le peuple valdotain 2013 42

Transcription

le peuple valdotain 2013 42
7 novembre 2013
n° 42
www.unionvaldotaine.org
www.lepeuplevaldotain.it
Un Congrès pour imaginer
l’avenir de la Vallée d’Aoste
La conférence de presse de présentation du Congrès
L
e huitième Congrès National de l’Union Valdôtaine arrive dans un
moment très difficile tant au niveau économique, qu’au niveau
politique : de gros changements
se produisant également dans
notre Région, le défi pour notre
Mouvement sera de ne pas rester ancré à soi-même, mais de
regarder vers l’avenir.
« La politique doit et veut être à
même d’interpréter et de comprendre
les changements et les nouveautés
– a commenté le président de
l’Union Valdôtaine Ego Perron
– le Mouvement doit discuter et tracer
les lignes de perspective sur lesquelles
il veut bâtir l’avenir de la Vallée
d’Aoste ».
Pour Ego Perron, la conférence
de presse a été également l’oc-
casion de tirer les sommes de
ses cinq années à la présidence
de l’Union : « Je crois avoir accompli un bon travail dans la gestion du
Mouvement, ayant maintenu tous les
engagements pris dans la motion programmatique que j’avais proposée lors
de mon élection en 2008. Pendant ces
années, à travers des phases difficiles
et délicates, j’ai toujours cherché à promouvoir la confrontation, la participation et la discussion à l’intérieurs des
organes ».
Au Congrès participeront 470
délégués dont 453 inscrits et 17
non adhérents, 80 femmes, 80
jeunes âgés de moins de 35 ans
et 25 de moins de 25 ans, 5 délégués de la Jeunesse Valdôtaine,
5 déléguées des Femmes Valdôtaines et 5 délégués de la Conférence des Administrateurs. •
Les 470 délégués se retrouveront
à Pont-Saint-Martin pour le Congrès
Une semaine importante
EDITORIAL par Ego Perron
uelques jours nous
séparent du Congrès.
Un
rendez-vous
fondamental pour la
vie de l’Union Valdôtaine. Un
passage politique délicat à suivre
avec le maximum d’attention
pour chaque unioniste et surtout pour chaque congressiste.
Quelques mots sur la période
dans laquelle se situe ce passage.
C’est un moment énormément
difficile du point de vue économique, avec la non reprise
du monde de travail, au-delà de
ce que périodiquement l’on en-
tend pour tranquilliser les gens,
un rapport avec l’Etat toujours
sous le signe de la discussion
et de la profonde nécessité de
prêter le maximum d’attention
pour ce qui est des prérogatives
régionales.
Nous nous apprêtons à discuter
un budget difficile, qui marquera une ligne d’inversion par rapport à la politique générale de
ce dernier demi-siècle d’autonomie. Des changements forts
et radicaux dans le monde, de
l’économie à la technologie, de
la géographie aux coutumes et
aux attitudes des gens.
En quelque sorte une société
qui change, qui évolue profondément, globalement et surtout
très rapidement.
C’est dans ce contexte que
notre Congrès se situe et que
la politique doit se placer. Une
politique qui sache interpréter et comprendre ce qui se
passe autour d’elle, jalouse et
fière de son passé comme nous
de l’Union Valdôtaine nous
le sommes, mais qui soit en
même temps propositionnelle,
0,49 euros • Poste Italiane S.p.A. – Spedizione in
A.P. D.L. 353/2003 (conv. in L. 27/02/2004 n° 46)
art. 1 comma 1 DCB – AOSTE • LVIII année
1 • L’Union Valdôtaine, Mouvement politique qui se rattache aux principes du Fédéralisme global, a comme
finalité d’assurer l’épanouissement du caractère ethnique et linguistique du peuple valdôtain ; d’en servir les intérêts
culturels, politiques, sociaux et économiques ; de favoriser la coopération entre les communautés ethniques.
Q
avec des nouveautés pouvant
interpréter les nouveautés qu’il
y a dans la société. Le défi aujourd’hui est de ne pas rester
fermés sur nous-mêmes, liés
uniquement au passé, mais savoir comprendre et regarder autour de nous. Un défi important
pour le Mouvement, pour notre
Congrès. Nous y allons avec
une candidature unique, qui devra interpréter un moment de
synthèse des contenus proposés, de ce que les congressistes
diront en des termes de contribution au débat et de suggestions pour la ligne de conduite
future. Un moment donc à ne
pas banaliser, ni à sous-estimer,
où chaque unioniste pourra et
devrait donner sa contribution.
En cette semaine beaucoup de
sections sont en train de se réunir pour discuter comment arriver à ce rendez vous. J’espère
que tout le monde travaillera
pour créer un fort moment de
contenus, de visions de perspectives et non pas seulement
voir ce passage comme l’élection du nouveau président. •
POLITIQUE » page 2
Capitale européenne de la Culture : le Maire
de Paris soutient la candidature d’Aoste
La candidature de la ville d’Aoste comme Capitale européenne de la Culture en 2019
peut se réjouir d’un soutien important : en effet, le maire de Paris Bertrand Delanoë
a écrit une lettre en louant l’initiative du chef-lieu régional.
POLITIQUE » page 3
Budget : réduire les dépenses
et mieux utiliser les ressources
Utiliser de façon plus adéquate les ressources, réduire les dépenses et utiliser de manière élargie les fonds des société participées : voici les trois points qui représentent
les piliers sur lesquels le Gouvernement régional a bâti le budget de la Région pour
les années 2014-2016.
VIE D L’UNION » pages 4, 5 et 6
Le rapport programmatique d’Ennio Pastoret,
candidat à la charge de Président du Mouvement
Ennio Pastoret est le seul candidat à la présidence de l’Union Valdôtaine : « L’Union
Valdôtaine doit devenir la seule et véritable maison commune possible des Valdôtains », a-t-il écrit
dans son rapport.
Liberté d’expression
« La politique n’est pas une science exacte »
(Otto von Bismarck)
…contrairement aux mathématiques. La preuve :
la bagarre sur le nombre des “tessere” du Parti Démocratique.
2 • L’Union Valdôtaine s’eng ag e à réaliser la souveraineté politique du Val d’Aoste
par les voies démocratiques afin de seconder l’aspiration du peuple à l’autogouvernement dans le cadre d’une
Europe unie des Peuples.
2
POLITIQUE
Une attitude autoritaire du Pouvoir Central
envers les Communes
Des lois qui ont
le but de limiter
les fonctions
des Communes
D
ans les mois à venir,
on pourrait assister à
un affrontement politique et institutionnel assez rude,
entre la Vallée d’Aoste et l’État, à
cause de l’attitude autoritaire du
Pouvoir Central envers les Communes. Sous prétexte de freiner
les dépenses nécessaires au fonctionnement des organismes publics, le Gouvernement romain a
imposé maintes dispositions qui
affectent les plus anciennes institutions démocratiques du Pays.
Il s’agit de lois qui ont le but de
diminuer le nombre des administrateurs, de limiter les fonctions des collectivités locales et
de priver la plupart d’entre elles,
surtout les moins peuplées, du
droit de s’administrer de façon
autonome. Les intentions liberticides de l’État sont très évidentes. Elles se manifestent déjà
par les contradictions présentes
dans ces normes qui se sont
superposées depuis 2010 et qui
semblent avoir été conçues avec
une certaine superficialité arrogante.
