Fondeur de cloches et sonnailles - Institut National des Métiers d`Art

Transcription

Fondeur de cloches et sonnailles - Institut National des Métiers d`Art
s
o
f
n
i
Fondeur de cloches et sonnailles/
Campanologue/Campaniste
Métier
• Fondeur de cloches
L’origine des cloches est très
ancienne. Dès l'antiquité, on trouve
des clochettes et des “sonnailles”,
composées de deux plaques de
fer recourbées et jointes par des
rivets. Les premières cloches chrétiennes apparaissent au VIe siècle.
Utilisées d'abord pour annoncer
les offices religieux, elles vont se
faire l'écho de tous les événements
de la vie de la cité : incendies,
attaques ennemies, arrivées royales,
victoires...
Le fondeur de cloches et sonnailles
a pour métier la fabrication de
cloches, en particulier les cloches
imposantes placées dans le clocher
des églises. Au-delà de sa technique
métallurgique, la valeur professionnelle du fondeur de cloches
est de nature musicale puisqu'il
s'agit de savoir façonner le métal le bronze - de manière à ce que
le son, ses harmoniques, correspondent à l'attente du client ou
de l’auditoire potentiel. Il peut par
exemple prendre en compte des
facteurs régionaux : le Nord de la
France demande des sons chauds,
l’Est de la France demandant des
sons plus moelleux, alors que la
Bretagne préfère les sons chantants.
La fonte d'une cloche comprend
trois opérations principales. Le
fondeur de cloches et sonnailles
détermine tout d'abord la forme et
les proportions de la cloche. Il trace
les formes extérieures et intérieures
sur une planche métallique ou en
bois appelée planche à trousser.
Les deux formes définissent le profil
de la cloche et ses caractéristiques
musicales.
Il s’attache ensuite au moulage. Le
fondeur de cloches et sonnailles
prépare un moule en terre qui
comprend trois formes se superposant. Le “noyau” qui représente
l’intérieur de la cloche. Il est composé d’une maçonnerie de briques
réfractaires qui servira d'armature
de soutien au reste du moule.
Cette maçonnerie est recouverte
de couches d'argile. L’argile est
malaxée avec plus ou moins d'eau.
Des poils de chèvre et du crottin
de cheval peuvent être ajoutés,
ce qui apporte une porosité
nécessaire à l’évacuation des gaz
lors de la coulée. Un feu de bois
est entretenu à l'intérieur du noyau
en briques afin de faire sécher
l'argile. Les couches de terre sont
appliquées au fur et à mesure, une
fois que la précédente est sèche.
Le noyau est séparé de la deuxième
partie du moule, appelée “fausse
cloche”, par de la cendre et du
graphite. La “fausse cloche” correspond exactement à la forme
extérieure de la future cloche, elle
occupe la place du métal au
moment de la coulée de bronze.
Le fondeur de cloche façonne le
profil de la cloche avec de la terre
argileuse. Elle est enduite de suif.
Les inscriptions et les décors en cire
d’abeille sont ensuite posés sur
cette fausse cloche et recouverts
du même mélange d’argile qui
constitue la troisième partie du
moule : la chape. Celle-ci est la
partie extérieure du moule qui
recouvre la “fausse cloche” et forme
avec le noyau les deux murailles de
terre cuite entre lesquelles le métal
en fusion prendra place, la chape
en terre est formée de différentes
couches. Les premières sont obtenues grâce à une terre très fine
utilisée à l’état liquide et dite la
potée. Les couches suivantes sont
réalisées avec de la terre glaise. Ce
mélange forme alors une carapace
qui résistera à la chaleur et à la
pression du métal en fusion.
Le feu qui se consume à l'intérieur
du moule fait fondre les décors en
cire qui laissent apparaître leur
empreinte en creux. La couche de
suif qui recouvre la fausse cloche
fond également. La chape est
soulevée et le fondeur enlève
la fausse cloche, ce qui laisse
apparaître un vide dans lequel le
bronze sera coulé. Les décors en
creux apparaîtront ainsi en relief sur
le bronze. Le fondeur s’intéresse
ensuite à la couronne qui sert à
accrocher la cloche sur son joug
(contrepoids en bois qui permet le
balancement de la cloche). Le
moule de la couronne est placé sur
le moule de la cloche pour que
tout soit coulé en une seule pièce.
