ce qui doit changer
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ce qui doit changer
N° 63 NOVEMBRE 2011 Editorial L E T T R E D ’I N F O R M AT I O N D E L’AG E N C E R É G I O N A L E D E L’E N V I R O N N E M E N T D E H AU T E- N O R M A N D I E En cette fin d’année 2011, une page importante se tourne pour l’AREHN. Tout d’abord, notre association emménage avec quinze autres structures régionales au tout nouveau Pôle régional des savoirs mis à notre disposition par la Région Haute-Normandie. Tout en restant dans le centre-ville de Rouen, rive gauche cette fois, nous aurons ainsi une meilleure visibilité. Nous trouverons facilement de plus grandes synergies avec nombre de structures sœurs œuvrant dans les domaines de la connaissance et de la dossier Mobilité : ce qui doit changer culture. Conscients de la nécessité d’entamer une nouvelle étape, nous avons souhaité engager une réflexion sur l’évolution de nos missions. Un audit de l’AREHN aura donc lieu en 2012. Nous en tirerons toutes les conclusions utiles à la définition de nos orientations stratégiques. Gageons que, sans cesser de sensibiliser les Haut-Normands, nous évoluerons vers davantage d’accompagnement, d’appui, d’opérationnalité. David Cormand Président de l’AREHN Nouveaux concepts, nouveaux services de la mobilité l Parking-relais l Pédibus l Télétravail l Covoiturage l Autopartage l Intermodalité l Vélostation l Conciergerie l TAD : transport à la demande l Etc. Pour en savoir plus, voir la suite du dossier… AU SOMMAIRE DE CE NUMERO Dossier Repères Vient de paraître Brèves L’image qui parle L’Agence 1 5 6 6 6 8 Avec le soutien de la Région dossier « S elon vous, quel est le moyen de transport idéal ? » Réponse : « La voiture ! » Tel est en raccourci le résultat du « micro-trottoir » réalisé par l’AREHN à Rouen*, à l’occasion de la Semaine de la mobilité durable 2011. Oui, la voiture individuelle reste pour beaucoup d’entre nous un moyen de transport vertueux et son invention a véritablement révolutionné le XXe siècle. A tel point que, depuis une trentaine d’années, la mobilité totale urbaine (tous modes confondus) augmentait sans cesse. Mais voilà, depuis 2006, on constate une baisse de mobilité dans les agglomérations de Lille et Lyon, liée en grande partie à la baisse de la mobilité en voiture. Ces chiffres indiqueraient-ils la fin du système « tout voiture » ? Le transport individuel est clairement en crise tant les problèmes et impasses se multiplient : pollution routière, stress, accidents, temps perdu dans les embouteillages, etc. Dans toutes les grandes agglomérations françaises, les problèmes de transports sont récurrents. On n’a pas le choix, il faut trouver autre chose ! La mobilité, un système global Une mobilité « durable » consisterait à repenser de manière fine nos pratiques en fonction des caractéristiques des déplacements à effectuer (distances, horaires, lieux…). Elle s’attacherait à optimiser et à réduire nos besoins en mobilité individuelle. L’écomobilité ainsi définie est évidemment une modalité à responsabilité partagée : les réponses à cette problématique sont aussi bien individuelles que collectives, technologiques que comportementales. Pour Julien Daniel, chef de projet à La Crea, « la mobilité, qui n’est plus uniquement une question d’infrastructures, doit être appréhendée dans un système plus global, au travers de ses différentes facettes : l’urbanisme, la qualité de vie, la sociologie, la culture, la formation, l’économie… Cette approche amène donc naturellement de la complexité, compte-tenu du nombre d’acteurs touchés […]. C’est tout l’enjeu du Plan de déplacements urbains (PDU), document de planification qui permet d’inscrire dans le temps, d’une manière collective et en intelligence avec les réalités 2 des contextes, la stratégie de la mobilité sur le territoire de La Crea ». les enfants à l’école, on fait ses courses… On se déplace aussi pour la restauration du midi. Se déplacer pour aller travailler, c’est donc tout un parcours que l’on peut qualifier de “chaînage” de la mobilité. » Moins pratique que la voiture Les obstacles au changement restent nombreux. Selon Anaïs Rocci, sociologue, ils sont liés à la force de l’habitude, aux appré- Plan de déplacements hensions face à l’inconnu, aux contraintes Une chose est certaine : changer nos comimaginées et perceptions erronées, ainsi portements en matière de mobilité ne se qu’au manque de connaissances et de com- fera qu’en groupe pour bénéficier d’un effet pétences en matière de mobilité. Près des de levier. D’où l’importance d’outils tels que deux tiers (65 %) des personnes qui utili- les plans de déplacements (entreprise, sent leur voiture tous les jours envisage- administration, établissement scolaire), les raient d’utiliser d’autres moyens de trans- pédibus et vélobus. port s’il était plus facile de passer d’un Un exemple : Easy Mouv est le plan de mode de transport à l’autre**. Ils seraient déplacements interentreprises créé par le 52 % à le faire s’ils disposaient de meilleures Club de la Vatine sur les quatre zones d’acinformations (en ligne) sur les horaires, tivité situées au nord de Rouen – la Vatine, 47 % si les stations et arrêts étaient mieux aménagés et 38 % s’il était possible d’acheter les tickets en ligne. Près des trois quarts des Européens (71 %) et 66 % des automobilistes