dossier de presse
Transcription
dossier de presse
dossier de presse LE ROI DU BOIS création | théâtre musical de Pierre Michon | mise en scène Sandrine Anglade | musique originale Michèle Reverdy | avec Jacques Bonnaffé ; Le Quatuor Varèse : François Galichet et Jean-Louis Constant violons, Sylvain Séailles alto, Thomas Ravez violoncelle ; un enfant chanteur (en alternance) Michaël Oppert et Roman Rondepierre | durée env 1h10 MARdi 2 › SAMedi 13 OCTOBRe 2012 mardi et Vendredi à 20h30, mercredi, jeudi et samedi à 19h30, Le dimanche à 16h ThéâTRe 71 3, place du 11 novembre – 92 240 malakoff - www.theatre71.com réservation 01 55 48 91 00 métro ligne 13 malakoff-plateau de Vanves TARiFS › 24€ tarif normal 17€ seniors, billet découverte, groupe à partir de 8 personnes, famille nombreuse, comités d’entreprise, collectivités, abonnés des théâtres partenaires, adhérents cinéma, Fabrica’son, médiathèque et conservatoire de malakoff 12€ –30 ans, demandeurs d’emploi, intermittents, allocataires du rsa, personnes handicapées 9€ –12 ans TOuRnée du SPeCTACLe en Fin de dOSSieR service de presse zef | isabelle Muraour 01 43 73 08 88 – 06 18 46 67 37 - [email protected] LE ROI DU BOIS en partenariat avec France musique L’équipe artistique texte Pierre Michon (éditions Verdier) mise en scène Sandrine Anglade musique originale Michèle Reverdy avec Jacques Bonnaffé, Le Quatuor Varèse François Galichet et Jean-Louis Constant violons, Sylvain Séailles alto, Thomas Ravez violoncelle, un enfant chanteur (en alternance) Michaël Oppert et Roman Rondepierre scénographie Claude Chestier costumes Claude Chestier et Julie Lardrot lumières éric Blosse collaboration artistique et mouvements Pascaline Verrier à partir de 15 ans durée env. 1h10 Coproduction compagnie sandrine anglade, arcadi, scène nationale de Besançon, maison de la culture de nevers et de la nièvre, Ferme de Villefavard en Limousin | avec le soutien de la drac Île-de-France, la Ville de Vincennes et les remerciements à l’arcaL compagnie nationale de théâtre lyrique et musical pour la mise à disposition de ses espaces projet associé au théâtre 71 scène nationale de malakoff compagnie sandrine anglade a été créée en 2003 La compagnie est associée depuis 2011 au centre de création de la maison de la culture de nevers et de nièvre et au projet artistique de la scène nationale de Besançon. depuis 2006 ses spectacles bénéficient de résidences de créations à la Ferme de Villefavard en Limousin. elle est soutenue par le conseil général du Val-de-marne et la Ville de Vincennes. ses créations sont régulièrement soutenues par la drac Île-de-France et l’arcadi. LE TEXTE Le roi du bois est un court récit de pierre michon écrit à la première personne. au cœur de la forêt, dominico desiderii se souvient. il convoque son enfance. il confronte ses désirs et espoirs passés à la réalité de la vie. Fils de métayers dans une province romaine du 17e siècle, observant les peintres venus magnifier ses terres de labeur, épiant les grands de ce monde dont l’étourdissante élégance traverse son univers de boue, il se rêve prince. un jour où, comme à l’accoutumée, il mène glander les porcs à travers la chênaie, un jeune paysan voit un carrosse s’arrêter dans le chemin. une fille très parée en descend et trousse haut ses jupes sous les yeux stupéfaits de l’enfant caché dans les fougères. cette apparition éblouissante, la chair blanche et les dentelles, le pouvoir qu’ont les puissants de jouir avec arrogance du luxe et de la beauté, il va désirer les faire siens. La rencontre avec le peintre claude Le Lorrain l’entraîne vers une vie nouvelle et il restera pendant vingt ans à son service. La peinture ne l’élèvera pourtant pas à une autre condition. il restera le roi des bois et le valet des hommes. mais la peinture n’aura pas su le faire prince et combler ses espérances. c’est, pour finir, au cœur des bois qu’il se taille son royaume, un royaume sans