Synthèse - Scientifique en chef

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Synthèse - Scientifique en chef
Synthèse du forum de réflexion sur la
recherche en développement durable
3 juin 2013
Rédigée par Josée Aubin, Élisabeth Garin et Denise Pérusse
Service de la planification et de la performance
Table des matières
1.
Introduction ............................................................................................................................................. 3
2.
Approches intersectorielles du développement durable ........................................................................ 4
3.
Présentations de projets intersectoriels.................................................................................................. 5
4.
Les besoins des utilisateurs de la recherche............................................................................................ 8
5.
4.1.
Panel 1 - Les besoins des utilisateurs de la recherche : contexte de gouvernance et de société civile .. 8
4.2.
Panel 2 - Les besoins des utilisateurs de la recherche : arrimage à l’industrie pour une production
durable .................................................................................................................................................. 11
Bilan du forum .......................................................................................................................................14
2
1. Introduction
Le 3 juin 2013 avait lieu à Québec, un forum de réflexion sur la recherche en développement durable. Organisé
par les Fonds de recherche du Québec, en collaboration avec l'Université Laval (Institut EDS) et l'École
Polytechnique de Montréal (Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et
services-CIRAIG), ce forum répondait à une invitation lancé par le scientifique en chef du Québec auprès de la
communauté scientifique, au cours de l’automne 2011, en vue d’identifier des thématiques de futurs grands
projets intersectoriels.
L’engagement du Québec dans une démarche de développement durable, s’appuyant sur une vision à long
terme qui prend en compte les dimensions environnementale, sociale et économique des activités de
développement, représente un défi majeur pour l’ensemble des acteurs de la société québécoise.
Les objectifs du forum :
• Faire connaître huit propositions de projet de recherche
intersectorielle présentées au scientifique en chef du Québec.
• Réfléchir aux défis de la recherche en développement durable.
• Connaître les préoccupations de divers milieux (gouvernement,
entreprises, société civile, chercheurs).
• Explorer de nouvelles possibilités de collaboration
intersectorielle.
• Identifier des pistes de recherche dans le cadre des grands
projets de recherche intersectorielle et de l’élaboration de la
prochaine Politique nationale de la recherche et de l’innovation.
Profil des 178 participants:
• 45 représentants de 7 ministères et de divers
organismes publics
• 99 représentants d’universités et de collèges
(15 universités, 10 centres de recherche, 8 CCTT
dont 3 en pratiques sociales novatrices)
• 7 dirigeants d’instituts et de consortiums de
recherche
• 11 participants des milieux communautaire, social
et politique
• 16 représentants du secteur industriel (Rio Tinto,
Alcoa, Bombardier, Pratt & Whitney, etc.)
Au cours des présentations de projets et des tables rondes animés
par Yannick Villedieu, les 178 participants se sont penchés sur la
contribution des chercheurs, les besoins des utilisateurs de la recherche et les stratégies privilégiées par
l'intersectorialité:
• Mot de bienvenue par Maryse Lassonde, directrice scientifique du FRQNT
• Approches intersectorielles du développement durable : Économie verte et gouvernance
• Présentations de 8 projets intersectoriels
• Panel 1 - Les besoins des utilisateurs de la recherche : contexte de gouvernance et de société civile
• Panel 2 - Les besoins des utilisateurs de la recherche : arrimage à l’industrie pour une production durable
• Retour sur la journée par :
Normand Labrie, directeur scientifique du FRQSC
Renaldo Battista, directeur scientifique du FRQS
Maryse Lassonde, directrice scientifique du FRQNT
•
Clôture de la journée par Rémi Quirion, Scientifique en chef du Québec
3
2. Approches intersectorielles du développement durable
Réjean Samson, Directeur, CIRAIG-CIROD
•
Le développement durable repose sur la prise en compte de trois dimensions indissociables, les
aspects environnemental, économique et social. Au même titre, l’éthique se retrouve à l’interface des
enjeux d’environnement, d’efficacité et d’équité. L’environnement est une dimension importante du
développement durable.
•
L’économie verte, avec la définition intégratrice du Programme des Nations Unies pour
l’environnement, est une avenue pour relever les défis du développement durable qui nécessite de
nouvelles connaissances issues de la recherche.
•
Une vision systémique doit être privilégiée afin de mettre en relation les trois dimensions du
développement durable : analyse du cycle de vie, de la chaîne d’approvisionnement, de la chaîne de
valeur et des différents impacts, qu’ils soient négatifs ou positifs. Ces éléments sont autant de sujets
de recherche porteurs. Il existe également des besoins de connaissances en matière d’indicateurs de
durabilité notamment pour mesurer l’empreinte écologique et l’empreinte sociale.
•
Les travaux de recherche réalisés au Québec illustrent le caractère interdisciplinaire et intersectoriel
du développement durable : l’éco-conception, la conception pour le recyclage et la réalisation,
l’informatique verte, la méthodologie d’analyse du cycle de vie (ACV), l’impact social du cycle de vie
des produits.
Barbara Bader, Institut EDS, Université Laval
•
Une vision globale des problèmes, une préoccupation éthique, une approche pluridisciplinaire et
l’établissement de liens entre les universitaires et les autres acteurs de la société sont essentiels au
développement durable.
•
Une nouvelle approche de recherche doit être envisagée afin de concilier respect de la nature
(notamment pour l’exploitation des ressources naturelles), respect des droits humains, justice
économique, culture de paix et souci démocratique.
•
La formation universitaire en développement durable mise sur l’acquisition de connaissances
disciplinaires approfondies de compétences interdisciplinaires (collaboration, coopération et
communication) ainsi que sur une pensée systémique et une capacité d’anticipation.
•
Les décloisonnements universitaires, l’intégration de différentes perspectives disciplinaires et des
acteurs nouveaux soulèvent plusieurs défis :
o Ouverture d’esprit et temps pour se connaître
o Croisement des savoirs sans hiérarchisation des domaines d’expertise
o Consultation avec différents acteurs (lieu, temps, partage)
o Vision à long terme (durée de financement, vision politique, etc.).
•
Le financement de la recherche interdisciplinaire reste un défi, étant plus souvent obtenu pour des
projets disciplinaires que pour des projets interdisciplinaires.
4
3. Présentations de projets intersectoriels
Patrimoine bâti et développement durable : un défi intersectoriel, un enjeu théorique et appliqué
(F. Dufaux, U. Laval)
•
Le croisement entre patrimoine bâti et développement durable permet d’élargir la notion de
patrimoine et d’inclure les paysages culturels et patrimoniaux, le patrimoine immatériel, les
événements et les lieux historiques.
•
Les objectifs communs du patrimoine bâti et du développement durable sont : la mise en valeur des
biens matériels et des ressources immatérielles à court, moyen et long termes et un savoir-faire
culturel et social lié à des manières d’occuper les lieux, de les entretenir et de témoigner de leurs
valeurs collectives.
•
Une stratégie de mise en valeur du patrimoine bâti repose avant tout sur l’observation et l’analyse et
suppose notamment la prise en compte de l’héritage historique et de la pertinence culturelle. Un des
enjeux est d’en assurer sa pérennité (performance à long terme).
Architecture de réseau de senseurs : monitoring environnemental et écosystèmes forestiers
(A. Lakhssassi, UQO)
•
Les technologies actuelles de détection et de mesure de paramètres environnementaux
(température, pression, luminosité, nutriments, CO 2 , etc.) ne fournissent pas d'information suffisante
à des coûts économiquement acceptables.
