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QUOTIDIEN D’INFORMATION - JEUDI 9 JUIN 2016 - N°4287 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com
C
Les soirées artistiques démarrent aujourd’hui à la Maison de la culture de Tizi-Ouzou
M
J
Guerbas, Asma, Nouara, Yahiatène, Ahres, Kheloui...
N
Page 11.
EPSP de Ouacif
ISSN 1112-3842
Le DSP est
déjà sous
pression
Le conflit risque de reprendre avec
intensité, après le nouveau préavis
Page 2.
de grève lancé par l’UGTA.
SNTF Ligne ferroviaire Thenia - Tizi-Ouzou
Inauguration projetée pour le 5 juillet
C
Le directeur général de la SNTF, M. Yacine Benabdallah, qui en a fait le rappel hier, a indiqué également que la société
qu’il dirige prévoit d’acquérir 17% du marché du transport de marchandises d'ici 2020, contre 2% actuellement. Page 3.
M
J
N
Béjaïa
C
M
J
N
Les habitants
de la cité
232 logements
interpellent le wali
Page 4.
Accidents de la circulation
17 morts et plus de
100 blessés depuis
le début du Ramadhan
Page 4.
Bouira
L’ADE détient 141
millions de DA de
créances impayées
chez les ménages
Page 5.
La Météo du Jour
TS
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P
S
QUOTIDIEN D’INFORMATION
J EUDI 9 J UIN 2016 N°4287
Alger
Tizi-Ouzou
Bouira
Béjaïa
Max: 31
Min : 17
Max : 36
Min : 17
Max : 33
Min :18
Max : 29
Min : 16
JS Kabylie Il a signé pour deux saisons avant-hier
Djerrarr 5ee recruee kabyle
Le milieu de terrain Adel Djerrar a officialisé sa venue à la JSK, avant-hier
soir, vers 22 heures au siège du club à la nouvelle ville de Tizi-Ouzou.
yant r encontr é les dir igeants
kabyles, le joueur n’a pas tar dé à
tr ouver un ter r ain d’entente et
d’appor ter sa signature pour officialiser sa
venue à la J SK. Ainsi, Djer r ar défendr a les
couleur s J aune et Ver t à par tir du prochain exercice. Il ser a la cinquième recr ue
kabyle pour ce mer cato estival apr ès
Asselah, Yetto, Benkablia et Har bache qui
ont déjà par aphé leur s contr ats pr écédemment. Le joueur pr étend à r éaliser beaucoup de belles choses avec le club kabyle à
par tir du prochain exercice. Son objectif
est de marquer son passage à la J SK et
pourquoi ne pas gagner des titres avec le
club kabyle. J oint par nos soins hier matin,
Djer r ar a bien voulu r épondre à toutes nos
questions. Tout en affichant sa gr ande joie
de rejoindre le club kabyle, il promet de
tout faire pour appor ter un plus à la J SK.
Il affir me que son objectif est de gagner
des titres et de satisfaire aussi les fans
kabyles qui attendent beaucoup de leur
club au cour s du prochain exercice.
A
“Je veux
progresser”
Le CSC et le MOB vous voulaient
aussi mais vous avez opté
pour la JSK, pourquoi ce choix ?
Il y a plusieur s choses qui m’ont motivé à
Des joueurs
émigrés proposés
a direction du MOB a passé à la vitesse
supérieure en ce qui concerne le renforcement de l’effectif en prévision de la saison prochaine. En effet, après avoir engagé d’une
manière officielle l’entraîneur Sendjak à la
barre technique pour la saison prochaine, voilà
que les dirigeants béjaouis viennent de s’assurer
leur première recrue estivale. Il s’agit de l’exjoueur de la JSK, Kamel Yesli, qui a paraphé un
contrat de deux saisons au profit du MOB en
fin d’après-midi de mardi dernier. Soit le début
de cette opération de recrutement, puisque
d’autres joueurs sont attendus dans les prochains jours, notamment des émigrés, puisque
Sendjak a proposé certains noms à la direction
mobiste. Cela dit, le nouvel entraîneur du
MOB, en l’occurrence Sendjak, devrait prendre
ses fonctions d’une manière officielle aujourd’hui, après avoir signé son contrat dans la
soirée d’hier. Il aura comme mission urgente la
préparation de l’échéance africaine avec la
coupe de la CAF avec une première rencontre
prévue face aux Young Africans qui aura lieu à
Béjaïa entre le 17 et le 19 juin en cours. En
attendant, c’est l’entraîneur Laâbni qui assure
actuellement les préparatifs de l’équipe avec le
programme mis en place, pour assurer une
meilleure préparation possible, et ce, avec une
joute amicale prévue pour dimanche prochain
face à l’ES Sétif. Une rencontre qui sera une
belle opportunité pour procéder aux correctifs
qui s’imposent et trouver la meilleure formule
pour réussir une bonne entame de la coupe de
l.a CAF. Concernant les cadres, ils sont attendus pour aujourd’hui, jeudi, pour négocier avec
le président Attia qui est rentré hier de France.
Amine Kaci
L
JSM Béjaïa
La Dépêche de Kabylie :
Vous avez paraphé un contrat
de deux saisons avec la JSK,
quel est votre sentiment ?
Adel Djerrar : J e suis tr ès heureux de
rejoindre la J SK qui est un gr and club.
C’est un honneur pour moi de défendre les
couleur s d’un club prestigieux comme la
J SK. J e n’ai pas tar dé à trouver un ter r ain
d’entente avec le pr ésident Hannachi et j’ai
signé mon contr at de deux saisons au profit du club kabyle.
J e fer ai tout pour être à la hauteur de la
confiance placée en moi par les responsables kabyles.
Les dirigeants kabyles
vous voulaient déjà lors du
mercato hivernal avant de vous
recruter cet été, n’est-ce pas ?
Effectivement, la J SK voulait m’enr ôler
lor s du mer cato hiver nal, toutefois je
n’avais pas le destin entre mes mains.
J ’étais lié avec le RCR et mes dir igeants ne
voulaient pas me libérer. Cependant, les
responsables kabyles ont repr is attache
avec moi lor s de ce mercato estival et me
voilà kabyle pour les deux prochaines saisons. Le destin a voulu que je signe cet été
et je suis content d’être Canar i. J e fer ai
tout pour marquer mon passage à la J SK
en appor tant un plus à l’équipe inchallah.
MO Béjaïa Alors
que Yesli a signé
pour deux saisons
Un jeudi décisif pour
les Vert et Rouge
L
choisir la J SK. En plus du challenge spor tif
qui est tr ès impor tant, à la J SK je suis per suadé que je progresser ai d’avantage. Les
membres de ma famille et mes amis m’ont
motivés aussi à choisir la J SK. J e suis per suadé que j’ai fait le bon choix.
Vous jouerez milieu défensif et milieu
offensif également, dans quel poste vous
sentez-vous le mieux?
J e n’ai pas une pr éférence pr écise et je joue
ou le club a besoin de mes ser vices. Ce qui
est sûr c’est que je ne lésine jamais sur les
effor ts afin d’accomplir, à chaque fois, ma
tache convenablement. J e fer ai tout pour
r éussir mon passage à la J SK inchallah.
Quels sont vos objectifs
avec le club kabyle ?
La J SK est un gr and club habitué à jouer
les pr emier s r ôles dans les différ entes
compétitions et je pr étends à gagner des
titres avec ma nouvelle équipe. J ’ai hâte
aussi de jouer la coupe de la CAF et inchallah on r éaliser a un bon parcour s dans cette
compétition. J e suis un joueur ambitieux et
avec la J SK, je pr étends à pr ogr esser
d’avantage. J ’espère que nous r éaliserons
une gr ande saison pour procurer de la joie
aux suppor ter s.
Un mot pour les
supporters kabyles qui
attendent beaucoup de vous…
J e sais que les fans de la J SK aiment beaucoup leur club et ils attendent beaucoup de
leur équipe. Avec un bon recr utement et
une bonne pr épar ation, le club r éaliser a
une gr ande saison. On va tout faire pour
r éaliser les meilleur s r ésultats possibles
afin de procurer de la joie aux fans de la
J SK.
Propos recueillis
par Mustapha Larfi
es contacts entrepris depuis quelques jours
par la commission de recrutement que préside le boss Boualem Tiab avec des joueurs susceptibles de renforcer les rangs de la JSMB cet
été pourraient bien déboucher aujourd’hui,
jeudi, sur quelque chose de concret. C’est du
moins ce que nous apprenons d’une source
fiable proche de la direction béjaouie qui nous
confiera que des éléments évoluant en ligue 1
Mobilis notamment sont attendus aujourd’hui à
Béjaïa pour officialiser leur venue à la JSMB. «
Tout se déroule comme souhaité depuis la mise
en place de la commission de recrutement il y a
une dizaine de jours », ajoute-t-on encore de
même source, sans révéler toutefois les noms de
ces éléments visés. Cependant, l’on sait que le
coach, El Hadi Khezzar, qui est associé à l’opération recrutement, aurait déjà proposé le trio
du CABBA, Boufelih, Bouafia et Amar Djabou
pour les engager cet été après avoir discuté
préalablement avec eux et même arraché leur
accord de principe. Une chose est certaine, le
boss Tiab, qui a déjà promis de bâtir une équipe
solide pour la saison prochaine, est attendu au
tournant par les sociétaires du club qui lui
accordent toute leur confiance. Ceux-ci croient
dur comme fer que leur président, qui a promis
aussi de faire le ménage dans l’effectif actuel,
pourra ramener des joueurs de valeur à même
d’aider leur équipe favorite à faire face à la
forte adversité des autres concurrents pour l’accession en ligue 1.
B Ouar i
2
La situation
conflictuelle qui
prévaut à l’EPSP
de Ouacif est loin
d’être réglée,
malgré la
nomination du
DSP de wilaya,
M. Bouda, à la tête
de l’établissement,
le 31 mai dernier,
par la commission
ministérielle qui
s’est déplacée
sur les lieux.
a coor dination de la santé
de la wilaya de Tizi-Ouzou,
affiliée à l’Union génér ale
des tr availleur s algér iens, vient de
décider de reprendre le mouvement de protestation. Elle a d’ores
et déjà retenu « un pr éavis de
gr ève de dix jour s, à compter du
02 juin. Apr ès expir ation du pr éavis, les tr availleur s de la santé de
la wilaya entameront des gr èves
cycliques de 03 jour s par semaine
et en cas de non-satisfaction des
revendications, la gr ève ser a prolongée d’une jour née par semaine
», est-il écr it sur la déclar ation de
la coor dination rendue publique
ces der nier s jour s. « Tout le dossier de la santé » à tr aver s la
wilaya de Tizi-Ouzou a été passé
en revue et il a été constaté, selon
toujour s la même déclar ation, ce
qui suit : « Les r ésultats sont négatifs : Manque de volonté de la par t
de la tutelle de prendre en char ge
les points soulevés dans la platefor me et per sistance de la situation explosive qui pr évaut aux
EPSP d’Ouacif et d’Ouaguenoun
». « La décision de reprendre la
pr otestation fut donc pr ise. »
Rappelons que le secteur de la
santé dans la wilaya de TiziOuzou est en ébullition depuis
plusieur s mois. L’EPSP de Ouacif
a été bloqué pendant des mois.
L’affaire qui a fait débor der le
vase est sans nul doute la découver te du lot de médicaments non
déclar é à la polyclinique des
Ouadhias. L’affaire a défr ayé la
chronique et fait couler beaucoup
d’encre. Les décisions pr ises par
l’ancien dir ecteur local de la
santé,
M.
Amar khodja
Naceredine, n’ont pas fait l’unanimité. Les tr availleur s se divisèrent
alor s en deux groupes, l’un affilié
à l’UGTA, l’autre affilié au SAP et
au SNPSP. Les gr èves se succédèrent. Le DSP loin de trouver des
solutions n’a fait que r éagir timidement à la protestation. L’ancien
directeur fut limogé, puis r établi,
puis re-limogé. Un nouveau directeur a été alor s désigné mais il a
été contesté par une par tie des tr availleur s. Pir e encor e, les tr availleur s non syndiqués s’invitent
sur le ter r ain de la protestation
pour dire qu’ils sont « surexploités
l ’ Év én em en t
Jeudi 9 juin 2016
EPSP Ouacif Un nouveau préavis de grève lancé depuis le 2 juin
Lee DSPP souss pression
n’avance pas. Nous avons l’impression de nous adresser à un
mur. Nous n’avons pas le choix, on
nous contr aint à revenir à la protestation ».
Sellal avait été
interpellé sur le sujet
par les comités de
villages et le P/APW
L
et non payés depuis de nombreux
mois. » L’administr ation de
l’EPSP, les polycliniques et les
unités de soins r épar ties sur trois
impor tantes daïr a (Ouadhias,
Ouacif et Ath Yenni) sont par alysées. Rien ne va plus !
La coordination UGTA
de Tizi-Ouzou soulève
une plateforme de
revendications
Il est bon de revenir sur la genèse
du mouvement qui a mis à mal
toute la cor por ation de la santé
publique à Tizi-Ouzou. Car, en
plus des cas des EPSP de
Ouaguenoun et de Ouacif,
constamment bloqués à cause de
problèmes inter nes entre syndicats d’une par t et entre les syndicats et la direction d’autre par t,
les actions de protestation se sont
multipliées sans que la situation
n’évolue d’un iota. Les seuls per dants dans toute cette affaire ce
sont les malades. Pour en revenir
aux r evendications des tr availleur s, notamment ceux affiliés
à l’UGTA, elles sont au nombre de
28 et, selon la déclar ation de
l’UGTA, toujour s non satisfaites.
La première revendication est la
per manisation de tous les tr availleur s vacatair es. Ils demandent également la génér alisation
de la pr ime de contagion à l’ensemble des tr availleur s en plus de
l’intégr ation des tr availleur s du
pr é emploi. La coor dination, en
plus des problèmes liés à l’avancement des car r ières, la promotion,
l’intégr ation et la r égular isation,
exige la pr ise en char ge totale du
per sonnel 24/24 (chambr e de
gar de + repas). Les points soulevés sont nombreux et visent à
améliorer le cadre de vie dans les
str uctures de santé et le cadre de
vie des tr availleur s de la santé
publique. Le secr étaire génér al de
l’UGTA de Tizi-Ouzou que nous
avons joint par téléphone nous
confier a : « La situation du secteur n’a pas bougé, hélas. Apr ès
sept rencontres et r éunions avec
l’ensemble des r esponsables
concer nés à tous les niveaux, r ien
n’a été fait. Apr ès plusieur s
actions de protestation, marches,
sit-in et déclar ations, la situation
Les comités de villages avaient
inter pellé le ministr e concer né
pour inter venir en vue de mettre
un ter me à cette situation de blocage. Le pr ésident de l’assemblée
populaire de la wilaya de TiziOuzou, M. Mohamed Klalèche, a
également inter pellé le Pr emier
ministr e, Abdelmalek Sellal, en
pr ésence du ministre de la Santé,
M. Boudiaf, lor s de leur der nière
visite à Tizi-Ouzou. Une commission ministér ielle de haut niveau a
été dépêchée, le mar di 1er juin, et
décision a été pr ise de confier la
gestion de l’EPSP au DSP, M.
Bouda. L’on s’attendait alor s à un
retour au calme, mais hélas ce ne
fut pas le cas puisque le syndicat
UGTA vient de lancer un pr éavis
de gr ève, en attendant la décision
des autres syndicats qui devront
se r éunir lundi pr ochain. Un
médecin de l’EPSP Ouacif, que
nous avons eu au téléphone, pester a : « Le DSP a commencé par installer ceux qui lui sont proches et
notre syndicat n’a pas été invité à
la r éunion de la commission
ministér ielle. Il était tout à fait
clair que nous allions reprendre la
protestation. La situation de blocage semble même s’accentuer ».
