Forum 3 - Union internationale de la presse francophone
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Forum 3 - Union internationale de la presse francophone
f le BULLETIN DE LA SECTION DE LA VALLÉE D’AOSTE orum IIe année • n°1 • MAI 2004 • P.I. - envoi par A.P. • 70% aut. DRT/DCB/AO n° 76/03 rancophone Bilan et perspectives PAR SONIA CHABOD La Section de la Vallée d’Aoste de l’UPF s’est réunie en assemblée générale le 8 janvier dernier. Premier point à l’ordre du jour, le rapport d’activité 2003. Après plusieurs années quelque peu difficiles, il a enfin été possible de réaliser de multiples initiatives, dont la 6e édition du concours « Abbé Trèves ». Présentée lors d’une interview à la RAI, cette édition n’a malheureusement pas eu de candidat à la hauteur des attentes. Mais ce n’est que partie remise, puisque le 7e concours vient d’être lancé ces jours-ci ! L’année dernière restera grevée dans les annales de notre association du fait de la parution des deux premiers numéros de ce quadrimestriel, tiré à 500 exemplaires par numéro. Déjà distribué gratuitement aux membres de la section, aux institutions, aux associations culturelles et aux particuliers intéressés, il sera également envoyé à une sélection d’autres sections européennes de l’UPF, dans le but d’élargir l’échange des opinions sur la francophonie. La présentation de ce bulletin a eu lieu lors d’une conférence de presse à laquelle les médias valdôtains ont été invités et qui a fait l’objet d’un reportage sur la chaîne régionale de la RAI. À l’échelle locale, notre section a également collaboré à l’organisation de plusieurs initiatives avec quelques-unes des autres associations culturelles francophones de la région, à savoir le Comité des Traditions Valdôtaines, la Société de la Flore Valdôtaine, la coopérative « Librairie Valdôtaine » et l’Alliance française. C’est ainsi que la conférence « Farinet l’insoumis, ce Valaisan du Val d’Aoste » s’est tenue le 18 octobre 2003, dans la salle de la bibliothèque régionale d’Aoste, devant un grand public enthousiaste. Puis, au mois de novembre dernier, le film « Au fil de l’eau », réalisé par Albino Impérial, a été présenté à la bibliothèque communale Joseph-Samuel Farinet nacquit en 1845 dans la commune de Saint-Rhémy-en-Bosses. de Saint-Christophe et, enfin, la semaine avant la Noël, dans les locaux du CTV qui accueillent aussi notre siège, de nombreux amis se sont réunis pour la fête conviviale « De Tsalende à Noël ». À l’échelle internationale, une délégation de notre section s’est rendue à Liège, au mois de mars 2003, à l’occasion des Journées européennes de la presse francophone. Le but : renouer et développer les relations avec les autres sections du continent, souci qui, avec la volonté de renforcer la présence de la section de la Vallée d’Aoste sur la scène internationale, a également inspiré la participation de deux membres de notre comité de direction aux Assises internationales de l’UPF qui se sont tenues à Libreville, capitale du Gabon, du 3 au 8 novembre dernier. M. Sebastian Urso, délégué de la section, a ainsi participé aux travaux consacrés à la formation et au perfectionnement des journalistes, qui ont permis de dresser un bilan de l’évolution de l’information de par le monde au cours de ces 40 dernières années et de revendiquer l’importance de la formation aux fins de la garantie du professionnalisme et de l’indépendance des journalistes. C’est à cette occasion que M. Piergiorgio Vivoli a été confirmé au sein du Comité internatio- nal de l’UPF en qualité de trésorier. Et 2004 devrait être marqué par la continuité. Trois autres numéros du bulletin « Le Forum francophone », dont voici le premier, seront publiés au cours de l’année. Ses pages sont prêtes à accueillir les contributions, les opinions