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Festival Sonorités # 6
du texte au son du 4 au 8 octobre 2010
Montpellier
direction du festival
Anne-James Chaton, Carole Rieussec, Didier Aschour, Enna Chaton, JeanChristophe Camps,Yann Granjon
contacts presse
SONORITES
Festival Sonorités
Anne-James Chaton : 06 74 79 09 77
Carole Rieussec : 06 85 58 11 64
Didier Aschour : 06 86 55 13 94
[email protected]
info : www.sonorites.org
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Vincent menu
graphiste
Festival Sonorités # 6
Du 4 au 8 octobre 2010
Montpellier
La 6e édition du festival relance les questionnements du texte au son en
jouant sur les rythmes propres à chacun des objets conviés.Autrement dit,
les lignes seront courbes et les écoutes travaillées par l’inopiné. Les arts,
les langues et les artistes que nous invitons cette année portent en eux ce
désir d’accidents heureux.
Aussi, des six temps du festival et des lieux qui les accueillent, nous attendons qu’ils s’inventent in situ, que d’eux-mêmes ils décident, dans l’instant
ou dans la durée, des liens qu’ils nouent entre eux et des sens et sensations qu’ils offrent aux publics. Nous avons une nouvelle fois délaissé la
sagesse du programmateur pour ne prêter attention qu’aux amitiés artistiques qui nous rassemblent, entre artistes du collectif Sonorités et avec
les spectateurs du festival. Donner à voir, entendre, sentir, c’est là notre
seul souci et cela ne peut se faire sans un désir de surprise.
Cette liberté ne peut toutefois s’imaginer sans les particularités des territoires sur lesquels et avec lesquels nous agissons. Il y a celui, fondateur, du
Centre Chorégraphique National ; notre entente riche de découvertes
avec l’Ecole Supérieure des Beaux Arts de Montpellier Agglomération et
trois nouveaux espaces qui s’ouvrent à nous en 2010, le Centre Rabelais,
le Couvent des Dominicains et la Chapelle. Enfin, notre écriture guide nos
pas sur les rives de la Méditerranée et nourrit des complicités artistiques,
à l’est avec le festival Actoral de Marseille, à l’ouest en direction de
Barcelone et du LEM. Sonorités # 6 est la somme, potentiellement foisonnante, de toutes ces affinités électives.
SONORITES
L’équipe du festival
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eRikm platine, électronique, France
Ute Völker accordéon, Allemagne
Nicolas Desmarchelier guitare acoustique, France
Silvia Tarozzi violon, Italie
Pierre Berthet percussions, Belgique
Tom Johnson composition et dessins, USA
Jöerg Piringer texte, électronique, Autriche
Eduard Escoffet texte, voix, Espagne
SONORITES
Francisco Ruiz de Infante plasticien, Espagne
Christian Sébille électroacoustique, France
Aixónoéspànic : Victor Nubla - clarinette basse électrique, Quicu
Samsó - batterie, Albert Guitart - basse et sampler,
Sebastià Jovani - voix et effets, Espagne
Celeste Boursier Mougenot musicien, plasticien France
Enna Chaton plasticienne, France
François Bon texte, voix, France
Jean Michel Espitallier texte, voix, France
Catherine Jauniaux voix, Belgique
Alessandro Bosetti voix, électronique, Italie
Kenta Nagai fretless guitar, USA
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Tony Buck batterie, Allemangne
I APOLOGIZE Jean-Luc Verna chant – performance, Gauthier
Tassart - bruits et programmation, Pascal Marius guitare, tom basse, France
Michèle Bokanovski électroacoustique, France
Emmanuel Adely texte, France
Christian Pruvost trompette, France
Charlemagne Palestine compositeur, USA
Edith Azam texte, France
Thomas Clerc texte, France
Jacques Albert texte, France
Thomas Mailaender plasticien, France
Dominique Pifarély violon, France
Jean-Philippe Gross électronique, France
Florence Pazzottu texte, France
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SONORITES
Patrick Bokanovski cinéaste, France
Lundi 4 octobre 2010 - 19h
Centre Chorégraphique National de Montpellier
Jean Philippe Gross (électronique), France Impromptus*sur une vidéo de
Ute Völker (accordéon), Allemagne, Thomas Mailaender (plasticien),
Nicolas Desmarchelier (guitare acoustique), France France
Silvia Tarozzi (violon), Italie
Edith Azam (auteure), France
Thomas Clerc (auteur), France,
Jacques Albert (auteur), France
Florence Pazzottu (auteur), France
*Les Impromptus d’actOral - festival international des arts et des écritures contemporaines sont programmés en partenariat avec le festival Sonorités de Montpellier. L’objectif est de favoriser la rencontre entre plusieurs univers artistiques : arts visuels, écriture, musique, dans le
cadre contraint de la commande d’écriture à des auteurs et des musiciens. Ceux-ci sont invités à réagir à une vidéo d’artiste. Le Fonds Régional d’Art Contemporain Provence-AlpesCôte-d’Azur a produit Super Mamie, une vidéo de 15’ de Thomas Mailaender, réalisée spécialement pour cette programmation. Auteurs et musiciens y feront successivement écho en
interprétant leur Impromptu lors de la projection du film.
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Super Mamie, une production du Fonds Régional d’Art Contemporain Provence Alpes Côte
d’Azur, avec le soutien de montévidéo et d’actOral.
