REIBEL ne craint pas de contre-coup brutal après un

REIBEL ne craint pas de contre-coup
brutal après un exercice 2009 exceptionnel
* Plusieurs contrats conclus et à conclure devraient permettre à la branche logistique de se
maintenir à des niveaux élevés ;
* Après un début d’année rendu difficile par le retrait des subventions en Wallonie et à
Bruxelles, le photovoltaïque s’est bien repris depuis l’été;
* Outre son activité photovoltaïque, la filiale BELPOWER confirme sa solide expansion dans
le domaine de la fourniture d’électricité verte ;
* Au-delà de résultats du premier semestre globalement bons et des perspectives favorables
pour la seconde moitié d’année, 2011 s’annonce sous d’excellents auspices.
Bruxelles, le 18 novembre 2010. Les Nations-Unies ont confié à REIBEL le soin d’organiser
le rapatriement de trois contingents de militaires au départ du Tchad, où leur mission s’est
achevée.
L’an dernier, l’opération inverse s’était traduite par le plus important contrat jamais obtenu
par le logisticien bruxellois. Il n’est pour l’heure pas encore question d’approcher les niveaux
records de ce dossier, d’une valeur de 7,5 millions d’euros, mais les deux transactions qui
viennent d’être conclues, et qui consistent à rapatrier l’équipement de soldats ghanéens et
togolais d’une part, et originaires du Bengladesh d’autre part, se traduiront par des recettes de
l’ordre de 2,5 millions d’euros, dont plus de 60% seront facturés cette année encore. Dans ce
segment, du reste, le conseil d’administration de REIBEL estime que l’année est loin d’être
finie.
Semestriels. Il n’est jamais évident de confirmer après un exercice historique comme celui qui
avait vu REIBEL pulvériser ses records l’an dernier. Pourtant, les performances réalisées
durant les six premiers mois de 2010 ainsi que les perspectives relatives au second semestre
suggèrent qu’un éventuel reflux - si reflux il devait y avoir - n’aurait rien de dramatique.
La branche logistique a ainsi réalisé entre janvier et juin derniers un chiffre d’affaires de 3,95
millions d’euros (contre 10,95 millions sur l’ensemble de 2009), dont découlent un profit
d’exploitation de 0,435 million (contre 0,845 million) et un bénéfice avant impôts de 0,36
millions (contre 0,693 million).
Sur base des éléments connus et sans tenir compte des contrats qui pourraient encore
s’accumuler avant fin décembre, REIBEL se juge en mesure de limiter à environ 20% le
retrait de ses résultats annuels, et ce nonobstant l’inconnue « technique » majeure qui subsiste
concernant le dossier de la station de production d’énergie d’origine photovoltaïque en
construction à Monteruga (Salice-Salentino, dans les Pouilles italiennes). En effet, selon que
la connexion intervient cette année ou l’année prochaine, il en découlera un impact soit très
significatif, soit nul (mais reporté) sur les résultats 2010 de REIBEL.
BELPOWER INTERNATIONAL, la filiale « énergies renouvelables » de REIBEL, se
comporte également très bien.
Et ce en dépit du ralentissement sensible ressenti dans le courant du premier semestre par le
département spécialisé dans la conception et l’installation de systèmes photovoltaïques,
consécutif à la suppression des subventions en Wallonie et dans la Région de Bruxelles
Capitale, tandis que la demande en Flandre était moins impactée par la baisse de la valeur des
certificats verts. Le développement des forces de vente du département, couplé à un
ralentissement qui tend à s’estomper progressivement depuis l’été, a toutefois permis de
gommer une bonne partie du retard encouru en début d’année.
Quant à l’activité de fourniture d’énergie « 100% verte », elle continue de conquérir chaque
mois un nombre important de nouveaux clients en termes nets.
Globalement, BELPOWER a enregistré un chiffre d’affaires de l’ordre de 5,5 millions
d’euros au premier semestre (contre 8,25 millions au titre de l’exercice d’une durée
exceptionnelle de 15 mois qui l’avait précédé), pour un profit d’exploitation de 0,137 million
(contre 0,617 million) et un bénéfice avant impôt de 0,1 million (contre 0,539 million). Le
résultat du premier semestre 2010 est toutefois encore susceptible d’être substantiellement
majoré dans la mesure où il ne tient pas compte d’une série de facturations intervenues
tardivement et qui doivent encore faire l’objet de validation par le réviseur. Selon de
premières estimations, ces données supplémentaires pourraient pousser le bénéfice imposable
semestriel de la filiale aux alentours de 0,5 million d’euros.
Perspectives. Du fait des contrats attendus en logistique, des retombées régulières du dossier
Monteruga, de la poursuite d’une croissance soutenue du nombre de clients dans le domaine
de l’énergie et de la reprise amorcée dans celui des installations photovoltaïques, le groupe
REIBEL a toutes les raisons de se montrer optimiste pour son avenir immédiat et plus
lointain.
La S.A. REIBEL N.V. est active dans les métiers de la logistique, au sens le plus large du terme. Sa filiale BELPOWER a pour ambition
de devenir un acteur-clé dans le domaine de la production et de la commercialisation d’énergies renouvelables en Europe. En novembre
2005, l’action REIBEL a été introduite sur le segment Marché Libre d’Euronext Brussels au prix de souscription de 3,81 euros. Son
capital est composé de 933.334 actions.
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