illusions, simple et noir, fait de jouissances immédiates et d’un dépit triomphant qui fait résonner dans l’ultime phrase du livre ses accents diaboliques : “maudissez le monde, il vous le rend bien”. éditions Verdier « à dix pas de moi et de mes porcs dans la lumière de l’été un carrosse s’arrêta, peint, chiffré, avec des bandes d’azur ; de cette caisse armoriée jaillit une fille très parée qui riait, elle courut vers moi ; elle m’offrit ses dents blanches, la fougue de ses yeux ; toujours riant elle se suspendit à la limite de l’ombre, résolument me tourna le dos, un interminable instant elle se campa dans ce soleil marbré de feuilles où flambèrent ses cheveux, ses jupes d’azur énorme, le blanc de ses mains se portèrent à ses jupes et les levèrent, les cuisses et les fesses prodigieuses me furent données, comme si c’était du jour, mais un jour plus épais ; brutalement tout cela s’accroupit et pissa.» « assis là sur ce chemin en plein soleil où fugacement avait sourit un prince qui peut-être n’était que marquis, je me mis à pleurer, à grands bruits, à grands sanglots. j’aurais voulu brûler. une exaltation insensée me portait, qui était peut-être de la peine, de la colère, ou ce rire déchirant de ceux qui soudain trouvent dieu, sur un chemin. » « La main ouverte, il fit un grand geste sur l’horizon visible, le soleil, les arbres et le palais, et c’était comme s’il montrait aussi ce qu’on ne voyait pas dans le palais, les colombes, les madones : “ tout cela, me dit-il, est à toi, si tu entres à mon service ” » « sans hâte ils se campaient, levaient le nez, humaient l’air, d’un grand regard neutre embrassaient les horizons, la fuite des sentiers, les troupeaux ; ils échangeaient quelques mots, hésitaient ou disputaient, soudain faisaient un grand geste et quelque chose avait l’air de bougrement les intéresser là-bas, vers un maigre bois où tombait une maigre cascade […] et je regardais par là-bas moi aussi , j’écarquillais les yeux pour voir ce qu’il y a de si étonnant, une belle dormant dans ce bois et pourquoi pas y pissant, ou une vraie notre-dame enlevée en plein ciel, mais il n’y avait que des feuilles et de l’eau, du ciel. […] c’était les peintres. » extraits Le Roi du bois de Pierre Michon Éditions Verdier NOTES D’INTENTION j'ai toujours lu les textes de pierre michon à voix haute. La délectation de cette langue-là, cette ramification de sens (des sens) qui forme la toile d'une histoire toujours pleine de salissures et de raffinements, il me fallait la goûter avec lenteur, dans l'articulation sonore des mots comme on prend plaisir à faire résonner la musique d'un poème. Le "héros" de cette histoire, c'est Gian domenico desiderii, qui fut au service de claude Le Lorrain de 1634 à 1659. Valet, broyeur de couleurs, petit prince qui voulut être roi, se prendre pour un roi à côté de celui qui sait, de celui qui peint, de celui qui transforme le monde et le fait ainsi exister. ici un homme se raconte. mais le génie de pierre michon est de faire se correspondre et se confondre les êtres et les images : Gian domenico desiderii, c'est une partie du Lorrain, un corps, une rusticité, et le monde qu'il décrit est celui des toiles du maître, pénétrant avec les mots dans la magie des paysages romains, de tivoli, les lavis et les couleurs, qui dégoulinent puis s’effacent quand surgit la bassesse de l'homme. texte sur l'inassouvissement, la frustration, l'impotence de ceux qui ont cru ou voulu être à l'égal des dieux et qui ont fait naufrage. je vois dans cette histoire un moment de vie, de ces moments où l'on s'arrête un peu, seul, un instant, avec soi-même, mais aussi avec ce qui fut soi. cette enfance qui nous fonde, qui construit avec ses rêves ce que nous deviendrons. j’imagine l'homme, desiderii, qui la fait renaître, tant le désir est grand de rêver encore à l'irréel, à ce qui échappe. un homme et un enfant. comme accoucher de sa propre enfance, la laisser