Et c’est le nouveau directeur de
cette EPSP…M Bouda, en l’occur rence, et non moins DSP, qui se
r etr ouve déjà sur la sellette, à
moins qu’il ne r éussisse la prouesse de faire revenir tout le monde à
la r aison.
Hocine T.
Entretien avec M. Bouda Abdennacer, DSP de Tizi-Ouzou
« Le dialogue et la concertation pour débloquer la situation »
À ce titre, nous venons déjà de ver ser le salaire
du mois de mar s. Le dialogue se pour suivr a
pour r amener tout le monde à la r aison et à
accepter la r églementation. Une fois le climat
apaisé et la confiance installée, nous procéderons à l’installation d’un nouveau directeur
qui r épondr a aux cr itères de compétences et
qui ser a adopté par tous les tr availleur s.
Le directeur de la santé
publique de la wilaya de
Tizi-Ouzou, M. Bouda
Abdennacer, a été nommé,
tout recemment, directeur
de l’EPSP Ouacif, par une
commission dépêchée par le
ministère de la Santé et de
la Population. Il s’exprime
sur ce conflit qu’il devra
désormais gérer.
La dépêche de Kabylie : En plus de votre
fonction de DSP, vous venez d’être désigné
directeur de l’EPSP Ouacif, qu’allez vous
faire pour remettre de l’ordre après un
blocage de plusieurs mois ?
M. Bouda Abdennacer : J e vais, tout simplement, essayer de faire un consensus entre les
différents acteur s de l’EPSP Ouacif. La situation de blocage a trop dur é, nous devons tous
conjuguer nos effor ts pour trouver un ter r ain
d’entente et débloquer la situation. Tout le
monde ser a concer né sans exception aucune.
Nous appelons au dialogue et à la concer tation
pour trouver des solutions à tous les problèmes. Tout cela, dans l’optique de per mettre
à la population de jouir de son droit aux soins
mais aussi pour mettre tous les tr availleur s à
l’aise et prendre en char ge leur pr éoccupation.
La coordination de la santé UGTA de
la wilaya de Tizi-Ouzou vient de déposer
un préavis de grève, qu’en dites-vous ?
Fr anchement, cela tombe mal. Mais nous
essayerons de prendre attache avec nos amis
de l’UGTA pour engager un vér itable dialogue
et discuter tous les points soulevés. Les
doléances seront discutées et concer tées sereinement. Ce qui est de notre ressor t ser a fait, et
même la tutelle fer a de son mieux pour satisfaire les revendications des tr availleur s. De
toutes les manières, notre direction est ouver te
aux tr availleur s et restons disposés au dialogue. Nous finirons toujour s par trouver des
solutions. L’objectif est d’aller de l’avant mais
dans la sér énité, la responsabilité et le respect
de la r églementation.
Propos recueillis par Hocine T.
3
l ’ Év én em en t
Jeudi 9 juin 2016
C
M
J
N
SNTF Ligne ferroviaire Thenia - Tizi-Ouzou
Inauguration
n projetéee des
pourrSuper
lee 5 juillet
L’ancien
sélectionneur
Eagles, Stephen Keshi, n’est plus
La société
nationale des
transports
ferroviaires (SNTF)
prévoit d’acquérir
17% du marché
du transport de
marchandises d'ici
2020, contre 2%
actuellement.
’est ce qu’a affir mé, hier
matin, le directeur génér al
de la SNTF, M. Yacine
Benabdallah, lor s de son passage à
l’émission « l’invité de la r édaction » de la chaîne III de la r adio
nationale. Le DG de la SNTF a fait
savoir que « la r éception r écente
de 10 locomotives, que viendront
renforcer 20 autres machines du
même type, va per mettre à son
entrepr ise de r écupérer une bonne
par t du fer tr anspor té, jusqu’alor s, par voie routière ». La
SNTF, a-t-il indiqué, « ambitionne
de diver sifier ses activités ». M.
Benabdallah a souligné, en outre,
que la SNTF projette, à cour s
ter me, d’assur er le convoyage
annuel de 160 millions de tonnes
de marchandises et d’aller progressivement au-delà, en mettant
en avant des pr ix compétitifs
ajoutés à une r apidité de livr aison.
Sur ce der nier registre, l’invité de
la r adio algér ienne a tenu à expli-
C
C
M
quer que la connexion du r éseau
fer roviaire avec les platefor mes
por tuaires ajouté au tr anspor t de
produits minier s (phosphate et fer
en par ticulier ) ouvre à la SNTF
des per spectives prometteuses lui
per mettant d’être optimiste.
De gros efforts sont
entrepris pour
améliorer le confort
des passagers
Par ailleur s, et en ce qui concer ne
le tr anspor t de voyageur s, le DG
de la SNTF a noté que « de gros
effor ts sont entrepr is pour améliorer substantiellement le confor t
des passager s, notamment en
inter venant sur les systèmes de climatisation des compar timents ».
Pour illustrer ses propos, le DG de
la SNTF dir a que l’entr ée en ser vice de 17 autor ails, dont la r éception est pr évue le 1er janvier 2017,
ajoutée à l’introduction de nor mes
de ponctualité et de r apidité, per -
Confortement de la falaise d’Aokas
La fin des travaux retardée
or s d’une conférence de presse convoquée à cet
effet, le wali et son directeur des tr avaux publics
avaient déclar é que les tr avaux de confor tement de la
falaise d’Aokas seront achevés avant l’ouver ture de la
saison estivale, et que le tronçon de route qui a été bloqué ser a rouver t à la circulation dès la fin du mois de
mai, soit, justement, la veille de l’ouver ture officielle de
la saison estivale. Or, une semaine apr ès ces délais, hor mis les filets métalliques qui ont été installés depuis
belle lurette, il n’y a ni mur mer lon ni r éouver ture de ce
tronçon de la route nationale n° 9, empr untée quotidiennement par des millier s de véhicules. Il est vr ai que
des centaines de char ges de rocher s ont été acheminées
ver s ce site depuis plusieur s mois, pour ser vir à l’enrochement de la base d’un mur mer lon qui ser a r éalisé
sur une distance de 600 mètres linéaires et haut d’une
dizaine de mètres. Mais, les tr avaux de ce der nier n’ont
L
C
M
été entamés que depuis quelques jour s comme s’il y
avait une contr ainte qui aur ait retar dé ce chantier.
Entre-temps, le car refour de Tala Khaled est devenu un
vér itable goulot d’étr anglement pour aller ver s Aokas,
où se for ment des chaînes de véhicules suite à la fer meture du tronçon de route sur lequel a atter r i le pan de
montagne qui s’est détaché, en févr ier de l’année der nière, suite à la chute de gros rocs à par tir de la cime.
Malheureusement, sept per sonnes y avaient per du la
vie et une quinzaine d’autres ont été blessées. Au lendemain de cette catastrophe, le ministre a donné des instr uctions pour que la voie soit r ouver te dans les
meilleur s délais. Il déclarer a, par ailleur s, que des
exper ts feront le point sur l’état du site montagneux et
son activité, sur les causes à l’or igine de l’éboulement,
et décider des premières mesures à prendre pour le
confor ter. Une année plus tar d, apr ès une opér ation de
déroctage, un hélicoptère de la compagnie anglaise
EasyJ et, a été dépêché à par tir de la ville fr ançaise de
Lyon pour installer, en usant de câbles et en opér ant en
vol stationnaire, des écr ans pare-pier res, une sor te de
filets métalliques en quatre étages. Cette première opér ation ter minée, il a fallu attendre longtemps avant de
voir ces fameux tr avaux de r éalisation du mur mer lon
débuter. Il est utile de r appeler que cette par tie de la
route nationale n° 9 avait enregistr é, il y a une douzaine d’années, un phénomène natur el similair e qui
n’avait pas fait, à l’époque, de victimes. En plus de ces
deux catastrophes, la route est confrontée, à chaque saison hiver nale, à des chutes épisodiques de pier res de
petit calibre. La protection de la route et de ses usager s
doit être une pr ior ité même si, comme l’avait déclar é le
directeur des tr avaux publics lor s de ladite conférence
de presse, le r isque zéro n’existe pas.
A. Gana
mettr a d’améliorer dans une lar ge
par t les pr estations de ser vice
offer tes par la société à sa clientèle. L’inter venant de la r adio nationale a fait savoir que les lignes de
tr anspor ts de mar chandises
seront reliées aux por ts et aux
zones industr ielles. « La SNTF est
actuellement reliée à au por t de
Béjaïa, afin d'assurer l'expor tation de marchandises à tr aver s des
conteneur s qui seront tr anspor tés
par tr ain ver s la capitale, Skikda
et Annaba et Or an prochainement
». Le DG de la SNTF a, par
ailleur s, annoncé l' inaugur ation
attendue à moindre délais de la
ligne fer roviaire joignant la ville
de Thenia à Tizi-Ouzou. Celui-ci a
évoqué également l’entr ée en ser vice, dans le cour ant de cette
année, de la ligne reliant Bir touta
à Zér alda, dont il pr écise que les
tr ains rouleront à 160 km/h. Il y a
lieu de r appeler que le ministre
des Tr anspor ts, Boudjema Talai,
avait annoncé la mise en ser vice
de la ligne fer roviaire Thenia-Tizi-
Ouzou dur ant le mois en cour s.
Pour sa par t, le wali de TiziOuzou, Br ahim Mer ad avait r assur é la population que cette voie
fer r ée, reliant Thenia (wilaya de
Boumer dès) à Tizi-Ouzou et son
électr ification jusqu’à Oued Aïssi,
ser a livr ée dur ant les mois qui
viennent. Rappelons toutefois que
le tronçon Thenia-Bor dj Ménaïel
(wilaya de Boumer dès) a été livr é
au mois d’avr il de l’année passée,
alor s que le tronçon Dr aâ Ben
Khedda - Tizi-Ouzou, quant à lui,
« ser a mis en exploitation en
juillet 2016 », avait affir mé le
ministre de tutelle. De son côté, le
dir ecteur local des tr anspor ts,
Nait Youcef Samir, avait indiqué
aupar avant que la ligne fer roviaire électr ifiée Thenia-Tizi Ouzou,
dans sa par tie Bor dj Ménaïel
(Boumer dès)-Oued Aïssi (TiziOuzou), ser a mise en ser vice le 5
juillet 2016.
L.O. Challal
Affaire El-Khabar
Le verdict sera prononcé
mercredi prochain
e ver dict de l'affaire du r achat des actions du groupe média
par Ness-Prod, une filiale du groupe Cevital, ser a prononcé,
mercredi prochain, a annoncé le juge Mohamed Dahmane,
pr ésident du tr ibunal administr atif de Bir Mour ad Rais. Apr ès
avoir entendu les plaidoir ies des deux par ties, El Khabar et le
ministère de la Communication, le juge a annoncé que l'affaire a
été mise en délibér é et le ver dict ser a rendu mercredi. Le juge
Mohamed Dahmane, pr ésident du tr ibunal de Bir Mour ad Rais,
a décidé de donner la parole aux avocats des deux par ties
El-Khabar et Ness-prod dans l'apr ès-midi d’hier pour leur s
plaidoir ies, avant d'annoncer par la suite la date du jugement.
L'affaire du r achat des actions du groupe média par Ness-Prod,
une filiale du groupe Cevital, avait été repor tée à quatre repr ises.
Le ministère de la Communication avait introduit une action en
r éfér é aupr ès du tr ibunal de Bir Mour ad Raïs sur la confor mité
du r achat du groupe de presse El-Khabar par le groupe
agroalimentaire.
L
Nat i o n al e
4
Jeudi 9 juin 2016
Thenia Il faisait du chantage
à son ex-épouse via internet
Éducation nationale Examen du bac 2016 partiellement refait
Un cybercriminel
arrêté par la
police judiciaire
S
Less candidatss replongentt
danss l'angoissee dess révisionss
uite à des investigations minutieuses, la
police judiciaire locale a pu, au début de la
semaine passée, arrêter un cybercriminel au
centre urbain de Thenia, à 8 kms à l'Est de
Boumerdès. Selon un communiqué de la
sûreté de wilaya transmis, hier, aux correspondants locaux de presse, il s'agit d'un repris de
justice de 34 ans, répondant aux initiales
K.H.A. et originaire de la commune précitée.
En effet, les éléments d'une brigade spéciale
de la police judiciaire avaient enclenché leur
enquête, il y a quelques semaines sur la base
d’une plainte d'une femme de 33 ans, Z. D. J.
contre le mis en cause, qui n'était autre que
son e-époux. La victime a formellement
accusé celui-ci d'avoir usurpé son identité afin
d'ouvrir en son nom un compte facebook et
diffuser ses photos personnelles. Selon le
contenu de la même plainte, son ex-époux,
voulant se venger d'elle, notamment après son
remariage, ne cessait pas de la menacer de
représailles et lui faisait du chantage par le
biais de la toile. Exploitant les indications de
la victime, les policiers ont très vite interpellé
le mis en cause, qui a nié en bloc les accusations qui lui sont reprochés. Mais, celles-ci ont
été confirmées grâce à l’utilisation des techniques modernes de la lutte contre la cybercriminalité. Le prévenu ayant dûment signé au
préalable un procès verbal au niveau du commissariat de la circonscription, sera déféré
incessamment devant le parquet pour les chefs
d'inculpation d'usurpation d'identité, de menace et de chantage exercée sur Autrui.
Salim Haddou
Accidents de la
circulation routière
17 morts et plus
de 100 blessés
depuis le début
du Ramadhan
elon le bilan de la gendarmerie nationale,
17 personnes ont trouvé la mort et plus de
100 autres ont été blessées suite aux différents accidents de la circulation routière survenus durant les deux premiers jours du mois
de Ramadhan. « Durant la journée du 07 juin
2016, 26 accidents de la circulation routière,
dont cinq mortels et 21 corporels, ont été
constatés par les unités de la gendarmerie
nationale à travers 15 wilayas du pays », liton dans le communiqué rendu public, hier,
par la cellule de communication de la gendarmerie nationale. « Ces drames ont engendré
le décès de sept personnes, des blessures à 64
autres et des dégâts matériels importants à 38
moyens de locomotion impliqués », a encore
ajouté le même document. L'accident le plus
grave a été enregistré à 18 heures 25 minutes
sur la route reliant Ghardaïa à Adrar. « Cet
accident a occasionné des blessures diverses
à 10 passagers dudit moyen de transport qui
ont été évacués sur l’établissement sanitaire
de Timimoune à Adrar, où ils ont été gardés
en observation médicale, tandis qu'un parmi
eux a été transféré sur l’hôpital d’El-Menia
(Ghardaïa) », a précisé la même source.
Durant le premier jour de ce mois sacré, les
mêmes services ont enregistré 17 accidents
de la circulation routière, dont huit mortels et
neuf corporels, à travers 14 wilayas du pays.
En effet, 10 personnes, dont trois ressortissants nigériens, ont trouvé la mort et 81
autres, dont 37 ressortissants nigériens, ont
été blessées. « Ces accidents ont occasionné
des dégâts matériels importants à 31 moyens
de locomotion impliqués », a indiqué le bilan
de la gendarmerie nationale.