utiliseraient les transports publics plus fréquemment s’il était possible d’acheter un seul ticket valable pour tous les modes de transport public. Si l’on en croit la même source**, les transports publics sont généralement perçus comme moins pratiques que la voiture : insuffisance des connexions, manque de fiabilité, fréquence de passage insuff isante… Beaucoup d’Européens appellent de leurs vœux une meilleure information, des tickets uniques accessibles via Inter- Filo’r : transport à la demande dans l’agglomération rouennaise. net, ou encore une intermodalité – passage d’un mode de transport à un l’Espace Leader, les Bocquets et la Bretèque. autre – facilitée. Autant de pistes à explorer Son objectif est d’améliorer l’accessibilité pour le développement de systèmes de des entreprises en favorisant les modes de transports alternatifs à la voiture indivitransports plus performants… duelle. 330 entreprises ont la possibilité d’adhérer à cette démarche collective et « Ne pas segmenter les fonctions » Les collectivités territoriales ont un rôle volontaire. particulièrement important à jouer en Poursuivant un but analogue, La Crea matière de mobilité. Par leurs politiques encourage les entreprises et administrad’urbanisme et d’aménagement, elles orga- tions à élaborer un plan de déplacements. nisent et répartissent les activités sur le Elle leur propose un réseau d’échanges et… territoire (infrastructures de transports, une réduction de 15 % sur les abonnements habitat, zones d’activité…). Leurs décisions de transports urbains de l’agglomération sont d’autant plus importantes qu’elles pour leurs salariés. impliquent des investissements de long terme dont les impacts s’inscriront sur les Nouveau : le conseil en mobilité décennies à venir. Schéma de cohérence Un personnage nouveau apparaît : le territoriale, plan local d’urbanisme, plan de conseiller en mobilité. Il lui revient de facidéplacements urbains sont autant d’outils liter le passage à des modes de déplacements qui permettent la mise en cohérence entre alternatifs à la voiture individuelle. Il fait la l’urbanisme et la mobilité. « Dans une ges- promotion des plans de déplacements et tion urbaine durable, il est important de ne accompagne les démarches, fait émerger pas segmenter les fonctions, affirme Jean- des solutions en fédérant les partenaires Marc Gohier, de l’Agence de l’environne- techniques… La liste est longue des publics ment et de la maîtrise de l’énergie (Ademe). auxquels il s’adresse : employeurs publics et Ainsi, sur le chemin du travail, on dépose privés, administrations, commerces, étaLa CREA / Jean-Pierre Sageot xnxbox / flickr.com Passer du tout-voiture au « bouquet » de solutions, voilà sans doute la clé de la nouvelle mobilité. On redécouvre la marche ! D’ores et déjà, de nouveaux concepts et services ont fait leur apparition. dossier A.-S. de Besses / AREHN J.-P. Thorez / AREHN accompagner le changement, tels que le marketing individualisé. » Selon elle, tout semble s’organiser autour d’un « capital mobilité » qui se construit dès l’enfance, par l’apprentissage et l’expérience de certains modes de transport, l’éducation par la culture familiale… Cela confirme l’intérêt ce que fait, par exemple, l’association belge Pro Vélo en proposant un brevet cycliste qui permet aux enfants de 6 e d’être autonomes sur la route. Evelyne Pinson, de l’association Avélo, s’inscrit dans cette même démarche d’initiation avec son réseau de vélo-écoles pour enfants et adultes en Haute-Normandie. « Code de la rue » Et on redécouvre la marche ! Le 15 septembre 2011, s’est tenu pour la première fois un colloque national consacré au développement de la marche en ville. Organisé A.-S. de Besses / AREHN blissements d’enseignement, de soins, de loisirs, mais aussi habitants, salariés, élèves, touristes… Dans le même esprit, Rennes Métropole a mis en place dès 2004 une mission de conseil en mobilité à destination des employeurs de son territoire, étendue aux scolaires en 2007. Résultat : une cinquantaine d’établissements, totalisant plus de 45 000 salariés sur les 200 000 de l’agglomération, sont aujourd’hui engagés dans un plan de déplacements Partage de la voirie sur le Barreau Malot à Franqueville-Saint-Pierre. entreprise (PDE). Marion Steunou, chargée du conseil en mobilité, Arriver à l’heure ! témoigne de l’intérêt d’une telle Vous remarquerez qu’il est davantage quesdémarche : « 26 % des salariés tion dans toutes ces démarches de pédagoengagés affirment avoir changé de gie, méthodologie, éducation, organisation pratiques de déplacements depuis et communication que de mode de transla mise en place du PDE, et la part port ! Le pédibus est typique à cet égard : de la voiture aurait diminué dans « Un pédibus, c’est tout simplement un bus les mêmes proportions au sein des à pied ! Le conducteur est un parent entreprises correspondantes. » Du accompagnateur, et les passagers sont les côté des scolaires, 31 communes enfants. Le pédibus empreinte des lignes sur les 37 de l’agglomération comp- régulières et identifiées, avec des horaires tent aujourd’hui au moins une comme un vrai bus à moteur, indique école engagée dans une démarche Robert Bouteloup, maire de La Bonnevilletype pédibus (autobus pédestre). sur-Iton (Eure) et pionnier régional du Plus de 1 000 enfants utilisent ces