et les suggestions des membres de la section, bien sûr, mais également de tous les francophones d’ici et d’ailleurs ! Côté communication, notre section entend également se doter d’un site Internet en vue de publiciser ses projets, de diffuser ce bulletin, de faciliter les contacts entre consœurs et confrères, bref pour ouvrir dans la toile une autre petite fenêtre sur la Vallée d’Aoste francophone. D’autres initiatives sont également prévues, au nombre desquelles figure la promotion des relations avec les autres sections de l’UPF et les autres associations culturelles francophones de notre région. Mais le clou du programme annuel sera certainement le spectacle théâtral conçu pour rendre hommage à l’œuvre et à la pensée d’Émile Chanoux, à l’occasion du soixantième anniversaire de sa disparition. Il ne reste plus qu’à mettre les mains à la pâte ! IN MEMORIAM Le 18 mai 1944 Émile Chanoux mourait torturé par les nazi-fascistes et la Vallée d'Aoste était décapitée, orpheline à jamais. Soixante ans plus tard, pour honorer sa mémoire et pour ne rien oublier, nous avons demandé au Groupe Approches d’adapter pour le théâtre le roman « Chez Jean Rolet », publié dans le volume « Émile Chanoux – écrits » paru en 1994 sous les presses de l’Imprimerie Valdôtaine, par les soins de l’Institut historique de la Résistance en Vallée d’Aoste. VOIR L’AFFICHE PAGE 4 le Forum 2 francophone Adolphe Clos n’est plus PAR C’est par lui que, pour la première fois, j’avais entendu citer Léopold Sédar Senghor, poète et, à l’époque, président de la république du Sénégal. La phrase était celle devenue fameuse plus tard : « À chaque personne âgée qui meurt c’est une bibliothèque qui brûle ». La première chose qui m’est venue à l’esprit à la nouvelle de sa mort c’est cette phrase. J’en ai eu honte parce que face à la mort, je me suis dit, j’aurais dû penser d’abord à la souffrance qu’un cher ami a dû endurer, au chagrin de sa nombreuse famille, peut-être la dernière famille patriarcale valdôtaine, face au déchirement qu’on ressent quand quelqu’un nous quitte pour toujours. Mais je me suis dit aussi que la mort d’Adolphe représente pour le Pays une telle perte qu’il est normal qu’elle s’impose à l’attention de tous ceux qui aiment encore cette vieille Vallée, hélas, insouciante de ses racines, qui semble avoir entrepris un voyage la menant loin de ses destinées anciennes. Adolphe était une bibliothèque vivante dans le vrai sens du mot pour la connaissance profonde qu’il avait des littératures valdôtaine et française, ainsi que de notre civilisation alpestre qu’il interprétait avec un naturel saisissant. Le fait d’avoir dirigé la Bibliothèque Régionale pendant de longues années n’a été que la reconnaissance naturelle de ses connaissances de la part de l’administration : qui mieux que lui ? Il était à son aise dans le rôle de directeur d’une importante institution culturelle comme il l’était dans l’étable où il gardait ses Reines. Chose très rare, de nos temps, au moins. Et cela sans aucune affectation, sans la moindre concession au snobisme des notaires suisses et d’ailleurs, propriétaires blasés de Reines achetées. Je l’avais connu quand, jeune étudiant, j’étais en train de préparer mon mémoire de licence sur l’utilisation de la langue française dans les vingt premières années d’autonomie politique de notre Vallée. André Zanotto, qui m’a beaucoup aidé dans ALEXIS BÉTEMPS mes recherches, m’avait conseillé d’aller lui parler, dans son petit bureau des anciens locaux de la Bibliothèque Régionale. À l’époque, les étudiants n’étaient pas encore nombreux, et surtout pas les Valdôtains de souche d’origine ouvrière ou paysanne. Il m’accueillit avec chaleur et au bout d’un moment j’étais conquis par son charme et ses connaissances. Dès lors, dans diverses