Jeudi 17 mars – Table ronde N°1 - Centre national des arts plastiques

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Jeudi 17 mars – Table ronde N°1 - Centre national des arts plastiques
Jeudi 17 mars – Table ronde N°1 : Formation et profession
Thème général : La formation des professions et activités intermédiaires
Présents (hors MCC) :
-
Emmanuel Tibloux, Stéphane Doré – Association nationale des directeurs d'écoles supérieures d'art
Andéa
Delphine Fournier Secrétaire général Cipac
Stéphane Corréard, commissaire d'exposition, salon de Montrouge
Jérôme Felin – Association conseillers arts plastiques DRAC
Pierre Paliard – CNEEA
Jean-Marc Bourgeois – Maison des artistes
Pierre Denieul – Union Nationale des peintres illustrateurs
Guillaume Roche – Syndicat National des sculpteurs et plasticiens (SNSP)
Estelle Pagès - Association nationale des classes préparatoire publiques aux écoles supérieures d’art
(APPEA)
Christian Chamourat – Président du Ca de l'Agessa, Union des photographes professionnels
Ann Stouvenel*, Arts en résidence - Réseau national (présidente) et
responsable Les Verrières - résidence - ateliers de Pont-Aven
Mlle Violaine Daniels, membre du Conseil d'administration de l'association française des
restaurateuus d'œuvres d'art AFROA
Hélène Cascaro, Association des Maires des grandes villes de France
Diane Josse – Ministère affaires étrangères
Adrien Pasternak – Commissaires d'exposition associés CEA
Marie-Claire Marsan – Comité professionnel des Galeries d’art
Henri Jobbé-Duval
Anne-Laure Palluau - Coordinatrice – Fédération des réseaux d'artistes auteurs plasticiens FRAAP
Jean-Luc Turlure, SNAA-FO
Carole Rio-Latarjet
Chantal Brisabois, Association des Maires de France
Alice Rivey ENSBA
Silvana Reggiardo, CNAP
Précision par rapport à ce qui avait été dit lors de la précédente séance du groupe de travail au sujet
du retour d’expertise des visites d’ateliers : celles-ci sont rémunérées.
D’une manière générale les collectivités territoriales et en particulier les Grandes villes sont
présentes sur l’ensemble des chapitres évoqués car elles sont les principales financeurs des diverses
institution évoquées
L’Association des Maires des Grandes Villes de France regrette que le CR ne spécifie pas les propos
des uns et des autres car des positions contradictoires émergent et sont gommées à la lecture,
affadissant le propos
I. L’école d’art : de la vocation à la professionnalisation
L’école d’art est un lieu de subjectivation de soi, on s’y construit, on s’y imagine artiste.
Devenir artiste ou non n’est pas le cœur de la formation, même si la déception de ne pas l’être à
l’arrivée peut être forte et constituer un choc violent. L’école, en favorisant la pratique, permet aux
étudiants de se positionner dans un espace social en lien, en général, avec l’activité artistique
(création, médiation, commissariat d’exposition, critique d’art). S’ils peuvent avoir une autre activité
rémunératrice, ils ne veulent, la plupart du temps, pas abandonner leurs pratiques car pour eux
l’enjeu artistique reste moteur de ce qui se passe après.
Il faut distinguer formation et éducation. Toutes les écoles d’art ont vocation à éduquer au
monde de l’art. Toute formation contient une part de réalité sociale et professionnelle, il faut donc
admettre qu’on se forme aussi ailleurs qu’à l’école. L’école ne forme pas directement des artistes
(comme les études de médecine forment des médecins opérationnels immédiatement). Les étudiants
sortent diplômés mais la question de la légitimation de leur travail est autre chose, la reconnaissance
vient par la suite et de façon incertaine (S’accomplir dans l’incertain -Pierre-Michel Menger). Le
champ de l’art interroge constamment les procédures traditionnelles de la division du travail. Il
faudrait reconnaître cette « plasticité » et favoriser l’articulation de ces différentes missions.