pédibus. « Les objectifs du pédibus sont multiples. Le premier est de prendre en dispositifs chaque année. En Haute-Normandie, l’AREHN et compte les problèmes de santé en propol’Ademe ont lancé en 2010 le club sant aux enfants un déplacement à pied, ce écomobilité scolaire, un réseau qui leur permet de faire un minimum de regroupant établissements sco- sport de plein air. Un autre objectif du laires, parents d’élèves, collectivi- pédibus est de limiter les transports et la tés locales, associations… Le club pollution atmosphérique aux abords de met à leur disposition des supports l’école. Il donne l’occasion de redécouvrir pédagogiques et méthodologiques, la nature au fil des jours, tout au long de des outils éducatifs et de communi- l’année, et le plaisir de marcher avec les cation. Il les accompagne dans leur copains et les copines, en toute sécurité. projet, organise des ateliers d’échanges et Enfin, le pédibus permet... d’arriver à des visites. Ce travail commence à porter l’heure ! » Ajoutons que c’est un bon moyen ses fruits puisque 46 démarches dans l’en- pour les parents accompagnateurs de s’inseignement primaire ont été recensées dans tégrer dans la vie locale et de créer des des communes et 3 dans des intercommu- liens avec d’autres parents et enfants. nalités. 35 lignes de pédibus ont été pérennisées pour l’année scolaire 2010-2011 Un « capital mobilité » Le secret de projets constructifs : faire pardans la région. ticiper les citoyens. Par exemple, la Communauté d’agglomération Seine-Eure a Information créé une commission « mobilité » au sein du sur le PDE Conseil de développement durable réunisau siège de l’AREHN. sant des acteurs de la société civile. On constate que si l’évolution des mentalités semble bien lente, elle est réelle. Anaïs Rocci, sociologue, nous donne quelques clés : « Avec les mesures coercitives (régulation de la voiture) et incitatives (développement de l’offre de transport), l’information et l’expérience apparaissent comme des leviers phares pour changer les comportements. […] Une information ciblée et personnalisée sera plus efficace, et un changement engagé de manière volontaire plus pérenne. D’où l’enjeu de développer des outils de management de la mobilité pour Contre-sens cyclable. par le Centre d’études sur les réseaux, les transports, l’urbanisme et les constructions publiques (Certu), il a réuni de nombreux acteurs de la sécurité routière, de la santé, des transports, du développement durable. Il est ressorti des échanges que, pour développer les modes actifs tels que la marche et le vélo, le décloisonnement des approches et le rapprochement des acteurs sont nécessaires ! Inspirée de l’expérience belge, la démarche « code de la rue » constitue une avancée en France : elle vise un meilleur partage de l’espace public entre toutes les catégories d’usagers. Elle est à l’origine du décret * http://blog.ddhn.fr/post/C-est-quoi-l-écomobilité ** S ondage Eurobaromètre réalisé auprès de 25 570 citoyens européens des 27 Etats membres et publié le 24 mars 2011. 3 dossier Ecomobilité en Haute-Normandie Ecoquartier du Val d’Arquet à Dieppe : création d’une voie verte piétonne, apaisement de la circulation automobile (zone 30), convivialité de l’espace rue - les voiries tertiaires*** sont réduites à un sens unique et le stationnement sur rue y est impossible –, extension de la ligne de bus au cœur de l’écoquartier, mutabilité des espaces pour suivre l’évolution des besoins en stationnement. A.-S. de Besses / AREHN Partage de la voirie sur le Barreau Malot aménagé par La Crea (agglomération rouennaise) à Franqueville-Saint-Pierre : transports en commun, piste cyclable, chemins piétonniers, parking-relais de 40 places pour inciter les utilisateurs à prendre le bus… Innovant, cet espace intègre différentes fonctions (voir p. 7) pour devenir un véritable lieu de vie. Pédibus à Rouen. Autopartage : dans le projet urb&co, l’entreprise assure l’encadrement et la formation du porteur du projet, ainsi que le portage juridique et institutionnel. La société se retirera ensuite au bénéfice de la structure qui aura été mise en place. L’autopartage permet à des abonnés de partager l’usage d’une flotte de voitures 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Une personne roulant moins de 10 000 km par an aurait financièrement intérêt à l’autopartage. www.urbeco-mobilite.fr Covoiturage : le Département de Seine-Maritime propose aux Seinomarins le covoiturage comme alternative à « l’ autosolisme », via le site www.covoiturage76.net . Deux aires de covoiturage d’une trentaine de places ont été créées. Intermodalité : Atoumod simplifie la mobilité en Haute-Normandie. 15 « autorités organisatrices de transport » du territoire associent leurs compétences, leur savoir, leurs moyens. Une première en France ! Résultat : - un système billettique sur tous les réseaux de transport public ainsi qu’une carte à puce unique ; - une information multimodale proposée sur plusieurs médias (Internet en 2012, mobile par la suite) ; - une tarification avec un titre unique et avantageux pour un trajet intermodal. http://www.atoumod.fr Une solution radicale ? L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé a expérimenté dans neuf villes l’installation de panneaux directionnels indiquant les temps de parcours à pied ou à vélo et non plus les distances, pour favoriser la Transport à la demande : dans l’Agglomération Seine-Eure, une des lignes du Flexibus marche. 