•
La conception et l’intégration d'un réseau reconfigurable à base de capteurs photoniques permettra
de construire une plateforme de monitorage (surveillance à distance, collecte et croisement de
plusieurs données) pour la prévention, le diagnostic et la prise de décision dans différents domaines
sociaux économiques (environnement, industrie, santé, etc.).
•
Les principaux défis de recherche des réseaux de senseurs sans fil sont d’effectuer leur tâche de
collecte et de diffusion de données environnementales en utilisant le minimum d’énergie et avec une
tolérance aux pannes (capteurs dans des milieux parfois éloignés).
Plateforme intersectorielle d’opérationnalisation du développement durable
(V. Bécaert, CIRAIG-CIROD, Polytechnique)
•
Les chercheurs, les industries et le gouvernement ont besoin d’un lieu d’échanges qui pourrait
prendre la forme d’un centre intersectoriel de valorisation et de liaison. La plateforme intersectorielle
d’opérationnalisation du développement durable pourrait agir comme centre-ressources pour
documenter les bonnes pratiques sectorielles et les besoins génériques communs aux différents
secteurs, les expériences, et pour constituer et partager des bases de données (nerf de la guerre dans
plusieurs domaines).
•
La plateforme intersectorielle permettrait de contribuer aux efforts sectoriels, d’assurer le
rayonnement de l’expertise québécoise (notamment au chapitre des normes internationales et par la
constitution de comités d’experts) et d’appuyer financièrement des projets (sur le modèle du CRIAQ
et de Prompt).
•
La finalité d’une Plateforme intersectorielle d’opérationnalisation du développement durable est
d’augmenter la cohésion et la compétitivité des industries et de baisser les coûts de développement.
5
Trois villes vertes: trianguler pour augmenter les bénéfices de la forêt urbaine (A. Munson, U. Laval)
•
Le Québec doit assurer son développement économique associé à une urbanisation croissante et
relever le défi de densification urbaine en conservant une qualité de vie et en composant avec une
population vieillissante.
•
Les bénéfices des forêts urbaines et des espaces verts sont démontrés en regard de la santé physique
et mentale, de la cohésion sociale et intergénérationnelle, de l’éducation, de même qu’au niveau de
l’environnement (services biophysiques et ceux associés à la biodiversité).
•
En tant que lieu de concertation et de développement d’outils décisionnels intégrateurs (base de
données multifactorielle et comptabilité des services des écosystèmes), ce projet contribuera à
l’élaboration de stratégies d’aménagement du territoire, d’une nouvelle culture scientifique, à
l’implication des citoyens en sciences de l’environnement (« citizen science ») et au rayonnement
international (visibilité des groupes de recherche, attraction d’étudiants et de chercheurs étrangers,
etc.).
•
Le Québec a l’opportunité d’être un leader en Amérique du nord en termes de villes vertes.
Gestion des risques naturels dans un contexte de changements climatiques (A. Bourque, Ouranos)
•
La hausse des températures moyennes est associée à un déplacement de la courbe de distribution
des températures et donc à une hausse des évènements extrêmes. La hausse de probabilité
d’occurrence et d’intensité de ces aléas est traitée par les gestionnaires de risques naturels.
•
Les coûts associés aux aléas climatiques résultent en grande partie d’une plus grande vulnérabilité de
la société : les décisions d’occupation et d’aménagement du territoire, la perception et la gestion des
risques naturels peuvent transformer un évènement météorologique extrême en une catastrophe
naturelle avec des impacts sociaux et économiques.
•
La collaboration entre les chercheurs de différentes disciplines est indispensable au développement
de la recherche fondamentale dans le secteur des sciences de l’adaptation, et ce, pour mieux soutenir
la gestion des risques naturels croissants ayant des répercussions économiques sociales et
environnementales pour le Québec.
•
Il importe d’aider les décideurs à diminuer la vulnérabilité socio-économique et biophysique du
Québec par des stratégies d’adaptation.
Les symbioses industrielles au Québec : enjeux et défis (K. Markewitz, CTTÉI)
•
Une symbiose industrielle est un réseau d’entreprises qui développent des synergies ou des échanges
de matériaux, d’énergie ou de services. On en dénombre cinq au Québec et près de 60 au niveau
mondial.
•
Les symbioses font intervenir plusieurs catégories d’acteurs autour des entreprises : agences de
développement local avec un rôle majeur d’animateur; paliers gouvernementaux pour le soutien
réglementaire et financier; société civile pour la reconnaissance et le soutien général.
•
Les symbioses doivent relever plusieurs obstacles (techniques, réglementaires, concurrentiels,
organisationnels, économiques, etc.) et nécessitent du temps pour se développer.
6
An integrated approach to greening the global chemical enterprise (S. Maguire, McGill)
•
Les risques considérés dans cette approche dépassent les producteurs de produits chimiques et
incluent les industries utilisant des composants chimiques dans leurs procédés. Le risque résulte
traditionnellement d’une incertitude et d’une exposition à un produit chimique. Ces deux facteurs
sont en augmentation dans notre société.
•
La visibilité accrue et la plus faible tolérance de la société aux risques chimiques entraînent une
évolution de la définition du risque. Il est question davantage d’indignation que d’exposition au
risque. Le risque associé à la réputation devient un levier majeur de changement notamment pour
transférer le risque : les détaillants se retournent vers leurs fournisseurs pour diminuer les risques
chimiques. La chimie verte offre une alternative aux fournisseurs par des produits d’acceptabilité
supérieure.
•
Des efforts de recherche dans les domaines intersectoriels suivants permettront au Québec d’être
leader en technologies propres : identification et évaluation des risques (impacts sur la santé et
l’environnement); gestion des risques intégrant la réponse des différentes parties prenantes
(citoyens, ONG, entreprises et gouvernements); élimination des risques par la chimie verte.
THEMA Environnement : portail francophone en sciences de l’environnement (E. Duchemin, UQÀM)
•
L’édition scientifique numérique est un lieu d’échanges soutenant la création d’une communauté et
l’établissement de ponts entre chercheurs, utilisateurs et société civile, notamment avec les carnets
de recherche.
•
Dans le domaine des sciences humaines et sociales, le portail OpenEdition offre notamment
650 carnets de recherche et 577 livres dans plusieurs langues.
•
Parmi les revues disponibles sur ce portail, Vertigo offre des rubriques aux professionnels et une veille
scientifique. La dynamique de publication scientifique étant encore disciplinaire, la revue Vertigo crée
des dossiers thématiques rassemblant des articles disciplinaires en libre accès afin d’outiller la société
civile.
•
L’édition électronique est confrontée aux enjeux de libre accès et d’adaptation aux nouveaux modes
de diffusion (blogues, carnets de recherche, etc.). L’animation et la stabilité à long terme sont des
défis à relever pour offrir une revue thématique francophone internationale sur l’environnement
améliorant le dialogue entre les différentes parties prenantes.
ÉCHANGES AVEC LA SALLE
•
Les chercheurs appliquent l’éthique du développement durable dans leurs disciplines sans qu’il soit
nécessaire de créer une nouvelle discipline.
•
La mobilisation de l’ensemble des acteurs est essentielle pour développer une vision intégrée du
développement durable, entre autres en impliquant :
o les ONG qui travaillent sur le terrain et agissent comme intermédiaires entre la recherche et les
communautés et citoyens, favorisant le transfert du savoir
o les paliers gouvernementaux
o les utilisateurs pour tester les concepts théoriques dans leurs milieux de travail
o l’ensemble des intervenants du cycle de vie
•
L’ouverture sur l’international serait à favoriser, en particulier avec les pays francophones et ceux du
Sud.
