L`hypnose pour se débarrasser de ses mauvaises habitudes
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L`hypnose pour se débarrasser de ses mauvaises habitudes
L’hypnose pour se débarrasser de ses mauvaises habitudes alimentaires Photographie par JackF, sur istockphoto.com (recadrée pour les besoins du blog) Quand un patient souhaite perdre du poids, il est parfois difficile de réguler certaines habitudes comme le grignotage ou certaines «dépendances» à tel ou tel aliment. L’hypnose peut alors s’avérer d’un grand soutien. Pourquoi l’hypnose fonctionne ? Aujourd’hui, tout le monde sait plus ou moins ce qu’il devrait manger et faire pour obtenir son poids de forme, l’information est plus qu’abondante sur ce sujet. Toutefois nous savons tous que savoir ne suffit pas toujours. De nombreux comportements, automatismes, émotions sont crées et ancrés en nous à un niveau inconscient, c’est la partie immergée de l’iceberg. La nourriture nous renvoie parfois a beaucoup de choses émotionnelles profondes que les régimes seuls ne sont pas en mesure de changer, d’où le nombre de régimes yoyo, de rechutes, d’abandon et de frustration. Parmi les outils d’accompagnement, l’hypnose permet une approche différente grâce au travail à un niveau plus profond qui permet de reprogrammer nos schémas comportementaux par rapport à la nourriture. Un exemple concret : si, petit, on nous donnait à manger pour nous calmer quand nous pleurions même si nous n’avions pas faim, la notion de «nourriture comme source de réconfort» sera inscrite en nous, dans notre mémoire comportementale à un niveau inconscient au même titre que la notion de «feu= brûlures». Il faut savoir qu’il est très difficile pour notre cerveau d’oublier un comportement lié à une récompense. Nous mémorisons très fortement le «chemin» ou le «comportement» qui amène à la récompense et notre cerveau va tenter de manière automatique de le reproduire le plus souvent possible. Donc pour reprendre l’exemple ci-dessus, si une personne a toujours pris le chemin de la compensation d’un mal-être par la nourriture, son cerveau limbique ne va pas l’encourager à changer. C’est pourquoi l’on a parfois l’impression de lutter pour changer un comportement, mais c’est aussi difficile que de nager à contre-courant. En hypnose thérapeutique, nous allons contourner le courant en travaillant à la source du fleuve directement. A qui s’adresse l’hypnose thérapeutique ? Si l’on constate un lien direct entre nos émotions et notre manière de manger, si l’on mange de manière parfois compulsive, automatique ou pour palier à un vide intérieur ou à l’ennui, l’hypnose permet d’obtenir de très bons résultats. Il est recommandé d’y associer un travail en neuro-nutrition afin d’assurer les besoins essentiels du cerveau et de travailler de manière globale simultanément sur le corps et l’esprit. Associer hypnose et neuronutrition Nos comportements les plus difficiles à contrôler sont souvent liés à nos ancrages profonds que l’hypnose pourra réguler. Mais pas seulement ! Souvent, nos déséquilibres micronutritionnels quels que soient leur origine peuvent conduire à des compulsions sur certains types d’aliments comme les produits sucrés en fin de journée. La neuronutrition peut alors être l’une des clés. La neuro-nutrition, scientifiquement validée, est au carrefour des neurosciences, de la nutrition et de la psychologie moderne. Elle offre des outils diagnostiques et thérapeutiques. Elle permet d’optimiser les fonctions cérébrales et les fonctions psychiques en assurant la satisfaction des besoins essentiels du cerveau sur la base le plus souvent d’un bilan biologique (dosage de micronutriments, profil des acides gras…) et du repérage de dysfonction au niveau des neurotransmetteurs. Par exemple, quand on est attiré de manière irrépressible par le sucré en fin de journée c’est souvent que notre cerveau le réclame pour son propre fonctionnement. Il est l’heure de se calmer pour préparer le sommeil et donc de produire de la sérotonine, le neurotransmetteur chef de file de ce calme. Quand le corps ne dispose pas des matières premières nécessaires à sa production, notre cerveau va « appeler » le sucre et nous allons pouvoir facilement finir un paquet de biscuit sans faim. Ainsi pour réguler les troubles alimentaires comportementaux, plus ou moins importants, associer les deux méthodes permet de potentialiser la réussite. Caroline Vuille