existantes ;
impliquer les établissements dans l’élaboration des
stratégies régionales…, le P2I sera le document de
référence en matière de gouvernance de l’Ugecam. Son élaboration est guidée par
quatre mots-clé : cohérence, mutualisation, fédération et modernisation.
Pour les établissements, le P2I leur permettra de
disposer d’un cadre de référence rassemblant et
donnant une cohérence à des actions jusqu’à présent indépendantes. « Nous intervenons dans un
univers concurrentiel avec des tutelles exigeantes.
Le P2I contribuera à rompre l’isolement dans lequel
les Etablissements peuvent se trouver. Plus il sera
riche, plus nous aurons des éléments à mettre sur
la table lors de négociations. Aussi, j’encourage
toutes les catégories de personnels à participer à
son élaboration ! »
ALPC
Directeur de publication : François Ardisson • Rédactrice en chef : Bernadette Maillet • Comité de rédaction : E. Abid, N. Villeger,
MC. Rivière • Rédaction : Camille Jaunet • Réalisation : Think Ad communication • Imprimeur : Copie 45
Pluriel n°19 • 1er semestre • 2013
Michel Cohu (à gauche),
Président de l’Ugecam Centre
Frédéric Bochard (à droite),
Président de l’Ugecam ALPC
Le Président de la Caisse nationale a réuni, en février 2013,
l’ensemble des Présidents des Organismes de l’Assurance
Maladie CPAM, CARSAT et… UGECAM. ll parait important,
à l’heure de la préparation de la Convention d’Objectifs et
de Gestion entre l’Etat et la CNAMTS – qui devrait être
signée début 2014 – de rappeler, comme ont eu l’occasion
de le faire le directeur général de la Caisse nationale et
la directrice du Groupe UGECAM lors de rencontres avec
les directeurs d’UGECAM, que les UGECAM font partie
intégrante de l’Assurance Maladie.
Quand l’UNCAM publie un Plan national de Gestion du
risque, les UGECAM et leurs établissements ne peuvent
pas rester à l’écart de ses préconisations telles que
« Améliorer l’efficience du système de soins, c’est permettre
un accès équitable à des services adaptés et de qualité,
tout en veillant à la soutenabilité financière de l’Assurance
Maladie qui s’impose dans un contexte de dégradation des
comptes publics ».
En tant qu’opérateur, qu’il s’agisse du sanitaire ou du
médico-social, les établissements des UGECAM savent
concilier au quotidien la qualité des soins et la maîtrise des
dépenses.
Aujourd’hui, l’optimisation de l’emploi des ressources se
traduit aussi par une approche par processus de soins en
recherchant systématiquement des améliorations possibles
en terme de qualité, de résultats, de santé et de coûts. Au
sein des UGECAM Centre et ALPC, la priorité interrégionale
a été donnée à une démarche continue de l’amélioration de
la qualité et la gestion des risques. Les évaluateurs, lors
des certifications, des établissements sanitaires l’ont tous
relevé. Aujourd’hui, les établissements du secteur médicosocial y sont également soumis car la démarche qualité est
étendue aux évaluations internes et demain à l’évaluation
externe de nos structures. En faisant partie de l’Assurance
Maladie, les établissements des UGECAM ne peuvent que
travailler toujours plus avant à la qualité du service rendu y
compris par une ouverture plus importante sur l’extérieur et
avec un partenariat plus étroit avec les caisses primaires et
les CARSAT dans lesquelles nous, Présidents d’UGECAM,
sommes aussi membres des Conseils.
Le Coteau
L’AMO à pied d’œuvre
Pour ce projet phare de l’Ugecam Centre ALPC,
les travaux du nouveau bâtiment du Coteau à la
Chapelle Saint-Mesmin se dérouleront via une
procédure de conception-réalisation.
« C’est la première fois que nous utilisons une
telle procédure, indique Elsa Abid, gestionnaire
patrimoine immobilier. Cela répond à une volonté
de la Direction nationale de choisir un groupe
ou groupement d’entreprises qui assureront à la
fois la conception du projet puis sa réalisation.