Mardi 5 octobre 2010 - 18h
Ecole Nationale des Beaux-Arts de Montpellier
Agglomération
Tom Johnson Exposition : dessins
Jörg Piringer (texte, électronique) Autriche Lecture amplifiée
Eduard Escoffet (texte, voix) Espagne Lecture
Francisco Ruiz de Infante (artiste visuel) Espagne Performance :
et Christian Sébille (électroacoustique) Français La pierre de New York
SONORITES
Mercredi 6 octobre - 19h
La Chapelle
François Bon (texte, voix) France et Concert
Dominique Pifarély (violon)
Jean Michel Espitallier (texte, voix, batterie), France Performance
eRikm (platine, éléctronique), France et
Catherine Jauniaux (voix), France
Celeste Boursier Mougenot (musicien, plasticien), France et
Enna Chaton (plasticienne) France
Jean-Luc Verna (chant, performance),
Gauthier Tassart (bruits, programmation),
Pascal Marius (guitare, tom basse) France
Concert
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Film : Télescopages
Performance : I APOLOGIZE
Jeudi 7 octobre - 19h
Salle Rabelais
Patrick et Michèle Bokanovski (cinéma expérimental et Projection visuelle et sonore
musique électroacoustique), France
Jeudi 7 octobre - 21h
Couvent des Dominicains
Christian Pruvost (trompette), France Solo
Charlemagne Palestine (compositeur, orgue), USA Concert
SONORITES
Vendredi 8 octobre - 19h
La Chapelle
Galiléo de Tom Johnson interprété par Pierre Berthet, Performance
Belgique
Emmanuel Adely(texte, voix), France Lecture
Alessandro Bosetti (voix et electronique), Italie, Kenta Nagai Concert : Trophies
(fretless guitar), USA et Tony Buck (batterie),Allemagne
SONORITES
Aixónoéspànic et Sebastià Jovani : Concert
Victor Nubla (clarinette basse électrique),
Quicu Samsó (batterie), Albert Guitart (basse & sampler),
Sebastià Jovani (voix et effets), Espagne
eRikm
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Patrick Bokanovski
I APOLOGIZE
Alessandro Bosetti
Catherine Jauniaux
Jacques Albert
Edith Azam
©
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Thomas Clerc
lanfanlivre
photo C. Hélie Gallimard
Thomas Mailaender
Super mamie
Nicolas Desmarchelier
Ute Völker
© Peter_Gannushkin
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SONORITES
Jean-Philippe Gross
Aixonoespanic
Tom Johnson
photo by Guillem Sans
Sebastià Jovani
Charlemagne Palestine
Eduard Escoffet Francisco Ruiz de Infante et Christian Sébille
eRikm France
Depuis 1992, eRikm, originaire de Mulhouse, a embrassé un grand nombre de domaines artistiques, des arts plastiques en passant par la vidéo, la danse et. la musique. Après
des débuts comme guitariste de rock, il est à présent internationalement reconnu comme
performer/improvisateur hors norme dont on ne compte plus les collaborations (de
Fennesz à Bonnie Prince Billy en passant par Mathilde Monnier ou Jim o'Rourke). Son
instrument de prédilection ? Les platines. desquelles il tire des sons tels que vous n'en
aurez jamais entendus, le tout accompagné d'un style très visuel. Un artiste inclassable à
voir absolument.
Ute Völker
Accordéoniste spécialisée dans la musique improvisée. Elle donne régulièrement des
concerts dans des festivals internationaux en Europe ou elle joue comme soliste ou dans
des rencontres improvisées.
Elle travaille aussi pour des projets interdisciplinaires avec des artistes visuels, des vidéastes, acteurs, écrivains et performers. Elle vit à Wuppertal et travaille comme professeur
à la Musikschule de Bochum.
SONORITES
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Nicolas Desmarchelier
Né à Oyonnax en 1972. Après des études de guitare classique et jazz au conservatoire,
il suit le cursus des Beaux-Arts à Besançon puis à Lyon. En 1994, il co-fonde le Collectif
Ishtar (01) et s’engage dans une carrière artistique menant de front ses recherches plastiques et musicales dans le champs des pratiques expérimentales et improvisées. Dès lors,
il collabore à de nombreuses créations en France et à l’étranger. Il anime également des
ateliers et des stages dans le cadre de diverses structures [Université, lycée, collège, IME,
EREA, festivals de musique contemporaine].
Sa démarche musicale est fondamentalement liée à l’écoute - du contexte, de l’autre,
de soi - et au travail de la matière sonore. Depuis dix ans il développe une approche singulière de la guitare classique où l’exploration de ses différents potentiels acoustiques
déborde largement son usage traditionnel. «Je pratique la guitare acoustique corde
nylon, l’accord très détendu. J'utilise un plectre dur, en pierre, qui favorise des harmoniques cristallines et puissantes. Au-delà d'un jeu purement guitaristique, c'est le potentiel acoustique de la guitare dans son ensemble qui m'intéresse : les bruits de caisse, de
frettes, les sons frottés, mouillés... J'aspire à un jeu dépouillé où le corps tout entier accompagne le son. A la manière d’un peintre ou d’un sculpteur, j'essaie d'être avec la
matière sonore dans un rapport manuel et concret».
Silvia Tarozzi
A étudié la musique traditionelle dans sa ville natale, Bologne, puis la musique ancienne
en France et en Italie. Plus tard, son intérêt se porte sur la musique contemporaine
qu'elle étudie à Venise, à l'IRCAM à Paris, et avec les musiciens de l'ensemble
Intercontemporain et du Klangforum Wien. Elle vit actuellement à Paris où elle collabore
avec des ensembles ou groupes de musique baroque, électronique, classique, jazz,
rock. Elle a également joué pour la danse (Sylvain Giroud) et pour le Teatro dell'Argine
et créé de nombreuses partitions contemporaines.
