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LA GAZETTE DU LABORATOIRE
P10
Utilisation de la méthode d’évacuation / Remplacement pour la culture de microorganismes en milieu anaerobique
par Véronique Hugel d’INTEGRA Biosciences SAS - Tél : 01 34 30 76 76 / Fax : 01 34 30 76 79
E-mail : [email protected] - Web : //www.integra-biosciences.fr
La culture de microorganismes dans une
atmosphère sans oxygène est normalement effectuée dans des jarres, des boîtes
à gants ou dans des incubateurs à CO2.
Ces méthodes conventionnelles sont
malheureusement accompagnées de
nombreux désavantages.
L'espace occupé par les boîtes à gants ou
les incubateurs à CO2 est associé à des
conditions de culture fixes et à une très grande
consommation de gaz ( ce qui nécessite de
grandes bouteilles de réserve pour les alimenter). De plus, l'entretien d'un tel matériel
est coûteux et difficile. En plus de désavantages physiques, la culture de microorganismes anaéorobie et micro-aérophile simultanément est impossible, ceci obligeant les
laboratoires à investir dans deux systèmes
identiques.
Une méthode alternative existe : la méthode
d'évacuation
/
remplacement
de
MacIntoch et Fildes.
Il est connu que les bactéries anaérobiques
sont très sensibles à l'oxygène atmosphérique. Après 20 à 40 minutes d'exposition à
l'air, on constate de 30 à 70 % de réduction
du nombre de colonies.
Moins on perd de temps pour créer les conditions de culture anaérobie, plus on en gagne
pour manipuler les cultures en conditions
d'atmosphère classique (inoculation).
Les cultures en conditions anaérobiques
strictes nécessitent donc la génération rapide
d'une atmosphère avec un taux d'oxygène
inférieur à 0,5%, ceci étant possible avec la
méthode d'évacuation/remplacement.
Avec le système ANOXOMAT, le temps
nécessaire pour créer une atmosphère avec
moins de 0,16% d'oxygène est seulement de
trois minutes, alors qu'avec la méthode de
génération gazeuse classique (incubateurs),
il faudrait 40 à 45 minutes.
Dans ce système, les restes d'oxygène présents à la fin du cycle d'évcuation/remplacement ou l'oxygène généré pour l'agar ou les
micro-organismes présents seront totalement éliminés par un catalyseur, ceci garantissant des conditions d'anaérobie strictes
pendant toute la durée d'incubation.
Grâce à cette génération rapide d'atmosphère
et à des conditions de culture stables pendant toute l'incubation, la croissance des
cultures sur vos boîtes sera meilleure, permettant de trouver des colonies en plus
grand nombre et plus importantes.
D'autres avantages peuvent être trouvés
dans
l'utilisation
de
la
méthode
d'évacuation/remplacement :
➪ Utilisation de jarres avec des volumes différents : l'incubation peut être immédiate
sans attendre que la jarre soit complète.
Plusieurs créations d'atmosphère peuvent
être effectuées sur la même jarre ; le temps
de création de l'atmosphère étant très court,
il ne vous en coûtera qu'une infime quantité
de gaz.
➪ Au lieu d'accepter un seul type de condition de culture (0% O2) dans une boîte à gant
ou (6% O2) dans un incubateur, chaque jarre
peut être produite selon des paramètres
définis par l'utilisateur.
➪ Au lieu d'utiliser un matériel avec une
capacité de culture fixe, différentes jarres
peuvent être utilisées avec différents
volumes. Des jarres additionnelles peuvent
être ajoutées à tout moment pour un coût très
faible permettant des capacités d'incubation
flexibles.
➪ Le système d'évacuation / remplacement
ANOXOMAT peut être fourni avec plusieurs
connexions permettant de générer plusieurs
jarres en même temps.
De nombreux laboratoires qui ont choisi la
méthode d'évacuation/remplacement peuvent profiter d'autres avantages :
➪ Plutôt que de pousser l'oxygène vers
l'extérieur (comme dans les boîtes à gant ou
les incubateurs), l'air est remplacé dans un
environnement confiné et réduit, ce qui limite
la consommation de gaz.
➪ Pas de consommable utilisé, donc pour
l'utilisateur, pas de manipulation de produit
chimique.
➪ L'environnement est "sec " : les manipulations sont plus propres et on évite les contaminations croisées toujours possibles dans
un environnement chimique classique.
➪ Le système étant complètement automatique, il est possible d'avoir une répétabilité
parfaite dans les conditions de cultures ;
on limite l'erreur humaine.
