comparatif entre les deux enquêtes

Transcription

comparatif entre les deux enquêtes
MOT DE LA
PRÉSIDENTE
Cette production du Centre Régional Information Jeunesse Alsace
met en lumière son rôle d’observatoire de la Jeunesse sur le territoire, par le prisme des pratiques
d’information des jeunes.
Notre contribution donne un éclairage sur les préoccupations et les
besoins des alsacien(ne)s ainsi que
sur l’enjeu du numérique dans le
développement de politiques publiques de jeunesse.
Les enquêtes menées ont permis,
au-delà même de l’analyse, de
mettre en place des ajustements de
pratiques professionnelles en direction des jeunes au sein du CRIJ
Alsace et de son réseau, de renforcer le maillage partenarial de l’Information Jeunesse et de recentrer
notre démarche d’accompagnement à l’information des « enfants
du numérique ».
Plus de 2 000 jeunes ont été interrogés sur leurs pratiques d’information, et les enseignements que
nous en retirons nous permettent
de projeter nos missions, de façon
adaptée et efficiente, en direction
des besoins des jeunes.
Michèle LUTZ
Présidente
CRIJ Alsace/Sémaphore MSA
MOT DE LA DRJSCS
L’Information Jeunesse est une mission de service public définie et garantie par l’État qui s’inscrit de manière prioritaire dans
les politiques de jeunesse. La présente étude traduit la volonté
de la DRJSCS (Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports
et de la Cohésion Sociale) et du CRIJ de mieux appréhender les
attentes, les pratiques et les besoins des jeunes en matière d’information sur le territoire alsacien.
Max Pinson
Directeur régional adjoint Alsace
SOMMAIRE
L’IJ : un label
CRIJ Alsace : une histoire
CRIJ Alsace : Observatoire des jeunes sur les territoires
Témoignage des médiateurs IJ
Le public
Les préoccupations des jeunes
Portrait d’un(e) jeune alsacien(ne)
Internet et les jeunes : idées reçues !
Les jeunes « multitâches »
Conclusion et perspectives
Bibliographie
Nos remerciements
Crédits
4
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9
10
11
12
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15
17
20
21
22
3
L’IJ : UN LABEL
Le label « Information Jeunesse (IJ) » permet à une structure
labellisée de bénéficier :
De méthodes
D’outils
Des Services du
CRIJ Alsace
De formations
D’échanges de
pratiques
De la culture
Professionnelle
La labellisation relève d’une contractualisation entre l’État,
le CRIJ et la structure portant le label IJ.
Le label « Information Jeunesse » est un gage de qualité en
matière d’information pour les jeunes.
1969 :
L’INFORMATION
JEUNESSE
Née des mouvements de l’Éducation Populaire, en 1969, l’Information Jeunesse a fondé son action sur la proximité en apportant
des réponses aux demandes d’information.
L’Information Jeunesse est une
mission de service public s’inscrivant dans le cadre des politiques
de jeunesse définie et garantie par
le ministère en charge de la jeunesse.
À ce titre, l’Information Jeunesse
répond à un objectif d’intérêt général garanti par un label d’État.
Ce label est encadré par les chartes
françaises et européennes de
l’Information Jeunesse et d’une
norme AFNOR (2006).
L’IJ : UN MAILLAGE NATIONAL ET RÉGIONAL
La structuration de l’Information Jeunesse se fait à l’échelon national par le Centre d’Information et de Documentation Jeunesse (CIDJ) et par un maillage territorial de proximité, composé d’un Centre Régional Information Jeunesse (CRIJ) fédéré par l’Union Nationale Information Jeunesse (UNIJ) et un ensemble de Bureaux d’Information
Jeunesse (BIJ) et de Points d’Information Jeunesse (PIJ) porté par des collectivités locales ou des associations.