Si d’une part en effet le Pouvoir Central y justifie souvent
l’exigence de réformer par une
vague nécessité d’économiser, de
l’autre il ne cherche même pas à
quantifier la dimension des économies attendues. Il se borne à
demander, à plusieurs endroits,
que la réorganisation soit faite
sans dépenses supplémentaires.
Mais, puisque la finalité déclarée
des dispositions n’est pas très co-
hérente, il s’ensuit que le but de
ces lois correspond simplement
au résultat qu’elles assurent.
Et de fait, elles limitent la participation des citoyens à la vie
politique, en empêchant ainsi la
formation d’une nouvelle classe
dirigeante qui puisse remplacer,
demain, celle qui gouverne le
Pays aujourd’hui. Grâce à ces
lois, le Pouvoir Central est en
train de se renforcer et la responsabilité du déclin des autonomies, comme à l’époque du
régime fasciste, est bien partagée
entre tous les gens pour lesquels
« les régions, les provinces, les
communes ce sont des riens,
des servantes du Seigneur État »
(Chanoux, 1925).
On peut bien se demander,
alors, pourquoi ces dispositions
liberticides insistent-elles sur
les thèmes des économies et
c’est ainsi que l’hypocrisie de la
Majorité gouvernementale est
dévoilée. En effet, la référence
à la limitation des dépenses et à
la coordination des finances publiques n’est qu’un technicisme
juridique.
Il rend plus contraignantes les
dispositions sur la réforme des
Communes bien qu’aux termes
de l’article 2, premier alinéa,
lettre b), du Statut Spécial Valdôtain ce soit la Région qui a le
pouvoir de légiférer en matière
« d’ordre juridique des collectivités locales et des circonscriptions y afférentes ». En effet,
conformément à la discipline
statutaire, ce pouvoir législatif
doit être exercé avec des limitations, c’est-à-dire « en harmonie
avec la Constitution et les principes de l’ordre juridique de la
République et dans le respect
des obligations internationales et
7 novembre 2013
des intérêts nationaux, ainsi que
des dispositions fondamentales
des réformes économiques et
sociales de la République ».
Et, s’il est vraisemblable que,
grâce à la spécialité des dispositions du Statut, l’État ne devrait pas exercer, au détriment
des Communes valdôtaines, sa
compétence législative exclusive en matière de « législation
électorale, organes de gouvernements et fonctions fondamentales », prévue par l’article
117, deuxième alinéa, lettre p),
de la Constitution, il faut considérer aussi les arrêts de la Cour
Constitutionnelle. Ces décisions
affirment très souvent que le respect des principes imposés par
l’État pour la coordination des
finances publiques, dans le but
d’atteindre les objectifs nationaux reliés aux obligations européennes, est contraignant même
pour les Régions Autonomes.
Et d’ailleurs, aux termes de l’art.
3, premier alinéa, lettre f), du
Statut Spécial, la Vallée d’Aoste
n’a que « le pouvoir d’édicter des
dispositions législatives d’intégration et d’exécution » en matière de « finances régionales et
communales ».
Bref, il s’agit d’une situation
compliquée, mais l’Union Valdôtaine s’opposera à la dictature de
l’État centraliste et à sa « longue
et opiniâtre aversion pour les autonomies locales » (Gex, 1963).
Il y aura une réorganisation des
Communes, mais on veillera à
ce qu’elles puissent continuer de
maintenir vivant l’esprit de liberté et d’indépendance du peuple
valdôtain.
Robert Artaz
section d’Aoste-Ville
Capitale européenne de la
Culture : le Maire de Paris soutient
la candidature d’Aoste
Bertrand Delanoë
a écrit une lettre
en louant l’initiative
du chef-lieu régional
L
a candidature de la ville
d’Aoste comme Capitale
européenne de la Culture
en 2019 peut se réjouir d’un soutien important : en effet, le maire
de Paris Bertrand Delanoë a écrit
une lettre en louant l’initiative du
chef-lieu régional.
Delanoë est également président
de l’Aimf, à savoir l’Association internationale des maires
et responsables des capitales
et métropoles partiellement ou
entièrement francophones, dont
la Commune d’Aoste est l’un des
membres fondateurs.
« La candidature de la ville d’Aoste
au titre de Capitale européenne de la
culture est une très belle initiative. En
effet, de par sa position au carrefour
de civilisations, latine et francophone,
Aoste est une ville riche d’une histoire
trois fois millénaire. Aussi, permettez-moi de me réjouir de votre décision
car je n’oublie pas qu’Aoste est une
des villes fondatrices de l’Association
internationale des villes francophones,
institution que j’ai l’honneur de présider en qualité de Maire de Paris ».
Le premier citoyen de la Ville lumière a souligné également que
l’initiative porté de l’avant par
l’Administration d’Aoste interpelle tous les collègues : « Personne
n’a oublié que vous avez été les premiers dans notre réseau à rappeler le
rôle éminent de la culture au sein du
développement. Dès 1995, vous avez
accueilli un colloque sur ce thème. Cet
engagement a été un des facteurs de
votre solidarité. D’ailleurs, vous avez
ensuite concrétisé cette solidarité en
finançant des projets de coopération
décentralisée, notamment à Kaolack
au Sénégal, en lien avec l’Aimf ».
« Je souhaite donc vous faire part de
mon soutien. Votre candidature – a
conclu le syndic dans sa lettre –
en conjuguant projet de développement
local, sauvegarde et valorisation du
patrimoine culturel de votre territoire
va dans le sens d’un développement durable, économiquement et socialement
viable. Dans cette démarche se retrouve
tout l’esprit de la famille francophone
bâti sur nos valeurs : celles du dialogue,
de la solidarité et de la coopération
dans un respect mutuel ».
Mais le premier citoyen de Paris
n’est pas le seul à avoir apporté
son soutien à la candidature
d’Aoste : parmi les autres signataires, il y a Alessandro Pansa,
administrateur et directeur général de Finmeccanica, Maurizio
Sella, président de la Banque
Sella, Luigi Roth, président de
Terna, l’ancien ministre Giovanni Maria Flick, l’ancien directeur
de la salle de presse du Vatican
Joaquin Navarro-Valls et Camilla
Beria d’Argentine, directeur du
Centre national de prévention et
de défense sociale. •
POLITIQUE
Budget : réduire les dépenses
et mieux utiliser les ressources
Elections communales de Gaby
L
e dimanche 10 novembre
prochain, les électeurs de
la Commune de Gaby seront appelés à voter pour élire le
nouveau Conseil communal.
La liste “Pour le Pays”, soutenue
par l’Union Valdôtaine, étant la
seule présentée, il sera important d’atteindre 50% plus un des
votants pour que l’élection soit
validée. . •
U
tiliser de façon plus
adéquate les ressources,
réduire les dépenses
et utiliser de manière élargie les
fonds des société participées :
voici les trois points qui représentent les piliers sur lesquels le
Gouvernement régional a bâti
le budget de la Région pour les
années 2014-2016.