Samir a Saïdj
S
38% environ de l’effectif
initial des candidats
au Bac-2016 sont
concernés, entre
le 19 et le 23 juin,
par le réexamen dans
certaines disciplines,
dont les sujets
ont fuité.
l s'agit des filières des sciences de la
nature et de la vie, mathématiques, physique, anglais, fr ançais, histoire-géogr aphie et philosophie pour les scientifiques,
alor s que les quatre der nières disciplines
sont par tagées avec ceux des sér ies de
mathématiques et de gestion. Tous ces candidats s’appr êtent, de toute évidence, à retirer leur convocation, comme pr évu, à par tir
du 13 du mois cour ant. Mais détromponsnous, leur s avis sont mitigés concer nant
l'avantage qu'ils peuvent en tirer d'un tel
r éexamen. ''Est-il logique, tout d'abor d, de
qualifier celui-ci de nouvelle chance ou de
deuxième session, alor s que les épreuves
pr écédentes ayant constitué l'essentiel de
notre Bac-2016 ont été annulés'', s’inter rogent avec malice des scientifiques du lycée
des fr èr es Dr aoui du centr e-ville de
Boumer dès. Comme bien d'autres, ils disent
clairement qu'il s’agit plutôt, en pareil cas,
d'une for me de punition collective alor s que
beaucoup de candidats, selon eux, n'avaient
point profité de la dite fr aude massive. Sans
tar der, cependant, ils planchent de nouveau
pour décrocher ce sésame indispensable
pour la pour suite des études supér ieures.
Omar, candidat au bac âgé de 19 ans, reconnait néanmoins qu'il revit déjà cette angois-
I
se pr écédent tout examen et à laquelle
presque per sonne, quel que soit sa compétence, « ne pour r ait échapper », dir a-t-il. «
Une angoisse qui s'accentue encore en ces
jour s de car ême, où l'on trouve des difficultés de choix des moments de r évision »,
ajouter a sa camar ade Fatima. Pensant
différemment, cer tains candidats au Bac
des sér ies mathématiques des établissements de Thenia noteront, d'un air amusant, qu'ils disposent d'une prolongation
leur per mettant d' optimiser leur chance
d'obtenir le Bac avec une mention. Et pour
un tel objectif, for ts appar emment de
l'expér ience d'il y a peu, ils ne négligeront
aucune matièr e puisque toute note est
comptabilisée quel que soit son coefficient.
« En cour s d'année, j’avais inscr it ma fille,
candidate au Bac gestion, aux cour s de soutien de langues ar abe et anglais et maintenant je dois lui trouver un pr écepteur de
philosophie », nous fer a savoir une dame du
même centre ur bain, enseignante elle-même
dans un collège. L'on nous signale, à contr ar io, d'autres candidats, pas du tout satisfaits, apr ès l'annonce officielle d'une autre
session de l'examen. Cela ne peut les ar r anger, dit-on, car chaque fois qu'un sujet du
Bac fuitait, ils r épétaient avec exultation
''voici encore un home-wor k''. Les retar dataires lor s des pr écédentes épreuves, désor mais acceptés pour ce r éexamen, à
l’exemple de Nabil, élève de gestion au lycée
de d' El Ker ma, affichent bien sûr leur
contentement et peaufinent encore, eux sur tout, leur s r évisions en relevant en gros
qu'ils ont été r établis dans leur droit. Les
littér aires, eux, non concer nés par ce r éexamen, semblent vivre maintenant l’angoisse
de l'attente des r ésultats du Bac 2016, qui
ser a marqué d' une pier re noire comme
celui de 1992.
Salim Haddou
Béjaïa Les habitants interpellent le wali
Un chantier qui n’en finit pas à la cité 232 logements
C
’est un calvaire quotidien
que vivent les habitants
de la cité 232 logements, types
pr omotionnels, r éalisés au
chef-lieu de wilaya, à cause de
l’inachèvement des tr avaux de
cette cité, lesquels ont été
pour tant lancés en 2001. Dans
une
déclar ation
r endue
publique, les bénéficiair es
desdits logements, str uctur és
en association, pointent du
doigt l’entrepr ise r éalisatr ice
du projet, qu’ils accusent de
ne pas avoir effectué les tr avaux de viabilisation des
r éseaux diver s, tels que l’assainissement et la voir ie. Pire
encore, quelques immeubles,
déplor ent ces habitants en
colèr e, ont été r éceptionnés
sans r accor dement ni à l’électr icité ni au gaz. En outre, ils
soulignent que cinq autr es
blocs sont toujour s en cour s
de r éalisation. Ils disent être
exaspér és de vivre dans un «
éter nel chantier ». « Les tr avaux n’en finissent pas. Il est
dépour vu des conditions minimales pour une vie décente,
telles que l’accessibilité, un
r éseau d’assainissement, l’éclair age public et l’aménagement de la cour qui s’inonde à
la moindre goûte de pluie »,
dénonce l’association de la
cité 232 logements. Devant
cette situation déplor able et la
défaillance de l’entr epr ise
char gée de r éaliser ce projet,
ces
habitants
ont
été
contr aints d’investir leur
propre ar gent pour améliorer
leur cadre de vie. En effet,
c’est eux qui ont payé le br anchement à l’électr icité, et cer tains ont même dû acheter des
matér iaux de constr uction
pour finaliser quelques tr avaux
de
maçonner ie.
Soulignons que le projet de
r éalisation de cette cité a été
confié
à
l’ex-EPBTP
(Entrepr ise publique de bâtiment et des tr avaux publics),
r attachée, à l’époque, au
groupe Gétic Sétif. Le PDG de
cette entrepr ise avait avancé
l’ar gument de la faillite financièr e pour justifier « sa
débâcle ». Un ar gument rejeté
par l’association des 232 loge-
ments, qui souligne que cette
entr epr ise avait
bénéficié
d’une aide financière de l’Etat
qui a aussi procédé au recouvrement de la totalité de ses
dettes. Ces habitants disent
avoir inter pellé, der nièr ement, le wali de Béjaïa, sur
leur situation déplor able et
attendent avec impatience son
inter vention pour mettre fin à
leur calvaire. « Il nous a promis de dépêcher sur les lieux
une commission pour constater les conditions dans lesquelles nous vivons. Nous
attendons toujour s cette commission », affir ment-ils.
Boualem S.
5
Nat i o n al e
Jeudi 9 juin 2016
Bouira Plus de 441 millions de DA de créances impayées pour l’ADE
La Colombie
se qualifie,
Les ménages,
ces mauvais
payeurs
les États-Unis cartonnent
Les créances
de la société de
l’Algérienne des
eaux (ADE) de la
wilaya de Bouira
sont estimées
à plus de 441
millions de dinars,
où la catégorie des
ménages détient
plus de 280
millions, nous a
assuré, hier, M.
Fellahi Rachid,
chef du
département
commercial de
l’ADE de Bouira.
e der nier pr écise qu’une
telle factur e per tur be le
pr ogr amme d’investissement, hypothéquant ainsi les
objectifs de l’entrepr ise. En effet
et malgr é toutes les facilités
accor dées aux abonnés pour per mettr e le r ecouvr ement des
cr éances détenues par ces der nier s, l’Algér iennes des eaux
(ADE) n’ar r ive, toujour s, pas à
atteindre ses objectifs. D’ailleur s,
même les cr éances des administr ations publiques s’élèvent à 99 millions de dinar s et celles des communes sont estimées à plus de 06
millions de DA. Les cr éances de la
vente en gros s’élèvent à pr ès de
05 millions de DA et le total des
cr éances relevant du chapitre des
prestations et tr avaux est estimé à
plus 45 millions. Toujour s d’apr ès
le même responsable, ces cr éances
se trouvent, pour la plupar t, au
C
niveau des communes nouvellement r accor dées par l’ADE : «
dur ant de l’année 2016, l’ADE de
Bouir a a repr is la gestion d’au
moins 06 communes à l’échelle de
la wilaya. Au niveau des ces communes, nous avons procédé à l’installation au pr éalable des équipements et des compteur s avant le
payement, et ce, afin d’accélérer le
r accor dement.
Les
citoyens
devr ont, donc, s’acquitter des
fr ais d’installation dès que possible ». Selon M. Fellahi, les dettes
des APC et des établissements
publics au niveau de la wilaya ont
sensiblement baissé, et ce, suite à
l’inter vention du wali de Bouir a. «
Aujour d’hui, on peut dire qu’on a
r églé presque la totalité des dettes
qu’accumulaient les APC à l’échelle de la wilaya, il nous reste
qu’un maigre pourcentage. Cela a
été fait gr âce, notamment à l’inter vention des ser vices de la
wilaya, qui chapeautent des r éunions pér iodiques pour suivre la
situation de nos cr éances enver s
les APC et les administr ations
publiques », a-t-il pr écisé. À ce
titre, le même responsable a lancé
un appel à l’endroit des clients qui
continuent d’ignorer leur s obligations, celles de r égular iser la
consommation de l’eau potable, «
nous invitons nos clients pour
qu’ils se r approchent des différentes agences commerciales où ils
trouveront toutes les facilités pour
r égular iser leur s factures en leur
accor dant un échéancier de paiement. Nos clients peuvent, également, r égler leur s factur es au
niveau des bureaux de poste, sur -
Aux premiers jours du mois de Ramadhan
La demande en fruits et
légumes a augmenté de 30%
S
elon le pr ésident de l’association nationale des
commer çants et ar tisans, El Hadj Tahar
Boulenouar, depuis le début du mois de Ramadhan,
la demande des fr uits et légumes a augmenté de
30% . En dépit des campagnes de sensibilisation qui
sont or ganisées, à la veille de chaque mois de
Ramadhan, au profit des consommateur s sur les
conséquences négatives de la culture de stockage des
denr ées alimentaires, mais en vain. En effet, dur ant
les premier s jour s de mois sacr é, les marchés des
fr uits et légumes ont connu une gr ande affluence.
C’est du moins ce qu’on a constaté dans plusieur s
marchés de la capitale. C’est ce qui a causé, par la
suite, une hausse ver tigineuse des pr ix fr uits et
légumes, selon, M. Boulenouar. « Depuis le début du
mois de Ramadhan, les pr ix de la major ité des fr uits
et légumes ont augmenté et ce, suite à la hausse de la
demande de la par t des consommateur s qui est
estimée à 30% », a affir mé, hier, M. Boulenouar. Ce
der nier a tenu à pr éciser que la différence entre le
pr ix du détail et celui du gros est de plus de 60% .
Inter rogé sur la moyenne des pr ix de ces produits au
niveau des marchés du détail, M. Boulenour a dir a
que la pomme de ter re est cédée à 40 Da, la tomate à
100 Da, l’oignon à 30 Da, le poivre à 110 Da, les har icots ver ts à 140 Da, la salade à 100 Da, la cour gette à
130 Da, les auber gines à 110 Da, l’abr icot à 100 Da,
la pastèque à 80 Da et les bananes à 200 Da. En
revanche, il a fait savoir que le pr ix de la pomme de
ter re, qui est un produit de lar ge consommation, a
baissé de 10 Da. L’inter locuteur a tenu à souligner
qu’à par tir de la semaine prochaine, les pr ix de tous
les produits alimentaires, notamment les fr uits et
légumes, vont baisser « en r aison de la baisse de la
demande », a-t-il r assur é. Par ailleur s, il est utile de
souligner que le ministère du Commerce, en collabor ation avec les associations des consommateur s, a
lancé, depuis le début du mois cour ant, plusieur s
campagnes de sensibilisation sur le gaspillage des
produits alimentaires, notamment le pain.
Samira Saïdj
tout au niveau des r égions de la
wilaya où nous n’avons pas
d’agences
commer ciales
».
Concer nant les br anchements illicites, le même r esponsable a
assur é que pas moins de 75 cas ont
été enregistr és dur ant le mois der nier dans la wilaya de Bouir a. Le
volume d’eau factur é pour ces cas
est estimé à plus de 11 300 m3. Au
moins 30 cas ont été r églés avec un
montant de redressement encaissé
de plus de 548 millions de centimes. 27 autres sont en voie r ègle-
ment ou en justice. Il est utile de
r appeler que l’eau subventionnée
par l’Etat, avec un pr ix r éel du
mètre cube d’eau potable four ni
par la station de dessalement de
l’eau de mer, est calculée sur la
base de 54 DA, alor s que le client
ne débour se que 6 DA/m3. La
différ ence est suppor tée par le
progr amme de l’Etat via le Tr ésor
public.
O.K.
Amalou Elle lui coûte 24 millions
de DA de dettes envers la SDE
L’APC ne veut plus
gérer le réseau AEP
L
a commune d’Amalou est redevable de 24 millions de dinar s à la
SDE, nous confie le P/APC, M. Azzoug. Ce montant repr ésente la
valeur nominale des factures d’éner gie électr ique impayées par la collectivité locale. « Ces dettes sont essentiellement dues à la chaîne de
refoulement de la station de tr ansfer t de l’eau du bar r age Tichy Haf »,
explique le premier responsable de l’APC. « Outre son r éseau AEP,
Amalou gère aussi celui desser vant Bouhamza. Une commune déficitaire qui contr ibue à la gestion d’une autre commune déficitaire, c’est
une chose inédite », dir a, inter loqué, le maire. À entendre le P/APC, la
situation confine à la quadr ature du cercle. Au boulet de la dette, la
commune suppor te les char ges inhérentes à l’entretien du r éseau et le
far deau des salaires de ses employés. « Nous avons expr imé nos
doléances au wali, lui demandant d’inter venir aupr ès du ministère de
l’Intér ieur et des collectivités locales pour nous octroyer une subvention spéciale, à l’effet de prendre en char ge cette ar doise », déclare M.
Azzoug, en pr éconisant dans la foulée « le tr ansfer t dans l’immédiat
de la gestion du r éseau AEP pour le compte de l’ADE ». Il est à signaler que depuis la mise en ser vice par tielle, il y a une année, de la nouvelle chaîne AEP à par tir du bar r age Tichy Haf, la desser te en eau
potable dans la commune d’Amalou a enregistr é une amélior ation tangible. D’apr ès le P/APC, l’eau est distr ibuée à r aison d’un jour sur
deux. Cependant, cer tains quar tier s, mieux lotis, « reçoivent le liquide
quotidiennement », souligne le premier responsable de l’APC. Le premier magistr at de la commune nous infor me, par ailleur s, que le projet d’alimentation du village Gr ibou à par tir de la chaîne de Tichy Haf
est en phase de tr avaux. « L’adduction ser a r éalisée sur un linéaire de
6 km. Il est aussi question de la r éhabilitation des conduites dégr adées
par le chantier de la pénétr ante autoroutière et dont les tr avaux sont
également en cour s », dir a le maire.
N. Maouche
Rep o r t ag e
6
Jeudi 9 juin 2016
Jeûne, couacs administratifs, emplettes, sorties nocturnes…
Tizi-Ouzouu auu rythmee du Ramadhan
Jusque-là, autrement dit après trois jours de carême, une légère hausse des prix des fruits
et légumes a été observée au niveau des marchés.
gades, qui vont sillonner le ter r itoire de la wilaya, « afin de veiller
au respect des bonnes pr atiques
commerciales et des nor mes d’hygiène », a souligné le directeur du
commerce. De toutes les façons, si
le Ramadhan r ime avec boustifailles dès l’appel du muezzin à la
r upture du jeûne jusqu’au s’hor,
ce der nier n’a en r ien dérogé à la
r ègle. Des consommateur s, de plus
en plus nombreux, se restaurent,
apr ès avoir rompu le jeûne chez
eux, dans les fast-foods. C’est
pourquoi on leur a cr éé une «Salle
familiale» dans le square du 1e
novembre, rebaptisé pour l’occasion, où ils pour ront trouver de
quoi se sustenter en brochettes, en
limonades et autres victuailles. Ce
square, place qui faisait jadis la
fier té de Tizi-Ouzou, est aujour d’hui, par fatalité, par négligence
ou par je-m’en-foutisme, apr ès
être devenu un repaire de voyous,
tr ansfor mé, contre toute attente,
en un espace commercial pour le
mois de Ramadhan. Mais qui
gar anti qu’apr ès le mois sacr é, ces
gér ants rendront les clés à qui de
droit ? Qu’à cela ne tienne, TiziOuzou en a vu d’autres.