7
•
Le Québec pourrait se positionner comme leader des politiques publiques sur les changements
climatiques. Le développement de réseaux entre chercheurs et utilisateurs est crucial pour alimenter
l’élaboration desdites politiques. Plusieurs secteurs, notamment la forêt et l’agriculture, ont déjà des
liens serrés avec les ministères.
•
La mise en oeuvre de la règlementation REACH en Europe (Registration, Evaluation, Authorisation and
Restriction of Chemical substances) modifie les façons de faire des manufacturiers au niveau
internationnal puisque qu’une déclaration doit être associée aux produits exportés vers l’Europe. Les
producteurs canadiens, en aéronautique notamment, doivent ainsi faire évoluer leurs pratiques ce
qui a des répercussions sur la chaîne de fournisseurs constituée de PME.
•
Il est important de réglementer l’utilisation de produits chimiques, mais cette pression
gouvernementale n’est pas la seule action puisque la perception des risques chimiques fait également
évoluer la dynamique de l’industrie chimique globale.
4. Les besoins des utilisateurs de la recherche
4.1.
Panel 1 - Les besoins des utilisateurs de la recherche : contexte de gouvernance
et de société civile
Quels sont les opportunités et défis de la recherche en développement durable? Quels sont les besoins
des utilisateurs de la recherche dans un contexte de gouvernance et de société civile? Comment soutenir
la recherche en développement durable?
PRINCIPAUX CONSTATS ET PISTES D’ACTION DES PANÉLISTES
Luc Vézina, directeur du Bureau de coordination du développement durable, MDDEFP
•
Ensemble des ministères et des organismes interpellés par la Loi sur le développement durable;
obligation pour chacun d’élaborer un plan d’action en développement durable (depuis 2009).
•
Présence dans la Stratégie gouvernementale de développement durable du Québec d’une orientation
liée à l’information, la sensibilisation et à l’éducation en la matière, et d’un objectif visant à soutenir la
recherche et les nouvelles pratiques et technologies contribuant au développement durable et en
maximiser les retombées au Québec.
•
Intérêt de plusieurs ministères pour la recherche en développement durable et prise en compte de la
dimension sociale.
•
Multiplicité et complexité des données sur le développement durable.
•
Importance de travailler sur des projets d’envergure ciblés en développement durable et de faire des
choix judicieux.
•
Identifier de grandes thématiques prioritaires en développement durable et soutenir des recherches
pour alimenter les politiques gouvernementales et les banques de données existantes.
•
Mettre au point des indicateurs fiables, robustes et comparables.
8
Pierre Blais, urbaniste, direction des politiques, MAMROT
•
Besoin de nouvelles connaissances pour les municipalités et les régions, entre autres sur des sujets
comme la gouvernance, la participation citoyenne, l’écofiscalité, le développement des collectivités,
des milieux ruraux et des services de proximité, les coûts et bénéfices des modèles de développement
urbain, la diversification urbaine.
•
Intérêt du milieu municipal pour la recherche en développement durable et possibilité de leur part
d’offrir plusieurs canaux de diffusion.
•
Besoin d’indicateurs pour mieux documenter l’occupation du territoire au Québec.
•
Avoir des recherches en développement durable qui se traduisent facilement en application pour les
utilisateurs et pour les décideurs en vue notamment de l’élaboration de nouvelles politiques publiques
ou de la prise de décision.
•
Documenter davantage les phénomènes qui affectent la sphère municipale.
•
Être bien « branché » et faire de la veille stratégique.
•
Mettre l’accent sur la production et le transfert des connaissances en concertation étroite avec les
différents acteurs concernés (ex. : laboratoires ruraux ou groupes de travail sur les enjeux en milieu
rural).
Denis A. Roy, vice-président aux affaires scientifiques, INSPQ
•
Absence de cohérence en termes de décision et d’action en matière de développement durable.
•
Importance de mieux gérer et utiliser les informations en développement durable (standardiser et
modéliser les données existantes, mutualiser les recherches, etc.), de développer des méthodologies
pour des évaluations d’impact et pour mieux alimenter les décideurs dans la gestion des risques.
•
Importance de se connecter sur des grands projets de changements (ex. : développement nordique,
développements industriels) et d’accompagner les décideurs dans lesdits projets. Besoin de formation
en gestion des risques.
•
Mettre davantage en réseau les chercheurs, utilisateurs et décideurs et prévoir des incitatifs.
Raymond Desjardins, président-directeur général, SÉPAQ
•
Plusieurs enjeux autour de la gestion environnementale, entre autres le développement, la mise en
valeur et la protection des territoires naturels et patrimoniaux qui sont répartis dans 16 régions
administratives du Québec.
•
Besoin de solutions pour mettre en pratique le développement durable.
•
Importance de développer des partenariats et des recherches avec les chercheurs universitaires car
les ministères et les organismes n’ont pas toutes les ressources et les expertises pour prendre des
décisions en matière de développement durable.
•
Développer des partenariats de recherche et des outils d’aide à la décision.
•
Reconnaître davantage la recherche qui se fait en développement durable; manque de reconnaissance
de ce type de recherche en milieu universitaire (la recherche en développement durable est davantage
appliquée et les publications se font souvent dans des revues autres que les revues savantes, donc un
frein pour l’avancement de carrière des chercheurs universitaires ou l’obtention de subventions).
9
ÉCHANGES AVEC LA SALLE : CONSTATS ET PISTES D’ACTION
•
Questionnement sur l’idée de mettre de l’avant des projets d’envergure en développement durable
impliquant plusieurs chercheurs; nécessité de faire également une place aux petites équipes de
recherche.
•
Pertinence d’accompagner davantage ou de mieux équiper les décideurs dans la prise de décision.
•
Importance de délocaliser les centres de données et de miser sur l’interconnexion entre les
disciplines, les secteurs, les milieux.
•
Perte d’expertises dans les ministères, organismes et industries, et diminution des fonds consacrés à
la recherche.
•
Absence de représentants de la société civile dans le panel alors qu’il est question des besoins des
utilisateurs de la recherche dans un contexte de gouvernance et de société civile.
•
Place des utilisateurs et des décideurs à prendre dans les recherches en matière de développement
durable comme partenaires plutôt que demandeurs.
•
Intérêt du milieu municipal pour la recherche en développement durable et possibilité de leur part
d’offrir plusieurs canaux de diffusion.
•
Nécessité d’améliorer les liens et les communications entre la recherche en développement durable
et les organismes non gouvernementaux (ONG) : les ONG se voient comme des partenaires essentiels
en termes de capacité à communiquer, à diffuser et à sensibiliser; par ailleurs, ils ont besoin d’avoir
un accès simplifié et gratuit à des données.
•
Principaux défis à relever : comment travailler les grands enjeux, les thèmes prioritaires? Si on connaît
les grands enjeux, il est capital de développer une manière de travailler ensemble, de partager le
même langage, de communiquer et de reconnaître que cela exige du temps. Il est aussi primordial de
travailler avec les milieux concernés, de bien cibler les questions pertinentes, de développer des
partenariats ou de les consolider.
