Jean-Michel Jarre
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Jean-Michel Jarre
Grand Prix des musiques electroniques DISCOGRAPHIE SÉLECTIVE © Christine Ferreira «Oxygène» — 1976 / «Equinoxe» — 1978 / «Zoolok» —1984 / «Rendez-vous» — 1986 / «Chronologie» — 1993 / «Oxygène 7-13» — 1997 / «Métamorphoses» — 2000 / «Geometry of love» — 2003 / «Aero» en 5.1 - 2004 / «Jarre in China» — live 2005 / «Téo et Téa» — 2007 / Jean-Michel Jarre Quand on est le fils d’un grand compositeur happé par un succès international, le meilleur moyen de le retrouver n’est pas forcément de le rechercher, mais de marcher sur ses traces, en suivant son propre chemin. À 28 ans, Jean-Michel Jarre devient aussi connu que Maurice avec son album «Oxygène» vendu à 18 millions d’exemplaires dans le monde. En 1978, il publie «Equinoxe» et rassemble ainsi l’année suivante un million de spectateurs place de la Concorde. Puis en 1983, 500 millions de téléspectateurs chinois. 30 ans après, il culmine à 80 millions d’exemplaires dans le monde, 2 Prix Charles-Cros, 10 Victoires, et fait la joie du Guinness Book des Records. Pionnier de la musique électronique française, recordman des ventes 35 ans avant David Guetta, sa carrière est d’une diversité et d’une inventivité surprenantes. Fils et petit fils de musiciens, c’est par le jazz qu’il a pris goût à la musique, et a commencé à se former au Conservatoire de Paris (harmonie, contrepoint). Vient le temps des groupes, parallèlement à des études de lettres (licence). En 1968, il entre au GRM (Groupement de Recherches Musicales de Pierre Shaeffer) où il s’initie à la musique électro-acoustique, découvre les premiers synthés, Parmegiani et Stockhausen. Premières compositions : «Happiness is a sad song», «Erosmachine», et en 1971, bande son du ballet AOR pour l’inauguration du plafond de l’Opéra de Paris, revu par Chagall. Il sera le plus jeune compositeur à être joué à l’Opéra. 24 / 25 Après différents génériques TV («Sports en fête»), partitions pour un magicien (Dominique Webb), collaborations avec le groupe Triangle, et la B.O. du film «Les granges brûlées» (avec le duo Delon-Signoret), il offre à Christophe quelques-unes de ses plus belles chansons avec «Les mots bleus», «Senorita» et «Les paradis perdus». Il compose pour Françoise Hardy, Gérard Lenorman. Ecrit et produit deux albums de Patrick Juvet (dont «Faut pas rêver» et «Où sont les femmes ?») : le grand Chelem. Mais il se révèle vraiment en 1976 avec «Oxygène» (Prix Charles Cros-18 millions d’albums), suivi d’»Equinoxe» (1978), «Les Champs magnétiques» (1981), «Zoolook» (1984-Victoire de la Musique, Prix Charles Cros, album instrumental de l’année aux USA), «Rendez-vous», «Révolutions», «En attendant Cousteau», «Métamorphoses», «Aéro» jusqu’à «Oxygène 3D» en 2007. Des albums triomphaux qu’on ne saurait dissocier de leur mise en scène, toujours plus spectaculaire et populaire. Parmi lesquels le concert du 14 juillet 79 à la Concorde, les concerts à Pékin et Shangaï, Houston (1,3 millions de spectateurs), Lyon (800 000, pour la venue du Pape), Londres (1 million), La Défense 1990 (2,5 millions), Le Mont Saint Michel, Bruxelles, Hong Kong, La Tour Eiffel 95 (1,5 million), Moscou 97 (3,5 millions), Le Caire, Athènes, Gdansk… Jean Michel Jarre s’engage volontiers au sein des Nations Unies via l’Unesco en tant qu’Ambassadeur de Bonne Volonté et porte-parole pour l’environnement et l’éducation (L’eau pour la vie et l’Education pour tous) et dans la lutte contre la piraterie auprès de l’Ifpi.