Pour le coulage, l’alliage utilisé est
le bronze. Il est composé d’un
alliage de 78% de cuivre et 22%
d’étain. Enterré ou enserré dans un
corset, le moule reçoit le bronze
qui est chauffé à environ 1100°C.
L’opération doit s’effectuer très
rapidement. Selon la taille de la
cloche, le refroidissement peut durer
quelques heures ou quelques jours,
ainsi un bourdon de deux tonnes
Métal
Septembre 2007 - ME.8
© Centre de ressources Sema
ISSN 1763-6892
• Armurier
• Campanologue
• Coutelier
• Dinandier
• Emailleur sur métal
• Ferronnier
• Médailleur
1
• Fondeur de cloches
et sonnailles
• Sculpteur sur métal
…
s
o
f
n
i
www.metiersdart-artisanat.com www.metiersdart-artisanat.com
met plusieurs jours à refroidir. Une fois le métal refroidi,
la chape est cassée et la cloche est débarrassée de
l’argile brûlée, elle apparaît noire et rugueuse. Elle est
ensuite ébarbée, tournée ou parfois ciselée puis polie.
sont ensuite travaillées par martelage afin de corriger
leur sonorité. La sonorité est vérifiée à l’oreille. Elle doit
correspondre aux exigences des bergers et des
éleveurs.
La sonorité de la cloche est contrôlée par une analyse
électronique qui permet un accordage parfait. La
cloche peut être accordée par un meulage intérieur ou
alésage afin de respecter les règles d’harmonie et être
parfaitement consonnante. Pour cette opération, la
cloche est installée à l’envers sur un tour vertical. La
cloche peut être utilisée seule ou en combinaison
avec d’autres cloches de tonalités et donc de tailles
différentes. Cet ensemble de cloches forme un carillon
dont les marteaux sont actionnés soit par un clavier
soit par des automates.
• Campanologue
Le campanologue est spécialiste de la conservation,
de la mise en valeur du patrimoine campanaire et
de son entretien. Partenaire du fondeur de cloches, il
possède la maîtrise des sons dans une approche
historique ou contemporaine.
La campanologie (de campana : cloche), c’est-à-dire
l’étude des instruments sonores que sont les divers
types de cloches et clochettes, intéresse en France
un nombre de plus en plus élevé d’amateurs et de
professionnels aux compétences variées : fondeurs,
installateurs, sonneurs, carillonneurs, musiciens,
ethnologues, ethnomusicologues, archéologues,
campanologues, mais aussi responsables confrontés
aux problèmes de conservation, mise en valeur,
entretien du patrimoine campanaire.
Certains fondeurs de cloches prennent en charge
l’installation complète de la cloche dans l’édifice.
• Fondeur de sonnailles
Les sonnailles sont de petites cloches façonnées dans
des tôles encuivrées, essentiellement utilisées par les
bergers. Elles ont pour fonction principale d'aider au
repérage des animaux.
Ce patrimoine comprend non seulement les cloches
anciennes ou nouvelles (d’église ou de beffroi civil),
les sonneries et les carillons, les horloges monumentales
et les jaquemarts, les clochettes à manche et les rouets
liturgiques mais désigne également, attachés aux
cloches, un répertoire musical et des traditions
ancestrales, des usages tant civils que religieux...
Toutes ces facettes constituent la richesse d’un
ensemble indissociable.