16 % des habitants des villes (transport à la demande adapté à la desserte des zones excentrées concernées par l’expérimentation ou à faible densité de population) a eu tellement de succès qu’une ont déclaré avoir changé leur comligne régulière a été créée pour répondre aux besoins des habiportement : ils marchent plus, au tants. Dans l’agglomération rouennaise, c’est Filo’r qui, depuis août détriment de leur voiture… Depuis 2011 répond aux demandes des « périurbains », les « rabattant » novembre 2011, un kit de signalévers des lignes existantes. tique piétonne est proposé aux colVélo station : service de location de vélos de courte et longue durée lectivités, comprenant notamment de La Crea. Cette formule convient aux personnes qui hésitent à une charte graphique des panacheter un vélo. Une subvention est proposée en fin de location pour neaux, des outils de communical’achat d’un vélo neuf. tion pour valoriser la démarche Mobilité et insertion : depuis 1994, IFAIR est un outil d’aide à la mobiauprès des citoyens, un rappel des e. ch voriser la mar lité des personnes en insertion professionnelle. L’association localisée onne : pour fa ét bénéfices des modes actifs d’un pi ue iq ét al Sign à Evreux et Louviers propose un ensemble de solutions transitoires qui point de vue sanitaire et environnemental. conduisent à une autonomie durable de la personne, dans une perspective de développeEnfin, si la mobilité pose tant de problèmes, et notamment durable. ment la mobilité liée au trajet domicile-travail, pourquoi Conciergerie équitable et durable : Facility Serv’ propose une large gamme de services ne pas la supprimer totalement ?! Le télétravail, voilà une aux adhérents du Club de la Vatine et à leurs salariés dans le but de leur faciliter la vie au solution radicale pour éliminer les embouteillages, la poltravail et de réduire les déplacements. Elle fait appel aux commerces de proximité dans lution et le risque d’accident de la route ! Mais attention, une logique de développement durable et fait participer les acteurs de l’économie solidaire. ce n’est pas la panacée. Car des études indiquent que le Etablissement écoresponsable : dans son projet national de développement 2010-2015, télétravail total entraîne un risque d’isolement et donc de le Centre national de la fonction publique territoriale affiche une mission de promouvoir perte de lien social. Un paradoxe quand le but de l’écomola culture du développement durable dans ses formations et sa gestion, de soutenir les bilité est, justement, d’améliorer les conditions sociales ! En revanche, un télétravail partiel, ajusté en fonction L’AREHN et l’Ademe ont lancé en 2010 le club écomobilité scolaire. collectivités dans leur prise en compte des objectifs du des conditions de circulations ou de parcours des personGrenelle Environnement et nels, semble une d’être un modèle d’établissolution intésement écoresponsable. ressante à Dans le but de réduire les Pour en savoir plus intégrer dans déplacements des stagiaires Sur l’écomobilité des scolaires : un bouquet et des agents du CNFPT, il http://www.arehn.asso.fr/ecomobilite de solutions est prévu que les formations http://www.haute-normandie.developped’écomobilité. La soient délocalisées. ment-durable.gouv.fr voiture doit devenir un mode parmi Sur les plans de déplacements : *** Voirie locale desservant d’autres, ni plus http://www.orddhn.fr les habitations, commerces, ni moins. activités… DR L. Gélard / AREHN n° 2008-754 du 30 juillet 2008, qui grave dans le marbre le principe de prudence à l’égard de l’usager vulnérable. Il officialise le concept de « zone de rencontre ». Celle-ci, intermédiaire entre l’« aire piétonne » et la « zone 30 » du code de la route, renvoie à un usage de l’espace urbain plus convivial. Le piéton devient prioritaire. Le double sens cyclable est généralisé aussi bien dans les « zones 30 » que dans les « zones de rencontre ». Depuis juillet 2010, les collectivités doivent être en conformité avec ce principe. Les villes peuvent aussi étendre les double sens cyclables à la majorité ou à la totalité des rues en sens unique comme cela a été fait à Illkirch, en Alsace, ou à Grenoble. 4 Empreinte Carbone : DR re p è re s nous chaussons de plus en plus grand ! La France stabilise à peu près ses émissions de gaz à effet de serre, et c’est une bonne nouvelle. En revanche, le Français émet de plus en plus ! La clé de ce paradoxe réside dans le mode de calcul. La fabrication de ce que nous consommons émet des GES… ailleurs qu’en France. L DR a dernière livraison de La Lettre du Carbone* nous en apprend de bien bonnes : en gros, si nous voulons voir la réalité en face en matière de rejets de gaz à effet de serre (GES), il nous faut oublier les limites de l’Hexagone ! Et cela semble logique : après tout, lorsque nous achetons un Une demande de la rédaction du 20-heures de TF1. consommation électrique en fonctionnement et son élimination comme déchet. A l’inverse, une rame de TGV fabriquée en France et exportée entre dans le bilan français, alors qu’elle satisfait à des besoins étrangers. Cet aspect mondialisation est pris en compte par l’indicateur ECO2 Climat, élaboré par Carbone 4 à la demande de la rédaction