Pierre Berthet
A étudié la percussion avec André Van Belle and Georges-Elie Octors.
L'improvisation avec Garrett List. La composition avec Frederic Rzewski. La théorie musicale avec Henri Pousseur. A dessiné et construit des objets sonores et des installations
(métal, plastique, eau, champs magnétiques, .) Les présente lors d'expositions et de performances en solo ou en duo avec Brigida Romano (C.D."Continuum asorbus" sur le
label Sub Rosa) et Frédéric Le Junter (C.D. "Berthet Le Junter" sur le label Vandoeuvre)
A collaboré avec "13th tribe" (C.D. Ping pong anthropology"). A joué avec Arnold
Dreyblatt dans l' "Orchestra of excited strings" (C.D. "Animal magnetism", label Tzadik ;
C.D. "The sound of one string", label Table of the elements).
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Tom Johnson
Tom Johnson est né dans le Colorado en 1939. Il a étudié à l'université de Yale et, en
privé, avec Morton Feldman. Après 15 ans à New York, il s'installe à Paris, où il habite
depuis 1983. Tom Johnson est généralement considéré comme un minimaliste, puisqu'il
travaille avec du matériel toujours réduit, en procédant toutefois de manière nettement
plus logique que la plupart des autres minimalistes, ce qui se traduit par un emploi fréquent de formules, de permutations et de séquences prévisibles. Tom Johnson est connu
surtout pour ses opéras. Depuis 25 ans on présente regulièrement L'Opéra de quatre
notes. Riemannoper (1988) a été mis en scène plus de 20 fois depuis sa création à Brême
en 1988. Parmi ses oeuvres non-opératiques, qui sont jouées souvent, on peut compter
lesHistoires à dormir debout, les Rational Melodies, La Musique et les questions, les Duos
à compter, le Tango, Les Vaches de Narayana, et Echec : une pièce très difficille pour
contrebasse. L'oeuvre la plus importante, le Bonhoeffer Oratorium, pour orchestre,
choeur, et solistes, avec textes du théologien Dietrich Bonhoeffer, a été créée par l'orchestre et choeur de la radio hollandaise à Maastricht en 1996, et a été présenté aussi
à Berlin et à New York. Tom Johnson a également écrit de nombreuses oeuvres radiophoniques, telles que J'entends un choeur (pièce radiophonique commandée par RadioFrance pour le prix Italia en 1993), Music and Questions (diffusé aussi comme CD par
le Australian Broadcasting Company), et Die Melodiemaschinen commandé par WDR
Köln, qui l'a diffusée en janvier 1996. Les enregistrements principaux disponibles
aujourd'hui sont les CDs Musique pour 88 (XI,1992),Rational Melodies (Hat Art, 1993),
et le Chord Catalogue (XI, 1999) The Voice of New Music, une anthologie d'articles écris
pour le Village Voice (1972-1982) a été publié par Apollohuis. Self-Similar Melodies, un
texte théorique en anglais a été édité en 1996 par les Editions 75.
SONORITES
Jörg Piringer
Né en 1974, Piringer vit à Vienne. Son travail est un alliage rare entre la poésie expérimentale (vocale, sonore et typographique), et la recherche informatique (master degree
en computer science). Il crée ses propres logiciels lui permettant de générer en temps
réel ses poèmes sonores et visuels en interaction constante.
Eduard Escoffet
Poète espagnol, Eduard Escoffet représente la jeune poésie sonore de langue catalane.
Il est investit dans de nombreux festivals de pratiques poétiques contemporaines, notamment en Catalogne et à Madrid. Ses performances se fondent autant sur la voix que sur
la vidéo et les nouvelles technologies.
En « textualiste », il puise son inspiration dans la littérature médiévale, baroque, ou dans
l'avant-garde littéraire pour en extraire certains vers ou extraits qu'il retravaille et revisite
par la manipulation vocale. Au-delà de toute forme de publication, sa démarche privilégie exclusivement l'oralité.
Eduard Escoffet (1979, Barcelone) dirige à Barcelone le festival "Proposta", dédié aux
pratiques poétiques contemporaires.
SONORITES
Francisco Ruiz de Infante
plasticien, né le 5 Mars 1966 à Vitoria-Gasteiz, (Pays Basque, ESPAGNE).
Vit et travaille entre Paris, Strasbourg et Auberive (Haute-Marne).
Membre fondateur de l'association d'artistes audio-visuels «Autour de la Terre», Paris.
Le travail de Francisco Ruiz de Infante participe des arts plastiques, de la littérature, de
la musique, de la vidéo et, ces dernières années, trouve sa forme principalement dans
des installations audiovisuelles.
Il appartient à une génération d'artistes dont la sensibilité est marquée par la rencontre
et la confrontation des technologies audiovisuelles avec des matériaux plus simples, voire
les plus quotidiens. Dans la construction de ses oeuvres il jongle sans complexes entre la
haute technologie et le bricolage d'urgence... sans jamais oublier la place du spectateur
à l'intérieur des dispositifs.
Généralement éphémères, ses oeuvres sont le résultat d'un travail "in-situ". Elles se
construisent formellement pour, autour et dans l'espace qui les provoquent. Dans sa structuration des espaces d'exposition, la notion de parcours ou de circuit est prédominante.
Dans le lieu d'exposition, il élabore des passages et des rituels physiques d'accès vers ses
"fragiles architectures en construction", à mi-chemin entre la ruine et le chantier.