venir à soi, dans le chaos des souvenirs. se donner une chance encore d'arrêter peut-être l'histoire au vol, de ne pas faire qu'un jour le monde se soit effondré par erreur de conduite. rêver à nouveau la somptueuse découverte du luxe, de l'art, à travers l'étonnante image d'une princesse qui pisse dans les fougères. prendre le risque pourtant de s'écraser contre sa propre bassesse, contre son lamentable prosaïsme, et tuer l'enfant. Qui est-il donc celui qui tue celui qu'il fut ? Qui est-il encore ? reflet de l'irréalité des peintres, de l'agitation envoûtante de tivoli, la musique (un quatuor à cordes et le chant de l'enfant) sont un contrepoint nécessaire à la saleté du monde. elle construit à l'intérieur du texte des lignes de fuite, des envolées, des leitmotivs obsédants au cœur desquels les voix de l'homme et de l'enfant s'inscrivent. Les musiciens sont les peintres, et le jeu de leur présence physique, comme la spatialisation de la musique, participe de la construction et de la destruction de cet espace imaginaire de tivoli. et puis la voix de l’enfant, qui ponctue et clôt cette histoire, comme une prière. Sandrine Anglade j'ai immédiatement pensé à un "opéra parlé". mon amour du théâtre m'a amenée tout au long de ma carrière à composer cinq opéras ainsi que des mélodrames, monodrames, contes musicaux, toutes œuvres de théâtre musical dans lesquelles la voix tient une place prépondérante – voix chantée et voix parlée – mais où la partie instrumentale devient également un personnage agissant. ici, j'ai rêvé à un quatuor à cordes dont les instrumentistes participeraient à l'action scénique : ils seront les peintres que l'on rencontre sur les pentes de tivoli. il y aura également la voix du petit pâtre qui découvre la somptuosité d'un monde dont il ne soupçonnait pas l'existence - voix chantée par un enfant - et la voix de l'acteur qui portera le beau texte de pierre michon. il ne s'agit pas simplement pour la musique d'illustrer ou d'accompagner Le roi du bois. je conçois la partition musicale comme un véritable protagoniste de l'action scénique, personnage sonore qui dialogue, entre en conflit, compatit avec domenico desiderii, homme brisé d'amertume, profondément déçu par la vie qu'il s'est choisie, alors que la porte magique de la création artistique lui avait été ouverte par claude Le Lorrain… L'histoire musicale se racontera en contrepoint du texte, intimement tissée avec ce texte, sans néanmoins en être réduite à l'état de simple paraphrase illustrative. Michèle Reverdy PIERRE MICHON AUTEUR il naît le 28 mars 1945 à châtelus-le-marcheix dans la maison de ses grands-parents. il est élevé par sa mère institutrice après que son père eut quitté le foyer. il passe son enfance à mourioux puis au Lycée de Guéret, où il est pensionnaire. il étudie ensuite les lettres à clermont-Ferrand et consacre à antonin artaud un mémoire de maîtrise. il voyage par la suite dans toute la France, ayant rejoint une petite troupe de théâtre. michon n'exerce pas de profession stable. à trente-sept ans, il entre dans la vie littéraire avec la publication des Vies minuscules qui obtient le prix France culture 1984. à ce livre succèdent rimbaud le fils, ensemble de textes courts sur la destinée d'arthur rimbaud puis, dans une veine romanesque, La Grande Beune et abbés. en 2009, pierre michon publie Les onze, dans lequel il évoque l'histoire du peintre corentin et celle de la révolution française à partir de la description d'un grand tableau représentant les onze membres du comité de salut public (robespierre, saint-just, Barrère, etc.) pendant la terreur, qui serait exposé au Louvre (en réalité le peintre et le tableau sont fictifs). pour ce roman, michon reçoit le 29 octobre 2009 le Grand prix du roman de l'académie française. Prix littéraires › › › › › › › petrarca preis pour l’ensemble de l’œuvre, 2010 ; Grand prix du roman de l’académie française, 2009 (Les onze) ; Grand