Cela nous garantit des délais plus courts ainsi
qu’une meilleure coordination des entreprises sur
le chantier. En contrepartie, cela nécessite une
maîtrise d’ouvrage forte, qui puisse s’impliquer en
amont sur le plan technique et financier et avoir
une vision globale jusqu’à l’exploitation, car tout
sera fixé au préalable et nous devrons avoir défini
nos besoins dès le lancement de la procédure. »
C’est pour accompagner la réflexion et le
bon déroulement de ce projet que l’Ugecam
est accompagnée d’un assistant à maîtrise
d’ouvrage (AMO). « Celui-ci va nous assister tout
au long du projet, de la programmation au suivi de
l’opération, en passant par le cahier des charges
et l’analyse des propositions. » Même si l’Ugecam
reste décisionnaire, l’AMO facilite la prise de
décision, en apportant des éléments d’analyse
technique ou financière.
« Nous avons retenu un cabinet de Chinon,
A2MO, qui a déjà une expérience dans le domaine
hospitalier. Ils disposent également d’outils –
bases de données, logiciels- et de compétences
–économie de la construction, performance
énergétique, développement durable- qui nous
seront utiles pour le bon déroulement de ce
chantier dont la livraison est prévue fin 2015. »
La Chênaie et le Clos
Le développement durable,
c’est du concret !
La semaine du développement durable qui s’est
déroulée début avril a été l’occasion pour les
établissements, de sensibiliser les patients, les
résidents et les salariés à la préservation de
l’environnement.
Ainsi, au Clos, une journée a été consacrée à
l’information sur la gestion des déchets. « Nous
avons distribué des dépliants et présenté dans
le hall une vidéo réalisée en interne sur le tri des
déchets, explique Céline Delfino. » Plus largement, un comité de développement durable a été
créé en janvier 2012. Il rassemble une dizaine de
salariés volontaires, représentant tous les métiers
de l’établissement. « Nous nous réunissons tous
les trois mois pour définir différentes actions à
mettre en place, explique Alain Rivière, président de ce Comité. Par exemple, pour réduire
la consommation d’eau, nous avons mis en place
des robinets réducteurs de pression dans toutes
les chambres et fait des modifications sur les
chasses d’eau. » De même, des poubelles à tri
ont été installées dans toutes les chambres, les
déchets verts sont compostés et le papier issu
des destructeurs de papier est recyclé, comme
les piles usagées, les cartouches d’encre, les
cartons et les huiles usées. Enfin, l’utilisation de
la visioconférence et l’incitation au co-voiturage
réduisent l’émission de CO2. Et parmi les projets
figurent la mise en place de détecteurs de présence, la réduction de la lumière la nuit et le recyclage de l’eau de la balnéothérapie.
A la Chênaie, pour la semaine du développement durable un marché Développement durable
a été organisé avec des producteurs locaux.
Un stand de l’association des résidents proposait des objets confectionnés par les résidents.
Enfin, des voitures électriques étaient exposées.
Bilan ? Une bonne participation des familles et
des résidents, une forte implication du personnel
de l’EPAHD et une satisfaction des producteurs
pour cette 2e édition.
Mais le développement durable ne dure pas
qu’une semaine et la Chênaie propose différentes
actions sur toute l’année !