La professionnalisation des étudiants est à l’image de la formation artistique qui s’inscrit sur
le long terme et le continu. L’insertion est à long terme. Enfin, la logique « vocationnelle » implique
une construction originale des métiers. On ne peut que regretter que l’éducation nationale n’ait qu’un
rôle mineur quant à la sensibilisation aux arts plastiques car on constate que l’étudiant entrant dans
une école d’art n’a pas été formé préalablement et n’a pas, la plupart du temps, de projet personnel.
Certains constatent qu’il existe une disparité entre la formation artistique à Paris et en province,
d’autres contestent ce constat. Compte tenu de la labilité des professions, il convient de s’interroger
sur le statut des métiers intermédiaires et de raisonner en termes de missions plus que de métiers.
Il n’empêche que l’économie marchande a déjà pénétré les écoles d’art.
II. Les métiers intermédiaires
Qu’entend-on par métiers intermédiaires ? Il y a des métiers plus lisibles que d’autres.
Il existe une nomenclature de ces métiers notamment les fiches de poste faites par le Centre
Pompidou qui établit un descriptif de ces nouvelles perspectives professionnelles. Ces métiers
existent et font l’objet d’un référentiel au CIPAC. Il existe également les fiches du Répertoire
National de la Certification Professionnelle associées au DNSEP. Ce sont des activités liées à la
valorisation des artistes, à la construction de la notoriété (critique d’art, commissaire etc.), il existe
des études assez nourries sur ces métiers. Parallèlement les études récentes qui ont été faites sur les
formations montrent qu’il y a une évolution du paysage, que celles-ci sont assez différentes de celles
qui existaient il y a dix ans.
II. 1. La formation
L’Université Rennes II forme à toute sorte de métiers mais leur définition est ductile et
flottante, il s’agit souvent moins de définitions de métiers que d’un inventaire de tâches à accomplir.
Les formations universitaires en Master des métiers artistiques ont de vraies insuffisances,
notamment sur la question des droits d’auteurs, sur la place et le statut des professionnels qui
accompagnent les artistes, sur la formation des professions intermédiaires.
le commissariat d’exposition
Pour ce qui concerne la formation au commissariat d’exposition, il existe des structures telles que
l’école du Magasin à Grenoble qui forme à la médiation en général ou Rennes II. Dans les écoles
d’art, cette formation est loin d’être encouragée, c’est l’étudiant qui fait le choix d’être commissaire
au cours de ses études.
S’il ne faut cependant pas opposer le regard du commissaire à celui de l’artiste, le premier
concourant aux conditions de visibilité du second, la figure récente du commissaire-artiste
s’apparente à une manière d’exister dans un système d’autopromotion et une façon d’organiser les
travaux des jeunes artistes. Le commissaire assure une passerelle entre la fin des études d’un étudiant
et son entrée dans le milieu professionnel
la régie d’œuvres d’art
Les formations spécifiques à la régie sont récentes et sont celles parmi les métiers
intermédiaires les mieux identifiées : un Master de l’Ecole du Louvre créé en 2008 (diplôme de
2ecycle - parcours métiers du patrimoine - option régie des œuvres ), un Master professionnel
mention arts - spécialité régie des œuvres et montage des expositions, à l’Université de Picardie créé
en 2009,et le master de conservation préventive de Paris I qui existe depuis 20 ans. Existent aussi des
Master sur les métiers de l’exposition à Paris IV et Rennes II non spécifiques à la régie et un Master
professionnel mention « patrimoine » à Montpellier. L’enseignement de la régie est aussi présent à
travers les formations continues dispensées par le Département de la formation scientifique et
technique de la Direction générale des patrimoines du Ministère de la culture et de la communication
(anciennes formations DMF). le CNFPT, l’INP, le Cipac et les journées professionnelles organisées
par l’Afroa. L’ENSBA et l’Ecole du Louvre ont pour leur part mis en place une formation de
conservation en art contemporain.
l’administration de structure
La formation d’administrateur de structure dans les secteurs arts plastiques n’existe pas. Dans le
secteur artistique, les arts plastiques sont peu présents dans les formations initiales de ceux qui
accompagnent les artistes.
