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Les axes de travail proposés par polarité Souppes-sur-Loing Château-Landon Egreville Lorrez-le-Bocage Préaux Beaumont du Gâtinais Renforcer le pôle pour qu’il conserve une place prépondérante dans l’armature locale pour ne pas risquer d’apparaître comme un relais des pôles de Nemours ou Montargis. Aider la reprise/transmission pour ne pas voir apparaître de friches notamment dans le centreville avec la venue d’Auchan. Diversifier et densifier l’offre par de nouvelles activités en propre ou associées à des commerces existants. Conforter le centre-bourg autour de la place du marché. Densifier l’offre. Continuer à améliorer l’environnement commercial pour mieux identifier le centre-bourg commerçant autour d’une image de tradition et de convivialité. Conforter le centre-bourg autour des symboles repérables: place-église-halle en maintenant l’ensemble des activités présentes. Dynamiser les actions commerciales à l’image de la librairie qui créée dans son domaine des évènements (dédicaces, rencontres avec des auteurs, utilisation d’internet, …). Adapter l’offre en fonction du développement de la zone d’Intermarché: Renforcer l’aspect traditionnel du centre-ville en y conservant les activités essentielles pour ne pas opposer frontalement le futur Intermarché aux commerces du centre-bourg. La centralité commerciale semble complexe à recréer à partir des locaux existants. L’émergence d’une polarité significative ne peut être envisagée que sur la base d’un projet urbain mixte (habitat/service/commerce) issu de la création ou du remembrement du foncier. Il est nécessaire d’anticiper les conséquences d’un contournement routier de la commune sur les commerces (signalétique). Le retour des enquêtes auprès des artisans et commerçants 3 polarités : Souppes-sur-Loing, Château-Landon et Egreville concentrent le taux des entreprises artisanales et commerciales qui ont le plus répondu. Au niveau des répondants, nous trouvons une bonne représentativité des artisans et des commerces de proximité (boulangerie, restaurant, garagiste…) au détriment des services qui sont pourtant aujourd’hui omniprésents et se développent rapidement sur l’ensemble du territoire. Ancienneté de l’entreprise 35% des entreprises ayant répondu, ont plus de 10 ans d’existence, 24% entre 5 et 10 ans et 41% de moins de 5 ans. ¾ des entreprises évoluent en dehors des associations locales d’artisans et de commerçants (par exemple : ACAIS à Souppes-sur-Loing) Emploi La plupart des entreprises ayant répondu, ont moins de 5 salariés. 40% des entreprises emploient des intérimaires. Surface de vente et locaux d’activités 1/3 ont plus de 100m² de surface en locaux et la moyenne en surface de vente atteint plus de 65m². Evolution du panier moyen et du chiffre d’affaires depuis les trois dernières années Les diminutions de chiffres d’affaires sont minoritaires. La clientèle semble globalement maintenir leur niveau de consommation Projets et difficultés rencontrées Peu ont des projets de travaux mais 1/3 des répondants ont des projets de cession en vue. 1/3 des artisans et des commerces rencontrent des difficultés d’ordre comptables. Promotion et de communication Peu d’actions commerciales à destination de la population locale sont organisées. Celles des associations d’artisans et de commerçants sont peu citées en tant que moyen de communication et de promotion. Synthèse du diagnostic sur le commerce et de l’artisanat de la Communauté de Communes Gâtinais-Val de Loing Nature de l’offre commerciale de la Communauté de Communes Gâtinais-Val de Loing 184 entreprises commerciales sont présentes sur le territoire de la CCGVL. Huit communes ne disposent d’aucun commerce. Souppes-sur-Loing : pôle commercial principal de la CCGVL qui assure le maintien d’une part des achats