du 20-heures de TF1. La chaîne communique chaque mois à ses téléspectateurs le chiffre correspondant aux émissions du Français moyen en dioxyde de carbone, en y incluant les autres GES. Si l’on veut sensibiliser les Français à la lutte contre le changement climatique, il est important de communiquer sur des indicateurs correspondant à la réalité de leur consommation. C’est le sens du travail réalisé par l’équipe de Carbone 4, cabinet de conseil en stratégie carbone dont les associés sont Jean-Marc Jancovici et Alain Grandjean. Carbone 4 Carbone 4 Ecrans plats et tablettes numériques L’analyse des graphiques est éclairante. Deux postes se détachent nettement dans l’empreinte carbone Figure 1 : émissions moyennes de gaz à effet de serre engendrées du Français en 2010. Vous pariez par une personne française en 2010 sans doute sur les postes « déplacements des personnes » et « chauffage », qui sont habituellement montrés du doigt. Erreur ! Il s’agit des postes « alimentation » et « autres biens de consommation », à l’intérieur desquels on notera le poids relatif des postes « viandes » et « produits électroniques » (figure 1). La somme des deux dépasse nettement les chiffres correspondant au chauffage ou à la voiture. C’est important à relever dans une Figure 2 : émissions moyennes de gaz à effet de serre engendrées optique opérationnelle. En effet, s’il par une personne française en 1990 et 2010 est toujours difficile de proposer microordinateur, s’il est effectivement uti- aux citoyens de moins se chauffer ou de se lisé en France, c’est ailleurs qu’ont été passer de leur voiture, on a plus de marges extraits les minerais des métaux qui le com- de manœuvre avec la consommation de posent, que ses composants ont été fabri- viande ou de produits électroniques. La qués et assemblés, qu’il a navigué pour arri- preuve ? La consommation de viande rouge ver au Havre dans son conteneur. Jusqu’à baisse, mais pas à cause de son empreinte présent, il n’entrait dans la comptabilité carbone. Ce n’est pas – encore ? – le cas française des émissions de GES, publiée pour les écrans plats et les tablettes numéchaque année par le Citepa**, que pour sa riques… Evolution des modes de vie La tendance est à la hausse pour les émissions de GES, au sens de l’indicateur ECO2 Climat : là où le Citepa voit une baisse de 10 % des émissions nationales entre 1990 et 2010, les experts de Carbone 4 décèlent une hausse de 25 %. Compte tenu de l’accroissement démographique, l’augmentation des émissions par personne est de 13 %. Comme le montre la figure 2, tous les postes sont à la hausse, sauf celui de l’alimentation. Celui des « autres biens de consommation » explose, signe d’une évolution des modes de vie et des choix de consommation. Rappelez-vous : en 1990, la téléphonie mobile et l’informatique personnelle étaient quasi inexistants. Entrons plus dans le détail. Il y a des bonnes nouvelles : ainsi, entre 1994 et 2008, on observe un « découplage » entre la production (PIB ou produit intérieur brut) et les déchets, et plus encore les emballages. En d’autres termes, à production (ou consommation) équivalente, on génère moins de déchets et on a besoin de moins d’emballages qu’il y a 14 ans. Il y a aussi des nouvelles moins réjouissantes : les émissions liées aux déplacements des personnes ont augmenté de 11 % en 20 ans, quasi exclusivement du fait de la croissance du trafic aérien. Cela tient à la forte baisse du coût de l’énergie. Alors qu’en 1980 il fallait 734 heures de Smic pour s’offrir un vol ParisSingapour, il n’en fallait plus que 80 à 120 en 2005 ! A l’évidence, la « décarbonation » de notre pays est encore bien timide. Rappelons qu’elle correspond à un engagement pris devant la communauté internationale en 2003, puis dans le cadre du Grenelle Environnement en 2007. * N° 2, septembre 2011, à télécharger sur http://www.carbone4.com/fr/actualites/lettrecarbone/ La_Lettre_du_Carbone_2.pdf ** www.citepa.org Calcul de l’empreinte carbone L’indicateur ECO2 élaboré par Carbone 4 prend en compte toutes les émissions nécessaires à la fabrication de tout ce que consomment les Français, que la production ait lieu en France ou ailleurs, ce que l’on appelle la « consommation finale » : - Achats d’aliments. - Achats de produits manufacturés. -A chats de services (y compris les services publics, par exemple les remboursements de sécurité sociale, la justice…). - Construction des logements. - Consommation d’énergie des logements. - Déplacements. 5 Vient de paraître Agenda 21, plan climat… N’hésitez plus ! – Manifeste à l’attention des élus, directeurs des services et chefs de projets de développement durable L Le maraîchage bio a le vent en poupe Ecoquartiers en milieu rural ? Aménager durablement les petites communes Editions du Certu – Collection Dossiers, n° 227 – 209 p. – 2011 – 40 €. A partir de nombreux exemples (dont celui de Veulettes-sur-Mer), en s’appuyant sur une belle iconographie et un format avantageux, un mode d’emploi de la « durabilité » dans les communes de moins de 2 000 habitants. Par Orée et l’Ademe, avec plusieurs partenaires – Peut être téléchargé sur http://tinyurl.com/6ym4bq9 – 128 p. – 2010. Un guide opérationnel issu de la réflexion d’un groupe de travail. Nombreux « retours d’expériences ». L’étalement urbain : un processus incontrôlable ? Sous la