Les "parcours à expérimenter" qu'il propose au spectateur, constituent parfois un "piège"
pour le faire plonger sans balises dans sa propre perception. Celle-ci doit être questionnée et ensuite remodelée à l'aide des "points d'appui" (les matériaux conceptuels, les éléments audiovisuels et les objets physiques qui constituent les installations).
Francisco Ruiz de Infante reconstruit certaines manières dont fonctionne la mémoire
ramenée au présent : en saccades pleines d'erreurs d'information ou comme un torrent
d'images qui recommencent sans fin. Aussi, il essaye de se confronter à l'aspect absurde
et terrible de quelques comportements humains quotidiens et trop automatiques. À l'aide
d'obstacles ou de freins aux mouvements libres des spectateurs, il pose des questions
autour de la notion d'interdit dans la société "risque zéro" qu'on veut nous vendre; cette
société qui confond trop souvent "participation" et "manipulation". Il montre dans ses installations (parfois d'une manière très physique) que la vie est une affaire de risque et qu'il
faut rester toujours en alerte.
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Christian Sébille
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Aixónoéspànic :
SONORITES
De formation instrumentale classique, Christian Sebille se consacre dès 1987 à la musique électroacoustique (Jean Schwarz - Conservatoire de Gennevilliers, Philippe Prévost LIMCA, Auch). Ensuite, sa recherche se tourne naturellement vers les musiques mixtes
auxquelles il s'exerce au sein de la Muse en Circuit avec Luc Ferrari. En 1993 à Reims,
Christian Sebille fonde Césaré, centre de création musicale, dont les choix artistiques,
tournés vers l'ouverture et la rencontre des disciplines et des styles, sont un engagement
en eux-mêmes, une recherche sur la diversité. Il collabore souvent avec d'autres artistes
dans le but de découvrir et d'élargir son champ de réflexion. Son catalogue compte plus
de soixante ouvres vocales, instrumentales, électroacoustiques et mixtes dont un opéra
de chambre, de nombreuses pièces dédiées au théâtre ou à la chorégraphie ainsi que des
installations musicales. Ses recherches sont essentiellement dirigées vers la notion d'espace et de mouvement dans la musique. A cette hétérogénéité des lutheries, il aime le
mélange et la confrontation avec les autres disciplines artistiques, ainsi que les formes
nouvelles de (re)présentation de la musique contemporaine. La série des "Miniatures",
installations musicales prenant en compte l'aspect plastique en sont notamment l'illustration.
Groupe réunit par VICTOR NUBLA (clarinette électrique), (MACROMASSA, LEONIDAS,
DEDO y la EUROPEAN IMPROVISORS ORCHESTRA, MOEX ENSEMBLE) qui a collaboré avec les musiciens Tim Hodgkinson, Robin Storey, Pascal Comelade, Alessandro
Olla, Kasper T. Toeplitz, Francisco López, Hiroshi Kobayashi, Markus Breuss, Mark
Cunningham, Raoul Björkenheim..., et QUICU SAMSÓ (batterie et percussions),
(KONIEC, MOISÉS MOISÉS, OBMUZ y MACROMASSA), qui a collaboré avec des
musiciens comme John Zorn, Agustí Fernández, Hiroshi Kobayashi, Pascal Comelade...
Les deux rencontrent ALBERT GUITART (basse électrique, sampler), ingénieur et bassiste
qui cherche les formes de reproduire les orages et les moteurs avec la basse. La discographie des deux premiers atteint la centaine de disques. Nombre d'entre eux ont été
produites par le troisième.
Une réunion inespérée mais non sporadique qui convoque les protagonistes clés de l'expérimentation barcelonaise de ces dernières décades et propose une musique libre et
énergique, avec des éléments composés et improvisés.
Ses objectifs sont :
Extraire des clarinettes des sons électriques et violents.
Obtenir du rythme la liberté maximum
Convertir la basse en un générateur de tourmentes
Celeste Boursier Mougenot
Né en 1961, Céleste Boursier-Mougenot est musicien de formation. Après avoir été
compositeur pour la compagnie de théâtre Pascal Rambert de 1985 à 1994, il se
tourne vers les arts plastiques, dans le champ de l'installation sonore, travaillant à
extraire le "potentiel musical" et acoustique des objets les plus divers.
Enna Chaton
Enna Chaton est artiste, photographe, vidéaste et performeuse, née le 28 avril 1969 à
Grenoble, France. Elle développe une recherche artistique où la production d’images
fixes et animées l’amène à multiplier les expériences dans une énergie où l’échange
et le partage sont sollicités en permanence. La relation à l’autre y est essentielle et
forte. Enna chaton rencontre des personnes par petites annonces, pour ensuite mettre
en scène les corps nus de celles-ci, ainsi que le sien, dans des lieux choisis pour la circonstance (espaces privés ou publics, appartements, lieux insolites, paysages, théâtre
lors de performance).
SONORITES
François Bon
François Bon est né en Vendée en 1953. Après des études d’ingénieur en mécanique à
l'École Nationale Supérieure d'Arts et Métiers, il se spécialise dans la soudure par faisceau d’électrons. Ce métier l’amène à travailler plusieurs années dans l’industrie
aérospatiale et nucléaire, notamment en France et à l’étranger. Il poursuit ensuite ses
études, de 1980 à 1982, en philosophie. Cet auteur prolifique publie en septembre
1982, aux éditions de Minuit , son premier roman intitulé Sortie d'usine. Il décide alors
de se consacrer entièrement à la littérature et son corpus très varié compte plus de trente
oeuvres dont plusieurs romans, récits, poèmes en prose et romans pour adolescents. Il
enseigne ensuite à l’Université de Bordeaux et à l’École nationale supérieure des
Beaux-Arts à Paris.