réguliers de la population locale et alentour. Château-Landon et Egreville : polaritésrelais Lorrez-le-Bocage et Beaumont-duGâtinais : pôles locaux qui ne bénéficient aux consommateurs que pour quelques achats de proximité. Pour le reste du territoire, l’offre est éparpillée et n’a qu’une fonction de dépannage ou de lien social. En dehors des pôles, l’offre alimentaire reste présente à Bougligny et à Bransles. A noter la présence d’un commerce de vêtements sur la commune de Bransles. L’offre de services (dont les garages) est plus disséminée puisqu’on la trouve dans les pôles mais aussi sur cinq autres communes (Mondreville, Bougligny, Bransles, Chaintreaux, Poligny). Quatre marchés sur la CCGVL : trois marchés hebdomadaires à Château-Landon, Egreville et Souppes sur Loing et un marché bi-hebdomadaire à Lorrez-le-Bocage. A l’exception du marché de Lorrez-le-Bocage, exclusivement alimentaire, l’offre des marchés est toujours mixte. Plus de 10 communes accueillent des commerces itinérants dans des domaines d’activité souvent assez classique (restauration et alimentaire) mais aussi plus ponctuellement (l’outillage ou les vêtements). Il s’agit sur certaines communes dépourvues d’activités commerciales, d’une offre de substitution pour des besoins quotidiens et réguliers. Les café hôtels restaurants sont bien présents sur le territoire, à la fois sur les pôles mais aussi à Aufferville, Bougligny, Poligny, Bransles, Chaintreaux. On note parfois des efforts importants des municipalités pour maintenir ces commerces de proximité et de lien social (dépôts de pain, de journaux, de repas à emporter…)… L’offre commerciale du territoire est assez faible et reste calquée sur la répartition des habitants, ce qui implique qu’une partie de la population ne peut pas satisfaire sur place ses principaux besoins quotidiens. Ce sont un peu plus de 30% des habitants du territoire qui doivent nécessairement se déplacer pour faire les plus élémentaires des achats. Le Bassin d’attractivité Nature de l’offre artisanale du territoire 354 entreprises artisanales sont présentes sur la Communauté. L’armature artisanale est beaucoup plus diffuse que l’armature commerciale, en effet seule la Commune de Maisoncelles-en-Gâtinais ne dispose d’aucun artisan sur son sol. Deux principales polarités totalisent 146 entreprises : Souppes et Egreville suivies de Château-Landon, Lorrez-le-Bocage et de Beaumont-du-Gâtinais (96 entreprises). Ces pôles concentrent notamment les services à la personne (coiffure, soins de beauté, optique, garagiste,…). Les autres caractéristiques qui se dégagent du réseau des artisans sont: -Une concentration d’activités de production sur les zones d’activités économiques (ZAE), souvent adossées à ces pôles, -Une concentration d’activités de construction sur l’ensemble de la CCGVL -Un déclin de l’artisanat alimentaire sur les dernières décennies: des reprises/transmissions complexes dans des métiers où la mise aux normes est lourde de la concurrence des grandes surfaces alimentaires du manque d’attractivité des jeunes formés à ces métiers Quelques signes d’inversion de tendance existent dans le domaine de la boucherie (réouverture à Château-Landon, reprise à Souppes) mais il faut rester vigilant dans la mesure où la pérennité de ces activités dépend avant tout de la qualité du repreneur. L’offre commerciale existante ne parvient pas à retenir les habitants de la CCGVL. En effet, les habitants de l’ouest sont attirés quasi exclusivement par des polarités commerciales hors département, soit sur un axe ouest Puiseaux/Pithiviers, soit sur un axe sud (Beaune-laRolande). D’autres habitants sont largement tournés vers les pôles de Nemours au Nord et du Loiret (Dordives et Montargis) au sud. Par contre, les habitants de quelques communes hors de la CCGVL , au sud (Dordives, Nargis, Préfontaines) et