direction de Y. Djellouli, C. Emelianoff, A. Bennasr et J. Chevalier – Presses universitaires de Rennes – 260 p. – 2010 – 16 €. Ce travail universitaire propose une lecture « en miroir » de situations urbaines variées, en France (Rennes, Montpellier…) et en Afrique du Nord, Italie, Belgique… Inventaire territorial des gaz à effet de serre, des polluants atmosphériques et des consommations d’énergie de la Communauté d’agglomération Rouen-Elbeuf-Austreberthe Par Air normand – Mars 2011. A télécharger sur http://tinyurl.com/6ldxthp Les graphiques et cartes de ce « tableau de bord », sont très instructifs. On y constate d’énormes disparités en fonction des vocations des 71 communes composant La Crea : vocation agricole, résidentielle, industrielle, routière, fluviale… Par le Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement de l’Eure (CAUE 27), 51, rue Joséphine, 27000 Evreux – 144 p. – 2011. Des solutions joliment illustrées aux problèmes d’urbanisme qui se posent aux collectivités rurales. Toutes ces publications peuvent être consultées – et pour certaines empruntées ou prises gratuitement – au centre documentaire de l’AREHN. 6 Où sommes-nous ? A la ville ? Visiblement non. Il y a trop d’herbe non tondue, les maisons sont loin… A la campagne ? Pas plus. En effet, où sont les champs, les fermes… En réalité, nous sommes dans un espace d’un nouveau genre, à la limite de la ville et de la campagne, dans ce qu’on appelle maintenant l’espace périurbain. Regardons de plus près. Les arbres nouvellement plantés, le gazon peu développé au premier plan indiquent que le lieu vient d’être aménagé. Les cheminements, les bordures en bois, le ponton sur pilotis signent un espace public. En soi, rien de révolutionnaire. Sauf que… 1 1 million de repas durables L’association haut-normande Les Défis ruraux, basée à Allouville-Bellefosse (S-Mme), a fêté en 2011 son vingtième anniversaire. Coïncidence ou pas, c’est le 10 juin de cette même année qu’était servi le millionième « Bon repas de d’agriculture durable ». Depuis 2004, en effet, l’association assure la logistique de l’approvisionnement de la restauration collective d’une centaine de collèges et lycées en produits de qualité issus de la région. Elle sélectionne également les producteurs – une cinquantaine – dans le cadre d’une commission d’éthique, en s’appuyant sur le diagnostic IDEA (indicateurs de durabilité des exploitations agricoles) proposé par le ministère de l’Agriculture. E Des poneys broutent l’herbe La présence de l’eau n’est pas naturelle sur ce coin de plateau situé à la limite des communes du Mesnil-Esnard et de Franqueville-Saint-Pierre, à quelques kilomètres à l’est de Rouen. La « mare » que l’on voit est en réalité un bassin destiné à recueillir Eolien offshore à Fécamp et au Tréport Fécamp et Le Tréport font partie des cinq sites retenus dans l’appel d’offres du gouvernement pour l’implantation de parcs éoliens offshore sur la Manche et l’Atlantique. A une quinzaine de kilomètres au large de la cité des terre-neuvas devraient, à terme, s’élever une centaine d’éoliennes totalisant 500 mégawatts. JPax.be / flickr.com Lisières vivantes – Comment habiter les bourgs de l’Eure ? Parc de loisirs, Franqueville-SaintPierre et Le MesnilEsnard (S.-Mme), 4 mai 2011. Biobrèves, n° 94, mai 2011. Le Grenelle II commenté – Impacts de la loi n° 2010-788 d’engagement national pour l’environnement sur le droit de l’urbanisme Sous la direction de Yves Jégouzo – Editions Le Moniteur – 312 p. – 2011 – 25 €. La densité et la complexité de la loi « Grenelle II » méritaient quelques explications, qui sont ici données par des spécialistes reconnus. Un esp Le Groupement régional des agriculteurs biologiques de Haute-Normandie (GrabHN) a dénombré, outre les projets des collectivités, 12 installations de maraîchers bio et 4 conversions au bio entre le 15 mai 2010 et le 15 mai 2011, pour une surface de 29 hectares. De plus, un certain nombre de stagiaires avaient en 2011 des projets d’installation en Haute-Normandie. Cela montre l’intérêt actuel pour le maraîchage biologique. L’importance des circuits courts et le manque de productions maraîchères avaient été relevés par la direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt en 2009. Malgré tout, l’interprofession bio et agricole s’interroge encore sur la pérennité de la filière, et notamment « sur la solidité technique des porteurs de projet, ainsi que sur l’existence de débouchés suffisants à moyen et long terme ». Le GrabHN accompagne les projets d’installation. Il a publié avec le soutien de la Draaf Haute-Normandie une plaquette intitulée « S’installer en maraîchage bio en Haute-Normandie ». Par le CERDD et le Réseau des agences régionales de l’environnement – Collection Territoires durables – A télécharger sur http://www.cerdd. org/spip.php?article19273 – 2011. Un petit document qui se veut simplissime, destiné à faciliter les premiers pas d’une collectivité dans le développement durable. Le plan de déplacements inter-entreprises Un outil de management de la mobilité sur les zones d’activités b r è ve s Parc éolien offshore. Au Tréport, la puissance installée sera de 750 MW. Le choix des consortiums sera définitivement arrêté en 2013, et les machines devraient être construites entre 2015 et 2020. Fécamp se positionne pour la maintenance du parc, de