En échappant à un débat qui serait strictement franco-français, il importe de prendre en compte
l’aspect international dans les formations.
II. 2. La réalité professionnelle
Les associations d’anciens étudiants veillent à la réalité professionnelle de l’insertion des
diplômés. La mission d’une école est de former et d’accompagner les étudiants (Bureau des
étudiants, associations de toute nature). L’insertion professionnelle est aujourd’hui une des véritables
préoccupations de l’enseignement supérieur. A ce titre, la reconnaissance des DNSEP au grade de
master induit l’existence de modules de professionnalisation. L’Association des Ecoles RhôneAlpes (ADERA) consacre 100.000 euros à l'insertion professionnelle des étudiants et mène depuis
de nombreuses années un travail soutenu d’aide à l’insertion.
a. le commissariat d’exposition
Le commissaire est moins un intermédiaire qu’un traducteur des tendances de ce que la
création fait de mieux, il apporte une valeur ajoutée.
Ce n’est pas seulement la notion d’intermédiaire, qui est floue ou peu satisfaisante, c’est aussi celle
des missions qui lui sont dévolues. Elles sont de plus en plus étendues et souvent inversement
proportionnelles aux revenus. Ainsi lors de la dernière Biennale de Lyon, la commissaire invitée n’a
pas pu aller au bout de son mandat, étant par ailleurs agent de la DMF. Elle devait mener de front ces
deux missions. Il faudrait indexer le commissariat sur le budget de l’exposition.
Les fiches métiers s’attachent au cœur de métier de commissaire (scénographie,
communication, recherche de mécénat, rédaction de catalogue …), mais le commissaire ne peut
s’occuper de tout. Il est urgent de rendre les choses plus lisibles par la professionnalisation. Que ce
soit dans les domaines du privé ou du public, il faut mieux définir cette fonction de commissaire.
Parfois, les fonctions attachées à l’exercice de ce métier sont démultipliées et ses responsabilités sont
grandes, ainsi les principes de la « carte blanche » englobent un packaging de compétences.
b. le critique d’art
Les relations entre commissariat et critique d’art sont parfois confuses, il convient de détacher
ces deux fonctions. De plus, la critique d’art n’est pas rémunérée comme elle devrait l’être.
c. le régisseur
Le Cipac et l’Afroa travaillent aujourd’hui sur des fiches régie, qui permettent d’identifier les
différents métiers de la régie en art contemporain (régisseur collection, régisseur exposition, assistant
régisseur…)
Le régisseur a un rôle de plus en plus important dans l’organisation non seulement des
expositions mais dans la production d’œuvres. Il est fréquent d’avoir un régisseur attaché
essentiellement à un ou plusieurs artistes. Il est en charge du budget de production et de la
rémunération de l’artiste. Il est aujourd’hui de plus en plus confronté au code des marchés publics
des collectivités
d. les galeristes
Ce sont des découvreurs mais aussi des commerçants et non des artistes. Les galeries qui ouvrent
aujourd’hui sont souvent tenues par d’anciens directeurs ou des assistants qui ont une formation sur
le tas, ou viennent de HEC ou Sciences Po, rarement des écoles d’art. Parmi eux, il y a beaucoup
d’autodidactes. Pour diriger une galerie, il n’est pas nécessaire d’avoir de diplômes particuliers. La
représentante du Comité Professionnel des galeries d’Art a clairement déclaré que les directeurs de
galeries s’y opposaient et voulaient maintenir la liberté d’installation.
e. l’international
Dans les écoles d’art, l’ouverture à l’international est très présente et est un des critères importants
pour l’évaluation de la qualité des diplômes. Il existe toute une série de dispositifs d’échange et de
mobilité internationaux : les programmes ERSAMUS, le programme de Bologne, les relations
internationales, les bourses attribuées par les Collectivités territoriales, le programme Entr’écoles,
réseau Cumulus, art-accord, ELIA. Cette mobilité internationale concerne par ailleurs les étudiants et
les enseignants.