La fabrication de sonnailles s'effectue en trois étapes :
la mise en forme de la sonnaille de tôle d'acier, le
brasage au four et la mise à son finale. Les sonnailles se
distinguent par leur profil, la forme de leur bouche
et la présence éventuelle de bordure. Partant d'un
gabarit qui constitue le développé de la sonnaille,
le fabricant de sonnailles découpe dans une tôle
d'acier une pièce de même dimension. Pour certains
modèles, la pièce est emboutie à la presse à bras pour
obtenir le premier galbe. Le fabricant de sonnailles
passe ensuite au martelage. La pièce est d'abord pliée
en deux. Les parties rapportées ainsi en vis-à-vis
constituent les deux faces de la sonnaille. Elles sont
ensuite soudées. La sonnaille ainsi formée ne sonne
pas encore véritablement. La couche de cuivre
déposée au brasage donnera la résonance voulue en
étanchéifiant les jointures et en imprégnant toute la
surface de la tôle. On enferme pour cela les sonnailles
avec quelques morceaux de laiton, dans un paquet
d'argile mélangée à de la paille hachée. Ce paquet est
ensuite déposé dans un four et porté à 1200°C,
température où le zinc s’évapore et où le cuivre liquide
peut se déposer sur le fer. Après refroidissement, le
paquet est ensuite trempé dans l’eau et brisé. Les
sonnailles sont alors extraites du paquet de terre. Elles
• Campaniste
En octobre 2004, les entreprises du secteur se sont
entendues pour retenir le terme de campaniste pour
désigner les professionnels de la conception, de la
réalisation, de l’installation, de la restauration et
de l’entretien des cloches et horlogeries d’édifices.
Etymologiquement, “campanae” désignait les cloches,
à l’époque où elles ont été introduites dans les
campaniles par Saint Paulin, en Campanie au Ve siècle.
Cette spécialité pointue fait appel à plusieurs
domaines de savoir-faire, de celui du charpentier
pour l’installation des beffrois et structures bois, à
celui de l’électricien et de l’électronicien pour les
systèmes de commandes automatiques programmées,
en passant bien sûr par la technique de l’horloger
pour les mécanismes.
Être campaniste, c’est maîtriser un savoir-faire dans
sept domaines d’activité :
2
www.metiersdart-artisanat.com www.metiersdart-artisanat.com
Le charpentier installe le beffroi, charpente de bois dans
laquelle viendront se balancer les cloches. Il réalise et pose
les moutons ou jougs en bois supportant les cloches.
Il restaure les pièces de bois du beffroi, croisillons,
poutres, travées, assemblages et moutons. Il met en place
des abat-son pour abattre le son et protéger le clocher des
intempéries.
Formation
professionnelle continue
L’horloger installe les cadrans d’édifices, les aiguilles et les
mécanismes d’horlogerie. Il restaure des horloges anciennes
d’édifices et/ou les met en valeur sur site. Il assure l’entretien
de celles-ci.
• Sur le site http://www.metiersdart-artisanat.com, consultez
la base de données sur la formation initiale et la formation
professionnelle continue en France.
• Sur le site http://www.moveart.org, retrouvez les adresses
des centres de formations européens
Des formations non diplômantes, d’une durée variable
permettent de suivre une initiation, une formation complète
ou un perfectionnement dans les techniques de reproduction de bas-reliefs, moulage, fonderie à la cire perdue.
Le mécanicien réalise les travaux de manutention sur les
cloches. Il met en place les cloches, les moutons, les
battants, les ferrures et les autres supports mécaniques pour
l’installation des moteurs ou des mouvements d’horloges.
Environnement
• Fondeur de cloches et sonnailles
L’électromécanicien pose les moteurs de volée, de tintement,
les minuteries électriques de cadrans d’horloge, l’horloge
de commande, les coffrets électriques. Il passe les câbles
d’alimentation et de commande. Il raccorde les différents
éléments entre eux et teste l’installation.
Environ trois cents personnes possèdent le savoir-faire de la
fonderie d’art en France et sont issues de l’Ecole nationale
supérieure des Beaux-arts, de l’école Boulle ou de lycées
spécialisés dans la fonte industrielle.
En France, au milieu du XIXe siècle, il y avait 86 fondeurs
de cloches et seulement 35 au début du XXe siècle.
Aujourd’hui, trois grands fondeurs de cloches sont encore
en activité : Fonderie de cloche d’Orléans Dominique
Bollée à Saint-Jean-de-Braye (Loiret), Cornille-Havard
à Villedieu-les-Poêles (Manche), Paccard Fonderie de
cloches et carillons à Servier (Haute-Savoie). Certains
artisans coulent des cloches de façon plus ponctuelle
comme la société Voegelé à Strasbourg. Ils seraient
45 fondeurs de cloches dans le monde.
L’électricien met en œuvre toute la partie électrique de
l’installation campanaire. Il peut faire des diagnostics de
conformité électrique des installations suivant les normes
en vigueur.