prix sGdL de littérature pour l’ensemble de l’œuvre, 2004 ; prix décembre, 2002 (abbés et corps du roi) ; prix Louis Guilloux, 1997 (La Grande Beune) ; prix de la Ville de paris pour l’ensemble de l’œuvre, 1996 ; prix France culture, 1984 (Vies minuscules). MICHÈLE REVERDY COMPOSITRICE elle compose pour de nombreuses formations de chambre, pour la voix, pour des ensembles vocaux, pour orchestre de chambre, pour grand orchestre. elle s’est également illustrée dans le genre de l’opéra. en 1995, la sacem lui remet son grand prix de la musique symphonique pour l’ensemble de son œuvre. productrice à radio France de 1978 à 1992, michèle reverdy est également l’auteur de deux livres sur olivier messiaen et de composer de la musique aujourd'hui paru aux editions Klincksieck (paris, 2007) michèle reverdy fait ses études musicales au conservatoire de paris. elle y fréquente les classes d’olivier messiaen et de claude Ballif, et y obtient ses premiers prix de contrepoint, d’analyse et de composition. Œuvres scéniques de Michèle Reverdy Opéras Le château (Franz Kafka) pour neuf chanteurs solistes, chœur d'hommes, chœur d'enfants et grand orchestre ; Le Fusil de chasse (Yasushi inoué) pour quatre chanteurs et ensemble instrumental ; médée (christa Wolf) pour cinq chanteurs, chœur d'hommes et orchestre ; Le précepteur (jakob Lenz) pour onze chanteurs et orchestre de vingt musiciens ; Vincent ou La haute note jaune (michel siret, d'après Les lettres de Van Gogh à son frère) pour trois chanteurs, chœur d'enfants, ensemble vocal de douze voix mixtes et ensemble instrumental. Monodrames pour voix chantée et ensemble instrumental through the looking glass (Lewis carroll) ; La nuit qui suivit notre dernier dîner (jean-claude Buchard). Mélodrame pour un acteur et piano Les ruines circulaires (jorge-Luis Borges). Conte musical pour un(e) comédien(ne) et orchestre de chambre Le nom sur le bout de la langue (pascal Quignard). Théâtre musical pour deux chanteuses, un acteur-chanteur et ensemble instrumental un signe dans l'espace (italo calvino). SANDRINE ANGLADE METTEUR EN SCÈNE après avoir été l’assistante d’andrei serban et de jean-pierre miquel (1995-2001), sandrine anglade mène sa carrière, depuis 1999, entre le théâtre et l’opéra. elle est, depuis 2011, artiste associée à la scène nationale-théâtre musical de Besançon, et soutenue par le centre de création et de production de la maison de la culture de nevers et de la nièvre. en 1999, elle débute sa carrière à l’opéra avec Le viol de Lucrèce de Britten à l'opéra de nantes. elle est de suite invitée à l’opéra national de Bordeaux pour y signer roméo et juliette de Gounod (2000). en 2001, elle signe sa première mise en scène de théâtre à la comédie-Française (théâtre du Vieux colombier) avec La mère confidente de marivaux, puis poursuit cette collaboration en 2002 en mettant en scène opéra savon de jean-daniel magnin. très vite, elle ressent le besoin d’ancrer son travail au cœur d’une compagnie, creuset d’une pensée à la fois artistique, humaine et économique. en 2003, elle fonde la compagnie sandrine anglade. du théâtre à l’opéra, fédérant des collaborateurs fidèles, celle-ci cherche à jouer de la transgression des genres, mêlant, en des objets scéniques singuliers, le théâtre, la musique et le mouvement. au cœur de cette démarche, alternant productions déléguées et commandes, ont été créés, depuis 2005, sept spectacles : monsieur de pourceaugnac, comédie-ballet de molière et Lully (création cdn et opéra de Limoges, 2006), La Fabula di orfeo de poliziano (création Fondation royaumont, 2006), Le Voyage de pinocchio d’après collodi (2008), L’italienne à alger de rossini (création opéra de Lille, 2007), Le médecin malgré lui de Gounod-molière (création maison de la culture d’amiens-Fondation royaumont, 2009), L’amour des trois oranges (création opéra de dijon, 2010), L’oiseau vert de carlo Gozzi (création opéra et cdn