« Le budget que nous avons approuvé –
a expliqué le président de la Région Augusto Rollandin lors de
la conférence de presse le jeudi
31 octobre dernier – tient compte
des effets des manœuvres de l’Etat
pour l’assainissement de la dépense
publique, qui comporte une réduction
des dépenses publique de 335 millions
d’euros depuis 2011 auxquels s’ajouteront 197 ultérieurs en 2014 ».
Le total du budget pour 2014 de
la Région se chiffrera sur 1.320
millions d’euros : un montant
qui passera à 1.285 millions pour
2015 et à 1.290 pour 2016.
Tenant compte des contributions que notre Région devra
obligatoirement verser à l’Etat,
pour l’année 2014 les dépenses
courantes monteront à 1.109
millions d’euros, alors que 165
millions d’euros seront utilisés
pour les investissements. Si à
ces chiffres on enlève la contri-
bution pour l’assainissement de
la dépense publique on arrive à
envisager 912 millions d’euros
pour les dépenses courantes, à
savoir inférieure de 100 millions
par rapport à 2013, tout en sauvegardant les 165 millions pour
les investissements.
Le document présente cependant des aspects positifs : en
effet, pour la première fois, il
arrive à s’équilibrer entièrement
grâce aux ressources disponibles,
sans utiliser des emprunts. En
outre, l’Administration régionale
n’a pas effectué des manœuvres
sur les quotes-parts des impôts
régionales, en évitant de peser
sur la disponibilité économique
des familles et des entreprises.
Le document propose également
une augmentation d’un million
250 mille euros des transferts
sans obligation pour la finance
3
locale, auxquels s’ajouteront 2
millions pour intégrer les recettes dues à l’élimination de
l’impôt additionnel communal
sur l’énergie électrique.
Les mesures anticrises ont été
confirmées, mais des nouveauté
concerneront le “Bon chauffage” et les contributions à
fonds perdu, qui seront octroyés
uniquement en cas de nécessité
réelle.
« Nous ferons des vérifications sur les
sociétés qui ont les comptes en règles
et qui obtiennent des bénéfices des
contributions ou de la suspension des
emprunts : on ne peut pas faire caisse
avec l’argent de la Région. En outre,
toujours pour ce qui concerne les entreprises, nous chercherons à leur faire
utiliser avant tout les fonds de l’Etat
mis à disposition par la loi “Sabatini”, que dans notre Région n’a jamais
été exploitée ». •
Liste “POUR LE PAYS”
Syndic :
ROPELE Pierluigi
Vice-syndic :
VALERIO Francesco
1. BASTRENTA
Silvia Dominique
2. BONIN Stefania
3. CESARO Maurizio Ernesto
4. DE LA PIERRE Etty
5. FRESC Maurizio
6. JACCOND Alessandro
7. LAVOYER Gilbert François
8. LAZIER Flavio Amabile
9. LAZIER Mario Ugo
10. LAZIER Roberto
11. STEVENIN Emilio
De gauche à droite, les candidats de l’Union Valdôtane : Gilbert Lavoyer,
Alessandro Jaccond, Emilio Stevenin et Francesco Valerio
Ecole pour la Démocratie :
de la confrontation naissent de nouvelles idées
Le débat a été centré
sur les politiques
nationales
pour le tourisme
L’
Ecole pour la Démocratie, qui s’est déroulée à Aoste à la fin
du mois d’octobre, a été donc
encore une fois l’occasion pour
les jeunes administrateurs de
pouvoir se rencontrer et de comparer leurs expériences dans différentes Régions d’Italie. Organisée par le Conseil de la Vallée
et par l’Association Italiadecide
avec la collaboration de Ancigiovane, cette initiative représente
toujours un moment important
pour impliquer les jeunes générations dans un système de démocratie participative, de confrontation dialectique, de formation
de décisions politiques et administratives pour les aider à relever
les défis de l’avenir.
« Le débat de cette cinquième édition a
été centré sur les politiques nationales
pour le tourisme – explique Alex
Foudon, conseiller de l’Union
Valdôtaine de la Commune de
Verrayes et coordinateur de l’Ancigiovane pour la Vallée d’Aoste
www.unionvaldotaine.org
www.lepeuplevaldotain.it
– et sur les effets de la Réforme du
titre V de la Constitution sur les compétences des Régions. Si d’un côté la
promotion de notre Pays ressent d’une
coordination insuffisante, de l’autre
côté les particularités et la richesse de
notre territoire sont émergées avec force.
Grâce à ses spécificités et à ses attractions, l’Italie est à la première place
parmi les destinations touristiques les
plus briguées : nos régions n’offrent pas
un produit industrialisé, mais elles
attirent plutôt l’attention pour leurs
diversités ».
« La discussion s’est penchée également sur les politiques touristiques –
continue Foudon – pour lesquelles
l’exemple de la Vallée d’Aoste a été
souvent rappelé, soulignant ses attentions pour les différents domaines : de
de l’agriculture, à la culture ; de l’artisanat aux récentes expériences dans le
domaine sportif ».
« J’ai participé cette année pour la
première fois à l’Ecole pour la Démocratie – commente le vice-syndic de l’Union Valdôtaine de la
Commune de Saint-Rhémy-enBosses Simone Réal – et j’ai beaucoup apprécié cette initiative non seulement pour les sujets qui ont été traités
pendant les trois journées des travaux,
mais surtout pour la possibilité qu’elle
nous a offerte de nous confronter avec
d’autres jeunes administrateurs prove-
nant de toute l’Italie. Parler des défis
qui attendent les Communes dans les
prochaines années, de marketing territorial, d’économie, de culture et d’environnement, nous a permis de prendre
des idées à apporter dans nos Communes, faisant émerger l’importance
d’encourager la coopération entre les
Collectivités locales et les contrats de
réseau ».
La Vallée d’Aoste
a été souvent
portée à exemple
« Parler de tourisme est toujours très
difficile – précise Monica Meynet,
conseiller de l’Union Valdôtaine
de la Commune Valtournenche
– puisque en Italie, et donc en Vallée
d’Aoste aussi, cela signifie déranger
implicitement tous les autres secteurs
économiques, rendant la discussion très
éraillée. J’ai particulièrement aimé l’allusion à la création d’un hypothétique
“grand tour du troisième millénaire”
qui puisse rendre indispensable une
visite de notre patrimoine culturel de la
part des jeunes du monde entier, tout
en leur donnant la possibilité d’en jouir
de façon plus moderne et reliée à l’environnement. Lors des discussions, une
réflexion importante est sortie : nous
avons pris conscience que “tout fait
Un échange
d’expériences entre
administrateurs
tourisme”. Chaque habitant de notre
Région devrait commencer à se percevoir en tant qu’opérateur touristique et
agir de conséquence ».
« Le cours nous a fourni des notions
sur des instruments et des méthodologies juridiques et administratives
utilisables dans nos territoires pour
valoriser les ressources présentes et
pour favoriser un dialogue constructif
avec les différents stakeholders – sou7 novembre 2013
ligne Germain Bal, conseiller de
l’Union Valdôtaine de la Commune de Sarre – cette initiative a
encouragé un échange d’expériences
avec des administrateurs d’autres Régions italiennes et elle a représenté une
occasion de connaissance des différentes
réalités locales, ainsi que de confrontation sur les défis liées à la valorisation
du patrimoine matériel et immatériel
de notre Pays. J’estime l’Ecole pour la
Démocratie un lieu de rencontre entre
jeunes administrateurs très stimulant
qui m’a permis de partager rêves,
attentes et engagements de l’expérience
administrative avec d’autres jeunes ». •
VIE DE L’UNION
4
Ennio Pastoret : l’U
véritable maison co
Rapport programmatique
d’Ennio Pastoret, candidat à la charge
de Président de l’Union Valdôtaine
L
es 9 et 10 novembre
prochains, l’Union Valdôtaine célébrera son
Congrès National pour renouveler ses organes de direction
et élire le Président du Mouvement. J’ai décidé de présenter
ma candidature à la charge de
Président et je propose, ci de
suite, des points programmatiques, selon les dispositions statutaires actuellement en vigueur.