Pluriel n°19 • 1er semestre • 2013
« Nous avons mis en place des rencontres intergénérationnelles autour du tri des déchets, entre
les résidents et une classe de Verneuil/Vienne,
explique Raphaëlle Sauvet. Nous proposons
également des journées de formation sur le
même sujet pour le personnel et prévoyons des
actions sur l’écoconduite ou la prévention des
addictions. Enfin, nous écrivons actuellement un
agenda 21 calqué sur le projet d’établissement
avec un plan d’actions qui vise même à aller
encore plus loin dans ce domaine –compostage,
panneau solaire pour produire de l’eau chaude,
travail sur l’intégration des nouveaux salariés,
renforcement de l’information des patients et
de leur familles. Car le développement durable
repose sur trois piliers –environnemental, mais
aussi financier et social ! »
Les établissements sanitaires
De gauche à droite : Sophie Lagarde,
Jean-Baptiste Andreys, Isabelle Loridan
(Les Terrasses), Renaud De Tullio (Beaurouvre),
Jessica Perron (Les Terrasses),
Maryvonne Manceau (La Colline)
Tza Nou
Dans le cadre de l’implantation sur
CLERMONT FERRAND de l’hôpital de jour, un partenariat étroit a
été conclu avec l’Université de
CLERMONT, le STAPS (et le CHU).
Un travail de recherche sur les incidences des programmes de prise
en charge de l’obésité sur la musculation, le rythme cardiaque est,
d’ores et déjà, établi. Le prêt, à titre
gracieux, d’un scanner de l’Université, à la structure HDJ est une autre
illustration de cette collaboration.
Certification : dernier round !
Si Beaurouvre est en pleine préparation de sa
3e visite de certification prévue en septembre,
trois autres établissements –La Colline ensoleillée, Les Terrasses et Tza Nou- ont accueilli les
auditeurs de la Haute autorité de santé (HAS)
au 1er trimestre 2013 et sont en attente de leur
rapport. Les quatre établissements restants –La
Chênaie, Maurice Delort, Le Coteau et le ClosSt-Victor– avaient pour leur part été audités entre
octobre 2011 et novembre 2012.
« Les rapports de certification ont abouti à une
certification simple pour un établissement et à
des certifications avec recommandations pour les
trois autres », indique Sophie Lagarde, Manager
qualité et gestion des risques. Ces recommandations portent par exemple sur la prise en charge
de la douleur ou la prise en charge médicamenteuse. Les établissements ont ensuite 12 mois
Des établissements
engagés dans une dynamique
d’amélioration continue.
pour répondre à l’HAS, c’est-à-dire prendre en
compte les recommandations ou mettre en place
un plan d’action si le délai n’est pas suffisant.
D’une façon générale, les auditeurs ont souligné
la qualité des auto-évaluations transmises par
les établissements avant la visite. Cela signifie
que chacun d’entre eux a conscience de ses
points faibles, a la volonté d’être transparent
avec les auditeurs et la capacité de mettre en
place des actions correctives, avant la visite
de certification. « Des établissements engagés
dans une dynamique d’amélioration continue ».
ce n’est pas un slogan !
La MAS pour handicapés
psychiques de l’Indre a participé à
la Semaine de Santé Mentale mimars qui, chaque année, réunit l’ensemble des interlocuteurs du
département de l’Indre sur différentes
thématiques de l’accompagnement.
Une mobilisation sans faille est illustrée avec photos et film à l’appui de
la MAS de l’UGECAM.
Date à retenir : le 1er juillet prochain, inauguration du « nouveau
Beaurouvre » avec la fin du chantier
de réhabilitation de l’hébergement.
La prochaine étape sera l’ouverture
de l’hôpital de jour à Chartres.
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8 mars : Journée internationale
de la Femme. Le CRF du Clos Saint
Victor a également fêté cette journée
en 2013 avec une vidéo en ligne tout
simplement… « Éblouissante ».
Vous pouvez vous offrir ce clin d’œil
sur : https://picasaweb.google.com/lh/
sredir?uname=10431950821940714
1906&target=ALBUM&id=58532849
04321337297&authkey=Gv1sRgCJ
uKw_uHo6a5QQ&feat=email
P2I : une démarche
qui conjugue la transversalité
avec la concertation
Pour impliquer l’ensemble des collaborateurs des établissements et du siège,
l’élaboration du P2I s’appuie sur un travail collaboratif. Quelles sont les motivations
et les attentes de chacun ? Quelles sont les pistes d’amélioration possibles du quotidien
de chaque établissement ? Rencontre avec des agents impliqués dans la démarche,
qui nous livrent leurs premières impressions.