•
Faire place à des modèles novateurs comme Ouranos où les utilisateurs, les chercheurs, les
intervenants des ministères travaillent ensemble, en partenariat; nécessité de développer de tels
regroupements sur des thématiques spécifiques; importance de faire participer les différents acteurs
concernés et de développer des modèles de recherche qui font place à la multidisciplinarité et aux
maillages intermilieux.
•
Développer de nouvelles connaissances à partir des besoins du milieu et s’arrimer davantage avec les
chercheurs (développement d’outils, collecte de données, liens à établir entre les différents acteurs,
etc.).
•
Développer de nouvelles actions concertées et mettre l’accent sur le transfert des connaissances en
vue d’une transformation de pratiques et d’aide à la décision.
•
Accélérer le traitement des demandes d’aide financière dans les Fonds de recherche.
•
Favoriser davantage l’émergence de projets interministériels.
•
Reconnaître la recherche partenariale ou collaborative avec des ministères ou acteurs autres
qu’universitaires car ce type de recherche peut pénaliser le chercheur dans l’avancement de sa
carrière.
10
4.2.
Panel 2 - Les besoins des utilisateurs de la recherche : arrimage à l’industrie pour
une production durable
PRINCIPAUX CONSTATS ET PISTES D’ACTION DES PANÉLISTES
Hélène Lauzon, présidente du Conseil patronal de l’environnement du Québec (CPEQ 1)
• Les entreprises sont des acteurs importants de la recherche en développement durable. Il existe
toujours une perception dans le monde universitaire que la recherche appliquée est déconsidérée par
rapport à la recherche fondamentale et moins attractive pour les chercheurs.
• Les industries souhaitent une plus grande écoute de la part des organismes subventionnaires et des
chercheurs afin de faire connaître leurs besoins.
• Le temps est un défi central pour l’industrie. Les contraintes de compétitivité se traduisent par des
fenêtres d’opportunités à saisir, alors que la recherche universitaire est moins assujettie à ces
contraintes temporelles.
• Favoriser une plus grande consultation entre l’industrie et les chercheurs afin de faciliter à la fois le
transfert et l’application des connaissances.
• Améliorer l’accès et le partage aux données des entreprises en s’inspirant de l’Initiative de
démocratisation des données universitaires (IDD) 2
Paulyne Cadieux, directrice du Créneau d’excellence Transformation de l’aluminium 3
• Il y a des différences importantes entre la capacité de recherche des grandes entreprises et celle des
PME.
• Alors que les grandes entreprises réalisent leurs activités de R-D ou ont recours à la sous-traitance
pour faire de la R-D, plusieurs barrières freinent la R-D dans les PME : l’insuffisance des ressources à
leur disposition, sous-utilisation des données de la R-D.
• Mettre en place des outils pour stimuler la R-D dans les PME à l’exemple du Programme d’aide à
l’innovation du ministère des Finances et de l’Économie (financement à 75 % par le MFE et 25 % par les
entreprises).
• Créer des consortiums comme le CRIAL (Consortium de recherche sur l’aluminium) qui permettent aux
PME de décider des projets de recherche collaboratifs à moyen terme.
1
CPEQ : Conseil qui a pour mission de représenter les intérêts de ses membres en matière d’environnement et de développement durable.
Il favorise l’engagement des entreprises à prendre le tournant vers le développement durable.
2
:Initiative de démocratisation des données (IDD) : programme créé afin d'améliorer l'accès aux données pour les établissements
d'enseignement postsecondaire canadiens.
3
Créneau d’excellence Transformation de l’aluminium. Créneau regroupe des entreprises de services spécialisés; centres de R-D;
établissements de formation de divers niveaux allant du secondaire à l’enseignement universitaire; organismes de financement;
intervenants socioéconomiques du milieu.
11
Denis Leclerc, président d’Écotech 4
•
La grappe de technologies propres Écotech cherche à créer des synergies entre chercheurs,
investisseurs, PME et utilisateurs. La grappe fait très peu appel à la recherche fondamentale, peu appel
à la recherche appliquée, mais fait appel à la « recherche applicable » pour favoriser une économie
verte.
•
Les principaux défis des entreprises sont de : connaître le monde de la recherche; être rassurées sur la
question de la propriété intellectuelle; convenir d’un objectif simple et réaliste.
• Ces défis nécessitent de répondre aux questions suivantes :
o Comment faire un partenariat qui bénéficie à l’un et l’autre?
o Comment faire valoir les résultats de la recherche-entreprise et des partenariats?
o Quelle serait la meilleure façon de faire cette mise en valeur?
•
Mettre en place une vitrine de diffusion des résultats de recherche des entreprises (le site Web
d’Écotech pourrait inclure une telle vitrine).
Sylvain Cofsky, directeur général du Groupe Aéronautique de Recherche et Développement en
eNvironnement (GARDN) 5
• L’aéronautique compte 160 000 employés et connaît un taux de croissance de 5 % par année.
Cependant, elle présente son lot de défis et de préoccupations :
o La relève, l’âge moyen des travailleurs de l’industrie étant de 55 ans
o L’augmentation du bruit
o La diminution des gaz à effet de serre (GES)
o Les déchets générés
o Le cycle de vie des produits
o Les biocarburants et l’éthique liée à leur production.
• Former un consortium de recherche de type CRIAQ (Consortium de recherche et d'innovation en
aérospatiale au Québec) qui inclut des entreprises et des centres de recherche, ce qui permettrait de
réduire le temps du cycle d’innovation qui est actuellement de 15 ans tout en assurant une
colocalisation et une meilleure intégration des ressources.
• Réduire les coûts d’adhésion à des consortiums aux PME comparativement aux grandes entreprises.
ÉCHANGES AVEC LA SALLE : CONSTATS ET PISTES D’ACTION
Préoccupations de l’industrie
•
4
5
Les grandes préoccupations des PME en termes de R-D sont : le temps, leur capacité (financière,
matérielle et humaine) et l’accès aux expertises, comparativement aux grandes entreprises :
o En ce qui concerne le temps, de grandes variations existent selon les domaines d’expertise : les
« spin off » en aéronautique ne sont pas comparables à ceux des biotechnologies qui sont plus
rapides (un an versus plusieurs années);
o Pour la capacité en R-D, les PME doivent répondre aux exigences réglementaires qui
s’appliquent aux grandes entreprises (p. ex. : impact de la réglementation REACH sur les
fournisseurs de Bombardier).
Écotech : Grappe qui rassemble et mobilise l’industrie des technologies propres autour d’objectifs communs et d’actions concertées.
GARDN : réseau de centres d'excellence dirigé par l'entreprise ayant pour mission de promouvoir la protection de l’environnement.
12
•
Aux préoccupations déjà notées s’ajoutent les besoins d’animation qui sont essentiels au succès de
consortiums de type CRIAQ.
•
Une tension est générée par la conciliation entre la culture de compétition et le besoin de
collaboration au sein d’une industrie.
•
Éviter d’appliquer un modèle unique de consortium et l’adapter en fonction des spécificités des
secteurs industriels. Les critères d’évaluation sont également à développer en fonction des
particularités sectorielles.
•
Tenir des forums sur des enjeux spécifiques, par exemples sur les besoins en recherche des PME ou les
exigences réglementaires.
Partenariat entreprises – universités
•
Les modèles de type collaboratif entreprises – universités présentent des défis tels que : la mise en
relation entreprises – universités; l’établissement de liens entre l’expertise académique et les
applications; le partage d’un vocabulaire commun pour assurer une compréhension des concepts et
un dialogue avec les entreprises.