occasions, j’ai passé des heures dans son bureau, au bistrot devant un bon verre de vin ou dans un coin de rue, debout, à l’écouter raconter. Il avait connu tous les protagonistes de ce moment crucial de l’histoire valdôtaine qu’est l’après guerre 1939-1945, avec ses remous annexionnistes, ses espoirs, ses luttes et ses déchirements. Il n’était pas nécessaire de le prier pour qu’il raconte, à condition que les écouteurs soient jugés à même de le comprendre dans ses moindres replis. En famille et au village, il parlait patois mais en Ville, il préférait parler français avec tous ceux qui pouvaient le parler d’une manière acceptable: un français élégant, presque académique et en même temps teinté de régionalismes précieux, hérités des milieux francophones valdôtains qu’il avait fréquentés dans sa jeunesse. Mais surtout, au-delà de la langue employée, il savait parler avec le cœur quand il était question de notre Vallée. Il passait de l’émotion, quand il évoquait des personnalités qu’il chérissait, Émile Chanoux, l’abbé Trèves, et peu d’autres, à la rage, quand il parlait de ceux qu’il considérait des traîtres, une bonne partie de la classe dirigeante valdôtaine de l’époque, y compris le clergé ! Il disait cela avec beaucoup d’amertume, avec l’amertume d’un catholique pratiquant qui s’est senti trahi par ceux avec qui il aurait aimé se sentir en syntonie. J’aurais passé des heures à l’écouter, chose que j’ai fait assez souvent, jusqu’à ce que mes engagements ne soient devenus trop exclusifs. Et je crois lui devoir beaucoup de ma formation valdôtaine, un petit peu trop composite peut-être. J’aimais beaucoup l’écouter, surtout quand il me parlait de l’annexionnisme : à l’époque, ce moment historique avait été criminalisé par une opinion diffuse, refoulé de la mémoire et personne n’en parlait plus, pas même les protagonistes. Les premières recherches historiques à ce sujet débutaient alors que devaient paraître, quelque temps plus tard, les travaux de Marc Lengereau. Adolphe a été le premier à me parler de ce mouvement avec clarté, citant noms et prénoms, avec sympathie. En l’écoutant, à ma grande surprise, je découvrais des militants insoupçonnés que je connaissais bien, parfois même des parents lesquels, pourtant, ne m’en avaient jamais soufflé mot. Il parlait d’un peuple qui avait su retrouver sa dignité pour se libérer du fascisme et qui avait eu le courage de proposer des solutions politiques hardies, qui l’auraient mis à l’abri de toute résurgence de l’idée totalitaire, maladie italienne. Amoureux des gens de son Pays, des montagnards, des éleveurs, des paysans chez qui il reconnaissait les derniers détenteurs des vertus anciennes, rappelées par Émile Chanoux et chantées par Cerlogne : il connaissait par cœur le poème « La battaille di vatse a Vertozan » qu’il récitait, parfois, à la table du café de Coquillard, « La Brézilienne » de Place Chanoux à un petit nombre d’amis enchantés. Il adorait la culture française dans laquelle il se retrouvait pleinement. Il connaissait par cœur de longs passages des auteurs classiques qu’il citait avec grand naturel à chaque occasion, sans le Forum francophone Bulletin quadrimestriel de la section de la Vallée d'Aoste de l'Union internationale de la Presse Francophone Rédaction 3, rue Jean-Baptiste de Tillier 11100 AOSTE courriel: [email protected] Directeur Leonardo Tamone Enr. trib. d’Aoste n° 3/03 du 6 mai 2003 Imprimerie “Arti Grafiche E. DUC” 16, Grand-Chemin — 11020 St-Christophe Tél. 0165.236888 Fax 0165.360014 IMPRIMÉ SUR PAPIER RECYCLÉ le Forum jamais paraître pédant. Il parlait un bon italien mais il le parlait le moins possible. Comme toutes les personnes intelligentes, il considérait comme belles toutes les langues du monde, mais pour son usage personnel, il préférait les