J’ai profondément réfléchi avant
de prendre cette décision et je ne
cache pas que je suis soucieux
face à l’énorme responsabilité à
laquelle je vais devoir faire face.
Si les femmes et les hommes,
qui participeront à ce Congrès,
accepteront de me confier le rôle
de Président du Mouvement, je
leur assure de travailler, avec tout
mon engagement, pour la vie et
la croissance de l’Union Valdôtaine, tout en sachant que de travailler pour l’Union Valdôtaine,
c’est travailler pour la Vallée
d’Aoste et pour les Valdôtains.
Je suis conscient des difficultés
que ce rôle comporte, mais je fais
aussi confiance aux suggestions,
aux soutiens et aux conseils que
les unionistes voudront bien me
manifester et me faire parvenir,
dans un climat de dialogue et de
respect des opinions. En nous
réunissant au Congrès, nous
perpétuerons la force de notre
démocratie interne, qui, pendant des décennies, a impliqué
nombre de femmes, de jeunes
et d’hommes dans la militance
et dans la gestion de notre Mouvement. Nous emprunterons
ce parcours en nous rattachant
à nos Statuts dont les Principes
nous rappellent que l’Union Valdôtaine : « a comme finalité d’assurer
l’épanouissement du caractère ethnique et linguistique du peuple valdôtain ; d’en servir les intérêts culturels,
politiques, sociaux et économiques ;
de favoriser la coopération entre les
communautés ethniques - et encore
– s’engage à réaliser la souveraineté
politique du Val d’Aoste par les voies
démocratiques afin de seconder l’aspiration du peuple à l’auto gouvernement
dans le cadre d’une Europe unie des
peuples. ». Encore une fois nous
nous engagerons à rester fidèles
à ces principes, en continuant
notre parcours politique et en
essayant de remplir le sens que
ces mots nous indiquent, tout
en rappelant que cela demande
de l’application, du travail et de
l’engagement.
L’Union Valdôtaine a toujours
fait référence à ces principes en
les considérant immuables. Mais
sa force, aujourd’hui comme par
le passé, sera d’être consciente
que les temps changent et que
encore une fois, nous devrons
donner des réponses aux nouveaux défis qui marqueront les
années à venir. La complexité des
problèmes qui nous attendent
demande une action déterminée
et forte, sur la base d’une participation collective. Cela nous impose de renforcer et de relancer
notre action politique en Vallée
d’Aoste en fixant préalablement
comme thèmes internes fondamentaux ceux de l’unité du
Mouvement et de la collaboration et de la participation à la vie
de l’Union Valdôtaine. L’unité
d’abord !
Durant ces dernières années,
nous en avons parlé, nous
l’avons évoquée, nous l’avons
considérée comme un élément
primordial de notre Mouvement.
Cependant des fractures se sont
produites, des militants se sont
éloignés, des électeurs ne nous
ont plus primés. Certes, on ne
peut pas éviter que des gens, à un
moment de leur vie, regardent
le monde avec des lunettes et
des ambitions différentes. Mais
nous devons nous interroger
sur le fonctionnement de notre
Mouvement en considérant que
nombre de nos militants demandent d’être davantage pris en
considération, d’être plus engagés et plus informés. Cette volon-
té nous a été démontrée directement, par la grande participation
de nos adhérents aux primaires
des élections régionales. Travailler pour accroître la participation
des militants et des sympathisants est l’engagement prioritaire
que nous devrons avoir à l’esprit
dans les années à venir tout en
nous rappelant toujours que renforcer l’Union Valdôtaine sur le
territoire signifie renforcer notre
Pays d’Aoste et les raisons énumérées dans les principes de nos
Statuts. Pour ce faire, il est indispensable que nous travaillions,
unis, afin que l’Union Valdôtaine
soit perçue comme la seule et
véritable maison commune possible des Valdôtains. De tous les
valdôtains, de toute origine et de
toute provenance. De tous ceux
qui se reconnaissent dans notre
Pays d’Aoste. L’Union Valdôtaine a toujours fait de l’amour
pour le Pays sa devise, même si
récemment d’autres l’ont arboré en essayant, sans succès, de
s’identifier à l’Union Valdôtaine.
Une maison commune. Un lieu
de rencontre, de dialogue et si
nécessaire, aussi de divergences
où les différences d’opinion et
d’orientation constituent une
richesse contribuant à la pluralité de notre Mouvement. Notre
objectif sera d’inclure et non
pas d’exclure. Et c’est ce que
l’on demande aussi aux Sections
dans lesquelles, parfois, surgissent des conflits nuisibles qui
éloignent les gens plutôt que de
les conquérir. Et ce parce que,
parfois, la militance et l’adhésion à l’Union Valdôtaine ont été
considérées comme des opportunités pour lancer des carrières
et chercher des bénéfices et non
pas comme une occasion pour
se mettre au service de ce Pays
d’Aoste afin de contribuer à sauvegarder notre futur et celui des
jeunes générations.
L’Union Valdôtaine a assuré la
gouvernabilité et la stabilité politique pendant des décennies à la
Communauté Valdôtaine et ce
sur la base des principes de fédéralisme et de subsidiarité. Nous
avons défendu notre Autonomie et notre droit à l’autogouvernement. Nous avons veillé
aux droits et aux prérogatives
de notre Pays d’Aoste. Les événements politiques de cette dernière année visaient à affaiblir
l’Union Valdôtaine, mais ils ont
surtout affaibli la Vallée d’Aoste.
Et cela dans un moment difficile
alors que nous devrions être plus
soucieux et vigilants que jamais
pour notre futur. Récemment,
la « Società Geografica italiana »
unionvaldotaine.org
Samedi
9 novembre 2013
union valdôtaine
huitième congrès
national
8h30 Première convocation
9h00 Deuxième convocation
› Allocutions de bienvenue
du Président de la Section
et du Syndic de Pont-Saint-Martin
› Ouverture des travaux
› Votation du règlement du Congrès
› Nomination du Bureau de Présidence
› Rapport du Président
de l’Union Valdôtaine M. Ego Perron
› Salutations des Forces politiques
et des Mouvements invités
› Intervention du Sénateur
M. Albert Lanièce
› Intervention du Président
du Conseil de la Vallée Mme Emily Rini
› Intervention du Président
de la Région M. Augusto Rollandin
12h30
› Déjeuner à la maison du boulodrome de
Pont-Saint-Martin
auditorium
de pont-saint-martin
samedi 9
et dimanche 10
novembre
2013
14h30
› Réunion du Conseil fédéral pour
l’élection des 5 femmes
qui intègreront le Conseil fédéral même.