•
Selon certains intervenants, il faut sortir le chercheur de sa zone de confort par l’appel à de petits
projets et un accompagnement dans les partenariats.
•
Le risque de « transformer » des professeurs-chercheurs en consultants est présent et il faut prendre
en compte question de liberté académique.
•
La recherche en développement durable est une « recherche fondamentalement appliquée » et
plusieurs intervenants soulignent l’importance du transfert de connaissances.
•
Les étudiants jouent un rôle primordial étant le premier véhicule de transfert de connaissances entre
l’université et les entreprises.
•
L’accès et l’utilisation des données scientifiques constituent des défis du transfert de connaissances.
Leur utilisation est souvent limitée parce qu’elles ne sont pas vulgarisées. Le partage d’information
au niveau des entreprises est également un facteur de succès.
•
Le caractère multidisciplinaire de la recherche en développement durable la rend plus difficile à
financer. Les organismes subventionnaires, incluant les Fonds de recherche du Québec, la financent
peu, l’évaluation étant basée sur l’expertise disciplinaire. Les sources de financement proviennent
essentiellement des secteurs gouvernementaux et privés. Le financement de ces partenaires amène
cependant une perception de conflit d’intérêts.
•
La notion de responsabilité sociale doit aussi faire partie de toute recherche en développement
durable. Cette dimension est moins souvent prise en compte par le secteur industriel.
•
Miser sur les centres collégiaux de transfert de technologie (CCTT) qui sont en mesure de faire le lien
entre l’expertise académique et les applications dans le milieu en plus d’assurer une compréhension
des concepts et un dialogue avec les entreprises.
•
Privilégier une approche basée sur les besoins des entreprises au Québec et une dynamique
interactive (« Bottom – Up » et « Top – Down ») axée sur la coconstruction et sur la recherche de
solution pour les entreprises.
•
Développer des réseaux d’entreprises pour augmenter leur cohérence et leur synergie à l’exemple de
« l’Internet physique » (réseaux d’entreprises) dans le domaine de la logistique et des transports au
Québec.
13
5. Bilan du forum
BILAN DE NORMAND LABRIE, DIRECTEUR SCIENTIFIQUE DU FRQSC
•
La notion de développement durable date des années 1980. Elle est née dans un contexte d’explosion
démographique et de dégradation de l’environnement. La définition phare du développement
durable est celle proposée en 1987, dans le rapport Brundtland, à savoir : « Le développement
durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des
générations futurs de répondre aux leurs».
•
Le Québec, dans sa Loi sur le développement durable (2006), ajoute : « Le développement durable
s’appuie sur une vision à long terme qui prend en compte le caractère indissociable des dimensions
environnementale, sociale et économique des activités de développement ».
•
En termes de positionnement mondial, le Québec occupe un territoire vaste, a une population de
petite taille, et possède des ressources naturelles en abondance (entre autres, l’eau).
•
La démarche de développement durable où la protection de l’environnement, le progrès social et
l’efficacité économique sont indissociables est reconnue par l’ensemble des acteurs de la société
québécoise (société civile, communauté scientifique, milieu économique et sphère gouvernementale,
etc.).
•
Les objets de recherche en développement durable sont diversifiés tant du côté du mode de vie
(dimension sociale), du milieu de vie (dimension environnementale) que du niveau de vie (dimension
économique).
•
Le développement durable n’est pas un champ de recherche comme tel; il s’agit plutôt d’une posture,
d’un positionnement ou d’un angle de vue.
•
La contribution des SSHAL peut être multiple et porter sur des thématiques comme :
o les politiques publiques
o la gouvernance, les questions éthiques ou la responsabilité sociale
o la participation citoyenne
o l’étude et l’accompagnement du changement
o l’évaluation et la gestion de risques
o les changements démographiques
o la réduction des inégalités économiques ou sociales
o les activités de communication, de sensibilisation et les meilleures pratiques de transfert des
connaissances
o etc.
Le partenariat et les collaborations sont des éléments essentiels pour assurer le plein épanouissement
de la recherche en développement durable.
•
•
Les enjeux actuels exigent l’accès aux données pour l’ensemble des acteurs concernés, l’ancrage des
données dans des contextes précis et une analyse en concertation avec les différents acteurs
concernés, le développement de recherches dans un contexte multidisciplinaire et intersectoriel, de
même que la création de ponts entre les chercheurs et la définition d’un cadre qui convient à une
diversité et une mixité d’acteurs concernés par le développement durable.
14
BILAN DE RENALDO BATTISTA, DIRECTEUR SCIENTIFIQUE DU FRQS
Le concept de développement durable repose sur le développement économique, environnemental et
social. Il s’agit d’une notion complexe et la santé s’y intègre de plusieurs façons. Par exemple, une
intervenante a montré plus tôt dans la journée qu’un arbre, c’est la santé (référence : Trois villes vertes :
trianguler pour augmenter les bénéfices de la forêt urbaine, par A. Munson), les espaces verts en ville
ayant un impact sur la santé des populations urbaines. Aussi, par les changements économiques,
environnementaux et sociaux, des problématiques de santé émergent en lien avec la santé publique,
mentale, chronique ou encore les maladies occupationnelles. Ce sont là des pistes de recherche qui
demandent des changements d’attitude et de paradigmes faisant appel à l’évolution des consciences
Cette vision globale, que la recherche en développement durable exige, ne constitue pas une
préoccupation récente. Elle se retrouve dans les écrits de Plutarque, un philosophe grec vivant au
1er siècle, comme le démontre cette citation :
« Ce monde est le temple le plus saint et le plus digne de la majesté divine... je veux signifier le soleil, la lune,
les étoiles, les rivières, dont les eaux se renouvellent sans cesse, et la terre, qui fournit aux animaux et aux
plantes une abondante nourriture. La contemplation de ces grands objets est pour nous l'initiation la plus
6
parfaite, et elle doit répandre sur notre vie un calme et une joie inaltérables. »
D’un point de vue pragmatique, il faut envisager des scénarios pour favoriser l’inclusion de la dimension
santé à l’intérieur des groupes de recherche existants ou mettre sur pied de nouveaux réseaux
intersectoriels. Il est aussi important de poser les questions de santé plus en aval qu’en amont car la
recherche actuelle est très instrumentale et tournée vers la résolution de problèmes. Il faudra aussi se
poser des questions fondamentales.
Il faut tenir compte de l’importance de facteurs sociaux sur la santé, comme l’éducation et les interactions
intergénérationnelles, ce qui nécessite des changements profonds d’attitudes et de comportements.
L’approche holistique implique aussi de miser sur l’intersectorialité, le décloisonnement et les synergies.
BILAN DE MARYSE LASSONDE, DIRECTRICE SCIENTIFIQUE DU FRQNT
Mme Lassonde souligne la diversité des acteurs présents à ce forum de réflexion sur la recherche en
développement durable : entreprises, gouvernement, universités, collèges, ONG.
Le principal constat de cette journée est sans doute le besoin d’accroître la concertation :
•
•
•
•
Intégrer les connaissances de différentes disciplines, le nombre de disciplines scientifiques
interpelées dépendant de la complexité de l’objet de recherche
Croiser les savoirs sans les hiérarchiser
Développer des liens entre les silos
Accroître les consultations avec les parties prenantes.