4
CRIJ ALSACE : UNE HISTOIRE
0
20
20
15
Réseau
Information Le Ministère
labellise le
Jeunesse
CRIJ Alsace
Alsace
09
BIJ – Espace
info jeunes à
Mulhouse
19
9
Centre d’Information
Jeunesse Alsace (CIJA)
à Strasbourg
19
76
19
71
Les 1ers
CRIJ
Le CRIJ, c’est une équipe de huit
personnes, composée d’un coordinateur régional, d’un chargé d’accueil, d’une animatrice pour le
réseau et de cinq chargées d’information et de communication.
UNE PHILOSOPHIE
NOS MISSIONS
➥ A
ccueillir,
informer, conseiller tous les publics et en particulier les 12-30 ans.
« Réunissons
nos compétences pour
déclencher vos envies
et vos projets ! »
➥ C
onduire des actions au plus près des jeunes.
➥ F
aire
du Community Management et de la production documentaire régionale.
➥ C
oordonner
le réseau Information Jeunesse sur le territoire
alsacien (1 BIJ, 22 PIJ et 7 PIJ en projet).
➥ P
rofessionnaliser
les animateurs IJ en les outillant (outils
méthodologiques, formations et ressources documentaires).
5
6
CRIJ ALSACE : OBSERVATOIRE DES
JEUNES SUR LES TERRITOIRES
INTRODUCTION
D’octobre 2012 à mars 2014, le CRIJ Alsace et les professionnels du réseau Information Jeunesse alsacien ont mené deux enquêtes stratégiques sur les pratiques d’information des jeunes,
avec l’apport méthodologique de l’Institut National de la Jeunesse et de l’Éducation Populaire
(INJEP) et le soutien de la DRJSCS Alsace.
L’objectif de ces enquêtes était double. D’un côté, nous voulions connaître les pratiques des
jeunes alsaciens en matière d’information et, de l’autre, doter les médiateurs de l’information
d’outils d’observation et d’analyse des publics sur leur territoire en les faisant participer à une
formation-action.
La première enquête concernait les usagers du réseau IJ, afin d’évaluer leurs demandes, leurs
pratiques et leurs attentes (Enquête n°1).
Dans un second temps, l’attention s’est portée sur ceux qui ne fréquentaient pas les structures
du réseau pour comprendre leurs pratiques et notamment leur usage du Web 2.0 (Enquête n°2).
Dans ce document un comparatif entre les deux enquêtes a été réalisé.
7
FORMATION-ACTION
Nous avons sollicité Jean-Pierre Halter – Sociologue, chercheur associé – et Gérard Marquié – Chargé d’études et de
recherche – de l’INJEP pour conduire la formation-action du réseau Information Jeunesse d’Alsace.
Il s’agissait de mettre en place un processus permettant aux médiateurs de l’information, d’améliorer leur connaissance des jeunes sur leur territoire (outillages et formations aux méthodes d’information).
La formation s’est centrée sur l’acquisition de connaissances méthodologiques pour les professionnels en valorisant les enseignements issus de l’exploitation des données.
Ces données sont issues de chaque BIJ et PIJ qui ont joué le rôle d’observatoire à leur échelle.
MÉTHODE ET ÉCHANTILLON
Ce sont 649 usagers du réseau IJ qui ont répondu à un premier questionnaire lors de leur venue dans un Point ou
un Bureau Information Jeunesse de novembre 2012 à février 2013.
Leur passation s’est faite à Bischheim, Bischwiller, Cernay, Colmar, Huningue, Mulhouse, Saverne, Schiltigheim,
Sélestat, Strasbourg/La Robertsau, et Strasbourg/La Meinau. Les médiateurs de l’information sont ensuite allés à
la rencontre de 1519 jeunes qui ne venaient pas dans le réseau Information Jeunesse et les ont questionnés sur les
mêmes sujets et d’autres plus spécifiques sur la période de mars à mai 2013. Les questionnaires ont été remplis dans
des lycées, Missions Locales, forums, salons et dans l’espace public (rue, café, cinéma, etc.).
Pour la seconde enquête, l’échantillon a été redressé à partir de deux variables : l’âge et le genre pour être en cohérence avec la cohorte de la première enquête. 1263 questionnaires concernant les jeunes de 15 à 30 ans ont été
conservés et analysés, selon la méthode d’échantillonnage raisonné.