de dijon, 2010). en 2010, sandrine anglade reçoit pour L’amour des trois oranges de prokofiev, à l’opéra de dijon, le prix de la critique du meilleur spectacle lyrique en région. en 2012, elle a mis en scène, pour l’opéra national du rhin, l’occasione Fa il Ladro de rossini (mai 2012), après le roi du Bois, elle créera Le cid de corneille, pour 8 comédiens et un batteur (création janvier 2013 ; 30 dates en tournée en France). en projet : La cenerentola de rossini pour l’opéra national du rhin, octobre 2013. JACQUES BONNAFFÉ COMÉDIEN jacques Bonnaffé construit une carrière de théâtre avec de nombreux metteurs en scène, la plupart issus du théâtre public. son équipe, compagnie faisan, a reçu un molière en 2009 pour l'oral et hardi. il a par ailleurs été nommé deux fois : molière seul en scène 2008 et molière du meilleur comédien 2009. il se consacre aussi à la poésie et aux lectures publiques : arthur rimbaud, jules mousseron ou des auteurs contemporains tels que jean-pierre Verheggen. c’est un grand admirateur et défenseur de l’œuvre de pierre michon. Références théâtrales Gildas Bourdet ; alain Françon ; christian schiaretti ; didier Bezace ; jean-pierre Vincent ; denis podalydès ; christian rist ; claude stratz ; jean-François pereyt ; joël jouanneau… références cinématographiques : Édouard niermans ; jean-Luc Godard pour prénom carmen ; jean-charles tacchella dans escalier c ; jacques doillon pour La tentation d'isabelle ; philippe Garel, rené Féret pour Baptême ; les frères Gravet, jacques Fansten, edwin Baily, tonie marshall pour Vénus Beauté ; john Lvoff, marcel Bluwal, costa natsis, olivier ducastel et jacques martineau pour jeanne et le garçon formidable puis coquillages et crustacés ; michel deville et jacques rivette pour Va savoir présenté au Festival de cannes 2001 ; michel deville pour un fil à la patte ; dominik moll, Yolande moreau, christophe otzenberger, emmanuel Bourdieu, alain corneau, jean-marc moutout… LE QUATUOR VARÈSE QUATUOR À CORDES Le Quatuor Varèse est constitué de quatre jeunes musiciens professionnels issus du conservatoire national supérieur de musique de Lyon, unis par une passion commune : la musique de chambre, et un même objectif : découvrir et partager le magnifique répertoire du quatuor à cordes. il fait ses débuts en novembre 2006 dans la classe de Zoltan toth et reiko Kitahama, membres du Quatuor ravel, et se produit dès lors régulièrement salle Varèse au cnsmd de Lyon. il rencontre rapidement le Quatuor debussy, avec lequel il entame un travail approfondi au cours de stages et festivals, notamment Les cordes en Ballade et le Festival de l'epau. en 2007, il intègre la classe du Quatuor Ysaye au crr de paris, il est invité à participer aux cours de miguel da silva à l'académie ravel (st-jean-de-Luz). ses prestations lui valent l'obtention du prix rotary/Lions. en 2009, il participe au concours international de Lyon et obtient le deuxième prix (adami). il y est remarqué par le palazzetto Bru Zane à Venise, dans sa prestigieuse programmation, pour jouer des œuvres de compositeurs français romantiques. il s'est produit plusieurs fois en direct sur France musique dans l'émission de jean-pierre derrien « sur tous les tons ». il est également invité pour plusieurs concerts au festival 2011 de radio France à montpellier. La saison 2010-2011 l'amènera à se produire à Berlin, Venise (palazzeto Bru Zane), Québec (palais montcalm), paris (radioFrance), en algérie et au japon. parallèlement, le Quatuor Varèse restera fortement implanté en région rhône-alpes, notamment au travers du projet « rhône en scène » 2010-2011, pour lequel il bénéficie du soutien du conseil général du rhône. Le quatuor Varèse, participe à des masterclasses de grands maîtres du quatuor à cordes dans le cadre des académies pro-quartet avec heime müller ou paul Katz. MICHAËL OPPERT ET ROMAN RONDEPIERRE ENFANT CHANTEUR, EN ALTERNANCE Michaël Oppert issu d’une