Les pistes d’actions pour les Fonds de recherche incluent :
•
6
Accélérer le traitement des demandes d’aide financière. La rapidité de réaction est un enjeu pour
les entreprises; dans le cas d’actions ponctuelles de développement, le programme d’Initiatives
stratégiques d’innovation regroupant des chercheurs jumelés aux utilisateurs (gouvernementaux
ou industriels), permet une solution rapide à des problèmes ciblés ainsi que le transfert rapide des
données de la recherche aux utilisateurs. Un tel programme n’existe qu’au FRQNT mais une
initiative interFonds pourrait être envisagée;
Plutarque, philosophe grec. Citation rapportée par Frédérique Lenoir, Petit traité de la vie intérieure (2010).
15
•
Soutenir des regroupements de différents acteurs (formule différente des regroupements
stratégiques actuels). Les programmes de recherche orientée permettent de lancer un appel
d’offres selon les besoins des partenaires industriels et gouvernementaux. Une première analyse
de pertinence est réalisée avant de déposer une demande. Le soutien à la recherche en
développement durable pourrait se faire par un tel programme interFonds;
•
Soutenir la formation de la relève, notamment dans les grappes industrielles, par des bourses
BMP Innovation. Ces bourses favorisent l’arrimage entre les différents milieux pour réaliser du
transfert de connaissances. Actuellement orientées vers des milieux de pratique privés, des
bourses pourraient être ouvertes aux milieux de pratique gouvernementaux.
MOT DE CLÔTURE DU SCIENTIFIQUE EN CHEF DU QUÉBEC
La recherche en développement durable est large et fait appel à une grande diversité d’expertises et
d’acteurs. Le Québec est bien positionné pour développer une expertise en développement durable.
Les Fonds de recherche devront travailler avec les différents intervenants pour développer des offres de
programmes soutenant la recherche fondamentale et la recherche applicable. La recherche est un milieu
compétitif mais il faut développer la collaboration pour relever les grands défis, entre les universités et
collèges, et plus globalement entre les différents intervenants. Les collaborations et les actions locales
devraient être mieux valorisées dans la carrière universitaire et par les Fonds de recherche.
Le développement durable est un des trois défis de société présentés lors des Assises nationales de la
recherche et de l’innovation et intégré dans la prochaine PNRI. Pour relever ce défi, il est proposé de
développer des tables de concertation intragouvernementales, des partenariats avec le privé. Le soutien
de grands projets de recherche pourra prendre la forme de consortiums, de réseaux ou de plateformes
mais les petites équipes auront aussi leur place, la recherche à haut risque amenant des innovations
majeures se faisant à petite échelle.
Depuis l’appel de propositions lancé à l’automne 2011, six forums de réflexion ont été tenus (Nord; Vieillir
ensemble; Recherche en éthique; Art, culture et mieux-être; Formation à la recherche; Développement
durable) et ont mis la table pour de futurs appels d’offres dans le cadre de la PNRI, dès 2013-2014.
16
Annexes
17
18
Forum
de réflexion sur ladurable
Forum
sur
le développement
Forum
sur
le
recherche
en développement
durable
3 juin 2013,
de 8h30 à 16h30
3 juin 2013, de 9h à 16h30
Château Frontenac – Salle de Bal
1, Rue des Carrières, Québec
Horaire
8h
Accueil
9h
Mot de bienvenue
Maryse Lassonde, Directrice scientifique du FRQNT
9 h 15
Approches intersectorielles du développement durable : Économie verte et gouvernance
Réjean Samson, Directeur, CIRAIG-CIROD
Barbara Bader, Institut EDS, Université Laval
9 h 45
Présentations de projets intersectoriels
- Patrimoine bâti et développement durable : un défi intersectoriel, un enjeu théorique et appliqué
(F. Dufaux, U. Laval)
- Architecture de réseau de senseurs : monitoring environnemental et écosystèmes forestiers
(A. Lakhssassi, UQO)
- Plateforme intersectorielle d’opérationnalisation du développement durable
(V. Bécaert, CIRAIG-CIROD, Polytechnique)
- Trois villes vertes: trianguler pour augmenter les bénéfices de la forêt urbaine
(A. Munson, U. Laval)
10 h 25
Période d’échanges et de questions
10 h 45
Pause
11 h
Présentations de projets intersectoriels (suite)
- Gestion des risques naturels dans un contexte de changements climatiques
(A. Bourque, Ouranos)
- Les symbioses industrielles au Québec : enjeux et défis
(K. Markewitz, CTTÉI)
- An integrated approach to greening the global chemical enterprise
(S. Maguire, McGill)
- THEMA Environnement : portail francophone en sciences de l’environnement
(E. Duchemin/L. Vandelac, UQÀM)
19
11 h 40
Période d’échanges et de questions
12 h
Dîner (servi dans les salles Bellevue et Champlain)
13 h 30
Panel 1 : Les besoins des utilisateurs de la recherche : contexte de gouvernance
et de société civile
Animation : Yannick Villedieu
Mdéveloppement durableEFP – Luc Vézina, Directeur du Bureau de coordination du
développement durable
MAMROT – Pierre Blais, Urbaniste, Direction des politiques
INSPQ – Denis A. Roy, Vice-président aux Affaires scientifiques
SÉPAQ – Raymond Desjardins, Président-directeur-général
14 h 30
Pause
14 h 45
Panel 2 : Les besoins des utilisateurs de la recherche : arrimage à l’industrie
pour une production durable
Animation : Yannick Villedieu
CPEQ – Hélène Lauzon, Présidente
Écotech – Denis Leclerc, Président
GARDN – Sylvain Cofsky, Directeur général
Créneau d’excellence transformation de l’aluminium – Paulyne Cadieux, Directrice
15 h 45
Retour sur la journée
Maryse Lassonde, directrice scientifique du Fonds de recherche – Nature et technologies
Renaldo Battista, directeur scientifique du Fonds de recherche – Santé
Normand Labrie, directeur scientifique du Fonds de recherche – Société et culture
16 h 15
Clôture de la journée par Rémi Quirion, Scientifique en chef du Québec
20
LISTE DES PARTICIPANTS
Prénom(s) nom
François Adam
Fonction
Directeur des opérations
Organisme
ITAQ, Cégep de Saint-Jérôme
Ben Amor
Professeur
Université de Sherbrooke
Nadine Arbour
Directrice
ECOBES, Cégep de Jonquière
Alain Aubertin
V.P. Développement des affaires, réseaux
et processus d'innovation
Analyste à la planification et la gestion
stratégiques
Doyen Arts et Science, vice-principal
associé, recherche
Professeur titulaire
Consortium de recherche et d'innovation aérospatiale au Québec
Christine Baribeau
Directrice environnement
Corporation Minière Osisko
Pierre Baril
Président
Bureau d'audiences publiques sur l'environnement
Simon Barnabé
Professeur
UQTR, Département de chimie et physique
Nathalie Barrette
professeure titulaire
Université Laval
Renaldo Battista
Directeur scientifique
Fonds de recherche du Québec - Santé
Valérie Bécaert
Directrice exécutive
Claude Bédard
Doyen de la recherche
Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des
produits, procédés et services (CIRAIG)
École de technologie supérieure
Yves Bégin
Directeur scientifique par intérim
Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Valérie Bélanger
Professionnelle de recherche
Université Laval
Daniel Bélanger
Professeur
Université du Québec à Montréal
Marie-Odile Benoit-Biancamano
Professeur adjoint
Université de Montréal
Marie-Helene Bérard