Après les tracas de
la journée, animation
culturelle et artistique
la nuit
a mercur iale a été un tant
soit peu génér euse mais
qu’à cela ne tienne, les habitudes n’ont pas changé. La même
boulimie, on a les yeux plus
gr ands que le ventre. Dès le début
de la jour née, c’est la r uée sur les
boucher s, pâtissier s, boulanger s et
autres épicier s et marchands de
fr uits et légumes. L’affluence des
acheteur s demeure plutôt celle des
jour s or dinaires, lor sque la plupar t des familles ont fait leur s
achats à l’avance pr évoyant cette
L
flambée des pr ix. « La r uée sur les
produits de lar ge consommation a
été à l’or igine de la légère hausse
enregistr ée et qui est causée par
un déséquilibre entre l’offre et la
demande, suite au stockage de
marchandises par des consommateur s qui ont acheté, à l’avance, de
gr andes quantités de produits », a
indiqué le directeur local du commer ce, M. Doghmane Akacha.
" Un retour à la nor male des pr ix
est attendu dans deux jour s avec
la stabilisation de l’offre et de la
demande, d’autant plus que les
produits agr icoles sont disponibles
étant en pleine saison de production" , a ajouté ce même responsable qui a également r assur é le
citoyen quant à la disponibilité des
produits de lar ge consommation.
Ramadhan a toujours
rimé avec couffin
et boustifailles !
Par ailleur s et dans l’optique de
mettre à la disposition du consommateur des produits à des pr ix
abor dables, un mar ché spécial
Ramadhan ser a ouver t, aujour d’hui, au niveau du site de l’ancienne gar e r outièr e de TiziOuzou. " Ce mar ché jouer a un
r ôle de r égulateur des pr ix au
niveau de la wilaya dur ant ce mois
sacr é" , a souligné M. Doghmane.
Sur un autre volet, la direction du
commerce a renforcé son dispositif de contr ôle, en mobilisant plus
de 200 agents r épar tis sur 103 br i-
Rupture du jeûne
Dans un resto Iftar à Bechloul
ar di, 19h55, la RN05 est déser te. A l’entr ée de la ville de Bechloul, de nombreux véhicules sont gar és à proximité de la
mosquée. L’heure de la r upture du jeûne est
proche et les automobilistes tiennent à effectuer la pr ière du maghreb pour r ait-on penser.
Oui cer tes, mais le resto Iftar situé à quelques
mètres de cette mosquée est également pr is
d’assaut par les jeûneur s. Des jeûneur s de la
r égion pour cer tains, mais également des
maçons et des manœuvres tr availlant sur les
chantier s de la localité dont le domicile est
trop éloigné pour rompre le jeûne en famille.
Plusieur s 404 bâchées immatr iculées dans la
wilaya de Bor dj Bou Ar rer idj sont stationnées
à proximité de cet établissement pr ivé proposant des repas chauds. Les propr iétaires de
ces véhicules utilitaires sillonnent la r égion en
achetant des objets en fer, en plastique et
autres matières aux fins de les recycler.
L’heure de l’adhan étant proche, ils choisis-
M
sent une table ensemble en saluant les per sonnes pr ésentes. 20h02, l’appel à la pr ière
met fin à une longue jour née de pr ivation.
Quatre bénévoles commencent le ser vice à
l’intér ieur de ce gr and local improvisé en restaur ant Iftar. Le propr iétaire des lieux est
également mobilisé pour ser vir les mar mites
de chor ba sur toutes les tables. D’autres automobilistes retar dataires ar r ivent, il faut dire
qu’un panneau indiquant la pr ésence de ce
restaur ant est installé bien en évidence sur la
RN05. Un groupe de jeunes de Sétif entrent
dans le restaur ant en saluant l’assemblée, ils
disent avoir bien fait d’avoir choisi de quitter
l’autoroute pour empr unter la RN05, et pour
cause, sur l’autoroute Est-Ouest, aucun
endroit pour rompre le jeûne. Les fidèles sor tent de la mosquée et quelques-uns viennent
prendre un bon bol de soupe. Les bénévoles
sont au petit soin pour la soixantaine de
convives attablés. Cor beilles de pain, bou-
teilles d’eau minér ale et de limonade sont proposées au fur et à mesure du repas. Un menu
assez copieux composé de soupe avec viande,
plat de r ésistance et de zlabias. L'ambiance
est conviviale et aide à oublier le poids d'une
jour née har assante. Selon le patron de cet établissement, il est impér atif de satisfaire toutes
les per sonnes qui se pr ésenteront au cour s du
mois de Ramadan dans son restaur ant et
déclare être décidé à boucler le mois de la
bienfaisance et de la solidar ité avec le même
r ythme et le même entr ain. Signalons que pas
moins d’une vingtaine de restaur ants Iftar ont
ouver t en ce début de Ramadhan à tr aver s la
wilaya de Bouir a, selon les ser vices de la DAS
qui affir ment que l’ensemble de ces établissements de bienfaisance four nissent un quota de
4 000 repas/jour au profit des per sonnes défavor isées.
Bachouche Idir
Les espaces r éser vés à cet effet
sont multiples : il y a la cinémathèque pour les films, la Maison
de la culture pour les chanteur s et
le Théâtre r égional Kateb Yacine
pour le 4e ar t. Pour les galas ar tistiques, ils commencent aujour d’hui, alor s que le théâtre a commencé hier par un hommage à
Houche Abder ahmane et la pr ésentation de la pièce qu’il a monté,
intitulée «Yennayi Djeddi» (mon
gr and pèr e m’a dit). D’autr es
espaces de loisir s, de détente et
non moins de culture, telle la place
de l’olivier, pr évoient aussi des
galas musicaux, des sketchs et des
soir ées de diver tissement. Sur le
plan de la qualité des spectacles,
nous n’avons r ien à dire. Mais
pour le compor tement social, il y a
un changement r adical dans la
conduite des gens. Ir r itabilité,
ner vosité, agressivité... À tous les
niveaux, où vous abor dez les
hommes et les femmes, attendezvous à être r abroués comme un
malpr opr e.
L’administr ation
revenez apr ès le Ramadhan, non
seulement vous ne r isquez de trouver la per sonne que vous cher chez, mais vous r isquez gros en
insistant. Apr ès la r uptur e du
jeûne, c’est un changement du
tout au tout. On est plus affable,
plus ser ein, plus calme. Ne
devr ait-on pas tr availler le soir
plutôt que le jour ? À la bonne
heure…
S.A.H
Horaires
Tizi-Ouzou 20:05
Bouira
20:02
Béjaïa
20:01
de l’iftar et
de l’imsak
03:24
03:24
03:30
J eudi 9 juin 2016
Tirmitine Demande d’aides au logement
Lee mairee avouee l’incapacité
dee l’APCC d’yy fairee face
Le manque
d’assiettes
foncières
représente un
grand handicap
pour la politique
du logement dans
la commune
de Tirmitine.
l’instar de bien d’autr es
r égions de la wilaya de Tiziouzou, ce problème entr ave
gr andement
l’implantation de
str uctures sensées r ésor ber un tant
soit peu la cr ise du logement qui
touche de plein fouet la commune.
Ce qui ne laisse aucune autre initiative à par t le recour s au segment de
l’habitat r ur al. C’est ainsi que la
A
demande dans ce der nier cadre est
de plus en pus for te pour atteindre
les 380 dossier s de demandes, pour
la seule pér iode allant de mai 2015 à
mai 2016. « Ces demandes r épar ties
sur 4 listes ont été validées et
contr ôlées par la commission de
daïr a et passées par le fichier national , en attendant leur pr ise en
char ge par la wilaya. », nous
explique M ;Senaoui, le P-APC de
la localité, qui ,au passage, ne cache
Tizi-Gheniff
Ihatalène fête l’achèvement
de sa piste agricole
e
comité
de
village
d’Ihatalène, situé dans la zone
montagneuse au Nor d du chef-lieu
de commune de Tizi-Gheniff, a
tenu, à la veille du mois de
Ramadhan, à fêter l’achèvement
des tr avaux d’ouver tur e de sa
piste agr icole. À cet effet, une
sympathique r éception a été or ganisée au village, en pr ésence des
membres de l’exécutif communal,
à leur tête le P/APC, M. Saïd
Mansour, des r esponsables des
ser vices des for êts et des responsables et ouvr ier s de l’entrepr ise
r éalisatr ice dudit pr ojet. Ainsi,
dans sa pr ise de parole, le pr ésident dudit comité, M. Rabah
un jour
La Kabylie
L
Lakehal en l’occur rence, a souhaité la bienvenue à tous les pr ésents, comme il a remercié tous les
responsables, qui ont contr ibué
d’une manière concr ète et efficace
à l’achèvement de cette piste
d’une longueur de 5,2 kilomètres,
r éalisée dans le cadre du projet de
proximité de développement r ur al
intégr é (PPDRI). Quant à M. Saïd
Mansour, ce der nier a tenu à
rendre un vibr ant hommage au
comité de village d’Ihatalène, qui
a donné l’exemple de cohésion et
de solidar ité entre ses membres.
Et de lui emboiter le pas le responsable des ser vices des for êts, «
tous les villageois d’Ihatalène
mér itent la palme d’or pour leur
civisme et leur sens de responsabilisé. Ils nous ont aidés dur ant
toute cette pér iode et ils n’ont à
aucun moment tenté de nous
r alentir ». Il est à souligner que,
selon le pr ésident dudit comité, les
tr avaux d’ouver ture de cette piste
agr icole ont été lancés au début du
mois de mai 2015 et aucune opposition n’a été for mée, mais ce
retar d, si on peut l’appeler ainsi,
r ésulte des fr équents déplacements de l’engin de ter r assement
ver s d’autres endroits, ainsi que
du mauvais temps et, bien évidemment, des pannes mécaniques.
Essaid Mouas
pas l’incapacité de l’APC de venir ,
même de manière relative, en aide à
toutes les familles en quête d’un
logement au niveau de sa localité.
Aux 380 demandeur s recensés dans
le cadre de l’habitat r ur al , se sont
r ajoutés 22 autres cas qui ont per du
leur s habitations , suite aux expropr iations effectuées
pour les
besoins de la r éalisation du bar r age
Souk N’tletta. « Ceux-ci seront nor malement pr ior itairement pr is en
char ge. Nous avons eu la promesse
», r assure au moins sur ce point
M.Senaoui. Dans les autr es for mules , notre source nous apprendr a que les seules acquisitions à
l’actif de toute la r égion se r ésument à deux quotas, l’un de 20
unités dans le cadre social et l’autre
de 50 autres dans la r ésor ption de
l’habitat pr éciare( RHP), implantés
pour le pr emier à Azemour
Oumer iem et à Idhazen pour le
second. Mais là encore, la demande,
faite sur la base d’un recensement,
est tellement for te que cette offre ne
pour r ait venir à bout. Pour parer à
cet état de fait, notre inter locuteur
souhaite que les demandeur s de sa
commune, puissent bénéficier d’un
quota dans les projets de logements
inscr its à l’indicatif de la wilaya. «
Au moins pour r épondre aux cas les
plus pressants et les plus démunis,
on peut nous accor der un quota par
exemple dans le site Oued Falli qui
n’est pas tr ès loin de la commune et
où sont pr évus 1200 logements. »,
ar gumente le P-APC en question.
Pour r appel, r ien que dans le cadre
de l’habitat r ur al, l’APC a pu
r épondr e favor ablement depuis
2005 à 1823 demandes, sans que
cela viennent définitivement à
mettre fin au problème du logement
dans la commune.
Said A.
Solidarité Ramadhan
1 200 couffins
distribués par l’APC
ous avons appr is aupr ès des élus de l’APC de Tir mitine que
1200 couffins alimentaires seront distr ibués aux nécessiteux
de la commune, recensés par le ser vice social. Le financement de
cette opér ation a été rendu possible gr âce à l’aide octroyée par la
direction de l’action sociale (DAS) de l’or dre de 54 millions de
centimes, et le puisement dans les caisses de la commune. Le
lancement de la procédure ayant lieu avant le début du
Ramadhan et le choix du four nisseur étant déjà fait, l’opér ation
est pr évue pour ce tout début de ce mois sacr é. Par ailleur s, il est
à signaler que ces aides tombent à pic pour ces familles dans le
besoin, étant donné que la mercur iale, notamment pour les fr uits
et légumes, a connu une hausse sensible à quelques jour s du moi
de jeûne. Les pr ix affichés sur les étals, lesquels ont doublé voire
même tr iplé en l’espace de peu de temps, sont inabor dables pour
la major ité des ménages. Pour l’exemple, la tomate est cédée à
120 DA le kilo, soit à plus du double de son pr ix d’il y a une
semaine, les har icots ver ts à 150 DA,la cour gette à 110 DA, la
carotte à 80 DA, la pastèque entre 75 ou 80 DA et la pomme
de moyenne qualité à…400 DA.
Said A
N
Amalou
Draâ El-Mizan
Tronçon Saharidj - M’Chedallah
Le maire annonce
un taux de 52% de
raccordement au gaz
Les 24 logements
LSP sans électricité
depuis huit ans
Le tableau
d’une horreur
écologique
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BÉJAIA
06
Jeudi 9 juin 2016
BÉJAIA
Tamokra Confrontés au problème du transport
Less villageoiss contraintss à laa débrouille
Tamokra,
une petite
circonscription
rurale nichée dans
un massif
montagneux, sur
la rive droite de
la Soummam, est
aux prises avec
d’inextricables
problèmes
de transport.
es villageois nous disent
éprouver toutes les peines
du monde à se déplacer
pour vaquer à leur s occupations
quotidiennes. Tous les villages,
nous confie-t-on, sont peu ou
proue, touchés par ce problème
qui semble s’inscr ir e dans la
dur ée. « En dehor s du chef-lieu
communal, lequel est r égulièrement desser vi par les four gons de
tr anspor t, toutes les autres localités font face à ce sér ieux problème qui les pénalise lour dement »,
relève un citoyen de Bicher, l’un
des villages les plus densément
peuplés de la commune. « Nous
sommes pr ivilégiés, car nous disposons d’une unité de soins et
d’un bureau de poste. D’autres
villages ont moins de chance et
leur s habitants sont obligés de se
déplacer sur de longues distances
pour retirer un cour r ier ou bénéfi-
L
cier d’un soin infir mier », ajoutet-il. Cer tains villages, par mi les
plus excentr és de Tamokr a, à
l’image de Bouker dous, Tizi Aidel
ou encore Boutouab, subissent de
plein fouet les affres de l’enclavement. « En dépit des effor ts tangibles des pouvoir s publics,
notamment en matière de r éhabilitation des chemins vicinaux,
aucun tr anspor teur n’a manifesté
le moindre intér êt pour assurer
Amalou Travaux de raccordement au gaz
Le maire annonce
un taux de 52%
es travaux de raccordement de la commune d’Amalou au réseau du
gaz naturel vont bon train. Le premier coup de pioche de ce projet
d’envergure a été donné en mars 2015, rappelle-t-on. « Jusqu’au jour d’aujourd’hui, le projet affiche un taux d’avancement de 52% », nous fait
savoir M. Azzoug, le maire d’Amalou, informant que les postes de détente
et de piquage ont été déjà réalisés. Il en est de même, assure l’édile, de la
conduite transport, dont les travaux ont été également achevés. Longue de
11 km, cette conduite, qui va desservir aussi la commune limitrophe de
Bouhamza, a été soumise eux essais d’usage, apprend-on.