famile de musiciens, il pratique le piano depuis l’âge de 4 ans en privé avec Katia denisov et marie ollivon et la danse classique au conservatoire du centre avec christel calvet. aujourd’hui, à 10 ans, il vient de passer avec succès le concours d’entrée à la maîtrise de paris et se produira dans le spectacle de fin d'année du conservatoire au théâtre de châtelet dans le rôle du petit prince. Roman Rondepierre à 14 ans, il est en 3e année du cursus de violoncelle au conservatoire à rayonnement départemental (cdr) d’argenteuil, il a obtenu en avril 2012 le cem en mandoline. il est mandoliniste au sein de l’estudiantina d’argenteuil, direction Florentino calvo et a chanté à la maîtrise de paris de 2007 à 2010. en complément de cette formation musicale, il est en 2nd cycle danse contemporaine au crd d’argenteuil. il a déjà participé à des productions professionnelles en chantant dans la 3e symphonie de mahler, avec les chœurs et l’orchestre de paris, direction christoph eschenbach, salle pleyel en septembre 2009 et tenu des rôles dans Le voyage de pinocchio, spectacle de la compagnie sandrine anglade avec des enfants solistes de la maîtrise de paris (tournée d’octobre 2008 à février 2009) et de soliste enfant dans Le clavier fantastique, opéra de Graziane Finzi, avec l’odiF, la maîtrise de paris, direction christophe mangou, en avril 2010 (reprise au crr de paris en mars 2011, direction Xavier delette). en tant qu’instrumentiste, il a été mandoliniste dans l’ensemble ricercata de paris pour album d’enfants de tchaikovsky avec François castang, récitant, direction alexandre Brussilovsky à l’auditorium du musée d’orsay en juin 2010 et au festival du périgord noir en août 2010 qui a abouti à l’enregistrement d’un cd chez suoniecolori. il participera comme mandoliniste au sein de l’estudiantina, au prochain cd de Feloche (enregistrement prévu en novembre 2012 au Figuier blanc d’argenteuil). CLAUDE CHESTIER SCÉNOGRAPHE ET COSTUMIER "...monsieur, c'était l'espace et l'espace se meurt !" jean tardieu né en 1950, jardinier de formation, il entre au théâtre il y a 25 ans. Là, il accompagne les metteurs en scène monique hervouët, Gislaine drahy, eric Vignier, Bérangère jeannelle, arthur nauzyciel... en octobre 2000, il est lauréat de la Villa Kujoyama à Kyoto où il réside durant l’automne 2001. depuis 2003, il travaille sur tous les projets de sandrine anglade, partageant la même interrogation étonnée : quel espace pour penser ? ÉRIC BLOSSE RÉALISATEUR LUMIÈRES Éric Blosse travaille la lumière depuis 1984. au sein de la compagnie sandrine anglade, il a signé les lumières du tour d’écrou pour angers-nantes opéra (2003), tamerlano de haendel (2004), Le petit roi du temple, mozart et magnin (2005), monsieur de pourceaugnac, molière et Lully (2006-2007), L’italienne à alger (opéra de Lille, maison de la culture d’amiens et théâtre de caen, 2007-2008), Le Voyage de pinocchio d’après carlo collodi (tournée en France, 37 dates, 2008-2009), Le médecin malgré lui, opéra comique molière-Gounod (maison de la culture d’amiens, mai 2009 et tournée 2009-2010), L’amour des trois oranges de prokofiev (opéra de dijon, mai 2010), L'occasione fa il ladro, de rossini (opéra du rhin, création 9 mai 2012) PASCALINE VERRIER COLLABORATION ARTISTIQUE ET MOUVEMENTS née à paris en 1961, pascaline Verrier est formée à la danse dès l'âge de 6 ans à Londres dans l'esprit d'isadora duncan. elle poursuit ses études au conservatoire de paris en danse classique. à 15 ans, elle est engagée au Ballet-théâtre joseph rusillo qu'elle accompagne pendant six ans. depuis 1982, pascaline Verrier participe à de nombreuses créations auprès de divers chorégraphes travaillant en France comme François Guibard, raza hammadi, peter Goss, charles cré-ange, christophe haleb, Frédéric Lescure ou rachel matéis. en 1986, elle obtient, à l'unanimité, le 1er prix au concours de paris en tant qu'interprète en danse