Jean-François Bergeron
Conseillère en développement de la
recherche
Biologiste
Institut Hydro-Québec en environnement, développement et
société (Institut EDS)
Ministère des Ressources naturelles
Louis Bernier
Codirecteur
Université Laval, Centre d'étude de la forêt
Sylvie Berthelot
Professeure
Université de Sherbrooke
David Berthiaume
Directeur général
OLEOTEK, Cégep de Thetford
André Besner
Chef corporatif - Environnement et
développement durable
Professeure
Hydro-Québec
Jacques Blanchette
Urbaniste, Direction générale des
politiques
Directeur général
Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation
du territoire
EQMBO, Cégep de Victoriaville
Ghislain Bolduc
Député de Mégantic
Assemblée nationale
Stéphane Bouchard
Directeur général adjoint des politiques
Maryse Bouchard
Professeure
Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation
du territoire
Université de Montréal
Stéphanie Boudreau
Coordonnatrice scientifique
Claire Boulé
Coordonnatrice générale
Association des producteurs de tourbe horticole du Québec et du
Canada (APTHQ et CSPMA)
Réseau Trans-tech
Loïc Boulon
Professeur
UQTR, Département de génie électrique et de génie informatique
David Bourdages
Directeur général
CIRAdéveloppement durable, Cégep de la Gaspésie et des Îles
Laurent Bourdeau
Professeur titulaire
Université Laval
Josée Aubin
Benoit-Antoine Bacon
Barbara Bader
Najat Bhiry
Pierre Blais
Fonds de recherche du Québec
Université Bishop's
Université Laval, Faculté des sciences de l'éducation
Université Laval
21
Prénom(s) nom
Alain Bourque
Fonction
Directeur, Impacts et Adaptation
Organisme
OURANOS
Marc Boutet
Professeur titulaire
Université de Sherbrooke
Luc Bouthillier
Professeur titulaire
Annik Brosseau
Responsable de programmes
Université Laval, Faculté de foresterie, de géographie et de
géomatique
Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies
France Busque
Directrice - Service de la planification et de Fonds de recherche du Québec
la performance
Professeur titulaire
Université de Sherbrooke
Alexandre Cabral
Paulyne Cadieux
Jean Cadieux
Robert Cadieux
Viêt Cao
Nathalie Carisey
Directrice du créneau transformation de
l'aluminium, ACCORD
professeur
Société de la Vallée de l'aluminium
Université de Sherbrooke
Fellow et Directeur Environnement et
Développement Durable
Étudiant au doctorat
Pratt & Whitney Canada
Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des
produits, procédés et services (CIRAIG)
Université Laval
Marie-Andrée Caron
Conseillère en développement de la
recherche
Professeure-chercheure
Étienne Chabot
Adjoint exécutif
ESG-UQAM, Chaire de responsabilité sociale et de
développement durable
Ministère Développement durable, Environnement, Faune et Parcs
Jules Chamberland-Lajoie
Conseiller aux communications
Fonds de recherche du Québec
Julie Chartrand-Beauregard
Conseillère en développement durable
Ministère Développement durable, Environnement, Faune et Parcs
Mohamed Cheriet
Professeur
École de technologie supérieure
Sylvain Cofsky
Directeur exécutif
GARDN
Claude Comtois
Membre régulier
Danielle Dagenais
Professeure agrégée
Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d'entreprise,
la logistique et le transport - CIRRELT
Université de Montréal
Jocelyne Dagenais
Présidente et chef de la direction
Adel-Omar Dahmane
Professeur et directeur
Institut de recherche et de développement en agroenvironnement
(IRDA)
UQTR, Département de génie électrique et de génie informatique
Sylvie de Blois
Professeur
Université McGill
Pierre De Coninck
Professeur titulaire
Université de Montréal, Faculté de l'aménagement
Andrée De Serres
Titulaire
Université du Québec à Montréal, Chaire Ivanhoé Cambridge
d'immobilier ESG
Ministère Développement durable, Environnement, Faune et Parcs
Sophie Désautels
Stagiaire
Frédéric Deschenaux
Raymond Desjardins
Doyen des études de cycles supérieurs et
de la recherche
Directrice des partenariats et des relations
internationales
Président-directeur général
Société des établissements de plein air du Québec (Sépaq)
Charles Despins
Président - directeur général
Prompt
Alain Desrochers
Professeur
Université de Sherbrooke
Fatimata Dia
Directrice
Liliana Diaz
Conseillère à la formation
Sarah Dorner
Professeure
Institut de la Francophonie pour le développement durable
(IFdéveloppement durable)
Institut Hydro-Québec en environnement, développement et
société (Institut EDS)
Polytechnique Montréal
Martin Doyon
Directeur par intérim de la recherche
Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la
Anne-Cécile Desfaits
22
Université du Québec à Rimouski
Fonds de recherche du Québec - Santé
Prénom(s) nom
Fonction
universitaire
Organisme
Science et de la Technologie
Charles Dozois
Directeur du centre et Professeur
INRS-Institut Armand-Frappier
Éric Duchemin
Professeur Associé
Université du Québec à Montréal
François Dufaux
Professeur
Université Laval
Camille Fertel
Chercheure
HEC Montréal, GERAD
Lynda Fortin
Ministère de la Santé et des Services sociaux
Marie-José Fortin
Directrice de la planification et des
orientations stratégiques
Professeure-chercheure
Bertrand Fouss
Conseiller stratégique
Yvon Fréchette
Coordonnateur par intérim de la recherche
universitaire
Directeur scientifique et chercheur
principal
Conseiller environnement et agriculture
Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche, de la
Science et de la Technologie
Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM)
Fonds de recherche du Québec
Nadine Gaudette
Analyste, Service planification et
performance
Conseillère en développement durable
Bernard Gendron
Directeur
Mathias Glaus
Professeur
Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d'entreprise,
la logistique et le transport - CIRRELT
École de technologie supérieure
Kalifa Goita
Professeur
Université de Sherbrooke
Alain A. Grenier
Professeur
Nicolas Grondin
Conseiller en environnement
Université du Québec à Montréal, École des sciences de la
gestion, DEUT
Ministère des Ressources naturelles
Langis Gagnon
Vincent Galarneau
Élisabeth Garin
UQAR, Chaire de recherche du Canada en développement
régional et territorial
ÉcoRessources
Vivre en Ville
Ministère Développement durable, Environnement, Faune et Parcs
Louis Guay
Professeur titulaire
Université Laval, Faculté des sciences sociales
Julie Élize Guérin
Ville de Saguenay
John Haemmerli
Conseillère à l'environnement et au
développement durable
Conseillère aires protégées et
développement durable
Président et Consultant
Marianne Hatzopoulou
Membre régulier
Peggy Henry
Professionnelle de recherche et chargée
de cours
Professeur titulaire
Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d'entreprise,
la logistique et le transport - CIRRELT
Université du Québec à Chicoutimi
Annie Haché
Markus Herrmann
Michel Huneault
Ministère des Ressources naturelles
Les Productions Héritage-Biodiversité
Université Laval, Faculté des sciences sociales
Yannick Huot
Directeur - Département de génie chimique Université de Sherbrooke
et de génie biotechnologique
Professeur
Université de Sherbrooke
Segers Ian
Professionel de recherche
Chaire Éco-conseil
Ramia Jabr
Attachée au scientifique en chef
Fonds de recherche du Québec
Gaël Kijko
Étudiant
Françoys Labonté
Normand Labrie