L’électronicien assure la pose, les dépannages et la
programmation des horloges de commande électrique
des moteurs actionnant les cloches et le fonctionnement
des aiguilles des cadrans. Cette horloge ou tableau de
commande se situe dans la sacristie.
Le restaurateur a pour tâche de réhabiliter les mécaniques
anciennes, les cadrans, les beffrois et les cloches.
Les fondeurs de cloches vendent leurs réalisations à des
églises, monastères et temples dans le monde entier.
Selon le Quid 2007, quatre fondeurs de clochettes et
sonnailles exercent aujourd’hui en France. Ils sont installés
dans le Sud-Ouest et en Franche-Comté. La Fonderie Jean
Obertino et fils à Morteau (Doubs) est une des plus connues.
Formations
Formation initiale
Niveau V (Niveau équivalent au brevet d’études professionnelles - BEP, au certificat d’aptitude professionnelle - CAP)
• Campaniste
Selon le Groupement des installateurs d’horlogerie
d’édifices et d’équipements campanaires, il existe environ
300 campanistes actuellement en France, répartis dans une
quarantaine de sociétés. Les entreprises de campanistes
sont le plus souvent artisanales et de petites tailles.
Seulement quelques structures dépassent l’effectif d’une
vingtaine de personnes. Ces entreprises réalisent actuellement un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 25 millions
d’euros. Un certain nombre d’entre elles exportent leur
savoir-faire en Europe, Afrique, Asie…
Fondeur de cloches et sonnailles
Il n’existe pas de formation initiale spécifique pour le
métier de fondeur de cloches et de sonnailles.
• CAP mouleur noyauteur option cuivre et bronze, 1 an.
• CAP bronzier option tourneur sur bronze, 2 ans.
Campaniste
Il n’existe pas de formation initiale spécifique pour le
métier de campaniste. Certains campanistes sont issus de
formations parallèles : filière électrotechnique, horlogerie.
3
s
o
f
n
i
www.metiersdart-artisanat.com www.metiersdart-artisanat.com
Deux chiffres donnent un aperçu du champ d’activité :
rien qu’en France, on compte actuellement plus
de 300 000 cloches dont 4 500 cloches classées.
De nombreux édifices sont encore à réhabiliter et,
dans tous les cas, un suivi régulier et leur maintenance
par des professionnels spécialisés sont nécessaires
tant pour en préserver la qualité que pour des raisons
de sécurité.
[email protected]
http://www.fondeursdefrance.org
Cet organisme représente les entreprises industrielles
et artisanales de la fonderie. Sa mission consiste à
représenter la profession auprès de ses clients et des
instances nationales et internationales sur toutes les
questions techniques, économiques et juridiques.
Salon et manifestation
Il existe aujourd’hui une volonté de conservation et de
protection des sites notamment par le classement en
monument historique des édifices et des ensembles
instrumentaux de l’art campanaire. Mais la restauration
et la rénovation de ces instruments sont autant de
problèmes à résoudre comme la jonction de cloches
nouvelles à de plus anciennes quand elles n’ont pas été
coulées par le même fondeur.
• Les Fèvres, Salon européen des métiers d’art des
métaux à Clères,
Biennal (années impaires), octobre,
Institut de formation et de recherche pour les artisanats
des métaux, 2973, route de Duclair, 76360 Villers-Ecalles.
Tél. : 02 35 64 42 30. Fax : 02 35 61 56 97.
[email protected]
http://www.ifram.fr
Cet événement rassemble des artisans français et
étrangers (ferronniers, couteliers, dinandiers, sculpteurs,
fondeurs, métalliers, bronziers, orfèvres, graveursciseleurs, serruriers, taillandiers, potiers d’étain…),
les principaux fournisseurs, des architectes et
décorateurs. Une bourse est attribuée aux jeunes
artisans pour leur permettre de venir exposer sur ce
salon. Au programme : expositions, démonstrations,
stages, grand prix de création.
Organismes professionnels
• Fédération mondiale du carillon,
[email protected]
http://www.carillon.org
La FMC est un groupement de guildes de carillonneurs
et d’associations de carillon qui peuvent être
multinationales, nationales ou régionales. La FMC est
une association qui veut être un lien entre toutes les
associations de carillon afin de développer l’art du
carillon et de défendre et promouvoir les intérêts
des carillonneurs par l’amélioration des carillons
tant du point de vue musical qu’au niveau de leur
fabrication ; par la mise en relation des carillonneurs
de toute nationalité ; et par l’établissement d’échanges
artistiques et musicaux.