Pas moins de 7 entreprises sont engagées sur le terrain pour exécuter les
travaux. À l’issue de ce projet structurant, lequel verra la pose de 142 km
linéaires de réseau de distribution, le gaz sera acheminé vers tous les villages et localités de la commune d’Amalou. Un total de 2500 foyers sera
ainsi raccordé au réseau, et goutera pour la première fois, aux bienfaits de
ce combustible moderne. Sur la foi d’une déclaration du wali, le P/APC
souligne que d’ici au mois d’août prochain, le gaz sera mis en service au
profit de 1 250 foyers, soit 50% des foyers concernés. Par ailleurs, le
maire souligne que tous les dégâts occasionnés par le projet ont été indemnisés. « Il ne reste plus que 12 personnes, dont la procédure d’indemnisation a atteint 90%. Quant aux projets des postes de détente et de piquage,
le wali a pris en charge l’indemnisation des concernés et ce, après leur
expropriation », affirme le premier responsable de l’APC. S’agissant,
enfin, de la remise en état des voies délabrées par les travaux du gaz : « la
réhabilitation et la remise en état se feront au cours des prochains exercices », assure le P/APC, en exhortant la population à faire preuve de
patience. La patience ? Certains villageois semblent en avoir à revendre, à
l’image de cet habitant du village Tighermine, qui déclare, « durant plusieurs décennies, nous avons cohabité avec le dénuement. Maintenant que
le gaz est une réalité, on devrait se préparer à faire la fête, car le jour de sa
mise en service sera une date historique ».
N. Maouche
L
ces lignes, à vr ai dire, tr ès peu rentables », fait remarquer Ahcène,
un retr aité du village Tizi Aidel,
mais installé depuis des décennies
à Akbou. « Dans ces contr ées
déshér itées, c’est le royaume de la
débrouille. Posséder une monture
à quatre pattes est indispensable
pour les tr avaux champêtres et le
tr anspor t des char ges. Pour le
reste… », dir a le vague à l’âme, un
vieillar d du village Boutouab, qui
compte par mi la poignée campagnar ds à continuer de s’accrocher,
vaille que vaille, à leur patelin.
Pour les autres, témoigne-t-on, les
sir ènes de l’exode sont si for tes
qu’ils ont tous fini par y succomber un jour. Abandonner son clocher pour des cieux pas forcement
plus clément. Telle est la doulour euse équation à laquelle sont
confrontés les villageois.
N Maouche.
Akbou
Le boulevard de l'ancienne ville dans le noir
a ville d'Akbou, sise à 60 kms de Béjaïa, connait
des manques et déficits flagr ants, sur tout sur le
volet aménagement ur bain. Ceci, malgr é la cagnotte
far amineuse de plus de 600 milliar ds de centimes qui
« somnole », depuis des années, dans les caisses de la
municipalité, sans ser vir les collectivités. En effet,
aussi incongr u que cela puisse par aître, le boulevar d
pr incipal de l'ancienne ville est dépour vu... d'éclair age public! Pire encore, il fait presque noir aux alentour s du siège de l'APC et de la place publique colonel Amirouche laquelle fait face à cette institution
sujette à des troubles, ces der nier s jour s, avec cette
valse de fer metures, actions menées par les citoyens
en fur ie de cette commune. Les lampadaires au
niveau de ce boulevar d ne fonctionnent pas dur ant la
nuit, plongeant en conséquent cette par tie de l'an-
L
cienne ville dans le noir. Seuls les lumières des magasins et celle des voitures qui passent " illuminent" un
tant soit peu les lieux! Les soir ées Ramadhanesques,
qui commencent déjà, n'ont aucun attr ait et char me
dans ce boulevar d en proie à l'obscur ité. C'est à
peine si les passants distinguaient les alentour s. «
C'est vr aiment atter r ant ! Une commune aussi r iche
comme la nôtre ne possède même pas d'éclair age
public, entre autres ! Comment peut-on passer des
soir ées de Ramadhan avec toute cette obscur ité ?
N'en par lons pas du volet sécur itaire. Les vols et les
agressions peuvent être per pétr és en toute impunité.
J e suis vr aiment à cour t de mots! », tempête un habitant de l'ancienne ville d'Akbou. Comme l'a si bien
dit notre inter locuteur, la ville d'Akbou ne mér ite
cer tainement pas ce tr iste sor t.
Syphax Y.
Seddouk Solidarité Ramadhan
L’APC débloque 600 000 DA
a commission des œuvr es
sociales de l’assemblée populaire communale de Seddouk que
pr éside Madame Chelgou Taous,
s’est r éunie pour discuter du tr avail pr épar atoire devant déboucher sur l’établissement de la liste
des nécessiteux ainsi que le
nombre de couffins à distr ibuer. «
Chaque année, à l’approche du
mois sacr é de Ramadhan, la commission sociale se r éunit pour
regrouper les listes des familles
nécessiteuses par venant des villages afin de dresser une liste globale reprenant toutes les familles
L
démunies de la commune. Pour
cela, nous avons ar r êté, suivant
des cr itères définis par la commission, une liste de 200 per sonnes.
Toujour s est-il, cette liste est loin
d’être exhaustive du fait que nous
r ecevons encor e des demandes
que nous étudions au fur et à
mesure », a déclar é ladite pr ésidente, qui nous a reçus dans son
bureau et qui, en continuant dans
le même or dre d’idées, nous infor mer a sur le nombre de couffins
dégagés et les provenances des
dons. « L’APC a dégagé un montant de 600.000,00 dinar s. Nous
avons lancé un avis d’appel
d’offres pour sélectionner un commer çant, qui nous offr ir a de
meilleur s avantages. Chose faite
du fait que nous avons pu dégager
222 couffins auxquels s’ajoutent
90 autres offer ts par un par ticulier et 30 provenant de la direction
des affair es sociales de Béjaïa.
Nous avons donc en tout 342 couffins. Nous venons d’entamer
l’opér ation de distr ibution », a
ajouté Madame la pr ésidente de la
commission sociale de l’APC.
L Beddar.
Jeudi 9 juin 2016
TIZI OUZOU
15
9
TIZI OUZOU
Aïn Zaouïa L’APC les prévoit pour la prochaine Fête de l’indépendance
Septt baptisationss auu programme
Dans cette
commune, cela fait
maintenant des
années qu’il n'y a,
pratiquement, pas
eu de baptisations
d’édifices publics.
ette fois-ci, l'APC, en collabor ation
avec
les
Moudjahidine, a décidé de
placer des noms sur pas moins de
sept établissements étatiques. «
Lor s de notr e der nièr e r éunion
tenue à la daïr a, nous avons proposé
la bibliothèque communale, la
cr èche communale, l'école pr imaire
Aïn Zaouia-village, tr ois foyer s
pour jeunes et les locaux commer ciaux. Il faudr a attendre les décisions pour passer à leur baptisation
», nous confier a le mair e, M.
Mer zouk Haddadi. Celui-ci nous
dir a que ces édifices prendront les
C
noms des mar tyr s de la commune. «
C'est une occasion non seulement
pour per pétuer l' histoir e de ces
hommes, mais aussi, de placer ces
noms sur ces établissements afin
que les citoyens les localisent avec
facilité », nous expliquer a-t-il.
Cer tainement, cela inter viendr a le
cinq juillet prochain à l'occasion de
la célébr ation du 54° anniver saire
de la fête de l'indépendance. Dans
cet or dre d'idées, signalons, aussi,
que la stèle qui ser a ér igée en hommage à tous les mar tyr s de la municipalité, déjà en cour s, pour r ait
être, elle aussi, r éceptionnée au plus
tar d le premier novembre prochain.
« C'est un projet qui a quelque peu
Draâ El-Mizan
Les 24 logements LSP sans électricité depuis huit ans
ela fait maintenant huit ans que
nous fr appons à toutes les por tes,
en vain" , telles sont les premières paroles
d'un membre du collectif des acquéreur s
des 24 logements LSP, sis en face du parc
communal. Pour tant, il nous a été donné
de remarquer qu'une niche qui devr ait,
en pr incipe, r ecevoir les équipements
pour alimenter cette cité en éner gie électr ique, est bel et bien r éalisée dans ce site
depuis plus de deux ans. " Lor sque nous
avions vu une entr epr ise cr euser une
tr anchée et acheminer un câble électr ique
souter r ain ver s cette niche, nous avions
vr aiment cr u que notre calvaire allait cesser une fois pour toutes" , s'élèver a une
autre voix de ce groupe qui pr épar ait une
autre démarche pour revendiquer cette
commodité. " Notre sur pr ise fut gr ande
quand l'entrepreneur nous r épondit qu'il
s'agissait de la haute tension et qu'il fallait attendre encore des années parce qu'il
"C
nous fallait la moyenne tension" , ajouter a
le deuxième inter venant. Nos inter locuteur s commenceront alor s à nous évoquer
toutes les démarches qu'ils avaient entrepr ises depuis qu'ils eurent occupé ces
logements. " Nous avons fait plus de
quinze écr its sans compter nos déplacements ver s les responsables à tous les
niveaux. Nous n'eûmes droit qu'à des
promesses" , nous expliquer a le premier
inter locuteur. Et à un autr e de nous
r aconter cette anecdote: " une fois, l'exchef de daïr a qui nous accueillait dans
son bureau me demanda de m'asseoir et à
cela je lui r épondis que je l'invitai à se
lever. Lor squ'il s'est levé, je lui ai montr é
notre cité visible de son bureau " . Et de
pour suivre: " Monsieur le chef de daïr a,
les logements que vous voyez là-bas sont
dépour vus d'électr icité. Pour tant, ils sont
situés au centr e-ville. Voyez-vous cela
nor mal? " . Ce r ésident ajouter a que l'ex-
chef de daïr a resta bouche bée dur ant un
long moment et il r épondr a que tout allait
être fait pour que notre cité bénéficie de
cette commodité. Depuis, nous entendons
à chaque fois d'autres ver sions. " La der nière est lor sque nous avions eu comme
r éponse que nous devr ions attendre que
le poste maçonné r éalisé à proximité du
CEM fr ères Harchaoui soit opér ationnel.
En somme donc, peut-être des années
encore" , s'ar r êter a notre inter locuteur
de relater ce long épisode vécu par ces
r ésidents qui, pour tant, ont actuellement
leur s actes de propr iété parce que l'entrepr ise r éalisatr ice de ce projet a eu son cer tificat de confor mité. Le groupe d'habitants venu à notre rencontre inter pelle
vivement le wali à instr uire les ser vices
concer nés afin de r ésoudre cette situation
qui n' a que tr op tar dé. " Huit ans,
Bar akat!" , cr ieront-ils à l'unanimité.
A. O.
Les prix ne semblent pas baisser
Virée au marché des fruits et légumes
u troisième jour du mois
de Ramdhan, la mercur iale ne semble pas baisser. En
effet, dans une vir ée au mar ché des fr uits et légumes, nous
avons relevé que cer tains produits ont doublé de pr ix alor s
que d' autr es ont car r ément
dispar u des étals. C'est le cas
de la pastèque. Ce fr uit, dont
le pr ix oscillait, peu avant le
mois de car ême, entre 40 et 50
dinar s le kilo, a, par enchantement, dispar u. Pour cause,
nous expliquer a un marchand
détaillant au Sud du pays d'où
ar r ivaient les incessants char gements, tout a été épuisé
alor s que celle dite de l'Ouest
n'était pas pr ête. « Au marché
du gros, à la veille du mois,
A
déjà, son pr ix a gr impé jusqu'à cent dix dinar s le kilo,
voir e plus. Alor s, combien
allons-nous la r evendr e? »,
nous inter roger a notre inter locuteur. par ailleur s, la carotte est fixée entre soixante et
quatre vingt dinar s alor s que
samedi der nier, elle ne dépassait pas les cinquante dinar s.
L'autre légume, qui connaît
une hausse sensible, est la
cour gette. Celle-ci est affichée
à cent quar ante dinar s le kilo.
En clair, son pr ix a doublé,
compar ativement, à la veille
du mois sacr é. Par ailleur s,
c'est le citron qui reste inabor dable. Il est à deux cents cinquante dinar s le kilo. Si nous
évoquons ces exemples, cela
ne veut pas dire que les autres
pr oduits sont vendus à des
pr ix r aisonnables. Le pr ix de
la tomate var ie entre quatre
vingt et cent vingt dinar s. En
tout cas, les pr ix des autres
fr uits, tel le melon, les pêches,
les pommes et la banane restent encore élevés. Pour de
nombreux habitués des mar chés de gros, la situation changer a dès le début de la deuxième semaine du mois. « C'est
devenu une habitude pour
tous. Les mandatair es des
marchés de gros sont toujour s
à l' or igine de ces flambées.
Mais, dès que les pr oduits
abondent ou encore ne se vendent plus en gr ande quantité,
ils revoient les pr ix à la baisse
», estimer a ce mar chand
détaillant. Ce qui reste encore
abor dable sont les viandes
blanches. Le poulet vif est toujour s affiché à tr ois cents
dinar s le kilo. Par contre, nous
avons remarqué qu'il n'y avait
aucune file devant les boucher ies, par ce que les viandes
r ouges coûtent encor e cher.
L'autre fait marquant de ce
mois de car ême, est le manque
de consommateur s dans ce
mar ché,
pour tant,
qui
grouillait de monde dans de
pareilles occasions. Y aur ait-il
une pr ise de conscience de
leur par t ou seulement parce
que l' ar gent manquait dans
les poches?
A. O.
tar dé parce que le ter r ain choisi a
été squatté dur ant des années. J 'ai
affronté presque tout seul le problème. Mais, avec l'aide de Dieu, j'ai
pu le r égler et le r écupér er. Et
aujour d'hui, comme vous voyez, le
projet est mené à la cadence souhaitée. Espér ons qu' il ser a pr êt
pour l' une des dates histor iques
pr ochaines », ajouter a le mair e.
Inter rogé sur la baptisation du lycée
du chef-lieu, inaugur é en septembre
der nier, il nous r épondr a que ce
genr e d' établissements dépendait
d'une commission de wilaya. Pour
le moment, aucun nom n'est encore
dévoilé. Disons, enfin, que le cinq
juillet prochain, nombreux seront
les noms de nos valeureux chouhadas qui seront donnés à de nombreux édifices publics des quatre
communes de la daïr a de Dr aâ ElMizan, à savoir Dr aâ El-Mizan, Aït
Yahia Moussa, Aïn Zaouia et
Fr ikat. C'est dire que ce 54° anniver saire ser a marqué par de nombreuses cér émonies de baptisations.
Amar Ouramdane
Ouadhias Quartier Abderrahmane
Mira entre nantis et lésés
Pour une ancienne
histoire de découpage
administratif…
l’heure où la technologie connaît une vraie
révolution, plusieurs foyers du quartier
Abderrahmane Mira ne sont pas encore, au jour
d’aujourd’hui, raccordés aux réseaux de la téléphonie fixe et internet. Il faut dire que ce n’est pas la
première fois que ce quartier se retrouve à la traîne
des nouvelles commodités. Déjà, pour le gaz naturel, ce n’est que l’hiver dernier que ces foyers, une
quarantaine environ, ont été raccordés, alors que
l’autre partie du quartier profite des bienfaits de ce
« luxe » depuis fort longtemps. Il faut préciser que
cette opération de branchement en faveurs de cette
partie des habitants ne s’est concrétisée qu’après
d’incessantes réclamations formulées à qui de droit,
allant même jusqu'à solliciter l’intervention de la
direction des mines. «C’est inadmissible qu’en
2016, nos foyers ne soient pas encore raccordés ni
au téléphone ni à internet, deux outils devenus
indispensables dans la vie de tous les jours. Quand
nous nous sommes rendus à la mairie pour réclamer
le gaz, on nous avait expliqué que le retard dans le
raccordement était dû à la non-mise à jour du plan
de la commune, car auparavant, cette partie du quartier relevait administrativement de la localité
d’Agouni Gueghrane et non de celle des Ouadhias
(selon le découpage administratif de 1987). Donc,
l’entreprise ayant réalisé le projet s’est arrêtée à michemin, à savoir au niveau de l’ancienne usine de
rechapage, comme indiqué sur l’ancien plan. Mais
maintenant que c’est réglé, pourquoi l’APC ne
songe-t-elle pas à nous inscrire une opération de
raccordement au réseau téléphonique, tant réclamée
pourtant, avant de procéder au branchement des
habitations qui en disposent déjà au réseau de la
fibre optique ? », s’interroge Kamal B., résident
dudit quartier. Et d’ajouter : « certes, Algérie
Télécom nous a procurés des modems de la 4G
LTE, mais ces derniers ne captent pas bien chez
nous vu que les antennes « Msan » ne sont pas
encore toutes installées. Pour surfer sur la toile, je
dois marcher plus d’un kilomètre et aller jusqu’au
centre-ville pour me rendre dans un cybercafé, ce
qui n’est pas pratique surtout en hiver». Lycia A.