Directeur, développement des affaires,
grands projets
Directeur scientifique
Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des
produits, procédés et services (CIRAIG)
Centre de recherche informatique de Montréal (CRIM)
Jean Lacroix
Président directeur général / Président
François Lafond
Membre
Fonds de recherche du Québec - Société et culture
Association québécoise pour la maîtrise de l'énergie / COOP
carbone
Bureau d'audiences publiques sur l'environnement
23
Prénom(s) nom
Gaétan Lafrance
Fonction
Professeur honoraire
Organisme
INRS-Énergie Matériaux Télécommunications (EMT)
Ahmed Lakhssassi
Professeur
Université du Québec en Outaouais
Valérie Larose
Éco-conseillère
UQTR, Service de la gestion des personnels
Maryse Lassonde
Directrice scientifique
Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies
Hélène Lauzon
Présidente
Conseil Patronal de l'Environnement du Québec (CPEQ)
Gilbert Lebrun
Professeur
UQTR, Département de génie mécanique
Denis Leclerc
Président et chef de la direction
Écotech Québec
Anne-Marie Legault
Chargée de projet
Équiterre
Stéphane P. Lemay
Directeur scientifique
Guy Lessard
Responsable développement durable
Institut de recherche et de développement en agroenvironnement
(IRDA)
Regroupement national des conseils régionaux de l'environnement
Laurent Lessard
Député de Lotbinière-Frontenac
Assemblée nationale
Nathalie Lewis
Professeur-chercheur
Université du Québec à Rimouski
Sylvain Loranger
Toxicologue et Expert en environnement
MESIQ inc
Éric Loranger
Professeur
UQTR, Département de génie chimique
Steven Maguire
Professor and director
McGill University, Institute for Integrated Management
Michel Malo
Professeur
INRS-Eau Terre Environnement (ETE)
Patrice Mangin
Professeur
UQTR, Département de génie chimique
Pascale Marcotte
Professeur
UQTR, Département d'études en loisir, culture et tourisme
Manuele Margni
Professeur
École Polytechnique de Montréal
Karine Markewitz
Chef de projets, symbiose
Centre de transfert technologique en écologie industrielle (CTTÉI)
Yves Marois
Responsable de programmes
Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies
Robert Marquis
Sous-mnistre associé aux Mines
Ministère des Ressources naturelles
Claude Martin
Dolores Martinez
Directeur adjoint, Direction de la recherche Ministère de l'Agriculture, des Pêcheries et de l'Alimentation
et de l'innovation
Directrice Affaires Scientifiques
NanoQuébec
Christian Mascle
Professeur titulaire
École Polytechnique de Montréal
Daniel Massicotte
Directeur
UQTR, Groupe de recherche en électronique industrielle
Yves Matte
SOVAR
Michel Montpetit
Directeur, Ingénérie, sciences physiques et
TI
Directrice adjointe, Développement de la
recherche, Bureau de la recherche
Directrice du département CGM et
Responsable bureau du développement
durable
Directeur
Benoit Montreuil
Membre régulier
Catherine Morency
Membre associé
Dominique Michaud
Louise Millette
Université Concordia
École Polytechnique de Montréal
Centre universitaire de formation en environnement
Alison Munson
Professeur titulaire
Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d'entreprise,
la logistique et le transport - CIRRELT
Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d'entreprise,
la logistique et le transport - CIRRELT
Université Laval
Kahina Oudjehani
Leader en écoconception
Bombardier Aéronautique
Frédéric Paré
Union des producteurs agricoles
Marie-Hélène Parizeau
Coordonnateur à la souveraineté
alimentaire
Professeur titulaire
Philippe Pasquier
Professeur
École Polytechnique de Montréal
Université Laval, Faculté de philosophie
24
Prénom(s) nom
Daniel Pearl
Fonction
Professeur
Organisme
Université de Montréal
Lauren Penney
Manager
Matthew Peros
Pierre-Olivier Pineau
Chaire de Recherche du Canada sur les
changements climatiques et
environnementaux
Analyste à la planification et à la gestion
stratégiques
Professeur agrégé
McGill University, Trottier Institute for Sustainability in Engineering
and Design
Université Bishop's
Claude Pinel
Directeur des programmes
Claude Poudrier
Directeur Progr.Éducation Environnement
& Citoyenneté
Directeur
Denise Pérusse
Serge Prefontaine
Fonds de recherche du Québec
HEC Montréal, Service de l'enseignement des méthodes
quantitatives de gestion
Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies
Commission scolaire du Chemin-du-Roy
CETAB+ du cegep de Victoriaville
Pierre Prémont
Directeur de l'administration
Fonds de recherche du Québec
Raphaël Proulx
Professeur
UQTR, Département de chimie-biologie
Denis Provençal
Rémi Quirion
Coordonnateur ministériel, acquisition de
connaissances pour milieux marins
Scientifique en chef
Ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la
Faune et des Parcs
Fonds de recherche du Québec
Josée Reid
Responsable de programmes
Fonds de recherche du Québec - Nature et technologies
Jean-Pierre Revéret
Professeur
Université du Québec à Montréal
Manuel J. Rodriguez-Pinzon
Professeur titulaire
Michael Ross
Coordonnateur
Kathy Rouleau
Conseillère en développement durable
Université Laval, Faculté d'aménagement, d'architecture et des
arts visuels
Institut de développement durable des Premières Nations du
Québec et du Labrador
Ministère des Transports du Québec
Marie Rousseau
Coordinnatrice, Développement durable
Rio Tinto Fer et Titane
Denis A. Roy
Vice-président aux affaires scientifiques
Institut national de santé publique du Québec (INSPQ)
Kouraichi Said Hassani
Conseiller en développement durable
Ministère Développement durable, Environnement, Faune et Parcs
Ghislain Samson
Professeur
UQTR, Département des sciences de l'éducation, DERED
Réjean Samson
Professeur titulaire
Sébastien Sauvé
Professeur
Centre interuniversitaire de recherche sur le cycle de vie des
produits, procédés et services (CIRAIG)
Université de Montréal
Benoit Sévigny
Directeur des communications et de la
mobilisation de la connaissance
Professeur adjoint
Oliver Sonnentag
Christian Therrien
Fonds de recherche du Québec
Université de Montréal
Martin Trépanier
Directeur, Direction de l'environnement et
de la recherche
Chargée de projets, Service
d'accompagnement en développement
durable
Membre régulier
Jean-Éric Turcotte
Directeur
Centre interuniversitaire de recherche sur les réseaux d'entreprise,
la logistique et le transport - CIRRELT
Stratégies Saint-Laurent
Audrey Turcotte
Conseillère à la recherche
Ministère des Transports du Québec
Alexandre Turgeon
Président exécutif
Vivre en Ville
Martin Vachon
Conseiller en développement durable
Ministère Développement durable, Environnement, Faune et Parcs
Naomi Verdon
Conseillère en développement durable
Ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la
Faune et des Parcs
Colleen Thorpe
Ministère des Transports du Québec
Équiterre
25
Prénom(s) nom
Luc Vézina
Fonction
Directeur, BCdéveloppement durable
Organisme
Ministère du Développement durable, de l'Environnement, de la
Faune et des Parcs
Animateur
Yanick Villedieu
Animateur
Claude Vincent
Alcoa
Jean-Philippe Waaub
Directeur Santé-Sécurité, Environnment et
Dév. Durable
Directeur
Alain Webster
Vice-recteur au développement durable
Université de Sherbrooke
Erick Wenzel
Conseiller en développement durable
CÉRSÉ - Collège de Rosemont
26
Université du Québec à Montréal, GERAD