Jean Michel Espitallier
Né le 4 octobre 1957. Il est le cofondateur de la revue "Java" (1989-2006 voir Java
(revue)) qui fut l'une des principales revues de poésie et d'écritures expérimentales des
années quatre-vingt-dix et deux mille. Coordinateur d'un dossier sur la Nouvelle poésie
française dans le "Magazine littéraire" (mars 2001), cet "enfant terrible de la poésie
française", comme le décrit l'universitaire canadien John Stout, reste un franc- tireur,
inclassable, atypique et volontiers iconoclaste dans son travail comme dans son parcours. Il mène parallèlement une carrière de batteur avec le groupe Prexley, travaille
avec de nombreux artistes et notamment le bassiste expérimental Kasper T. Toeplitz. Il
est également membre du jury du prix du livre rock.
"Jean-Michel Espitallier est l’un des poètes contemporains qui a le plus modifié l’image
attendue de la poésie. Il est représentatif d'une génération qui, proche en cela de l'art
contemporain, opte pour des pratiques poétiques variées, construites, accumulatives et
drôles" (Jérôme Mauche, Musée Zadkine).
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Florence Pazzottu
Née à Marseille, où elle vit actuellement. Florence Pazzottu a animé pendant 10 ans la
revue Petite qu'elle avait fondée avec Christiane Veschambre en 1995. Elle a publié dans
de nombreuses revues et anthologies et est membre du comité de rédaction d'Action poétique. Qu'elle écrive sur l'enfance, l'accouchement ou sur la violence quotidienne d'un
monde à l'échine courbée face à l'horreur, Florence Pazzotu éclaire le rapport intime
qu'elle partage avec les êtres ou les choses alentours. Son écriture respire, se déplie et
se faufile dans dans les moindres interstices des sentiments qui l'habitent, résonnent en
elle. Et la heurtent parfois, douloureusement. Mais elle fait face. Le mot prend corps,
visage, dessine le paysage intime d'une émotion, et c'est finalement l'humanité et toute
sa complexité qui surgit, incandescente, de la page.
Catherine Jauniaux
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Souvent décrite comme "la femme-orchestre" ou "le sampleur humain", Catherine
Jauniaux est l'un des secrets les mieux gardés de l'univers de la musique improvisée. Elle
a collaboré avec une liste impressionnante de figures marquantes de la scène 'improv' ,
du cinéma et du rock d'avant-garde,de la danse dont notamment Fred Frith, Ken Jacobs,
Tom Cora, Marc Ribot, Zeena Parkins, Ikue Mori, Louis Sclavis, Barre Phillips ,
SophieAgnel , ErikM , Ned Rothenberg ,François Verret, ,David Moss, Aksak Maboul
etc.
Catherine Jauniaux a fait ses débuts de comédienne à l'âge (tendre) de 15 ans, dans sa
Belgique natale. Pendant les années 80 elle joue et enregistre avec Aksak Maboul, The
Work, Des Airs, Test Department, Tim Hodgkinson etc. Elle part pour New York au début
des années 90 et y devient"l'une des personnalités les plus singulières de la scène
Downtown" (selon le Village Voice). Elle s'associe avec des artistes tels que Fred Frith,
Tom Cora, Marc Ribot, Zeena Parkins, Butch Morris, et l'ex-percussionniste de DNA Ikue
Mori, avec laquelle elle fonde le duo Vibraslaps. Après son installation dans le Midi de
la France en 1995, elle diversifie ses activités en Initiant des collaborations avec des musiciens européens (Louis Sclavis, Jean Pierre Drouet, Etienne Delmas, Noël Akchoté...), des
chorégraphes et des dramaturges (Heiner Goebbels, François Verret), des avant-gardistes des platines (Otomo Yoshihide, Christian Marclay, Erik M), tout en développant ses
liens avec la scène new-yorkaise (elle joue souvent avec David Moss, Marc Ribot, ,Ikue
Mori, Barre Phillips,Ned Rothenberg, Tatsuya Nakatani et se produit régulièrement en
tête d'affiche au club Tonic à New York).
Catherine Jauniaux a également collaboré avec Tom Cora, ,Fred Frith, , Han Bennink,
John Zorn, Carole Rieussec, The Ex, Joëlle Léandre, etc.
SONORITES
Trophies
Alessandro Bosetti - voice, electronics, text-sound composition
Kenta Nagai - fretless guitar, shamisen
Tony Buck - drums
Alessandro Bosetti
Compositeur et artiste sonore Alessandro Bosetti est rejoint par Kenta Nagai, et Tony
Buck pour former TROPHIES.
En se focalisant sur des boucles Mantra de poésie abstraite et très émotionnelle chantée
ou lue, Bosetti a créé un groupe puissant de transe où la voix et les sons électroniques
rencontrent le jeu hallucinatoire de la guitare fretless de Kenta Nagai (Miya Masaoka,
Eugene Chadbourne), et les pulsations grooves et virtuoses de Tony Buck (The Necks).
Trophies utilise des objets texte/son longs, répétitifs et hautement dynamiques dans un
genre unique et stupéfiant. Le centre de la musique de Trophies est la voix ou une multitude de voix.
Le travail d'Alessandro Bosetti (né à Milan en 1973), compositeur, musicien et artiste
sonore, est basé sur la musicalité de la voix, du langage et des langues. Ses compositions abstraites (sur disque, jouées lors de performances en public ou pour des diffusions
radiophoniques) mêlent documents sonores et entretiens enregistrés, collages acoustiques et électro-acoustiques, stratégies relationnelles, pratiques instrumentales, explorations vocales et manipulations numériques. Un questionnement de la communication
orale, des aléas des processus de traduction, et de l'écoute comme objet culturel, à la
frontière entre anthropologie sonore et musique contemporaine.