À
10
BOUIRA
10
BOUIRA
Jeudi 9 juin 2016
Saharidj - M’Chedallah Déversements sauvages d'ordures
Lee tableauu d’unee horreurr écologiquee
Un nouveau point noir constitué d’amas
d'ordures ménagères et de débris de
matériaux de construction est en train
de prendre d’effroyables proportions en
bordure du chemin communal qui relie
Saharidj à M'Chedallah via
Ath Yevrahim, le long de son itinéraire
de 05 kms qui traverse la colline
d'Achaivou.
' est
par
char gements
entier s que sont déver sées
en plein natur e toutes
sor tes de déchets, polluant des
for êts vier ges qui sont de vér itables pépinières de pins d'Alep,
de chênes ver ts et de toutes
espèces de buissons touffus
dénommés sous-bois, avec une
concentr ation sur un endr oit
dénommé Takidunt (la tente), à
C
proximité du tombeau de l'officier
Turc Wawdla FEN. Un site histor ique qui renfer me un pan entier
de la mémoire collective. Des r iver ains affir ment que ce sont cer tains citoyens du centre ur bain de
Sahar idj, sans foi ni loi, qui sont
der r ière cette catastrophe écologique ! Sur un autre volet, cette
r oute str atégique sur plusieur s
volets, qui a bénéficié d'une opé-
r ation de r evêtement en béton
bitumineux en 2010, est complètement abandonnée, notamment ce
tr onçon qui tr aver se la for êt,
lequel se dégr ade à vue d’œil faute
d’entr etien. Une r oute qu' em-
M'Chedallah Virée au marché hebdomadaire
Flambée des prix des fruits
L
a flambée génér ale des produits
de première nécessité tant cr ainte
par les ménages n'a pas eu lieu en ce
début du mois de Ramadhan, du
moins pour le moment. En tout cas,
notre vir ée au marché hebdomadaire
de M'Chedallah, qui se tient chaque
mar di, nous a renseignés sur cet état
de fait. En gros, les pr ix des produits
alimentaires n'ont pas connu tous
d'augmentations. À vr ai dire, ce sont
presque les mêmes pr ix pr atiqués
par les marchands de pr imeur s avant
l'ar r ivée du Ramadhan. La mercur iale, exception faite de la pomme de
ter re qui coûtait entre 28 et 30 DA,
de l’échalote qui était affichée à 20
DA/kg et la baisse palpable des pr ix
des har icots ver ts qui passèrent de la
fourchette 180-200 à 100-120 DA/kg, les
autres légumes ont connu plus ou moins une
hausse des pr ix. À titre illustr atif, les poivrons
sont cédés à 100 DA/kg, la carotte à 70 DA/kg,
les petits pois (stationnaires) entre 100 et 150
DA/kg. En revanche, la flambée des pr ix est
constatée du côté des fr uits, à l'exemple de la
pêche qui a atteint le coût astronomique de
250 DA/kg! Le melon, quant à lui, est cédé à
pas moins de 100 DA/kg et la banane, toujour s chère, car acole à 230 DA/kg. Seuls les
abr icots sont accessibles aux moyennes et
petites bour ses avec des pr ix r aisonnables
oscillant entre 100 et 120 DA/kg. Si l'on r écapitule, la flambée des pr ix de la mercur iale
n'a pas vr aiment eu lieu en ce début de
Ramadhan, car la plupar t des pr ix affichés
sont " hér ités" de la pér iode
d'avant Ramadhan. Par ailleur s,
d'autres denr ées alimentaires qui
connaissent une demande accr ue
en ce mois de car ême ont connu
une hausse ver tigineuse de leur s
pr ix, à l'image des r aisins secs
cédés entre 600 et 650 DA/kg
dans ce même marché. Le blé
concassé, appelé communément
" Fr ik" , demeure tr ès cher avec
250 DA/kg. Le poulet vivant a
connu, lui aussi, une hausse de
pr ix avec ce tar if de 210 DA/kg,
alor s qu'il coûtait il y a quelques
jour s entre 170 et 180 DA/kg.
S'agissant des épices qui entrent
dans la confection des plats
comme la chor ba pour relever le
goût, ceux-ci demeurent cher s avec des tar ifs
allant entre 200 et 300 DA le ver re. A la
lumière de ce constat, il est loisible d’avancer
que malgr é la hausse relative des pr ix de cer tains produits de première nécessité, les
ménages peuvent passer, si les choses en restaient là, un Ramadhan pas trop " saignant"
pour leur s bour ses.
Y. Samir
pr untent la plupar t des tr anspor teur s de voyageur s de la commune
de Sahar idj mais dont la lar geur
de la chaussée se r étr écie comme
une peau de chagr in. Ce qui est
beaucoup plus gr ave et inquiétant,
ce sont les hautes her bes sauvages
qui ont poussé sur les fossés de
dr ainage, devenus complètement
obstr ués. Ces her bes longeant la
chaussée et qui commencent à
s’assécher, peuvent être à l’or igine
de dépar ts d'incendies, où il suffir ait d'une cigarette mal éteinte ou
d'un tesson de bouteille pour ce
faire, d'autant plus que les sur faces forestières sont en major ité
composées de pins d'Alep dont la
r ésine est une matière hautement
inflammable. Un dépar t de feu sur
ces sur faces est difficilement maîtr isable sachant que les deux communes M'Chedallah et Sahar idj se
par tagent ces sur faces à par ts
entières. Toutefois, il ne faut pas
nier que la responsabilité des ser vices de for êts dans ce cas est aussi
engagée. Il y a lieu d'agir vite
avant l'ar r ivée des gr andes chaleur s pour r éduir e ces r isques
d' incendies qui seront catastrophiques pour les par adisiaques
for êts
d' Achaivou.
Oulaid Soualah
Taghzouth À l’occasion du mois de Ramadhan
Le village Merkalla renoue avec Timechret
enouant avec les traditions
ancestrales et à l’occasion du
mois de Ramadhan 2016, les habitants du village « Merkalla » de la
commune de Taghzouth, à une
dizaine de kilomètres au Nord de
la wilaya de Bouira, ont organisé,
samedi dernier, une « Timechret »,
un rite et une tradition de solidarité qui refait surface ces dernières
années, particulièrement à Bouira.
Ainsi, quatre veaux ont été sacrifiés et pas moins de 400 parts de
viande distribuées au profit des
R
familles concernées, mais aussi au
profit d’autres familles démunies
du village. « En organisant cette
action, notre objectif est de ressusciter la tradition ancestrale et les
valeurs humaines, telles la solidarité, la fraternité ; traditions qui
prévalaient jadis dans notre village. Il s’agit aussi d’une action de
solidarité avec les familles et les
ménages démunis de notre village,
surtout à l’approche du mois de
carême et avec cette flambée des
prix de produits de première
nécessité », nous dira Mohand,
l’un des organisateurs de cet évènement. Aujourd’hui et plus que
jamais, la dégradation du pouvoir
d’achat et la cherté de la vie poussent les gens à recourir, le plus
souvent, à des actions de solidarité
et à l’union pour se soustraire aux
relents de la dégradation des
conditions de vie, particulièrement
durant ce mois de Ramadhan.
O. K.
Cu l t u r e
Jeudi 9 juin 2016
11
Maison de la culture de Tizi-Ouzou Les soirées artistiques commencent ce week-end
Comme chaque
Ramadhan et dans
le cadre de ses
différentes
activités
culturelles et
artistiques, la
Maison de la
culture Mouloud
Mammeri de
Tizi-Ouzou a
concocté tout un
programme qui
débutera dès
aujourd’hui, avec
un premier gala
qui sera animé par
Lyes, Azedine
Tareb et Ouahmed.
emain vendredi, ce ser a au
tour de Ramy, Hacène
Boutour a et Cher if Douzène
d’enflammer la scène. Samedi, ce
sont Loualia Boussad, Rachid
Zedek et Kar im Becha qui seront à
l’affiche. À noter que le progr amme
s’étaler a sur tout le long de ce mois
au niveau des str uctures que compte la ville de Tizi-Ouzou, à savoir la
salle de spectacle de la maison de la
culture Mouloud Mammer i, l’annexe de la maison de la culture
d’Azazga, le théâtre r égional Kateb
Yacine et, enfin, la cinémathèque de
la ville de Tizi-Ouzou. Ces animations noctur nes, qui viennent à
point nommé, vont, sûrement, donner un autr e souffle aux nuits
r amadhanesques de la ville de TiziOuzou, laquelle accueille quotidiennement, apr ès la r upture de jeûne,
un nombre tr ès impor tant de villageois qui fuient la monotonie et la
routine de leur s localités. Cette ville
est, également, la destination par
excellence de la major ité des jeunes
qui ne demandent qu’à se diver tir,
un tant soit peu, et oublier les aléas
et contr aintes de la vie quotidienne.
Par ailleur s, ces activités ar tistiques
et culturelles qui se produisent dans
les salles de spectacles des str uctures suscitées et, souvent, à guichets fer més dur ant le mois de
Ramadhan, sont les favor ites de la
Guerbas, Asma, Nouara,
Yahiatène, Ahres, Kheloui...
D
population de la r égion qui sait
appr écier et savour er les beaux
spectacles et autres chefs-d’œuvre.
Il est à pr éciser qu’avec sa longue
expér ience d’or ganisation et de progr ammation dans le domaine cultu-
rel en génér al et le domaine ar tistique en par ticulier, la direction de
la maison de la culture a mis tout
son savoir-fair e pour r éussir cet
événement
et
satisfair e
les
doléances et les goûts des citoyens
en proposant de célèbres chanteur s,
des pièces de théâtre et du cinéma
d’animation, comme têtes d’affiches. Pour la salle de spectacles de
la maison de la culture, une pléiade
d’ar tistes est au progr amme. On
peut citer le passage de Taleb Tahar
et Ouzayed pour la soir ée du 12
juin, Lani Rabah le 17, Saïd Youcef
le 19 en compagnie de Mayles,
Kar im Khelfaoui et Kar im Addar le
20 du même mois, Akli Yahiatène le
22 juin, le duo Youcef Guer bas et
Ramdane Mechache le jeudi 23,
Rabah Asma pour le 29, Nouar a
pour le 21, Yasmina pour le 25,
quant à Ali Amr ane, il est attendu
pour le 28 et Malika Domr ane, le 30
juin, entre autres. C’est Ali Fer hati
qui devr ait clôturer le cycle le lundi
4 juillet. Ces spectacles se produiront à par tir de 22h. En ce qui
concer ne l’annexe de la maison de
la culture d’Azazga, un cocktail de
chants et de théâtre est au rendezvous. D’ailleur s, le chanteur
Kheloui Lounes se produir a le 16
juin, Moh Oubelaid le 24 et Amour
Abdennour le 02 juillet. Quant à la
cinémathèque de la ville de TiziOuzou, elle propose beaucoup plus
du cinéma d’animation, comme «
Les huit salopar ds », « Aster ix », «
Le domaine des Dieux », « Tintin et
le lac aux requins », « Hassen Ter ro
», entr e autr es. Enfin, pour les
amoureux du théâtre, ils auront le
choix entre des pièces théâtr ales,
des spectacles de magie et humor istiques, comme ‘’Homme au foyer ’’
de TRTO, «Azuzen», «Sinistr i»,
«Muhend Ucaban yecca taxsayt »,
etc.
H. Moula
Tizi-Ouzou À l’occasion de la célébration de la Journée nationale de l’artiste
Le syndicat des artistes interpelle
a J our née nationale de l’ar tiste, coïncidant
avec le 8 juin, est une occasion pour le syndicat national de l’ar tiste, bureau de wilaya de
Tizi-Ouzou pr ésidé par Rabah Oufer hat, de souhaiter bonne fête à la famille ar tistique locale.
Dans son communiqué rendu public à la veille de
la célébr ation de cette jour née, le syndicat des
ar tistes de la wilaya, affilié à l’UGTA, souligne :
« La bataille gagnée pour l’instaur ation du statut
L
La chanteuse Yasmina nous a rendu visite, hier
La célèbre chanteuse adulée des Kabyles Yasmina, nous a rendu, hier au siège de notre
bureau de Tizi-Ouzou, une visite. Elle a beaucoup échangé avec des jour nalistes qu’elle a
trouvés sur place dans la bonne humeur et la cour toisie. À ses fans et à nos lecteur s, un
entretien sans concession à lire dans une de nos prochaines éditions.
de l’ar tiste et la r éor ganisation de la profession
sont un gr and acquis ». Mais le bureau syndical
de Tizi-Ouzou appor te une pr écision : « Il reste
beaucoup à faire dans le suivi, jusqu’à l’application dans son ensemble ». L’autre point, non des
moindres, soulevé par le bureau syndical est celui
de « r appeler au conseil des ar ts et des lettres de
prendre en char ge le r égime des retr aites à 60
ans ». Le bureau de wilaya insiste sur l’accélér a-
tion de la procédure de délivr ance de la car te
professionnelle, car pour le bureau syndical de
wilaya, de nombreux ar tistes attendent toujour s
leur s car tes. L’autre élément du communiqué du
bureau de wilaya est de r appeler au conseil national des ar tistes « de r appeler à la CNAS à ce
qu’elle facilite à nos ar tistes leur affiliation pour
une assur ance maladie », conclut le communiqué.
Arous Touil
Commémoration du 18ème anniversaire de son assassinat
Un concert en hommage à Matoub
P
our commémorer le dix-huitième anniversaire de la disparition de Matoub Lounes,
les associations culturelles « Amusnaw », «
Tarwa n Gaya », « Taddart Inazuren » en partenariat avec l’APC de Tizi-Ouzou, préparent
un grand événement pour l’occasion. En effet,
un grand concert de chant sera organisé le 24
juin prochain au niveau de la placette Mebarek
Ait Menguellet, jouxtant l’ex gare routière.
Plusieurs noms de chanteurs sont cités pour
animer ce concert, dont Ali Idhefalwen et
Karim Beccha. Les organisateurs tablent sur au
moins une dizaine de chanteurs, tous de la chanson engagée, en attendant que la liste soit
finalisée demain vendredi. Matoub Lounes, chanteur, musicien et auteur-compositeur-interprète d'expression kabyle, était un militant de la cause identitaire amazighe qui a apporté sa
contribution dans la popularisation de la culture amazighe et dans le combat pour la démocratie. Il a été assassiné le 25 juin 1998 par un groupe armé à Thala Bounane sur la route
menant de Tizi-Ouzou à Béni Douala, à quelques kilomètres de son village natal. Les conditions de ce meurtre n'ont jamais été élucidées et la famille du Rebelle réclame toujours le
procès de Matoub
N. Rahab
12
Mag azi n e
Jeudi 9 juin 2016
Diabète et Ramadhan :
comment gérer le jeûne ?
Sfirya
Ingrédients
Pour la sauce
- Des morceaux de poulet
ou 500 gr de morceaux de
viande
- 1 poignée de pois chiches
trompés la veille dans de
l’eau
- Sel, poivre noir, cannelle
- 1 c à s de smen
- 3 c à s d’huile
Pour le croquettes de pain
- 2 baguettes de pain
r assies
- 250 gr de chapelure
- 200 gr d’emmental r âpé
- 1 bol de poudre
d’amandes
- 2 œufs
- 1 c à s d’eau de fleur
d’or anger (J e n’en mets
jamais)
- Poivre, cannelle
- Une pincée de levure chimique
- L’huile pour la fr iture
réparation
- Faites revenir la viande dans l’huile et le smen avec un
oignon r âpé. Salez et poivrez puis ajoutez la cannelle.