15h00
› Reprise des travaux
› Illustrations des éventuels documents
rédigés par les Sections
› Débat
› Clôture des travaux
Dimanche
10 novembre 2013
9h00 reprise des travaux
› Illustrations des programmes
de la part des candidats
à la Présidence du Mouvement
› Débat
11h00
› Début des opérations de vote
pour l’élection du Président
de l’Union Valdôtaine
› Clôture des travaux
7 novembre 2013
suivez-nous
VIE DE L’UNION
5
Union Valdôtaine est la seule
ommune possible des Valdôtains
a avancé la proposition d’une
macro région du nord de l’Italie,
ce qui porterait à gommer la Vallée d’Aoste en l’intégrant dans
cette grande région au sein de
laquelle on ne vaudrait plus rien
et où on serait contraint à la misère administrative et politique
ainsi qu’à l’anéantissement de
notre Communauté. Face à cette
proposition, l’Union Valdôtaine
seule a réagi avec vigueur. Silence
de la part des autres forces politiques de la Vallée d’Aoste. Pour
elles, en l’occurrence, les enjeux
sont plutôt ailleurs, à savoir,
essayer de faire preuve de force
pour que l’Union Valdôtaine
devienne un mouvement minoritaire et l’isoler. Voilà pourquoi
il faut que nous nous dressions
autour de nos symboles et de
nos drapeaux en nous organisant
davantage, en étant fiers de nos
principes, en étant présents sur
le territoire pour les répandre,
en étant orgueilleux de nous reconnaître dans le particularisme,
dans la tradition et dans l’appartenance à cette Communauté.
D’abord, il ne faut pas oublier
ce sens d’appartenance à ce Pays
d’Aoste, à son identité francoprovençale et francophone et à
sa spécificité de Pays de montagne. L’oubli de ce cachet identitaire serait mortel pour nous.
Décliner notre particularisme
sera, plus que jamais, l’impératif
autour duquel devront se fonder
nos efforts afin que celui-ci soit
partagé davantage par nos concitoyens et pour qu’il soit connu
et reconnu hors du Val d’Aoste.
Nous devons toujours nous rappeler que notre Autonomie existe
parce que nous avons une identité spéciale et non le contraire.
Certes, beaucoup de savants de
chez nous essayent de ridiculiser
nos éléments identitaires. Ils incitent à abandonner nos langues,
sous prétexte qu’elles sont inutiles. Ces gens-là savent mieux
que nous que l’anéantissement
de ces traits particuliers favoriserait l’homologation de notre Région et sa définitive entrée dans
le système de la politique politicienne de l’Italie en mettant fin
à notre autogouvernement. Ce
sont des gens qui vivent ici, chez
nous, et qui voudraient réduire
nos diversités à un pur folklore.
Ce que nous ne pouvons pas
admettre. L’Union Valdôtaine
a vu le jour pour combattre
cela aussi. Voilà pourquoi nous
devons réagir, nous devons être
crédibles avec la capacité d’être
unis et fermes sur les principes
et les idéaux qui sont à la base
de notre existence et de notre
histoire. Cela sans oublier encore
www.unionvaldotaine.org
www.lepeuplevaldotain.it
que nous sommes confrontés
aux exigences de modernisation
dans un monde où tout se produit et s’effrite très rapidement.
Nous avons la nécessité de tracer
un chemin d’espoir pour notre
Collectivité spécialement dans
les domaines de l’innovation, de
la compétitivité et du progrès.
Pour ce faire, nous devrons avoir
une prochaine classe dirigeante
qui puisse marquer positivement
notre futur. Jusqu’à aujourd’hui,
seule l’Union Valdôtaine est à
même d’impliquer davantage les
jeunes et les femmes, ainsi que
ceux qui ont les qualités intellectuelles et professionnelles pour
travailler sur ces thèmes fondamentaux pour notre futur. Et
c’est ce que nous devrons faire
dans les années à venir.
En effet, si d’une part nous
avons l’exigence de réaffirmer
nos traditions, il nous appartient
aussi de nous mesurer davantage
avec le progrès et les innovations.
Pour progresser, il faut regarder
le futur droit dans les yeux et là
nous sommes confrontés à une
réalité dramatique, qui doit retenir obligatoirement notre attention, à tous les niveaux : celle
d’une nouvelle et grave condition
sociale qui est en train de s’installer dans notre Pays d’Aoste.
L’affaiblissement des foyers, la
solitude des personnes âgées,
l’oubli des jeunes générations,
la croissance des inégalités qui
étaient un patrimoine de l’Italie,
commencent à marquer notre
Communauté aussi. Le Gouvernement Valdôtain a pris d’importantes décisions pour soutenir les couches les plus faibles,
les anciens et les jeunes. Mais
le système centraliste contradictoire italien, dans lequel nous vivons, ne nous laisse pas la liberté
d’agir selon nos volontés et nos
possibilités. Et les entraves d’un
Etat en condition de faillite a
affaibli considérablement nos
ressources. Face aux difficiles
conditions sociales de nombreux
concitoyens, l’Union Valdôtaine,
qui est un grand mouvement
populaire, devra s’occuper davantage de ces thèmes. De manière directe ! Sur le champ ! En
racontant et en expliquant qui est
responsable de cette situation.
Mais aujourd’hui, l’action de la
militance politique se veut aussi
sous forme d’aide, de bénévolat,
de soutien concret à tous ceux
auxquels nous pourrons demander la confiance, mais à condition que nous leur accordions la
nôtre par notre soutien. Pour ce
faire un grand travail de participation nous est demandé. Nous
pouvons le faire, à travers notre
organisation sur le territoire, par
nos Sections qui demandent de
travailler, d’être davantage impliquées et auxquelles on doit
demander aussi d’être à l’écoute
des gens, de leur parler, de les
convaincre en disant qu’ils ne
sont pas seuls, qu’il y a quelqu’un
qui veut partager avec eux le vrai
sens de la vie. Cela est possible
s’il y a un Mouvement compact,
uni, organisé, fier d’être un sujet
qui participe à un projet de réaffirmation d’orgueil. Il y a un
futur à bâtir en impliquant tous
ceux qui veulent s’engager, en
mettant à disposition leurs compétences pour réaliser un projet de présence sur le territoire.
Notre objectif doit être, à partir
de ces énonciations, l’inclusion
de tous ceux qui désirent faire
partie d’un Mouvement qui veut
aller au-delà de l’antipolitique si
répandue pour démontrer que
nous sommes différents et pour
rassembler tous ceux qui veulent
être une partie active de notre
Communauté.
Essayer de mettre en
marche une véritable
Fondation de l’Union
Valdôtaine
Pour ce faire, nous devons aussi être capables de raconter et
de rappeler l’engagement de
l’Union Valdôtaine pour la Vallée d’Aoste. Quand nous pensons à l’Union Valdôtaine, à
sa vie, aux jeunes, aux femmes,
aux hommes qui ont vécu avec
elle et parfois à travers elle, nous
voulons connaître davantage
son histoire et son engagement
pour notre Pays d’Aoste. Durant
ces presque 70 ans de vie, que
de documents, de pensées, de
réflexions, de sacrifices ont été
produits de la part de combien
de Valdôtaines et de Valdôtains ?