contemporaine. depuis 1990, pascaline Verrier accompagne essentiellement le travail de daniel Larrieu et de christine Bastin. par ailleurs, dès 1994 elle entame un travail de transmission dans une école de danse moscovite qu'elle poursuit jusqu'en 2000 ; ceci l'amènera à créer en 2008 astéria, ma vie est un vayage, mon corps est ma maison, spectacle de danse, d'images et de mots qui témoigne de cette aventure. au sein de la compagnie sandrine anglade, elle travaille comme chorégraphe, a accompagné pour les saisons 2009/10 et 2010/11 un vaste chantier sur l'auteur italien carlo Gozzi, mettant en scène l'amour des trois oranges (opéra de prokoviev d'après le synopsis de carlo Gozzi) et la pièce L'oiseau vert avant de poursuivre sa collaboration avec Le roi du bois. LES ÉCLAIRAGES AUTOUR DU ROI DU BOIS notre théâtre et notre saison se construisent autour de spectacles qui questionnent le monde d’aujourd’hui et interrogent l’humain. ce théâtre que nous voulons engagé et sensible va au-delà des seules représentations ; c’est aussi un lieu vivant, bruissant d’échanges et de réflexions, en résonance avec d’autres formes d’arts et de pensées. nous vous proposons ainsi de nombreux rendez-vous : les “Éclairages” où lectures, conversations, ateliers, rencontres, promenades, installations, expositions, récoltes et films font écho aux spectacles de la saison. Les Éclairages sont autant d’opportunités pour prendre le temps de débattre, d’approfondir ses connaissances, de se divertir ou de poser un regard nouveau sur un auteur, une œuvre, une pratique artistique, une culture. ils sont imaginés au foyer-bar, au cinéma mais aussi hors les murs en collaboration avec de nombreux partenaires. › les Éclairages étant établis longtemps à l’avance, ils sont susceptibles d’évoluer en cours de saison, retrouvez tous les détails des Éclairages sur www.theatre71.com ÉCLAIRAGES › RENCONTRE . éCRiRe AuJOuRd’hui, PieRRe MiChOn Samedi 6 octobre, 15h à la Médiathèque Pablo neruda de Malakoff reconnu aujourd’hui comme voix majeure de la littérature française contemporaine, pierre michon est l’auteur d’une œuvre qui, des Vies minuscules (1984) au roman Les onze (2009) en passant par Le roi du bois (1996), s’est lentement imposée comme l’une des expressions les plus riches des interrogations au cœur du récit de notre modernité. Que veut dire l’expérience d’une vie ? comment et pourquoi l’écrire ? ou, pour le dire avec les mots de rimbaud le fils (1991) : « Qu’est-ce qui relance sans fin la littérature ? Qu’est-ce qui fait écrire les hommes ? » en partenariat avec la médiathèque pablo neruda – 24 avenue Béranger – 92240 malakoff entrée libre sur réservation 01 55 48 91 00 BRUNCH › PAR LE QUATUOR VARÈSE JOSePh hAYdn quatuor à cordes en sol majeur opus 76, n°1 FeLiX MendeLSSOhn quatuor à cordes en fa mineur opus 80 dimanche 7 octobre , dès midi au foyer-bar du Théâtre 71 un dimanche par mois, dès 12h au foyer-bar autour d’œuvres marquantes du répertoire classique ou plus contemporain, les Brunchs sont des moments privilégiés avec des artistes et chambristes exceptionnels. imaginés autour et avec la complicité du trio opus 71, ensemble associé à la vie du théâtre 71 et formé de pierre Fouchenneret, nicolas Bône et Éric picard, ces inédits musicaux sont présentés par pierreFrançois roussillon, directeur de la scène nationale afin d’apporter aux auditeurs quelques clés d’écoute. avant le concert, vous pouvez réserver et savourer un brunch dominical. ouverture du bar et accueil du public dès 12h | début du concert à 13h30 | durée env. 50’ tarifs du concert 12€ | 6€ -18 ans, abonnés et cartes intégrales du théâtre 71, adhérents La Fabrica’son 1 ticket-théâtre(s) = 2 entrée restauration pensez à réserver votre brunch en même temps que votre billet, le règlement (12€/repas) s’effectue le jour du concert à l’accueil LE ROI DU BOIS TOURNÉE 2012-2013 Malakoff théâtre 71, scène nationale | 01 55 48 91 00 | du 