8
TÉMOIGNAGE DES MÉDIATEURS IJ
L’utilisation de l’enquête m’a permis de valoriser mon travail
auprès des élus et ainsi d’être plus convaincante auprès de
nouveaux partenaires.
Aurélie SCHERER
Médiatrice du PIJ de la ville de Huningue
L’enquête a créé un nouvel élan, une nouvelle dynamique autour
de l’Information Jeunesse, notamment pour nos élus.
Astride LEPIEZ
Chef de service enfance-jeunesse
Responsable du PIJ de la ville de Schiltigheim
La difficulté la plus importante reste le facteur temps qui a été
relativement important (absence pour formation, sondage, saisie
des informations, etc.).
Aurélie SCHERER
Médiatrice du PIJ de la ville de Huningue
Je pense que l’on doit continuer à aller vers les jeunes, leur parler
pour connaître leurs besoins.
Magali BERNARD
BIJ de la ville de Colmar
9
LE PUBLIC
30%
ANALYSE DU
CRIJ
25%
20%
15%
90% du public accueilli
par le réseau IJ est titulaire d’un niveau Bac ou
infra-Bac.
10%
5%
0
-3
29
27
-2
8
25
-2
6
-2
4
23
21
-2
2
19
-2
0
17
-1
8
15
-1
6
0%
35%
33% sont des lycéens.
30%
Cette distribution témoigne d’une rencontre
inédite entre deux publics qui auparavant ne
se rencontraient pas et
qui aujourd’hui nous interrogent sur la même
problématique : celle de
la formulation de leur
projet professionnel.
25%
20%
15%
10%
5%
Jeunes IJ
c+
4
p l ou
us
Ba
B
B a ac +
c+ 2
3
c
Ba
P
P/
BE
CA
N
co ive
ll è a u
ge
Br
e
co vet
ll è d
g e es
s
0%
10
31% sont demandeurs
d’emploi.
Jeunes hors IJ
LES PRÉOCCUPATIONS
DES JEUNES
Études / Métiers/
Formations
ANALYSE DU CRIJ
Aide au CV
Jobs / Emploi
Les thématiques liées à l’orientation et à l’insertion restent dominantes pour les publics venant
dans un PIJ/BIJ ou hors de l’IJ.
Aide au projet
Loisirs / Sport /
Culture
Les questionnements relèvent autant :
Info / Conseil
Santé
➥ d
u
0% 10% 20% 30% 40% 50%
Auprès du
réseau IJ
Hors de l’IJ
MESURES DU CRIJ
choix de filières spécifiques
(formations initiales et formations continues),
➥ q
ue
de la recherche d’une première expérience (job d’été,
stages, immersions, etc.),
➥ o
u de l’initiation aux techniques
de recherche d’emploi (CV,
lettres de motivation, entretiens, enquêtes métiers, etc.).
Adapter l’offre de formation à destination des professionnels
du réseau IJ.
Deux sessions dans le plan de formation : « Découverte de
tests d’intérêts professionnels à destination du public jeune ».
11
PORTRAIT D’UN(E) JEUNE
ALSACIEN(NE)
63%
37%
64%
36%
ANALYSE DU CRIJ
Quel que soit le profil et l’âge
du public, il est sensible à deux
éléments :
Bénévolat,
volontariat
46%
54%
Mobilité et
international
12
Droits et démarches
de la vie
quotidienne
45%
55%
Loisirs, culture et
sport
➥ l ’accueil et la qualité d’écoute
(38%),
➥ l a
proximité de la structure
(27%).
L’intérêt des structures IJ en
Quartier prioritaire de la Politique de la Ville prend tout son
sens dans l’identification par les
jeunes de référents sur le quartier.
CE QU’APPORTE L’IJ AUX JEUNES :
70%
60%
50%
40%
Mulhouse
30%
Alsace
20%
10%
0%
Obtention de
l’info ou du
conseil souhaité
Apport d’autres
infos ou
conseils
Donne envie
de compléter
son info
Aide en proposant de rencontrer d’autres
personnes
FOCUS EN ALSACE
MESURE DU CRIJ
Chaque ville, chaque public a ses critères de préférence :
La forme compte autant que le
fond.