Concours
• Concours Un des meilleurs ouvriers de France,
Comité d’organisation des expositions du travail,
1, rue Descartes, 75231 Paris Cedex 05.
Tél. : 01 55 55 98 49. Fax : 01 55 55 99 19.
[email protected]
http://www.mof.asso.fr
Concours conduisant à l’attribution du diplôme d’État
“Un des meilleurs ouvriers de France”, homologué au
niveau III de la nomenclature interministérielle des
niveaux de formation. Il atteste l’acquisition d’une
haute qualification dans l’exercice d’une activité
professionnelle dans le domaine artisanal, commercial,
de service ou industriel. Organisé tous les trois ans,
les candidats aux épreuves de l’examen doivent avoir
23 ans minimum. Plus de 180 métiers autour de
19 activités y sont représentés. Une exposition des
œuvres des lauréats est organisée par le comité.
• Groupement des installateurs d’horlogerie
d’édifices et d’équipements campanaires,
22, avenue Franklin Roosevelt, 75008 Paris.
Tél. : 01 53 77 29 00. Fax : 01 43 59 03 86.
http://www.gihec.fr/
Créé en 2001, le GIHEC réunit vingt-cinq entreprises
spécialisées dans l’horlogerie d’édifice et l’équipement campanaire. Ils ont pour objectif de promouvoir
leur métier, sensibiliser les collectivités locales sur la
nécessité de sauvegarder le patrimoine campanaire,
faire évoluer ce métier en intégrant les nouvelles
technologies et les réglementations.
• Les Fondeurs de France,
45, rue Louis Blanc, 92400 Courbevoie.
Tél. : 01 43 34 76 30.
• Prix Sema et prix Sema jeunes,
SEMA, 23, avenue Daumesnil, 75012 Paris.
4
www.metiersdart-artisanat.com www.metiersdart-artisanat.com
Wallonie. Elle s’attache particulièrement à promouvoir,
sauvegarder et raviver ce patrimoine. Elle s’attèle par
ailleurs à le placer dans l’avenir en soutenant les écoles de
carillons ou les initiatives de carillonneurs locaux (concerts,
expositions...). L’Association publie un bulletin trimestriel
consacré aux carillons, aux cloches, à leur histoire, aux
horloges historiques de tours et aux actualités campanaires
du monde entier.
Tél. 01 55 78 85 85. Fax : 01 55 78 86 15.
[email protected]
http://www.metiersdart-artisanat.com
La Société d’encouragement aux métiers d’art (SEMA)
organise deux prix pour encourager l’excellence des savoirfaire : le prix Sema jeunes récompense des élèves ou des
étudiants en cours de formation, sélectionnés par niveau et
par académie ; le prix Sema distingue des professionnels
dans les secteurs de la création, de la tradition et de la
restauration. Les sélections s’effectuent en trois étapes :
départementale, régionale puis nationale.
• Association régionale de promotion de l’art campanaire,
Maison de la vie associative, 42, rue Jules Roch, 59310
Orchies.
Tél. : 03 20 64 80 61. Fax : 03 20 64 84 22.
http://asso.nordnet.fr/arpac/
L’ARPAC a pour objet de participer à la promotion et à
l’animation du patrimoine campanaire, en liaison avec les
collectivités locales. À ce titre, elle assure la gestion du
Carillon Ambulant de Douai dont elle est propriétaire.
L’Association propose un inventaire des carillons de la
région Nord-Pas de Calais et des fondeurs qui les ont
réalisés ainsi qu’un glossaire, un dossier sur l’histoire de l’art
campanaire et des livres, cd et dvd.
Sources d’information
Organismes
• Comité Durenne,
3, rue Robert-Dehault, 52100 Saint-Dizier.
Tél. : 03 25 94 00 41.
http://www.fontesdart.org
Ce comité regroupe quatre associations de Haute-Marne
et de Meuse dont le but est de sauvegarder et valoriser
le patrimoine métallurgique, et plus particulièrement la
fonte d’art.