Le moment est venu de travailler pour essayer de mettre en
marche une véritable Fondation
de l’Union Valdôtaine qui puisse
rassembler tout le patrimoine
produit ces dernières décennies.
Une Fondation ça s’utilise aussi
pour les relations culturelles
extérieures avec des organismes
analogues d’autres partis et Mouvements en Europe et dans le
monde. Et tout particulièrement
avec ceux des Peuples Frères,
dans la perspective de créer un
filet qui puisse renforcer notre
position politique face à l’Etat
et à l’Europe. Tout le monde
parle de l’exigence de renouveler la politique, cependant nul ne
se préoccupe de travailler pour
favoriser la naissance d’une nouvelle classe politique prenant en
cause les jeunes, allant à la rencontre des gens, de leurs pensées et de leurs besoins. C’est
justement aussi par le biais d’une
Fondation qu’on organisera des
initiatives sur le territoire pour
impliquer davantage les femmes,
les jeunes, les administrateurs
des collectivités locales.
Ce qui paraît actuellement indispensable, pour l’importance de
notre présence dans la Communauté valdôtaine, c’est aussi
de nouer et de privilégier des
rapports avec la société civile et
avec les organisations qui représentent les travailleurs, les entreprises artisanales, commerciales
et touristiques. C’est ce que les
nouveaux organes de direction
de l’Union Valdôtaine devront
s’engager à faire. Tous ces propos
trouvent leur raison d’être pour
renforcer notre Mouvement,
pour nous permettre d’améliorer
nos résultats électoraux et bien
évidemment, de mieux soutenir
les initiatives et l’action des élus,
à tous les niveaux. Malheureusement, parfois, par le passé, il y
a eu des moments pendant lesquels les élus ont été considérés
comme des entités un peu en
marge du Mouvement. Durant
certaines périodes, ils ont même
7 novembre 2013
été agressés en oubliant parfois,
qu’ils sont de véritables membres
de la Communauté Unioniste,
qui l’enrichissent et à laquelle ils
peuvent apporter beaucoup en
termes de soutien, de partage,
mais auxquels nous nous devons
de faire référence et de les impliquer davantage en les soutenant
dans leurs activités. Après cinq
ans depuis notre dernier Congrès
national, nous devons prendre
acte qu’un ensemble extraordinaire de facteurs a fait évoluer le
monde avec une rapidité spectaculaire par rapport à ce qu’on
aurait pu imaginer. Pendant ces
années, nous avons tous vécu les
effets d’une crise sans précédent
qui a mis à genou l’économie
mondiale dont les répercussions
ont lourdement touché aussi
la Vallée d’Aoste. Les conséquences de cet état de choses ont
ébranlé notre économie, accru
les inégalités, poussé à l’extrême
le chômage, affaibli les foyers.
Entre-temps les rapports avec
l’Etat italien se sont compliqués
au fur et à mesure que la crise
empirait. A la Vallée d’Aoste
ont été imposées, par les différents Gouvernements italiens,
des restrictions et des réductions
budgétaires énormes avec une
diminution des ressources sans
précédents. L’Union Valdôtaine,
à travers ses élus, dans les Communes et à la Région, a assumé
ses responsabilités en se mesurant avec les difficultés concernant cet état de crise. Quand les
moments se font difficiles, il y
a ceux qui ont le courage de se
mesurer avec les difficultés et
ceux qui préfèrent se désengager. C’est ainsi que l’Union s’est
trouvée seule et affaiblie, quand
d’autres on préféré rebrousser
chemin en évitant de partager
les difficultés de notre Communauté. L’Union Valdôtaine, elle, a
réagi avec la noblesse qui caractérise ce que nous sommes : un
Mouvement responsable, lié à
son Peuple et à sa Terre. Nous
avons assuré encore une fois la
gouvernabilité et la stabilité à
notre Pays d’Aoste. Aux élus de
l’Union Valdôtaine est revenue
aussi la lourde responsabilité de
négocier avec l’Etat pour essayer
d’amoindrir ces mesures draconiennes qui minent fortement
notre système social et économique. Cela, encore une fois a
été fait dans des conditions difficiles. Dans ce moment si grave et
nuisible, pour notre Communauté, nous avons pris acte de l’unité
de différentes forces politiques
d’opposition (Alpe, PD, Grillo,
UVP) qui, elles, conduisent une
agression constante à tous les
6
VIE DE L’UNION
niveaux et sur tous les plans, à
l’Union Valdôtaine sans se soucier du danger que cela comporte face à l’attitude de l’Etat et
de l’Europe qui, en imposant la
centralisation de leurs décisions
dépassent, contraignent et mortifient les Autonomies.
La radicalisation du débat politique dans notre Région a eu une
accélération subite au moment
de la déchirure qui s’est produite
à la fin de la XIII législature régionale. Un fait qui a déclenché de
lourdes conséquences au cours
des campagnes électorales pour
le renouvellement du Parlement
et des élections régionales 2013.
Cependant, le Mouvement, malgré toutes ces difficultés, grâce
à la confiance des électrices et
des électeurs a eu la force de
réagir. Les élections législatives
ont été remportées, ainsi que
les élections régionales, même si
de justesse. Mais l’image qu’on
a donnée à l’extérieur de notre
Région, à cause de ces divisions,
a été celle d’une Vallée d’Aoste
divisée et querelleuse. Et c’est
justement l’image qui ne devrait
pas apparaître et qui nous affaiblit davantage pour tout rapport
avec l’Etat. Bien sûr, ça n’a pas
été le souci des forces politiques
de l’opposition pour lesquelles
l’unique objectif déclaré est une
lutte acharnée contre l’actuelle
majorité régionale avec la seule
intention de détruire l’Union
Valdôtaine et de la placer à l’opposition sans se soucier de la gravité du moment. De cela découle
le fait que si dans notre Région
on s’attend à un changement
de vitesse et à une reprise cela
ne peut se faire que grâce à qui,
durant toute l’histoire récente de
notre Pays d’Aoste, a assisté et
a poussé la croissance de notre
Communauté : l’Union Valdôtaine. L’histoire est là et nous
dit qu’à chaque fois que l’Union
Valdôtaine a été affaiblie et marginalisée, la Vallée d’Aoste en a
payé les conséquences. D’ailleurs l’Union Valdôtaine est le
seul sujet politique qui propose
un projet et un programme pour
la Vallée d’Aoste. Dans le camp
adverse, nous ne voyons qu’un
programme contre l’Union Valdôtaine.
C’est sur ces éléments que notre
principal point programmatique
doit être de relancer la croissance
de l’Union Valdôtaine. Nous en
avons besoin, ainsi que toute la
Communauté Valdôtaine. Ce
parcours a déjà commencé et je
dois remercier le Président sortant, Ego Perron, le Comité et
le Conseil Fédéral et toutes les
Sections de l’Union Valdôtaine
pour avoir su réagir et soutenir notre Mouvement dans cet
océan de difficultés.
Après ce Congrès, au-delà de
notre parcours de réorganisation,
nous attendent, dans l’immédiat,
deux rendez-vous importants :
les élections européennes et les
municipales 2015. Les européennes peuvent représenter un
moment important pour essayer
d’avoir un élu dans ce Parlement
Européen qui décide de notre
avenir sans que nous puissions
réagir sur ses choix. Pour avoir
un élu selon les règles actuelles,
des alliances seront nécessaires.