Au Ministère des Affaires étrangères dans les Instituts français, des sessions de formation des agents
en poste se mettent en place sur des domaines plus généralistes que spécialisés.
III. Les dispositifs de promotion des artistes
III. 1 Les galeries privées
Il est très difficile de montrer de jeunes artistes en région. A Paris, la galerie Premier Regard
propose aux jeunes artistes de faire leur première exposition dans des conditions vraiment
professionnelles. Lors des sélections, les dossiers
proposés témoignent de vrais projets
professionnels. Suite à cette exposition, ils ont plus facilement accès à la scène artistique nationale et
internationale. Premier Regard n’est pas une galerie au sens traditionnel du terme, c’est une
association (loi 1901), l’artiste vend certes ses œuvres mais la galerie ne prend pas de marge.
Il serait pertinent de créer ce type de galerie associative privée en province, en se plaçant sur
un plan professionnel. (proposition). Les galeries traditionnelles ne peuvent pas toujours assurer ce
service, il est nécessaire de créer un réseau de galeries privées associatives à dimension nationale,
voire internationale.
III. 2 Les galeries associatives
Lors de la précédente table ronde a été évoquée la montée en puissance des collectivités territoriales
dans la promotion de la création contemporaine. Le nombre d’écoles d’art en région justifie que se
développe un réseau de galeries associatives qui pallie l’absence de galeries privées. Les artistes qui
souhaitent créer une galerie associative sont aidés par les collectivités territoriales qui mettent des
salles à leur disposition mais dans certains cas, les collectivités ne souhaitent pas se mêler des
transactions avec les artistes. .En Ile de France ou en Bretagne, on assiste à la création de collectifs
d’artistes. Mais quelle réponse et quel type d’aide leur apporter ? Faut-il créer une bourse d’aide aux
collectifs ? Il y a une synergie à instaurer entre conseil général, ville et conseil régional. Cependant,
la réponse à apporter d’un territoire à l’autre n’est pas la même. La qualité des interlocuteurs est
essentielle car les élus ne peuvent ni ne veulent s’improviser professionnels du secteur artistique. Il
faudrait les sensibiliser comme le fait la Maison des Artistes depuis de nombreuses années. Il a été
évoqué par E. Tibloux la rédaction d’une charte co-élaborée à destination des élus et abordant les
aspects sociaux, fiscaux, juridiques et de présentation qui servirait en dehors de cette sensibilisation
particulière de document de synthèse.
Parallèlement, on assiste à la floraison de lieux d’exposition créés par des étudiants d’écoles d’art
qui non seulement montrent des œuvres mais parfois aident à leur production.
A Pont-Aven, les résidences sont plus à l’intention des artistes de province que de Paris.
III. 3. Les FRAC et les centres d’art
La clarification, l’identification des missions et des statuts. Les Conseillers aux arts plastiques
notent une fragilisation des moyens des FRAC et des centres d’art. La circulaire des centres d’art
fixe un certain nombre de missions : exposition, diffusion, médiation, prospection … or ils ne sont
plus en capacité d’assumer la totalité de ces missions.
IV. Les Droits des artistes
Même si la question de la rémunération fera l’objet d’un autre groupe de travail, il nous faut
cependant évoquer les deux types de reconnaissance sociale et symbolique qui dessinent la fonction
artistique. On a vu que la formation en école d’art se distingue de la stricte formation professionnelle
mais l’on peut se demander ce qui, de la formation reçue, est réellement appliqué dans les parcours
professionnels. La dimension « vocationnelle » de ce métier ne pourra jamais faire oublier que les
artistes plasticiens et ceux qui exercent des métiers intermédiaires entrent dans une économie de la
précarité, du bénévolat avec des conditions de travail souvent déplorables. Cette économie se signale
principalement par une perte de revenus au regard des études suivies et de la formation. Le secteur
d’activité des plasticiens est en plein essor et se trouve confronté à un problème de définition. Les
organisations professionnelles jouent dans ce contexte un rôle important en proposant des stages sur
la TVA, la fiscalité ainsi que de l’assistance et du conseil.
