L`A.D.S.L est une technologie qui permet d`offrir un accès haut débit

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L`A.D.S.L est une technologie qui permet d`offrir un accès haut débit
Depuis l’escalade du Mont Ventoux par Pétrarque, plusieurs siècles se sont écoulés avant
que
des
hommes
se
hissent
à
nouveau
au
sommet
du
massif.
En 1885, il accueillit un bureau du télégraphe, en 1886, un observatoire météorologique, à
partir de 1900 des courses cyclistes y furent régulièrement organisées, puis deux ans plus
tard s’ajoutèrent des courses automobiles. Dans les années 50, y furent construits des bâtiments de l’armée de l’air puis une tour PTT. Au milieu des années 60, l’ORTF décida à son
tour d’y implanter un centre émetteur dans les bâtiments de l’armée de l’air. La première
chaîne de télé fut mise en service en 1965. En 1967, l’ORTF entreprend l’édification d’un
bâtiment pour ses émetteurs et d’une tour de 50 m de haut. A partir de là sont mises en
service la deuxième chaîne en 1970, la troisième en 1973. Puis après d’importantes exten-
sions et modernisations les programmes de TF1 sont diffusés en couleur en 1981, en 1991
c’est la diffusion de la Cinq, de M6 et de FR3 Région, donnant au Mont Ventoux la particularité d’être un des rares centres à disposer de deux émetteurs pour la diffusion de la troisième chaîne.
Les agents chargés de la surveillance du matériel se souviennent des premières années
d’existence du centre lorsqu’en hiver ils devaient y monter chaque matin. C’était 5 heures
de marche pour couvrir les six kilomètres qui les séparaient du sommet, avec des murs de
neige de plus de sept mètres de haut, des blocs de glace qui tombaient du pylône au
moment du dégel avec des bruits de bombe. La visibilité était souvent mauvaise et parfois
ils furent bloqués au centre pendant plusieurs jours à cause de tempêtes de neige.
T.D.F. (Télédiffusion de France), avec son patrimoine unique au monde, gère, notamment
en Europe, un réseau de liaisons hertziennes de plus de 38 000 kilomètres pour le compte
de ses clients, fournisseurs d’accès à Internet (FAI) et opérateurs, avec un savoir faire dans
le domaine des radiotélécommunications qui lui permet de capter et de rediffuser vers chacun les ondes venues du monde entier. TDF opère aussi en Afrique et en Asie.
L’A.D.S.L est une technologie qui permet d’offrir un accès haut débit à Internet, par l’intermédiaire du réseau France Télécom.
L’ « A.D.S.L.2 + », technologie à très haut débit propose des accès téléphoniques illimités
et des chaînes de télévision réservées à certaines zones dégroupées en démultipliant ses
capacités grâce à la bonne vieille paire de fil de cuivre.
L’Hexagone compte plus de 20 000 émetteurs et réémetteurs intégrés dans 7 000 sites
(pylônes) dont certains sont installés sur des sites exceptionnels à tous égards comme le
Mont Ventoux qui rivalise avec la Tour Eiffel, le Pic du Midi, l’Aiguille du Midi et la Tour de
Fourvière à Lyon.
Notre région ( P.A.C.A ). avec le Mont Ventoux, Marseille Grande Etoile et le centre émetteur « Réaltor » à Marseille, compte 480 sites et quelques 2 000 émetteurs et réémetteurs.
Entre 1970 et 1980, après l’arrivée sur le marché du minitel, la mise en service des mobiles de première génération s’établit sur des réseaux analogiques. Dès 1990 nous assistons
aux applications de la deuxième génération numérique, cette fois appelée G.S.M. (norme
de téléphonie mobile). Puis en 2001, amélioration du G.S.M. qu’on désigne par G.P.R.S (un
« paquet » général de services radio ) dont le débit est trois fois supérieur au G.S.M. de
base. En 2004, l’U.M.T.S. appelée aussi 3G, représente la troisième génération. En 2005,
autre évolution de la norme G.S.M. : EDGE voit le jour. La couverture (maillage) en plein
développement serait de 85 % sur l’Hexagone. L’évolution du réseau de télécommunications concerne le téléphone, la diffusion du son (radio) et de l’image (télévision), les textes
télécopies, télétextes, télex, télégraphes et enfin, des données informatiques. La compétition fait rage chez les fournisseurs d’accès à Internet (F.A.I) et les opérateurs.
Espérons que ce n’est pas une guerre de plus, mais un événement extraordinaire qui pourrait, dans cette course aux technologies nouvelles, s’ajouter dès demain au domaine des
radiotélécommunications grâce à la maîtrise des ondes et de l’acoustique. J’ai nommé
l’Imagerie ultrasonore ou ” Supersonic imagine ”.
Alain Bériot