siennes, le Français et le Patois, considérant, sans ambiguïté, l’Italien comme une langue étrangère, à lui et à notre Pays. Il appréciait les gens plus pour leurs capacités, leur cœur et leur esprit que pour leur langue mais, tout naturellement, il partageait plus d’affinités avec les patoisants et les francophones, qu’avec les italophones, chez qui il trouvait souvent une arrogance provinciale de type fasciste, l’esprit francophobe de « siamo in Itaglia », la présomption brouillonne et des velléités colonisatrices, plus ou moins déguisées. À ceux-là, il réservait son ironie corrosive qui lui faisait luire les yeux. Vertueux de la parole, il n’a pas écrit beaucoup : quelques articles dans le « Flambeau » ou « Le pays d’Aoste », des commémorations, quelques présentations. On lui a tellement demandé d’écrire : il ne disait pas non, mais il est évident que quelque chose le freinait. Sa haute considération de la langue ? La peur de ne pas réussir à traduire en écrit la complexité et l’articulation infinie de sa vision de la Vallée d’Aoste ? Peut-être…Et pourtant, pour nous qui restons, et pour les générations futures surtout, il lui aurait suffi d’écrire comme il parlait… Avec sa retraite, il commence une nouvelle phase de sa vie ou mieux il reprend un discours interrompu quand il partit pour les études. Malgré ses allusions constantes et ses liens continus avec le monde paysan, en réalité il s’en était éloigné, faute de temps. La retraite lui permit finalement de redevenir à plein temps ce qu’il avait toujours rêvé d’être : un éleveur passionné, compétent et attentif. Il prit alors ses distances des milieux culturels valdôtains pour se concentrer sur « la campagne » et sur « la vache ». Je crois que personne n’a jamais su parler de la vache comme il le faisait. Il en parlait comme d’une jeune fille gracieuse et fidèle. Il se plaisait souvent à raconter qu’une fois, l’évêque Mathurin Blanchet, pour qui il n’avait pourtant pas une sympathie particulière, lors d’un sermon quelque part en Italie, avait comparé la Sainte Vierge Marie à une vache, surprenant les bonnes femmes présentes et une partie du clergé citadin. Monseigneur Blanchet, comme Adolphe, avait été petit berger et quand il disait vache il savait de quoi il parlait. La vache valdôtaine n’était 3 francophone pas considérée un animal quelconque puisqu’on lui reconnaissait des vertus qu’on attribue généralement aux hommes : elle est belle, forte, fière, affectueuse, dégourdie voire rusée, combative, généreuse, fidèle…Je dis bien la race valdôtaine parce que les autres races, celles des plaines avant tout, ne l’enthousiasmaient guère. Je me souviens d’un voyage en bus pour Paris, avec un petit groupe d’amis parmi lesquels Adolphe. Nous accompagnions Lin Colliard qui devait retirer un prix littéraire, bien mérité, pour son ouvrage « Culture Valdôtaine à travers les siècles ». Nous étions tous plus ou moins assoupis dans nos fauteuils respectifs, quand j’ai entendu une voix murmurer : « Pauvres gens ! Pauvres gens ! Comment veux-tu qu’ils vivent avec ces bêtes-là ! ». C’était Adolphe qui contemplait le doux paysage de la Bresse. J’ai regardé de la fenêtre et dans la lumière pâle d’une aube tardive d’hiver, j’ai vu comme des fantômes, des vaches blanches, lourdes et paisibles, au pâturage, dans un pré blanc de givre. Quand on parle d’Adolphe, les souvenirs reviennent nombreux et vigoureux. Des souvenirs gais, joyeux, faits de paroles agréablement modulées, d’anecdotes sa- voureuses, de considérations badines. Sa biographie et sa bibliographie sont à faire : j’ai préféré ici essayer de dresser son profil culturel. C’est plus urgent et je le lui dois. Mais, sa production écrite est relativement réduite, nous le savons : celle signée tout de moins, puisqu’il a aussi