Les moustiques du métro de Londres (CORRECTION)

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Les moustiques du métro de Londres (CORRECTION)
Les moustiques du métro de Londres (CORRECTION) A l’origine, une seule espèce de moustique occupait la ville de Londres : Culex pipiens se nourrissant essentiellement de sang d’oiseau. Au cours des travaux de réalisation des voies du métro, quelques moustiques se sont introduits dans les tunnels sous terrain. Cette population de faible effectif a progressivement évolué pour donner une sous espèce particulière Culex molestus. Ces deux moustiques ont maintenant des caractéristiques différentes car ils ont évolué indépendamment du fait de la séparation géographique (sous terre/plein air). Culex molestus pique en priorité des mammifères, même en présence d’oiseau. Il à noter que les mammifères, et surtout les êtres humains, sont plus abondant dans le métro que les oiseaux. Les différences entre les deux moustiques sont telles que la reproduction entre moustique du métro et moustique de surface n’est plus possible. →
Montrer comment l’isolement géographique conduit à l’apparition de nouvelle espèce. Une partie de la population initiale (Culex pipiens) est isolée dans les souterrains du métro. Lorsqu’une population conquiert un nouveau territoire, elle fonde une nouvelle population à partir d’individu pionniers. Ces pionniers ont peu de chance d’avoir la totalité des allèles présents dans la population d’origine : ce qui entraîne une fréquence allélique différente de celle d’origine. Cette partie de population présente un faible effectif : la dérive génétique va donc être marquée. Les conditions du milieu souterrain sont différentes des conditions en surface : les pressions évolutives ne sont pas les mêmes. Ainsi, un allèle d’un gène qui favorisait la survie en surface peut devenir défavorable dans ce nouvel environnement. Les effets de la sélection naturelle sont différents dans les deux milieux. Les deux phénomènes jouant simultanément sur l’évolution des fréquences alléliques des deux populations : l’accumulation de différences peut conduire à l’apparition de nouvelle espèce.