La distorsion des revenus entretient une confusion terrible du niveau des intervenants et il faut
pouvoir identifier le niveau de qualification d’un artiste
IV. 1 Statuts et droits des artistes
Le statut définit naturellement des revenus. Les plasticiens professionnels exercent souvent
plusieurs activités, mais il n’y a pas un seul vocable qui puisse toutes les embrasser. Si le statut
d’auteur doit être défini, il doit l’être en terme social et fiscal avec une vraie politique de droits
d’auteur (proposition). Car les artistes participent pleinement à la reconfiguration des territoires
autour de leurs écoles (Nantes, Saint-Etienne). Si la charte est un outil pertinent et un soutien pour
faire reconnaître les droits des artistes, il faut une autorité pour la faire respecter. Le CIPAC a
participé à la négociation de modèles de contrats de travail mais cette négociation a bloqué sur les
droits d’auteurs en renvoyant à la question des moyens. Ces contrats doivent être adaptés à la réalité.
Le droit de présentation publique.
La reconnaissance d’un artiste passe par la rémunération de son travail. Il a droit à une
gratification mais elle est plus souvent sous forme de production, de catalogue, ou de
communication. Ce dont les artistes ont besoin est une gratification financière. On ne fait pas des
expositions de jeunes artistes simplement pour leur faire plaisir. La société a besoin de ces artistes. Il
ne faut pas attendre que le système marchand s’intéresse aux artistes. Il devrait y avoir dans les villes
une ligne de crédit affectée aux expositions. Le droit de présentation, entre autre, permet à l’artiste
d’organiser sa vie, son travail, comme il l’entend et ce droit n’est pas négociable.
Les droits d’auteurs :
Il faut s’entendre sur le montant des rémunérations et la manière de régler les prestations. La
filière arts plastiques ne fonctionnera que si tout va dans le même sens : statuts d’artistes, droits
d’auteurs. Il y a un déficit du respect du statut de l‘artiste plasticien par rapport aux artistes du
spectacle vivant. Les artistes plasticiens ont le sentiment d’être bafoués.
Les collectivités territoriales devraient être au courant des droits qui lient un artiste et ceux qui font
appel à lui. En réalité, les élus traitent rarement avec les artistes directement et n’ont (par
conséquent) pas connaissance de leurs statuts. L’AMF a fait remarquer que ces questions sont en
général du ressort des directeurs de musées ou d’écoles d’art, lorsqu’ils existent sur un territoire, car
ces établissements sont les principaux organisateurs d’expositions et de résidences d’artistes. L’AMF
a également signalé qu’une note rappelant aux collectivités territoriales leurs obligations dans ce
domaine, rédigée en partenariat avec la Maison des artistes, figure sur son site Internet et qu’un
article sera publié dans le numéro d’avril de la revue des Maires de France.
L’Association des Maires de France regroupe plus de 36 000 communes.
De son côté, la Maison des Artistes fait un travail d’information sur les obligations sociales et
fiscales des artistes. Il y a aujourd’hui mille façons de rémunérer les artistes. Dans le cadre de la
préparation à l'insertion professionnelle des étudiants, les écoles supérieures d'art doivent généraliser
la mise en place de journées d'information des étudiants sur les droits d’auteurs.
Sur le plan international, il en est de même, la rémunération des artistes plasticiens à l’étranger est
floue. Si cela est mieux réglementé pour les artistes du spectacle vivant il n’en est pas de même pour
les arts plastiques. Fin de la session.