• Association technique de fonderie (ATF),
45, rue Louis Blanc, 92400 Courbevoie.
Tél. : 01 47 17 68 09. Fax : 01 47 17 68 10.
[email protected]
http://www.atf.asso.fr
Créée en 1911, l’Association technique de fonderie a pour
objectifs d’assurer le perfectionnement de la fonderie
et de toutes les techniques qui s’y rattachent ; d’unir,
d’instruire et de renseigner ses membres ; de favoriser les
échanges et les rencontres, la formation permanente,
le perfectionnement des connaissances scientifiques,
techniques et technologiques. L’association regroupe plus
de 870 personnes.
• Compagnons de l’histoire d’Osne-le-Val,
6, rue Leclerc, 52300 Osne-le-Val.
Tél. : 03 25 94 81 02.
[email protected]
http://compagnonshistoire.free.fr/
Promotion de la fonderie d’art et valorisation de l’ancienne
fonderie d’art d’Osne-le-Val.
• Non grata production,
Hameau des Mas, 30260 Montmirat.
Tél. /Fax : 04 66 80 15 91.
[email protected]
http://www.nongrataproduction.org
Créée en 1986, l’association Non grata production
rassemble des créateurs (peintres, sculpteurs, fondeurs,
photographes) pour partager et découvrir des techniques.
De nombreux événements sont organisés : expositions,
formations, rencontres.
• Centre d’ethnographie et de recherche métallurgique
(CERM),
Lieu-dit Mozzello, 20260 Calvi.
Tél. : 04 95 65 32 54.
Cette association née en 1990 a pour objectifs de donner
la possibilité aux professionnels de pratiquer la
métallurgie artisanale ; de leur permettre un accès
aux différents niveaux de savoir indispensables à la
production et à la fabrication (forge, taillanderie,
coutellerie, ferblanterie, fonderie…) ; de nourrir les
expériences internationales par la technologie, les
matériaux, les moyens de communication modernes ;
de faciliter la connaissance par la mise en synergie d’un
réseau de référence.
Lieux ressources
• Association campanaire Wallone,
Rue des combattants, 107 A - B 1310 La Hulpe, Belgique.
Tél. : 32 02 653 47 18.
http://www.carillons.be/
Depuis 1994, l’Association campanaire Wallonne (ACW)
s’intéresse aux cloches, carillons et horloges de tour de
5
s
o
f
n
i
www.metiersdart-artisanat.com www.metiersdart-artisanat.com
• Centre musée européen des arts campanaires,
Place de l’Hôtel de Ville, 32600 L’Isle Jourdain.
Tél. : 05 62 07 30 01. Fax : 05 62 07 12 22.
[email protected]
http://francis.paillas.free.fr/musee/
Le Centre musée européen des arts campanaires
présente des objets ou documents liés à l’art des
fondeurs de cloches : outils, moules, chapes, four,
tour d’accordage, cloches, horlogerie monumentale,
claviers et carillons, cloches de signal, collections de
cloches de table…
pratiques et aux coutumes campanaires. Il propose des
conseils sur l’identification des objets, la constitution
de collections, la réhabilitation par les collectivités
publiques de leur patrimoine campanaire. L’Institut
intervient pour des expertises et des suivis scientifiques,
pour les restaurations et les modernisations, les
applications nouvelles et pour l’ingénierie du clocher.
C’est également un espace de rencontre et d’échanges
internationaux. L’institut dispose d’un fonds audiovisuel,
de publications, d’archives photographiques et
organise des expositions, colloques et congrès.
• Centre technique des industries de la fonderie
(CTIF),
44, avenue de la Division Leclerc, 92318 Sèvres.
Tél. : 01 41 14 63 00. Fax : 01 45 34 14 34.
[email protected]
http://www.ctif.com
Centre de recherche et développement consacré
aux différentes disciplines de la fonderie à la fois,
pour les alliages ferreux et non ferreux. Il contribue
par ses actions de recherche et de normalisation,
de formation et de diffusion technologique à
l’accroissement des compétences de la profession
et à l’amélioration de la productivité des fonderies.
• La Société française de campanologie,
41, avenue de Charlebourg, 92250 La Garenne
Colombes.
