Lexique – Cahier Pédagogique – Molière en une farce et deux

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Lexique – Cahier Pédagogique – Molière en une farce et deux
Lexique – Cahier Pédagogique – Molière en une farce et deux comédies !
Apparté : Discours énoncé par un personnage, mais qui ne s’adresse qu’au public. Les autres
personnages, suivant la convention théâtrale, n’entendent pas ce qu’il dit. L’aparté est souvent
employé pour faire connaître au public les pensées d’un personnage.
Burlesque : Comédie grotesque et grivoise.
Coup de théâtre : Rebondissement inattendu mais vraisemblable de l’intrigue qui permet
souvent de la faire avancer voire de la dénouer.
Didascalie : Indication scénique donnée par l’auteur pour guider le jeu du comédien. Souvent
écrite en italique, elle peut préciser les gestes, les déplacements, les mimiques ou le ton du
personnage.
Exposition : Informations fournies dès les premières scènes pour permettre que la situation
soit évaluée et l’action comprise. L’exposition peut s’étendre de la première scène à tout le
premier acte.
Farce : Pièce dans laquelle le but est de faire rire les spectateurs le plus possible à l’aide de
farces grossières, de bouffonneries, de situations loufoques et ridicules ( appuyées par des
mimiques exagérées), etc. Bref, tout ce qui est susceptible de déclencher des rires rapidement
est utilisé dans la farce.
Grotesque : Comique caricatural, de type bizarre, burlesque ou fantastique, parfois absurde ou
irréel.
Mécénat : Protection, subvention accordée à des activités culturelles.
Mise en scène : Art de faire représenter une pièce de théâtre par des comédiens, de les guider
dans leur jeu et de décider de tout ce qui les entoure : décors, costumes, etc. La mise en scène
est assurée par le metteur en scène.
Monologue : Longue réplique dite par un seul personnage. Le personnage s’adresse
directement au public ou bien ne s’adresse qu’à lui-même, souvent pour annoncer un projet ou
pour exprimer des idées ou des sentiments.
Quiproquo : Situation où un personnage commet une erreur en prenant une personne ou une
chose pour une autre. C’est un ressort récurrent de la comédie.
Satire : Écrit, discours qui s’attaque à quelque chose, à quelqu’un, en s’en moquant.
Scène : Plus petite division de la structure classique. Traditionnellement, une scène
commençait et se terminait à chaque entrée et sortie d’un personnage.
Soliloque : Discours qu’un personnage seul sur scène se tient à lui-même.
Règle des trois unités : Énoncée par Boileau dans son Art poétique, elle régit l’organisation
d’une pièce de théâtre classique, principalement les tragédies mais Molière a copié ces règles
pour ses comédies.
1. Unité d’action : représenter une seule intrigue par pièce de théâtre.
2. Unité de lieu : représenter l’intrigue d’une pièce de théâtre dans un seul et unique
lieu.
3. Unité de temps : faire dérouler l’ensemble de l’intrigue en une seule et unique
journée.
Réplique : Texte prononcé sans être interrompu par un même personnage au cours d’un
dialogue.
Tirade : Très longue réplique dite par un seul personnage. Toutefois, contrairement au
monologue, la tirade s’adresse réellement à un autre personnage.
Type : Personnage représentant de façon exemplaire les traits d’un caractère, les traits
caricaturaux d’un métier, ou encore les avatars de figures de l’imagination populaire,
particulièrement ceux de la commedia dell’arte, avec leurs retours de situation, leur gestuelle et
leur costume propres.
Vraisemblance : Caractère par lequel les actions, les personnages et les lieux représentés sont
perçus par le public comme une imitation de la réalité et non comme une réalité vraie ou
surnaturelle. Degré d’atteinte de cette imitation.