même que Dieppe, tandis que l’assemblage pourrait avoir lieu au Havre. De nombreux emplois devraient être créés. Green Univers, 11 juillet 2011. C Créer des emplois et protéger la biodiversité On peut à la fois protéger la biodiversité et créer de l’emploi. C’est ce que démontre une étude récente, financée par Natureparif, l’Agence régionale pour la nature et la biodiversité en Île-de-France, et réalisée par le Centre d’études de l’emploi (CEE). Les « bio-emplois » sont ceux qui contribuent à la connaissance, la gestion, la protection, la valorisation et la restauration de la biodiversité. Ils comprennent aussi les activités de communication et de financement de projets favorables à la biodiversité. En Île-de-France, ils ne représentent aujourd’hui que 1 emploi sur 1 000, et sont répartis à plus de 70 %, entre les activités associatives, les activités de recherche et développement et l’administration publique. De plus, pour deux bio-emplois, en moyenne, un emploi induit est créé. Des simulations montrent qu’une politique mixte associant un soutien à la production (par la commande publique, par exemple) et un L’image qui parle ace multifonctionnel périurbain changement de pratiques (mesures réglementaires) est préférable à une politique privilégiant une seule de ces directions. Télécharger l’étude : http://tinyurl.com/5rpmv4d H Haute-Normandie terre de contrastes Première émettrice de gaz à effet de serre parmi les régions françaises, et presque « dernière de la classe » en matière d’agriculture biologique, la Haute-Normandie compte, en revanche, la plus forte proportion d’emplois en éco-entreprises (traitement des déchets, isolation, patrimoine naturel…). L’Insee, qui publie ces chiffres parmi de nombreux autres, en partenariat avec l’AREHN, attribue les plutôt mauvaises performances de la Haute-Normandie en matière de développement durable parc de loisirs. On y court, on s’y promène, on y joue (installations ludiques pour les enfants), on pratique des exercices (parcours de santé pour les adultes) sur des équipements rustiques. Le parc est géré par un syndicat regroupant les deux communes. Pour parachever la présentation de la multifonctionnalité de cet espace périurbain, ajoutons à la liste (hydraulique, biodiversité, loisirs) la mobilité « douce ». Ce qui a structuré le projet, ce fut dans un premier au poids important de l’industrie dans l’économie régionale. Cahier d’Aval, n° 91, juin 2011. L La Haute-Normandie change de climat Une étude Safege-Explicit commanditée par la Dreal de HauteNormandie apporte des précisions quant aux effets du changement climatique dans notre région. L’évolution attendue des « extrêmes » est spectaculaire : • Augmentation du nombre de jours de chaleur, qui serait en 2080 du même ordre que le chiffre actuel pour la région Centre. • Diminution de moitié du nombre de jours de gel, correspondant à ce que connaît aujourd’hui la Bretagne. • Multiplication des épisodes de sécheresse. Etude à télécharger le site de la Dreal : Hydraulique et biodiversité. temps la nécessité de bien desservir le collège Hector-Malot tout proche. Une voirie, baptisée « barreau Malot », a été créée à l’usage exclusif des bus (plusieurs lignes) et des cyclistes, avec un parking-relais de quarante places n http://www.haute-normandie. developpement-durable.gouv.fr/etude -sur-la-vulnerabilite-de-la-a885.html espèce en nuisible comprennent, outre la préservation de la santé, de l’agriculture, de la sylviculture ou de la pisciculture, celle « de la flore et de la faune ». Cette formulation recouvre notamment le gibier, signe d’une concession faite au lobby des chasseurs. C’est à rapprocher d’une note interne de la Dreal de HauteNormandie (2010) selon laquelle la destruction des belettes, putois et autres prédateurs visés par le décret occasionne à l’agriculture une perte annuelle d’environ 100 000 €. Ces « nuisibles », en effet, consomment essentiellement des rongeurs s’attaquant aux récoltes ! D Décret nuisibles Le ministère en charge de l’écologie prépare un nouveau décret sur les espèces « nuisibles », révisant celui de 1988. Principales nouveautés : l’usage de toxiques pour tuer des animaux devrait être interdit. Les motifs pouvant justifier le classement d’une Isobel333 / flickr.com Gestion différenciée On est frappé de constater que dès les premiers mois de l’existence de cet espace, les oiseaux y sont présents : on retrouve les mêmes espèces que dans l’espace purement rural situé à proximité, à savoir le bruant jaune ou la fauvette grisette. Ils trouvent là des arbustes pour nicher et de la nourriture, avec une certaine tranquillité. Pas de pollution ! Aucun pesticide n’est appliqué. Les espaces verts sont gérés de manière différenciée. L’herbe est tondue en bordure des cheminements. Elle pousse plus librement ailleurs. Rien de contradictoire avec l’autre vocation du site : celle de J.-P. Thorez / AREHN et à infiltrer doucement les eaux de ruissellement. Il s’agit là d’un aménagement hydraulique destiné à protéger la zone pavillonnaire contre de risque d’inondat ion par coulée boueuse. De telles inondations s’étaient produites en juillet 2007. Plusieurs autres bassins de faible profondeur, inondés temporairement, ont été aménagés par La Crea, maître d’ouvrage de l’ensemble. Clos de jolies clôtures associant le bois au grillage, ils hébergent de temps en temps des poneys chargés de brouter l’herbe. Transrural Initiavives, n° 410, octobre 2011. Belette : un« nuisible » qui consomme des rongeurs. 