➥ r apidité
d’accès à l’information (PIJ d’Huningue et Strasbourg, et BIJ de Colmar),
➥ p
roximité géographique (PIJ de L’escale à Strasbourg),
➥ c
ompétence des professionnels (PIJ de Bischwiller)
➥ a
pport
de conseils supplémentaires et ouverture à de nouvelles pistes d’information (CRIJ Mulhouse).
Le rapport ayant relevé que les
qualités d’accueil et d’écoute favorisent la fréquentation du lieu
et le retour régulier (un jeune
sur deux), nous avons réaménagé notre espace d’accueil pour le
rendre plus convivial et chaleureux.
13
INTERNET ET LES JEUNES :
IDÉES REÇUES !
Forums,
salons 11%
Mission
locale 13%
Réseaux
sociaux 9%
Site Internet 67%
Presse,
média 15%
Professeur
15%
ANALYSE DU CRIJ
Parents 37%
Se
débrouille
seul 16%
Ami(e) 18%
MESURE DU CRIJ
Sachant que 67% des jeunes utilisent leur smartphone pour
être constamment connecté, nous avons créé un nouveau site :
➥ m
ieux référencé,
➥ plus adapté aux différents publics.
14
« Par pitié,
regroupez les
lieux et les
informations »
Le premier réflexe des jeunes est
de s’informer via Internet (67%
hors de l’IJ pour 55% dans le réseau IJ).
Confrontés à la masse d’informations, ils sont amenés ensuite
à venir dans un PIJ/BIJ/CRIJ,
soit pour s’assurer de la pertinence de l’information à retenir
(30% des réponses), soit pour
trouver l’information qui leur
fait défaut (59% des jeunes).
Dans tous les cas de figure, ce
canal n’est jamais cité seul et se
combine avec d’autres sources
(parents, amis, etc.).
LES JEUNES
« MULTITÂCHES »
47%
53%
Maîtrise
bien sa
recherche
53%
59%
56%
47%
Maîtrise sa
recherche
sur
quelques
sujets
44%
41%
48% 52%
Rencontre A besoin de A besoin
des
conseils
du conseils
difficultés
d’un ami
dans sa
recherche
MESURE DU
CRIJ
Développer un véritable
accompagnement à la démarche
d’information
des
jeunes pour qu’ils
transforment
leurs
habitudes socioculturelles numériques en
compétence d’utilisation des Technologies
de l’Information et
de la Communication
(TIC) afin de développer leurs connaissances
ANALYSE DU CRIJ
67,5% des 11-20 ans déclarent utiliser régulièrement plusieurs médias en même temps (J-M Fourgous).
Représentatifs d’une tendance sociétale à la « dispersion », ils utilisent simultanément réseaux sociaux, SMS,
radio, télévision, Internet. Ils sont clairement « multitâches » (P. Mallein).
De plus, en assimilant internet à un lieu, 42% des répondants ne font plus la distinction entre le monde virtuel
et le monde réel. La juxtaposition des deux efface les contraintes géographiques et facilite la rencontre avec un
interlocuteur de proximité.
Or trouver la bonne information nécessite de se focaliser sur une source après l’autre, de prendre son temps, et
bien souvent d’aller à la rencontre d’un professionnel dans un lieu spécifique. 55% des jeunes disent accorder de
l’importance aux lieux « physiques » (CDI, Mission Locale, service jeunesse, Information Jeunesse, CIO, etc.).
15
16
CONCLUSION ET PERSPECTIVES
CONCLUSION
L’enquête a souligné la nécessité pour les différents acteurs jeunesse de travailler ensemble pour
mieux comprendre les évolutions des pratiques des jeunes et ainsi répondre de façon adaptée à
leurs besoins. Cela sous-entend de doter les professionnels de la jeunesse d’outils performants
et d’opérer un maillage territorial plus important afin d’être pleinement complémentaires.