souvent écrit pour d’autres… Heureusement, il se prêtait volontiers aux interviews et la phonothèque de l’AVAS conserve de nombreux témoignages qu’il nous a confiés : enquêtes thématiques, tables rondes, souvenirs de vie, conversations à bâtons rompus, tout ce qu’Adolphe disait était intéressant. Maigre consolation, certainement. Mais au moins ceci reste. Avec Adolphe Clos disparaît l’un des derniers traits d’union avec cette classe d’intellectuels valdôtains, déjà peu nombreuse, qui se sont nourris des enseignements de l’abbé Trèves, puis de l’abbé Bréan, dont il a fréquenté le Cercle. Les temps des grands maîtres sont passés, au moins pour une certaine Vallée d’Aoste, ouverte et anticonformiste. Il est vrai que personne n’est irremplaçable, mais la Vallée d’Aoste, avec sa mort, se trouve soudain plus pauvre. Et moins valdôtaine aussi. 7e concours «Abbé Trèves» Nous croyons que le concours Trèves représente pour nos jeunes une occasion très intéressante de vivre le français autrement et, pour le/la lauréat(e), une vacance-stage qui sera un véritable bain de langue et de culture, une formidable possibilité de rencontrer tout un monde nouveau, dynamique et sans doute stimulant. Nous espérons vivement que les élèves valdôtains des classes de 4e seront attirés par ce concours, que leurs parents seront disposés à les soutenir et que leurs enseignants nous donneront un coup de main. Les intéressés pourront demander le modèle de lettre de candidature à l’adresse indiquée dans le règlement ci-après ou au secrétariat de leur établissement scolaire auquel nous l’avons envoyé par courrier électronique. RÈGLEMENT Art. 1er • Afin d’encourager les jeunes à écrire en français, la Section de la Vallée d’Aoste de l’Union internationale de la presse francophone (UPF) lance un concours à l’intention des élèves des classes de 4e des établissements de l’enseignement secondaire du 2e degré de la région. Art. 2 • Le prix du concours consiste en un stage d’un mois auprès de la rédaction d’un journal d’expression française – stage qui se déroulera en principe pendant l’été 2005 – et en une bourse de 1 500 à titre de remboursement forfaitaire des frais d’assurance (obligatoire), de voyage et d’hébergement. La Section assure son soutien au lauréat du concours pour l’organisation de son séjour à l’étranger. Art. 3 • Les élèves intéressé(e)s doivent adresser leur candidature écrite, établie sur le formulaire annexé au présent règlement, à la Section de la Vallée d’Aoste de l’UPF (3, rue De Tillier – 11100 Aoste) avant le 30 juin 2004, délai de rigueur. Art. 4 • Les dix premiers élèves qui auront déposé leur acte de candidature seront appelés à passer une épreuve de sélection consistant en une rédaction et en un entretien. À l’issue de ladite épreuve, le jury du concours dressera une liste d’aptitude et déclarera le/la lauréat(e). Ses décisions sont sans appel. Art. 5 • Pour obtenir des renseignements supplémentaires, les intéressé(e)s peuvent écrire à l’adresse visée à l’art. 3 du présent règlement ou au courriel [email protected] La Section de la Vallée d’Aoste de l’UNION INTERNATIONALE DE LA PRESSE FRANCOPHONE 60e ANNIVERSAIRE DE LA MORT D’ÉMILE CHANOUX propose le Groupe Approches dans HÉRITAGES adaptation pour la scène de CLAUDINE CHENUIL du roman d’Émile Chanoux « Chez Jean Rolet » Mise en scène : JEAN PIERRE JOUGLET Décor : JEAN PIERRE JOUGLET Avec : CHRISTIAN ALLEYSON, MARIE-CLAIRE CHABERGE, MICHEL CHAMEN, CLAUDINE CHENUIL, AURORE CODAZZI, JEAN PIERRE JOUGLET, JEAN OBACH ET MASSIMO SOTTILE Accompagnement musical : GIORGIO NEGRO Lumières : RENÉ CUIGNON Introduction: ÉTIENNE ANDRIONE, secrétaire général de la Fondation Émile Chanoux LE VENDREDI 4 JUIN 2004 À 21 H SALLE DE THÉÂTRE DE L’ÉGLISE DE L’IMMACOLATA 14, RUE LEXERT AOSTE entrée libre