2 questions
à Bernadette Maillet,
Directrice adjointe des
Ugecam Centre et ALPC
Comment est élaboré le P2I ?
Nous avons mis en place des
groupes de travail autour de six
axes qui sont prioritaires : la gouvernance ; la performance sociétale
et la satisfaction des usagers ; la
performance économique et financière ; la performance sociale et la
politique Ressources humaines ; la
performance environnementale et la
politique immobilière ; la politique
de communication y compris la
gestion des systèmes d’information.
Chacun de ces groupes est placé
sous la responsabilité d’un pilote et
d’un vice-pilote –tous deux agents
de Direction– et tous les salariés des
établissements ont été conviés à
participer aux groupes de leur choix.
Cette organisation nous a semblée
opportune pour fédérer les établissements, impliquer tous les agents
et faire émerger les initiatives !
Quelles sont les
principales étapes ?
Chaque groupe doit définir, d’ici
fin juin des objectifs de progrès à
partir d’un état des lieux établissant les forces et les faiblesses de
l’Ugecam : trois priorités sont attendues pour chacun des six axes de
travail. Elles seront ensuite déclinées en plans d’actions d’ici la fin
de l’année. C’est l’ensemble de ces
réflexions, -objectifs et plans d’actions- qui constituera notre Projet
institutionnel inter-Ugecam. Celui-ci
devra être finalisé pour le 30 mars
2014 pour la durée de la future COG
(2014-2017).
Pourquoi participer à ce travail ?
Ghislaine Savy et Raphaëlle Sauvet (La
Chénaie) : Ces groupes sont l’occasion de partager nos expériences et nos pratiques avec des
membres du siège et d’autres établissements.
Nous sommes actuellement, dans notre établissement, en pleine réflexion sur le développement durable : aussi nous avons tout intérêt
à faire profiter les autres établissements de nos
travaux et à apprendre de leur part. L’autre intérêt
de ces groupes de travail est la pluridisciplinarité.
Chacun peut s’exprimer et cela va permettre de
bâtir, à partir du terrain et des bonnes pratiques
des établissements, un socle commun qui prendra en compte la richesse et la diversité de nos
activités : c’est une expérience professionnelle et
personnelle très enrichissante.
Quelles sont vos attentes du P2I ?
Valérie Brondeau et Erika Perrot (Siège
Ugecam) : Parmi les questions liées aux
Ressources humaines, la réflexion autour du P2I
peut être l’occasion de réfléchir à notre organisation actuelle autour de la gestion de la paie.
En effet, au 1er janvier 2015, nous allons changer
d’outil de gestion de la paie et migrer vers l’outil
GRH choisi au niveau national (projet SIRH).
Cette remise en question globale avec l’analyse
Pluriel n°19 • 1er semestre • 2013
des forces et des faiblesses de notre organisation nous permettra d’aboutir à un fonctionnement
plus efficient dont la finalité est de fiabiliser tous
les bulletins de salaire. Cette réflexion associée
à ce nouvel outil préfigure un travail sur d’autres
thématiques de Ressources humaines qui pourront à terme être intégrées dans l’outil GRH, par
exemple en matière de gestion du temps (plannings, congés, horaires…).
En quoi ce projet sera
utile à votre établissement ?
Aymeric Duval (La Colline ensoleillée) :
Concrètement, le sous-groupe chargé des systèmes d’informations réfléchit au déploiement
d’un logiciel qui nous permettrait de répertorier
les pannes informatiques rencontrées dans un ou
plusieurs établissements. Un tel outil nous aiderait à faciliter la prise en charge de problèmes
que l’on pourrait résoudre en interne, avec des
procédures adaptées. Le groupe est actuellement
à la recherche du logiciel le plus adapté.
Plus globalement, les réunions nous permettent
de mettre en communs nos compétences et
nos idées, de débattre pour finalement travailler
ensemble dans la même direction !