[email protected]
http://campanologie.free.fr
Association fondée en 1987, la Société française de
campanologie a pour but de favoriser la sauvegarde et
la connaissance des cloches de toute taille et de toute
origine en tant qu’instrument sonore et objet d’art et
de tradition populaire. Elle rassemble tous ceux qui
s’intéressent à l’art campanaire : fabrication, musique,
conservation, esthétique, littérature, histoire... L’association dispose d’une médiathèque composée
d’ouvrages spécialisés en langue française ou
étrangère, de dossiers thématiques, d’enregistrements
sonores ou vidéo, de documents iconographiques.
Elle publie trois fois par an un bulletin de liaison et
d’information, “Patrimoine Campanaire”, et gère divers
outils informatisés dont une banque de données de
plusieurs milliers de fiches descriptives de cloches
anciennes ou remarquables, de carillons, de fondeurs.
• Institut de formation et de recherche pour les
artisanats des métaux,
2973, route de Duclair, 76360 Villers-Ecalles.
Tél. : 02 35 64 42 30. Fax : 02 35 61 56 97.
[email protected]
http://www.ifram.fr
Labellisé Pôle national d’innovation pour les artisanats
des métaux, l’IFRAM est né de la volonté d’un groupe
de professionnels des métiers de la forge et de la
métallurgie : ferronnerie, serrurerie, coutellerie, maréchalerie, dinanderie, taillanderie, fonderie, orfèvrerie…
Ses missions se développent autour de la création d’un
centre de formation, la mise en place d’un centre de
ressources techniques et d’un centre de recherches,
l’appui aux professionnels, l’organisation de manifestations et l’édition d’une revue trimestrielle “Fèvres”.
• Musée de la cloche et de la sonnaille,
Espace campanaire André Malraux, 34600 Hérépian.
Tél. : 04 67 95 39 95.
http://www.atelierw.com/Herepian/
Le Musée de la cloche et de la sonnaille présente le
savoir-faire de la fonderie de cloche d’Hérépian :
fabrication des sonnailles en tôles encuivrées, fonte
des clarines et grelots, fonte des cloches d’église.
Un espace est également destiné à la tradition et aux
coutumes liées à ces instruments de musique.
• Institut européen d’art campanaire,
54, boulevard de l’Embouchure, 31200 Toulouse Cedex.
Tél. : 05 61 13 55 64. Fax : 05 61 13 55 63.
[email protected]
http://www.idc-medici.org
L’Institut européen d’art campanaire s’intéresse
aux techniques de fonderie et de fabrication, aux
collections et musées, à l’histoire et à l’ethnologie, aux
• Musée Paccard,
215, route du Piron, 74320 Sevrier Lac d’Annecy.
Tél. : 04 50 52 47 11. Fax : 04 50 52 66 11.
http://www.paccard.com/musee/
Créé en 1984, le Musée Paccard présente les
nombreuses réalisations de la fonderie Paccard. Des
6
www.metiersdart-artisanat.com www.metiersdart-artisanat.com
L’association publie cette revue dix fois par an :
activités de l’association, dossiers techniques, actualité
de la profession, offres d’emploi.
visites commentées du musée et de la fonderie sont
proposées ainsi que des événements tels que la
coulée des cloches et des concerts de chants et de
carillons.
• Patrimoine Campanaire,
Société française de campanologie, 41, avenue de
Charlebourg, 92250 La Garenne Colombes.
Bulletin de liaison et d’information publié trois fois par an.
• Musée Bollée,
156, faubourg de Bourgogne, 45800 Saint Jean de Braye.
Tél. : 02 38 86 29 47. Fax : 02 38 86 18 95.
[email protected]
http://www.coeur-de-france.com/fonderie-cloche.html
Créé en 1992, le Musée Bollée retrace la fabrication d’une
cloche. Il possède des motifs de fondeurs anciens,
des appareils de contrôles musicaux, des battants
ainsi que des outils de maître saintier, des beffrois de
clochers et d’anciennes horloges mécaniques.
Sites Internet
http://campanologie.free.fr
Site de la Société française de campanologie. Ce site
propose de nombreuses informations : définition de
la campanologie, vocabulaire campanaire, histoire
de l’art campanaire, description des techniques
de fabrication et des techniques de sonnerie,
bibliographie, sélection de musées et de sites web.