7 L’accès du public (alors encore en chantier), boulevard de l’Europe, à Rouen. En décembre 2011, l’AREHN quitte le Cloître des Pénitents pour intégrer, avec d’autres structures régionales, le Pôle régional des savoirs, également situé à Rouen, mais de l’autre côté de la Seine. Un lieu dédié au savoir et à l’apprentissage. I l y a exactement 14 ans, l’AREHN quittait le square André-Maurois pour le Cloître des Pénitents. Elle rejoint maintenant le Pôle régional des savoirs, créé par la Région Haute-Normandie dans les murs de l’ancienne école normale d’instituteurs, à Rouen rive gauche. Cette nouvelle localisation offre l’avantage d’un regroupement avec 15 autres structures régionales œuvrant dans les domaines de la culture, de la formation, de l’emploi, de la santé et de l’environnement (voir ci-dessous). Chacun bénéficiera d’une meilleure visibilité dans un site qui sera en partie ouvert au public, au niveau de la Cité des métiers et du centre documentaire mutualisé. Dans ce dernier, vous retrouverez l’intégralité du fonds documentaire de l’AREHN, ainsi que les documentations du Cres-Ireps HauteNormandie, de Cardere, du Pôle Image Haute-Normandie et du Crefor. Les autres structures présentes au Pôle régional des savoirs Culture : Pôle Image Haute-Normandie, Fonds régional d’art contemporain (Frac), Agence régionale du livre et de la lecture (ARL), Office de diffusion et d’information artistique de Normandie (Odia). Science et environnement : Science Action, Haute-Normandie Nature Environnement (HNNE), GIP Seine-Aval, Cardere (Centre d’éducation à l’environnement). Santé : Observatoire régional de la santé de Haute-Normandie (ORS), Centre L’AREHN emménage au Pôle régional des savoirs Un bâtiment écologiquement exemplaire Le bâtiment lui-même, qui sort de l’ordinaire. Construit à la fin du XIXe siècle, il a longtemps abrité l’Ecole normale de garçons. Depuis 2006, la Cité des métiers s’était provisoirement installée dans la chapelle (XVIIIe siècle) qui jouxte le bâtiment principal. Celle-ci est appelée à devenir, dès mai 2012, un amphithéâtre et une salle d’expositions mutualisée. Le Conseil régional, financeur du projet, a souhaité que le bâtiment Une membrane climatique gonflable couvre la cour intérieure. soit écologiquement exemplaire : - g éothermie (70 %) et gaz pour le chauffage ; - 2 16 m2 de toiture photovoltaïque pour les consommations électriques ; - membrane climatique gonflable couvrant la cour intérieure. A. Dudouble / AREHN A. Dudouble / AREHN l ’ a g e n ce Accès - Métrobus : arrêt Europe (ligne Technopôle Saint-Etienne-du-Rouvray). - Bus 6 : arrêt Europe. - Vélo : parking à vélo dans le Pôle Régional des Savoirs. régional d’éducation à la santé-Instance régionale d’éducation pour la santé (CresIreps), L’Écrit santé (journal Globules). Emploi et formation : Cité des métiers de Haute-Normandie, Centre de ressources pour la formation professionnelle (CREFOR), Agence pour le développement régional de l’économie sociale et solidaire. NOUVEAU Les chauves-souris et nous Voici le fruit d’un partenariat entre l’AREHN et le Groupe mammalogique normand à l’occasion de l’année internationale de la chauve-souris, et en plein Plan national d’actions en faveur des chiroptères. Quelles espèces rencontre-t-on A noter - Adresse : 115, boulevard de l’Europe, 76100 Rouen. - Téléphone : inchangé (voir ci-dessous). Réouverture du centre documentaire : 3 janvier 2012. dans notre région ? Posentelles vraiment des problèmes de cohabitation ? Comment les préserver ? Ces questions basiques trouvent des réponses dans ce document unique en son genre. Collection « Connaître pour agir » – 4 p. en couleur – Diffusion gratuite sur place – Téléchargeable sur www.arehn.asso.fr – Diffusion par correspondance ou en nombre : consulter le centre documentaire de l’AREHN – Avec le soutien de la Région Haute-Normandie et des Retrouvez l’AREHN Départements de l’Eure Les 4 et 5 février 2012 : et de la Seine-Maritime. salon Vert & Nature, au Havre, Docks Café. L’Agence à votre service Pôle régional des savoirs 115, bd de l’Europe 76100 Rouen Secrétariat, réservations Tél. : 02 35 15 78 17. E-mail : [email protected] Téléphone : 02 35 15 78 00 Télécopie : 02 35 15 78 20. E-mail : [email protected] Comptabilité Tél. : 02 35 15 78 00. E-mail : [email protected] Centre documentaire : Ouvert au public le mercredi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h ; les mardi, jeudi, vendredi et samedi de 14 h à 18 h. Tél. : 02 35 15 78 19. E-mail : [email protected] Service conseils personnalisés Par courrier, courrier électronique ou téléphone, ou sur rendez-vous. Tél. : 02 35 15 78 16. E-mail : [email protected] Site Internet : www.arehn.asso.fr Lettre bimestrielle éditée par l’Agence régionale de l’environnement de Haute-Normandie, Pôle régional des savoirs, 115, bd de l’Europe, 76100 Rouen. Abonnement 30,49 e pour un an (5 numéros) Prix du numéro 4,57 e (6,10 e franco) Directeur de la publication Jérôme Chaïb Rédacteur en chef Jean-Paul Thorez Dossier A.-S. de Besses et A. Dudouble Edition Partenaires d’Avenir Dépôt légal décembre 2011 ISSN1281-8461 Imprimé sur papier écologique certifié Iso 14001.