Mouillez avec un peu d’eau jusqu’à ce que la viande se
couvre, ajoutez les pois chiches. Laissez cuire à feu
modér é jusqu’à la cuisson du poulet ou de la viande
Entre temps, pr éparez les croquettes.
- Coupez les baguettes de pain r assies, mouillez-les légèrement avec l’eau et égouttez-les bien. Mettre dans un
saladier, ajouter la chapelure, le fromage, la pincée de
levure, saler, poivrer, ajouter la cannelle, l’eau de fleur
d’or anger et la poudre d’amandes. Mélangez le tout,
incor porez les œufs un par un et mélangez bien. (Vous
pouvez mélanger avec le batteur électr ique). Laissez
reposer. Faites chauffer l’huile. Entre-temps, façonnez
des boulettes (vous pouvez gr aisser vos mains pour que
les boulettes soient plus lisses). Plongez vos boulettes
dans l’huile à feu moyen et faites-les cuire de tous les
côtés jusqu’à ce qu’elles prennent une belle couleur.
Dressez les morceaux de poulet ou de viande dans un
plat et gar nissez de boulettes de sfir iya (croquettes).
Servir chaud.
Les diabétiques qui décident de faire le jeûne du
Ramadhan doivent en parler au préalable à leur médecin afin
de gérer en toute sécurité cette période particulière impliquant
des modifications du régime alimentaire et du mode de vie.
En effet, jeûner toute la journée, du lever au coucher
du soleil, puis manger la nuit peut comporter des risques
en cas de diabète de type 2. Quelques conseils pour jeûner
dans de bonnes conditions.
Un diabétique peut-il jeûner ?
Pour le patient diabétique, faire le
Ramadan est un choix per sonnel qui
dépend de son état de santé et de l’évolution de son diabète. En effet, le Cor an
pr évoit des exceptions au jeûne pour les
per sonnes malades. C’est notamment le
cas des diabétiques avec hypoglycémie
sévère dans les 3 mois pr écédant le
Ramadan, épisodes d’hypoglycémie fr équents, non-reconnaissance des épisodes
d’hypoglycémie, contr ôle insuffisant de
la glycémie, maladies ou infections associées, et pour lesquels le jeûne prolongé
est associé à des r isques de complications. En pr atique, un diabète déséquilibr é ou un tr aitement compliqué à modi-
fier sont des contre-indications au
Ramadan. Idéalement, le patient diabétique qui décide de faire le Ramadan
doit consulter son médecin un à deux
mois avant le début du Ramadan afin
de limiter les r isques du jeûne en adaptant le contr ôle de la glycémie et le tr aitement.
Quels sont les risques du
Ramadhan pour le diabétique?
Le pr incipal r isque est l’hypoglycémie
la jour née puisque toute pr ise d’aliment
et de liquide est inter dite du lever au
coucher du soleil. Ensuite, la surchar ge
alimentaire la nuit peut entr aîner une
Plaques
s d'immatriculation
n:
des
s numéros
s quii valentt de
e l'or
n Émir ati a payé 4,9 millions de dollar s
pour une plaque aux Émir ats ar abes
unis, où les numéros de plaque les plus recher chés voient leur cote s'envoler. Il en r êvait
depuis des années. « Mon ambition a été toujour s d'être le numéro 1 », confie l'Émir ati
Ar if Ahmad Al-Zarouni. Cette tocade pour ce
chiffre fétiche lui aur a coûté la bagatelle de
4,9 millions de dollar s. Le pr ix à payer pour
voir figurer ce numéro sur sa plaque d'immatr iculation. Mises en vente aux enchères à
Shar jah, l'un des plus petits États membres
des Émir ats ar abes unis, du 2 au 4 juin der nier s, les plaques d'immatr iculation por tant
des numéros recherchés, auxquels les amateur s de numérologie pr êtent des ver tus par ticulières, ont vu leur cote s'envoler... La plaque
por tant le chiffre 1 avait été mise à pr ix à un
million de dir hams (272 000 dollar s). Elle a
U
finalement atteint les 18 millions de dir hams
(4,9 millions de dollar s). Si le numéro 1 était le
plus convoité, les chiffres 12, 22, 50, 100, 333,
777, 1000, 2016, 2020 et 99999 ont également
rempor té un gr and succès lor s de ces ventes.
Les exemplaires por tant les numéros 12 et 22
ont été adjugés, de leur côté, à 2,07 millions et
2,08 millions de dir hams, soit plus de 560 000
dollar s chacune.
Les plaques comme valeurs refuges ?
Au total, cette vente de 60 plaques à numéros
spéciaux a r appor té plus de 50 millions de
dir hams (13,6 millions de dollar s), selon le
jour nal. « Avec 1340 par ticipants, cette vente
aux enchères est considér ée comme la plus
gr ande aux Émir ats ar abes unis », a indiqué
Abdulla Al Mannai Matar, directeur exécutif
de Emir ates Auction, le cabinet d'enchères qui
a procédé à cette vente. Plusieur s ventes aux
enchèr es ont été or ganisées ces der nièr es
années à Dubai, mais aussi à Abu Dhabi, où
un recor d a été enregistr é en févr ier 2008 lor squ'une plaque por tant également le chiffre 1 a
été adjugée à 52,2 millions de dir hams (14,2
millions de dollar s). «Les acquér eur s des
numéros de plaque d'immatr iculation peuvent les enregistrer en leur nom ou les tr ansférer à une autre per sonne, apr ès avoir effectué
les démar ches administr atives spécifiques
pour immatr iculer les véhicules, a pour suivi le
r esponsable de la maison de ventes aux
enchères. À quand les plaques d'immatr iculation comme cadeaux d' anniver sair e ? Et
pourquoi comme placement financier ? La
plaque d' immatr iculation ne peut-elle pas
devenir une valeur refuge comme l'or ?
hyper glycémie pouvant aboutir à un
état d’acidocétose, complication gr ave
du diabète.
Les signes de l’hypoglycémie
Confusion, ner vosité, ir r itabilité, tr anspir ation, faiblesse, ver tige, maux de tête,
faim, somnolence, accélér ation du r ythme car diaque… En l’absence de tr aitement d’ur gence, l’hypoglycémie peut
entr aîner une per te de connaissance, des
convulsions, des cr ises d’épilepsie.
Les signes de l’hyperglycémie
Soif intense, maux de tête, fatigue, difficultés de concentr ation, per te de poids,
envie fr équente d’ur iner …
L’hyper glycémie prolongée peut entr aîner une per te de connaissance, voire un
coma.
La déshydratation
L’autre r isque du jeûne prolongé chez le
diabétique est la déshydr atation se
manifestant par une sècheresse buccale,
des cr ampes musculaires, des nausées,
des vomissements, des palpitations car diaques… La déshydr atation augmente
aussi le r isque d’acidocétose et de
thrombose (œdème, douleur, ér uption
cutanée, démangeaisons et sensation de
chaleur à l’endroit où se for me le caillot
sanguin). Il est possible de pr évenir ces
r isques en adaptant son tr aitement en
concer tation avec son médecin et son
mode de vie.
Renforcer l’autosurveillance
de la glycémie
Au minimum, une mesure de la glycémie s’impose avant chaque repas et
deux mesures pendant le jeûne. En cas
de glycémie infér ieure à 0,70 g/l, il faut
rompre le jeûne et se re-sucrer immédiatement, même en l’absence de
symptôme d’hypoglycémie. Et chez les
patients qui habituellement ressentent
peu les hypoglycémies, la sur veillance
glycémique doit être renforcée.
21
Sp o r t
Jeudi 9 juin 2016
Copa America 2016
La fille La
aua mColombie
anteau veert se
eet aqualifie,
ux yeux g, ris
less États-Uniss cartonnentt
La Colombie a
obtenu, avant-hier
face au Paraguay
(2-1), son billet
pour les quarts de
finale de la Copa
America 2016,
tandis que les
États-Unis se
sont relancés en
étrillant le Costa
Rica (4-0).
pr ès sa démonstr ation
contre les Etats-Unis lor s
du match d’ouver ture (20), la Colombie de J ames
Rodr iguez a montr é deux visages
face au Par aguay: ir r ésistible en
première pér iode et besogneuse
apr ès la pause. L’attaquant-vedette du Real Madr id, incer tain
apr ès s’être blessé à une épaule
vendredi, a tenu sa place pour le
plus gr and bonheur des 44.766
spectateur s du Rose Bowl de
Pasadena (Califor nie). Il a été à
l’or igine
de
seconde pér iode et a bien failli
laisser échapper la victoire. Les
changements r éalisés apr ès la première pér iode par le sélectionneur
par aguayen Ramon Diaz ont
modifié complètement la physionomie de la r encontr e et ses
hommes ont pr is l’ascendant et
logiquement r éduit le score par
Victor Ayala (71e min). Sans, dans
les buts colombiens, un David
Ospina impér ial - et sauvé une fois
par sa tr ansver sale -, le Par aguay,
pour tant r éduit à dix apr ès l’exclusion d’Oscar Romer o (81e),
aur ait pu égaliser, voir e viser
mieux. «Mon analyse de ce match
est simple: nous avons fait une
super be première pér iode, ils ont
fait une super be seconde pér iode»,
a r ésumé J ose Peker man, le sélectionneur de la Colombie.
A
Un miracle pour
Haïti face au Brésil ?
l’ouver ture du score dès la 12e
minute par Car los Bacca, puis a
doublé la marque à la 30e minute,
son deuxième but dans le tour noi.
Mais Rodr iguez, comme ses coéquipier s, a baissé d’un ton en
Les «Cafeter os» peuvent se
contenter d’un match nul contre
le Costa Rica pour ter miner à la
première place du groupe A, ce
qui leur per mettr ait d’éviter le
Br ésil en quar ts de finale si la
Seleçao devait ter miner, comme
lar gement anticipé, à la 1re place
du groupe B. Le Par aguay, 3e
avec un point, devr a battre les
Etats-Unis qui ont repr is du poil
de la bête face au Costa Rica.
Clint Dempsey, avec son 50e but
en sélection, J er maine J ones et
Bobby Wood ont balayé en première pér iode les doutes nés de la
piteuse entr ée en matière contre la
Colombie (0-2). Les Etats-Unis
ont été un peu plus bousculés en
seconde pér iode mais Gr aham
Zusi a ajouté un quatr ième but à
trois minutes de la fin du temps
r églementaire. «C’était globalement un match tr ès plaisant», a
appr écié J ür gen Klinsmann, le
sélectionneur allemand des EtatsUnis qui joue sans doute son avenir sur ce tour noi. «Il confir me
l’état d’espr it de ce groupe, ils se
battent les uns pour les autres (...)
On a à nouveau notre destin en
mains», s’est-il félicité. A pr ogr amme de mer cr edi, le Pér ou
affronte l’Equateur et peut, en cas
de succès, décrocher l’un des deux
billets du gr oupe B pour les
quar ts, tandis que le Br ésil ser a
opposé à Haïti. «Si nous gagnons
ce match, ce ser a l’un des plus
gr ands mir acles de l’histoire du
football», a admis le milieu haïtien
J ean-Marc Alexandre.
À 24h du coup d’envoi de l’Euro 2016
Les Bleus assument leur statut de favoris
Cette confiance, qui est la mar que de
fabr ique des Bleus depuis les semaines qui
ont pr écédé le Mondial 2014, on la retrouve
aussi dans le discour s du défenseur centr al
Laur ent Koscielny. Or iginair e de Tulle,
dont Fr ançois Hollande a été député-maire
dur ant des années, il montre la même sér énité que celle affichée par le pr ésident lor s
de sa visite aux joueur s dimanche 5 au soir,
au lendemain du 3-0 infligé à des Écossais il
est vr ai bien faibles. « On ne va pas se laisser débor der par la pression pesant souvent
sur le pays or ganisateur, on est des pros, on
est tous habitués à jouer des gr ands matchs.
Les deux der nières compétitions or ganisées
en Fr ance en 1984 (l’Euro déjà) et en 1998
(la Coupe du monde), on les a gagnées, et
nous, on est dans le même élan », pour suit
Laurent Koscielny.
Confiance réaffirmée
pour Adil Rami
aur ent Koscielny et Andr é-Pier r e
Gignac, por te-parole désignés des Bleus
devant la presse avant-hier, sont longuement revenus sur le statut de favor i que leur
confèrent de plus en plus d’obser vateur s.
Ils assument volontier s ce r ôle et disent
s’accommoder sans difficulté de la pression
qu’il induit. La Fr ance est l’équipe qui a le
plus de chances de rempor ter l’Euro-2016
de football. Ce n’est pas Didier Deschamps
qui le dit, ni les jour nalistes spor tifs, encore
moins la r umeur populaire, plus circonspecte. « J ’ai vu ça », a indiqué Andr é-Pier re
Gignac avant-hier, avec un petit sour ire qui
en dit long sur la confiance r égnant sur le
L
groupe Fr ance depuis l’euphor ique 3-0 de
samedi devant l’Écosse. « Les chiffres c’est
bien, la vér ité du ter r ain c’est mieux », a-til pr is soin de cor r iger avant d’ajouter un
commentaire de son cr u. « En fonction des
r ésultats de ses matchs, la Fr ance par t favor ite, on a eu 13 victoires sur 14 matchs avec
3 buts marqués sur les der nier s matchs. Cet
Euro, on veut le gagner et on a les moyens
d’y par venir ».
La France a gagné
l’Euro 84 et le Mondial
98, qu’elle a organisés
Le joueur d’Ar senal est pour tant en première ligne pour par ler du pr incipal point
d’inquiétude de cette équipe, son axe centr al défensif, dont il fait figure de titulaire
r escapé apr ès les for faits de Raphaël
Var ane, Mamadou Sakho ou J ér émy
Mathieu. Et il affiche une gr ande confiance
enver s son compère dans l’axe, Adil Rami,
le défenseur de Séville r appelé en catastrophe et qui n’a guère convaincu lor s des
deux matchs amicaux, contre le Cameroun
et l’Écosse. « Ça faisait tr ès longtemps qu’il
n’était pas venu en équipe de Fr ance, le
match du Cameroun, il était un peu stressé,
a-t-il plaidé, Adil a fait une gr ande saison
avec Séville, c’est juste une question de
calme, de rester positif. On est là pour l’aider. J ’ai confiance en lui ». Inter rogé lui
aussi sur les supposées faiblesses défensives
des Bleus, l’attaquant Andr é-Pier re Gignac
a appelé à plus de sér énité. « Les premier s
défenseur s, c’est nous les attaquants et puis
nos défenseur s sont tr ès for ts, en jeu de tête,
en relance dans les duels, croyez-moi ça se
voit à l’entr aînement et mes chevilles s’en
souviennent ».
Viktor Kassai arbitrera
France-Roumanie
pr ès avoir été quatr ième ar bitre lor s de la der nière finale de
la Ligue des champions, le Hongrois Viktor Kassai a été
désigné mar di ar bitre pr incipal du match d'ouver ture de l'Euro
2016 qui opposer a demain la Fr ance à la Roumanie (21h00). Le
Néer landais Björ n Kuiper s occuper a le r ôle de quatr ième ar bitre.
A
22
Sp o r t
Jeudi 9 juin 2016
Pré honneur Tizi-Ouzou Salah Ali Ahmed, entraîneur du CRB Mekla
«Jee dédie
cette
e accession
Le eDSP
sous
pression n
à toutee laa régionn dee Mekla»
S'il y a un homme heureux au sein de la
formation du CRB Mekla, après
l'accession de l'équipe en division
Honneur Tizi-Ouzou, c'est certainement
l'inamovible Salah Ali Ahmed.
