L`alimentation de mon animal - clinique veterinaire Lamartine

Transcription

L`alimentation de mon animal - clinique veterinaire Lamartine
Le journal de votre clinique
N°4
L’alimentation de mon animal
Dossier
en page 2
Souvenirs sucrés
Ki kon est
koi kon fait
Page 3
Les écrans de
la clinique
Page 3
Au fil des ans
des destins nous
ont touchés, on
vous les dit
Page 4
Autre point à soulever : l’animal mange pour survivre, non pour
se « taper la cloche ». Manger touVotre animal doit manger une
jours la même chose n’est monotone
alimentation de bonne qualité afin
que pour nous. Pour votre animal cetd’optimiser ses conditions de vie.
te monotonie n’est que le gage de
l’absence de soucis digestifs !
Tout d’abord il faut se
convaincre d’une réalité : il n’y a pas
Un chien mange à heure fixe,
d’alimentation haut de gamme en
un chat grignote toute la journée.
grande surface ! La faute n’en est
Pour le chat avoir constamment à
pas aux circuits de grande distribumanger le rassure. Pour le chien, en
tion, mais aux laboratoires qui ne
revanche, le repas est un instant crudésirent pas être diffusés par ce
cial pour établir les rapports de meubiais.
te.
L’alimentation de mon animal
Deuxième réalité à évoquer :
l’alimentation haut de gamme n’est
pas beaucoup plus chère qu’une autre. Je m’explique. Un aliment haut
de gamme est très énergétique et très
digestible. Amusez-vous à l’occasion à comparer le volume des crottes entre une alimentation moyenne
et une alimentation premium. Vous
serez surpris de la différence !
On choisit l’alimentation de
son animal en fonction de son âge, de
ses problèmes éventuels, de son rôle,
des moments de sa vie etc…
Résumons-nous, le choix de
l’alimentation de votre animal est
essentiel. Bien sur vous trouverez des
aliments adaptés dans l’enceinte de la
clinique, mais nous ne sommes pas
Quand on a dit cela, le reste
ici pour vous les vendre, mais pour
coule de source : l’animal mange
vous conseiller. Que vous désiriez
moins en quantité. La différence faciale de prix au kilo ne signifie pas acheter la nourriture de votre chien
grand chose. Il faut calculer la diffé- ou chat chez nous ou ailleurs, peu
importe, mais s’il vous plait demanrence de prix de revient journalier.
Là, la différence est réellement mini- dez nous conseil !
me.
Ces dernières années la longévité des animaux de compagnie s’est
fortement accrue. Le mérite, en partie, en revient à l’alimentation.
Ki kon est koi kon fait
Voilà une nouvelle rubrique qui vous suivra à chaque
nouveau numéro. Actuellement
la clinique Lamartine représente
une équipe de cinq personnes :
Le Dr Frédéric SAUSSE, le Dr
Pascale BLANC et trois auxiliaires Corinne, Madhuri et Geneviève, par ordre d’ancienneté
dans la structure.
Chacun a son actualité, sa
vie au delà de la clinique. J’ai
proposé qu’à tour de rôle nous
Les écrans de la clinique
Nous avons mis à votre
disposition trois ordinateurs à
écran tactile en salle d’attente.
Pas de panique ! Aucune aptitude particulière pour les faire
marcher !
Touchez l’écran du doigt,
et promenez vous sur ces bornes
interactives.
Le premier écran vous
donnera différents renseignements sur la clinique, sur les
chiens et les chats, sur les
vous donnions des nouvelles de
nos vies parallèles ! Ce sera chose faite dès le prochain numéro.
Pour commencer et pour
illustrer mon grand âge, je vous
annonce que depuis le 7 juillet je
suis grand-père pour la deuxième fois. Cette petite merveille
s’appelle Lucie et commence à
charmer de ses pleurs son frère
Timéo âgé de 2 ans.
Suite des nouvelles dans
deux mois !
conseils que nous pouvons vous
apporter etc.
Les deux autres écrans
traitent spécifiquement, l’un des
races de chiens, l’autre des races
de chats. Amusez-vous à glaner
les renseignements qui vous intéressent, et n’hésitez pas à nous
suggérer des améliorations à y
apporter. L’intérêt que vous y
porterez fera notre fierté.
Aujourd’hui j’ai une furieuse envie de vous narrer ce qui est
peut-être la pire honte de ma vie
professionnelle. Vous l’avez sans
doute remarqué, je suis assez tête
en l’air et distrait. Est-ce un défaut
ou un travers ? Peu importe. En
tout cas, c’est moi !
L’aventure qui m’est arrivée
remonte à plus de quinze ans. A
l’époque je travaillais seul les samedis après-midi, sans secrétaire
ni vétérinaire pour me seconder.
Durant le mois précédent ce fatidique samedi, j’avais suivi un chat
vieux et agonisant, que j’avais accompagné jour après jour jusqu’à
son dernier moment. En effet, sa
propriétaire était venue avec son
animal au minimum deux fois par
semaine depuis un mois, un mois
et demi. Son chat souffrait d’une
insuffisance rénale. Il avait fallut
se résoudre à l’euthanasier le mercredi.
Un animal ne se remplace
pas ! C’est un être vivant au caractère unique. Aussi le jour où, par
malheur, votre compagnon partira,
ne cherchez pas à trouver le même,
vous n’en auriez qu’une pâle copie !
En revanche l’absence du
compagnon laisse un vide énorme,
et souvent il est nécessaire de combler ce vide pour continuer à vivre.
Si au décès de votre chien ou votre
chat, vous éprouvez le besoin de
reprendre un autre animal, c’est
normal. N’en concevez aucune
forme de trahison ou d’inconstance. Cette présence souvent
nous est primordiale. Jamais vous
ne le remplacerez, mais vous ne
pourrez rester avec ce vide.
Bref, je ne suis pas là pour
plomber l’ambiance, mais pour me
confesser. Le mercredi donc il
avait fallut euthanasier le vieux
chat de cette jeune femme.
Le samedi en début d’aprèsmidi, j’arrivais à la bourre, comme
bien souvent, pour ouvrir ma clinique. Devant la porte d’entrée deux
personnes m’attendaient : un jeune
homme avec son chien pour refaire
un pansement, et ma copine Sylvette. J’arrivais en courant et remarquait immédiatement que Sylvette avait maigri, compliment que
je ne manquerais pas de lui faire,
me disais-je en aparté.
J’entrais dans ma clinique,
m’adressais à Sylvette d’un tonitruant : « Tu attends deux minutes ! », puis m’occupais de changer
le pansement du chien.
Deux minutes après, montre
en main, j’embrassais ma copine,
et la faisais entrer dans ma salle de
consultation. C’est alors qu’elle
m’avoua : « C’était très agréable
Docteur, mais je crois que vous
faites erreur ! »
J’ai reconnu alors ma cliente
dont j’avais euthanasié le vieux
chat, et qui venait me présenter un
chaton recueilli le matin même.
Aujourd’hui encore, j’ai honte !