Presse
• Art et bronze,
Trimestriel,
Fonderie Barthélémy, 43, rue des Trois Capitaines,
26400 Crest.
Tél. : 04 75 25 62 97. Fax : 04 75 25 62 30.
[email protected]
http://www.barthelemy.fr
Lettre de la fonderie Barthélémy : actualités, informations
techniques.
http://www.carillons.be/
Site de l’Association campanaire Wallone qui propose
une liste fournie de liens sur l’art campanaire : sites
internet des fonderies et installateurs, des associations
campanaires, sites campanaires généralistes, sites
des villes et églises qui valorisent leur patrimoine
campanaire, sites relatifs à l’horlogerie monumentale.
http://www.fondeursdefrance.org/
Site de l’organisation professionnelle “Les Fondeurs
de France” : annuaire de professionnels, présentation
des différentes filières de formation, offres d’emploi,
fiches techniques, chiffres clés, actualités.
• Fèvres,
Trimestriel,
Institut de formation et de recherche pour les artisanats
des métaux, 2973, route de Duclair, 76360 Villers-Ecalles.
Tél. : 02 35 64 42 30. Fax : 02 35 61 56 97.
Magazine sur l’artisanat des métaux qui propose une
découverte des hommes, des savoir-faire et des
techniques dans le domaine de la transformation du
métal en objet.
http://www.fontesdart.org/
Site de l’Association pour la sauvegarde et la
promotion du patrimoine métallurgique haut-marnais.
Ce site présente une base de données permettant de
retrouver l’histoire des statues, fontaines, mobiliers
urbains qui ornent villes, villages, parcs et jardins, une
galerie de photographies, un espace d’échanges et
de documentation sur les sculpteurs, architectes,
fondeurs.
• Fontes,
Quadrimestriel,
ASPM, 3, rue Robert-Dehault, 52100 Saint-Dizier.
Tél. : 03 25 05 00 41. Fax : 03 25 05 87 93.
[email protected]
http://www.fontesdart.org
Revue consacrée au patrimoine industriel et artistique
de la Haute-Marne.
http://www.ifram.fr
Site de l’Institut de formation et de recherche pour
les artisanats des métaux : présentation de l’IFRAM et
de ses activités, agenda, annuaire de professionnels,
librairie, fonds documentaire, forum, petites annonces.
• Hommes et Fonderie,
ATF, 45, rue Louis Blanc, 92400 Courbevoie.
Tél. : 01 47 17 68 09. Fax : 01 47 17 68 10.
[email protected]
http://www.atf.asso.fr
http://neep.free.fr/
Site de l’École occitane de carillon. Ce site propose de
nombreuses informations sur les carillons toulousains,
sur le métier de carillonneur et une liste de liens utiles.
Les listes d’informations sont proposées à titre indicatif et ne sauraient prétendre à l’exhaustivité.
7
Semascope
Vous souhaitez connaître
les films ou les cd-roms
qui existent sur ce métier,
consultez la base de
données films sur le site
internet de la Sema :
http://www.metiersdart-artisanat.com
ou contactez la Semascope,
vidéothèque des métiers d’art.
Tél. : 01 55 78 86 22/24
Fax : 01 55 78 86 15
s
o
f
n
i
Fondeur de cloches et sonnailles/
Campanologue/Campaniste
Gardez le contact…
Les Journées des métiers d’art, rendez-vous biennal
(années paires), à travers toute la France : l’occasion pour
plus de 3000 artisans d’ouvrir exceptionnellement les portes
de leur atelier, pour des centres de formations et des lycées
professionnels de présenter leurs filières spécialisées et pour
tous publics de découvrir des expositions prestigieuses.
Le Magazine des métiers d’art, retrouvez tous les
deux mois, des informations précieuses qui vous plongent au
cœur de l’artisanat d’art : toute l’actualité des métiers d’art,
des dossiers sur un matériau, une région ou un métier, des
visites d’ateliers, des rencontres professionnelles et des
enquêtes thématiques.
Pour en savoir plus :
http://www.metiersdart-artisanat.com
8
SEMA,
23, avenue Daumesnil,
75012 PARIS
Tél : 01 55 78 85 85
Fax : 01 55 78 86 19
[email protected]