au nord (Remauville, Nanteau sur Lunain, Saint-Ange-le-Viel) effectuent régulièrement des achats sur les pôles de la Communauté. Les comportements d’achats de l’intercommunalité L’évasion commerciale Les achats alimentaires : vers les pôles de Souppes-sur-Loing (pour 22%), vers les pôles d’Egreville (pour 6,7%) vers les pôles de Château-Landon (pour 5,7%), vers les pôles de Nemours (pour 21%) vers les pôles du Loiret et/ou de l’Yonne (pour 16%), Les achats beauté-santé : vers les pôles de Souppes-sur-Loing (pour 19,7%), vers les pôles d’Egreville (pour 9,5% ) vers les pôles de Château-Landon (pour 8,9%), vers les pôles de Nemours (pour 19,4%) vers les pôles du Loiret et/ou de l’Yonne (pour 15,5%), Les achats en équipement de la personne : vers les pôles de Nemours (pour 29,2%), vers les pôles du Loiret et/ou de l’Yonne (pour 22,6%....), vers le centre commercial de Villiers en Bière (pour 13%), grâce à internet et la Vente Par Correspondance (VPC) (pour 10,2%), Les achats de culture/loisirs : vers les pôles d’Egreville (pour 7,1%), vers les pôles de Souppes-sur-Loing (pour 6,9%), vers les pôles du Loiret et/ou de l’Yonne (pour 15,3%), vers les pôles de Nemours (pour 14,5%), vers les autres pôles du 77 (hors CCGVL) (pour 13,5%), grâce à internet et la Vente Par Correspondance (VPC) (pour 12,4%), vers le centre commercial de Villiers en Bière (pour 10,9%), Les achats en équipement de la maison : vers les pôles de Souppes-sur-Loing (pour 4,8%), vers les pôles de Nemours (pour 24,8% de leurs actes d’achats), vers les pôles du Loiret et/ou de l’Yonne (pour 15,5%), vers le centre commercial de Villiers en Bière (pour 14,1%), vers la VPC (pour 12,5%)…, Les achats en bricolage/jardinage : vers les pôles d’Egreville (pour 6%), vers les pôles de Nemours (pour 31,4%), vers les pôles du Loiret et/ou de l’Yonne (pour 27,1%), vers les autres pôles hors CCGVL (pour 15,4%)… Raisons de non fréquentation du pôle le plus proche du domicile % La diversité des magasins est insuffisante Le choix des produits est insuffisant C'est trop petit ou les magasins sont trop petits C'est peu attractif ou peu convivial, vieillot, mal présenté Les horaires d'ouverture ou de fermeture sont inadaptés 43% 29% 10% 6% 5% Source : OCLA, CCI 77 L’évasion commerciale est provoquée principalement par : La faiblesse de l’offre commerciale qu’elle s’exprime en termes de boutiques (nombre, taille) ou de produits. Cette réaction est logique puisque la taille des communes et du bassin d’attractivité ne permet pas de proposer une offre de type hypermarché. Certains centres-villes n’offrent plus autant de diversité de magasins qu’auparavant. L’attractivité des commerces apparaît ainsi que l’adaptation des horaires (ouverture tardive). Ces critères sont intéressants dans le sens où ils mettent en avant des éléments sur lesquels les commerçants peuvent agir directement. Si une part de l’évasion vers des polarités commerciales plus importantes est remarquée, il existe une marge de progression en termes d’attractivités du commerce local. Synthèse sur l’armature commerciale et artisanale La CCGVL dispose d’une armature à deux niveaux: L’offre de commerces de proximité de communes qui sert de premier niveau de dépannage, plutôt en perte de vitesse, Les pôles qui représentent un second niveau répondant à l’ensemble des besoins commerciaux et d’artisanat. Ils jouent un vrai rôle mais sont fortement concurrencés par la présence des polarités commerciales plus complètes, de Nemours et Montargis principalement. Le tissu artisanal et commercial se maintient grâce à son activité sur la base des opportunités de reprise des artisans et commerçants. Une identité commerciale, artisanale et touristique peu affirmée dans l’environnement local et qui ne se démarque pas face aux plus grosses polarités alentours.