2 au 13 octobre Besançon théâtre de l’espace, scène nationale | 03 81 51 13 13 | du 16 au 18 octobre Guyancourt La Ferme de Bel ebat | 01 30 48 33 44 | du 24 au 26 octobre Vincennes auditorium jean-pierre miquel (petite forme) | les 14 et 15 novembre neuchâtel (Suisse) théâtre du passage | 032 717 79 07 | le 23 novembre Beauvais théâtre du Beauvaisis | 03 44 06 08 20 | le 30 novembre Arles chapelle du méjan (petite forme) | 04 90 49 56 78 | le 9 décembre Limoges opéra théâtre | 05 55 45 95 00 | le 30 janvier nevers maison de la culture de nevers et de la nièvre | 09 86 93 09 09 | le 14 février ACCÈS en raison des travaux de rénovation de la Place du 11 novembre, l’accès au Théâtre 71 peut-être soumis à quelques aménagements. La salle du théâtre est accessible aux personnes à mobilité réduite. pour mieux vous accueillir et faciliter votre placement, pensez à réserver 48 h au plus tard avant la date choisie et à vous signaler à l’accueil lors de votre venue. métro 10 min de montparnasse, ligne 13 station malakoff-plateau de Vanves (à 3 min à pied du théâtre) bus 126 de la porte d’orléans – arrêt Gabriel péri-andré coin, 191 de la porte de Vanves – arrêt hôtel de Ville vélib à la sortie du métro malakoff-plateau de Vanves, face au théâtre rue jean-jaurès voiture périphérique porte Brancion puis direction malakoff centre-ville parking public rue Gabriel crié, entre le théâtre et la poste BAR 6k#YZa Edg V YZKVciZ kZh ouvert avant et après les représentations, on peut y boire un verre et y déguster tartines, petits plats et desserts aux saveurs inspirées et cuisinés maison. un endroit convivial où retrouver ses amis, les équipes artistiques et l’équipe du théâtre, assister aux brunchs, aux jazzamalak ! et à certains Éclairages autour des spectacles. › si vous êtes nombreux, n’hésitez pas à réserver – Émilie Baboz 06 09 59 83 04 7YE ^c 8d = dg Xi Ñ A GjZ VcX #7a ^ ZK g d j\ Ñ Gj Z8 ]V jk Zad i X^cbV BVgXZaEV\cda Ñ G# 6# ga^c 6k # ? jaZ h Gj THÉÂTRE 71 h^c Vh #; G Z Gj EaVXZYj &&CdkZbWgZ Zckd^ijgZ Z Gj j Id aV YZ ^c Vgi #B Z= Ñ kZa^WÉ Gj Ñ V #K Z: EVg`^c\ejWa^X Ñ hZ jh gd A V gZ ^ Zg #E 6k Gj |e^ZY h_ EdhiZ g gn ;Z aV Od # Z: Gj c daa^ b9 kZa^WÉ Ñ jG ZYg A VcY Z\g EaVXZYZaV GejWa^fjZ Vc GZc Z Zi j ^c h_[ Gj VgY Ñ WX M bb[ G#A YF \Vg :Y [= G jZ ^ Hk BVaV`d[[ EaViZVj YZKVckZh 9 iZ Wk :# GjZ 8Z b[ Wh = [ Ñ aZj 7 ?# g^e] g^f jZ 7Y6 Ydae ]ZE ^c c oZ gi Xdj Vc^ 9 # G ^h dg #B K Z Gj DIEU EST-ELLE UNE PARTICULE? Emma la clown 16 › 26 oct UN TERRAIN ENCORE VAGUE Hervé Robbe | Richard Deacon 8 › 10 nov (danse) SALLINGER Koltès | Paul Desveaux 13 › 24 nov LES MAINS DE CAMILLE Les Anges au Plafond 29 nov › 8 déc (festival MAR.T.O. 13e édition 24 nov › 8 déc) ECHOA Thomas Guerry et Camille Rocailleux 19 › 21 déc (danse et musique | dès 6 ans) LA VIE EST UN RÊVE Calderón | Jacques Vincey 15 janv › 2 fév SAVOIR-VIVRE Desproges | Michel Didym 5 › 9 fév SLOGANS Hervé Robbe 13 et 14 fév (danse) Le Théâtre 71 Scène Nationale de Malakoff est subventionné LES ÂMES MORTES Gogol | Anton Kouznetsov 19 › 23 fév L’HOMME À TIROIRS d’après Melville | Jean-Yves Ruf 27 fév › 1er mars (dès 6 ans) CACHAFAZ Copi | Oscar Strasnoy Benjamin Lazar 19 › 24 mars (opéra) EN APARTÉ Cie étantdonné 27 › 29 mars (danse | dès 6 ans) POÈTE, VOS PAPIERS! Léo Ferré | Yves Rousseau 4 avril (musique) ART MENGO 6 avril (festival Chorus) FAUT PAS PAYER! Dario Fo | Joan Mompart 10 › 25 avril LES COULEURS Pierre Étaix | Yves Rousseau 15 › 17 mai (théâtre musical et peinture | dès 4 ans) THÉÂTRE 71 SCÈNE NATIONALE © malte martin atelier graphique assisté par vassilis kalokyris | licence d’entrepreneur de spectacle 1-1046261, 2-1046262, 3-1046263 LE ROI DU BOIS Pierre Michon | Michèle Reverdy Sandrine Anglade 2 › 13 oct (théâtre musical) THÉÂTRE 71 SAISON 12.13 SCÈNE NATIONALE TIONAL DE MALAKOFF 01 55 48 91 00 WWW.THEA ATRE71.COM 3 PLACE DU 11 NOVEMBRE | Mº MALAKOFF-PLA ATEAU DE VANVES PÉRIPHÉRIQUE PORTE BRANCION