Kenta Nagai
Kenta Nagai est un artiste audio-visuel et un performer originaire de Niigata, Japon. Son
sens de la physicalité se reflète dans sa récente explortion des propriétés physiques du
son et de son impact les émotions et le corps. Cet intérêt l'a conduit à des nombreuses
collaborations avec des danseurs tout au long de sa carrière comme improvisateur et performer à New York et à l'étranger. Nagai s'est produit lors de nombreuses salles de
concerts comme Carnegie Hall, Roulette, Judson Church, Dance Theater Workshop, The
Kitchen, Lincoln Center Out Door Stage, Rubin Museum, Hershhorn Museum at
Smithonian Institute, Sculpture Center and Japan Society.
Tony Buk
SONORITES
Né à Sidney en 1962, Tony Buck est considéré comme l'un des expatriés les plus créatifs
d'Australie, ayant acquis une vaste expérience à travers le monde. Il a participé à un
grand nombre de projets des plus variés. Membre du trio The Necks (avec Chris
Abrahams et Lloyd Swanton), il est aussi connu en tant que membre du groupe d'improvisation Peril (avec Otomo Yoshihide et Kato Hideki).
I APOLOGIZE
Jean-Luc Verna : chant - performeur / Gauthier Tassart : bruits et programmation
Pascal Marius : Guitare, Tom basse
"Artiste par ailleurs Jean-Luc Verna aime reprendre les choses connues, les images célèbres de l'histoire de l'art, les poses de statues, « les airs du répertoire ». Ses idoles :
Siouxsie and the Banshees (la reine), T-Rex, la new wave, le rock, la pop et même le
disco. « Je suis né dans les années 60, j'ai donc 25 ans, c'est le moment rêvé pour chausser des talons aiguilles et pousser une petite gueulante, une petite « croonante ».
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I apologize revisite ainsi les morceaux ou plus simplement les mélodies qui font partie de
leur quotidien sans distinction de genre. "
Patrick Bokanovski
Cinéaste et plasticien français, né en 1943. Développe un travail entre les genres cinématographiques traditionnels : court-métrage, cinéma expérimental, animation. Sa manière
de traiter le matériau filmique situe sa recherche à la frontière des arts optiques et plastiques, dans un « entre-deux » toujours à créer. Patrick Bokanowski révoque en doute
l'idée que le cinéma doive -ce serait là son essence- reproduire la réalité, c'est-à-dire nos
habitudes de penser et de sentir. Ses films contredisent l' « objectivité » photographique
à quoi est solidement arrimé l'essentiel de la production cinématographique mondiale.
Les expérimentations de Bokanowski, en vue d'ouvrir le cinéma à d'autres possibilités
expressives -par exemple le « gauchissement » des lentilles des objectifs (il préfère le
terme de « subjectifs »)- témoignent de visions purement mentales qui ignorent les représentations conventionnelles, affectent la réalité, la métamorphosent, offrant ainsi au spectateur de ses films de nouvelles aventures perceptives.
Le long métrage L'Ange 1982, est son ouvre la plus marquante, ouvre fascinante et
obsessionnelle, accompagnée d'une bande-son réalisée par son épouse, Michèle
Bokanowski .
Michèle Bokanovski
Michèle Bokanowski (9 août 1943, Cannes, France) est une compositrice de musique
électroacoustique résidant à Paris, France.
SONORITES
D'une famille de musiciens (professionnels du côté de sa mère, amateurs du côté paternel), elle lit à 22 ans À la recherche d'une musique concrète de Pierre Schaeffer et décide
d'étudier la composition. Après une formation classique en harmonie, elle rencontre
Michel Puig, élève de René Leibowitz, qui lui enseigne l'écriture et l'analyse d'après le
Traité de Schönberg. En septembre 1970 elle débute un stage de deux ans au Service
de la Recherche de l'ORTF sous la direction de Pierre Schaeffer. Parallèlement elle participe à un groupe de recherche sur la synthèse du son, étudie l'informatique musicale à
la Faculté de Vincennes et la musique électronique avec Éliane Radigue. Entre 1972 et
1984, elle compose essentiellement pour le concert - Korè, Pour un pianiste, Trois chambres d'inquiétude, Tabou - et le cinéma - musique des courts métrages de Patrick
Bokanowski et de son long métrage L'Ange. Depuis 1985, elle a composé également
pour la télévision, pour le théâtre - avec Catherine Dasté - et pour la danse - avec les chorégraphes Hideyuki Yano, Marceline Lartigue et Bernardo Montet.
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Emmanuel Adely
Il est l'auteur d'une dizaine de romans. Depuis plusieurs années, il expérimente d'autres
formes d'écriture comme dans J'achète - journal comptable d'achats quotidiens
(Inventaire/Invention) -, Cinq Suites pour violence sexuelle - transcription des cinq discours du candidat Sarkozy pendant l'entre-deux tours des élections de 2007 (Argol) -,
ou No more reality qui est une revue de presse disponible sur internet, et qui couvrira la
durée de l'actuel quinquennat sous forme de centon. Dernièrement, Sommes (Argol),
addition de 228 biographies, se veut et est une fiction qui entre dans l'unicité du chiffre
1, mais aussi un rebond au travail d'Opalka, mais aussi un poème, et donc aussi un tombeau : un compte à rebours .