➪ Le système est compact avec son
imprimante, donc pas de perte de place dans
le laboratoire.
➪ Pas ou très peu de maintenance.
Financièrement, ces systèmes sont compétitifs face aux boîtes à gant (investissement de
départ important et coût de maintenance) ou
même face au consommable (très cher au
bout de quelques années).
Dans le cas ou vous vous décidez pour ce
type de système, quelques précautions sont
à prendre :
➪ Le système possède-t-il un contrôle d'assurance-qualité incluant :
- Test des pressions de gaz.
- Test d'étanchéité et du joint.
- Test de catalyse.
C'est seulement avec l'ensemble de ces tests
que vous pourrez être sûr d'avoir systématiquement un milieu anaérobique stable pour
la culture de vos cellules.
➪ Vérifier que le système peut vous aider
avec la documentation, la traçabilité et l'enregistrement de votre travail. Pensez à l’imprimante.
➪ N'achetez jamais un système sans le
certificat CE.
La Recherche Clinique : Au cœur du développement de médicaments nouveaux,
sûrs et efficaces
par le LEEM et la FHF (Fédération Hospitalière de France)
Contact presse Leem : Mme Fleurot - Tél : 01 45 03 88 38 E-mail : [email protected]
En aval de la recherche fondamentale et
de la recherche exploratoire, la
recherche clinique (ou biomédicale)
recouvre les trois étapes de la de la mise
au point d'un médicament, pratiquées et
organisées sur l'être humain, en vue de
déterminer l'efficacité et la tolérance
d'une innovation thérapeutique, ou une
nouvelle indication d'un traitement
connu.
Cette Recherche est conduite avec des
personnes volontaires, malades ou non.
La recherche clinique permet de faire bénéficier les malades des avancées de la
recherche fondamentale. Souvent pratiquée
en partenariat avec les hôpitaux, elle met
en œuvre le haut niveau d'expertise médicale des professionnels hospitaliers en
France. Son maintien et son développement sont essentiels pour garantir l'accès
aux soins de haute technologie qui accompagneront les médicaments de demain…
Une étape clé de l'innovation
Tél. : 01 64 86 97 00 - Fax : 01 64 86 97 01 - E-mail : [email protected]
Indispensable à la mise au point de nouveaux médicaments ou de nouveaux traitements (associations de molécules...), la
recherche clinique représente environ, en
moyenne, 40 % de l'investissement global
nécessaire à la Recherche et au
Développement d'une molécule.
Les trois phases d'essais s'étendent sur
plusieurs années (entre 3 et 5 ans) et impliquent en premier lieu des volontaires sains,
puis des malades. Ces études sont obligatoires pour la constitution du dossier administratif d'autorisation de mise sur le marché du nouveau médicament destiné aux
autorités sanitaires. Le lancement de ces
travaux est soumis à un enregistrement par
l'AFSSaPS, et à une autorisation qui doit
être délivrée par un Comité Consultatif de
Protection des Personnes dans la
Recherche Biomédicale.
En phase III (la phase finale avant le dépôt
du dossier d'autorisation de mise sur le
marché), plusieurs milliers de malades peuvent être concernés. Un nombre très faible
de molécules sera abandonné à ce stade
avancé. C'est donc l'opportunité pour des
malades participant à ces recherches,
d'avoir accès à des traitements très innovants dans des conditions de sécurité maximum. Cette phase est aussi l'occasion pour
les médecins et le personnel soignant de se
familiariser avec le nouveau médicament et
de s'adapter, si nécessaire, à une nouvelle
organisation des soins.
La recherche clinique est essentielle pour
l'innovation thérapeutique. Elle est le fruit
d'une collaboration tri-partite entre le promoteur de l'étude, les praticiens, notamment hospitaliers, et les malades. Cette
relation est, et doit être fructueuse pour
tous parce qu'elle a pour objectif un bénéfice
santé pour le malade, mais qu'elle permet
aussi aux médecins de renforcer leur expertise et qu'elle est impérative pour le développement d'un nouveau médicament
efficace et sûr.
L’hôpital public, un acteur essentiel de la
recherche clinique
Avec un réseau de plus de 1000 établissements hospitaliers qui couvrent l’ensemble
du territoire et assurent 8 090 000 entrées,
95 000 000 journées et 36 400 000 consultations externes (chiffres 2001), l’hôpital
public est un acteur incontournable de la
recherche publique.