La recherche de ces alliances se
fera avec un parcours clair et
partagé par nos organes et notre
base. Il est presque inutile de
rappeler ce que signifient pour
nous les élections municipales
surtout dans ce moment où les
Collectivités locales ont été les
premières victimes des réformes
annoncées par l’Etat, à savoir le
fédéralisme fiscal avant, et les
lois de réduction de la dépense
publique ensuite. Ces mesures
ont été aussi la conséquence de
la vigilance et d’une décision
imposée par l’Europe, qui visait
à empêcher la faillite d’un Etat
italien noyé dans les dettes. Cela
a eu des répercussions effroyables sur les régions et les Collectivités locales qui ont été et
sont progressivement étranglées
par l’Etat qui doit, lui, récupérer de l’argent pour faire face
aux contraintes de l’UE. C’est
ainsi que le pacte qui existait
entre l’Etat et les régions et en
particulier les Autonomies a été
anéanti. Rien, ou presque, de ce
qui était à la base d’une collaboration loyale n’existe plus. Et
ce depuis ! Voilà donc que nous
devrons renforcer davantage
notre attention sur le territoire
et les Municipalités en vue des
élections de 2015. L’écoute et le
soutien de nos administrateurs
seront fondamentaux pendant
cette année et demie qui nous
sépare de cette échéance et ce
avec une action responsable
de nos Sections dans les différentes communes. Sur ce terrain se joueront beaucoup d’enjeux puisqu’un certain nombre
d’exégètes de la dernière heure,
en matière d’organisation des
collectivités locales, oublient,
consciemment, que sans les lois
faites et voulues par l’Union Valdôtaine n’existerait pas l’organisation des communes qu’aujourd’hui tous apprécient et
que hier plusieurs contestaient.
Maintenant ce sont ceux qui,
face aux changements qui s’imposent, essayent de décharger
sur notre Mouvement des responsabilités qui ne nous appartiennent pas. Il est cependant indéniable que l’ensemble des lois
communautaires et étatiques se
sont lourdement répercutées sur
notre Région et sur son Autonomie en arrivant, dans les faits
à mettre en discussion notre
capacité d’autogouvernement
et en arrivant à stopper le développement et la modernisation
de notre Région et de ses Com-
7 novembre 2013
Plus de cohésion
et d’unité
entre les Valdôtains
munes. Face à cette situation qui
risque d’empirer ultérieurement,
notre Pays d’Aoste devrait avoir
davantage de cohésion et d’unité. Nous constatons, par contre,
une déchirure politique qui
contribue à nous affaiblir face à
un Etat qui continue à accélérer
son processus de marginalisation des Autonomies. Et c’est
dans des moments difficiles que
revient à ceux qui aiment ce Pays
d’Aoste la lourde responsabilité d’œuvrer pour remettre en
marche la Communauté.
Ces derniers temps, l’Union
Valdôtaine a été la cible de mécontentement et de toute sorte
d’accusation. Nos élus ont fait
l’objet de critiques lourdes et
offensantes. L’engagement pour
essayer de donner des réponses
et assurer encore le futur à
notre Région est incessamment
amoindri par de faux prétextes
et un acharnement hors du commun. A l’intérieur de notre Parlement Valdôtain, le débat politique ne vise pas à affronter les
problèmes avec l’intention de les
résoudre, mais à tout faire pour
essayer de paralyser l’action ad-
Avis aux destinataires.
Conformément aux dispositions de la loi n°
196 du 30 juin 2003, nous vous informons
que les coordonnées de ceux qui reçoivent
chez eux « Le Peuple Valdôtain » apparaissent dans la liste des adresses de I’Union
Valdôtaine. Le titulaire du traitement est le
Mouvement politique Union Valdôtaine,
29, av. des Maquisards - 11100 Aoste.
Nous vous informons également qu’aux
termes de l’article 7 du dit décret il vous
est possible de demander à tout moment la
modification, la mise à jour ou l’effacement
des données vous concernant, en écrivant
simplement à :
UNION VALDÔTAINE
29, av. des Maquisards - 11100 Aoste
ministrative. Mais l’histoire est
là pour nous rappeler que quand
la Communauté Valdôtaine a été
partagée et que l’on a essayé de
marginaliser l’Union Valdôtaine
tout à mal tourné et les difficultés de la Vallée d’Aoste se
sont accrues. Les Valdôtaines et
les Valdôtains se tournent vers
l’Union Valdôtaine et attendent
d’elle une prise en charge des
responsabilités que d’autres
refusent. Et la Vallée d’Aoste
encore une fois, surtout dans
ces moments si difficiles, a besoin que l’Union Valdôtaine se
dresse encore pour être le point
de repère des besoins de notre
Communauté. Nous sommes
conscients que le fait d’être
Unionistes nous impose de donner des réponses à nos concitoyens et de soutenir et de renforcer notre Autonomie et notre
autogouvernement. Mais afin
que notre Communauté puisse
faire valoir ses instances en dehors de notre Pays d’Aoste, face
aux organismes italiens et européens, nous sommes conscients
qu’il faut chercher des alliances
et des convergences politiques.
Nous avons toujours privilégié
l’alliance avec les forces autonomistes et avec les sujets politiques qui pouvaient garantir
le bien fondé des intérêts de la
Vallée d’Aoste. Nous ne pensons pas renier ces principes
et nous restons disponibles à
nous confronter et à instaurer
des collaborations qui puissent
assurer l’essor de notre Communauté, puisque pour nous les
intérêts de la Vallée d’Aoste et
de son Peuple se placent devant
tout. Nous ne pensons pas en
termes de droite ou de gauche
ou de centre. Pour nous, ce sont
les conditions de notre Pays
d’Aoste qui comptent. D’ailleurs
sur les thèmes sociaux, économiques, éthiques, culturels nous
avons nos propres pensées et
nos opinions bien fondées, sans
besoin de nous inscrire aux suggestions des uns ou des autres.
D’ailleurs, il est juste de rappeler que l’Union Valdôtaine est
capable d’élaborer ses propres
théories étant la seule force politique qui, entre autres, consacre,
chaque année, un Congrès thématique aux besoins de la Vallée d’Aoste. Nous n’avons pas
de préjugés à priori, mais qu’il
soit cependant clair que l’on ne
pourra pas nous demander de
nous éloigner de nos principes,
de nos règles, de nos Statuts, ni
de nous soumettre à des chantages ou d’accepter des préjugés
qui investissent nos militants et
nos élus. Les cinq ans qui viendront seront compliqués du
point de vue politique. Nous le
voyons dans le fonctionnement
de notre Conseil de la Vallée.
Il nous reste, à nous les Unionistes, d’être unis et constants
dans notre activité, forts dans
nos convictions. C’est à partir
de là que nous serons à même
de travailler positivement et avec
un amour renouvelé pour notre
Pays d’Aoste. Chers Délégués,
sans m’étendre plus longuement, j’espère que ce document,
dans lequel j’ai essayé de tracer
des points programmatiques,
sans en dresser une liste, mais
en suivant plutôt le chemin des
citations, puisse être apprécié de
votre part. Quant à moi, je resterai à la disposition de ceux qui
souhaiteront avoir des informations ultérieures sur ce rapport.