Christian Pruvost
Charlemagne Palestine
SONORITES
Depuis plusieurs années, Christian Pruvost multiplie les collaborations que ce soit dans le
domaine du jazz (collectif Circum et Zoone Libre) ou de la musique improvisée (la
Pieuvre, etc.). Il se produit pour la première fois en solo en novembre 2006 à la malterie (Lille). Dans un jeu tout acoustique, il développe son discours très sereinement,
appuyé par quelques objets qui lui confèrent une richesse de timbres supplémentaire.
L’ o riginalité de sa démarche artistique l’a déjà amené à se produire en solo à Brest,
Montreuil et en Australie (Melbourne, Sydney) sur l’invitation du pianiste Anthony
Pateras.
A son sujet, les généalogistes ne manquent déjà plus d’évoquer la famille post-dixonienne des Dörner, Kelley, Hautzinger, Kerbaj ou Ulher… c’est pourtant oublier que le
jeune musicien accompli qu’est Christian Pruvost ramène la trompette à une plasticité
toute charnelle et l ’ e mporte vers une pneumatique éminemment poétique, personnelle
et sereine. Détendeur et porte-voix, outil de succion et de pulvérisation, la trompette est,
entre ses mains d’improvisateur, un appareil respiratoire – inspiratoire & expiratoire –
qui, abouché à l’organisme, étend et explore le corps du musicien. Homme-paysage,
Christian Pruvost abrite une île : il en vomit cicindèles & cétoines dorées, bourdons &
phalènes – et c’est un luxuriant abécédaire d ’ é lytres qu’il convoque dans sa pratique
intime de l’entomologie sonore. Homme électrique, Christian Pruvost abrite aussi une
ville de tuyères, clapets, vannes et valves : dansant et du bout des pales, en gestes ondulatoires, par des architectures mouchetées de goudron, il en recreuse, réinvente et habite
l’espace. [Guillaume Tarche]
Né à New York en 1947 de parents d'origine juive russe Charlemagne Palestine chante
dès l'âge de huit ans dans la chorale d'une synagogue à Brooklyn. De 1963 à 1969 il
occupe la place de carillonneur à l'église Saint-Thomas située près du Musée d'Art
Moderne à New York. Cette proximité du Musée lui permet de découvrir l'avant-garde
new-yorkaise, les peintres minimalistes Mark Rothko, Barnett Newman et Clyford Still,
des musiciens tels que John Cage, Tony Conrad, Morton Feldman, le maître du raga
indien Pandit Pran Nath qui enseigne le chant à Terry Riley etLa Monte Young... Il rencontre Morton Subotnick, le co-fondateur en 1961 du San Francisco Tape Music Center,
au University Intermedia Center de New York qui lui donne accès aux oscillateurs électroniques. A cette époque, Charlemagne Palestine se lance dans l'exploration des drones, ces sons continus ou bourdons. "Comme Rothko et Still l'avaient trouvé en peinture,
je voulais trouver dans le son un champ baigné de couleur, un temple de la couleur, un
sanctuaire de la couleur, un son sans fin" (Revue et Corrigée n°28). Il s'investit alors dans
cette quête du "Son d'Or", selon ses propres termes, explorant les oscillateurs, les synthétiseurs analogiques, tard dans la nuit dans les locaux vides du University Intermedia
Center. Pendant ses recherches nocturnes Charlemagne Palestine sculpte obstinément le
son, oscillateur par oscillateur, poussant le son à un volume très élevé dans une pièce
insonorisée où tous les objets se mettent à vibrer.
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Edith Azam
Auteur, Edith Azam est motorisée. Rencontre des difficultés colossales à faire un paragraphe biographique, est motorisée. Est née le deux mais toute seule : cela lui fait ni chaud
ni froid, elle est vraiment motorisée. A déjà publié divers textes très motorisants, notamment RUPTURE et LéTIKA KLINIK au Denier Télégramme, L'ECHARPE DOUCE AUX YEUX
DE SOIE et AMOR BARRICADE AMOR à l'Atelier de l'agneau. Donne de nombreuses
lectures, lors de résidences ou de festivals au top du motoring, en France et à l’étranger. Toujours motorisée à cette heure et pour le reste ? Lire, écouter, diront toujours mille
fois mieux ce qui là : m'autorise.
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Thomas Clerc
Thomas Clerc est écrivain. Il a publié Maurice Sachs le désœuvré aux éditions Allia en
2005, puis Paris, musée du XXIe siècle, Le 10e arrondissement aux éditions Gallimard
(L’arbalète) en 2007, et un recueil de nouvelles, L’homme qui tua Roland Barthes aux
mêmes éditions, au printemps 2010. En 2009, il a également fait paraître Nouit, aux éditions Mix et FRAC Aquitaine, fiction écrite à partir d’une photo de Jeff Wall. Il réalise
également des lectures performées à partir de brefs textes conçus spécialement pour la
scène. Il s’est produit entre autres au festival Ac t ’ o ral Paris, au festival Beaubourg-laReine du Centre Pompidou, au TJCC du théâtre de Gennevilliers, au MAC/VAL de Vitry,
au FRAC Aquitaine, etc. Il vient d’écrire un article sur la performance dans le n° spécial
d ’ a rt press consacré à cet art. L’ é c rit et l ’ o ral ont pour lui la même valeur.