L’Information Jeunesse qui œuvre déjà pour l’autonomisation des jeunes à l’information devra
être partie prenante d’une politique d’autonomie globale des jeunes en inscrivant toutes les
structures IJ comme partenaires du Service Public Régional de l’Orientation (SPRO).
En Alsace, la fracture numérique est présente mais s’amenuise (2.2% des jeunes Alsaciens
ne peuvent se connecter à Internet). Nous n’avons pas assez de recul concernant la jeunesse
actuelle, mais les écarts se creusent en matière de compétences numériques (e-skills) et engendrent difficultés d’accessibilité à l’emploi, illettrisme, fracture urbaine et isolement.
Le CRIJ Alsace et son réseau doivent donc favoriser les principes d’une inclusion numérique
(e-inclusion), économique, professionnelle, citoyenne et « e-citoyenne » dans une société où le
numérique et l’industrialisation de l’information jouent un rôle déterminant. Nous rendrons
ainsi la jeunesse alsacienne bénéficiaire et contributrice de la « société de la connaissance ».
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CRIJ : PERSPECTIVES POUR DEMAIN
Les enfants du numérique parce qu’ils ont toujours vécu dans un environnement numérique sont
considérés à tort comme étant en capacité d’utiliser, de comprendre et de maîtriser tous les
usages des technologies. Comme nous l’avons vu, ils sont certes « multitâches » mais éprouvent
des difficultés dans leur recherche : besoin de confirmer l’information et les sources, besoin de
se rendre dans un lieu physique, d’avoir l’avis d’un adulte ou d’un professionnel.
S’ajoutant aux médias de masse, les technologies numériques n’ont fait qu’accroître la quantité
de données et d’informations à traiter. Tout est informationnel, mais plus ou moins validé,
contextualisé, sourcé, et soumis aux commentaires de toutes sortes (rumeurs, effets d’annonce,
buzz et publicité) dans un maintenant numérique (A. Dawesar).
Au CRIJ Alsace, nos interrogations portent donc sur les questions de compétences numériques
des jeunes pour prendre en considération cette fracture d’usages (E. Hargittai).
Notre objectif est de faire évoluer les « points cyb » pour qu’ils ne se résument pas à la mise en
avant des outils technologiques, mais qu’ils développent une véritable politique de littératie numérique pour les jeunes. Des outils méthodologiques et pédagogiques seront élaborés. Les partenaires au contact de la jeunesse seront sensibilisés et ce travail essaimé auprès de tous (réseau,
CRIJ de la Grande Région et autres coopérateurs associatifs et institutionnels).
Le Médiateur de l’information de demain devra renforcer sa démarche pédagogique et éducative
pour viser l’autonomie, la mise en lien avec le monde réel et numérique, et l’enrichissement de
l’individu dans la construction de son parcours de vie. Il sera reconnu comme personne-ressource aussi bien dans la rue, que dans sa structure IJ ou sur les réseaux sociaux du moment.
Cette démarche qui est déjà au cœur même de l’Information Jeunesse sera plus affirmée, car elle
contribuera à valoriser l’estime de soi, le développement de liens sociaux facteurs d’insertion
sociale et professionnelle et du mieux vivre ensemble.
18
ET APRÈS DEMAIN ?
conclu
après demainqui sera guidée par nos envies.
Demain plus qu’aujourd’hui, nous recevrons
de l’information
Les frontières entre réalité et réalité augmentée seront davantage poreuses. Par exemple, les
hologrammes en 3D seront présents, nous pourrons les toucher et les ressentir. Nos objets du
quotidien nous seront connectés et également interconnectés entre eux. Ce que l’on qualifie
d’Internet des objets (IOT) sera présent dans l’espace professionnel (robots, exosquelettes, etc.),
public (villes intelligentes, drones, smartdust, skinputs, etc.), et personnel (véhicules autonomes,
assistants personnels, textiles intelligents, etc.) et fera l’interface entre nous-même, nos technologies, nos besoins et nos envies.