Technicien, il a été présent et a affronté
toutes les péripéties vécues par le club.
ette accession n' est autre
que l’aboutissement de la
patience et le fr uit de la
ténacité de l'homme qui a donné
un autre statut à cette for mation
qui constitue un vér itable r éser voir de jeunes talents.
C
«Je savais que ça allait être
très difficile pour nous !»
« Nous savions que cette saison
allait être difficile pour nous. Nous
avons souffer t tout au long de la
saison, mais aujour d’hui, nous
sommes par venus à atteindr e
notr e objectif haut la main et
avant même la fin de cet exercice.
Vr aiment, c’est fabuleux, nos
club soit à la hauteur. Il n’oublier a pas non plus les suppor ter s du
CRB Mekla, pour leur soutien
tout au long de la saison, ainsi que
tous les gents qui ont contr ibué de
loin ou de pr ès à cette accession. «
J e tiens à dédier cette accession à
toute la population de la r égion de
Mekla », dir a-t-il encore.
effor ts four nis dur ant la saison ne
furent pas vains ».
« Je suis ému et comblé »
« Nous avons décroché une accession. Qu’est-ce que je peux dire, à
par t que je suis ému, tr ès content
et un homme comblé ?
Ce qui donne plus de saveur à ce
sacre, c’est qu’il a été ar r aché
dans la douleur, avec de l’abnégation et beaucoup de tr avail, malgr é toutes les difficultés que nous
rencontr ions au quotidien »
« Je dédie cette consécration à
tous ceux qui ont contribué au
succès du club »
Tournoi de vétérans inter quartiers
de Draâ Ben Khedda
Le vainqueur sera connu demain
Le technicien Salah Ali Ahmed ne
tar it pas de reconnaissance enver s
tous les dir igeants qui ont effectué
un bon tr avail et qui ont mobilisé
tous les moyens nécessaires, matér iels ou financier s, pour que le
« Un grand merci à nos
supporters »
« J e tiens à remercier les suppor ter s pour tout ce qu'ils ont fait
pour le club. Nous devons conjuguer encore davantage nos effor ts
afin de donner une plus gr ande
dimension à ce club qui a enfanté
de gr ands joueur s et dont cer tains
sont en tr ain de faire le bonheur
des gr andes équipes de l'élite du
football national. Les potentialités
et la pâte existent, et pour peu
qu'il y ait une pr ise en char ge,
nous serons capables de faire face
aux plus gr ands défis ».
Propos recueillis
par Kaci. M.
MS Abdelmoumène
Assemblée générale ordinaire demain
’équipe du MS Abdelmoumène a raté de peu son
accession en honneur la saison qui vient de s’écouler. Et pour préparer l’exercice prochain, la population
du village Abdelmoumène a été informée de cette
assemblée générale ordinaire qui aura lieu demain vendredi, à 17h00, au siège du club sis à Anar Tegmut. En
effet, les dirigeants du MSA sont appelés à présenter
L
les deux bilans moral et financier, mettre en conformité
les nouveaux statuts des CSA et préparer l’assemblée
générale extraordinaire pour le nouveau mandat olympique 2016/2019. A cet effet, les responsables de cette
équipe d’Abdelmoumène, à sa tête le président Taleb,
ont convoqué tous les membres fondateurs, anciens
joueurs ainsi que les athlètes de karaté.
K.M.
Il était l’un des membres fondateurs du MB Bouira
Tournoi de football à la mémoire de Hacène Sidhoum
e tournoi inter quartiers de vétérans, organisé durant tout le mois
de mai dans la ville de Draâ Ben Khedda, par une association
d’anciens joueurs de la ville et présidée par Ali Hameg, va, enfin,
connaître son épilogue, demain, avec une finale qui va certainement
drainer une foule encore plus impressionnante que d’habitude. Le
clap de fin mettra aux prises l’équipe des vétérans de Wazar à son
homologue du quartier, Combattants. Les deux équipes, seules restées
debout en fin de parcours, ont dominé la compétition sans partage
avec des succès très nets. Cela promet une belle empoignade, de
l’avis même des organisateurs qui ont misé sur cette manifestation
pour rompre la monotonie ambiante de la ville favorisée par la fin des
championnats, auxquels ont pris part les équipes phares, telles que
l’USMDBK ou l’OS Mouldiouane qui monopolisent d’habitude toute
l’attention des férus de foot Débékois. Avec un engouement sans
cesse grandissant, cette manifestation a aussi englobé une version
réservée à des équipes de jeunes sportifs amateurs de tous les quartiers de la ville. Les spectateurs se font, chaque jour, plus nombreux.
Certains agglutinés autour du grillage cintrant le mini stade au cœur
du quartier Wazar, qui va abriter cette finale ainsi que tous les autres
matchs passés, d’autres, beaucoup plus nombreux préfèrent suivre les
rencontres depuis le trottoir de l’ancienne route d’Alger surplombant
ledit stade et offrant une vue plongeante, depuis une hauteur de plus
de cinq mètres. Le gabarit des deux prétendants promet, enfin, une
finale à la hauteur, et présage à ne pas douter du beau spectacle pour
le week-end.
Massi Boufatis
L
idèle à son engagement,
l’AASM, (Association de
anciens spor tifs d’El Mouloudia
de Bouir a), pr ésidée par Yahia
Kadi, a or ganisé, samedi der nier
au niveau du stade communal
Bour ouba Said, un tour noi de
football à la mémoire de Hacène
Sidhoum, un des membres fondateur s de Mouloudia, Club de
Bouir a, actuel MB Bouir a cr éé en
1947. Cependant, cette fois-ci,
ladite association s’est contentée
de deux joutes amicales entres les
anciens joueur s d’El Mouloudia,
ceux ayant 60 ans et plus et les
F
moins de 55 ans, ainsi qu’une
équipe composée des membres de
l’exécutif de wilaya invités à l’occasion, contr airement à l’an der nier où ils étaient tous là, à commencer par son petit-fils, le docteur Liamine Sidhoum, ses amis,
ses ex coéquipier s et autr es
joueur s qui ont por té le maillot
d’El Mouloudia dans ses différentes époques, à l’instar de Aït
Kar a Tahar, Zadi Tahar, Aït
Benamar Rachid, Aït Benamar
Rezki, Kada Rezig, Nour ine Said,
Mustapha Oussadi, Tabouni
Hacène, Bouzir Mohamed, Amar
Tabouni, entre autres. Toutefois,
le challenge des jeunes, qui devait
r egr ouper pas moins de 12
équipes des U 12 ans, a été annulé
faute de moyens. « On voulait
or ganiser ce mémor ial en impliquant tout le monde, comme ce fut
le cas l’année der nière, malheur eusement
nos sollicitations
enver s les pouvoir s publics, autor ités et la DJ S de Bouir a étaient
vaines », nous dir a le pr ésident de
l’AASM. Les or ganisateur s se
sont limités dans la progr ammation d’une rencontre en ouver ture
entre des footballeuses en her bes
et des jeunes gar çons des U 12 non
str uctur és dans des clubs. Malgr é
cela, les « anciens » ce sont donnés
à cœur joie sur la pelouse du
mythique stade « Bourouba Said
», nom de l’un des anciens joueur s
d’El Mouloudia et mar tyr s de la
r évolution, en exhibant quelques
belles facettes de jeu. Ceci-dit, les
deux rencontres se sont déroulées
dans de bonnes conditions, au
ter me desquelles des trophées ont
été attr ibués aux vainqueur s.
A.M’hena
23
Sp o r t
Jeudi 9 juin 2016
C
M
J
Nigeria Il est décédé hier à l’âge de 54 ans
N
L’ancienn sélectionneurr dess Super
Eagles,, Stephenn Keshi,, n’estt plus
C
M
J
N
Un autre sportif
vient de nous
quitter pour
l’autre monde.
Après le boxeur
légende Mohamed
Ali, hier, l’ancien
sélectionneur
national du
Nigeria, Stephen
Keshi, a rendu
son dernier
souffle à l’âge de
54 ans, vraisemblablement suite à
une crise
cardiaque, a
annoncé la
Fédération
nigériane de
football.
e pr ésident de la NFF,
Amaju Pinnick sur le
compte Twitter de la fédér ation a r éagi apr ès l’annonce de
L
Ligue de diamant
Oslo Il sera en lice
aujourd’hui
Makhloufi engagé
sur le mile
'athlète algérien, champion olympique
en titre du 1500m, Taoufik Makhloufi,
sera en lice aujourd’hui sur le mile du
Meeting IAAF Diamond League d'Oslo, a
annoncé, avant-hier, la fédération algérienne d'athlétisme. Makhloufi, qui en sera à
sa seconde sortie cette saison, est à la
recherche de son rythme sur le 800 m et le
1500 m. Sur cette épreuve, l’Algérien
cherchera des réglages de sa vitesse et des
repères de courses en prévision des championnats d’Afrique de Durban en Afrique
du Sud et les Jeux Olympiques de Rio.
Alors que la saison athlétique bas son
plein, Makhloufi se fait plus discret, puisqu’il n’a couru que le Mile d’Eugène
(Etats-Unis) lors duquel il avait occupé la
5e place avec un temps de 3.52.95. La
1ère place était revenue au Kenyan Asbel
Kiprop en 3.51.52 devant le Marocain
Iguider (3.51.96).
L
cette tr iste nouvelle en déclar ant
ce qui suit : « Keshi était un
super héros. Son décès est une
gr ande per te pour la nation du
Niger ia, pas seulement pour son
football ». Stephen Keshi, était le
capitaine emblématique des
Super Eagles au début des
années 1990, avec lesquels il a
été sacr é champion d’Afr ique
des nations en 1994, avant de
devenir leur sélectionneur et de
rempor ter une 2e CAN avec eux,
en 2013. Le « Big Boss » comme
on l’aime l’appeler au Nigér ia, et
ce, pour son char isme et ses
qualités de meneur d’homme, a
r éussi avec la sélection du
Nigér ia d’atteindre les 8es de
finale du Mondial qui s’est
déroulé au pays de la Samba le
Br ésil. Il a aussi marqué de son
empreinte ses passages chez les
sélections du Mali et du Togo
qu’il a qualifié pour le Mondial2006 qui a eu lieu en Allemagne.
Stéphen Keshi ce défenseur centr al de char me a por té les cou-
leur s joué Str asbour g (19911993) en ligue une fr ançaise et en
Côte d’Ivoire au Stade Abidjan
(1985) et Afr ica Spor ts (1986).
Auteur de 9 buts en 64 sélections, Stéphen Keshi a joué avec
les Super Eagles le Mondial1994 aux Etats-Unis. Un autre
monument du spor t afr icain et
mondial nous quitte. Tout le
Nigér ia est en deuil, apr ès l’annonce du décès de l’ex-dr iver des
Super Eagles Stephen Keshi.
A.M.
Tennis Wimbledon
2016 "juniors"
Inès Ibbou en
liste d'attente
Discipline Suspension de Chaouchi pour dix matchs
Incorrigible, le héros d'Omdurman refait des siennes
e gar dien de but du MC Alger (Ligue 1
algér ienne) Faouzi Chaouchi, s'est distingué par un écar t disciplinaire condamnable qui lui a valu dix matchs de suspension
par la Ligue de football professionnel (LFP),
lui qui n'est pas à la première bour de de sa
car r ière. L'enfant ter r ible de Bor dj Ménaïl
s'est rendu coupable d'une agression sur le
L
C
M
J
N
QUOTIDIEN D’INFORMATION
édité par SARL
La Dépêche de Kabylie
au capital de 300.000 DA
Siège social :
Rue Abane Ramdane cité 60
Lgts Bt A. TIZI-OUZOU
CB BNA ROUIBA
N° 641-0300-300-149-11
por tier de l'ES Sétif Abder aouf Belhani à
l' issue du match ayant opposé les deux
équipes le vendredi 27 mai der nier au stade
Omar-Hamadi dans le cadre de la 30e et der nière jour née du championnat. Chaouchi a
causé à Belhani une blessure nécessitant un
ar r êt de tr avail de " 90 jour s" . Vér itable
héros le soir du 18 novembre 2009 lor s du
fameux match d' appui entre l' Algér ie et
l'Egypte (1-0) qualificatif au Mondial-2010
en Afr ique du Sud, Chaouchi s'est for gé
ensuite la r éputation d'un por tier " rebelle"
qui laisse libre cour t à ses sautes d'humeur
sur et en dehor s du ter r ain. Ayant rejoint le
MCA en 2011 en provenance de l'ES Sétif,
Chaouchi (31 ans) n'est pas à son premier
écar t disciplinaire qui lui a valu une suspension de dix matchs quelques mois apr ès avoir
rejoint le Doyen. En octobre 2011, Chaouchi
a été sanctionné pour " cr achat enver s adver saire" et " gestes obscènes enver s le public" ,
lor s de son expulsion face à la J SM Béjaïa en
match comptant pour la 5e jour née du
championnat. Deux ans plus tar d, le por tier
mouloudéen a écopé de deux années de suspension pour " outr age, atteinte à l'honneur
DIRECTEUR DE LA
PUBLICATION
IDIR
BENYOUNES
DIRECTEUR DE
LA REDACTION
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RÉDACTION-ADMINISTRATION
DE LA PRESSE TAHARDJAOUT
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Fax : 021 66.37.88
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et pr opos diffamatoir es enver s officiels" ,
suite à l'affaire du boycott de la cér émonie
de remise des médailles de la finale de la
Coupe d'Algér ie face à l'USM Alger (défaite
1-0) le 1er mai 2013. Une année plus tar d, la
Fédér ation algér ienne de football (FAF) a
décidé de lever la suspension, ce qui avait
per mis au gar dien de but de signer un nouveau contr at de deux saisons avec le MCA.
La levée de cette suspension inter venait à la
veille de la finale de la Coupe d'Algér ie 2014
entre le MC Alger et la J S Kabylie, rempor tée par le club algérois (1-1, aux t.a.b. 54). Les déboires de Chaouchi ne se sont pas
ar r êtés en club, puisqu'avec l'équipe nationale, il s'est tr istement rendu coupable d'écar ts disciplinaires qui lui ont valu des mises
à l'écar t sous la coupe de l'ancien sélectionneur Rabah Saâdane. Avec cette nouvelle
suspension de dix matchs, l' avenir de
Chaouchi, en fin de contr at avec le MCA, est
plus qu' incer tain, au moment où le
Mouloudia vient de r écupérer le jeune por tier inter national olympique Far id Chaâl,
pr êté la saison der nière à l'USM Har r ach.
BUREAU DE TIZI OUZOU
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a joueuse de tennis algérienne
Inès Ibbou est en liste d'attente
pour participer au tournoi de
Wimbledon "junior" prévu du 2 au
10 juillet en Angleterre, a appris
l'APS avant-hier auprès de son
entourage. Un autre grand chelem
qui, comme Roland Garros il y'a
une semaine, se déroulera simultanément pour les "juniors" et les
"seniors". La jeune Algérienne de
17 ans, qui attend donc une confirmation pour sa participation à
Wimbledon était présente en effet à
Roland Garros, où elle a atteint le
2e tour du tableau final, en
"simple", et les quarts de finale en
"double". Juste avant Roland Garros
"juniors", organisé du 29 mai au 5
juin à Paris, la sociétaire de
l'Académie de Valence (Espagne)
avait participé à la 52e édition de
l'Astrid Bowl, en Belgique. Ibbou
avait, là encore, réussi un bon parcours, en parvenant au 3e tour du
tableau simple, et aux demi-finales
en double.
L
B OUi RA
Gare routière de
Bouira
Lot n°1 - 2e étage
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DE K ABYLIE
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LETTRES QUI
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JOURNAL NE PEUVENT
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