Plusieurs thèmes n’ont pas été
évoqués, mais, mon intention
n’était pas de reprendre des
points concernant nos Statuts
et nos Programmes qui sont et
restent valables sans besoin de
citations ultérieures. Merci de
votre attention.
Hebdomaidaire de l’Union Valdôtaine
et du Groupe des élus de l’Union Valdôtaine
au Conseil de la Vallée
PUBLICITÉ
s’adresser à Musumeci spa
97, loc. Amérique - Quart
tél. 0165.761206 - fax 0165.761112
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n. 2 du 24 mai 1954
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16, loc. Grand Chemin - Saint-Christophe
tél. 0165.236888 - fax 0165.1845153
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Vive la Vallée d’Aoste !
Vive l’Union Valdôtaine ! •
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VIE DE L’UNION
Un nouveau président
pour la section de Pollein
Jean-Pierre Celesia
est le nouveau
président
L
e 8 octobre dernier, la
Section de Pollein s’est
réunie pour le renouvellement de ses charges internes.
En ouverture, le Président sortant, Igor Mathiou, a fait le résumé des actions entreprises,
depuis son élection en 1998
jusqu’à aujourd’hui, et a rappelé
les résultats politiques obtenus
par la Section. Des résultats qui,
ces dernières années, ont permis avec beaucoup de satisfaction l’élection de Luca Bianchi
et d’Angelo Filippini à la tête
de la commune en 2010 et, à la
fin du printemps, l’élection également de Luca Bianchi au sein
du Conseil Régional et tout particulièrement comme Assesseur
à l’Environnement !
Toutefois, Igor nous a annoncé
que, pour des raisons liées à son
activité professionnelle, il ne
pouvait plus s’impliquer comme
Président de la Section. Tous les
membres présents ont exprimé
leur regret pour cette décision,
même un peu inattendue à vrai
dire, et l’ont remercié du très
bon travail qu’il avait accompli
jusque-là.
En même temps, Igor a proposé
à l’assemblée, comme nouveau
Président, ma candidature. La
Section a alors décidé, après
un court débat, de m’élire à la
charge de Président.
Ensuite, nous sommes passés à
l’élection des autres charges prévues par l’ordre du jour : Viceprésident Erik Tognan, Secrétaire Oriana Millet, Délégué au
Conseil Fédéral Enzo Carlin,
Délégués au Congrès Errico
Micol, Gianfranco Trevisan, Angelo Filippini, Enzino Pacifico
Magarini, Enzo Carlin et JeanPierre Celesia, plus naturellement comme délégué de droit
l’assesseur Luca Bianchi. En plus
les membres de droit du Comité
de Direction sont : Luca Bianchi,
Angelo Filippini, Josette Dalbard, Enzino Pacifico Magarini
et Enzo Carlin.
Je pense qu’il est tout à fait plaisant de retrouver des personnes
avec de l’expérience confirmées
et de nouveaux noms qui s’engagent pour la première fois directement dans l’activité de notre
Mouvement. Pour conclure, j’aimerais remercier toutes les personnes de la Section de Pollein
pour la confiance qu’elles m’ont
accordée en m’élisant Président,
et j’espère que je serais à la hauteur de cette tâche.
De mon côté, j’essayerai de faire
de mon mieux pour le bien de
l’Union Valdôtaine à Pollein.
Poudzo !
Jean-Pierre Celesia
7
Le Congrès approche :
les attentes des Unionistes
S
eulement quelques jours
nous séparent du Congrès
de l’Union Valdôtaine et,
l’occasion se présente comme la
meilleure pour partager quelques
petites réflexions. En attendant de
connaître le nom des nouveaux
dirigeants du Mouvement (dès
maintenant, nos meilleurs vœux de
bon travail) et avant même de parler
de révolutions internes (primaires,
consolidations entre Comité et
Conseil Fédéral, et autres), nous
devons analyser la situation en cours,
avant même que les orientations
pour l’avenir du lion rampant ne
soient prises, et le Congrès est une
occasion parfaite pour faire une
analyse sérieuse.
Ce furent des années difficiles pour
le Mouvement, qui ont culminé
– malheureusement – à travers
une autre division, non seulement
politique, mais une véritable rupture
entre les relations avec les gens, les
amitiés renforcées au fil du temps
qui se sont évaporées pour un
rien. Je me souviens encore d’une
Conférence des Présidents des
sections à Nus, entre la fin janvier
Une image du Congrès de 2012
et le début de février et donc à la
veille de la campagne électorale
pour les élections législatives de
2013 ; eh bien, jamais comme en
cette occasion, où les incertitudes
étaient si nombreuses, l’esprit sain,
vrai et sincère des unionistes est
parvenu à impliquer l’ensemble de la
valeur d’un idéal qui a été relancé et
revigoré ! Un excellent travail a été fait
pendant les campagnes électorales
de cette année et, les résultats sont
là pour le prouver. Je suis convaincu
que le plus grand mérite en revient
au peuple unioniste, qui devient plus
fort et combatif en cas de difficulté !
Quelqu’un a appelé les Unionistes,
ERRATA CORRIGE
Le numéro de téléphone du Père Jean-Marie, indiqué dans l’article “Une action importante pour l’éducation en Guinée” paru
dans Le Peuple Valdôtain n. 40 du 24 octobre dernier à la page 7,
n’était pas correct.
Le bon numéro est 333-8117197.
ceux de la « première heure » pour
ainsi dire comme des « ultras »,
seulement capables de faire
campagne électorale... désolé mais
ce n’est pas comme ça !
Les gens font des efforts, conjuguant
temps et passion sans rien demander,
cette passion et cet engagement
doivent être des leçons, ce sont peutêtre des « ultras » mais dans le bon
sens du terme ! La nouvelle équipe
de direction devra alors intervenir
dans la vie des sections, trop souvent
perçue comme un champ de bataille
entre les Unionistes, menant à une
progressive chute, la section doit
alors être rétablie comme point
de comparaison entre ceux qui
croient au même idéal et non pas
comme une forme d’individualisme
débridée qui fait seulement du mal et
politiquement le jeu des adversaires.
On se réunira à Pont-Saint-Martin
avec cet espoir et ces intentions ; que
le Congrès soit vraiment productif
de résultats pour l’Union Valdôtaine
et, en tant que simple inscrit que
je suis redevenu depuis quelques
semaines, je vais suivre les travaux
en écoutant les réponses que les
Unionistes de la première heure
attendent, un peu moins ceux de
la deuxième, troisième et de la
quatrième heure...
Bon travail à tous les congressistes !
Andrea Portigliatti
MARIAGE
La section de
l’Union Valdôtaine
de Morgex
a le plaisir d’annoncer le mariage
de
Mademoiselle
Claudine DAVID
et
Monsieur
Daniele PAVESE
secrétaire de la section.
La communauté unioniste de
Morgex présente ses plus vives
félicitations aux heureux époux
et leur souhaite un avenir de
prospérité et de bonheur.
www.unionvaldotaine.org
www.lepeuplevaldotain.it
7 novembre 2013
8
VIE DE L’UNION
union valdôtaine
huitième congrès
national
auditorium
de pont-saint-martin
samedi 9
et dimanche 10
novembre
2013
suivez-nous
unionvaldotaine.org
7 novembre 2013

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