SONORITES
Jacques Albert
Jacques Albert est auteur dramatique et comédien-danseur. Il est également co-fondateur
du collectif Das Plateau avec Céleste Germe, Maëlys Ricordeau et Jacob Stambach. Il
participe en son sein à la création de formes hybrides qui confrontent théâtre, performance, vidéo, musique live et danse contemporaine. Les pièces SIG Sauer Pro, Le Bon
chemin et Dia de mucho, vispera de nada ont toutes les trois été portées à la scène par
le collectif et ont ainsi été présentées dans la cadre du festival Actoral [Montevideo,
Théâtre de la Colline, Lieu Unique], des TJCC [théâtre de Gennevilliers], d’Etrange
Cargo [Ménagerie de Verre], du festival Premières [Théâtre National de Strasbourg], des
Soirées Nomades de la Fondation Cartier [théâtre Garonne] et à Mains d’Œuvres où le
collectif a été en résidence de décembre 2007 à l’été 2010. SIG Sauer Pro, sa deuxième
pièce est publiée en Allemand dans la revue SCENE. Elle a par ailleurs été mise en lecture à la Mousson d’été, au théâtre du Rond-Point et radiodiffusée sur France Culture.
En 2010-2011, Das Plateau est en compagnonnage avec la Cie Diphtong dirigée par
Hubert Colas.
Thomas Mailaender
Thomas Mailaender est un artiste multimedia français qui vit entre Paris et Marseille.
Diplômé de la Villa Arson (Nice) et de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Décoratifs
(ENSAD) de Paris, section Photographie. Ses photographies sont publiées dans divers
journaux et magazines: Libération, Colors, Prototype, Sunday Times, Blast, Le Monde
Diplomatique... Fait partie de Piece of Cake (POC), un groupement de 25 photographes
européens dont font également parti Charles Fréger, Mathieu Bernard Raymond et Peter
Granser. La documentation marque le point de départ de son travail. Dans une démarche presque scientifique, il archive l’insignifiant, le grotesque accidentel des moments
qui possèdent une monumentalité aussi abrupte qu’inattendue. Jusqu'à présent, son oeuvre s'est concentrée sur l'exploration du concept de typologie. Récemment, un célèbre critique d’art français aujourd’hui décédé a comparé son travail à celui de Bernd et
d’Hilla Becher 'sous l’influence du Pastis'. Son oeuvre s ’ o riente depuis peu vers la
sculpture et l’installation. Il vient de créer “The Fun Archive” dont l'objectif est de compiler la pire banque d’image de tous les temps.
SONORITES
Dominique Pifarély
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De 1979 à 1990, il se produit en trio aux côtés de Didier Levallet et Gérard Marais. Ses
deux premiers quartettes seront illustrés par deux disques, Insula Dulcamara (1988) et
Oblique (1992). Il fonde ensuite le Sclavis-Pifarély Acoustic Quartet (avec Bruno
Chevillon et Marc Ducret), qui se produira jusqu'en 1997 dans les principaux festivals
européens, ainsi qu'au Canada et au Japon (Acoustic Quartet, ECM, 1993). Puis il
entame en 1996 un dialogue avec François Couturier, concrétisé par l'enregistrement de
Poros (ECM, 1997), où la musique échappe à toute catégorie, mariant écriture et improvisation.
Parallèlement aux rencontres qui continuent de jalonner son parcours, Dominique
Pifarély mène de front différents projets. L'ensemble Dédales réunit 9 musiciens-improvisateurs. Impromptu prolonge le travail commencé avec François Couturier en compagnie
du haute-contre Dominique Visse, et marque son attachement à la poésie et la littérature.
Il travaille ainsi à des lectures /performances en compagnie de l'écrivain François Bon et
des comédiens Violaine Schwartz et Pierre Baux. Enfin, il forme en 2007 un trio avec
Julien Padovani aux claviers et Eric Groleau à la batterie.
Ayant à coeur de transmettre ces pratiques plurielles, il mène depuis plusieurs années une
activité de formateur au sein du C.F.M.I. de Poitiers, et donne régulièrement des master
classes en conservatoire.
Jean-Philippe Gross
Né en 1979, vit et travaille à Metz depuis 1999.
Formation musicale autodidacte débutée en 1994 par les percussions. En 1998 il se
tourne vers l'utilisation d'outils électroniques et vers la pratique de l'improvisation libre.
Depuis il a multiplié les collaborations et les représentations, et présenté son travail en
Europe, au Japon et aux USA.
Du solo aux grands ensembles, il joue avec de nombreux musiciens français et internationaux, avec entre autres Jérôme Noetinger, Xavier Charles, eRikm, Will Guthrie, Clare
Cooper, Lionel Marchetti, Franz Hautzinger, Jean-Luc Guionnet, Pascal Battus, John
Hegre, JazKamer, Lasse Marhaug...
Il travaille pour la danse et le théâtre, avec la chorégraphe Marie Cambois et la metteur en scène Perrine Maurin.
Programmateur au sein de l'association «Fragment» à Metz, d'octobre 2001 à juin 2009.
Partenaires du festival
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Ils nous soutiennent
Direction Régionale des Affaires Culturelles de Languedoc-Roussillon, Conseil Régional
Languedoc-Roussillon, SPEDIDAM, ONDA, Ville de Montpellier, Librairie Sauramps.
Ils nous soutiennent et nous accueillent
Centre Chorégraphique National de Montpellier Languedoc-Roussillon, Ecole
Supérieure des Beaux Arts Montpellier Agglomération, La Chapelle, Le couvent des
Dominicains.
Ils nous diffusent
Arte Radio, Radio Divergence, Radio Pays d'Hérault, France Musique, Radios FM PLUS &
Terra One, Revue et corrigée.
Collaboration
Avec Le Festival ActOral avec le Festival le LEM de Barcelone et avec les Instants
Chavirés de Montreuil.
SONORITES