En envisageant que les missions de l’Information Jeunesse restent les mêmes, il est fort probable que les enjeux se situeront autour de la convergence des nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives (NBIC). Dans la société d’après demain, le rôle de
l’Information Jeunesse sera plus centré sur l’accompagnement à l’épanouissement personnel,
la lutte contre l’exclusion, la lutte contre les inégalités intellectuelles et physiques (Human Enhancement Technologies), la littératie robotique, la compétitivité économique et l’aide à la compréhension des droits civiques.
19
BIBLIOGRAPHIE
- POUR ALLER PLUS LOIN
2 A SSOCIATION CRÉATIF ET COLLECTIVITÉ TERRITORIALE DE CORSE, Les Carnets de la médiation numérique,
2012.
2 D. BUYTAERT, The Big Reverse of the Web, 10 mars 2015, [en ligne].
2 CONSEIL
NATIONAL DU NUMÉRIQUE, Conclusions sur l’inclusion numérique, 2013.
2 A . DAWESAR, Notre vie dans le ‘maintenant numérique’, in TED conférence, Juin 2013.
2 G. DUPUY, L’informatisation des villes, Que sais-je ?, PUF, 2701, 1992.
2 E UROPEAN
COMPUTER DRIVING LICENCE FOUNDATION, The Fallacy of the ‘Digital Native’: Why Young
People Need to Develop their Digital Skills, 2014.
2 J -M
FOURGOUS, Réussir l’école numérique, Rapport de la mission parlementaire sur la modernisation de l’école
par le numérique, février, 2010.
2 E . HARGITTAI, Second-Level digital divide. Differences in people’s online skills, First Monday, Peer-Reviewed Journal
on the Internet, 2002.
2 C .
LEBRETON, Les territoires numériques de la France de demain, Rapport à la ministre de l’égalité des Territoires
et du Logement, Cécile Duflot, France Stratégie, 2013.
2 P. MALLEIN, Usage des TIC et signaux faibles du changement social, Université de Grenoble, 2008.
2 S.
NEDELEC, L’accès aux nouvelles technologies pour le plus grand nombre, un levier de réduction des inégalités, in Les
Cahiers du développement social urbain, n°55, 2012.
2 ORGANISATION
DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES, La littératie à l’ère de
l’information, 2000.
2 M . PRENSKY, Digital Natives, Digital Immigrants, MCB University Press., Volume 9, n°5, 2001.
20
NOS REMERCIEMENTS
Aux jeunes qui ont répondu aux questionnaires
vvv
À tous les médiateurs de l’information dans les PIJ et BIJ du réseau alsacien
vvv
À Delphine Badel du CRIJ Alsace pour l’organisation de la formation-action du réseau IJ et
l’exploitation des données
vvv
À Adeline Schlier et Nathalie Lerch du CRIJ Alsace pour leur implication dans le comité de
rédaction
vvv
À Vivien Dargaud pour la coordination de cette enquête
vvv
Au concours et à la mobilisation des acteurs sur les territoires : Missions Locales,
médiathèques, bibliothèques, collèges et lycées notamment les CPE, Services Jeunesse des
mairies, clubs sportifs, conseil des jeunes, Maison Des Jeunes, Centres Sociaux Culturels,
cinémas, etc.
vvv
À l’appui technique et méthodologique de Jean-Pierre Halter et Gérard Marquié de l’INJEP
vvv
À l’appui technique et financier de la DRJSCS Alsace et plus particulièrement à
Myriam Champeau
21
CRÉDITS
Directrice de la publication :
Michèle LUTZ
vvv
Rédacteur en chef :
Vivien DARGAUD
vvv
Comité de rédaction :
Delphine BADEL, Adeline SCHLIER, Nathalie LERCH,
­Vivien DARGAUD
vvv
Co-rédacteurs :
Delphine BADEL, Jean-Pierre HALTER et Gérard MARQUIE
vvv
Re-lecture :
Christel LAFITTE-MAYER
vvv
Date de publication :
Janvier 2016
vvv
Conception graphique et réalisation :
Mei Yang (Studio 37.6 )
vvv
Contact :
[email protected]
22
E
IO
N
MA
T EU
N
E
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J
INF